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• Le S.E.L. des Grands LacsDes petits grains de sel pour une plus grande solidarité«Le lien est plus fort que le bien»,c’est autour de ce principe que reposel’esprit des S.E.L., Systèmesd’Echange Locaux, une alternativeaux échanges monétisés.Un principe d’échange égalitaireL’association est née en 2014 et sa présidence est assuméepar le sémillant octogénaire Edmond Giersztejndepuis maintenant 2 ans. « Le S.E.L. répond à un désird’évoluer vers plus de citoyenneté et de solidarité, établirdes liens entre différentes personnes, sensibles à descontacts plus humains et fraternels ». Le S.E.L. permet desuivre un enseignement, de donner un coup de main oude donner une autre vie à des objets sans toucher à sonporte-monnaie. Et l’éventail des « services » est large,de l’aide au jardinage ou au bricolage à la garde d’enfants,en passant par du conseil juridique ou des sessionsd’informatique. Ou même plus insolite, comme le prêtd’une piscine ou l’initiation au tricot ! Mais attention, leservice doit être ponctuel et de courte durée, il n’est pasquestion de porter atteinte au commerce…Si l’argent est proscrit des échanges, une «monnaie»fictive est néanmoins présente sous la forme d’unitétemps : Ici, on parle non pas de grain de sel maisd’«hydravion» et un hydravion est égal à une minute detemps consacrée à autrui. Chaque SEListe est détenteurd’un livret de richesses où sont inscrits ses échanges etle solde de ses hydravions.Retisser du lien socialA Biscarrosse, l’association qui compte une quarantained’adhérents, multiplie les animations permettant decultiver les liens : réunions entre SEListes, marches etpique-niques en famille, opérations diverses telles quela Bourse Locale d’Echanges ou B.L.E. (échange d’objetsaccumulés chez soi, toujours par l’intermédiaire d’hydravions)ou encore ateliers de cuisine… Elle disposeégalement d’un jardin partagé où les membres peuventcultiver une parcelle. «L’un des premiers bienfaits deces échanges, c’est de permettre à chacun d’apprendrequelque chose de l’autre» poursuit Edmond. La rencontrede l’autre vaut tout l’or du monde.Infos : Edmond Giersztejn : 07 60 49 77 99. Adhésion : 10 euros.Crédits photos : S.E.L. de Biscarrosse• La Banda’BiscaLa relève est là !Il y a les «Pafin’Hot Band» à Mimizan,«Lous Pegaillouns» à Parentismais à Biscarrosse, depuis l’arrêt ily a deux ans de « Los Parlanchinos »,il n’y avait plus rien... !C’était sans compter la « bandede copains qui se réunissait souventautour d’un café, quelquespeu nostalgiques », confie AndréBlad, le président. Tousavec de solides bases musicales,«parce que même pourjouer dans une banda, il fautsavoir jouer de la musique», ettous issus d’une formation landaiseou girondine, ils ont alorsdécidé de faire renaître une formation à Biscarrosse etl’ont naturellement appelé Banda’Bisca ! Les répétitionsse font tous les vendredis soirs à l’ancienne école de Millasà partir de 18h.Crédits photos : Sandra LacosteRéunis depuis avril dernier, ils ont depuis écumé les manifestationslocales. Au total, pas moins de 23 scènesau cours desquelles les 20 musiciens de la formationdéroulent un set de plus d’une heure et demie de prèsde 30 morceaux, «dans une ambiance festive, dans lalignée des célèbres 3 ème mitempsdu Sud-Ouest». Ici, pasde chef désigné, c’est avant toutla grosse caisse qui donne le départavant que l’un des musiciensne prenne l’ascendant etcommunique le nouveau tempoaux autres.La reformation d’une banda«correspondait à une attenteforte sur la commune» indiquecette fois-ci Michel Blain, le trésorier. Pour l’annéequi vient, les projets ne manquent pas. Entre le Téléthonle 7 décembre prochain et les fêtes de la plage 2020, avecla Banda’Bisca, attention ! Ça va faire du bruit !Contacts André Blad : 05 58 78 08 1615