Réfléchissez et devenez riche
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
“Au nom de Sa Majesté, j'offre et je promets Son très
gracieux pardon à ceux qui, séance tenante, déposeront les
armes et accompliront leurs devoirs de paisibles sujets.
Toutefois, Samuel Adams et John Hancock ne bénéficieront
pas de ce pardon, leur infâme conduite ne méritant qu'un juste
châtiment.”
De nos jours, on dirait d'Adams et de Hancock qu'ils
étaient “dans le bain” jusqu'au cou. Sous la menace du
gouverneur, ils prirent une nouvelle décision, tout aussi
dangereuse que la première. Rapidement et en secret, ils
réunirent leurs plus fidèles partisans. Lorsque tout le monde fut
là, Adams verrouilla la porte, mit la clé dans sa poche et
décréta que personne ne quitterait la pièce avant que ne soit
prise, à l'unanimité, la décision de réunir en Congrès tous les
colons.
Un brouhaha suivit. Tout le monde était très excité. Les
uns envisageaient les conséquences d'un tel radicalisme, les
autres exprimaient leurs doutes quant à la sagesse d'une
décision si précise qui défiait la Couronne. Seuls 2 hommes,
Adams et Hancock, restaient insensibles à la peur et à la
possibilité d'un échec. Leur influence était telle que peu à peu
les autres acceptèrent leur solution.
Par l'intermédiaire du Comité de correspondance, tout
était mis en oeuvre pour réunir le Premier Congrès Continental
à Philadelphie, le 5 septembre 1774.
N'oubliez pas cette date. Elle est plus importante que celle
du 4 juillet 1776. Si la décision de tenir un Congrès continental
n'avait pas été prise, la Déclaration d'Indépendance n'aurait
jamais pu être signée.
Avant la première réunion du Congrès, dans la province
de Virginie, un autre chef de file publiait un livre explosif
intitulé Vue sommaire des Droits de l'Amérique britannique.
C'était Thomas Jefferson (qui deviendra le 3 e président des
États-Unis) dont les relations avec Lord Dunmore, le
154