Réfléchissez et devenez riche
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représentant de la Couronne en poste dans cette région, étaient
aussi tendues que celles d'Adams et de Hancock avec leur
gouverneur.
Peu après la publication de son livre, Jefferson apprit qu'il
était poursuivi pour haute trahison envers le gouvernement de
Sa Majesté.
Ce sont des hommes qui, sans pouvoir, sans autorité, sans
armée, sans argent, dès l'ouverture du Premier Congrès
continental, et ensuite pendant 2 ans, à intervalles réguliers,
statuèrent sur le sort des colonies. Ceci jusqu'au 7 juin 1776,
date à laquelle Richard Henry Lee s'adressa en ces termes à la
jeune Assemblée et à son président :
“Messieurs, je soumets à votre approbation la motion
suivante : Les Colonies Unies sont et doivent de droit être des
États indépendants, libérés de toute obéissance envers la
Couronne britannique et de tout lien politique avec l'État de
Grande-Bretagne.”
Le manuscrit était lu devant le Congrès
L'étonnante proposition de Lee fut débattue fiévreusement
et si longtemps que son auteur perdit patience. Et, après
plusieurs jours de délibérations, il reprit la parole et s'écria
d'une voix ferme et claire : “M. le président, nous avons discuté
des journées entières sur cette proposition. Elle est notre seule
issue. Alors pourquoi attendre davantage ? Que cet heureux
jour donne naissance à une République américaine dont le but
ne sera pas de dévaster ou de conquérir, mais de rétablir le
règne de la paix et de la loi.”
Avant le vote final de la proposition, Lee fut rappelé en
Virginie auprès d'un membre de sa famille gravement malade.
Mais avant de partir, il remit sa cause entre les mains de son
ami Thomas Jefferson, qui promit de lutter jusqu'à ce qu'une
décision favorable intervînt. Peu après, le président du
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