Sur les pas de st Jacques - Conques

Le Vieux-Palais, château « Renaissance » avec
fenêtres à meneaux, tour en poivrière et
loggia dominant le Lot, fut édifié en 1572 par
<strong>les</strong> soins <strong>de</strong> « Noble Bernardin <strong>de</strong> la Valette »
capitaine au service <strong>de</strong>s seigneurs <strong>de</strong> Calmont
durant <strong>les</strong> guerres <strong>de</strong> religion. Successivement
maison commune, tribunal (d’où son
nom) et en sous sol ancienne prison <strong>de</strong> la
ville, il fut classé monument historique en
1912. Mis à la disposition <strong>de</strong> « l’Association
pour la Renaissance du Vieux-Palais », il a été
aménagé en rési<strong>de</strong>nce d’artistes.
La Chapelle <strong>de</strong> la confrérie <strong>de</strong>s Pénitents, rue
du Plô, joyau d’art baroque récemment restauré,
témoignage du renouveau catholique à
l’époque <strong>de</strong> Louis XIV. Édifiée en 1700 à
partir <strong>de</strong>s pierres d’une tour du Pont-Vieux, sa
faça<strong>de</strong> s’orne d’un mo<strong>de</strong>ste portail, d’un
fronton curviligne et d’un oculus. Retable
classé Monument Historique, exceptionnelle
croix <strong>de</strong> procession en cartapesta et Crèche
<strong>de</strong> Noël en décembre. (Ouvert <strong>de</strong> Pâques à
Toussaint – Mardi et Vendredi : 10h - 12h et
15h - 19h – Mercredi, Jeudi et Samedi : 15h -
19h - Participation libre).
Ancienne maison consulaire sur la Place du
Puits, édifiée durant le XVIème siècle, elle fut
la maison natale <strong>de</strong> Pierre Assézat, marchand
enrichi par le commerce du <strong>pas</strong>tel
(teinture végétale) et qui fit construire à Toulouse,
dans le style renaissance, le somptueux
« Hôtel d’Assézat », siège <strong>de</strong> l’Académie
<strong>de</strong>s Sciences, Inscriptions et Bel<strong>les</strong> Lettres.
L’ancienne Église Saint-Jean (place du Marché)
dont la construction débuta à la fin du
XVème siècle, fut construite sur l’emplacement
<strong>de</strong> l’hospice <strong>de</strong> la ville. Son remarquable
portail fut construit par Antoine Salvanh,
maître d’œuvre du clocher <strong>de</strong> la cathédrale
<strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z. Le beffroi abritait l’horloge <strong>de</strong> la
ville. Elle fut au service <strong>de</strong>s paroissiens jusqu’en
1883. Après transformation elle <strong>de</strong>vint
hôtel <strong>de</strong> ville <strong>de</strong> 1897 à 1948, suite à la
création du Bd Joseph Poulenc, en lieu et
places <strong>de</strong>s fortifications. On créa alors cette
faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> style néogothique, après <strong>de</strong>struction
<strong>de</strong> l’absi<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s chapel<strong>les</strong> latéra<strong>les</strong>.
En 1978, l’édifice fut réhabilité pour accueillir
d’abord le Musée <strong>de</strong>s Arts et Traditions Populaires,
fondé par Joseph Vaylet, et ensuite le
Musée du Scaphandre
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L'Église paroissiale a été bâtie à la fin du
XIXème siècle dans le style néogothique. La
faça<strong>de</strong> et <strong>les</strong> contreforts sont en grès rose du
Pays. Les autres parties en pierre calcaire. A
noter <strong>de</strong>ux statues sur <strong>les</strong> tours jumel<strong>les</strong> <strong>de</strong>
45 m <strong>de</strong> hauteur : la Vierge et Saint Joseph –
<strong>Sur</strong> le tympan : le Bon Pasteur, Saint Jean
Baptiste et Saint-Hilarian, Saint patron <strong>de</strong> la
cité. A l'intérieur, un bas relief en bronze représentant
le martyr <strong>de</strong> Saint Hilarian est
l’œuvre du sculpteur aveyronnais Denys
Puech. Il convient aussi <strong>de</strong> signaler dans le
bras gauche du transept une toile peinte <strong>de</strong>
St Joseph, protégeant la cité d’Espalion ; cet
ex-voto fut exécuté en 1658 à la suite d’une
terrible épidémie <strong>de</strong> Peste.
La chapelle <strong>de</strong>s Ursulines : La chapelle <strong>de</strong>s
ursulines dont seule la faça<strong>de</strong> subsiste,
appartenait à un vaste ensemble bâti au
XVIIème siècle ; le couvent <strong>de</strong>s Ursulines, qui
constituait un rare et précieux témoignage du
style classique en Rouergue.
Muséographie
Musée Joseph Vaylet d’Arts Traditions
populaires et Musée du Scaphandre
(Ancienne Église St-Jean) – Rue droite -
Tél. 05 65 44 09 18
Le Musée <strong>de</strong>s Arts et Traditions Populaires,
Joseph Vaylet Majoral du Félibrige, présente
un intérieur traditionnel rouergat du XIXème
siècle le «cantou», souillar<strong>de</strong> et ensemble
mobilier ainsi qu’une riche collection <strong>de</strong> bénitiers
<strong>de</strong> chevet. De nombreux objets <strong>de</strong> la vie
quotidienne d’autrefois sont présentés par
thèmes dans un cadre gothique exceptionnel.
Le Musée du Scaphandre a été créé en 1980
autour <strong>de</strong>s inventions pionnières <strong>de</strong> Benoît
Rouquayrol, Auguste et Louis Denayrouze,
nés à Espalion… à plus <strong>de</strong> 200 km <strong>de</strong>s côtes
maritimes ! En 1864, ils ont conçu le premier
scaphandre autonome mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> l’histoire
<strong>de</strong> la plongée. Ju<strong>les</strong> VERNES s'est inspiré <strong>de</strong>
leurs appareils pour équiper le Capitaine
Némo, dans son roman 20 000 lieues sous
<strong>les</strong> mers. Les premiers essais furent effectués
dans le Lot. Premier musée d’Europe
consacré au scaphandre, il rassemble près
<strong>de</strong> 400 pièces et documents qui retracent
l’histoire laborieuse et héroïque <strong>de</strong> l’exploration
<strong>de</strong> l’homme sous la mer, <strong>de</strong>s origines à