23.09.2022 Views

Panorama de presse quotidien du 23 09 2022

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Fertilisation<br />

"Possibles" pénuries d’engrais minéraux<br />

azoté selon Yara<br />

Pour Yara, le lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction d’engrais minéraux azoté, le risque <strong>de</strong> pénurie<br />

n’est pas exclu.<br />

Par Christelle Stef Le 22 septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Nicolas Broutin, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Yara France et Delphine Guey, directrice <strong>de</strong> la<br />

communication - crédit photo : Christelle Stef<br />

Nicolas Broutin, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Yara France, la filiale française <strong>du</strong> groupe Norvégien a<br />

expliqué ce 20 septembre lors d’un point <strong>presse</strong> que <strong>de</strong>s ruptures d’approvisionnement en<br />

engrais minéraux azoté n’étaient pas exclues. En cause la flambée <strong>du</strong> prix <strong>du</strong> gaz (+341 %<br />

d’augmentation entre 2021 et <strong>2022</strong>) qui pèse 90 % <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’ammoniac,<br />

molécule <strong>de</strong> base à la fabrication <strong>de</strong>s engrais minéraux azotés.<br />

« Il est <strong>de</strong> plus en plus difficile <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> l’ammoniac en Europe », a insisté Nicolas<br />

Broutin. Et aujourd’hui pro<strong>du</strong>ire une tonne d’ammoniac revient à 2 500 dollars la tonne quand<br />

elle en vaut 1 300 dollars sur le marché. « Le fabriquer revient <strong>de</strong>ux fois plus cher que <strong>de</strong><br />

l’acheter. Depuis août, nous avons stoppé la fabrication <strong>de</strong> l’ammoniac en Europe. Pour<br />

Yara, 65 % <strong>de</strong> nos capacités <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction sont à l’arrêt pour une <strong>du</strong>rée indéterminée », a-t-il<br />

expliqué. Pour autant, les <strong>de</strong>ux usines françaises <strong>du</strong> groupe (celle d’Ambès en Giron<strong>de</strong> et<br />

celle <strong>de</strong> Montoir-<strong>de</strong>-Bretagne en Loire Atlantique) qui fabriquent <strong>de</strong>s engrais azotés tournent<br />

à « 100 % <strong>de</strong> leur capacité », car elles importent l’ammoniac d’Amérique <strong>du</strong> Nord, <strong>de</strong><br />

Trinidad et d’Australie. Mais la France importe 60 % <strong>de</strong>s engrais azotés dont elle a besoin. Le<br />

risque <strong>de</strong> pénurie n’est donc pas à exclure. Sans compter que l’entreprise subit problèmes<br />

logistiques en raison <strong>de</strong> « difficultés à trouver <strong>de</strong>s camions pour acheminer les pro<strong>du</strong>its vers<br />

les agriculteurs », a expliqué Nicolas Broutin.<br />

Yara rassurant pour l'Adblue

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!