La Bible Aujourd'hui ! [été 2019]
La Bible Aujourd'hui ! est le magazine d'information de la Société biblique francophone de Belgique. Au sommaire de cette édition : Ecrire ! / La Bible, de mémoire et d'amour / Première page (Il y a plus - B. Houston) / Et si on regardait la Bible ? (coffret DVD) / Ma Bible et moi (témoignage) / Mathieu et le crocodile / Bref
La Bible Aujourd'hui ! est le magazine d'information de la Société biblique francophone de Belgique. Au sommaire de cette édition : Ecrire ! / La Bible, de mémoire et d'amour / Première page (Il y a plus - B. Houston) / Et si on regardait la Bible ? (coffret DVD) / Ma Bible et moi (témoignage) / Mathieu et le crocodile / Bref
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Société biblique
francophone de Belgique
rue de Tubize 123
B-1440 Braine-le-Château
___________________________
Périodique trimestriel
N° d’agréation 101014
2 e trimestre 2019
Bureau de dépôt
Charleroi X
La Bible aujourd’hui est le journal
d’information de la Société biblique
francophone de Belgique (SBFB). Il est
envoyé à tous ceux qui le demandent
et qui désirent soutenir l’oeuvre
biblique. L’a.s.b.l. a pour objet la
diffusion de la Bible au sens le plus
large dans les communautés française
et germanophone de Belgique, ainsi
qu’au Grand-Duché du Luxembourg.
Éditeur responsable
Vincent Beckers
rue de Tubize 123
B-1440 Braine-le-Château
direction@la-bible.be
Rédaction
Vincent Beckers|direction@la-bible.be
Mise en page www.bigbangcom.be
Photographies Vincent Beckers / ABU
Impression Onlineprinters
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Tél. 02 367 22 00 | Fax. 02 640 09 36
SOM
MAI
RE
10
ÉDITO.
ÉCRIRE !
2
LA BIBLE, DE MÉMOIRE
ET D’AMOUR.
4 PREMIÈRE PAGE.
6
ET SI ON REGARDAIT LA BIBLE ?
#MABIBLEETMOI.
MATHIEU ET LE CROCODILE.
BREF.
www.la-bible.be
www.editionsbiblio.be
12
3
8
11
p. 2
Édito.
Vivre les choses que l’on vit, et se dire qu’il y a peutêtre
plus que ça. Plus que ce qu’on ressent ou que ce
qu’on sait. Plus que ce qu’on croit, plus que ce à quoi
on s’attend. Qui a eu envie de ça, ce plus qui semble
tout changer ? Préparer à manger pour ceux qu’on aime
ou que l’on chérit, et se dire en touillant dans le plat
que l’on pourrait plus. Raconter une histoire à ses enfants
avant le coucher, mais seulement un soir sur deux,
et à la fin de l’histoire du jeudi se dire qu’en fait oui, on
pourrait partager plus ces instants-là. Alors quoi, est-ce
que plus c’est mieux ?
Je pense aux disciples,
et je me demande
s’ils ont fait ce genre
d’expérience, s’ils ont
connu ce tourment.
Et s’il y avait plus ?
Et si on ne comprenait
rien vraiment, ou
seulement le quart du
dixième de la moitié
de la vérité vive de
cette Parole que Christ
nous donne ? Comprenons-nous
ce que la Parole veut nous dire de plus ?
En choisissant de suivre ce Jésus si profondément inscrit
dans le mouvement du vivant, il faut s’attendre à
plus. Plus d’émerveillement, plus de ce mystère et plus
de trouble à l’appréhender, plus de confiance quand
tout nous échappe, plus d’acceptation de nos saisons
de manque, plus de cette question de Pierre dans nos
virages manqués et nos doutes, dans nos silences, nos
colères et nos petits moulinets de résistance : Dieu, estce
vraiment toi ?
La Parole de Dieu est ce feu radieux, cette chose si
vaste et mouvante et en tout troublante. Elle est ce territoire
nu du défi et de l’appréhension. Elle est ce qui
de nous devient, parce qu’elle nous dit, nous nomme
et nous choisit. Parce qu’elle nous harponne avec tendresse
dans nos paresses. Parce qu’elle sait si bien se
faire la compagne de nos combats et de nos campagnes
de déni. Parce qu’elle nous murmure la texture de notre
cœur si joliment fragile, elle aussi qui enveloppe d’un
soyeux silence nos instants thé ou café, là où se délient
nos pensées emmêlées pour un instant gambader libres,
en voyage vers l’autre rive.
« Ne le savez-vous pas ? Ne l’entendez-vous pas ? Ne
vous l’a-t-on pas annoncé dès le commencement ? Celui
qui habite audessus
du cercle
de la terre déploie
le ciel comme une
étoffe légère. »
Esaie 40, NBS
Alors oui, dans
chaque geste neuf
et chaque chose à
faire tout cet été
puisons la joie, la
paix, le bleu si bleu
d’un ciel éphémère. Lisons-là encore à cœur, la Parole
de Dieu. Laissons-là pulvériser nos nuages inquiets.
Oui tout cet été soyons-le tous, heureux
si heureux de la serrer plus contre nous,
en la laissant semer plus encore notre sol
du dedans, en la laissant plus intimement
nous émerveiller.
Vincent Beckers
Secrétaire général
« Je me dis alors : je ne penserai plus au Seigneur, je ne
parlerai plus de sa part. Mais tout au fond de moi, il y a
comme un feu qui me brûle. Je me fatigue pour être plus
fort que lui, et je n’y arrive pas. » Jérémie 20.9, PDV
p. 3
Écrire !
Carte postale, nom féminin, morceau de papier cartonné
rectangulaire dont l’une des faces sert à la correspondance
et l’autre présente une illustration, et sur lequel
est inscrit un message afin qu’il soit envoyé comme instrument
de correspondance entre deux personnes.
Exemple : j’envoie une carte postale à maman pour lui
donner des nouvelles et prendre de ses nouvelles pendant
les vacances. La carte postale est donc un moyen de correspondance
écrite en voie d’extinction, qui se présente
sous la forme de ce simple morceau de papier cartonné
rectangulaire, de dimensions variables, envoyé traditionnellement
sans enveloppe, l’adresse et l’affranchissement
y étant portés directement, aux côtés du message.
Une carte postale ? Quelle drôle d’idée. Et bien voilà,
cette drôle d’idée nous vous l’offrons pour cet été. Elle
a été réalisée par Elise Hilton, une jeune illustratrice avec
qui nous développons de beaux projets pour le département
enfance & jeunesse des éditions BibliO.
Que vous puissiez vous poser à part et penser à quelqu’un
que vous chérissez, qui vous est précieux, quelqu’une
que vous voulez encourager, votre enfant que vous voulez
bénir et rassurer, votre maman que vous voulez embrasser
et inspirer. Genre comme Pierre faisait : « Je vous
écris ces quelques mots et vous envoie cette carte pour
vous donner du courage et pour vous dire : voilà le vrai
don de Dieu, restez attachés à ce don. Saluez-vous tous,
en vous embrassant avec amour, paix à vous tous qui êtes
unis dans le Christ ».
Ou si vous êtes en France, en Hongrie ou en Italie, faites
genre comme ceci : « Ma lettre n’est pas très longue, mais
voici quelques paroles d’encouragement, saluez ceux qui
sont autour de vous, et que l’amour de Dieu soit avec vous
tous !» ou genre comme Paul : « Je vous écris car chaque
fois que je pense à vous, je remercie Dieu. Chaque fois
que je prie pour vous, je prie avec joie. Saluez bien chacun,
et que le Christ vous bénisse. » Ce genre, quoi. Selon
votre petit cœur tout plein de ce talent de dire le doux.
Écrire, c’est oser quelques mots nouveaux pour un cœur
abimé, c’est souhaiter une pluie fraiche dans la moiteur
du chagrin, c’est semer par syllabes amoureuses un vent
frais et rebondi au creux des yeux. Alors cet été, écrivez !
Colorez vos pensées de petites
phrases aimantes, de là où vous
êtes vers ceux qui n’y sont pas.
Que vous reste-t-il à faire ? Acheter
un petit timbre joli, choisir un
crayon ou une pointe à encre (vous
vous rappelez ?), et tracer quelques
lignes d’amour en petites circonvolutions,
point. Trop bien, hein ?
p. 4
La Bible,
de mémoire
et d’amour.
À certains moments de notre vie, nous éprouvons le besoin
de réfléchir et de revenir sur le passé pour comprendre
comment nous en sommes arrivés là. Il arrive que certains
souvenirs soient brouillés. Nous pouvons alors tenter d’interroger
des témoins pour essayer de reconstituer des événements
importants pour nous. Mais ces témoins peuvent
diverger entre eux, car chacun se rappelle le passé en fonction
de sa mentalité, de ses intérêts du moment.
Il se peut aussi que nous retrouvions certaines traces du
passé : elles ne nous livrent pas directement des faits, mais
elles nous permettent de retrouver des sentiments antérieurs
: photos, poésies, lettres. En rassemblant tous ces
éléments parfois si divers, nous sentons bien que nous
ne pourrons jamais tout à fait reconstituer ce qui s’est
passé objectivement. Mais notre but ne devrait pas être
de reconstituer l’histoire pour elle-même, mais de voir
plus clair dans notre situation présente en nous rappelant
les étapes de notre évolution intérieure. La Bible,
c’est cela. Ce perpétuel retour sur certaines intuitions
fondamentales, sans cesse réinterprétées à la lumière
d’événements nouveaux. Pour les chrétiens, l’événement
capital qui jette une lumière décisive sur la mémoire de
tout un peuple, c’est l’avènement de Jésus. Et si Jésus projette
une lumière unique sur la Bible, cela ne veut pas dire
que nous avons-nous-mêmes achevé de la comprendre. Pour
tout cela, nous avons besoin de toute notre vie. Bien plus,
l’humanité a besoin de toute son histoire pour saisir la profondeur
de ce qui était en germe dès le départ. C’est le
chêne qui fait voir ce qu’est son fruit, qui en donne l’interprétation
pérenne.
Rencontrer quelqu’un en profondeur est une chose difficile
qui demande du temps. Chacun se fait toujours sa petite
idée de l’autre, en fonction de ses goûts, de ses désirs. Or
l’autre n’est jamais tout à fait ce que nous imaginons. Ce
qui peut être source de déception. Mais la perte de certaines
illusions peut aussi être la source d’une découverte
merveilleuse. Ainsi l’amour passionné qui jette deux êtres
l’un vers l’autre peut-il ensuite faire place soit à la haine,
soit à un amour plus riche encore. Seule notre vie traçant sa
mémoire pourra nous révéler ce qu’il en est, car notre histoire
dépend de nous. Nous pouvons nous fermer à l’autre,
refuser de le voir tel qu’il est, préférer notre vision des
choses. Telle est l’histoire
du peuple de Dieu
rapportée dans la Bible,
ce développement
d’une rencontre vraie
entre l’homme et Dieu.
Parfois, quand nous ne
voyons plus clair dans
notre vie, quand nous
nous sentons perdus,
nous avons la chance de
rencontrer quelqu’un
qui nous aide à retrouver
notre route. C’est
rarement en nous
donnant des conseils
comme s’il pouvait se
mettre à notre place,
que l’autre nous aide.
Beaucoup plus souvent,
c’est en réfléchissant
devant nous sur sa propre expérience, car c’est là que nous
serons invités à réfléchir sur la nôtre. Ainsi en est-il de la
Bible. Écrite en un autre temps que le nôtre, elle ne saurait
répondre à toutes nos questions concrètes, car ses rédacteurs
ne sont pas à notre place. C’est en laissant se révéler
cette mémoire et cet amour que notre route se retrouve à
nouveau inondée de la lumière de cette révélation.
Cette possibilité d’entrer en communication avec la révélation
de Dieu telle que tous ces témoins nous la font
connaitre, les croyants l’appellent la grâce. Ils veulent
souligner par là qu’ils y reconnaissent un vrai don de Dieu.
Car c’est lui seul qui donne de voir plus clair, et donc, authentiquement,
de vivre. Elle invite chacun à faire de sa vie
une histoire semblable à celle que rapporte la Bible, une
aventure de la découverte de Dieu dans l’amour.
Source BibliO, Pour lire la Bible
p. 5
p. 6
Première page.
Vous êtes-vous déjà demandé comment Dieu vous répondrait
si vous lui en demandiez plus ? Je suis intimement persuadé
que le Sauveur de l’univers se pencherait vers vous
et, de la façon la plus délicate qui soit, vous demanderait :
«Plus de quoi ? Et en quelle quantité ? Mes ressources sont
infinies, mon amour est sans limite, ma grâce surpasse tout
ce dont tu as besoin. »
Voyez-vous, le plus dont Dieu souhaite vous gratifier dépasse
toute compréhension. Il n’est limité ni dans le temps ni dans
l’espace, il ne peut
être mesuré ni par
des outils terrestres
ni par des esprits humains.
La lettre aux
Ephésiens 3.20 nous
dit clairement : « À
celui qui peut, par
la puissance qui est
à l’œuvre en nous,
faire infiniment audelà
de tout ce que
nous demandons ou
pensons. » Avez-vous
déjà pris le temps de réfléchir à cela ? » Dieu peut absolument
tout. Et pas seulement un peu plus que ce que vous
avez déjà demandé ou ce dont vous avez rêvé. Il peut faire
beaucoup plus.
Quels sont vos rêves les plus fous ? Vos idées les plus audacieuses,
vos envies les plus profondes et vos projets les plus
grandioses, ce dont vous n’avez jamais osé parler à personne
et que vous laissez à peine votre âme imaginer ? Parce
que c’est précisément ce rêve, cette vision, ces plans grandioses
qui ne sont pas assez grands. Quelle étroitesse d’esprit
! Le ciel a les yeux rivés sur vous et secoue tristement
la tête en disant : « C’est tout ? Est-ce vraiment tout ce qu’il
veut ? Est-ce tout ce dont elle est capable de rêver ? »
Permettez-moi alors d’élargir votre pensée, parce que nous
sommes au service du plus grand Penseur qui soit. Aucun
de nos projets n’arrive à la cheville des siens. Quand votre
cœur en veut plus, le cœur du Père répond par un sourire
complice, et transforme ce que vous voyez en une chose
tellement grande que vos yeux seraient incapables de la
voir en entier.
Dieu peut repousser toutes les limites de votre vie, celles
que vous vous êtes imposées ou que d’autre vous ont imposées,
et élargir votre cœur et votre projet pour les
rendre beaucoup plus vastes, plus hauts, plus efficaces
que tout ce que vous pourriez imaginer.
J’ai appris
à confier à
Dieu les désirs
secrets
de mon
cœur, ce
dont j’avais
besoin dans
le savoir, ce
dont je pensais
pouvoir
me passer.
Plus d’une
fois, j’ai
découvert
que quand
je traversais
une vallée,
j’avais plus
à y trouver
que ma douleur.
Il y a toujours plus à apprendre dans les tempêtes que
ce que je vois. Tout ce que Dieu me donne va bien au-delà
de mon simple accomplissement personnel ou de mon désir.
Je l’ai constaté dans ma propre vie, je peux témoigner de
sa fidélité lorsqu’il s’agit du « plus » de Dieu : plus que ce
que je voulais, plus que tout ce dont je rêvais, plus que
tout ce dont je pensais jamais avoir besoin. J’ai vu Dieu
dépasser les rêves de mon cœur, les visions que j’avais pour
les membres de ma famille et pour mes proches. J’ai fait
l’expérience de la grâce surabondante de Dieu pour mon
mariage, pour mon leadership et pour l’église, pour mes
enfants et mes amitiés. Dieu fait, et continue à faire. Les
rêves de Dieu dépasseront toujours les nôtres.
p. 7
p. 8
Et si on regardait
la Bible ?
Ce coffret de 4 DVD réunit pour la première fois les adaptations
mot-à-mot des quatre évangiles en version PAROLE
DE VIE : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Rien n’y est ajouté ni
supprimé. Ces récits sont simplement soulignés et magnifiés
par l’image. Réalisés au Maroc sur plusieurs années de tournage,
ces films s’appuient sur les recherches théologiques,
historiques et archéologiques les plus récentes. Regarder la
Bible mot à mot ? Une expérience nouvelle, une collection à
savourer et à chérir !
POURQUOI ?
L’idée est d’offrir un outil permettant au plus grand nombre
de s’initier au récit des évangiles par l’image, une découverte
intégrale du texte biblique sans la contrainte de la
lecture. Un format unique pour partager le texte biblique
sous une forme différente.
PAR QUI ?
Une véritable production cinématographique de grande
qualité qui fait bénéficier ce film d’images d’une grande
beauté, magnifiquement réalisé et interprété. Le résultat
est d’un esthétisme indiscutable répondant parfaitement à
l’exigence de ce projet unique.
COMMENT ?
La narration est posée dans la traduction Parole de Vie.
Cette version dynamique, au style simple et direct rend
le texte accessible à tous. Son confort d’écoute, sa belle
dimension d’oralité et sa vitalité en font la version idéale
pour ce projet.
POUR QUI ?
Un parcours d’évangélisation,
des
groupes alpha, une
étude biblique, une
introduction à un
culte pour enfants,
une ouverture au
partage de la Cène,
des groupes de maison
ou de discussion,
un café-débat autour
de la pertinence des
évangiles ! Voyez, cet
outil est la ressource
d’un partage de le
Parole qui peut se
décliner de septantesept
fois sept façons !
p. 9
QUAND ?
Maintenant ! Le coffret existe sous sa
forme seule, pour un parcours de redécouverte
personnel ou en famille.
Mais il est aussi proposé aux associations,
groupes ou équipes pastorales
sous la forme d’un pack comprenant
le coffret, une affiche d’annonce du
projet, un guide de discussion sous
forme de parcours biblique clé-enmain
pour animer plusieurs séances.
Par ici pour visionner
le teaser du projet !
p. 10
#MaBibleEtMoi
(Sarah)
La Bible pour moi c’est une grosse remise en question. Je
dois avouer aussi que je ne la lis pas trop en papier, je la lis
plutôt beaucoup sur mon téléphone, parce que j’aime bien
suivre des plans de lectures bibliques qui me permettent
d’étudier un verset plus en profondeur. Parce que bon, la
Bible si je la lis comme ça d’un
bout à l’autre, ça me semble un
peu hors contexte, du coup c’est
beaucoup moins évident. En la
lisant sur mon téléphone de cette
manière-là, je vois bien que certains
versets me touchent d’évidence
plus que d’autres, et me
parlent beaucoup plus personnellement.
Et c’est ça qui me fait du
bien.
Je me souviens de ma première
Bible, elle était jaune et bleue
avec un petit garçon sur la couverture,
et je l’aimais parce que je pouvais la mettre dans
mon sac et l’emporter partout avec moi. J’aime lire dans
la version Parole de Vie, qui s’affiche par défaut sur mon
téléphone. Je l’aime parce que ce sont des mots d’aujourd’hui,
qui me parlent vraiment. Parce que oui, la
Bible c’est vraiment une grosse remise en question. Et
des fois, quand mon comportement ne me plait pas, je vais
chercher des versets qui parlent de l’angoisse, du caractère
ou ce genre de choses, puis je reviens vers ma Bible
pour chercher à comprendre ce que le Seigneur dit par rapport
à ça, et essayer de changer, et de m’améliorer.
#LisonsLaBible
(par extension)
« Marchez pendant que vous avez la lumière. De cette
façon, la nuit ne vous surprendra pas. Celui qui marche
dans la nuit ne sait pas où il va. »
(Jean 12.35, Parole de Vie)
Vivre dans le désir de ne pas rester sur place, se lever et se
dire « je veux aller vers ce que tu me laisses voir. »
Marcher, verbe intransitif, se déplacer d’un point connu
vers un point inconnu, évoqué ou entrevu.
Par extension : se poser dans le mouvement radieux de ce
qui se renouvelle.
Extrait du livre « Paroles, prières, envols »
Petit lexique poétique et photographique de la Bible.
Photographie © Rebecca Dernelle-Fischer
Par ici la capsule de la rencontre
avec Sarah, dans le cadre
du Mois de la Bible.
p. 11
Matthieu
et le crocodile.
Saviez-vous ça que si souvent quand on lit la Bible, il
s’avère possible de clarifier le sens de plusieurs passages
obscurs grâce une meilleure connaissance des différentes
nuances du contexte culturel de certains mots ?
Par exemple, dans Matthieu 6.2,5 et 16 on trouve le verbe
apechô, qui a dans la littérature grecque le sens de tenir
éloigné, retenir, tenir à distance ou s’étendre à partir d’un
point, écarter, s’abstenir (un sens qui apparait par exemple
dans Mt 15.8, Luc 15.20 ou 24.13). Mais aucun de ces sens
ne convient au texte de Matthieu 6.
Le vrai sens
du mot
nous a été
fourni par
l’archéologie,
et sa
confirmation
nous
est arrivée
d’une
manière
toute particulière,
L’un des ouvriers, dans
sa déception de ne déterrer
que des crocodiles à la
place des manuscrits tant
recherchés donna un coup
de pelle vigoureux sur l’une
de ces bêtes, et voilà qu’apparurent
des centaines de
manuscrits.
et surtout inattendue. Des archéologues de
l’Université d’Oxford se sont rendus dans le sud
de l’Egypte à la recherche de manuscrits. Ils
pensaient trouver là, dans cette région où il ne
pleut jamais, des papyrus bien conservés. Ils ont
commencé à creuser, mais n’ont trouvé que des
crocodiles. Ils étaient tombés sur un cimetière
de crocodiles sacrés.
crocodiles étaient empaillés avec des papyrus usagés : des
lettres personnelles ou d’affaires, des factures et des reçus,
bref, tout ce qui peut se trouver comme vieux papiers
dans les amoncellements d’ordures des grandes villes. Or,
sur toutes les factures acquittées et sur tous les reçus, on
trouva ce mot apechô, signifiant : j’ai reçu tout le paiement.
Ce mot se trouve aussi dans le récit de l’arrestation
de Jésus. Au moment où Jésus, dans le jardin de Géthsémané
entend approcher la troupe avec Judas, il dit à
ses disciples endormis : « vous dormez encore, et vous vous
reposez ».
Source © Une Bible et tant de versions !
L’un des ouvriers, dans sa déception de ne déterrer
que des crocodiles à la place des manuscrits
tant recherchés donna un coup de pelle vigoureux
sur l’une de ces bêtes, et voilà qu’apparurent
des centaines de manuscrits. Tous les
p. 12
BREF, quoi.
1. L’arbre de Job.
Pour un arbre, il y a un espoir : si on le coupe, il repousse, ses
rejetons ne manquent pas ; si sa racine vieillit dans la terre,
si son tronc meurt dans la poussière, il refleurit à l’approche
de l’eau, il produit des rameaux comme une jeune plante.
2. L’arbre des
proverbes.
Les gens qui agissent
bien rayonnent de joie.
Mais les gens mauvais
sont comme une lampe
éteinte. Les orgueilleux
provoquent des disputes.
Mais ceux qui acceptent
les conseils possèdent la sagesse. Une richesse gagnée en
peu de temps diminuera. Mais une richesse gagnée petit à
petit augmentera. Une personne qui attend trop longtemps
quelque chose se
décourage. Mais un désir
réalisé est comme un
arbre qui donne la vie.
4. L’arbre de Jérémie.
Mais celui qui met sa confiance en moi et qui s’appuie
sur moi, moi, le SEIGNEUR, je le bénis. Il ressemble à un
arbre planté au bord de l’eau, qui étend ses racines vers
une rivière. Quand la chaleur arrive, il n’a peur de rien, ses
feuilles restent toujours vertes. Même une année de sécheresse
ne l’inquiète pas, il porte toujours des fruits.
5. L’autre arbre des Proverbes.
Une réponse pleine de douceur chasse la colère, mais une
parole blessante la fait éclater. Quand un sage parle, il donne
envie d’apprendre. Quand un sot ouvre la bouche, il ne dit que
des bêtises. Le SEIGNEUR voit tout, les méchants et les bons.
Une parole encourageante est comme un arbre qui donne la
vie, mais une parole méchante brise le cœur.
3. L’arbre
de Mathieu.
Si quelqu’un parle contre le Fils de l’homme, il recevra le pardon.
Mais s’il parle contre l’Esprit Saint, il ne recevra pas le
pardon, ni dans cette vie, ni dans la vie qui va venir. Si un arbre
est bon, ses fruits seront bons. Si un arbre est malade, ses fruits
seront mauvais. En effet, on reconnaît un arbre à ses fruits.
se dit.