Presence 2019 11

Appel pour l’Offrande diocésaine 2018
Décompte de la collecte 2018 Dépenses Recettes
Solde reporté 7046.14
Résultat de la collecte 2018/2019 47855.60
Prospectus, enveloppes, divers 3546.15
Montant pour la paroisse Région d’Olten 47 000.00
(rénovation sol du chœur de l’église)
Total 50 546.15 54 901.74
Solde pour le nouveau compte 4 355.59
54 901.74 54 901.74
Un grand merci à tous les donateurs et donatrices
L’Offrande diocésaine est destinée cette année à la rénovation de l’église Sainte-Catherine de Laufon. Cette église
datant du XVII e siècle fait partie intégrante de l’ancienne muraille de la ville. Ce joyau baroque est très apprécié
par la population et les amateurs d’art. Elle est utilisée pour de nombreusesmanifestations culturelles et elle est
la deuxième église la plus importante du canton de Bâle-Campagne, après le dôme d’Arlesheim.
La paroisse espère pouvoir financer par l’Offrande diocésaine notamment la rénovation du système de drainage
le long de l’église Sainte-Catherine, afin de mieux la protéger des dommages pouvant être causés par l’humidité.
Les responsables de l’Offrande diocésaine vous prient de soutenir la collecte par un don généreux et vous
remercient cordialement pour chaque don.
Les versements sont à effectuer directement auprès de vos paroisses respectives.
Nos dossiers du mois
DES SAINT-E-S À LA TOUSSAINT
PAR JEAN-CLAUDE MOKRY
LA MORT DES MORTS : UN PROBLÈME !
PAR JEAN LANOY
Les élus au Ciel – Vitrail de l’artiste vaudois Bodjol (1968)
Église Saint-Germain à Genève
N O 9
NOVEMBRE 2019
111 e année
Parait 10 fois par an
Prix du numéro - Fr. 4.–

2 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 SOMMAIRE
SOMMAIRE
NOVEMBRE 2019
3 ÉDITORIAL
Bernard Boulens
4-6 DOSSIER
DES SAINT.E.S À LA TOUSSAINT
Jean-Claude Mokry
7-9 DOSSIER
LA MORT DES MORTS : UN
PROBLÈME !
Jean Lanoy
10 RETRAITE DE L’ARCHEVÊQUE
D’UTRECHT JORIS
VERCAMMEN
11 HORAIRE DES CULTES
12 DE LA PAROLE AU GESTE
Nassouh Toutoungi
13 DANS MA BIBLIOTHÈQUE
Jean-Claude Mokry
14 ESPACE DE RESSOURCE-
MENT AUX HUG
Jean Lanoy
VIE DES PAROISSES
15 VAUD ET NEUCHÂTEL
16-17 GENÈVE-INFOS
18 BIENNE, SAINT-IMIER,
TESSIN
19 BLOC-NOTES
Lectures bibliques, Livre
DÉCOUVREZ
NOTRE SITE INTERNET
WWW.CATHOLIQUE-
CHRETIEN.CH
Information du Conseil synodal
Après le Synode national de juin 2019 à Lancy, la nouvelle
composition du Conseil synodal est la suivante :
CONSEIL SYNODAL
M me Manuela Petraglio
Curé Christoph Schuler
M me Anne Loch
M me le curé Denise Wyss
Curé Lenz Kirchhofer
Curé Adrian Suter
M me Barbara Blättler
M me Ursula Ulrich-Vögtlin
M. Toni Göpfert
M. Franz Murbach
Secrétariat du Conseil synodal
Curé émérite Rolf Reimann
synodalrat@christkatholisch.ch
Présidente
Vice-président
Administration des finances
BUREAU DU SYNODE NATIONAL
Curé Peter Grüter Président
Curé Hannes Felchlin Vice-président
M me le curé
Marlies Dellagiacoma Scrutatrice
CATHOLIQUE-CHRÉTIENNE
MENSUEL ÉDITÉ
PAR LES PAROISSES
CATHOLIQUES-CHRÉTIENNES
DE SUISSE ROMANDE
RÉDACTION
Bernard Boulens
Secrétariat ECC
Case postale 645
CH-1212 Grand-Lancy 1
Tél. 076 585 23 14
Courriel : bernard.boulens@
catholique-chretien.ch
COMITÉ DE RÉDACTION
Bernard Boulens
Jean Lanoy
Aurélie Ethuin Lanoy
Franz Peter Murbach
Nassouh Toutoungi
ADMINISTRATION
Isabelle Kaelin
Secrétariat ECC
Jean-Luc Biolay
Chemin du Vernay 14
1185 Mont-sur-Rolle
ABONNEMENTS
Suisse : Fr. 40.–
Abonnement de soutien : Fr. 60.–
CCP 23-5767-7 St-Imier
IBAN : CH64 0900 0000 2300 5767 7
Étranger : Fr. 50.– / 45.00 €
Règlement par transfert
bancaire en faveur
de Postfinance :
BIC / Swift : POFICHBEXXX
IMPRESSION
Juillerat Chervet SA
Rue de la Clef 7
2610 Saint-Imier
Délai pour le N° 10/2019
Décembre 2019 – Janvier 2020
Lundi 4 novembre 2019
Ce numéro sera disponible début
décembre dans les paroisses
ÉDITORIAL PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 3
orsque légendes et traditions se
L croisent…
Préparez vos courges pour le 31 octobre,
la fête d’Halloween !
Nous avions publié, il y a quelques années
la légende de Jack’ O Lanterne, qui
serait à l’origine de cette tradition. En fait ainsi que l’explique
Jean-Claude Mokry, elle se mélange avec d’autres
évènements notamment celtiques. C’est devenu La Toussaint,
soit la fête de tous les saints et des martyrs, marquée
le 1 er novembre.
Jean Lanoy revient sur les manifestations et traditions diverses
autour de la mort, ce qui permet de dissiper cette
confusion entre la Toussaint et le jour d’hommage aux défunts
du 2 novembre.
Dans un autre domaine, Jean Lanoy nous informe que les
Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont inauguré
un espace de ressourcement destiné à tous, croyants ou
non croyants. Une démarche qu’il valait la peine de faire
connaître.
Enfin, nous apprenons le départ à la retraite de l’Archevêque
d’Utrecht Joris Vercammen. Nous la lui souhaitons
longue, heureuse et bénie.
Bernard Boulens
Famille Laurent Garrigues
Spécialités sur Ardoise – Cuisine du Marché – Vente à l’emporter
Ouvert tous les jours, sauf lundi et dimanche soir
19, Route du Creux du Loup 1285 Athenaz
Tél. 022 756 12 36 – Email : info@renfort.ch – www.renfort.ch

4 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 DOSSIER
PAR JEAN-CLAUDE MOKRY
DOSSIER PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 5
Dans les lettres de l’apôtre Paul
aux Corinthiens, aux Romains et
aux Philippiens, les destinataires
sont désignés comme les « saints ».
Évidemment cela ne veut pas dire
que Paul écrivait aux saints du Ciel,
ni même qu’il s’adressait à des
humains exceptionnels ou parfaits.
Paul écrivait à des hommes et des
femmes comme nous. Simplement
ceux-ci étaient baptisés. Or les
premiers chrétiens, comme Paul,
voyaient dans les personnes baptisées,
non seulement des adhérents
à la foi chrétienne, mais surtout
des personnes appelées par Dieu
lui-même, lui qui était le « Saint »
par excellence. Par leur baptême,
ces personnes étaient devenues
en quelque sorte des membres de
la famille de Dieu. Avec le temps,
cet ancien usage s’est perdu et le
terme de « saint » a été réservé aux
saints et saintes reconnus par la
vox populi, puis par les autorités
de l’Église. On a cherché ce qu’il y
avait d’exceptionnel dans leur vie
ou leur mort, au point d’en faire
des êtres à part, en leur attribuant
des miracles, etc. C’est ainsi que ce
terme « saint » est habituellement
compris aujourd’hui.
Parmi les saint.e.s, une femme tient
une place à part, c’est la Vierge Marie.
Cette place qui provient du fait
qu’elle a répondu positivement à
l’appel de Dieu. Un appel entendu
aussi par tous les autres saint.e.s.
Mais par Marie probablement
plus encore dans la mesure où elle
a porté en elle l’enfant Jésus et l’a
mis au monde, ce Jésus que tous
les chrétiens reconnaissent comme
le Fils de Dieu (Lc 1,26-38). Cela va
amener bien des questions aux
chrétiens des premiers siècles.
Un peu comme beaucoup d’entre
nous, ils se sont demandé comment
Marie pouvait-elle encore
être vierge après cette naissance.
D’autres se sont interrogés pour
savoir si elle a été seulement la
mère de Jésus concernant sa nature
humaine ou si cette maternité
avait également porté sur sa nature
divine ? Une question débattue au
concile d’Éphèse au IV e siècle qui
désignera Marie comme la « mère
de Dieu ». Ou comme le dit saint
Jean Damascène « la Mère de Dieu
selon la chair ».
Marie est aussi aimée parce qu’on
voit en elle une femme qui peut
intercéder auprès de Dieu et porter
nos prières, du fait de la place
éminente qui a été la sienne, mais
aussi parce que c’est une mère ! Au
point que certains ont voulu faire
d’elle une humaine différente des
autres humains. C’est la raison pour
laquelle les catholiques-chrétiens
(comme bien d’autres chrétiens et
Églises) n’ont jamais accepté les
dogmes romains qui veulent faire
de Marie une humaine conçue hors
de tout péché (Immaculée conception)
ou même qui serait « montée
au ciel » (Assomption).
Des dogmes qui n’ont aucun
fondement bibliques, ni même
aucune justification dans l’enseignement
des Pères de l’Église.
Les catholiques-chrétiens (comme
l’ensemble des vieux-catholiques)
préfèrent s’en tenir à propos de
Marie à l’image de la Dormition
où celle-ci, lors de sa mort, est
accueillie par Jésus, son fils qui
porte dans ses bras son âme
représentée comme un petit
enfant (comme elle qui avait
porté ce petit enfant dans ses
bras). Marie est entourée de la
communauté toute entière rassemblée
autour d’elle. Une belle
image de ce à quoi pourrait
aspirer chaque chrétien : vivre sa
mort de façon communautaire
et être accueilli personnellement
par le Seigneur Jésus.
Parmi cette Église du ciel et de
la terre, il existe évidemment
aussi une foule de saints et de
saintes qui ne le sont pas devenus
du fait qu’ils auraient possédé
une morale exceptionnelle
ou qu’ils auraient vécu une vie
merveilleuse.
Ils n’étaient pas des êtres
parfaits mais simplement des
humains comme nous, fragiles et
en recherche, qui à un moment
de leur existence, ce sont laissés
saisir par l’Esprit saint au point
d’en être profondément transformés.
Ces saints et saintes
qu’on vénère ou que l’on loue,
il ne s’agit pas pour autant de
les aduler au-delà de la raison,
de manière fétichiste. Car ce
que l’on reconnait en eux, c’est
Dieu dont l’amour a atteint son
but en transformant totalement
leur existence qui initialement
ressemblait à la nôtre.
Dans Le Livre de prière. Liturgie
de l’Eucharistie en usage
dans les paroisses catholiqueschrétiennes
francophones en
Suisse (livret gris), on trouve
un calendrier des saints et des
saintes (pp. 50 à 55) qui est
propre à l’Église catholiquechrétienne.
Ce qui veut dire que
cette liste de saints et de saintes
est assez différente de celle
d’autres Églises. Ce calendrier
liturgique comporte trois groupes
de saints et de saintes :
Le premier groupe comprend
les saint-e-s qui sont depuis
toujours honorés dans l’Église
indivisée, avant les ruptures
confessionnelles.
Le second groupe comprend les
saint.e.s qui sont liés à certaines
traditions ecclésiales ou à certains
pays où ils ont porté l’Évangile.
Le troisième groupe comprend
les saint.e.s qui ont joué un rôle
particulier localement ou en
Suisse en général.
Cela ne veut pas dire que notre
Église passe son temps à fêter
chaque jour un saint ou une
sainte ! Il n’existe d’ailleurs pas un
saint ou une sainte pour chaque
jour de l’année. Mais comme la
communauté chrétienne ne se
réunit principalement que les
dimanches, ce jour-là on fait
seulement mémoire du saint ou
de la sainte du jour. Sauf s’il s’agit
d’une fête importante comme
la nativité de Jean Baptiste, le
martyre de Pierre et Paul, la
Dormition de Marie ou les fêtes
patronales.
La sanctification,
c’est un don de Dieu
De quoi peut-on se glorifier ?
D’avoir dompté son corps
pour que le péché n’y règne
pas en le faisant obéir à tous
ses désirs ? D’adorer Dieu
seul ? De ne pas prendre en
vain le nom du
Seigneur Dieu ? D’attendre
avec assurance le repos
éternel ? De rendre à ses
parents l’honneur qui leur est
dû ? De ne pas commettre
d’homicide ? De ne pas se
souiller par l’adultère ?
De ne pas dérober ni
frauder ? D’éviter le mensonge
et la duplicité ? De ne pas se
laisser salir par la convoitise
des biens ou de l’épouse d’un
autre ? De résister à la passion
de posséder, à la luxure et
à l’avarice qui dessèche le
coeur ? De vendre tous ses
biens pour les donner aux
pauvres et pour suivre le
Christ ?
Trouverait-on encore à
ajouter quelque chose à une si
parfaite justice ?
Eh bien, qu’on ne s’en glorifie
pas : il faut comprendre que
tout cela nous a été donné et
ne vient pas de nous-mêmes :
« Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?
Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en
glorifier ? » (1 Co 4,7)
Augustin d’Hippone
(Carthage) (354-430)

6 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 DOSSIER
DOSSIER PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 7
Mais il est aussi possible de fêter
tel ou tel saint-e-s le jour même
de leur fête, en semaine, par une
eucharistie
La fête de la Toussaint ?
La fête de tous les saints et saintes
est ainsi devenue aujourd’hui la
fête de la Toussaint. Cette fête est
célébrée le 1 er novembre. Ce qui
est effectivement le cas dans les
cantons (ou les pays) de tradition
catholique où ce jour est férié.
Sinon cette fête est généralement
déplacée au dimanche suivant.
D’après l’encyclopédie Catholicisme,
la Toussaint « récapitule
dans une perspective ecclésiale
tous les saints et saintes commémorés
ou seulement évoqués au
cours de l’année liturgique ». Ce
qui veut dire que cette fête est
en quelque sorte une séance de
« rattrapage » pour tous les saints
et saintes, connus et anonymes,
dont la vie a été transformée par
Dieu et qui sont aujourd’hui auprès
de lui. Et ce, même s’ils nous
sont totalement inconnus ou que
nous les avons personnellement
oubliés !
La fête de la Toussaint est probablement
née en de multiples
lieux. D’abord en Orient au IV e
siècle, où l’on célébrait une fête
des martyrs autour de Pâques,
le 13 mai à Edesse (Osroène en
actuelle Turquie), le vendredi
après Pâques en Syrie ou
le premier dimanche après la
Pentecôte à Constantinople. Ce
qui correspond à la pratique
actuelle de l’Église byzantine qui
célèbre le « Dimanche de tous
les saints » une semaine après la
Pentecôte.
En Occident la Toussaint a été
fêtée à Rome au début du VII e
siècle dans l’église S te -Marie-aux-
Martyrs, un lieu où étaient rassemblés
les reliques des martyrs
dont les tombes avaient été violées
lors des invasions barbares.
Au X e siècle en Gaule, on célèbre
aussi une fête de tous les saints
le 1 er novembre probablement
dans l’intention de concurrencer
les coutumes païennes à propos
du culte des morts.
« En effet dans l’ancien calendrier
irlandais, la fête de 1er novembre
porte le nom de Samain et la nuit
du 1 er au 2 novembre est riche de
légendes qui s’alimentent à un
vieux fonds mythique (…). « C’est
le moment où les êtres de l’Autre
Monde ont provisoirement la permission
de rendre visite aux vivants
mais c’est aussi le moment
où les vivants peuvent accéder
furtivement à l’Autre Monde. »
(Mythologie chrétienne, Philippe
Walter, Ed. Entente, 1992).
On le voit la Toussaint, même si
elle est originalement au sens
propre la fête de tous les saint.e.s
est devenue avec le temps, une
fête liée aux martyrs, puis à l’ensemble
des défunts dont on fait
mémoire le 2 novembre. Le fait
que la Toussaint et le Jour des
défunts se suivent montre la
volonté de l’Église en Occident
au X e siècle de « christianiser »
d’anciennes croyances païennes
à propos de la mort. Reste qu’aujourd’hui,
dans un monde largement
déchristianisé où de larges
parties de la population n’ont
plus de référence chrétienne, la
Toussaint tend à se confondre
avec le Jour des défunts. Ce qui
pourrait indiquer une perte
d’espérance dans le fait que
Dieu puisse « récompenser » des
humains au terme de leur vie
par une béatitude auprès de lui.
Ce qui a été le cas des martyrs et
des saint-e-s. Une espérance qui
semble aujourd’hui faire défaut.
Sans compter que l’apparition
de la fête d’Halloween
semble démontrer que nous
vivons aujourd’hui une phase de
recomposition des comportements
face à la mort. Halloween
est une tradition qui vient du
folklore anglo-saxon (donc
celtique). On y joue avec la peur de
la mort qu’on tourne en dérision.
À mon sens, plutôt que de
vouloir combattre Halloween, il
serait probablement plus opportun
de renouer le contact avec
celles et ceux qui sont touchés
par la mort, en accordant une
plus grande importance à l’accompagnement
des personnes
en fin de vie et des familles en
deuil. Une démarche fondée sur
l’empathie qu’on peut percevoir
au travers de l’icône de la
Dormition de Marie.
PAR JEAN LANOY
La mort c’est quoi ? Les morts, qui
sont-ils ? Et qu’est-ce que nous faisons
avec ça ? Mais dîtes-moi donc
quoi faire et quoi penser ? Nous
disons bien des choses sur la mort
et sur les morts. Mais au fond un
mort c’est quoi ? Et en quoi ça
me concerne puisque moi je suis
vivant, que je peux les évaluer, les
observer et les penser !
Nous observons qu’il y a peu de
sociétés qui cherchent à garder des
traces de leurs morts, le minimum
étant des noms sur des tombes
ou à travers des textes. Il en est
d’autres qui évitent le sujet, pour
ne pas avoir à répondre, pour ne
pas avoir à se trouver en face de la
cruelle réalité invariable de notre
finitude humaine inscrite, elle,
dans le temps, pour laquelle il n’y
a pas de répit malgré ce que souhaite
trop tard Céline Dion dans sa
chanson : « encore un soir, encore
une heure »…
Au-delà de ce qui se dit ou plutôt
de ce qui ne se dit pas, il s’agit d’approcher
ce qui se voit, de ce qui se
découvre grâce à l’archéologie ou
à la paléoanthropologie. Dans les
tombes découvertes, nous constatons
des aménagements sépulcraux,
des traitements d’ossements en tout
genre (placements ou positionnements),
des pratiques autour de la
dépouille mortelle pour faire du
cadavre un mort honoré.
Pour comprendre ce que les vivants
« mettent en scène » pour les morts :
les postures, les objets quand il y
en a, nous devons les comprendre
comme autant de signes, d’attitudes
sociales qui fabriquent (ont
fabriqué) ou détruisent une société,
une civilisation.
Nécropole de Varna (Bulgarie)
Les découvertes constantes de nécropoles
témoignent de l’attention
de chaque civilisation pour leurs
morts. Je veux citer ces jours-ci la
mise en lumière d’une nécropole
romaine à Narbonne avec tant
d’objets sépulcraux.
J’ai longtemps été marqué par le
souvenir des recherches et des
découvertes de restes humains
dits préhistoriques du néolithique
(soit 3500 avant l’an 0) qui présentaient
les traces d’un respect, d’une
considération, d’un culte (?), d’un
témoignage d’affection, d’une
croyance peut-être ?
On y constate parmi les parures funéraires,
des parures de défenses
d’animaux, des produits de pêche
(coquillages perforés), de chasse,
des colliers, des couronnes d’osselets,
de craches de cerfs, des perles,
un pectoral de canines de sanglier,
des tombes à couloir, une gestion
d’un espace sépulcral…
Sépulture collective du Mas Rouge à
Montpellier : ensemble de perles et
pendeloques (proposition de restitution).
Photo : Lattara Musée Henri Prades.
Que penser sinon que de bien loin
ces individus dits préhistoriques
honoraient à leur façon leurs
morts ? Et cela m’interpelle !
Pourquoi ? ou plutôt aussi pour
quoi ?
La gestion de la mort apparait de
bien des manières et j’ai voulu me
pencher sur deux d’entre elles encore
présentes aujourd’hui dans
nos cultures, à savoir l’inhumation
et l’incinération. Je ne parlerai
pas ici de l’anthropophagie parce
qu’heureusement, nous n’y avons
pas encore cédé. (Je pense au film
déjà daté du « soleil vert » si cela
vous intéresse).
Mais il faut avoir tout de même à
l’esprit que dans certaines civilisations
faire des morts pour consommer
des morts était coutumier.
J’ai choisi, grâce à la lumière
du grand Jean-Pierre Vernant,
de me pencher sur ces deux

8 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 DOSSIER
DOSSIER PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 9
pratiques ancestrales (Inhumation
et incinération) et leurs raisons
philosophiques pour ne pas dire
religieuses.
Comment ne pas faire parler cette
masse de documents muets que
sont les tombes et les nécropoles !
Le monde des morts (ou du moins
ce qui en reste) se présente comme
le reflet, l’expression plus ou moins
directe, de la société des vivants,
des civilisations.
Quels domaines, quelle place a-ton
assigné à la mort ? Qu’est-ce
qui lui est soumis, qu’est-ce qui lui
échappe dans les individus, dans
les divers groupes, dans l’ensemble
de ce qu’on appelle le corps social ?
Quelle signification, quel rôle dans
le système des valeurs qui a la
charge d’assurer en même temps
que le bon fonctionnement de l’organisation
sociale, sa durée, sa pérennité,
sa constante reproduction ?
Le civilisé lui se détermine toujours
en opposition à ce qui est autre que
lui : le chaos, l’informe, le sauvage,
le barbare. Pourtant de la même
façon chaque société, chaque
civilisation, chaque époque doit
affronter cette altérité radicale,
cette extrême absence de forme,
ce non-être par excellence, que
constitue le phénomène de la
mort.
Il lui faut alors d’une façon ou d’une
autre l’intégrer à son univers mental
et à ses pratiques pour un groupe,
il faut se constituer un passé commun,
élaborer une mémoire collective,
enraciner le présent de tous
dans un « autrefois » évanoui, mais
dont la remembrance s’impose.
C’est d’abord conférer aux personnages
défunts grâce à un rituel
funéraire approprié des gestes
appropriés signifiants. Il faut civiliser
la mort par les rituels et ainsi
assurer sa bonne gestion.
Les grandes civilisations étaient
habitées par la variété des réponses
qu’elles ont dû apporter
à ce phénomène de la mort humaine.
Et nous, où en sommes-nous ?
N’avons-nous pas bêtement copié
? mais copié qui ? quel modèle ?
On sait que les vieux mésopotamiens
se déterminèrent pour l’inhumation,
alors que les indiens de
la vallée de l’Indus pour l’incinération.
Qu’est-ce que cela signifie ? Il
semble qu’on mette en terre le
cadavre ou qu’on le brûle sur un
bûcher, cela montre surtout qu’on
met en place un rite de passage, un
scénario de funérailles.
Il semblerait qu’on y traite la mort
comme un changement d’état,
l’entrée dans un autre monde que
celui des vivants, l’accès à un meilleur
ou à un revenir pour certains.
(réincarnation).
Chez les mésopotamiens, ils
prennent un soin extrême à la
sauvegarde de l’intégralité de la
dépouille : veillent à ce que les ossements
du corps soient préservés
et subsistent rassemblés au complet
dans sa demeure souterraine
où réside le mort.
À l’inverse, chez les indiens, la
volonté de faire entièrement disparaître
tous les restes du corps,
d’effacer la moindre trace de ce
qu’était ici-bas l’individu vivant, de
façon que purifié de ses attaches
à l’existence terrestre, transmué
en oblation sacrificielle il soit rendu
à « un espace sans limite ». On
récolte les cendres et on les jette
à l’eau d’une rivière pour qu’ils
s’y évanouissent, comme le défunt
doit se perdre dans le grand
au-delà.
Pour les mésopotamiens, les
tombes sont veillées et protégées
pour que rien ne vienne troubler
la paix du mort dans son nouveau
domaine.
Pour les indiens, leurs morts ne
disposent d’aucun espace ; ils
n’occupent aucun lieu où se situer.
Ainsi, sans territoire, ils ne sont
nulle part.
Ces différences nous amènent à
observer deux pensées qui vont
s’imposer avec une direction
propre : Les mésopotamiens visent
à maintenir à travers la frontière
qui sépare les morts des vivants,
et en dépit d’elle, une continuité
entre les deux mondes, souterrain
et terrestre. L’intégrité du squelette,
la présence dans la tombe aux
côtés du mort d’objets lui ayant
appartenu, des signes de son appartenance
sociale, le relient à ce
qu’il était.
Il semblerait donc qu’il y ait là
une volonté que du fond de leur
tombe, les morts collés à leur terre,
à leur glaise, forment ainsi les
racines symboliques qui, en donnant
au groupe humain dont ils
proviennent, son point d’ancrage
dans le sol, lui assurent stabilité
dans l’espace et continuité dans
le temps.
Voilà pourquoi quand, lors des
conflits ethniques, les vainqueurs
s’emparent du territoire, entreprennent
de détruire un peuple,
il leur faut d’abord l’arracher à
ses morts, extirper ses racines :
les tombes sont violées, pillées,
ouvertes, les os brisés et dispersés.
(On a encore vu ça lors de la
Révolution Française mais cela a
toujours cours dans nos guerres
modernes). Ainsi, leurs amarres
rompues, les groupes ethniques
flottent livrés à l’errance, la marginalité,
au chaos.
Dans une optique mésopotamienne,
une société coupée de
ses morts n’a plus sa place sur
l’échiquier de l’étendue terrestre.
Avec son « déracinement » du lien
à ses morts, elle perd sa stabilité,
sa consistance, sa cohésion.
Pour les indiens au contraire, la
crémation ne fonctionne pas seulement
comme un sacrifice, elle
permet au défunt d’atteindre par
le feu sacrificiel son « perfectionnement
» ultime et sublime. Le défunt
doit disparaître à tout ce qu’il était,
dans un effacement complet de ses
actes personnels et de ses attaches
sociales qui le constituaient.
Chez les mésopotamiens, à l’instar
du roi, les défunts les plus élevés
dans l’échelle sociale, avaient une
stèle ou une statue élevée dans un
temple, un palais, un cimetière.
Cette pierre élevée signifiait que le
mort en question n’était pas couché
mais debout, élevé pouvant
intercéder entre la terre et les cieux
parce qu’il capte les bénédictions.
Chez les indiens : pas de permanence
terrestre. Tout s’enracine si
l’on peut dire, dans l’au-delà.
Les stèles funéraires de Sion. 4000 av. J.-C. env
Tous les rites qui fondent le groupe
social et la société en général, pour
ne pas dire la civilisation indienne
primitive, visent à dépasser. Ils
introduisent à un autre plan
d’existence. La mort n’est pas l’interruption
de la vie, ni son affaiblissement,
elle ouvre une perspective,
elle constitue un horizon sans
lequel le cours de l’existence, pour
les personnes ou pour les groupes,
n’auraient ni direction, ni sens, ni
valeur. Intégrer l’individu à la communauté
lui assigne sa place, son
rôle, son statut : C’est fixer l’ordre
des étapes, qui dans ce-monde-ci,
permettent d’en sortir, de s’en libérer
pour rejoindre l’absolu.
Nicole Loraux parlait de la mort
en la définissant comme la grande
muette.
Jean-Pierre Vernant qui a inspiré
ces lignes disait ceci : « s’il est donné
à l’homme vivant d’entendre par
avance le chant qui dira sa gloire
et sa mémoire, ce qu’il découvre, ce
n’est pas la belle mort, la gloire immortelle,
mais l’horreur du cadavre
et de la décomposition : l’affreuse
mort. La mort est un seuil. Parler
des morts, les mémoriser, les chanter,
les évoquer dans les discours et
les célébrations, c’est l’affaire des
vivants.
Au-delà du seuil, de l’autre côté se
trouve une face de terreur : L’indicible.
»
Gérer la mort, honorer les morts,
c’est notre lot. Je me demande, à
voir le peu de cas de la question
dans notre civilisation : Avons-nous
démérité de ces humains du Néolithiques
? A quoi sommes-nous
passé ?
Autre question ; ne reléguons-nous
pas le problème en le confiant
trop facilement à des spécialistes
(pompes funèbres et les ministres
du sacré) qui nous cachent la réalité
dans la gestion de ce problème ?
Inhumation ou incinération ont
leurs faces cachées. Est-ce que
mieux voir la mort en face ne nous
aiderait pas psychologiquement à
mieux prendre soin de nos relations
avec le vivant. Pour reprendre une
idée Heideggérienne de « être pour
la mort » la perspective de la mort
devrait nous contraindre à préférer
en toute circonstance la qualité et
le soin à apporter à nos relations
et d’arrêter de vivre comme si de
toute façon nous serons gratifiés
dans « un arrière-monde » pour reprendre
l’expression de Nietzche.
La confrontation à la mort est une
belle occasion de faire un bilan.

10 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 RETRAITE DE JORIS VERCAMMEN
HORAIRES DES CÉLÉBRATIONS ET CULTES PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 11
Départ à la retraite de l’Archevêque
L’archevêque d’Utrecht, Mgr
Joris Vercammen (66 ans), a
annoncé dans une lettre à son
clergé et ses paroisses qu’il prendra
sa retraite le 11 janvier 2020.
« J’ai choisi cette date parce
qu’elle est adéquate pour l’Église
et pour moi » a déclaré Mgr Vercammen
dans une première
déclaration. « Dans les temps à
venir il y aura des changements
organisationnels dans l’Église
et il sera bon que cet avenir soit
aussi façonné par des personnes
nouvelles ».
J.A.O.L. (Joris August Odilius
Ludovicus) Vercammen est né
en 1952 à Lier (Belgique) et a
été ordonné prêtre du diocèse
d’Anvers en 1979 après sa formation.
Dans les premières années,
son travail pastoral s’est
concentré principalement sur
l’accompagnement des jeunes.
En 1988, il a adhéré à l’Église
Vieille-Catholique des Pays-Bas.
En 1989 il est devenu prêtre assistant
à Rotterdam et la même
année pasteur d’Eindhoven.
Joris Vercammen a étudié la
pédagogie à l’Université catholique
de Louvain et la théologie
au séminaire diocésain d’Anvers
ainsi qu’à l’Institut International
de Pastorale et de Catéchèse,
Lumen Vitae (Université Catholique
de Louvain) à Bruxelles. Il
a obtenu son doctorat en 1997 à
l’Université théologique catholique
d’Utrecht.
Le 11 mars 2000, il a été élu
évêque d’Utrecht et Archevêque
de l’Église Vieille-Catholique des
Pays-Bas. Il a été consacré dans
la cathédrale d’Utrecht le 1 er juillet
de la même année.
Ila pris pour devise :
« Pour qu’ils aient la vie et
l’abondance ». (Jean 10:10)
Comme Archevêque d’Utrecht,
il dirige non seulement son
diocèse, mais il est également
président de la Conférence
internationale des Évêques
Vieux-Catholique.
En tant que maître de conférences
au Séminaire Vieux-Catholique
d’Utrecht, il a enseigné
la théologie pratique, l’ecclésiologie
et la théologie du ministère.
De 1996 à 2000, il fut également
recteur du séminaire. Il
enseigne toujours l’ecclésiologie
et la théologie du ministère.
Il est marié à Hilde Witters et le
couple a 3 enfants.
Après la démission de l’archevêque,
qui prendra effet le 11
janvier 2020 lors d’une célébration
eucharistique en la cathédrale
St Gertrudis à Utrecht, le
chapitre de la cathédrale prendra
en charge l’administration
du diocèse.
Cet organe est également responsable
de l’élection d’un
nouvel archevêque. Cette élection
par le clergé et les représentantes
et représentants laïcs
de l’archidiocèse d’Utrecht
aura lieu dans un délai de six
semaines.
Source :
Église catholique-chrétienne
de la Suisse
Maja Weyermann
Chargée de l’information
Photos : Bernard Boulens
Dimanche 3 novembre
Messe de la Toussaint avec
mémoire des défunts
21 e dimanche après Pentecôte
Mardi 5 novembre
Mercredi 6 novembre
Samedi 9 novembre
Dimanche 10 novembre
Antépénultième dimanche
après Pentecôte
Dimanche 17 novembre
Avant-dernier dimanche après
Pentecôte
Samedi 23 novembre
Dimanche 24 novembre
Dernier dimanche après
Pentecôte
Dimanche 1 er décembre
Premier dimanche de l’Avent
Genève
Saint-Germain
10 h
•
10 h
•
Grand-Lancy
Trinité
10 h 30
•
10 h 30
•
Chêne-Bourg
Transfiguration
18 h
•
10 h
•
Lausanne
Ste-Marie du
Servan
17 h
•
La Chaux-de Fonds
Saint-Pierre
10 h
•
19 h
10 h
•
10 h
•
18 h
Souper-loto
10 h
•
10 h
•
Neuchâtel
Saint-Jean
Baptiste
19 h 30
B
18 h
•
Pas de messe
Bienne
A la cure
• Messe (eucharistie) o Liturgie de la parole prière du soir célébration œcuménique B Bible à la carte
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T +41 (0)58 810 35 00 – info@rytz.com
spg-rytz.ch
9 h 30
•
9 h 30
•
Saint-Imier
Saint-Paul
10 h
•

12 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 DE LA PAROLE AU GESTE
DANS MA BIBLIOTHÈQUE PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 13
Évolution du chant liturgique :
généralités sur le romantisme
Conception de la musique : la musique comme centre de l’art (suite)
solidement établie. Cependant,
à l’époque de Rossini, la ligne
mélodique devient plus sobre :
l’ornementation est « intégrée »
dans la mélodie.
Philippe Walter
Mythologie chrétienne
PAR NASSOUH TOUTOUNGI
Schopenhauer, dans le Monde
comme volonté et comme représentation
(1819), va beaucoup
plus loin : reprenant l’opposition
platonicienne entre « idée »
et « phénomène » (pseudo-réalité),
il estime que l’art représente
les objets, en tant qu’ils
incarnent la volonté, c’est-àdire,
selon lui, la force élémentaire
(l’idée platonicienne) ;
étant immatérielle, la musique
a le privilège de pouvoir représenter
immédiatement la
volonté. Wagner adoptera avec
enthousiasme les conceptions
de Schopenhauer.
Dans ce siècle de laïcisation
croissante, l’art en général, et
la musique en particulier, va
jusqu’à prendre la place de la
religion, l’artiste apparaissant
en somme comme l’intermédiaire
entre Dieu et les humains.
La « musique funèbre » écrite
par Bruckner à la mémoire de
Wagner au début du deuxième
mouvement de sa 7 e symphonie
offre un exemple de « musique
religieuse ». Les cordes et les 4
tubas wagnériens expriment
une mélodie de type choral,
solennelle, mais de caractère
éminemment « romantique »
(répartition asymétrique des
points d’attraction, hésitation
majeur-mineur) ; un peu plus
loin, Bruckner cite un extrait de
son Te Deum (« non confundar
in aeternum »), le point culminant
étant exprimé à l’unisson,
comme dans le chant grégorien.
Musique à programme et musique
pure
Le XIX e siècle est avant tout le
siècle de la musique instrumentale
: c’est d’ailleurs la raison pour
laquelle il place si haut Beethoven,
essentiellement compositeur
de musique pure, c’est-àdire
de musique instrumentale
(symphonie, sonate, quatuor à
cordes). Mais, en même temps, le
romantisme invente la musique
à programme (Berlioz, Liszt),
dans laquelle l’inspiration littéraire
joue un rôle déterminant.
Dans les années 1850, on assiste
à une réaction contre la musique
à programme au nom de la musique
pure (Brahms), mais aussi,
de façon plus radicale, au nom
de l’autonomie et de la spécificité
de la musique. Dans Vom Musikalisch-Schönen
(Du beau dans
la musique, 1854), Hanslick va
jusqu’à mettre en question l’expression
musicale : niant que le
rôle de la musique soit de faire
naître des sentiments, l’esthétique
formaliste s’oppose aussi à
la distinction traditionnelle entre
le fond et la forme.
La variété des styles
Au XIX e siècle coexistent des
styles et des esthétiques très divers,
suivant les pays, les compositeurs,
mais aussi suivant la
fonction de la musique.
Le courant romantique n’atteint
guère l’opéra italien : le bel canto
poursuit une tradition nationale,
Dans un tout autre domaine, celui
de la musique de salon, la Prière
d’une vierge, connut un succès
prodigieux (plusieurs millions
d’exemplaires vendus à travers le
monde), offre un bon exemple de
musique sentimentale, de qualité
somme toute assez discutable…
Genres
Le romantisme adopte tous les
genres de l’époque classique ;
mais il les transforme et élargit.
Les principales nouveautés sont :
la pièce brève, poétique, pour
piano, le lied artistique, le poème
symphonique (Liszt) et le drame
musical (Wagner).
Exemples musicaux :
- https://www.youtube.com/
watch?v=luqPypifSDs : La prière d’une
vierge de Thecla Badarzewska (1834-
1861) ;
- https://www.youtube.com/watch?v=-
3pioV8yB3iA&t=1256s : La septième
symphonie de Bruckner (écoutez en
particulier le tout début du deuxième
mouvement) ;
Thecla Badarzewska, compositrice polonaise,
connut une célébrité mondiale avec
son morceau La prière d’une vierge, composé
et publié à Varsovie en 1856.
Chaque mois, Jean-Claude Mokry
nous propose dans cette rubrique
une invitation à découvrir un livre
ancien ou récent de sa bibliothèque
personnelle. Ce mois-ci
Mythologie chrétienne.
Pour beaucoup il y aurait inconvenance,
voire provocation
à parler de mythologie
chrétienne dans la mesure où
le christianisme s’est toujours
refusé à être une religion parmi
les autres qui comporterait des
mythes. Et pourtant il apparait
clairement comme le souligne
Philippe Walter « qu’une « mythologie
» s’est bien construite
sur les croyances païennes que
le christianisme dut assimiler
dans le but de les contrôler ».
Ce phénomène a accompagné
le développement de la civilisation
médiévale « à la périphérie
du christianisme biblique » avec
toutes sortes de traditions et de
superstitions dont certaines perdurent
encore aujourd’hui.
C’est à cette découverte que
nous invite ce petit ouvrage
qui nous ouvre en fait à une
« mythologie christianisée » que
la Réforme du XVI e siècle élimina
pour une bonne part, mais
aussi les Lumières et les tenants
de l’Aufklärung catholique (dont
les catholiques-chrétiens ou les
vieux-catholiques sont en partie
les héritiers).
L’auteur se livre d’abord à une
explication détaillée du calendrier
mythologique du Moyen
Age avant de s’interroger sur
quelques énigmes, comme
le nom du Carnaval. Il nous
propose ensuite de suivre le
calendrier annuel des principales
fêtes qui rythment la vie du
Moyen Age.
Tout commence dans cette
sombre période de novembre.
Dans l’ancien calendrier irlandais,
la fête du 1 er novembre porte
le nom de Samain et la nuit du
1 er au 2 novembre est riche de
toutes sortes de légendes. On
peut penser au Char de la Mort
en Bretagne dont il fallait éviter
de croiser la route au risque de
se retrouver dans l’Autre Monde.
C’est le diable dit-on qui dans
un vacarme extraordinaire fonce
vers l’au-delà avec sa cargaison
de cadavres et de revenants.
Halloween qui est fêtée au
même moment dans les pays
anglo-saxons maintient sous la
forme d’une sorte de carnaval un
ensemble de vieilles croyances et
de vieux rites de communication
avec l’au-delà. Une nuit où chacun
est invité à surveiller les vols
de sorcières. En fait Halloween
est une véritable nuit du diable
marquée par tout un ensemble
de croyances relatives à la magie
et à la sorcellerie. C’est aussi le
monde où habitent les fées et les
revenants de l’autre monde (qu’il
ne faut pas trop vite confondre
avec celui des morts, de l’Enfer
ou du Paradis).
Puis, quarante jours avant Noël,
c’est la fête de la saint Martin
(11 novembre). Martin a été
considéré comme « l’apôtre des
Gaules ». C’est une figure clé de
l’occultation du paganisme par
le christianisme (vers le V e ou
le VI e s.) à l’image d’un ancien
soldat romain devenu chrétien !
C’est aussi à cette époque que le
christianisme va annexer les lieux
sacrés du paganisme comme les
arbres, les sources, les pierres
cultuelles, etc.
La fête de la Saint Martin comptait
comme une fête majeure du
Moyen Age. Elle était comparable
à la fête de la Saint-Jean.
On allumait la veille des feux de
joie comparables aux feux de la
St-Jean, en Flandre, en Brabant,
en Rhénanie et au Luxembourg.
Cette fête donnait aussi lieu à
boire beaucoup (d’où le verbe
martiner). C’est aussi à cette
époque que débutait la dégustation
du vin nouveau…
Jean-Claude Mokry

14 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 ESPACE DE RESSOURCEMENT AUX HUG
NEUCHÂTEL ET VAUD PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 15
Les Hôpitaux universitaires
genevois (HUG) ont inauguré
mi-septembre un espace de
ressourcement pluriel à l’attention
des patients, de leurs
proches et des collaborateurs.
Un parcours signalé conduit
à la porte d’entrée de l’ancienne
grande salle de conférence
Opéra. Dès l’entrée, on
est confronté à quatre alvéoles
de toiles lumineuses avec projection
d’images : un parterre
de bougies allumées, une mosaïque
multicolore en construction,
un paysage de montagne
surplombé d’une croix, et la
dernière un paysage traversé
par une mer de nuages.
Les aumôneries protestante,
catholique romaine, catholique-chrétienne,
orthodoxe,
israélite et musulmane de l’hôpital
ont travaillé ensemble plus
de quatre années de concert
avec la direction des HUG,
notamment son directeur le
Professeur Bertrand Levrat, les
architectes et le personnel de
direction qui accompagnent
les aumôneries, particulièrement
Madame Nicole Rosset
et Madame Sophie Scalici, pour
aboutir à ces espaces reposants.
Ce lieu est désormais ouvert
aux patients, à leurs proches,
mais aussi au personnel soignant
en quête de ressourcement.
Ressourcement, le terme
a été suggéré par la direction
et validé par les aumôniers :
Même si le mot de recueillement
avait été évoqué en cours
de projet celui de ressourcement
l’a emporté.
Dans l’étude du projet est apparue
la nécessité de concevoir
aussi un espace humaniste que
j’ai vivement soutenu. J’en ai
même suggéré le logo ciselé
sur le verre de la console reprenant
l’idée de Léonardo da Vinci
: « l’Homme de Vitruve, mais
avec la modification qu’il a les
bras légèrement baissés pour ne
pas rappeler le crucifié mais un
homme « unidimensionnel ».
La fondation privée des HUG,
qui soutient des projets en
faveur de la connaissance médicale
et de la qualité des soins,
a investi 400 000 francs pour
réaliser ce projet. Aucun denier
public n’a été dépensé.
Chrétien, juif, musulman, athée,
agnostique ou simple cherchant,
chacun peut bénéficier d’un lieu
calme et reposant pour se ressourcer.
Pour Monsieur Levrat,
directeur des HUG, il n’y a pas
d’exclusivité : « chacun est libre
de se ressourcer où il l’entend,
au-delà des symboles religieux.
Cet aménagement se veut laïc
et multiconfessionnel, ce n’est
pas un lieu de culte, c’est une
bulle de respiration », a précisé
le directeur.
Les horaires d’ouverture de ce
lieu, unique en son genre en
Suisse, ont été également envisagés
ensemble lors de nos
séances de travail : l’accès est
possible de 6 h 30 à 22 h, 7j/7.
Malades ou de passage au HUG,
Je vous invite à découvrir ce lieu
reposant.
Jean Lanoy
CANTON DE NEUCHÂTEL
Nassouh Toutoungi, curé
T 032 968 44 13
natel : 079 344 44 13
Le secrétariat est ouvert
le lundi, mercredi et vendredi
matin
Chapelle 5,
2300 La Chaux-de-Fonds
neuchatel@catholique-chretien.ch
CCP N° 23-195-9
9
Merci pour vos dons
LA CHAUX-DE-FONDS
ÉGLISE SAINT-PIERRE
RUE DE LA CHAPELLE 7
CATÉCHISME
SAMEDI 2 NOVEMBRE À 9 H 30
SALLE ST-PIERRE
Classes petits et grands
SAMEDI 23 NOVEMBRE DE 9 H 30
À 14 H 30, SALLE ST-PIERRE
Préparation de la saynète de Noël
avec pique-nique tiré du sac.
MESSE DES MORTS
DIMANCHE 3 NOVEMBRE À 10 H
Messe commémorative, avec
le curé émérite Roland Lauber.
Nous célébrons la mémoire de
tous celles et ceux qui nous ont
quittés en particulier depuis
une année. À l’issue de l’office,
un verre de l’amitié sera servi à
la salle St-Pierre.
PRIONS ENSEMBLE
MERCREDI 6 NOVEMBRE À 19 H
Les communautés chrétiennes
de La Chaux-de-Fonds se rassemblent
le 1 er mercredi de chaque
mois pour prier à l’église St-Pierre.
SOUPER-LOTO
SAMEDI 23 NOVEMBRE À 18 H
SALLE ST-PIERRE
Comme chaque année, la paroisse
organise son traditionnel souperloto
avec le délicieux carré de porc
à la broche. Nous recevons volontiers
vos lots ou dons pour les
quines à la cure.
Vous êtes priés de vous inscrire
à la cure pour le repas jusqu’au
mercredi 20 novembre. D’avance
merci !
CHANTÉE DE L’AVENT
LE MARDI 26 NOVEMBRE ET LES
JEUDIS 5, 12 ET 19 DÉCEMBRE À
18 H 30 À LA SALLE ST-PIERRE
Pour s’imprégner de l’ambiance
d’attente du Sauveur qui préside
à la période de l’Avent, nous vous
invitons à des chantées de l’Avent.
Simplement, il s’agit d’exercer et
de passer les chants traditionnels
de cette période liturgique riche
en symboles.
NEUCHÂTEL
ÉGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE
RUE EMER-DE-VATTEL
CÉLÉBRATIONS
SAMEDI 9 NOVEMBRE À 18 H
Célébration
SAMEDI 23 NOVEMBRE
Pas de messe en raison du souperloto
à La Chaux-de-Fonds.
CANTON DE VAUD
Paroisse de Lausanne
et diaspora vaudoise,
fribourgeoise et valaisanne.
Curés :
Christine Bloomfeld, Rév.
T 021 312 65 63
christchurchoffice@bluewin.ch
Rolf Reimann
Rue de la Loge 3 – 2502 Bienne
T 079 284 98 20
rolf.reimann@bluewin.ch
Raffael Sergi – co-président
Affaires externes
T 079 614 82 37
r.sergi@hotmail.com
Eveline Eichele – co-présidente
Affaires internes
T 079 278 16 70
Eveline@eichele.ch
www.catholique-chretienne.ch
CCP 10-4285-8
Merci de tout cœur pour vos dons
LAUSANNE
CHAPELLE STE-MARIE-DU-SERVAN
CHEMIN EUGÈNE-GRASSET 12
1000 LAUSANNE
(QUARTIER SOUS-GARE)
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 24 NOVEMBRE À 17 H
Messe, suivie d’un apéro à Ste
Marie de Servan, Lausanne.
CATÉCHISME
Pour toutes informations :
info@catholique-chretienne.ch
N’oubliez surtout pas de
consulter régulièrement
notre site internet !
www.catholique-chretienne.ch

16 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019
PAROISSES SAINT-GERMAIN DE GENEVE
& DE LA TRINITÉ DE LANCY
PAROISSE PARTIELLE DE CHÊNE-BOURG
Genève - Infos
Votre page d’infos
de l’Eglise Catholique Chrétienne de Genève
PAROISSES SAINT-GERMAIN DE GENEVE
& DE LA TRINITÉ DE LANCY
PAROISSE PARTIELLE DE CHÊNE-BOURG
Genève - Infos
Votre page d’infos
de l’Eglise Catholique Chrétienne de Genève
PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 17
Cure
Passage du 1 er Août 1
1212 Grand-Lancy
T 022 794 06 54
Equipe Pastorale
Curé Jean Lanoy
jean.lanoy@catholique-chretien.ch
Port. 076 394 06 54
Assistante pastorale :
Aurélie Ethuin Lanoy
aurelie.ethuinlanoy@catholique-chretien.ch
Port. 076 229 37 63
Secrétariat du Synode
Cantonal
Isabelle Kaelin
CP 645 - 1212 Grand-Lancy 1
Mercredi 9 h-12 h /13 h-16 h
T 022 794 44 15
secretariat.geneve@catholique-chretien.ch
Contributions ecclésiastiques
& dons. CCP N°12-847-0
Merci pour vos dons
Groupe visiteurs des paroisses
Vous ne pouvez plus vous déplacer
ou vous êtes hospitalisé et vous
souhaitez une visite ou un appel
téléphonique ?
Appelez le curé au 076 394 06 54
ou M me Chauvet 022 311 71 92
ou M me Savoy 022 782 11 17
ou M me Clément 022 752 02 93
ou M me Garrigues 022 756 12 36
DIMANCHE 3 NOVEMBRE
10h. Genève / St-Germain
Messe / Eucharistie
(21 e dimanche après Pentecôte)
Célébrant : Jean Lanoy, curé
Organiste : Saya Hashino
Messe avec mémoire des défunts.
Les noms des personnes qui nous
ont quittés cette année seront cités
pendant cette messe.
Vous pourrez également noter les noms
des défunts de votre famille dans un
cahier placé à l’entrée de l’église. Si
vous ne pouvez être présents lors de
cette messe pour les défunts, vous
pouvez laisser un message sur le répondeur
de la cure au 022 794 06 54.
14 h 30 /15 h /15 h 30 et 16 h.
St-Germain
Visites guidées de l’église
Visites guidées de St-Germain
A l’initiative du conseil de paroisse
de Genève et du curé, des visites
guidées de l’église St-Germain sont
maintenant organisées le dimanche
après-midi lorsqu’il y a la messe. Respectivement
à 14 h 30, 15 h, 15 h 30
et 16 h. Des membres du conseil de
paroisse ainsi que le curé assurent les
visites. Nous sommes à la recherche
de bénévoles pour nous aider à assurer
ces visites. Un document a été
réalisé par le conseil afin de vous simplifier
la tâche. Si vous êtes intéressé,
merci de prendre contact avec la cure
au 022 794 06 54. Et si vous voulez
découvrir ou redécouvrir l’église
St-Germain, les visites ont lieu les
1 er et 3 e dimanches du mois.
JEUDI 7 NOVEMBRE
18 h 30 Lancy / Salle de paroisse
Réunion du Bureau du Synode
cantonal
SAMEDI 9 NOVEMBRE
Genève / Centre St-Germain
Comité Romand
18 h Chêne / Chapelle de la Transfiguration
Eucharistie mensuelle
Célébrant : Jean Lanoy, curé
DIMANCHE 10 NOVEMBRE
10 h 30 Lancy / Trinité
Messe / Eucharistie
(Antépénultième dimanche après
Pentecôte)
Célébrant : Prêtre Sarah Böhm
Organiste : M r Hervé Rousseau
Ce dimanche, le curé Jean Lanoy sera
retenu pour une réunion de la JUKO
(Comité pour la jeunesse de notre
Eglise) avec ses collègue alémaniques.
LES 14 ET 15 NOVEMBRE
Conférence pastorale à Viège
La conférence pastorale se réunit
deux fois par an. Elle est composée de
l’Evêque et de tous les ecclésiastiques
en activité de notre Eglise. Le curé
Jean Lanoy sera à cette conférence.
En cas d’urgence, merci de téléphoner
à la cure : 022 794 06 54
DIMANCHE 17 NOVEMBRE
10 h Genève / St-Germain
Messe / Eucharistie et
Baptême de Nicolas
(Avant dernier dimanche après
Pentecôte)
Célébrant : Jean Lanoy, curé
Organiste : Saya Hashino
14 h 30 /15 h /15 h 30 et 16 h.
St-Germain
Visites guidées de l’église
MERCREDI 20 NOVEMBRE
Commission de Liturgie pour le curé
avec les collègues suisses romands.
SAMEDI 23 NOVEMBRE
10 h 30 Lancy / Salle de paroisse
Catéchisme pour tous les groupes
DIMANCHE 24 NOVEMBRE
10 h 30 Lancy / Trinité
Messe / Eucharistie
(Dernier dimanche après Pentecôte)
Célébrant : Jean Lanoy, curé
Organiste : M r Hervé Rousseau
MERCREDI 27 NOVEMBRE
Dès 17 h Lancy / Salle de paroisse
Fabrication des couronnes de l’Avent
Vous êtes toutes et tous les bienvenus
pour cet atelier. Matériel à disposition,
mais vous pouvez aussi apporter vos
propres décorations afin de personnaliser
votre couronne.
Merci d’annoncer votre présence
à la cure avant le 27 novembre au
022 794 06 54.
JEUDI 28 NOVEMBRE
10 h Lancy / Salle de paroisse
Réunion groupe visiteurs
Et en DÉCEMBRE…
DIMANCHE 1 ER DÉCEMBRE
10 h. Chêne / Chapelle de la
Transfiguration
Messe / Eucharistie
(1 er dimanche de l’Avent)
Célébrant : Jean Lanoy, curé
Organiste : Saya Hashino
Attention, en raison de la course de
l’Escalade, la messe n’aura pas lieu
en l’église de St-Germain mais en
notre Chapelle de la Transfiguration
à Chêne.
Infos des paroisses
BAPTÊME
Le 28 août, Taïchi, Esteban Martinez
Kuroiwa a reçu le sacrement du baptême
en l’église de Saint-Germain.
MARIAGE
Le mariage de Yu et Robin
MARTINEZ KUROIWA a été célébré le
24 août en l’église de St-Germain.
A vos agenda…
Petit marché de Noël
Nous organisons
avec les enfants du
catéchisme, un petit
marché de Noël
après la messe du
15 décembre à
Saint-Germain. Les
enfants ont fabriqué et décoré des
cartes de Noël, des décorations pour
le sapin et la table…
Vente de biscuits maison.
MERCREDI 6 NOVEMBRE
18 h Genève / Centre St-Germain
Conseil de paroisse
Venez nombreux en famille et entre
amis !
Plus d’infos à la cure : 022 794 06 54

18 PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 BERNE ET TESSIN
BLOC-NOTES PRÉSENCE N o 9 NOVEMBRE 2019 19
CANTON DE BERNE
Bienne
Liza Zellmeyer, curé
T 032 341 21 16
natel : 078 618 98 51
fax : 032 341 21 38
biel@christkatholisch.ch
Le secrétariat est ouvert le
lundi matin et jeudi après-midi
Saint-Imier
M. Nassouh Toutoungi, curé
T 032 968 44 13
natel : 079 344 44 13
nassouh.toutoungi@catholiquechretien.ch
Comptabilité :
T 032 941 21 27
morf@ficonom.ch
CP 207 − 2610 Saint-Imier
CCP N° 25-823-7
BIENNE
ÉGLISE DE L’ÉPIPHANIE
RUE DE LA SOURCE 23
(STATION INFÉRIEURE DU FUNICULAIRE
BIENNE-ÉVILARD)
Merci pour vos dons
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 17 NOVEMBRE À 9 H 30
Messe à la cure (en allemand)
Curé Liza Zellmeyer
DIMANCHE 24 NOVEMBRE À 9 H 30
Messe à la cure (en allemand)
Curé Liza Zellmeyer
Ensuite assemblée générale.
SAINT-IMIER
ÉGLISE SAINT-PAUL
RUE DES ROSES 4 ET 6
(À PROXIMITÉ DU FUNICULAIRE)
CASE POSTALE 207 2610 SAINT-IMIER
+ DIASPORA DU CANTON DU JURA
CCP N° 23-2226-5 Merci pour vos dons
CÉLÉBRATIONS ET
MANIFESTATIONS
3 NOVEMBRE À 10 H
Célébration en notre église.
21 NOVEMBRE À 19 H 30
Assemblée de paroisse ordinaire
Salle de paroisse de Saint-Imier
(rue des roses 6)
Ordre du jour provisoire suivant :
1. Appel
2. Procès-verbal du 05.06.2019,
approuvé par l’ADMINIS-
TRATION eo le 23.07.2019
(à disposition des membres)
3. Budget 2020, fixer la quotité
de l’impôt paroissial –
présentation selon -MH2 –
votation
4. Élection d’un nouveau
secrétaire pour la période
2020 / 2023 et adieux au
secrétaire sortant
5. Règlement d’Organisation
– nouvelle mouture –
présentation – discussion –
votation
6. Informations
7. Divers
Un apéritif sera servi durant
l’assemblée. Consulter les feuilles
d’avis officielles pour avoir
la version définitive de l’ordre
du jour.
CANTON DU TESSIN
Prete Elisabetta Tisi
Via Enrico Cosenz 13
I-20158 MILANO
Tél. 0039 338 88 94 668
Chiesa cattolica Cristiana
in Ticino
c/o chiesa anglicana St Edward
Via Clemente Maraini 6
6900 LUGANO
Tél. 044 58 69 368
elisabetta.tisi@christkatholisch.ch
www.cattolicicristiani.ch/ticino
La prossima celebrazione è
SABATO 2 NOVEMBRE
Memoria dei defunti alle ore 17
Chi fosse interessato a ricevere
il notiziario della comunità del
Ticino può richiederlo via email a
elisabetta.tisi@christkatholisch.ch
1 ER NOVEMBRE (VENDREDI)
Toussaint
Jr 7, 1-7
Ph 4, 4-9
Lc 13, 1-9
Lc 10, 25-37
2 NOVEMBRE (SAMEDI)
Commémoration de tous les
défunts
Jr 7, 1-7
Ph 4, 4-9
Lc 13, 1-9
3 NOVEMBRE
21 e Dim. après Pentecôte
Ac 6, 1-7
1 Co 12, 3b-11
Lc 10, 38-42
10 NOVEMBRE
Antépénultième Dim. après
Pentecôte
EX 34, 4B.5-9
COL 1, 8-14
MT 5, 38-48
17 NOVEMBRE
Avant-dernier Dim. après
Pentecôte
Es 48, 17-18
1 P 4, 7-11
Mt 25, 14-30
24 NOVEMBRE
Dernier Dim. après
Pentecôte
Ml 3, 19-20a
Rm 8, 18-25
Mt 25, 31-40
1 ER DÉCEMBRE
1 er Dim. de l’Avent
Es 2, 2-5
Rm 13, 11-14a
Mt 21, 1-9
Prochain Synode national
5 et 6 Juin 2020 à Laufen
À découvrir
Le triomphe des
Lumières
Steven PINKER
Les arènes – Novembre 2018
640 pages / CHF 40.30
Pour beaucoup, le monde est
au bord du gouffre, menacé par
le terrorisme, les guerres, les
migrations et les apocalypses.
Pourtant, jamais l’humanité n’a
vécu une période aussi paisible
et heureuse : chiffres à l’appui,
ce livre montre que la santé, la
prospérité, la sécurité et la paix
sont en hausse dans le monde
entier. Ce progrès est un legs du
siècle des Lumières, animé par
des idéaux puissants : la raison,
la science et l’humanisme. C’est
peut-être le plus grand succès de
l’histoire de l’humanité. Cependant,
plus que jamais, ces valeurs
ont besoin d’une défense vigoureuse.
Car le projet des Lumières
va à contre-courant de la nature
humaine, de ses tendances au tribalisme,
à l’autoritarisme et à la
pensée magique : autant de biais
qui nourrissent les populismes
et les dérives religieuses. Steven
Pinker remonte aux sources de la
peur : les humains sont-ils intrinsèquement
irrationnels ? L’avenir
est-il menacé par l’épuisement
des ressources ? Comment juguler
les dangers climatiques ?
Avons-nous besoin de la religion
pour fonder une morale ? Faut-il
avoir peur de l’intelligence artificielle
? Etc.
Retrouvez toutes les informations
relatives aux programmes
religieux de la RTS sur :
https://www.rts.ch/religion
Notamment les thèmes et
les heures de diffusion des
émissions : Babel, Dieu sait
quoi, Faut pas croire, Hautes
fréquences…
Plateforme jeunesse
Plus d’infos sur le site :
https://plattform-jugend.ch/fr/
Weekend au Berghüsli
Du 15 au 17 novembre
Un week-end au Berghüsli
avec un programme plein
d’activités, les infos suivront
dans le Réveil.
Liturgie pour les jeunes
« Together »
Le 30 novembre – 18 h à Zurich
La liturgie pour les jeunes
entrera dans sa troisième
édition.
Camp de ski
Du 27 décembre au 2 Janvier
A la Mörlialp
Peu après Noël, CKJS organise
un camp de ski. On se réjouit de
pouvoir skier, faire du snow, de
la luge mais surtout de retrouver
d’anciens et de nouveaux amis.