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Panorama de presse quotidien du 19 09 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>19</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Politique-Economie.………….………………………….…………………………….…...p.2-17<br />

- Viticulture-Environnement-Innovation ………….…………………….………….p.18-20<br />

- Vendanges-Social………………………………………………………….………………….p.21-22<br />

- Commerce-Consommation……………………………..………………………………..p.23-26<br />

- Foire-Salon………………..…………………………………………………………….……….p.27-30<br />

- Communication ……………….…...............................................................p.31-32<br />

- Entreprise-Gestion-Fiscalité………………………………………………………………p.33<br />

- Culture-Patrimoine-Unesco………………………………………………………………p.34-39<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 1789<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Agroalimentaire-Agriculture<br />

15 Septembre <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 3107<br />

www.larvi.com p. 1/2<br />

Le Franck Riester rencontre la filière Champagne<br />

Visualiser l'article<br />

Notre Ministre délégué auprès <strong>de</strong> la Première ministre, chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement, Franck Riester, a rencontré ce<br />

matin jeudi 15 septembre les représentants <strong>de</strong> la filière Champagne dans les locaux <strong>du</strong> Comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong><br />

Champagne à Epernay. Les co-prési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité ont pu échanger avec le ministre sur la magnifique vendange <strong>2022</strong>, la<br />

bonne tenue <strong>de</strong>s expéditions mais aussi sur les sujets <strong>de</strong> préoccupation <strong>de</strong>s professionnels champenois.<br />

David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s maisons, a évoqué le dynamisme <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> Champagne sur les marchés d'exportation<br />

et souligné la nécessité impérative <strong>de</strong> protéger et d'assurer l'accès aux marchés <strong>de</strong> l'appellation Champagne partout dans le<br />

mon<strong>de</strong>. Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vignerons, a réitéré les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernant la transmission <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong>s<br />

exploitations viticoles et souligné les difficultés liées à l'emploi. Il a également appelé <strong>de</strong> ses voeux une réglementation qui<br />

accompagne et qui protège une filière qui participe au rayonnement <strong>de</strong> la France et à la prospérité <strong>du</strong> territoire.<br />

Photo : Eric Girardin, Député <strong>de</strong> la Marne David Chatillon, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne, co-prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> Comité Champagne Maxime Toubart, Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne<br />

Franck Riester, Ministre délégué auprès <strong>de</strong> la Première ministre, chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement Henri Prévost,<br />

Préfet <strong>de</strong> la Marne Charles Goemaere, Directeur général <strong>du</strong> Comité Champagne Franck Leroy, Maire d'Epernay.<br />

Notre Ministre délégué auprès <strong>de</strong> la Première ministre, chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement, Franck Riester, a rencontré ce<br />

matin jeudi 15 septembre les représentants <strong>de</strong> la filière Champagne dans les locaux <strong>du</strong> Comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong><br />

Champagne à Epernay. Les co-prési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité ont pu échanger avec le ministre sur la magnifique vendange <strong>2022</strong>, la<br />

bonne tenue <strong>de</strong>s expéditions mais aussi sur les sujets <strong>de</strong> préoccupation <strong>de</strong>s professionnels champenois.<br />

VIGNERONS - CISION 366696292<br />

Tous droits <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> représentation réservés au titulaire <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> propriété intellectuelle<br />

L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés.


Le Franck Riester rencontre la filière Champagne<br />

15 Septembre <strong>2022</strong><br />

www.larvi.com p. 2/2<br />

Visualiser l'article<br />

David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s maisons, a évoqué le dynamisme <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> Champagne sur les marchés d'exportation<br />

et souligné la nécessité impérative <strong>de</strong> protéger et d'assurer l'accès aux marchés <strong>de</strong> l'appellation Champagne partout dans le<br />

mon<strong>de</strong>. Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vignerons, a réitéré les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernant la transmission <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong>s<br />

exploitations viticoles et souligné les difficultés liées à l'emploi. Il a également appelé <strong>de</strong> ses voeux une réglementation qui<br />

accompagne et qui protège une filière qui participe au rayonnement <strong>de</strong> la France et à la prospérité <strong>du</strong> territoire.<br />

Photo : Eric Girardin, Député <strong>de</strong> la Marne David Chatillon, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne, co-prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> Comité Champagne Maxime Toubart, Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne<br />

Franck Riester, Ministre délégué auprès <strong>de</strong> la Première ministre, chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement Henri Prévost,<br />

Préfet <strong>de</strong> la Marne Charles Goemaere, Directeur général <strong>du</strong> Comité Champagne Franck Leroy, Maire d'Epernay.<br />

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Petit déjeuner <strong>de</strong>s vendanges : une gran<strong>de</strong><br />

et belle famille champenoise réunie<br />

<strong>19</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

©Michel Jolyot<br />

Avec pour la toute première fois cette année, la présence <strong>de</strong> personnalités <strong>du</strong> Syndicat général<br />

<strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne, le traditionnel petit-déjeuner <strong>de</strong>s vendanges <strong>du</strong> cabinet <strong>de</strong><br />

courtiers en vin <strong>de</strong> Champagne H2CLA* ,réunissant une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s<br />

maisons <strong>de</strong> champagne, s’est déroulé dans une ambiance particulièrement conviviale. Ceci<br />

expliquant cela : « on a eu la chance d’avoir eu une belle récolte, tout le mon<strong>de</strong> est serein » a<br />

souligné Reynald Leclaire <strong>du</strong> cabinet H2CLA. Une sérénité que l’on retrouve également dans<br />

les propos <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> l’interprofession. Ainsi Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />

Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne (SGV) a constaté avec bonheur : « Je crois<br />

qu’on a eu <strong>de</strong> la chance <strong>de</strong> vivre une année comme celle-ci après l’année passée. On<br />

cherchait <strong>du</strong> pourri, on a rien trouvé. C’était magnifique. Tout le mon<strong>de</strong> est content, on avait<br />

besoin <strong>de</strong> cela pour faire une appellation importante. Cela remet <strong>de</strong> l’huile dans les rouages,<br />

on reconstitue la réserve. On bénéficie d’outils qui fonctionnent, et c’est tant mieux. Seul<br />

point noir : c’est la main-d’œuvre. Collectivement, c’est un sujet sur lequel il faut<br />

travailler ». Pour David Chatillon aussi, » la Champagne a eu beaucoup <strong>de</strong> chance ». Mais le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC) rappelle : la Champagne ne mise<br />

pas que sur la chance. Elle se dote d’outils qui lui a permis <strong>de</strong> traverser la séquence pénible<br />

<strong>de</strong> 2020/21 sans conséquence grave et sans faire appel à la solidarité nationale, la<br />

Champagne n’est pas accro aux subventions. Nous assumons nos responsabilités et savons<br />

nous remettre en question. C’est l’intelligence collective. Bien sûr, il y a eu le ren<strong>de</strong>ment,<br />

12 000 kg par hectare, ensuite le crédit <strong>de</strong> déblocage, un dispositif simple, efficace et<br />

autonome. 900 vignerons pourront en bénéficier cette année, puis le relèvement exceptionnel<br />

<strong>du</strong> plafond <strong>de</strong> la réserve, 1 000 kg/ha, car on ne doit pas se priver d’un seul kilo <strong>de</strong> raisin <strong>de</strong><br />

qualité. Sans oublier la feuille <strong>de</strong> route <strong>du</strong> Comité Champagne qui relève les défis <strong>de</strong> la<br />

pro<strong>du</strong>ction, régulation, la désirabilité et protection <strong>de</strong> l’appellation. Le travail fourni <strong>de</strong>puis<br />

le début <strong>de</strong> l’année a été remarquable ! C’est aussi ça le modèle champenois ».


Présentation <strong>de</strong> Sébastien Debuisson par Charles Goemere (Comité Champagne) entourés <strong>de</strong><br />

David Chatillon (UMC) et Maxime Toubart (SGV) avec Reynald Leclaire<br />

En tant que prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne, Charles Goemere a mis également en avant<br />

l’avenir <strong>de</strong> la Champagne : « les défis sont colossaux, et l’un <strong>de</strong>s plus importants défis est<br />

pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s raisins <strong>de</strong> qualité les plus respectueux <strong>de</strong> l’environnement », comme une<br />

formule <strong>de</strong> présentation pour nommer le nouveau directeur <strong>du</strong> pôle technique et<br />

environnement <strong>du</strong> Comité Champagne, Sébastien Debuisson qui remplacera Arnaud Descôtes<br />

à partir <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> janvier prochain. D’ailleurs, ce <strong>de</strong>rnier, connaissant son public, a ainsi<br />

résumé cette vendange bénie <strong>de</strong>s dieux : « <strong>2022</strong> n’a pas été la chau<strong>de</strong> en Champagne, c’est<br />

2018, 2015, 2020… <strong>2022</strong>, c’est l’année la plus solaire que l’on ai jamais eue <strong>de</strong> janvier<br />

jusqu’au mois d’août, on a eu jusqu’à 30 % en plus d’ensoleillement. On a eu <strong>de</strong>s vendanges<br />

précoces, mais pas tant que cela. On a évoqué le 15/20 août ce qui était impossible avec une<br />

floraison démarrée le 3 juin, et cela a été le 29 août. Au final, sur l’aspect technique et<br />

qualité, sur 24 ans en champagne je n’ai jamais vu cela ! Des raisins avec <strong>de</strong>s équilibres<br />

différents avec une acidité plutôt faible, peu <strong>de</strong> malique et une moyenne <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés aux<br />

alentours <strong>de</strong> 10, 5°. Bien sûr certains secteurs ont vendangé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 11°. On verra dans<br />

quelques mois si l’on est face à beau millésime ou un très beau millésime ! ».


Face aux crises<br />

Les vignobles


Prohibitionnisme<br />

Autre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : celle <strong>de</strong> la modération <strong>de</strong> Bruxelles dans ses politiques sanitaires. Craignant<br />

un « nouvelle vague <strong>de</strong> "prohibitionnisme" », ces organisations vitivinicoles européennes<br />

indiquent que « les mois à venir seront cruciaux, car la Commission Européenne travaillera<br />

sur un certain nombre d'initiatives législatives importantes : les délégations ont appelé à tenir<br />

compte <strong>de</strong> ce que le Parlement européen a exprimé dans son avis sur le plan européen contre<br />

le cancer au printemps <strong>de</strong>rnier, à se concentrer sur la lutte contre l'abus d'alcool et à éviter<br />

les politiques disproportionnées - comme la récente règle irlandaise - qui portent atteinte aux<br />

communautés et aux territoires viticoles, au patrimoine immatériel <strong>de</strong> l'humanité, à l'art <strong>de</strong><br />

vivre européen et à la culture gastronomique, dont le vin est une partie inextricable. »<br />

Pour ces organisations, il est impératif <strong>de</strong> « préserver la politique <strong>de</strong> promotion comme outil<br />

pour assurer la compétitivité <strong>de</strong>s vins », <strong>de</strong> « préserver les règles relatives à l'étiquetage<br />

nutritionnel et aux listes d'ingrédients déjà décidées dans le cadre <strong>de</strong>s règlements <strong>de</strong> la<br />

Politique Agricole Commune (PAC), y compris l'étiquetage numérique » et <strong>de</strong> « <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

aux États membres et à la Commission européenne <strong>de</strong> s'opposer à la proposition irlandaise<br />

sur les avertissements sanitaires, en soumettant un avis circonstancié dans le cadre <strong>de</strong> la<br />

procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s obstacles au commerce (TRIS) ».<br />

* : Ce groupe est constitué <strong>de</strong> La FNSEA - Commission Viticole, La Coopération agricole -<br />

Vignerons Coopérateurs <strong>de</strong> France (VCF), Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France (VIF),<br />

d’Alleanza <strong>de</strong>lle Cooperative Italiane Agroalimentari, Assoenologi, Confe<strong>de</strong>razione Italiana<br />

Agricoltori, Coldiretti, Confagricoltura, Copagri, Fe<strong>de</strong>rdoc, Fe<strong>de</strong>rvini, Fivi et Unione Italiana<br />

Vini, <strong>de</strong> l’Asociación Empresarial Vinos <strong>de</strong> España (AEVE), Asociación <strong>de</strong> Jóvenes<br />

Agricultores (ASAJA), Cooperativas Agro-Alimentarias <strong>de</strong> España, Conferencia Española <strong>de</strong><br />

Consejos Reguladores Vitivinícolas (CECRV), Coordinadora <strong>de</strong> Organizaciones <strong>de</strong><br />

Agricultores y Gana<strong>de</strong>ros (COAG), Fe<strong>de</strong>ración Española <strong>de</strong>l Vino (FEV), Organización<br />

Interprofesional <strong>de</strong>l Vino <strong>de</strong> España (OIVE) y la Unión <strong>de</strong> Pequeños Agricultores y<br />

Gana<strong>de</strong>ros (UPA).


Pestici<strong>de</strong>s<br />

Chartes ZNT révisées : Générations Futures<br />

saisit la justice<br />

Insatisfaite <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s lieux qu’elle vient <strong>de</strong> dresser sur<br />

les chartes pestici<strong>de</strong>s dites <strong>de</strong> bon voisinage, l’ONG,<br />

accompagnée d’autres associations (dont UFC-Que Choisir<br />

et le Collectif victimes <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’Ouest), a décidé<br />

<strong>de</strong> saisir la justice.<br />

Publié le 15 septembre <strong>2022</strong> - Par Valérie Go<strong>de</strong>ment / Réussir vigne<br />

L’arrêté et le décret <strong>du</strong> 25 janvier <strong>2022</strong> relatifs aux mesures <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s personnes lors<br />

<strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s prévoient que les chartes d’engagement soient modifiées. De<br />

nouveaux projets <strong>de</strong> chartes ont donc été mis en consultation cet été. Six mois après leur<br />

promulgation <strong>de</strong>s textes, Générations Futures a visité les sites <strong>de</strong> chaque préfecture pour<br />

rechercher et analyser les documents relatifs à ce dossier. De ce travail a découlé un rapport<br />

qui dresse un état <strong>de</strong>s lieux.<br />

Selon l’ONG, dans seulement 74 départements les chartes auraient fait l’objet <strong>de</strong> consultation<br />

publique ; 49 chartes n’auraient pas été validées par le préfet et dans 26 départements, aucune<br />

information n’aurait été diffusée sur ce dossier.<br />

Interrogations sur les ZNT<br />

Sur la consultation publique, Générations Futures n’a rien à redire pour le moment puisque<br />

toutes n’ont pas eu lieu. L’association s’interroge en revanche sur l’élargissement <strong>de</strong>s ZNT<br />

(zones <strong>de</strong> non traitement) aux lieux accueillant <strong>de</strong>s travailleurs présents <strong>de</strong> façon<br />

régulière. Elle explique : « Certes on trouve cette mention dans les chartes, mais « dès lors<br />

que le bâtiment n’est pas occupé le jour <strong>du</strong> traitement et dans les 2 jours suivants le<br />

traitement » la ZNT saute ». Et pose ces questions : « Comment les agriculteurs sauront-ils si<br />

le bâtiment a été ou sera occupé dans les 2 jours ? Quid <strong>de</strong>s salariés agricoles sur zones,<br />

dans une parcelle attenante ? ».<br />

Elle ajoute : « Sur ce sujet <strong>de</strong>s ZNT, les rédacteurs n'ont pas hésité à ajouter <strong>de</strong>s mentions<br />

dérogatoires qui nous paraissent contraires à la règlementation (concernant les lieux habités<br />

<strong>de</strong> manière discontinue et les espaces d'agréments et une baisse <strong>de</strong> la ZNT pour les herbici<strong>de</strong>s<br />

sur cultures hautes) ».<br />

Des recours dès le 20 septembre<br />

En ce qui concerne le fait que les chartes doivent obligatoirement prévoir une information<br />

préalable <strong>de</strong>s riverains et personnes à proximité <strong>de</strong>s parcelles, Générations Futures


affirme : « Nous avons la preuve <strong>du</strong> manque <strong>de</strong> volonté <strong>de</strong> certains agriculteurs <strong>de</strong> répondre<br />

au mieux aux attentes <strong>de</strong>s riverains et que leur préoccupation n’est pas <strong>de</strong> fournir une<br />

information efficace et utile ».<br />

L’ONG poursuit : « Qu’il s’agisse <strong>de</strong>s dispositifs collectifs (la plupart <strong>de</strong>s charte proposent<br />

simplement une page généraliste vantant les bonnes raisons d’utiliser <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s, sur le<br />

site <strong>de</strong>s chambres avec très peu d’informations vraiment utiles pour les riverains) ou <strong>de</strong>s<br />

dispositifs indivi<strong>du</strong>els (où les rédacteurs <strong>de</strong>s chartes mettent en avant l’exemple <strong>de</strong><br />

l’utilisation d’un gyrophare censé alerter <strong>de</strong> façon préalable les riverains et personnes<br />

présentes), ces dispositions sont loin <strong>de</strong>s nécessaires informations préalables vraiment utiles<br />

et indispensable pour les riverains ».<br />

François Veillerette, porte-parole <strong>de</strong> Générations Futures conclut : « Nous allons continuer <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protection et d’information réelles et efficaces notamment en<br />

menant <strong>de</strong>s actions juridiques aussi longtemps que nécessaires en commençant par <strong>de</strong>s<br />

recours contre ces nouvelles chartes et ce dès le 20 septembre prochain. »<br />

Pour l'heure, les syndicats agricoles et le ministère <strong>de</strong> l'agriculture n'ont pas encore réagi à<br />

cette annonce <strong>de</strong> Générations Futures.


En 2023<br />

Les vignerons non-assurés seront<br />

in<strong>de</strong>mnisés à 45 % dès 50 % <strong>de</strong> perte <strong>de</strong><br />

récolte<br />

La première ministre vient d’annoncer aux syndicats agricoles les <strong>de</strong>rniers arbitrages pour la<br />

réforme <strong>de</strong>s contrats multirisques climatiques, en vigueur dès le premier janvier 2023.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>19</strong> septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

« C’est la première pierre posée par le Varenne agricole <strong>de</strong> l'eau et <strong>de</strong> l'adaptation au<br />

changement climatique » note la FNSEA. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere),<br />

dégâts <strong>de</strong> grêle en juin dans le Gers.<br />

Pour la nouvelle assurance climatique, « tous les signaux sont au vert » pose un communiqué<br />

<strong>de</strong> la Fédération Nationale <strong>de</strong>s Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), faisant état<br />

d’annonces <strong>de</strong> la première ministre, Élizabeth Borne, sur « le seuil d’intervention <strong>de</strong> la<br />

solidarité nationale : celle-ci interviendra pour les risques les plus élevés soit 50 % <strong>de</strong> pertes<br />

pour les gran<strong>de</strong>s cultures et la viticulture et 30 % pour l’arboriculture et les prairies ». Pour<br />

les vignerons non-assurés, l’État assurera 45 % <strong>de</strong>s pertes en cas d’aléas climatiques au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> ce seuil <strong>de</strong> 50 % sur la première année d’application <strong>de</strong> ce nouveau dispositif. Qui entre en<br />

vigueur dès ce premier janvier 2023. Un taux qui pourrait diminuer à l'avenir, pour inciter à<br />

l'assurance.<br />

Pour les assurés, le taux sera <strong>de</strong> prise en charge public en cas <strong>de</strong> coup <strong>du</strong>r sera doublé : à 90<br />

%, le sol<strong>de</strong> étant à la charge <strong>de</strong>s assurances : qui interviennent à partir <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong> perte <strong>de</strong><br />

récolte. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, Emmanuel Macron, ayant récemment tranché une<br />

application stricte <strong>du</strong> règlement européen omnibus, s’accompagnant d’une subvention à 70 %.<br />

Après <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> négociations, « l’arbitrage est un vrai soulagement » indique à Vitisphere<br />

Jérôme Despey, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil spécialisé vin <strong>de</strong> FranceAgriMer<br />

Clause <strong>de</strong> RDV


La cheffe <strong>du</strong> gouvernement « acte également le principe d’une clause <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous sur le<br />

financement <strong>du</strong> nouveau régime <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s risques en agriculture en cas <strong>de</strong> dépassement<br />

<strong>du</strong> budget <strong>de</strong> 600 millions + 80 millions d’euros, tel qu’annoncé par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

République » précise la FNSEA, pour qui « toutes les conditions sont désormais réunies pour<br />

créer un véritable appel d’air en faveur <strong>de</strong> l’assurance », même si « les travaux ne sont pas<br />

pour autant terminés, notamment sur la préparation <strong>de</strong>s contrats ou à plus long terme sur la<br />

moyenne olympique ». Sujet qui mobilise la filière vin, pour qui la nouvelle assurance<br />

multirisque climatique doit se baser sur un nouveau référentiel historique pour per<strong>du</strong>rer.


La France re<strong>de</strong>vient le <strong>de</strong>uxième<br />

pro<strong>du</strong>cteur mondial <strong>de</strong> vin en <strong>2022</strong><br />

Après un millésime 2021 historiquement faible, gel oblige, le vignoble français verrait ses<br />

ren<strong>de</strong>ments remonter pour doubler l’Espagne, mais rester loin <strong>de</strong>rrière l’Italie.<br />

Par Alexandre Abellan Le 16 septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Alors que les vendanges se poursuivent, « ces chiffres prévisionnels sont sujets à <strong>de</strong>s écarts<br />

compte tenu <strong>de</strong>s conditions climatiques qui détermineront les prochaines semaines,<br />

notamment en ce qui concerne la pro<strong>du</strong>ctivité <strong>de</strong>s cépages à maturité moyenne-tardive »<br />

précise le Copa-Cogeca. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

En <strong>2022</strong>, les trois premiers vignobles européens, et mondiaux, <strong>de</strong>vraient pro<strong>du</strong>ire 130,2<br />

millions d’hectolitres <strong>de</strong> vin d’après les premières estimations <strong>du</strong> Copa-Cogeca (Comité <strong>de</strong>s<br />

Organisations Professionnelles Agricoles <strong>de</strong> l'Union européenne et Comité Général <strong>de</strong> la<br />

Coopération Agricole <strong>de</strong> l'Union européenne). Marqué par <strong>de</strong>s « évènements climatiques<br />

extrêmes », le millésime <strong>2022</strong> voit les ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> ce trio augmenter légèrement par rapport<br />

à la pro<strong>du</strong>ction 2021 marquée par un gel historique (+1 % par rapport à 128,7 millions hl),<br />

mais rester en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong> la moyenne quinquennale (-2 % par rapport à 132,9 millions hl en<br />

moyenne sur 2017-2021).<br />

Premier pays pro<strong>du</strong>cteur au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis 2015, l’Italie conforte sa place <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>r avec une<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>2022</strong> qui se maintiendrait aux alentours <strong>de</strong> 50 millions hl. Restant loin <strong>de</strong>rrière le<br />

vignoble italien avec une estimation actuelle à 44 millions hl (+16 % en un an), la France<br />

reprendrait la <strong>de</strong>uxième place à l’Espagne, qui encaisse une chute <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong> ses volumes<br />

annuels (35 millions hl). Si en France « le manque <strong>de</strong> pluie et les températures élevées <strong>de</strong> l'été<br />

ont ré<strong>du</strong>it les volumes atten<strong>du</strong>s dans plusieurs régions », en Espagne la situation est encore<br />

plus marquée note le Copa-Cogeca : « les températures caniculaires et les sécheresses ont<br />

affligé les vignobles espagnols qui ont souffert <strong>du</strong> manque <strong>de</strong> pluie et d'eau (la capacité <strong>de</strong>s<br />

réservoirs était tombée à 36,9 % contre une moyenne <strong>de</strong> 55,6 %) ». Dans ces trois vignobles,<br />

les vendanges ont été précoces, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois semaines selon les vignobles, globalement<br />

épargnés par le mildiou et autres maladies cryptogamiques.


Marges érodées<br />

Notant d’« importantes disparités au sein <strong>de</strong>s pays selon l’ampleur <strong>de</strong>s sécheresses et fortes<br />

températures enregistrées pendant le printemps et l’été », le Copa-Cogeca souligne que « la<br />

récolte <strong>2022</strong> est caractérisée par l'impact <strong>de</strong>s sécheresses et <strong>de</strong>s températures caniculaires<br />

qui sévissent à travers l'Europe et con<strong>du</strong>isent à une récolte précipitée et à <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments<br />

ré<strong>du</strong>its », mais aussi à <strong>de</strong>s raisins sains aux maturités prometteuses. Si la qualité est là, « cette<br />

année reste difficile pour l'ensemble <strong>de</strong> la filière : la hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transport, <strong>du</strong> verre,<br />

<strong>du</strong> carton, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires et <strong>de</strong> l'énergie ont encore aggravé les coûts <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction déjà élevés. Cela éro<strong>de</strong> encore plus les marges <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs » alerte Luca<br />

Rigotti, qui dirige le groupe vin au sein <strong>du</strong> Copa-Cogeca.


Lutte chirurgicale<br />

Ce piquet connecté transforme la viticulture<br />

<strong>de</strong> précision en réalité contre le gel et le<br />

mildiou<br />

Baptisé Sentinelle Vignes, l’écosystème <strong>de</strong> capteurs, d’éoliennes et d’application <strong>du</strong> groupe<br />

Alcom donne <strong>de</strong> premiers résultats puissants et sé<strong>du</strong>isants dans les vignobles s’y essayant.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>19</strong> septembre <strong>2022</strong><br />

Lire plus tard<br />

Partage<br />

« On sait précisément où et quand intervenir » résume Coralie <strong>de</strong> Boüard, ce 14 septembre à<br />

Montagne Saint-Émilion. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

Les vignerons ayant toujours aimé discuter <strong>de</strong> la pluie et <strong>du</strong> beau temps en bout <strong>de</strong> rang, ils<br />

pourront y trouver un nouveau sujet <strong>de</strong> discussion avec le piquet connecté développé par<br />

l’entreprise Sentinelle Vignes (filiale <strong>du</strong> groupe Alcom Technologies). Reliés à une<br />

application dédiée, ces 4 à 5 capteurs par hectare (la <strong>de</strong>nsité conseillée) suivent


<strong>quotidien</strong>nement les conditions météorologiques à l’échelle <strong>de</strong> la parcelle <strong>de</strong> vigne, qu’une<br />

Intelligence Artificielle (IA) met à profit pour cartographier les risques <strong>de</strong> conditions gélives<br />

et <strong>de</strong> développement <strong>du</strong> mildiou à sept jours (voir exemple ci-<strong>de</strong>ssous). De quoi ai<strong>de</strong>r les<br />

vignerons à anticiper la protection <strong>de</strong> leurs parcelles contre le gel et le mildiou, mais avec<br />

d’autres outils que les bougies ou les traitements phytos. Alcom proposent <strong>de</strong>s éoliennes<br />

mobiles et géolocalisée dont l’action est commandée précisément par les cartes <strong>de</strong> risque afin<br />

<strong>de</strong> ventiler les seules zones à risque (pour chauffer les masses d’air froid grâce à la<br />

combustion <strong>de</strong> pellets ou assécher les zones trop humi<strong>de</strong>s qui sont propices au développement<br />

cryptogamique). Une vraie concrétisation <strong>de</strong> la viticulture <strong>de</strong> précision.<br />

« Pour faire <strong>de</strong> la précision, il faut beaucoup <strong>de</strong> données. Pas <strong>de</strong>s données générales, comme<br />

celle d’une station météo pour 30 parcelles différentes, mais <strong>de</strong>s données intimes, propres à<br />

chaque parcelle, pour les indivi<strong>du</strong>aliser » explique Fabrice Gautier, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> groupe<br />

Alcom Technologies, soulignant la puissance d’un système présent 24h/24 7j/7 dans les<br />

vignes (par rapport à <strong>de</strong>s capteurs embarqués sur un tracteur, plus précis spatialement, mais<br />

moins pertinents temporellement parlant). Implanté dans le rang <strong>de</strong> vigne grâce à un bloc<br />

enterré <strong>de</strong> 50 kg <strong>de</strong> béton, chaque piquet est autonome en énergie (avec une batterie pour 500<br />

jours) et en communication (antenne 4G LTE transmettant <strong>quotidien</strong>nement les relevés) avec<br />

<strong>de</strong>s capteurs <strong>de</strong> températures et d’humidité (dans le sol, son tronc et sous ses ailettes), <strong>de</strong>s<br />

caméras à l’avant et à l’arrière (pour prendre <strong>de</strong>s photos <strong>quotidien</strong>nes) et un capteur <strong>de</strong> stress<br />

hydrique (par mesure différentielle <strong>de</strong> la con<strong>du</strong>ctivité d’une feuille <strong>du</strong> cep voisin). Avec cet<br />

attirail, « on connaît la parcelle <strong>de</strong> manière intime » résume Fabrice Gautier.<br />

Ange-gardien<br />

Les mesures <strong>de</strong> Sentinelle Vignes sont traitées par un algorithme utilisant le matriçage<br />

préalablement réalisé <strong>de</strong> la parcelle (pour modéliser les différences entre les prédictions météo<br />

générales et les données réalisées localement) pour cartographier les gradients <strong>de</strong> risques à<br />

l’échelle <strong>de</strong> la parcelle (pour le gel et le mildiou, <strong>de</strong>s développements sont en cours pour<br />

Botrytis et oïdium). Cette IA étant un « ange-gardien », elle « accompagne l’homme en lui<br />

donnant <strong>de</strong>s informations qu’il n’aurait pas trouvé tout seul (même si le vigneron connaît ses<br />

parcelles sensibles, il ne sait pas d’où vient et quand arrive le risque). Il s’agit<br />

d’accompagner, pas <strong>de</strong> remplacer » explique Fabrice Gautier.


Champagne : <strong>de</strong>rrière le prestige,<br />

l’exploitation féroce<br />

15 septembre <strong>2022</strong> Brève Entreprises<br />

https://www.convergencesrevolutionnaires.org/Champagne-<strong>de</strong>rriere-le-prestige-lexploitation-feroce<br />

Le magazine télé L’Œil <strong>du</strong> 20 heures a consacré un long reportage aux vendanges en<br />

Champagne. Si le champagne est un symbole « d’excellence à la française », les coulisses la<br />

fabrication <strong>de</strong> cette boisson festive et réputée sont parfois moins prestigieuses. Dans <strong>de</strong><br />

nombreux cas, les vendangeurs, souvent <strong>de</strong>s Tchèques, <strong>de</strong>s Italiens, <strong>de</strong>s Polonais, <strong>de</strong>s<br />

Roumains ou <strong>de</strong>s Turcs sont hébergés illégalement sous <strong>de</strong>s tentes <strong>de</strong> fortune et dans <strong>de</strong>s<br />

camionnettes et nombre d’entre eux ne sont pas déclarés. Pour une journée <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> dix<br />

heures les plus chanceux toucheront le smic, les autres seront payés aux kilos <strong>de</strong> raisin<br />

récoltés sans trop savoir combien ils toucheront. Et ces pratiques, largement illégales et<br />

communes à la plupart <strong>de</strong>s régions viticoles, ne donnent que rarement lieu à <strong>de</strong>s sanctions.<br />

Les propriétaires <strong>de</strong> vignobles, qui nient toute responsabilité dans cette situation et rejettent la<br />

faute sur les agences <strong>de</strong> recrutement, auraient vraiment tort <strong>de</strong> se gêner.


Le <strong>de</strong>rnier marc d’un vieux pressoir au<br />

champagne Borel Lucas à Étoges<br />

Le pressoir <strong>du</strong> champagne Borel Lucas a vécu sa <strong>de</strong>rnière vendange. Il avait été installé en<br />

<strong>19</strong>75 par le grand-père <strong>de</strong> l’actuel propriétaire, Christophe Crépaux.<br />

Une équipe <strong>de</strong> pressureurs qui fonctionne bien avec Christophe Crépaux, exploitant,<br />

quatrième en partant <strong>de</strong> la gauche.<br />

Par la rédaction Publié : 16 septembre <strong>2022</strong><br />

Ils ont rythmé la vie <strong>de</strong>s vignerons et fait l’image <strong>de</strong> la Champagne. C’était l’époque <strong>de</strong>s<br />

Coquards, un parcours incontournable dans la chaîne d’élaboration <strong>du</strong> champagne. Dans<br />

quelques rares maisons <strong>de</strong> champagne qui en possè<strong>de</strong>nt encore, on peut suivre le mouvement<br />

quasi imperceptible <strong>de</strong> la table pour écraser le précieux jus. Parfois le vigneron ou responsable<br />

<strong>de</strong>s marcs, offrait une timbale <strong>de</strong> cette première <strong>presse</strong> à <strong>de</strong>s gamins, les yeux écarquillés, qui<br />

en savouraient le contenu. C’est ce que nous rapporte Christophe Crépaux, propriétaire et<br />

exploitant avec son épouse Céline. « Les temps ont changé et nous <strong>de</strong>vrons installer, pour<br />

l’an prochain, un nouveau pressoir à plateau incliné <strong>de</strong> 6 000 kilos. Les manipulations seront<br />

plus simples et surtout moins pénibles comme les retrousses et les déchargements. Je me<br />

souviens encore <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong> ce vieux pressoir, qui d’ailleurs fonctionne toujours à<br />

merveille. C’était en <strong>19</strong>75 : mon grand-père, Avelane Borel, avait fait remplacer un antique<br />

modèle contenant seulement 2 000 kilos. Il était à vis et à cliquets avec bras qu’il fallait<br />

actionner, un travail colossal », explique-t-il.<br />

“58 <strong>presse</strong>s ont été réalisées, nous avons battu le record <strong>de</strong> 2018”<br />

Chaque année, la maison Borel Lucas employait une trentaine <strong>de</strong> vendangeurs, pour la plupart<br />

<strong>de</strong>s habitués. James, un fidèle ouvrier qui affiche 38 ans <strong>de</strong> maison, a beaucoup <strong>de</strong> bons<br />

souvenirs <strong>de</strong> cette époque. Parmi lesquels celui d’un petit futé, Christian, amateur ou pas, <strong>de</strong><br />

bonne musique, qui s’évertuait le matin à réveiller les vendangeurs au clairon et les faire sortir<br />

plus vite <strong>de</strong> leur chambre. De quoi mettre <strong>de</strong>bout tout un quartier !<br />

« Cette année, 58 <strong>presse</strong>s ont été réalisées, nous avons battu le record <strong>de</strong> 2018 avec ses 55<br />

chargements. Nous avons un raisin très sain, dans notre secteur on est entre 10 et 11 <strong>de</strong>grés.<br />

Nous pro<strong>du</strong>isons, bon an mal an, quelque 80 000 bouteilles, avec une clientèle très<br />

diversifiée, comme les Carabiniers <strong>du</strong> Prince <strong>de</strong> Monaco, une fierté pour notre maison. Les<br />

clients <strong>de</strong> passage profitent <strong>du</strong> déplacement pour visiter le château proche, un petit plus<br />

indéniable », conclut Christophe Crépaux.


En chiffres<br />

La Banque <strong>de</strong> France juge possible une<br />

récession en 2023<br />

Selon les nouvelles projections <strong>de</strong> la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique<br />

pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse <strong>de</strong> 0,8 % et un repli <strong>de</strong> 0,5 %.<br />

C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet <strong>de</strong> budget.<br />

Dans le contexte d'inflation actuel, le pouvoir d'achat par habitant stagnerait l'an prochain<br />

après un recul <strong>de</strong> 0,5 % cette année, selon la Banque <strong>de</strong> France. (REUTERS/Eric Gaillard)<br />

Par Nathalie Silbert<br />

Publié le 16 sept. <strong>2022</strong> Les Echos<br />

Après Bercy qui vient <strong>de</strong> réviser à la baisse son objectif <strong>de</strong> croissance pour 2023 et n'attend<br />

plus que 1 %, la Banque <strong>de</strong> France a, à son tour, livré jeudi ses nouvelles projections<br />

macroéconomiques. Une fois n'est pas coutume, elle a choisi <strong>de</strong> retenir une fourchette <strong>de</strong><br />

prévisions tant le niveau d'incertitu<strong>de</strong>s liées à la guerre en Ukraine et à la crise énergétique<br />

qu'elle provoque est élevé.<br />

Ainsi, selon ses <strong>de</strong>rnières estimations, le PIB <strong>de</strong> la France en 2023 pourrait osciller entre une<br />

hausse <strong>de</strong> 0,8 % et un repli <strong>de</strong> 0,5 %, après une progression estimée à 2,6 % cette année.<br />

L'inflation serait, elle, comprise l'an prochain entre 4,2 % et 6,9 % mesurée par l'indice<br />

harmonisé IPCH.<br />

Une année « difficile à passer »<br />

Dans tous les cas, la Banque centrale s'attend donc à un scénario plus pessimiste que celui<br />

envisagé par l'exécutif, tout en <strong>de</strong>meurant résolument positive sur l'avenir : « L'économie<br />

française est bien positionnée pour traverser la crise énergétique », assurent ses experts qui<br />

voient le retour <strong>de</strong> l'expansion économique dès 2024 avec une croissance à 1,8 %.


En attendant, 2023 sera une année « difficile à passer ». La Banque <strong>de</strong> France anticipe un<br />

« net ralentissement à partir <strong>de</strong> l'hiver prochain ». Si l'économie française <strong>de</strong>vait se contracter,<br />

la récession serait « limitée et temporaire », souligne-t-elle toutefois. « Ce serait une récession<br />

technique limitée à 2 ou 3 trimestres », affirment ses économistes.<br />

A ce sta<strong>de</strong>, le scénario <strong>de</strong> référence retenu par l'institution prévoit une progression <strong>de</strong> 0,5 %<br />

<strong>du</strong> PIB l'an prochain (avec une hausse <strong>de</strong>s prix estimée à 4,7 % en moyenne sur l'année),<br />

indiquant ainsi pencher pour la fourchette haute <strong>de</strong> l'estimation.<br />

Le contexte reste néanmoins extrêmement mouvant. A l'inconnue <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>s cours <strong>du</strong><br />

gaz et <strong>du</strong> marché <strong>de</strong> gros <strong>de</strong> l'électricité s'ajoutent les interrogations sur les quantités livrables,<br />

le niveau <strong>de</strong>s substitutions ou la nécessité <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s coupures affectant ménages et<br />

entreprises.<br />

Stagnation <strong>du</strong> pouvoir d'achat par habitant<br />

La vitesse <strong>de</strong> repli <strong>de</strong> l'inflation va, elle aussi, dépendre <strong>du</strong> marché <strong>de</strong> l'énergie. Quoi qu'il en<br />

soit, un retour vers les 2 % visés par la Banque centrale n'est pas atten<strong>du</strong> avant la fin 2024. De<br />

fait, la hausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l'alimentation et <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its manufacturés va <strong>de</strong>meurer « élevée »<br />

l'an prochain <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la diffusion <strong>de</strong> la flambée <strong>de</strong>s coûts. L'augmentation <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s<br />

services sera entretenue par la progression <strong>de</strong>s salaires.


Au vu <strong>de</strong>s négociations salariales dans les entreprises , la Banque <strong>de</strong> France anticipe une<br />

hausse <strong>du</strong> salaire moyen par tête <strong>de</strong> 5,5 % l'an prochain, après 5,4 % en <strong>2022</strong>, « sans voir <strong>de</strong><br />

signe d'amorce d'une spirale prix-salaire ». Les créations d'emplois marqueraient le pas. Dans<br />

le contexte actuel d'inflation élevée, le pouvoir d'achat par habitant se stabiliserait tout <strong>de</strong><br />

même, soutenu par la revalorisation <strong>de</strong> certaines prestations sociales, après un recul <strong>de</strong> 0,5 %<br />

cette année.<br />

Ces projections ont été réalisées avant la présentation <strong>du</strong> nouveau format <strong>du</strong> bouclier tarifaire<br />

qui sera mis en oeuvre à partir <strong>de</strong> janvier prochain mais avec <strong>de</strong>s hypothèses « assez<br />

proches ». La consommation <strong>de</strong>s ménages serait ainsi en hausse mo<strong>de</strong>ste <strong>de</strong> 0,6 % l'an<br />

prochain. Les ménages puiseraient néanmoins légèrement dans leur bas <strong>de</strong> laine, le taux<br />

d'épargne revenant à 15,8 % <strong>du</strong> revenu disponible contre 16,2 % cette année.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Portails, Aggrégateurs<br />

Audience : 7348758<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Actualités-Infos Générales<br />

16 Septembre <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Laure<br />

Gasparotto<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 5302<br />

www.msn.com p. 1/4<br />

Foire aux vins <strong>2022</strong> : la meilleure bouteille à acheter par enseigne<br />

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Millésimes récents, cuvées qui sortent <strong>de</strong>s sentiers battus, les foires aux vins <strong>de</strong> cet automne se veulent originales et<br />

proposent plutôt <strong>de</strong>s découvertes que <strong>de</strong>s cuvées classiques. Voici les quelques bonnes affaires <strong>de</strong> la rentrée.<br />

Foire au vin Intermarché <strong>du</strong> 6 au 25 septembre<br />

La bouteille à choisir : Musca<strong>de</strong>t Sèvre-et-Maine-sur-Lie, Domaine <strong>de</strong> l'Épinay, Clisson 2018, Blanc, 4,10 €<br />

Cette année, Intermarché fait fort avec sa foire aux vins ! L'enseigne s'est décarcassée pour mettre en lumière <strong>de</strong>s vins<br />

intéressants souvent laissés dans l'ombre. Ce musca<strong>de</strong>t en est un bel exemple, qui prouve que l'appellation peut pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong><br />

très bons vins. En plus d'être exquis, celui-ci est bio. Ses notes limpi<strong>de</strong>s, longues et salines accompagnent un beau poisson<br />

blanc à chair ferme.<br />

Foire au vin Casino <strong>du</strong> 26 août au 11 septembre<br />

La bouteille à choisir : Champagne Club <strong>de</strong>s Sommeliers, élaboré par Gosset, 26,95 €<br />

Peu d'excellents champagnes dans les foires aux vins, mais celui-ci échappe à la règle grâce à sa finesse et à son élégance. Ses<br />

notes fleuries et charnues en font un compagnon aussi bien pour l'apéro que pour un dîner.<br />

Foire au vin Franprix <strong>du</strong> <strong>19</strong> septembre au 9 octobre<br />

La bouteille à choisir : Bourgogne, Hautes Côtes <strong>de</strong> Nuits, Les Jamées 2020, Rouge, 13,50 €<br />

Un coin <strong>de</strong> Bourgogne encore accessible, ces Hautes Côtes <strong>de</strong> Nuits qui bénéficient <strong>du</strong> changement climatique et offrent <strong>de</strong>s<br />

vins <strong>de</strong> plus en plus beaux. Interprété par un grand vigneron comme Patrick Hu<strong>de</strong>lot, ce vin s'impose comme une affaire à ne<br />

pas manquer. Vous goûterez ainsi un magnifique pinot noir, élégant et racé.<br />

Foire au vin Cora <strong>du</strong> 13 septembre au 1er octobre<br />

La bouteille à choisir : Médoc, Cru Bourgeois, Château Pierre <strong>de</strong> Montignac 2015, Rouge, 8,95 €<br />

Voilà <strong>du</strong> bor<strong>de</strong>aux, mais attention pas le classique atten<strong>du</strong>. Légèrement réglissé, celui-ci offre <strong>du</strong> confort, juste ce qu'il faut<br />

pour ne pas créer l'ennui. Ceci dit, avec le traditionnel poulet <strong>du</strong> dimanche, il est bienvenu.<br />

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Foire aux vins <strong>2022</strong> : la meilleure bouteille à acheter par enseigne<br />

16 Septembre <strong>2022</strong><br />

www.msn.com p. 2/4<br />

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Foire au vin Leclerc <strong>du</strong> 4 au 15 octobre<br />

La bouteille à choisir : Côtes <strong>du</strong> Roussillon Villages, Château <strong>de</strong> Jau 2021, Rouge, 6,95 €<br />

Vignoble <strong>de</strong> France encore plein <strong>de</strong> mystères, les Côtes <strong>du</strong> Roussillon sont les gran<strong>de</strong>s gagnantes <strong>du</strong> changement climatique.<br />

Sur les hauteurs, elles offrent <strong>de</strong>s vins flui<strong>de</strong>s et désaltérants. Ce vin bio a beau être rouge, il possè<strong>de</strong> une fluidité simple et<br />

facile, tout en arborant une belle chair. À boire dans sa jeunesse ou à laisser vieillir.<br />

Foire au vin Lavinia <strong>du</strong> 5 septembre au 3 octobre<br />

La bouteille à choisir : Vin <strong>de</strong> France Fabien Brutout, La bulle <strong>du</strong> Facteur 2021, Pétillant naturel, 12 €<br />

Bonne humeur et humour sont transmis grâce à ces bulles issues <strong>du</strong> cépage chenin, qui leur donne <strong>de</strong>s saveurs très fruitées<br />

(notes d'abricot surtout). Ce pet'nat', comme on dit pour aller plus vite, offre une mise en bouche équilibrée et fraîche.<br />

© Jean-Clau<strong>de</strong> Amiel<br />

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Foire aux vins <strong>2022</strong> : la meilleure bouteille à acheter par enseigne<br />

16 Septembre <strong>2022</strong><br />

www.msn.com p. 3/4<br />

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Foire au vin Nicolas <strong>du</strong> 7 septembre au 4 octobre<br />

La bouteille à choisir : Saint-Mont, Les Cépages Préservés 2020, Blanc, 7 €<br />

Original entre tous, ce vin ne ressemble à aucun autre parce qu'il est élaboré uniquement avec <strong>de</strong>s cépages propres à son<br />

terroir, comme le gros manseng, le petit courbu et l'arrufiac, loin <strong>de</strong>s plants internationaux. Des noms qui peuvent paraître<br />

barbares mais donnent cette cuvée fruitée, fraîche et bien ancrée. Finale minérale et vive.<br />

Foire au vin Le savour.fr <strong>du</strong> 7 au 25 septembre<br />

La bouteille à choisir : Vin <strong>de</strong> France, Olivier Coste, Domaine Montrose, Carignan, Rare 2020, Blanc, 6,90 €<br />

Issu d'un cépage <strong>de</strong>venu rare, le carignan blanc, ce vin sent le bonbon en général et la guimauve en particulier. Pourtant, il est<br />

bien sec, franc et net en bouche. Pas <strong>de</strong> sucre <strong>du</strong> tout dans cette cuvée qui s'impose comme un vin frais sur le palais. Voilà un<br />

vin bien pensé et bien fait, qui rafraîchit aussi les idées.<br />

Foire au vin Wineandco.com <strong>du</strong> 30 août au 4 octobre<br />

La bouteille à choisir : Coteaux <strong>du</strong> Languedoc, Mas <strong>de</strong> la Séranne, À l'ombre <strong>du</strong> figuier 2021, Rouge, 7,90 €<br />

Ce vin bio est encore une preuve, s'il en fallait, que le Languedoc peut pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s vins élégants et juteux. Et il porte bien<br />

son nom, comme une invitation à trouver <strong>de</strong> la fraîcheur. Sans compter son côté sanguin qui appelle une côte <strong>de</strong> boeuf sur le<br />

gril. Une cuvée franche pleine <strong>de</strong> suggestions !<br />

Foire au vin Millesimes.fr <strong>du</strong> 14 septembre au 5 octobre<br />

La bouteille à choisir : Chorey-Lès-Beaune, Domaine Arnoux Père et Fils 20<strong>19</strong>, Rouge, <strong>19</strong>,90 €<br />

En Bourgogne, tout près <strong>de</strong> Beaune, il y a ce village caché, Chorey-lès-Beaune, qui propose <strong>de</strong>puis longtemps pourtant <strong>de</strong>s<br />

petits trésors <strong>de</strong> saveurs. À la fois solaire et soli<strong>de</strong>, celui-ci est certes encore jeune, mais si vous n'avez pas la patience <strong>de</strong> le<br />

gar<strong>de</strong>r, vous apprécierez déjà ses notes poivrées délicieuses et sa texture fine et profon<strong>de</strong>.<br />

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Foire aux vins <strong>2022</strong> : la meilleure bouteille à acheter par enseigne<br />

16 Septembre <strong>2022</strong><br />

www.msn.com p. 4/4<br />

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© Jean-Clau<strong>de</strong> Amiel<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 588<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Mo<strong>de</strong>-Beauté-Bien être<br />

15 Septembre <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 2<strong>19</strong>8<br />

luxeinthecity.fr p. 1/2<br />

Champagne Pannier lance un savoureux coffret cocktail en édition limitée !<br />

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Champagne Panier créé l'événement avec son coffret cocktail qui fait sa sortie en édition limitée. Sur une idée originale, ce<br />

coffret ludique est composé <strong>de</strong> trois bouteilles : le Brut Sélection Panier, le Ratafia Pannier et un jus <strong>de</strong> pamplemousse <strong>de</strong> la<br />

Maison Patrick Font.<br />

L'alliance <strong>de</strong>s trois permet la réalisation d'un subtil cocktail, LOUIS-EUGÈNE. Un bel hommage au fondateur <strong>de</strong> la Maison,<br />

Louis-Eugene Pannier.<br />

CHAMPAGNE PANNIER DEPUIS 1899<br />

Fondée par Louis-Eugène Panier, la Maison éponyme figure aujourd'hui parmi les plus prestigieuses Maisons <strong>de</strong> Champagne.<br />

Sa collection <strong>de</strong> cuvées ciselées dans l'excellence<br />

est réputée auprès <strong>de</strong>s amateurs <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier. Située à Château-Thierry, au coeur <strong>de</strong>s côteaux <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne, la<br />

Maison dispose d'un site historique avec <strong>de</strong>s caves médiévales spectaculaires <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2km creusées dans les profon<strong>de</strong>urs,<br />

garantissant aux champagnes Pannier un élevage haute précision.<br />

Yann Munier, le chef <strong>de</strong> cave, sculpte ses champagnes avec une gran<strong>de</strong> précision, tel un orfèvre.<br />

Les cuvées <strong>de</strong> la Maison Panier sont ainsi le reflet d'un précieux savoir-faire qui donne naissance à une collection <strong>de</strong> fines<br />

bulles <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> élégance.<br />

LE COFFRET COCKTAIL PANNIER : UNE CRÉATION ORIGINALE ET LUDIQUE<br />

Lancé à partir <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> septembre chez les cavistes, le coffret cocktail Pannier est une édition limitée <strong>de</strong> 1000 pièces<br />

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Champagne Pannier lance un savoureux coffret cocktail en édition limitée !<br />

15 Septembre <strong>2022</strong><br />

luxeinthecity.fr p. 2/2<br />

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uniquement. Ce coffret insolite s'illustre par son packaging coloré et original qui met en lumière les dates qui ont marqué la<br />

pério<strong>de</strong> <strong>du</strong>rant laquelle Louis-Eugène Pannier créa la Maison champenoise.<br />

Composé <strong>de</strong> trois flacons (le Brut Sélection Pannier, le Ratafia Pannier et un jus <strong>de</strong> pamplemousse <strong>de</strong> la Maison Patrick<br />

Font), le coffret renferme la fameuse recette <strong>du</strong> cocktail LOUIS-EUGÈNE.<br />

4 cl <strong>de</strong> Champagne Pannier brut sélection<br />

4 cl <strong>de</strong> Ratafia Pannier<br />

6 cl <strong>de</strong> jus <strong>de</strong> pamplemousse...<br />

Le cocktail LOUIS-EUGÈNE est inoubliable.<br />

Délicat, savoureuse amertume, équilibre, délicieux, subtil, raffiné... un pur plaisir facile à réaliser et surtout à faire partager.<br />

Le coffret cocktail Pannier est ven<strong>du</strong> exclusivement chez les cavistes et en ligne sur<br />

champagnepannier.com au prix <strong>de</strong> 85 €.<br />

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La Champagne, un patrimoine unique à<br />

visiter ce week-end<br />

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-assiette/la-champagne-un-patrimoineunique-a-visiter-ce-week-end_5340262.html<br />

C’est mon assiette s’intéresse au patrimoine, qui est à l’honneur ce week-end. Et en<br />

particulier, celui <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Bernard Thomasson / Radio France / Publié le 17/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong><br />

Les 110 km <strong>de</strong> caves sous l'avenue <strong>de</strong> Champagne, à Epernay, font partie <strong>de</strong>s biens classés<br />

par l'Unesco au patrimoine mondial <strong>de</strong> l'Humanité. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)<br />

Depuis 2015, les côteaux, maisons et caves <strong>de</strong> Champagne sont inscrits au Patrimoine<br />

mondial <strong>de</strong> l’Humanité. L’Unesco a voulu mettre en valeur le paysage agro-in<strong>du</strong>striel très<br />

spécifique et exceptionnel <strong>de</strong> cette région, autour <strong>de</strong> ses vignobles et <strong>de</strong> certains villages ou<br />

villes qui ont bâti leur histoire sur cette pro<strong>du</strong>ction viticole (à consommer bien sûr avec<br />

modération).<br />

Une mission a été créée pour entretenir et embellir les sites classés. Son prési<strong>de</strong>nt, Pierre-<br />

Emmanuel Taittinger, en précise le rôle : "Mettre en valeur ce qui nous a été confié, c'est-àdire<br />

l'avenue <strong>de</strong> Champagne à Épernay, la colline Saint-Nicaise à Reims, ou les côteaux<br />

historiques autour <strong>de</strong> Villers."<br />

Un Prix pour défendre le patrimoine<br />

La plus ancienne maison <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> Champagne est installée à Aÿ, petite localité <strong>de</strong> moins <strong>de</strong><br />

6000 âmes aux portes d’Épernay, <strong>de</strong>puis 1584. Pour défendre le patrimoine local, bien avant<br />

l’Unesco, la maison Gosset a créé en <strong>19</strong>95 un prix annuel, qui a été remis cette semaine.<br />

D’une part à la mission 'Côteaux, maisons et caves <strong>de</strong> Champagne', mais aussi à un défenseur<br />

<strong>de</strong>s arbres, Alain Baraton, le jardinier en chef <strong>de</strong> Versailles :


"Il faut <strong>du</strong> temps pour faire un arbre, il faut aussi <strong>du</strong> temps pour pro<strong>du</strong>ire <strong>du</strong> champagne. La<br />

Champagne fait partie <strong>du</strong> patrimoine, l'arbre va au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> patrimoine parce que l'arbre, c'est<br />

la vie."<br />

L’arbre <strong>de</strong> plus en plus menacé, que ce soit par la déforestation in<strong>du</strong>strielle ou par les<br />

incendies liés au réchauffement climatique. Durant tout le week-end les 330 communes <strong>de</strong><br />

l’appellation Champagne vous invitent à découvrir le patrimoine <strong>de</strong> cette région, et en<br />

particulier les sites classés par l’Unesco.


Journée Particulières LVMH : la Maison<br />

Krug ouvre ses portes<br />

<strong>19</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

©Champagne Krug<br />

Lors <strong>de</strong> la 5ème édition <strong>de</strong>s Journées Particulières LVMH (les 14, 15 et 16 octobre<br />

prochains), la Maison Krug ouvre ses portes au grand public. La maison invite les esprits<br />

curieux à venir vivre, le temps d’un week-end, une expérience inédite au sein <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux lieux<br />

emblématiques : la Maison <strong>de</strong> Famille Krug et le Clos <strong>du</strong> Mesnil. Un moment exceptionnel<br />

pour découvrir le savoir-faire et l’héritage <strong>de</strong> la Maison, la créativité <strong>de</strong> ses talents et les<br />

secrets <strong>de</strong> ses prestigieuses cuvées.<br />

Au programme :<br />

Au cœur <strong>de</strong> son histoire – Lieu privé <strong>de</strong> réception où les « Krug Lovers » <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier<br />

sont accueillis, uniquement sur invitation, la Maison <strong>de</strong> Famille Krug ouvrira<br />

exceptionnellement ses portes au public les 14, 15 et 16 octobre prochain. Une occasion<br />

unique <strong>de</strong> visiter une maison chargée d’histoire.<br />

Après avoir pénétré dans l’enceinte <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> Famille, découvert le jardin et<br />

l’architecture <strong>de</strong> sa bâtisse, les visiteurs se dirigeront vers le salon <strong>de</strong> réception <strong>de</strong> la maison<br />

dans lequel se trouve le légendaire carnet <strong>de</strong> couleur rouge cerise <strong>du</strong> fondateur, Joseph Krug.<br />

C’est au sein <strong>de</strong> ce carnet qu’en 1848, il a consigné sa vision : celle <strong>de</strong> créer chaque année<br />

l’expression la plus généreuse <strong>de</strong> la Champagne, indépendamment <strong>de</strong>s aléas climatiques.<br />

Suite à cette immersion dans l’histoire <strong>de</strong> la Maison Krug, le public sera guidé jusqu’à la salle<br />

<strong>de</strong>s 400 vins qui illustre à merveille l’indivi<strong>du</strong>alité et l’art <strong>de</strong> l’assemblage, au cœur <strong>du</strong> savoir-


faire <strong>de</strong> la maison. Le parcours se poursuit ensuite au sein <strong>de</strong>s caves, situées à 15m <strong>de</strong><br />

profon<strong>de</strong>ur, à la découverte <strong>de</strong>s galeries, <strong>du</strong> “Caveau Collection” et <strong>de</strong> la bibliothèque <strong>de</strong>s<br />

vins <strong>de</strong> réserve. La visite s’achève par une exposition sur l’histoire <strong>du</strong> célèbre programme<br />

Single Ingredient <strong>de</strong> la Maison.<br />

Au cœur <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it – Krug dévoilera pour la première fois au public le vignoble <strong>du</strong> Clos <strong>du</strong><br />

Mesnil. Cette parcelle fortifiée au cœur <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s plus réputés villages <strong>de</strong> chardonnay en<br />

Champagne a donné naissance à ce qui est aujourd’hui <strong>de</strong>venu une légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Maison Krug<br />

: la cuvée Krug Clos <strong>du</strong> Mesnil.<br />

Après une promena<strong>de</strong> au sein <strong>de</strong>s vignes, les visiteurs seront invités à se rendre au sein <strong>du</strong><br />

pressoir, <strong>de</strong> la cuverie puis <strong>du</strong> cellier, accompagnés par <strong>de</strong>s ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> la maison.

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