Sur les pas de st Jacques - Conques

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2050 habitants - 963 m d'altitu<strong>de</strong>
Blason azur, à la lettre capitale
S d’argent, cernée <strong>de</strong>
<strong>de</strong>ux rameaux montant d’une
même branche <strong>de</strong> sinople,
surmontée d’un soleil d’or .
Mairie Rue l'Hôtel <strong>de</strong> Ville 43170 SAUGUES
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Margeri<strong>de</strong> Cours Gervais
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<strong>de</strong> Saint-Jacques-<strong>de</strong>-Compostelle.
Aperçu historique
<strong>Sur</strong> <strong>les</strong> hauteurs <strong>de</strong> Péchamps, <strong>de</strong>s vestiges
attestent d’une occupation celte par <strong>les</strong> Gaba<strong>les</strong>,
tribu gauloise alliée <strong>de</strong>s Arvernes, avec
l’existence d’un oppidum gaulois.
Dès le Haut Moyen Age, la domination franque
est remise en question lors <strong>de</strong> l’invasion
arabe par <strong>les</strong> Sarrasins au VIIIème siècle.
Ensuite, l’histoire <strong>de</strong> Saugues s’inscrit dans
son contexte régional avec une domination
<strong>de</strong> la puissante famille <strong>de</strong>s Mercoeur dès le
XIème siècle. L’influence <strong>de</strong>s seigneurs voisins
pourra se faire sentir à certains pério<strong>de</strong>s
et notamment celle du Marquis d’Apcher. A la
Révolution, Saugues sera rattachée administrativement
au département <strong>de</strong> la Haute
Loire car <strong>les</strong> cols <strong>de</strong>s montagnes permettant
l’accès à Men<strong>de</strong>, préfecture <strong>de</strong> la Lozère sont
inaccessib<strong>les</strong> pendant 8 mois sur 12. Ce
rattachement à contre cœur est toujours
perceptible chez <strong>les</strong> Saugains qui se tournent
volontiers vers la Lozère. Saugues connaît un
certain enclavement, ce qui lui confère une
i<strong>de</strong>ntité particulière encore forte et vivace :
d’aucuns l’appellent « la principauté sans
prince ».
Saugues (43170)
Le patrimoine
La tour <strong>de</strong>s Anglais
L’origine et l’utilisation <strong>de</strong> ce monument militaire
<strong>de</strong> 23 m <strong>de</strong> haut, organisé sur <strong>de</strong>ux
étages et une terrasse, construit au XIIème
par <strong>les</strong> Ducs <strong>de</strong> Mercoeur, seigneurs <strong>de</strong> Saugues,
reste encore assez floue. Saugues fut
une ville fortifiée comptant 4 à 6 portes détruites
à la Révolution, le nom <strong>de</strong>s rues rappelle
leur localisation (ex. rue Portail <strong>de</strong>l
Mas), <strong>de</strong>s vestiges <strong>de</strong> fossés creusés dans le
roc et longeant <strong>les</strong> murail<strong>les</strong> sont encore
visib<strong>les</strong> rue <strong>de</strong>s Tours Neuves, <strong>de</strong>vant l’ensemble
scolaire <strong>de</strong> la Présentation. Ces fortifications
ont été aménagées ou renforcées
pour se protéger <strong>de</strong>s Anglais pendant la
Guerre <strong>de</strong> Cent Ans, Saugues fut assiégée
pendant 3 semaines. <strong>Sur</strong> la terrasse, sont
exposées 3 couleuvrines datées <strong>de</strong> 1575,
vestiges <strong>de</strong>s guerres <strong>de</strong> religion et témoignage
<strong>de</strong>s conflits qui ont animé le Gévaudan
à cette époque.
L’hôpital Saint Jacques <strong>de</strong> Saugues.
Cet hôpital fondé en XVIIIe siècle, aujourd’hui
transformé en maison <strong>de</strong> retraite était un
relais essentiel sur la route <strong>de</strong> Compostelle. Il
lui était assigné <strong>de</strong>ux missions principa<strong>les</strong> :
l’accueil <strong>de</strong>s pèlerins, celui <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et
infirmes <strong>de</strong> la paroisse et celui <strong>de</strong>s pauvres
et mendiants <strong>de</strong> tous horizons. Saugues était
en effet un lieu névralgique « au <strong>pas</strong>sage du
Lyonnais, du Forez, et du Puy à St Jacques ».
La chapelle <strong>de</strong>s Pénitents
Cette petite chapelle a été reconstruite en
1789 après le grand incendie qui ravagea la
quasi-totalité <strong>de</strong> Saugues, son mobilier réserve
quelques petites surprises. Tout d’abord,
le remarquable retable du XVIIème
siècle, signé Vanneau sculpteur altiligérien. Il
représente l’Assomption <strong>de</strong> la Vierge Marie.
D’inspiration baroque ce retable illumine le
chœur, par la vivacité <strong>de</strong>s couleurs. Dans le
chœur ou à la tribune, sont exposés <strong>les</strong> instruments
<strong>de</strong> la Passion du Christ utilisés
chaque année lors <strong>de</strong> la célèbre procession
du Jeudi Saint. Cette chapelle appartient à la
Confrérie <strong>de</strong>s Pénitents Blancs <strong>de</strong> Saugues
fondée en 1652. Ses activités principa<strong>les</strong>
étaient l’accompagnement <strong>de</strong>s mourants, la