Sur les pas de st Jacques - Conques

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Aubrac Commune <strong>de</strong> St Chély d’Aubrac (12470)
10 habitants - 1320 m d'altitu<strong>de</strong>
Le nom Aubrac vient <strong>de</strong> « alto braco » qui
signifie lieu élevé. C’est le bourg construit au
point le plus haut du plateau <strong>de</strong> l’Aubrac.
Chateaubriand avait surnommé son monastère
hôpital «Le Petit Saint Bernard <strong>de</strong> la
France ». Avec Roncevaux dans <strong>les</strong> Pyrénées,
Aubrac était un <strong>de</strong>s rares exemp<strong>les</strong> d’hospitalité
<strong>de</strong> ce genre.
Informations
Transhumance Association Traditions en
Aubrac, Office <strong>de</strong> Tourisme St Chély d’Aubrac.
Tél. 05 65 44 21 15 Fax : 05 65 48 55 41
Mail : accueil.stchelydaubrac@orange.fr
Site : www.traditionsenaubrac.com.
Visites commentées du Village d’Aubrac :
animées par l’Association Les Amis d’Aubrac.
Contact : 06 71 02 62 90 (Animatrice).
Maison <strong>de</strong> l’Aubrac Tél. : 05 65 44 67 90
Mail ; maison<strong>de</strong>laubrac@wanadoo.fr
Ouvert du 3 avril au 11 novembre 2010
Exposition permanente sur le futur Parc Naturel
Régional <strong>de</strong> l’Aubrac en 2010.
Espace audio-visuel, espace gourmand, espace
boutique, espace tourisme.
Le village
Le hameau d’Aubrac se situe au carrefour <strong>de</strong>
trois départements (Aveyron, Cantal, Lozère)
et <strong>de</strong> trois régions (Midi-Pyrénées, Auvergne
et Languedoc-Roussillon).
Aubrac peut être considéré comme le cœur
du Plateau portant le même nom. Arrivant au
village par l’Est, le pèlerin constate en tout
premier lieu l’Église Notre Dame <strong>de</strong>s Pauvres,
avec ses arca<strong>de</strong>s romanes et son clocher…..
Son regard se portera ensuite sur la Tour <strong>de</strong>s
Anglais. Il aura croisé auparavant, une
gran<strong>de</strong> bâtisse le Royal Aubrac, dont la fonction
fut celle d’un sanatorium au début du
XXème siècle.
En 1107, Adalard, un vicomte flamand, faisant
le pèlerinage <strong>de</strong> Saint-Jacques-<strong>de</strong>-
Compostelle, échappa à une attaque <strong>de</strong> brigands
qui étaient alors nombreux sur l’Aubrac. Il fit
vœu à Dieu, que s’il l’aidait à sortir vivant <strong>de</strong>
cette région, il construirait en ces lieux, un
monastère hôpital qui accueillerait <strong>les</strong> pèlerins
épuisés par leur chemin. Il tint sa promesse
et fit ainsi élever à partir <strong>de</strong> 1120,
plusieurs bâtiments avec un dom à sa direction,
d’où la dénomination <strong>de</strong> dômerie.
Dès lors, <strong>de</strong>s moines sont venus s’installer
sur l’Aubrac, puis développèrent leurs propriétés
dans plusieurs villages <strong>de</strong>s alentours.
Ces granges monastiques, dont la plus importante
était celle <strong>de</strong> Bonnefon, servaient à
entreposer <strong>les</strong> récoltes <strong>de</strong>s tenanciers du
domaine. La Tour <strong>de</strong>s Anglais, transformée
en gîte d’étape pour pèlerins et randonneurs,
a été construite au XIVème siècle afin <strong>de</strong>
repousser <strong>les</strong> attaques anglaises.
Adalard décrit en ces termes cette région
austère à l’époque <strong>de</strong> son voyage : « Lieu
d’horreur et <strong>de</strong> vaste solitu<strong>de</strong>, terrible, sylvestre,
ténébreux et inhabitable, où ne croissent
à cent lieues à la ron<strong>de</strong> aucun fruit, aucun
aliment pour la nourriture <strong>de</strong>s hommes ».
Le saviez-vous ?
Vous êtes a 1399 Kms <strong>de</strong>
Saint-Jacques-<strong>de</strong>-Compostelle.
Le Royal Aubrac
A la Belle Époque, un docteur préconisant le
grand air <strong>de</strong> l’Aubrac fit construire son sanatorium
sur <strong>les</strong> hauteurs d’Aubrac. De nombreuses
personnes <strong>de</strong> la haute société française
sont alors venues sur le Plateau se
vivifier, et apprécier <strong>les</strong> cures <strong>de</strong> petit lait.
Cette imposante bâtisse était l’une <strong>de</strong>s plus
mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> son époque avec électricité,
point d’eau et WC à chaque étage. Elle sera
par la suite une succursale <strong>de</strong> l’Astoria Hôtel
et <strong>de</strong> l’International <strong>de</strong> Vichy. Dans <strong>les</strong> années
1960, l’Ancien sanatorium, plus communément
appelé « Le Royal », connaît une
nouvelle jeunesse.
La Fédération <strong>de</strong>s Œuvres Laïques acquiert
le bâtiment afin d’accueillir <strong>de</strong>s colonies <strong>de</strong>
vacances et <strong>de</strong>s séminaires. Aujourd’hui,
l’activité gîte d’étape, <strong>de</strong> groupe et <strong>de</strong> séjour
se poursuit tandis qu’un projet d’hôtelrestaurant
est en cours. Non loin <strong>de</strong> l’hôtel se
dresse un dôme blanc : c’est la Patinoire,