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Panorama de presse quotidien du 29 04 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>29</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Politique-AOC Régions……..……………………………………….…………………………….p.2-11<br />

- Communication-Salons……………………………………..…………………………………….p.12-16<br />

- Consommation-Chiffres…………………………………………………………………………..p.17-25<br />

- Entreprise-Gestion-Social….………………………………………………………………..…..p.26-28<br />

- Oenotourisme……………………………………………………………………..…………………..p.<strong>29</strong>-34<br />

- Dégustations-Cuvées……...………..………….…………….....……….………….……….....p.35-39<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

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La future charte riverains <strong>de</strong>s viticulteurs<br />

<strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> ne fait pas l'unanimité<br />

Alors que la Chambre d'agriculture et <strong>de</strong> nombreuses organisations soulignent <strong>de</strong>s progrès sur<br />

la prévention <strong>de</strong>s riverains et les pro<strong>du</strong>its utilisés à proximité <strong>de</strong>s lieux sensibles, la<br />

Confédération Paysanne refuse <strong>de</strong> signer le projet <strong>de</strong> charte.<br />

Par Marion Bazireau Le 28 avril <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Le projet <strong>de</strong> charte sera bientôt acté et transmis à la préfète qui lancera la consultation<br />

publique. - crédit photo : Alexandre Abellan<br />

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La Giron<strong>de</strong> travaille sur la nouvelle version <strong>de</strong> sa charte riverains « Bien Vivre Ensemble »,<br />

qui permettra aux agriculteurs d'obtenir <strong>de</strong>s dérogations sur les distances minimales <strong>de</strong><br />

traitements à respecter par rapport aux habitations.<br />

« Dans ce cadre, nous avons consulté plusieurs organisations agricoles, <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong><br />

riverains, et <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong> travailleurs » indique Thierry Mazet, directeur <strong>de</strong> la Chambre<br />

d’agriculture <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>. Ce 21 avril, la Confédération Paysanne s’est positionnée sur le<br />

projet par la voie d’un communiqué <strong>de</strong> <strong>presse</strong> titré « Charte Bien Vivre Ensemble en Giron<strong>de</strong><br />

: à l’Ouest, rien <strong>de</strong> nouveau ».<br />

« Il s’agit d’un simple réajustement cosmétique <strong>de</strong> la première mouture <strong>de</strong> mars 2020. (…)<br />

Aucune interdiction d’utilisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its CMR et SDHI ne vient assurer une protection<br />

réelle <strong>de</strong>s riverains » écrit Dominique Techer, porte-paroles <strong>de</strong> la Conf pour la Giron<strong>de</strong>, qui<br />

déplore en plus un statu quo sur la protection <strong>de</strong>s lieux sensibles.<br />

Sortie <strong>de</strong>s CMR et <strong>de</strong>s expérimentations sur les pro<strong>du</strong>its bio ou <strong>de</strong> biocontrôle<br />

Thierry Mazet regrette autant la forme, « ils ne sont pas revenus vers nous mais se sont<br />

directement adressés à la <strong>presse</strong> », que le fond <strong>du</strong> communiqué. « Le projet <strong>de</strong> charte <strong>de</strong> la


Giron<strong>de</strong> va bien plus loin que celui <strong>de</strong> nombreux départements, tant sur le plan <strong>de</strong> la<br />

prévention <strong>de</strong>s riverains que sur l’évolution <strong>de</strong>s pratiques, avec un engagement vers la sortie<br />

<strong>de</strong>s CMR et <strong>de</strong>s expérimentations sur les pro<strong>du</strong>its bio ou <strong>de</strong> biocontrôle à proximité <strong>de</strong>s sites<br />

sensibles comme les écoles ou les hôpitaux ».<br />

Une vingtaine <strong>de</strong> structure ont déjà validé le projet. « Il sera bientôt acté et transmis à la<br />

préfète qui lancera la consultation publique » poursuit le directeur <strong>de</strong> la Chambre<br />

d’agriculture.


Expérimentation en Occitanie<br />

Quel est le comportement agronomique <strong>de</strong>s<br />

variétés résistantes ?<br />

Publié le 28/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> - 09:21 Mon Viti<br />

par Irène Aubert<br />

Si toutes les variétés résistantes inscrites jusqu’à présent ont fait leurs preuves vis-à-vis <strong>de</strong><br />

leur résistance à l’oïdium et <strong>du</strong> mildiou, les références agronomiques locales sont relativement<br />

peu nombreuses. Pour les étoffer, une quinzaine <strong>de</strong> variétés ont été plantées et suivies <strong>de</strong>puis<br />

2012 par les chambres d’agriculture, l’IFV, l’ICV et l’Inrae sur un réseau <strong>de</strong> parcelles<br />

expérimentales ou directement chez <strong>de</strong>s vignerons, en Occitanie. Une synthèse pluriannuelle<br />

<strong>de</strong>s résultats a été établie et présentée lors d’un webinaire.


Plus tardives que le chardonnay<br />

Mis à part le muscaris, plus précoce, toutes les variétés blanches testées sont plus tardives que<br />

le chardonnay. Cette précocité <strong>du</strong> muscaris (vendange début août) n’est pas sans poser<br />

problème pour les caves coopératives, qui ont souvent besoin <strong>de</strong> volumes pour vinifier. Pour<br />

les variétés noires, le cabernet cortis est très précoce. Monarch, prior, merlot khorus et G14<br />

(une variété sous numéro obtenue par Alain Bouquet) se positionnent non loin <strong>du</strong> merlot.<br />

Vidoc et 376-21-11 s’intercalent entre le grenache et le cabernet sauvignon. Artaban est<br />

intermédiaire entre ces <strong>de</strong>ux groupes.


Côté végétation, le souvignier a un port érigé, solaris et prior sont semi-érigés, le muscaris<br />

est très retombant, tandis que monarch et soreli sont retombants et le cabernet cortis semiretombant.<br />

Les notations montrent que floréal, soreli et le souvignier gris ont tendance à<br />

pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> nombreux grapillons, ce qui peut être gênant à la vendange. Le soreli pro<strong>du</strong>it<br />

<strong>de</strong> nombreuses vrilles très soli<strong>de</strong>s, qui nécessitent le sécateur lors <strong>du</strong> dépalissage.<br />

De zéro à trois traitements<br />

Toutes ces variétés sont très résistantes à l’oïdium et au mildiou, avec quelques nuances. Cela<br />

ne dispense pas d’une stratégie phytosanitaire pour assurer la <strong>du</strong>rabilité <strong>de</strong> la résistance et<br />

protéger la récolte. Contre l’oïdium, prévoir un traitement en préfloraison sur les Res<strong>du</strong>r,<br />

<strong>de</strong>ux traitements en encadrement <strong>de</strong> floraison pour les autres variétés, voire trois pour le<br />

soreli. Contre le mildiou, la chambre régionale d’agriculture propose une stratégie selon la<br />

pression <strong>de</strong> la maladie : <strong>de</strong>ux traitements en cas <strong>de</strong> forte pression, un traitement si la pression<br />

est moyenne à faible, et zéro à un traitement si la pression est très faible. Dans tous les cas,<br />

l’observation est nécessaire pour ajuster la stratégie. Contre le black-rot, une intervention<br />

spécifique se justifie en cas <strong>de</strong> dégâts constatés.<br />

Flavescence dorée. Attention, les variétés résistantes peuvent être contaminées par la<br />

flavescence dorée ! Les symptômes ne sont pas toujours classiques, par exemple sur cabernet<br />

cantor, cette variété noire a <strong>de</strong>s feuilles qui tournent au jaune.


Les priorités <strong>du</strong> mandat <strong>de</strong> Joël Boueilh,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons coopérateurs <strong>de</strong><br />

France<br />

Publié le 26/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> - 09:01 par Emmanuelle Thomas<br />

https://www.mon-viti.com/<br />

Joël Boueilh est prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons coopérateurs <strong>de</strong> France (VCF, ex-CCVF) <strong>de</strong>puis<br />

octobre 2021, succédant à Boris Calmette. Vigneron à Saint-Mont, dans le Gers, il nous<br />

expose les priorités <strong>de</strong> son mandat.<br />

Comment se passent vos premiers mois à la tête <strong>de</strong>s Vignerons coopérateurs ? Quels sont<br />

les axes prioritaires <strong>de</strong> votre mandat ?<br />

Joël Boueilh : Je suis encore en phase <strong>de</strong> découverte <strong>de</strong> cette nouvelle mission. On a beau s’y<br />

préparer, le vivre vraiment est différent ! Dans la continuité, les trois enjeux forts à développer<br />

sont l’attractivité <strong>de</strong> nos métiers, l’impact <strong>de</strong> nos coopératives sur nos terroirs et nos<br />

territoires, et bien sûr la nécessaire adaptation <strong>de</strong> notre vignoble et <strong>de</strong> nos outils <strong>de</strong> travail à<br />

l’évolution climatique.<br />

En 2019, nous avions annoncé notre objectif d’avoir, d’ici cinq ans, 100 % <strong>de</strong>s coopératives<br />

engagées dans la certification environnementale ou en agriculture biologique. Trois ans après,<br />

nous comptons déjà plus <strong>de</strong> 75 % d’engagés en HVE et plus <strong>de</strong> 50 % en AB.<br />

Il faut s’adapter, rester connecté aux attentes <strong>de</strong> la société. Notre façon <strong>de</strong> travailler<br />

aujourd’hui est différente <strong>de</strong> celle d’il y a dix ans, et dans dix ans nous aurons sans doute<br />

d’autres conditions <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Au-<strong>de</strong>là, il faut répondre, voire aller au-<strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s<br />

questions <strong>de</strong> la société. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, le citoyen est habitué lorsqu’il<br />

pose une question à avoir la réponse tout <strong>de</strong> suite. Nous avons le <strong>de</strong>voir d’ouvrir nos<br />

entreprises, pour que nos voisins, nos clients et toutes les parties prenantes puissent voir les<br />

changements <strong>de</strong> pratiques qui se font, et prennent conscience que ces évolutions nécessaires<br />

ne peuvent pas se faire en un clic d’ordinateur. Un énorme travail d’explication est à réaliser,<br />

auquel il ne faut pas renoncer, même s’il implique <strong>de</strong> se répéter régulièrement. Il ne faut pas<br />

que les coopérateurs, et plus largement le mon<strong>de</strong> viticole, s’aigrissent <strong>de</strong> ces questionnements<br />

<strong>de</strong> la société. Au contraire, il est nécessaire <strong>de</strong> montrer que nous avons enten<strong>du</strong> le message.<br />

Quel est votre sentiment sur la réforme assurance climatique ?


J.○B. : Par rapport au projet <strong>de</strong> loi relatif à l’assurance récolte, nous sommes bien enten<strong>du</strong><br />

favorables à tout outil permettant au plus grand nombre d’assurer sa récolte. Aujourd’hui, les<br />

chiffres montrent que seulement un petit 30 % <strong>de</strong>s vignerons sont assurés. Ce n’est pas<br />

suffisant, surtout en regard d’une année comme 2021. L’enjeu <strong>de</strong>main sera sur la fixation<br />

<strong>du</strong> taux <strong>de</strong> franchise. La majorité <strong>de</strong>s sinistres sont dans une fourchette <strong>de</strong> 20 à 30 %. Nous<br />

entendons parler <strong>de</strong> 30 %. Mais nous militons pour 20 %. Il y aura un match à jouer avec les<br />

assureurs. L’autre point concerne les catastrophes ou très gros sinistres : à partir <strong>de</strong> quel seuil<br />

l’État doit-il intervenir ? Nous militons pour 50 %. Il faudra être vigilant lors <strong>de</strong> la rédaction<br />

<strong>de</strong>s décrets d’application une fois la loi parue.<br />

L’idéal serait qu’au 1 er mars 2023, nous disposions <strong>de</strong>s textes d’applications pour la partie<br />

viticole. Cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> flottement doit être la plus courte possible, et nous allons nous battre<br />

pour cela.<br />

Nous souhaitons également la mise en place d’une ai<strong>de</strong> aux contrats <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong>s<br />

frais fixes <strong>de</strong> vinification en cas <strong>de</strong> pertes <strong>de</strong> récolte (une assurance <strong>de</strong> carence d’apport). Ce<br />

dispositif existe aujourd’hui pour les caves coopératives, il <strong>de</strong>vrait être élargi aux vignerons<br />

indépendants et pourrait être financé sur le PNA vitivinicole. C’est un chantier important pour<br />

<strong>2022</strong>-2023.<br />

Comment abor<strong>de</strong>z-vous l’enjeu <strong>du</strong> renouvellement <strong>de</strong>s générations <strong>de</strong>s coopérateurs ?<br />

J.○B. : Des pratiques et <strong>de</strong> nouveaux outils se mettent en place, avec <strong>du</strong> portage <strong>de</strong> foncier<br />

ensuite redistribué, la création <strong>de</strong> SIC, <strong>de</strong> GFV, etc. Nous avons surtout à réaliser un travail<br />

d’échanges et <strong>de</strong> mutualisation <strong>de</strong>s pratiques pour l’étendre à toutes les structures qui le<br />

souhaitent.<br />

L’enjeu <strong>du</strong> renouvellement <strong>de</strong>s générations est également important au niveau <strong>de</strong>s<br />

administrateurs et gestionnaires <strong>de</strong> nos structures. Une cave, ce n’est pas seulement un<br />

directeur, il est primordial pour l’avenir <strong>de</strong> renforcer l’implication et la formation <strong>de</strong> nos<br />

coopérateurs-administrateurs. S’engager pour <strong>du</strong> collectif, ce n’est pas inné dans les tendances<br />

actuelles <strong>de</strong> la société, nous <strong>de</strong>vons rester vigilants et nous donner les moyens d’attirer <strong>de</strong>s<br />

jeunes.<br />

Quels sont vos autres sujets <strong>de</strong> préoccupation ?<br />

J.○B. : Les lour<strong>de</strong>urs administratives <strong>de</strong>meurent un sujet <strong>de</strong> préoccupation. Ce manque <strong>de</strong><br />

fluidité, cette inertie dans le traitement <strong>de</strong> certains dossiers est une vraie problématique.<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> la nouvelle PAC, mise en œuvre en 2023, apparaît un point intéressant :<br />

le droit à l’erreur. Aujourd’hui, monter <strong>de</strong>s dossiers s’apparente souvent à un petit marathon.<br />

Nous sommes humains, nous pouvons nous tromper. Le droit européen reconnaît ce droit à<br />

l’erreur. Reste à attendre sa transcription en droit français. Nous serons vigilants <strong>de</strong> façon que<br />

cette transcription se fasse simplement, pour pouvoir en bénéficier.<br />

Les coopératives sont déjà motrices d’innovation, cette tendance va-t-elle se poursuivre ?<br />

J.○B. : Clairement, nous <strong>de</strong>vons nous investir dans l’innovation, c’est un message que je<br />

passe aux caves coopératives. Pour ne pas subir, il faut anticiper. Nos structures sont en<br />

mesure <strong>de</strong> mener <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> recherche pour répondre aux évolutions sociétales ou


climatiques. Nous avons la capacité <strong>de</strong> travailler sur ce que seront la viticulture <strong>de</strong> <strong>de</strong>main et<br />

les vins <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, que ce soit sur <strong>de</strong>s thématiques <strong>de</strong>s cépages nouveaux ou anciens, la<br />

maîtrise <strong>du</strong> <strong>de</strong>gré alcoolique <strong>de</strong>s vins, <strong>de</strong>s rési<strong>du</strong>s <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its phytosanitaires dans les vins.<br />

58 % <strong>de</strong>s viticulteurs adhèrent à une cave coopérative, soit plus <strong>de</strong> 45 000<br />

exploitants.<br />

La surface moyenne <strong>de</strong>s exploitations <strong>de</strong>s coopérateurs est <strong>de</strong> 7 ha (contre 10 ha pour<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s exploitations viticoles).<br />

16 millions d’hectolitres pro<strong>du</strong>its en moyenne par an, soit : 48 % <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction<br />

commercialisable (hors Charentes) ou 40 % Charentes comprises. Cela représente 39 % <strong>de</strong>s<br />

volumes en AOC, 68 % <strong>de</strong>s volumes IGP et 28 % <strong>de</strong>s vins sans IG.<br />

La moitié <strong>de</strong>s caves sont engagées dans la pro<strong>du</strong>ction bio (302 coopératives).<br />

Plus <strong>de</strong> 430 coopératives sont engagées dans la HVE.<br />

Vignerons coopérateurs <strong>de</strong> France représente 85 % <strong>de</strong>s caves coopératives françaises.


Jean-Marie Fabre réélu prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s<br />

Vignerons indépendants <strong>de</strong> France<br />

Le vigneron audois entame son 4ème mandat à la tête <strong>de</strong> la fédération nationale viticole.<br />

Après avoir enchaîné les crises, il veut renforcer les capacités <strong>de</strong> résistance <strong>de</strong>s entreprises<br />

viticoles face aux aléas récurrents.<br />

Par Olivier Bazalge Le <strong>29</strong> avril <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Jean-Marie Fabre entame son 4ème mandat à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s Vignerons indépendants <strong>de</strong><br />

France - crédit photo : DR<br />

Elu à l’unanimité, ainsi que son bureau, le 27 avril, Jean-Marie Fabre rempile pour une 4ème<br />

année à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Fédération nationale <strong>de</strong>s Vignerons indépendants <strong>de</strong> France (VIF).<br />

Céline Barbaud, <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong> Vaucluse, vient également intégrer l’équipe d’élus<br />

constituant le bureau validé par le conseil d’administration.<br />

Alors qu’il reconnaît volontiers avoir passé « six premiers mois <strong>de</strong> mandat relativement<br />

calmes, suite à mon élection en 2019 », le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s VIF a ensuite enchaîné les situations<br />

<strong>de</strong> crise pour la filière viticole. Taxes Trump, Brexit, droits <strong>de</strong> douane en Chine, pandémie <strong>de</strong><br />

Covid, distillation <strong>de</strong> crise, gel, « le rythme s’est bien accéléré entre octobre 2019 et ce<br />

printemps <strong>2022</strong>, ne laissant que peu <strong>de</strong> places aux temps morts, mais cette confiance<br />

renouvelée dans le travail <strong>de</strong> notre équipe nous conforte dans cette volonté <strong>de</strong> faire face<br />

lorsque la mer est bien agitée », vali<strong>de</strong> le vigneron <strong>du</strong> domaine la Rochelierre.<br />

Force <strong>de</strong> la filière<br />

Fervent défenseur <strong>du</strong> modèle <strong>de</strong>s vignerons indépendants, Jean-Marie Fabre n’en oublie pas<br />

pour autant la force que constitue la diversité et la complémentarité <strong>de</strong>s composantes <strong>de</strong> la<br />

filière viticole. « Nos différences ne nous ont pas empêché <strong>de</strong> travailler dans le même sens et


faire la démonstration <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong> la filière viticole. Je serai d’ailleurs toujours<br />

attentif à ce que la diversité et la complémentarité <strong>de</strong>s différentes composantes continuent <strong>de</strong><br />

s’exprimer », appuie-t-il.<br />

Rassuré par l’attention portée par l’administration aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong> la<br />

trésorerie <strong>de</strong>s entreprises vigneronnes lors <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier conseil supérieur vins <strong>de</strong><br />

FranceAgriMer, le vigneron audois ne perd pas <strong>de</strong> vue les objectifs qu’il s’est fixé pour cette<br />

nouvelle mandature d’un an. « Nous sortons <strong>de</strong> 24 mois <strong>de</strong> crises et en voilà déjà une nouvelle<br />

qui démarre sur le front <strong>de</strong> l’Est. Toutes les mesures relatives au renforcement <strong>de</strong> nos<br />

capacités <strong>de</strong> trésorerie et donc <strong>de</strong> résistance face aux différents aléas doivent être ancrées.<br />

L’aléa <strong>de</strong>vient la norme, alors qu’une année dite normale se pose en exception », insiste-t-il.<br />

Il milite donc pour un « changement <strong>de</strong> paradigme » dans l’approche <strong>de</strong>s crises en anticipant<br />

<strong>de</strong>s budgets importants <strong>de</strong>stinés à « rendre les entreprises vigneronnes résistantes ».<br />

Enfoncer le clou<br />

D’un autre côté, Jean-Marie Fabre souhaite, dès la constitution <strong>du</strong> prochain gouvernement,<br />

« enfoncer le clou pour souligner le rôle essentiel <strong>de</strong> nos TPE, poumons économiques au sein<br />

<strong>de</strong>s territoires ruraux dans lesquels elles sont implantées ». Il estime que les entreprises<br />

viticoles génèrent une plus-value autant économique que « sociétale, environnementale,<br />

culturelle ou patrimoniale » pour les communes dans lesquelles elles sont implantées.<br />

Alors qu’il rappelle que la filière viticole constitue « le 1er employeur à temps plein <strong>du</strong><br />

secteur agricole, et que les vignerons indépendants génèrent 78% <strong>de</strong> l’emploi à temps plein<br />

<strong>de</strong> la filière », Jean-Marie Fabre veut voir ce sujet <strong>de</strong> l’emploi occuper une place essentielle,<br />

alors que <strong>de</strong>s pénuries <strong>de</strong> candidats se font ressentir. « Nous rencontrons un souci<br />

d’attractivité lié à une vision péjorative surannée <strong>de</strong> l’activité agricole et un manque <strong>de</strong><br />

formation spécifique. Nous <strong>de</strong>vons revaloriser l’image <strong>de</strong> nos métiers qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

aujourd’hui <strong>de</strong>s qualifications importantes pour utiliser <strong>de</strong>s matériels technologiques. On ne<br />

met pas <strong>de</strong>s outils coûtant plusieurs dizaines <strong>de</strong> milliers d’euros entre les mains <strong>du</strong> premier<br />

venu », enfonce-t-il pour souligner que la viticulture « n’est pas une voie <strong>de</strong> garage ».<br />

Prenant toujours autant <strong>de</strong> plaisir à exercer son activité <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt, Jean-Marie Fabre<br />

souligne néanmoins que ses prédécesseurs sont en moyenne restés en place « entre 3 et 5<br />

ans ». Il se sait donc au milieu <strong>du</strong> gué, mais on ne doute pas qu’il aura pris le soin <strong>de</strong><br />

minutieusement préparer la suite avant <strong>de</strong> passer la main.


Le digital pénètre progressivement le <strong>quotidien</strong> <strong>de</strong>s<br />

viticulteurs<br />

Publié le 20/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> - 14:39 par Viti Veille<br />

Vin & Société dévoile les résultats d’un baromètre sur la digitalisation dans l’ensemble <strong>de</strong>s étapes<br />

allant <strong>de</strong> la viticulture à la vente <strong>de</strong> vin. Ce baromètre permet d’évaluer la maturité digitale <strong>de</strong>s<br />

acteurs qui opèrent dans le vignoble français (90% <strong>de</strong>s répondants sont <strong>de</strong>s exploitants viticoles).<br />

Avec une note globale <strong>de</strong> 47 points sur 100, le digital est bien entré dans le <strong>quotidien</strong> <strong>de</strong>s acteurs <strong>du</strong><br />

vignoble français et suscite leur intérêt, même si <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> progrès et <strong>de</strong>s disparités <strong>de</strong>meurent sur<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s étapes mis en avant dans le baromètre (Viticulture à 40pts/100, Equipement &<br />

Logistique à 52pts/100, Commercialisation à 48pts/100, Communication à 47pts/100 et Formation à<br />

55 pts/100), souligne Vin & Société.<br />

Le développement <strong>de</strong> la digitalisation se manifeste également par tout un ensemble <strong>de</strong> réalités<br />

concrètes :<br />

Le baromètre permet aussi d’i<strong>de</strong>ntifier les principaux freins à la digitalisation : le manque <strong>de</strong> temps est<br />

cité à toutes les étapes <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong> vin. Le manque <strong>de</strong> ressources financières arrive<br />

en 2 ème position. Et encore ¼ <strong>de</strong>s répondants ne perçoit pas l’intérêt <strong>du</strong> digital dans leurs activités.<br />

Samuel Montgermont, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vin & Société, souligne : Ce 1 er baromètre nous dévoile le visage<br />

d’une filière qui a pris le tournant <strong>du</strong> digital et qui s’intéresse énormément aux bénéfices ren<strong>du</strong>s<br />

possibles par cette révolution. Place désormais aux actions, en particulier en matière <strong>de</strong> formation,<br />

pour capitaliser sur nos forces et répondre aux besoins i<strong>de</strong>ntifiés par notre enquête. Nous donnons<br />

ren<strong>de</strong>z-vous dans 4 ans pour notre prochain baromètre.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 11241<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

28 Avril <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1630<br />

lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr p. 1/2<br />

Brèves en Champagne<br />

Visualiser l'article<br />

©La Champagne <strong>de</strong> Sophie Claeys<br />

Nominations<br />

Le chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> la coopérative Beaumont <strong>de</strong>s Crayères (Mar<strong>de</strong>uil), Fabrice David, vient d'être nommé responsable <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction chez Laurent-Perrier à Tours-sur-Marne.<br />

Sortie <strong>de</strong> la cuvée Louis Salmon (Maison Billecart-Salmon)<br />

Sortie le 27 avril <strong>de</strong> la cuvée Louis Salmon 2008, le nouveau millésime 100% Chardonnay <strong>de</strong> la Maison Billecart-Salmon.<br />

Pour ce lancement, la maison Billecart-Salmon annonce une collaboration avec Frédéric Anton, Meilleur ouvrier <strong>de</strong> France, 3<br />

étoiles au Pré Catelan et 1 étoile au restaurant Jules Verne et au Don Juan II.Le chef a élaboré pour la maison <strong>de</strong>s accords<br />

exceptionnels qui seront proposés dans un menu au Jules Verne, le restaurant <strong>de</strong> la Tour Eiffel.<br />

5e édition <strong>de</strong> Champagne Tasting<br />

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Brèves en Champagne<br />

28 Avril <strong>2022</strong><br />

lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr p. 2/2<br />

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Champagne Tasting revient au printemps <strong>2022</strong> pour une 5e édition. L'événement organisé par Terres <strong>de</strong> vin investit le<br />

prestigieux cadre <strong>de</strong> l'Hôtel Salomon <strong>de</strong> Rothschild le 7 mai prochain pour une journée 100% champenoise. Une soixantaine<br />

d'exposants <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> Champagne et champagnes <strong>de</strong> vignerons seront présents pour découvrir la célèbre technicité<br />

champenoise et déguster sa diversité aromatique. Réservations ici<br />

Bulles en bouche à Sacy<br />

Bulles en Bouche : Champagne et Gastronomie, le 1 er week-end gastronomique aura lieu les 14 et 15 mai à Sacy. Cette<br />

manifestation mobilise la Commune <strong>de</strong> Sacy, les différentes Associations <strong>du</strong> Village (Sacy Animation, Fleurs <strong>de</strong> Sacy,<br />

Cyclo-Club <strong>de</strong> Sacy), le Comité Saint-Vincent, vignerons et habitants bénévoles pour ai<strong>de</strong>r à l'organisation et à la<br />

préparation.<br />

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L'OIV annonce un record <strong>de</strong>s exportations<br />

et une hausse <strong>de</strong> la consommation mondiale<br />

<strong>de</strong> vins en 2021<br />

2021 a marqué la reprise d'une consommation mondiale <strong>de</strong> vin en baisse <strong>de</strong>puis 2018. Les<br />

exportations atteignent <strong>de</strong>s sommets alors que la pro<strong>du</strong>ction mondiale marque une légère<br />

baisse, liée au gel d'avril en Europe.<br />

Par Olivier Bazalge Le 27 avril <strong>2022</strong> / Vitisphère.com<br />

Pau Roca a présenté les chiffres 2021 <strong>du</strong> secteur viti-vinicole mondial - crédit photo : DR<br />

Le directeur général <strong>de</strong> l’organisation internationale <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin (OIV), Pau Roca,<br />

vient <strong>de</strong> présenter, le 27 avril, les chiffres annuels <strong>du</strong> secteur viti-vinicole mondial en 2021.<br />

Fait marquant, tout autant que bonne nouvelle, la consommation mondiale <strong>de</strong> vin est repartie<br />

à la hausse en 2021 (236 millions hl (Mhl), +0,7%), alors qu’elle baissait <strong>de</strong> manière continue<br />

<strong>de</strong>puis 2018, « entraînée par le déclin <strong>de</strong> la consommation chinoise, qui, <strong>de</strong>puis 2018, perdait<br />

2Mhl par an », indique Pau Roca.<br />

En 2020, la pandémie (confinements, fermeture <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> consommation, baisse <strong>du</strong><br />

tourisme), avait encore accentué cette tendance, affectant la plupart <strong>de</strong>s marchés <strong>du</strong> vin, pour<br />

atteindre la plus faible consommation mondiale <strong>de</strong> vin <strong>de</strong>puis 2002. « La réouverture <strong>de</strong>s<br />

lieux et la reprise <strong>de</strong>s activités sociales ont con<strong>du</strong>it à une reprise <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin,<br />

bien que les comportements restent hétérogènes selon les pays », avance le directeur général<br />

<strong>de</strong> l’OIV.<br />

Représentant 48% <strong>du</strong> total mondial, la consommation <strong>de</strong> l’UE (114Mhl) retrouve en 2021 le<br />

niveau <strong>de</strong> sa moyenne décennale, la France étant le plus grand consommateur <strong>de</strong> l’union (25,2<br />

Mhl). Les Etats-Unis continuent <strong>de</strong> dominer la consommation mondiale (33Mhl), « prouvant<br />

<strong>de</strong>puis trois ans sa capacité <strong>de</strong> résilience face à la pandémie », note Pau Roca.<br />

Record d'exportations<br />

2021 marque également une dynamique positive pour les exportations mondiales <strong>de</strong> vin.<br />

« Elles atteignent le niveau record <strong>de</strong> 111,6 Mhl, en augmentation <strong>de</strong> 4% par rapport à 2020.


C’est encore plus marqué en valeur, où la progression atteint 16% pour atteindre 34,3<br />

milliards € (Mds €) d’échanges en 2021. Nous observons une augmentation nette <strong>du</strong> prix <strong>de</strong>s<br />

vins à l’exportation », analyse Pau Roca. La France conforte sa position <strong>de</strong> 1er exportateur<br />

mondial, après avoir généré 11,1 Mds€ en 2021, « et tous les exportateurs majeurs ont<br />

enregistré une croissance en 2021, à l’exception <strong>de</strong> l’Australie, qui a subi les hausses<br />

tarifaires chinoises à son égard ».<br />

Les vins en bouteilles, en vrac ou effervescents sont concernés par cette progression, alors que<br />

les bag-in-box marquent un recul <strong>de</strong> leurs exportations en volume comme en valeur.<br />

Baisse <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

La pro<strong>du</strong>ction mondiale <strong>de</strong> vin (hors jus et moûts), est estimée à 260 millions hl (Mhl) en<br />

2021, en baisse <strong>de</strong> 3Mhl (-1%) par rapport à l’année précé<strong>de</strong>nte. « Deux effets antagonistes<br />

ont marqué cette année, avec une baisse appuyée <strong>de</strong> la récolte dans d’importants pays<br />

pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> l’UE, qui s’oppose à d’excellents niveaux <strong>de</strong> récolte dans la plupart <strong>de</strong>s pays<br />

<strong>de</strong> l’hémisphère sud. Celui-ci enregistre une hausse globale <strong>de</strong> 19% par rapport à 2020 »,<br />

avance Pau Roca. La pro<strong>du</strong>ction mondiale 2021 se place toutefois, pour la 3ème année<br />

d’affilée, en-<strong>de</strong>çà <strong>de</strong> la moyenne décennale.<br />

Principalement à cause <strong>du</strong> gel, la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’UE (153,7 Mhl) baisse <strong>de</strong> 8% par rapport à<br />

2020, soit 5% <strong>de</strong> moins que sa moyenne quinquennale. Italie, France et Espagne génèrent à<br />

eux seuls 47% <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction mondiale <strong>de</strong> vin 2021 mais seule l’Italie est en progression<br />

par rapport à 2020 (+2%) et à sa moyenne quinquennale (+3%).<br />

Ailleurs, la pro<strong>du</strong>ction chinoise <strong>de</strong> vin (5,9Mhl en 2021) continue sa baisse entamée il y a<br />

cinq ans, « <strong>du</strong>e à la baisse <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> interne, aux conditions climatiques, mais surtout au<br />

peu <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctivité affichée par le secteur », analyse le directeur général <strong>de</strong> l’OIV. La<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s Etats-Unis (24,1 Mhl) marque quant à elle une progression (+6%) par rapport<br />

à une année 2020 marquée par les incendies et les contaminations par la fumée, mais reste<br />

toutefois inférieure <strong>de</strong> 3% par rapport à sa moyenne quinquennale.<br />

Recul marginal<br />

Enfin, la surface <strong>du</strong> vignoble mondial marque un recul qualifié <strong>de</strong> « marginal » par rapport à<br />

2020, s’établissant pour 2021 à 7,3 millions d’hectares (Mha). Elle apparaît stable <strong>de</strong>puis<br />

2017 mais les dynamiques d’évolution diffèrent selon les zones <strong>du</strong> globe. France, Italie,<br />

Espagne, Chine ou encore Chili marquent une légère progression <strong>de</strong> leurs surfaces viticoles<br />

quand les Etats-Unis les voient régresser <strong>de</strong>puis 2014.<br />

Pour la 8ème année consécutive, le vignoble <strong>de</strong> l’Union Européenne (UE) est stabilisé à<br />

3,3Mha, « grâce à la gestion unifiée <strong>de</strong> son potentiel <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction », relève Pau Roca,<br />

l’Espagne gardant le lea<strong>de</strong>rship mondial avec ses 964000 ha en 2021. La France reste 2ème<br />

au classement (798000 ha), talonnée par la Chine (783000 ha), comme le montre l'infographie<br />

ci-<strong>de</strong>ssous.


Les ventes <strong>de</strong> vin rebondissent dans le<br />

mon<strong>de</strong><br />

Les ventes <strong>de</strong> vin dans le mon<strong>de</strong> ont retrouvé <strong>de</strong> la vigueur avec la levée <strong>de</strong>s restrictions liées<br />

à la pandémie, l'effacement <strong>de</strong>s taxes américaines et le retour <strong>de</strong>s festivités, selon<br />

l'Organisation internationale <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin (OIV). Les Français battent <strong>de</strong>s records <strong>de</strong><br />

prix.<br />

Les vins français sont ceux dont les prix ont le plus augmenté à l'exportation en 2021.<br />

(Shutterstock)<br />

Par Marie-Josée Cougard<br />

Publié le 28 avr. <strong>2022</strong> Les Echos<br />

Le commerce international <strong>du</strong> vin s'est relancé en 2021. Après une année 2020 perturbée par<br />

le Covid-19, les exportations ont atteint « un plus haut niveau historique », a indiqué<br />

l'Organisation internationale <strong>du</strong> vin (OIV). Levée <strong>de</strong>s restrictions, fin <strong>de</strong>s taxes Trump sur une<br />

partie <strong>de</strong>s vins européens et retour <strong>de</strong>s festivités l'expliquent en bonne partie. L'exportation a<br />

bondi <strong>de</strong> 4 % en volume et <strong>de</strong> 16 % en valeur. « Jamais encore on n'avait connu <strong>de</strong> telles<br />

croissances », a indiqué Pau Roca, directeur général.<br />

Les ventes <strong>de</strong> vins effervescents ont connu une très forte embellie à +22 % en volume et<br />

+30 % en valeur. Le vin en vrac, lui, a per<strong>du</strong> en valeur (-5 %). Ce sont les vins français qui<br />

ont vu leurs prix le plus augmenter (+27 %), contre +10 % pour les vins espagnols et +13 %<br />

pour les vins italiens.<br />

Regain <strong>de</strong> la consommation<br />

Dans ce décor, le volume global <strong>de</strong> vins exportés a battu son record avec 111,6 millions<br />

d'hectolitres (+4 %), Espagne en tête. Cette <strong>de</strong>rnière a poursuivi sa dynamique <strong>de</strong> croissance<br />

<strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie et dépasse son niveau prépandémie <strong>de</strong> 2019.


La consommation a augmenté <strong>de</strong> 1 % après trois années consécutives <strong>de</strong> baisse. Les<br />

Américains sont <strong>de</strong>venus les plus gros consommateurs <strong>de</strong> la planète <strong>de</strong>puis 2018, <strong>de</strong>vant la<br />

France et l'Italie. En consommation par tête, c'est toujours le Portugal qui arrive en premier.<br />

Locomotive un temps, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> chinoise, elle, a amorcé un recul il y a trois ans, recul qui<br />

s'est accéléré en 2021 (-15 %) à cause <strong>du</strong> Covid.<br />

Les surfaces couvertes <strong>de</strong> cépages sont stabilisées <strong>de</strong>puis 2000, en raison <strong>de</strong> la décélération <strong>de</strong><br />

la croissance <strong>du</strong> vignoble chinois et <strong>du</strong> plafonnement <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> plantations en Europe, a<br />

indiqué Pau Roca.<br />

La pro<strong>du</strong>ction, qui <strong>de</strong>vrait reculer <strong>de</strong> 1 % et qui est estimée à 260 millions d'hectolitres, a<br />

souffert <strong>de</strong> moindres vendanges en Europe, que ne compense par le record <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

l'hémisphère sud.<br />

La pro<strong>du</strong>ction européenne pèse moins<br />

A elles trois, l'Italie, la France et l'Espagne <strong>de</strong>vraient faire la moitié <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction mondiale<br />

contre 59 % en 2020. L'Italie vient en tête avec 50,2 millions d'hectolitres <strong>de</strong>vant la France<br />

(37,6 millions d'hectolitres) et l'Espagne à 35,3 millions. L'Hexagone a été <strong>du</strong>rement touché<br />

par le gel, enregistrant une <strong>de</strong> ses plus basses pro<strong>du</strong>ctions en dix ans.<br />

De son côté, la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la Chine a reculé. L'empire <strong>du</strong> Milieu n'est plus dans le Top 10 ,<br />

à 5,9 millions d'hectolitres. L'hémisphère sud affiche un record <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction en totalisant un<br />

tiers <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction mondiale grâce à <strong>de</strong> bonnes conditions climatiques exception faite <strong>de</strong> la<br />

Nouvelle-Zélan<strong>de</strong>, qui a souffert <strong>du</strong> gel et d'épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> grêle au printemps.<br />

Les défis à venir<br />

La viticulture mondiale traverse une pério<strong>de</strong> mouvementée. Le secteur est lour<strong>de</strong>ment<br />

impacté par l'inflation, qu'il s'agisse <strong>de</strong> la flambée <strong>de</strong> l'énergie, <strong>du</strong> coût <strong>de</strong>s matériaux (verre,<br />

carton..) ou <strong>de</strong> l'explosion <strong>du</strong> prix <strong>de</strong>s containers multiplié par 20 et <strong>de</strong>s palettes multiplié par<br />

7. « Le Covid n'est pas fini, l'inflation est forte et la guerre en Ukraine perturbe le commerce,<br />

souligne Pau Roca. Il lui faut développer plus encore l'e-commerce ».<br />

Aux Etats-Unis, le processus est largement entamé. Les ventes <strong>de</strong> vin sur Internet outre-<br />

Atlantique ont bondi <strong>de</strong> 131 % en 2021 et représentent 35 % <strong>de</strong>s volumes. A ces défis s'ajoute<br />

le changement climatique, dont Pau Roca dit que les Etats en sous estiment l'impact.<br />

Marie-Josée Cougard


La distribution et les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

consommation se métamorphosent aux<br />

Etats-Unis<br />

Le marché <strong>du</strong> vin aux Etats-Unis a fait un bond <strong>de</strong> 16,8% en valeur et <strong>de</strong> 3,8% en volume en<br />

2021, selon le <strong>de</strong>rnier rapport <strong>de</strong> Gomberg & Fredrikson. Mais <strong>de</strong>rrière cette belle<br />

performance se cachent à la fois phénomènes conjoncturels et mutations profon<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s<br />

habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation et <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> distribution.<br />

Par Sharon Nagel Le <strong>29</strong> avril <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Le Covid a provoqué une quête d’authenticité et <strong>de</strong> typicité chez les consommateurs<br />

américains qui favorise les vins français - crédit photo : Sharon Nagel<br />

Au niveau conjoncturel, la forte augmentation en valeur s’explique principalement par la<br />

réouverture <strong>de</strong>s bars et restaurants, au détriment <strong>de</strong>s ventes pour la consommation à domicile.<br />

Sur le plan structurel, plusieurs analystes s’accor<strong>de</strong>nt à dire que le secteur <strong>du</strong> vin ne se<br />

focalise pas assez sur le recrutement <strong>de</strong> nouveaux consommateurs et la concurrence inouïe<br />

exercée par les spiritueux. La banque néerlandaise Rabobank résume les principaux facteurs<br />

impactant le secteur <strong>du</strong> vin aux USA en cinq ‘C’: le Covid, les consommateurs, les circuits,<br />

les chaînes (d’approvisionnement), et les concurrents. Si le premier reste imprévisible, les<br />

autres s’inscrivent dans <strong>de</strong>s tendances <strong>de</strong> fond. A titre d’exemple, seuls 32% <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes<br />

américains boivent <strong>du</strong> vin, pourcentage qui passe à 25% <strong>de</strong>s 20-<strong>29</strong> ans. Les consommateurs<br />

<strong>de</strong> vin sont aussi majoritairement <strong>de</strong>s blancs non-hispaniques, soulignant, comme le fait<br />

remarquer le Dr Liz Thach dans une tribune paru dans le journal Forbes, le manque <strong>de</strong><br />

recrutement <strong>de</strong> consommateurs dans d’autres groupes ethniques et culturels. Dans le même<br />

temps, les spiritueux « saisissent <strong>de</strong> manière agressive <strong>de</strong> nouvelles occasions <strong>de</strong><br />

consommation et nouent le dialogue avec un public consommateur diversifié engobant toutes<br />

les tranches d’âge », note la Rabobank, qui cite aussi la montée en puissance <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong>s<br />

cocktails et les références culturelles positives associées aux spiritueux (à travers <strong>de</strong>s séries<br />

télévisées comme Mad Men ou Boardwalk Empire).<br />

Les frontières entre les catégories <strong>de</strong> boissons s’effacent


Ajoutons à cela, la perte <strong>de</strong> puissance <strong>de</strong> la catégorie vin dans un circuit <strong>de</strong> distribution qu’il a<br />

longtemps dominé : le commerce électronique. Selon la Rabobank, la part <strong>du</strong> vin dans les<br />

ventes <strong>de</strong> boissons alcoolisées en ligne s’élève à 62% (72% en 2018) contre moins <strong>de</strong> 25%<br />

dans les magasins physiques. L’e-commerce représente 10,9% <strong>de</strong>s ventes américaines <strong>de</strong> vins,<br />

contre 3,1% pour les spiritueux et 1,5% pour les bières. Là aussi, les spiritueux commencent à<br />

empiéter sur ce pré carré <strong>de</strong>s vins, étant désormais référencés, par exemple, sur <strong>de</strong>s sites<br />

majeurs comme Wine.com, sans parler <strong>de</strong>s initiatives réglementaires en cours visant à<br />

autoriser les ventes directes <strong>de</strong> spiritueux. Pour Gabe Barkley, PDG <strong>de</strong> la société<br />

d’importation MHW, l’évolution <strong>de</strong>s ventes en ligne reflète en réalité un plus grand<br />

nomadisme entre catégories <strong>de</strong> boissons alcoolisées parmi les consommateurs : seuls 17%<br />

d’entre eux ne boivent que <strong>du</strong> vin. Citant l’accélération <strong>de</strong> l’implication <strong>de</strong> marques <strong>de</strong> BRSA<br />

comme Pepsi et Coca Cola dans le secteur <strong>de</strong>s boissons alcooliques, l’importateur estime que<br />

ce phénomène entraîne une modification profon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> distribution, <strong>de</strong>s politiques<br />

<strong>de</strong> merchandising et <strong>de</strong> la chaîne logistique. « Les consommateurs recherchent désormais <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its qui correspon<strong>de</strong>nt à leur style <strong>de</strong> vin et l’évolution <strong>de</strong> leur perception <strong>de</strong> l’alcool a<br />

été favorisée par la technologie, les changements démographiques et le commerce<br />

électronique ».<br />

Réfléchir à d’autres systèmes <strong>de</strong> distribution que les Three Tiers<br />

La Rabobank va plus loin : « L’e-commerce remplacera-t-il le circuit CHR ? D’ici quelques<br />

années, le chiffre d’affaires <strong>de</strong>s caves généré par les ventes en ligne va égaler voire dépasser<br />

celui <strong>de</strong> leur activité en CHR », prévient-elle. Et d’ajouter : « Le commerce électronique<br />

représente l’outil le plus puissant dont le secteur <strong>du</strong> vin dispose pour encourager la<br />

découverte et raconter son histoire » auprès <strong>de</strong>s jeunes consommateurs, « c’est-à-dire la cible<br />

avec laquelle il s’inquiète d’avoir per<strong>du</strong> le contact ». Pour Gabe Barkley, le commerce<br />

électronique « constitue un très beau moyen <strong>de</strong> se focaliser sur son accès au marché<br />

américain. Il faut penser à d’autres systèmes que les trois tiers, il y a d’autres solutions. Il<br />

faut choisir ses plateformes en fonction <strong>de</strong> ce que l’on veut accomplir. Veut-on plutôt une<br />

fonction place <strong>de</strong> marché, ou bien acquérir <strong>de</strong>s données, par exemple ». Cela, sachant que le<br />

commerce électronique sert <strong>de</strong> passerelle à d’autres circuits.<br />

La quête d’authenticité, une aubaine pour les vins français<br />

Pour la France, la société MHW se montre plutôt optimiste. « Depuis la levée <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong><br />

douane punitifs, la France a bien rebondi », se félicite Steve Melchiskey, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

société d’importation USA Wine West, rachetée fin 2021 par MHW. « Bor<strong>de</strong>aux a connu une<br />

année record en 2021 », ajoute Helen Gregory, fondatrice <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong> marketing Gregory<br />

+ Vine. Ce dynamisme français peut s’expliquer, non seulement par la levée <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong><br />

douane, mais aussi par une quête d’authenticité exprimée par les consommateurs dans un<br />

mon<strong>de</strong> post-Covid. « Les gran<strong>de</strong>s marques ont engrangé <strong>de</strong> beaux résultats pendant la<br />

pandémie parce qu’elles avaient la capacité d’assurer leurs approvisionnements et leur<br />

présence en rayon », explique Steve Melchiskey. « A contrario, les pro<strong>du</strong>its typiques et<br />

régionaux ont souffert parce que leur promotion dépend beaucoup <strong>de</strong>s dîners en présence <strong>de</strong>s<br />

vignerons ou <strong>de</strong>s masterclass. Désormais, les consommateurs vont revenir au facteur humain<br />

et à l’authenticité <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its, et les détaillants veulent pouvoir proposer quelque chose <strong>de</strong><br />

passionnant à leurs clients ».<br />

Motifs d’espoir


Pour <strong>2022</strong>, analystes et importateurs s’accor<strong>de</strong>nt à dire que ces tendances vont se poursuivre,<br />

créant <strong>de</strong>s opportunités à plusieurs niveaux pour les exportateurs. Certes, la montée <strong>de</strong><br />

l’inflation et les difficultés logistiques « qui ne <strong>de</strong>vraient pas commencer à se résorber avant<br />

le troisième ou le quatrième trimestre » selon MHW, soulèvent <strong>de</strong>s vents contraires sur le<br />

marché américain, comme ailleurs. Mais une plus gran<strong>de</strong> ouverture d’esprit <strong>de</strong>s<br />

consommateurs, <strong>de</strong> nouveaux accès au marché, le développement <strong>du</strong>rable, la tendance bienêtre<br />

(no/low, bio), la montée en puissance <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s minorités ethniques et la<br />

premiumisation, sont tous porteurs d’opportunités pour le secteur <strong>du</strong> vin.<br />

Les pro<strong>du</strong>its plébiscités en <strong>2022</strong> aux USA<br />

D’après le Dr Liz Thach, sept catégories <strong>de</strong> vins en particulier ont le vent en poupe cette<br />

année. A commencer par les vins <strong>de</strong> cépage sauvignon blanc, les bulles (notamment le<br />

Champagne et le Prosecco) et les rouges corpulents (« Red Blends », Cabernet-Sauvignon,<br />

Merlot). Suivent les cocktails à base <strong>de</strong> vin (sangria, spritzers), les vins faiblement alcoolisés<br />

ou sans alcool, les pro<strong>du</strong>its respectueux <strong>de</strong> l’environnement (surtout ceux qui communiquent<br />

sur leur label <strong>de</strong> manière efficace) et les vins conditionnés en petits formats ou dans <strong>de</strong>s<br />

packagings alternatifs.


Le champion italien <strong>de</strong>s bouchons convoite<br />

le marché <strong>du</strong> cognac<br />

Guala Closures veut conquérir les groupes spiritueux haut <strong>de</strong> gamme en France et tout<br />

particulièrement les gran<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> cognac. Le groupe italien, qui détient une usine en<br />

Indre-et-Loire, est en quête d'acquisitions.<br />

(Guala Closures)<br />

Par Marie-Josée Cougard<br />

Publié le 28 avr. <strong>2022</strong> Les ECHOS<br />

Gabriele Del Torchio, le PDG <strong>du</strong> lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong>s « solutions <strong>de</strong> bouchage » <strong>du</strong> vin et <strong>de</strong>s<br />

spiritueux, a mis la barre très haut. Guala Closures a entrepris <strong>de</strong> conquérir les plus grands<br />

acteurs <strong>de</strong> l'in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> cognac et <strong>du</strong> whisky (Hennessy, Martell…) en leur offrant <strong>de</strong>s<br />

bouchons en aluminium, en plastique, en bois ou en matières synthétiques (associées à <strong>du</strong><br />

liège qu'il achète) pour leurs précieux flacons. Le dirigeant milanais, spécialiste <strong>de</strong>s capsules<br />

croit moins dans ses possibilités <strong>de</strong> développement dans le secteur <strong>de</strong>s grands vins rouges.<br />

« Que ce soit en France ou en Italie, ce marché reste attaché au liège », explique Gabriele Del<br />

Torchio.<br />

Quoi qu'il en soit, « le développement <strong>du</strong> haut <strong>de</strong> gamme est une <strong>de</strong> nos priorités, et le secteur<br />

<strong>de</strong>s spiritueux s'y prête », affirme-t-il. Riche <strong>de</strong> ses 6 centres <strong>de</strong> R&D dans le mon<strong>de</strong> et d'un<br />

nombre impressionnant <strong>de</strong> brevets (170), le groupe italien a mis au point une gamme<br />

« sécurité », dont le <strong>de</strong>rnier né est un bouchon numérique ren<strong>du</strong> inviolable « grâce à une<br />

antenne intérieure pour éviter la contrefaçon ». Une avancée pour certains marchés comme la<br />

Chine, où les grands acteurs <strong>de</strong>s spiritueux sont amenés à collecter leurs bouteilles vi<strong>de</strong>s afin<br />

d'éviter les re-remplissages illicites.<br />

En quête d'acquisitions<br />

Guala Closures compte déjà les plus gros acteurs <strong>de</strong> l'in<strong>du</strong>strie <strong>de</strong>s vins et spiritueux parmi ses<br />

clients : Diageo, Pernod Ricard, LVMH (propriétaire <strong>de</strong>s « Echos »), Beam Suntory,<br />

Constellations Brands, Bacardi, Brown Forman , Treasury Wines … Mais il ne souhaite pas<br />

en rester là. Créé en 1954, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires <strong>de</strong> 660 millions d'euros en


2021, en hausse <strong>de</strong> 15 % par rapport à un exercice précé<strong>de</strong>nt marqué par le Covid, et <strong>de</strong> 8 %<br />

par rapport à 2019. « Notre croissance annuelle est régulière », souligne Gabriele Del Torchio.<br />

Au cours <strong>de</strong>s douze <strong>de</strong>rnières années, le chiffre d'affaires a progressé <strong>de</strong> 5 % par an en<br />

moyenne.<br />

L'objectif affiché est d'accélérer le rythme en procédant par croissance externe et en<br />

s'appuyant sur une technologie largement digitale. Dans ce cadre, la France fait partie <strong>de</strong>s<br />

marchés cibles. Sur les <strong>29</strong> sites qu'il possè<strong>de</strong> dans le mon<strong>de</strong>, le groupe italien n'en détient<br />

aujourd'hui qu'un - à Chambray-lès-Tours, en Indre-et-Loire.<br />

Acquis par Investin<strong>du</strong>strial<br />

Le lea<strong>de</strong>r <strong>du</strong> bouchage a été racheté en totalité en 2021 par le gros fonds italien<br />

Investin<strong>du</strong>strial, qui l'a retiré <strong>de</strong> la cote à Milan. « Notre ambition est <strong>de</strong> gagner en valeur sur<br />

le temps long sans l'obsession <strong>du</strong> retour immédiat aux actionnaires », commente Gabriele Del<br />

Torchio. « Une société privée a plus <strong>de</strong> facilités à récolter <strong>de</strong> l'argent, précise-t-il. Nous<br />

sommes numéro un en Europe, en Amérique <strong>du</strong> Sud, en Océanie et en In<strong>de</strong>. En revanche,<br />

nous avons encore d'importantes marges <strong>de</strong> développement en Asie, où nous ne réalisons que<br />

10 % <strong>de</strong> notre chiffre d'affaires. »<br />

Aux Etats-Unis, en Océanie et en Amérique latine, où Guala Closures totalise un peu moins<br />

<strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong> son activité, les bouchons à vis se développent <strong>de</strong> plus. Le PDG <strong>du</strong> groupe met en<br />

avant le coût quatre à cinq fois plus modique, la praticité et l'absence <strong>de</strong> goût <strong>de</strong> bouchon.<br />

« Les jeunes et les femmes sont plus ouverts à ce choix », précise-t-il. En Afrique <strong>du</strong> Sud,<br />

même les grands crus rouges optent pour les capsules, selon Guala Closures.<br />

L'enseigne britannique Tesco « réclame » les bouchons en aluminium. En France, 16 % <strong>de</strong>s<br />

bouteilles <strong>de</strong> vins sont capsulées. Mais cela concerne le rosé et le blanc, respectivement<br />

fermés ainsi à 38,7 % et 38 %. Les proportions sont les mêmes en Italie. En Espagne, elles<br />

sont nettement plus faibles à 9 %. Les trois pays lea<strong>de</strong>rs mondiaux <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> vin<br />

recourent beaucoup aux capsules pour les bouteilles <strong>de</strong>stinées à l'Europe <strong>du</strong> Nord, qui est<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>use.<br />

Marie-Josée Cougard


Transmission d’une société : les conditions<br />

d’application <strong>du</strong> « Pacte Dutreil »<br />

Marion Beurel Le 28/<strong>04</strong> à 14:00 Les Echos<br />

Donner sa société dans le cadre d’un pacte Dutreil permet<br />

<strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> 75 % les droits <strong>de</strong> donation. De nombreuses<br />

condition doivent toutefois être respectées, dont certaines<br />

ont fait l’objet d’éclaircissements par l’administration<br />

fiscale.<br />

Transmettre à ses <strong>de</strong>scendants, par donation ou par succession, les parts ou les actions d’une<br />

société est, en principe, génératrice <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> mutation à la charge <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. Cette<br />

imposition peut toutefois être fortement atténuée si les titres ainsi transmis font l’objet d’un<br />

« pacte Dutreil ». En effet, ce dispositif permet d’exonérer, sous certaines conditions, les<br />

transmissions à hauteur <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong> leur valeur, sans limitation <strong>de</strong> montant.<br />

À noter : cette exonération s’applique aux sociétés ayant une activité in<strong>du</strong>strielle,<br />

commerciale, artisanale, agricole ou libérale.<br />

Pour cela, les titres en cause doivent, en principe, faire l’objet d’un engagement collectif <strong>de</strong><br />

conservation d’au moins 2 ans pris par le défunt ou le donateur, avec un ou plusieurs autres<br />

associés. Cet engagement <strong>de</strong>vant porter sur une quote-part <strong>de</strong> titres représentant au moins<br />

17 % <strong>de</strong>s droits financiers et 34 % <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> vote pour une société non cotée. Puis, lors <strong>de</strong><br />

la transmission, chaque bénéficiaire (héritier, légataire ou donataire) doit s’engager<br />

indivi<strong>du</strong>ellement à conserver les titres transmis pendant au moins 4 ans. En outre, l’un <strong>de</strong>s<br />

associés ayant souscrit l’engagement collectif <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s titres ou l’un <strong>de</strong>s<br />

bénéficiaires ayant pris l’engagement indivi<strong>du</strong>el doit exercer, pendant la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong><br />

l’engagement collectif et les 3 ans qui suivent la transmission, une fonction <strong>de</strong> direction dans<br />

la société.<br />

À ce titre, l’administration fiscale a précisé que, par tolérance, cette fonction <strong>de</strong> direction peut<br />

être exercée par un associé signataire <strong>du</strong> pacte qui a transmis tous les titres qui y sont soumis.<br />

Autrement dit, après la transmission, le donateur peut continuer à assurer cette fonction <strong>de</strong><br />

direction même s’il ne détient plus <strong>de</strong> titres soumis au pacte Dutreil.<br />

Précision : dans certains cas, l’engagement collectif peut être « réputé acquis ».<br />

L’administration fiscale exige alors que la fonction <strong>de</strong> direction soit exercée, à compter <strong>de</strong> la<br />

transmission, par l’un <strong>de</strong>s bénéficiaires <strong>du</strong> pacte, et non plus par le donateur. Cependant, elle<br />

admet qu’un autre associé, y compris le donateur, puisse en parallèle exercer une autre<br />

fonction <strong>de</strong> direction dans la société.<br />

BOI-ENR-DMTG-10-20-40-10 <strong>du</strong> 21 décembre 2021


Cinq conseils pour bien manager les<br />

saisonniers<br />

Constituer une équipe qui fonctionne bien tout au long <strong>de</strong> la saison est essentiel. Trois experts<br />

nous détaillent comment y parvenir.<br />

Par Frédérique Ehrhard / Le 28 avril <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Avant <strong>de</strong> démarrer une nouvelle tâche, n'hésitez pas à montrer aux saisonniers comment ils<br />

doivent s'y prendre en vous rendant avec eux dans une parcelle et en décomposant bien les<br />

gestes - crédit photo : Jean Michel Nossant<br />

Prenez le temps <strong>de</strong> les accueillir<br />

L’accueil, essentiel pour l’intégration <strong>de</strong>s saisonniers, ne doit pas être délégué. « Présentezleur<br />

votre domaine en racontant son histoire en quelques phrases. Soyez positif : c’est le<br />

moment <strong>de</strong> leur donner envie d’y travailler », recomman<strong>de</strong> Nancy Wallart, formatrice et<br />

consultante en ressources humaines. « Expliquez-leur aussi quelle est l’utilité <strong>de</strong>s tâches<br />

qu’ils vont avoir à réaliser. Cela donne <strong>du</strong> sens à leurs efforts et les ai<strong>de</strong> à s’investir », ajoute<br />

Anne Tesson, consultante chez MDA Formance. Si ce n’est pas vous qui allez les encadrer,<br />

présentez-leur le chef d’équipe. Précisez que c’est lui qui va les accompagner, et qu’il sera là<br />

au <strong>quotidien</strong> pour répondre à leurs questions. Vous le légitimerez ainsi dans sa fonction.<br />

Donnez-leur <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> repère<br />

Prenez ensuite le temps, vous ou votre chef d’équipe, <strong>de</strong> leur donner <strong>de</strong>s informations<br />

pratiques. « Précisez les horaires <strong>de</strong> travail, les temps <strong>de</strong> pause, le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> transport<br />

jusqu’aux parcelles ainsi que le lieu où ils peuvent déjeuner », détaille Anne Tesson. Tout<br />

cela permettra aux saisonniers <strong>de</strong> se repérer et <strong>de</strong> se sentir plus en confiance pour démarrer le<br />

travail dans un contexte souvent nouveau pour eux.


Donnez-leur <strong>de</strong>s informations sur le travail à venir. Cela les ai<strong>de</strong>ra à s’investir. « Avant<br />

d’embarquer l’équipe le matin dans le fourgon, prenez cinq minutes pour annoncer où vous<br />

allez et pour quoi faire. Et à la fin <strong>de</strong> la journée, faites un point rapi<strong>de</strong> sur ce qui a été fait ou<br />

pas, en expliquant pourquoi. Si le travail <strong>presse</strong> et que vous <strong>de</strong>vez leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> faire une<br />

heure <strong>de</strong> plus le len<strong>de</strong>main, ils le comprendront mieux », relève Anne Tesson.<br />

N’ayez pas peur <strong>de</strong> fixer <strong>de</strong>s règles<br />

Mieux vaut expliquer clairement les règles <strong>de</strong> fonctionnement en début <strong>de</strong> saison. Vous<br />

pourrez vous y référer par la suite s’il faut recadrer l’un <strong>de</strong>s saisonniers. Des points concrets,<br />

comme la pause cigarette, l’usage <strong>du</strong> téléphone <strong>du</strong>rant le travail ou la possibilité ou non <strong>de</strong><br />

venir avec son chien, méritent d’être précisés. « Sans chercher à multiplier les règles,<br />

réfléchissez à ce qui est essentiel pour vous afin que la saison se déroule bien », note Cécile<br />

Lalaque, chargée <strong>de</strong> mission emploi à la chambre d’agriculture <strong>de</strong> l’Ardèche. Une fois ces<br />

règles posées, veillez à ce qu’elles soient respectées par tous, sans faire d’exception pour un<br />

saisonnier fidélisé, par exemple. « C’est important <strong>de</strong> maintenir l’équité au sein <strong>du</strong> groupe »,<br />

souligne Anne Tesson.<br />

Montrez le travail à faire<br />

Avant <strong>de</strong> démarrer une nouvelle tâche, montrez aux saisonniers comment il faut s’y prendre<br />

en vous rendant dans une parcelle et en décomposant bien les gestes. « Expliquez-leur ce qui<br />

est important pour que le travail soit bien fait, en leur présentant <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> ce qui va<br />

ou <strong>de</strong> ce qui ne va pas, afin <strong>de</strong> leur donner <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> repère visuels », conseille Cécile<br />

Lalaque. Même si le travail est urgent, ne vous contentez pas <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r simplement<br />

s’ils ont bien compris. Prenez le temps <strong>de</strong> leur faire réaliser sur quelques ceps la tâche que<br />

vous venez <strong>de</strong> leur expliquer. « Ce n’est pas <strong>du</strong> temps per<strong>du</strong>, au contraire. Vous pouvez ainsi<br />

vérifier ce que chacun a réellement compris, et apporter tout <strong>de</strong> suite <strong>de</strong>s précisions si<br />

nécessaire », relève Anne Tesson.<br />

Les pauses offrent un moment favorable pour échanger avec vos saisonniers afin <strong>de</strong> mieux les<br />

connaître. « S’intéresser aux gens est une bonne façon <strong>de</strong> les motiver, souligne Anne Tesson.<br />

En le faisant, veillez à ne laisser personne <strong>de</strong> côté afin <strong>de</strong> créer une relation avec chacun.<br />

C’est important pour que le groupe fonctionne bien. »<br />

Enfin, soignez la convivialité en amenant <strong>de</strong> temps en temps <strong>de</strong>s viennoiseries ou <strong>du</strong> café au<br />

moment <strong>de</strong> la pause. « En fin <strong>de</strong> semaine, vous pouvez aussi prévoir <strong>de</strong> partager un repas.<br />

Cela contribue à sou<strong>de</strong>r l’équipe et à redémarrer <strong>du</strong> bon pied le lundi », suggère Nancy<br />

Wallart.


Replay <strong>du</strong> mercredi 27 avril <strong>2022</strong><br />

Valentin Musset, agence Sparkling Tour<br />

Ma Champagne au Patrimoine mondial<br />

https://www.francebleu.fr/emissions/ma-champagne-au-patrimoine-mondial/champagnear<strong>de</strong>nne/ma-champagne-au-patrimoine-mondial-151ndi<br />

au vendredi à 8h25<br />

Par Sébastien Gitton<br />

France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne<br />

Le mercredi 27 avril <strong>2022</strong> à 18:22<br />

Les touristes venus d'Australie, d'Amérique ou d'Asie n'hésitent pas faire l'aller retour <strong>de</strong> Paris<br />

à Reims pour découvrir la Champagne authentique et pour déguster une flute. A Reims,<br />

l'agence Sparkling Tour fait découvrir les Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne inscrits à<br />

l'Unesco.<br />

le village <strong>de</strong> Sermiers en Champagne © Getty - Sylvain Sonnet<br />

Valentin Musset dirige l'agence Sparkling Tour à Reims. Spécialisé dans l'œnotourisme en<br />

Champagne, il emmène ses clients étrangers à la découverte <strong>du</strong> vignoble et <strong>de</strong> ses vignerons.<br />

Des visites <strong>de</strong> caves traditionnelles aux gran<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne, en sillonnant les


chemins <strong>de</strong> vignes sur les coteaux, Valentin Musset offre aux voyageurs un regard<br />

authentique sur la Champagne.


Une liaison fluviale entre Cumières et<br />

Epernay jusqu'à la fin <strong>de</strong> l'été<br />

Le bar et caviste « C » la Nautique et le célèbre bateau Champagne Vallée s'associent pour<br />

proposer une liaison entre Cumières et Epernay.<br />

Le bateau Champagne Vallée navigue sur la Marne <strong>de</strong>puis 30 ans. (© l'Hebdo <strong>du</strong><br />

Vendredi28/<strong>04</strong>/22)<br />

A Epernay, le bateau accostera au niveau <strong>de</strong> l'embarcadère <strong>de</strong> la Nautique.<br />

C'est une petite révolution dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> tourisme <strong>du</strong> bassin d'Epernay. Dès ce mois <strong>de</strong><br />

mai, et <strong>du</strong>rant tout l'été, un bateau va assurer <strong>de</strong>s allers-retours <strong>quotidien</strong>s, entre la petite<br />

commune <strong>de</strong> Cumières et la ville d'Epernay. « C'est une idée qui me trottait <strong>de</strong>puis un<br />

moment dans la tête, raconte Frédéric Dricot, gérant <strong>du</strong> « C » la Nautique. Installé <strong>de</strong>puis la<br />

fin <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong>rnier sur les bords <strong>de</strong> Marne, au sein <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> la Société Nautique<br />

d'Epernay, l'établissement, qui mixe bar et cave à champagne, propose aux amateurs <strong>de</strong> bulles<br />

<strong>de</strong> profiter d'un site quasi-inédit sur le territoire sparnacien. « C'est un endroit magique et je<br />

me suis dit qu'il serait intéressant <strong>de</strong> développer encore davantage les activités en lien avec la<br />

Marne. » Le partenaire est vite trouvé, puisque le bateau Champagne Vallée navigue <strong>de</strong>puis<br />

30 ans sur les boucles <strong>de</strong> la rivière, « mais sans jamais faire escale dans la capitale <strong>du</strong><br />

champagne ». Cette anomalie est donc en passe d'être corrigée. Dès ce début mai, le célèbre<br />

vaisseau à roue à aubes va donc assurer la liaison entre son port d'attache <strong>de</strong> Cumières et la<br />

capitale <strong>du</strong> champagne, via l'embarcadère <strong>de</strong> La Nautique, à raison <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux allers-retours<br />

<strong>quotidien</strong>s, les jeudis, vendredis et samedis. Sachant que la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la croisière sur la Marne<br />

entre les <strong>de</strong>ux communes est <strong>de</strong> 45 minutes, les départs, sur réservations, sont programmés<br />

<strong>de</strong>puis Cumières à 9 h 30 et 17 h et <strong>de</strong>puis le « C » la Nautique à 10 h 15 et 17 h 45. Avec un<br />

coût <strong>de</strong> 15 euros par passager (10 euros pour les moins <strong>de</strong> 12 ans), cette nouvelle offre<br />

s'adresse d'abord aux touristes. « Il était temps <strong>de</strong> proposer quelque chose à Epernay associant<br />

le champagne et la Marne, estime Frédéric Dricot pour qui, la création <strong>de</strong> cette bala<strong>de</strong> est un


outil <strong>de</strong> plus en faveur <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> l'œnotourisme. » En plus <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong>s<br />

paysages <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne, le voyage à bord <strong>du</strong> bateau peut aussi se prolonger à pied ou à<br />

vélo, pour partir à la découverte <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s maisons côté Epernay ou pour une bala<strong>de</strong> plus<br />

nature <strong>de</strong>puis Cumières. Le village est, en effet, idéalement situé sur le parcours <strong>de</strong> la<br />

véloroute <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne qui s'étire sur 45 km, le long <strong>du</strong> canal, <strong>de</strong> Dormans à<br />

Châlons-en-Champagne.<br />

Bateau Champagne Vallée, 245, quai <strong>de</strong> Marne, à Cumières. Infos : 03 26 54 49 51 et<br />

champagne-et-croisière.com Le « C » la Nautique, 1, quai <strong>de</strong> l’Ile Belon, à Epernay. Infos : 09<br />

74 97 27 16 et contact@le-c-lanautique.fr


société - Épernay - Festival Publié hier<br />

Vign'Art revient pour une 3e édition<br />

L’Hebdo <strong>du</strong> Vendredi <strong>du</strong> 28/<strong>04</strong>/22<br />

« I believe I can fly », l’œuvre qui sera exposée à Lu<strong>de</strong>s. (© DR)<br />

Premier festival <strong>de</strong> land art et d’art contemporain en Champagne, Vign'Art fera son retour<br />

pour une troisième édition, <strong>du</strong> 15 mai au 15 septembre. Cette année, le festival « proposera au<br />

moins 19 installations artistiques réparties sur 18 lieux », ont annoncé les organisateurs, à<br />

travers les territoires d’Épernay Agglo Champagne, <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Vallée <strong>de</strong> la Marne (Aÿ) et<br />

<strong>de</strong>s Paysages <strong>de</strong> Champagne (Dormans). Comme « I believe I can fly », l’œuvre qui sera<br />

exposée à Lu<strong>de</strong>s (en photo), toutes seront accessibles au grand air, librement et gratuitement.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 36651<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Loisirs - Hobbies<br />

28 Avril <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Mathil<strong>de</strong><br />

Blanchon<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1756<br />

www.parisbouge.com p. 1/2<br />

Champagne Tasting <strong>2022</strong><br />

Visualiser l'article<br />

Événement publié par Mathil<strong>de</strong> Blanchon<br />

date et heure<br />

samedi 7 mai <strong>de</strong> 11:00 à 19:00<br />

adresse<br />

Hôtel Salomon <strong>de</strong> Rothschild<br />

11 Rue Berryer, Paris, France<br />

Afficher sur un plan<br />

tarif<br />

32<br />

style<br />

dégustations<br />

infos<br />

Champagne Tasting revient à Paris au printemps prochain ! Après un agenda bousculé ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, l'événement<br />

Champagne Tasting retrouve sa place dans le calendrier <strong>2022</strong>. Il aura lieu samedi 7 mai dans l'enceinte <strong>de</strong> l'Hôtel Salomon <strong>de</strong><br />

Rothschild dans le 8e arrondissement <strong>de</strong> Paris, pour célébrer le retour <strong>de</strong>s beaux jours.<br />

Près <strong>de</strong> 70 maisons <strong>de</strong> Champagne et champagnes <strong>de</strong> vignerons seront présents sur place pour raconter leurs terroirs et<br />

révéler leur savoir-faire à un public <strong>de</strong> passionnés et <strong>de</strong> grands amateurs.<br />

Au programme <strong>de</strong> cette journée rythmée par <strong>de</strong>s dégustations et <strong>de</strong>s temps d'échanges privilégiés :<br />

- Rencontres et dégustations autour <strong>de</strong>s propriétés champenoises présentes<br />

- La journée s'ouvre samedi matin avec le « Chateaunet Challenge », un concours <strong>de</strong> dégustation à l'aveugle ouvert à tous,<br />

organisé en partenariat avec Chateaunet. Un gagnant se verra récompensé à l'issue <strong>du</strong> challenge.<br />

- Deux nouvelles master classes <strong>de</strong> prestige orchestrées par les Maisons Ruinart et Veuve Clicquot<br />

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Champagne Tasting <strong>2022</strong><br />

28 Avril <strong>2022</strong><br />

www.parisbouge.com p. 2/2<br />

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- Un atelier <strong>de</strong> découverte organisé avec le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> la Champagne vient clôturer l'après-midi<br />

Toutes les réservations se font en ligne sur le site <strong>de</strong> Terre <strong>de</strong> vins :<br />

https://www.terre<strong>de</strong>vins.com/evenements/5e-edition-champagne-tasting<br />

Afficher la suite<br />

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Les Viticulteurs d’Avize lancent une cuvée<br />

Les Vieilles Vignes (100 % Avize) pour<br />

célébrer leurs 70 ans<br />

<strong>29</strong> avril <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Yanick Olivier, chef <strong>de</strong> caves et Jean-Luc Prévostat, directeur <strong>de</strong> la coopérative Les<br />

Viticulteurs d’Avize <strong>de</strong>vant les seize packagings différents <strong>de</strong> la cuvée Vieilles Vignes <strong>de</strong><br />

Lahaye Maria<br />

« Cette cuvée, on la surveille comme le lait sur le feu » indique Jean-Luc Prévostat, directeur<br />

<strong>de</strong> la coopérative Les Viticulteurs d’Avize (prési<strong>de</strong>nt Armand Boatas). On peut le comprendre<br />

puisque cette cuvée baptisée Les Vieilles Vignes <strong>de</strong> la marque <strong>de</strong> la coopérative Lahaye<br />

Maria célèbre les 70 ans <strong>de</strong> la structure.<br />

Autour d’Avize bien sûr, mais également <strong>de</strong> Cramant, d’Oger, <strong>du</strong> Mesnil-sur-Oger, <strong>de</strong><br />

Bergères les Vertus et un peu <strong>de</strong> vitryat, la coopérative Les Viticulteurs d’Avize regroupe 350<br />

vignerons sur 170 hectares. Petite structure par rapport aux gros mastodontes <strong>de</strong> l’appellation,<br />

mais costau<strong>de</strong> avec sa belle liste <strong>de</strong>s « partenaires » à l’instar <strong>de</strong> Moët & Chandon, Taittinger,<br />

Pol Roger, Laurent-Perrier, Henriot, Perrier–Jouët, Deutz… Et hormis ces partenariats, les<br />

Viticulteurs d’Avize offrent, à travers leurs différentes prestations, la possibilité d’élaborer<br />

<strong>de</strong>s vinifications personnelles. « Nous travaillons ces vinifications <strong>de</strong>puis 2009, c’est <strong>de</strong> la<br />

parcelle <strong>du</strong> vigneron à sa bouteille. Ainsi cette année, on va tirer une petite dizaine <strong>de</strong> ce type<br />

<strong>de</strong> cuvées. C’est <strong>de</strong>s vins que l’on ne mélange pas avec les autres et qui sont souvent vinifiés<br />

sous bois. On a commencé avec 20 barriques en 2009, le chai en possè<strong>de</strong> quatre-vingt<br />

aujourd’hui » explique Jean-Luc Prévostat.


Ce sont justement ces adhérents qui commercialisent qui lui ont <strong>de</strong>mandé en 2012 et 2013 <strong>de</strong><br />

créer une cuvée Avize vieilles vignes, <strong>de</strong>s vignes âgées <strong>de</strong> 40 à 50 ans : « Seize lieux dits en<br />

cœur <strong>de</strong> terroir ont été retenus, on a donné l’information à chacun afin qu’il puisse être<br />

volontaire au projet et collaborer, même à ceux qui ne reprennent pas <strong>de</strong> bouteilles.<br />

Finalement, cela a marché assez bien« dit-il mo<strong>de</strong>stement. Et <strong>de</strong> préciser « Avec comme<br />

objectif d’en tirer 500 à/600 bouteilles tous les ans, et il y a eu un engouement sur le projet,<br />

ont en tiré 7000 bouteilles« .


Pour cet anniversaire, la cuvée Les Vieilles Vignes <strong>de</strong> Lahaye Maria est donc un 100 % Avize<br />

millésime 2014, élaborée par le chef <strong>de</strong> caves Yanick Olivier elle a été élevée en fûts et<br />

vinifié en cuves inox (à partir <strong>de</strong> la vendange 2016, elle est élevée et vinifiée en fûts). Elle est<br />

dosée à 3 g/l. Quant au packaging, « On s’est rapproché d’un imprimeur pour une approche<br />

innovante avec seize étiquettes différentes qui évoquent les seize lieux dit comme sur un<br />

cadastre. Des étiquettes qui ont été posées manuellement« . La coopérative ne commercialise<br />

pas cette bouteille, elle est en vente chez les adhérents.

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