Panorama de presse quotidien du 21 02 23

PANORAMA DE PRESSE
Du 21/02/2023
- Politique-Economie………………….………………………………………….………p.2-18
- Viticulture-Environnement-Climat……………………………….…………..…p.19-24
- Commerce-Marchés……………………………………………………………………p.25-29
- Communication-Marketing………………….…………………….……………….p.30-35
- Entreprises-Formations-Social………….…………………………………………p.36-37
Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,
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Web
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Audience : 57021
Sujet du média : Economie - Services
21 Fevrier 2023
Journalistes : Benjamin
Busson
Nombre de mots : 1045
matot-braine.fr p. 1/3
La filière Champagne investit 70 M€ dans la préservation de son avenir
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Champagne. Bien décidée à protéger sa production et son appellation, à assurer la durabilité de la filière et à préparer son
avenir à long terme, l'interprofession champenoise va se doter d'un budget revu à la hausse, en augmentation de 10 millions
d'euros par an. De quoi donner aux Champenois les moyens de leurs ambitions.
David Chatillon, président de l'Union des Maisons de Champagne et co président du Comité Champagne et Maxime Toubart,
président du Syndicat général des vignerons et co-président du Comité Champagne annoncent un renforcement des moyens
alloués au Comité Champagne pour garantir une stratégie durable de la filière. (Crédit : BB)
Après avoir connu une année 2022 historique au sortir du Covid, avec 326 millions de bouteilles expédiées (+1,2% par
rapport à 2021 et un chiffre d'affaires record à plus de 6 milliards d'euros), la filière Champagne s'engage dans la construction
d'un avenir durable.
Pour ce faire, le Comité Champagne annonce se donner clairement les moyens de ses ambitions. Si, côté ambitions, il s'agit
de protéger la production et l'appellation Champagne, d'assurer la durabilité de la filière et de préparer son avenir, côté
moyens, l'interprofession se dote aussi d'un budget à la hauteur de ses projets, en augmentation de 70 millions d'euros sur
cinq ans.
Pour présenter cette stratégie, David Chatillon et Maxime Toubart, les deux co-présidents du Comité Champagne, ont choisi
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La filière Champagne investit 70 M€ dans la préservation de son avenir
21 Fevrier 2023
matot-braine.fr p. 2/3
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de réunir la presse à l'occasion du salon Wine Paris . L'événement de la porte de Versailles, qui a cette année encore pris une
nouvelle ampleur, était donc le lieu et le moment idéal pour s'adresser à la presse nationale et internationale. Pari gagnant,
puisque la conférence de presse a réuni près d'une centaine de journalistes venus entendre les deux co-présidents annoncer
leur plan d'action.
« Nous avons deux défis majeurs, celui de la production et celui de la désirabilité. » Maxime Toubart
En matière de production, la Champagne doit en effet se montrer particulièrement attentive aux maladies qui touche les
vignes, plus précisément à la flavescence dorée, qui pourrait bien devenir « le phylloxéra du XXIe siècle » avance le
co-président de l'interprofession en référence à la maladie qui a ravagé le vignoble français à la fin du XIXe siècle.
En matière de désirabilité, l'enjeu est de poursuivre les efforts engagés depuis plus de 20 ans sur le développement durable et
la RSE, à tous les niveaux de la filière. « Le développement durable devient de plus en plus un critère d'achat pour le
consommateur. Et pour nous, Vignerons et Maisons, c'est une priorité absolue, poursuit David Chatillon. Nous
accompagnons chaque maison et chaque vigneron dans sa démarche individuelle de RSE. Mais au-delà des initiatives
individuelles, nous faisons aussi de la RSF - la Responsabilité Sociétale de la Filière - et nous en faisons une priorité
absolue. »
« Muscler notre jeu »
« Au cours des dix prochaines années nous allons muscler notre jeu et renforcer nos moyens avec deux objectifs en tête : que
le champagne soit toujours disponible et qu'il soit toujours désirable » , ajoute David Chatillon. En injectant 10 millions
d'euros supplémentaires dans le budget annuel du Comité Champagne, passant de 20 M€ à 30 M€ (une hausse financée par
les contributions des professionnels champenois), la filière fixe un cap bien défini des dépenses à engager en priorité.
« Un nouveau site de R&D redimensionné verra le jour en 2025 » , souligne le président de l'UMC . « Ce nouveau site
permettra d'augmenter la superficie du laboratoire de 40 % et accueillera des équipements de pointe comme une nouvelle
cuverie expérimentale redimensionnée, une salle de dégustation deux fois plus grande ainsi qu'une nouvelle plate-forme
expérimentale d'un hectare » .
La recherche doit aussi permettre de « préserver la typicité et l'excellence des vins de champagne dans un contexte climatique
changeant » . Un changement climatique et une préservation de l'environnement que la filière ne découvre pas aujourd'hui,
rappelle David Chatillon : « La Champagne a été pionnière en matière de développement durable. En 2003, nous avons été la
première filière à faire un bilan carbone (avec Jean-Marc Jancovici) et nous avons réduit nos émissions de C02 de 20% par
bouteille depuis plus de 15 ans. Par ailleurs 63% des surfaces viticoles champenoises sont aujourd'hui certifiées » .
Forte de ce bilan auquel on pourrait ajouter le traitement à 100% des effluents vinicoles et de plus de 90% des déchets
industriels, la filière accélère encore et annonce un plan carbone particulièrement ambitieux : « Nous visons le Net Zéro
Carbone d'ici 2050 » . Réduction des émissions (-75% en 2050), développement des puits de carbone, et compensation des
émissions incompressibles en dernier recours (possiblement à hauteur de 7%) devraient permettre à la filière d'y parvenir, à la
fois par ses actions collectives et individuelles.
Pour Maxime Toubart, « il ne s'agit pas de répondre uniquement à l'évolution des demandes des consommateurs ; il s'agit
d'assurer la productivité et la pérennité du vignoble champenois ; de concevoir et promouvoir une viticulture en équilibre
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La filière Champagne investit 70 M€ dans la préservation de son avenir
21 Fevrier 2023
matot-braine.fr p. 3/3
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avec l'écosystème, pour produire une quantité suffisante de raisin de qualité. Telle est l'ambition de ce plan de la filière et le
cap que nous nous fixons » .
Protection de l'appellation
Mais pour continuer à rayonner dans le monde entier, la Champagne doit aussi veiller à protéger son image et son appellation.
C'est l'un des éléments majeurs de la stratégie de l'interprofession sur laquelle insiste David Chatillon : « La Champagne du
futur est une Champagne plus rayonnante » , avance-t-il. « C'est pourquoi nous avons décidé de sanctuariser un budget d'un
million d'euros par an consacré à la protection de notre appellation. Pour accompagner la protection du Champagne à
travers le monde, le Comité a déjà déployé des Bureaux dans 9 pays et prévoit d'en créer deux nouveaux au Canada et en
Scandinavie d'ici 2025. »
« Nous changeons d'échelle » , poursuivent les deux co-présidents du Comité Champagne, qui insistent sur la nécessité de
toute la filière de poursuivre les efforts ensemble. « L'investissement que nous réalisons incarne la Responsabilité Sociétale
de notre filière, c'est une priorité absolue pour que le champagne reste un vin d'exception, porté par une filière unie,
responsable et engagée. C'est un nouvel élan au service de nouvelles ambitions pour notre appellation et notre terroir » .
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Web
FRA
Famille du média : Médias régionaux (hors PQR)
Audience : 24081
Sujet du média : Actualités-Infos Générales
20 Fevrier 2023
Journalistes : Benjamin
Busson
Nombre de mots : 1045
gazette-du-midi.fr p. 1/3
La filière Champagne investit 70 M€ dans la préservation de son avenir
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Champagne. Bien décidée à protéger sa production et son appellation, à assurer la durabilité de la filière et à préparer son
avenir à long terme, l'interprofession champenoise va se doter d'un budget revu à la hausse, en augmentation de 10 millions
d'euros par an. De quoi donner aux Champenois les moyens de leurs ambitions.
David Chatillon, président de l'Union des Maisons de Champagne et co président du Comité Champagne et Maxime Toubart,
président du Syndicat général des vignerons et co-président du Comité Champagne annoncent un renforcement des moyens
alloués au Comité Champagne pour garantir une stratégie durable de la filière. (Crédit : BB)
Après avoir connu une année 2022 historique au sortir du Covid, avec 326 millions de bouteilles expédiées (+1,2% par
rapport à 2021 et un chiffre d'affaires record à plus de 6 milliards d'euros), la filière Champagne s'engage dans la construction
d'un avenir durable.
Pour ce faire, le Comité Champagne annonce se donner clairement les moyens de ses ambitions. Si, côté ambitions, il s'agit
de protéger la production et l'appellation Champagne, d'assurer la durabilité de la filière et de préparer son avenir, côté
moyens, l'interprofession se dote aussi d'un budget à la hauteur de ses projets, en augmentation de 70 millions d'euros sur
cinq ans.
Pour présenter cette stratégie, David Chatillon et Maxime Toubart, les deux co-présidents du Comité Champagne, ont choisi
de réunir la presse à l'occasion du salon Wine Paris . L'événement de la porte de Versailles, qui a cette année encore pris une
nouvelle ampleur, était donc le lieu et le moment idéal pour s'adresser à la presse nationale et internationale. Pari gagnant,
puisque la conférence de presse a réuni près d'une centaine de journalistes venus entendre les deux co-présidents annoncer
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La filière Champagne investit 70 M€ dans la préservation de son avenir
20 Fevrier 2023
gazette-du-midi.fr p. 2/3
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leur plan d'action.
« Nous avons deux défis majeurs, celui de la production et celui de la désirabilité. » Maxime Toubart
En matière de production, la Champagne doit en effet se montrer particulièrement attentive aux maladies qui touche les
vignes, plus précisément à la flavescence dorée, qui pourrait bien devenir « le phylloxéra du XXIe siècle » avance le
co-président de l'interprofession en référence à la maladie qui a ravagé le vignoble français à la fin du XIXe siècle.
En matière de désirabilité, l'enjeu est de poursuivre les efforts engagés depuis plus de 20 ans sur le développement durable et
la RSE, à tous les niveaux de la filière. « Le développement durable devient de plus en plus un critère d'achat pour le
consommateur. Et pour nous, Vignerons et Maisons, c'est une priorité absolue, poursuit David Chatillon. Nous
accompagnons chaque maison et chaque vigneron dans sa démarche individuelle de RSE. Mais au-delà des initiatives
individuelles, nous faisons aussi de la RSF - la Responsabilité Sociétale de la Filière - et nous en faisons une priorité
absolue. »
« Muscler notre jeu »
« Au cours des dix prochaines années nous allons muscler notre jeu et renforcer nos moyens avec deux objectifs en tête : que
le champagne soit toujours disponible et qu'il soit toujours désirable » , ajoute David Chatillon. En injectant 10 millions
d'euros supplémentaires dans le budget annuel du Comité Champagne, passant de 20 M€ à 30 M€ (une hausse financée par
les contributions des professionnels champenois), la filière fixe un cap bien défini des dépenses à engager en priorité.
« Un nouveau site de R&D redimensionné verra le jour en 2025 » , souligne le président de l'UMC . « Ce nouveau site
permettra d'augmenter la superficie du laboratoire de 40 % et accueillera des équipements de pointe comme une nouvelle
cuverie expérimentale redimensionnée, une salle de dégustation deux fois plus grande ainsi qu'une nouvelle plate-forme
expérimentale d'un hectare » .
La recherche doit aussi permettre de « préserver la typicité et l'excellence des vins de champagne dans un contexte climatique
changeant » . Un changement climatique et une préservation de l'environnement que la filière ne découvre pas aujourd'hui,
rappelle David Chatillon : « La Champagne a été pionnière en matière de développement durable. En 2003, nous avons été la
première filière à faire un bilan carbone (avec Jean-Marc Jancovici) et nous avons réduit nos émissions de C02 de 20% par
bouteille depuis plus de 15 ans. Par ailleurs 63% des surfaces viticoles champenoises sont aujourd'hui certifiées » .
Forte de ce bilan auquel on pourrait ajouter le traitement à 100% des effluents vinicoles et de plus de 90% des déchets
industriels, la filière accélère encore et annonce un plan carbone particulièrement ambitieux : « Nous visons le Net Zéro
Carbone d'ici 2050 » . Réduction des émissions (-75% en 2050), développement des puits de carbone, et compensation des
émissions incompressibles en dernier recours (possiblement à hauteur de 7%) devraient permettre à la filière d'y parvenir, à la
fois par ses actions collectives et individuelles.
Pour Maxime Toubart, « il ne s'agit pas de répondre uniquement à l'évolution des demandes des consommateurs ; il s'agit
d'assurer la productivité et la pérennité du vignoble champenois ; de concevoir et promouvoir une viticulture en équilibre
avec l'écosystème, pour produire une quantité suffisante de raisin de qualité. Telle est l'ambition de ce plan de la filière et le
cap que nous nous fixons » .
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La filière Champagne investit 70 M€ dans la préservation de son avenir
20 Fevrier 2023
gazette-du-midi.fr p. 3/3
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Protection de l'appellation
Mais pour continuer à rayonner dans le monde entier, la Champagne doit aussi veiller à protéger son image et son appellation.
C'est l'un des éléments majeurs de la stratégie de l'interprofession sur laquelle insiste David Chatillon : « La Champagne du
futur est une Champagne plus rayonnante » , avance-t-il. « C'est pourquoi nous avons décidé de sanctuariser un budget d'un
million d'euros par an consacré à la protection de notre appellation. Pour accompagner la protection du Champagne à
travers le monde, le Comité a déjà déployé des Bureaux dans 9 pays et prévoit d'en créer deux nouveaux au Canada et en
Scandinavie d'ici 2025. »
« Nous changeons d'échelle » , poursuivent les deux co-présidents du Comité Champagne, qui insistent sur la nécessité de
toute la filière de poursuivre les efforts ensemble. « L'investissement que nous réalisons incarne la Responsabilité Sociétale
de notre filière, c'est une priorité absolue pour que le champagne reste un vin d'exception, porté par une filière unie,
responsable et engagée. C'est un nouvel élan au service de nouvelles ambitions pour notre appellation et notre terroir » .
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.21
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 365
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Le Comité Champagne annonce
augmenter son budget annuel de 50 %
C’est l’une des surprises et grosse
annonce de ce salon. Le Comité
Champagne a fait son retour à
Wine Paris & Vinexpo Paris avec
une conférence de presse extrê
mement suivie, dans une salle
comble. L’occasion pour David
Chatillon et Maxime Toubart, co
présidents, de révéler que les
moyens financiers du Comité
Champagne vont augmenter à
l’avenir.
« Nous faisons progresser le budget
annuel du Comité Champagne de
20 à 30 millions d’euros,explique
Maxime Toubart, président du
syndicat général des vignerons
(SGV) de Champagne. Ces 10 mil
lions supplémentaires traduisent
l’ambition de la filière, bien sûr, et
s’ajoutent aux initiatives et aux ef
forts individuels.»
LA HAUSSE DU BUDGET FINANCÉE
PAR UNE AUGMENTATION
DES
COTISATIONS
Cette hausse du budget s’accom
pagnera, de fait, d’une augmenta
tion des cotisations des produc
teurs Champenois, dont le finan
cement du Comité Champagne
dépend à 90 %.
Des moyens qui doivent per
mettre à l’interprofession cham
penoise de soutenir la recherche,
la transition environnementale et
les missions de défense de l’ap
pellation.
«Pour relever les défis de la pro
duction et de la qualité, la filière
va se doter d’un nouveau centre de
recherche, de développement et
d’innovation, a indiqué Charles
Goemaere, directeur du Comité
Champagne. Ce nouveau site, qui
verra le jour à Thorizon 2025, per
David Chatillon et Maxime Toubart êtaient prêsents au salon pour une conférence de presse. G. Perrin
mettra d’augmenter la superficie
du laboratoire existant de 40%. II
accueillera des équipements de
pointe, notamment une nouvelle
cuverie expêrimentale redimen
sionnée, une nouvelle salle de dé
gustation ainsi qu’une nouvelle
plate-forme expêrimentale d’un
hectare.»
Pour ériger son centre de re
cherche, le Comité Champagne
privilégie actuellement un ter
rain situé dans Épernay. Mais au
cune acquisition n’a encore été
faite. Parmi les autres activités
qui vont occuper le Comité
Champagne ces prochaines an
nées, la lutte contre la flaves
cence dorée, le développement
de variétés résistantes, la re
cherche en matière d’appareils
robotisés, doivent permettre, à
terme, de pérenniser le vignoble
champenois.
Le Comité Champagne a égale
ment rappelé son objectif, déjà
évoqué, d’atteindre le net zéro
carbone à Thorizon 2050.
232569 VIGNERONS - CISION 0915954600506
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.22
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : THOMAS CROUZET
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 401
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
ÉCONOMIE LE DOSSIER
Grâce à Wine Vision, les visiteurs ont pu déambulerdans les caves et les vignes champenoises,depuis le
salon, à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. La start-up travaille avec une quarantaine de structures
Le champagne Royal Riviera. implantê à Monaco, a sorti le grand jeu avec cette Roll Roys qui a attirê plus d'un visiteur. Une maison qui rend hommage à
l’art de vivre de Monte-Carlo et à la French Riviera. Photos AurélienLaudy
champenoises,et a mëmesigné un partenariat avec les vignerons indépendants de Champagne.
Coopératives,
maisons
et vignerons...
Au total,
204 producteurs ont
fait le déplacement
pour cette nouvelle
édition de Wine Paris
& Vinexpo
Paris.
THOMAS
CROUZET
S’il y a bien un pavillon où l’ef
fervescence n’est pas retombée
durant trois jours de Wine
ces
& Vinexpo Paris, c’est bien ce
Paris
lui des Champenois. La bannière
« Champagne de », portée
vignerons
par le syndicat général des vigne
rons (SGV), d’ailleurs la plus
était
impressionnante de ce avec
salon,
plus d’une de produc
cinquantaine
La bannière « Champagne de vignerons » regroupait plus de cinquantaine producteurs diffërents cette
annêe. Chacun disposait d'un stand. â l’image du champagne Gaudinat-Boivin. reprêsentê ici par Éioise
Gaudinat. À gauche. Gino Guffanti. du SGV. coordonnait le bon dêroulê de I evênement.
teurs disposés le long des allées. Les
vignerons indépendants de Cham
pagne, étaient largement aussi, re
présentés avec une quinzaine d’ex
ploitations.
Cette édition signait le retour sur
L’œnoiogue des champagnes Jacquart et Montaudon. Joëlle Weiss, a prêsentê avec enthousiasme
ses dernières créations. notamment la cuvêe Alpha 2012. pour la premiêre fois en magnum.
Paris de maisons emblématiques
comme Bollingeret Ayala ou encore
le groupe EP1 (Piper, Rare et Charles
Heidsieck), aux côtés de ceux déjà
présents l’an passé, notamment
Lanson, Bruno Paillard, Boizel...
Les coopératives situées en dehors
du pavillon champenois l’an der
nier, comme Nicoîas Feuillatte ou
Mailly Champagne, ont également
regarni les rangs de la Champagne.
Pour une édition assurément réus
sie.
■
Le groupe Lanson-BCC êtait particulièrement
bien reprêsentê cette annêe. notamment au
travers du champagne éponyme. L’occasion pour
la maison rêmoise de prêsenter ses nouvelles
cuvêes.
Le salon fut aussi i’occasion pour les Champenoisd’exposeraux côtés d’autres appeliations, comme ce fut
le cas pour le champagneJamart, à Saint-Martin d’Abtois.Aurélie, Maxime et Francine font partie de
l’association Authentic French Wines, qui regroupedes producteurs d’Alsace, de Bourgone,du Bordelais...
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FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.21
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 167
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
DANS LES C0UL0IRS
DE WINE PARIS & VINEXPO PARIS
"Les champagnes de vignerons ont une place à prendre"
CHRISTINE PI0T-SEVILLAN0,
PRÉSIDENTE DES VIGNERONS INDÉPENDANTS DE CHAMPAGNE
II s'agit de la troisième participation des vignerons indépendants de Champagne au salon Wine
Paris & Vinexpo Paris. C'est un événement qui monte chez nous avec désormais quatorze
viticulteurs prêsents. Nous avons malheureusement dû limiter et refuser des adhérents. L'année
prochaine, nous nous agrandirons. Ce salon illustre la volonté des vignerons indépendants de se développer à l'export.
De plus, nous constatons une véritable curiosité des distributeurs pour l'authenticité de nos champagnes, notamment
sur des marchés matures. Nous profitons aussi de ce phénomène ae tension sur les stocks de bouteilles, notamment au
sein des grandes marques, qui laisse de la place aux champagnes de vignerons. Les distributeurs qui n'avaient pas la
curiosité de venir nous rencontrer auparavant, se déplacent désormais et ne sont pas déçus. C'est le moment pour les
vignerons de refaire de la bouteille et d'accélérer sur la partie commercialisation.
232569 VIGNERONS - CISION 6915954600524
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.7
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 167
Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Les champagnes de vignerons
ont une place à prendre
0HysQCnZbbWAQynT4wlWd32hNpW9cXtxemK1NXwdpDtMLd6qqy8ydzFDpucAvA_ZuMmZl
Les champagnes de vignerons ont une place à prendre Christine Piot-Sevillano, Présidente des vignerons
indépendants de Champagne Il s'agit de la troisième participation des vignerons indépendants de
Champagne au salon Wine Paris & Vinexpo Paris. C'est un événement qui monte chez nous
avec désormais quatorze viticulteurs présents. Nous avons malheureusement dû limiter et refuser
des adhérents. L'année prochaine, nous nous agrandirons. Ce salon illustre la volonté des vignerons
indépendants de se développer à l'export. De plus, nous constatons une véritable curiosité des
distributeurs pour l'authenticité de nos champagnes, notamment sur des marchés matures. Nous
profitons aussi de ce phénomène de tension sur les stocks de bouteilles, notamment au sein des grandes
marques, qui laisse de la place aux champagnes de vignerons. Les distributeurs qui n'avaient pas la
curiosité de venir nous rencontrer auparavant, se déplacent désormais et ne sont pas déçus. C'est le
moment pour les vignerons de refaire de la bouteille et d'accélérer sur la partie commercialisation.
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Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.7
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 322
Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Le Comité Champagne annonce
augmenter son budget annuel de 50%
0APV619BpkLCsQk59dDFvuI_snYIGHrR9FiFKQd6TCqd4FRo-qNeZZvUCLvJKaa36NjI4
C'est l'une des surprises et grosse annonce de ce
salon. Le Comité Champagne a fait son retour à Wine
Paris & Vinexpo Paris avec une conférence de
presse extrêmement suivie, dans une salle comble.
L'occasion pour David Chatillon et Maxime Toubart,
coprésidents, de révéler que les moyens financiers
du Comité Champagne vont augmenter à l'avenir.
«Nous faisons progresser le budget annuel du Comité
Champagne de 20 à 30 millions d'euros, explique
Maxime Toubart, président du syndicat général des
vignerons (SGV) de Champagne. Ces 10 millions
supplémentaires traduisent l'ambition de la filière,
bien sûr, et s'ajoutent aux initiatives et aux efforts
individuels.»
La hausse du budget financée par une augmentation des
cotisations
Cette hausse du budget s'accompagnera, de fait,
d'une augmentation des cotisations des producteurs
Champenois, dont le financement du Comité
Champagne dépend à 90%. Des moyens qui doivent
permettre à l'interprofession champenoise de soutenir
la recherche, la transition environnementale et les
missions de défense de l'appellation. «Pour relever
les défis de la production et de la qualité, la filière
va se doter d'un nouveau centre de recherche, de
développement et d'innovation, a indiqué Charles
Goemaere, directeur du Comité Champagne. Ce
nouveau site, qui verra le jour à l'horizon 2025,
permettra d'augmenter la superficie du laboratoire
existant de 40%. Il accueillera des équipements de
pointe, notamment une nouvelle cuverie expérimentale
redimensionnée, une nouvelle salle de dégustation
ainsi qu'une nouvelle plate-forme expérimentale d'un
hectare.» Pour ériger son centre de recherche, le
Comité Champagne privilégie actuellement un terrain
situé dans Épernay. Mais aucune acquisition n'a encore
été faite. Parmi les autres activités qui vont occuper
le Comité Champagne ces prochaines années, la lutte
contre la flavescence dorée, le développement de
variétés résistantes, la recherche en matière d'appareils
robotisés, doivent permettre, à terme, de pérenniser
le vignoble champenois. Le Comité Champagne a
également rappelé son objectif, déjà évoqué, d'atteindre
le net zéro carbone à l'horizon 2050.
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Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle
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FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.7
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 247
Audience : 102000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Le Comité Champagne annonce
un budget en hausse de 50%
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Le Comité Champagne a fait son retour à Wine Paris & Vinexpo Paris avec une conférence
de presse extrêmement suivie, dans une salle comble. L'occasion pour David Châtillon et Maxime
Toubart, coprésidents, de révéler que les moyens financiers du Comité Champagne vont augmenter.
«Nous faisons progresser le budget annuel du Comité Champagne de 20 à 30 millions d'euros,
explique Maxime Toubart, président du syndicat général des vignerons (SGV) de Champagne. Ces 10
millions supplémentaires traduisent l'ambition de la filière, bien sûr, et s'ajoutent aux initiatives et
aux efforts individuels.» Cette hausse du budget s'accompagnera d'une augmentation des cotisations
des producteurs, dont le financement du Comité Champagne dépend à 90%. Des moyens qui doivent
permettre à l'interprofession champenoise de soutenir la recherche, la transition environnementale
et les missions de défense de l'appellation. «La filière va se doter d'un nouveau centre de recherche,
de développement et d'innovation, a indiqué Charles Goemaere, directeur du Comité Champagne.
Ce nouveau site, qui verra le jour à l'horizon 2025, permettra d'augmenter la superficie du
laboratoire existant de 40%. Il accueillera des équipements de pointe, notamment une nouvelle cuverie
expérimentale redimensionnée, une nouvelle salle de dégustation ainsi qu'une nouvelle plate-forme
expérimentale d'un hectare.» Pour ériger son centre de recherche, le Comité Champagne privilégie
actuellement un terrain situé dans Épernay. Mais aucune acquisition n'a encore été faite. Le Comité
Champagne a également rappelé son objectif, déjà évoqué, d'atteindre le net zéro carbone à l'horizon
2050.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 21 fevrier 2023 P.16
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : M.B.
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 248
Audience : 102000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Les vignerons appelés à s'impliquer
plus
La section locale des vignerons de Noé-les-Mallets vient de se réunir avec la section locale de Fontette.
Laure Perrier, directrice de l'antenne du Syndicat général des vignerons de Champagne, et Maxime
Binon, administrateur, ont présenté la situation économique, plutôt bonne, avec une petite mise en garde
sur le devenir. Les conflits mondiaux, les mouvements sociaux et bien d'autres situations impliquent de
rester prudent tout en développant encore plus les ventes.
Une surveillance accrue de la Flavescence dorée
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Le deuxième thème important fut bien sûr la très grosse problématique de la flavescence dorée. Deux
référents, Pascal Drouilly et Alexis Belorgeot, auront la charge d'organiser les tournées de surveillance
des parcelles. Avant la fin de cette réunion, les présidents Amaury Guignot et Thierry Belorgeot ont
rappelé l'importance de ces réunions et des initiatives qu'il en sort. L'année dernière, ont découlé l'idée
d'animer en commun le plateau de Blu, puis le travail sur la Route des points de vues en lien avec Vincent
Martin invité à cette réunion. Le mot de la fin est revenu au président de Noé-les-Mallets avant le verre
de l'amitié. «Je ne sais pas si c'est le fait de faire des réunions communes avec Fontette, le manque
d'intérêt parce que tout va bien en Champagne, ou l'individualisme, mais je suis forcé de constater que
trop peu de monde vient à ces réunions. Est-ce que je dois continuer à faire se déplacer des personnes
pour si peu de monde?», s'est-il interrogé. M.B.
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Presse écrite
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Edition : 21 fevrier 2023 P.28
(Quotidiens régionaux)
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Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 114
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
ÉVÉNEMENT
La journée “Vignoble & Qualités”
de Nicolas Feuillatte le 15 mars
Créée en 1999, la journée vignoble & qualités de Nicolas Feuillatte
(désormais Terroirs et vignerons de Champagne) est devenu un
rendez-vous d'échanges techniques qui rassemble entre 300 et
400 vignerons, directeurs de vignoble, techniciens, négociants et
autres représentants de la Champagne.
Cette année, le thème de la conférence portera sur les évolutions du
cahier des charges champenois, telles les vignes semi-larges, le
guyot arqué, le voltis... En quoi ces changements du cahier des
charges vont transformer le vignoble ?
L'édition 2023 aura lieu le mercredi 15 mars, de 9 à 12 heures au
siège de TEVC à Chouilly, dans la salle panoramique.
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Comment la filière vin se décarbonise
Opérateurs et organismes professionnels expliquent comment ils agissent pour la
décarbonation de leur activité et la séquestration du carbone. Des investissements à court et
long terme indispensables.
Par Isabelle Bachelard Le 21 février 2023 Vitisphère.com
La table ronde de la Wine Tech réunissait, de gauche à droite, Thomas Lemasle, directeur et
co-fondateur de Oé, Jean-Yves Wilmotte, manager de Carbone 4, Noélie Genevey,
responsable des affaires publiques France Moët-Hennessy, Jeanne-Marie Voigt, responsable
stratégique climat/carbone CIVB Bordeaux et Mehdi Besbes, responsable marché vins &
spiritueux Adelphe. - crédit photo : Isabelle Bachelard
En préambule à la table ronde sur la décarbonation de la filière vin organisée ce 15 février sur
Wine Paris, Rocco Pau, le président de l’OIV, Organisation internationale de la vigne & du
vin, a été clair : la filière vin doit revoir ses pratiques, les consommateurs doivent changer
leurs habitudes, le rôle des détaillants est important.
L’Europe est engagée via la PAC dans une réduction de ses gaz à effets de serre, avec pour
ambition une diminution de 50% d’ici 2030 pour arriver à la neutralité carbone d’ici 2050. Il
conclut : « On est un petit secteur économique, 0,7% de la surface arable, mais très
responsable, car on a un pouvoir de communication. On peut arriver au consommateur
beaucoup plus vite que d’autres secteurs ».
Pour effectuer leur bilan carbone, les entreprises doivent prendre en compte tous les éléments,
en amont et en aval, c’est-à-dire depuis les fournisseurs jusqu’aux clients.
L’Interprofession de Bordeaux a effectué son premier bilan carbone en 2007, depuis la vigne
jusqu’au bouchon et à la fin de vie de la bouteille. Deux autres bilans ont suivi en 2012 et
2019. La réduction est de 34%. L’objectif est de 74% d’ici 2050, avec une étape à 54% en
2030. Les actions prioritaires portent sur la réduction de consommation à court terme : le
verre, le transport, les bâtiments, les process, le matériel, l’énergie. Les actions à long terme
visent la séquestration du carbone dans le sol, via les pratiques agricoles comme les
plantations de haies et d’arbres. Chez LVMH, l’ambition est de réduire l’empreinte de 50%
d’ici 2030.

Aide et conseil
Des entreprises comme Carbone 4 ou Greenflex peuvent aider les opérateurs à agir et à
trouver des financements. Il existe en France un label officiel bas-carbone utilisé pour
l’instant principalement par les coopératives.
Adelphe, société à but non lucratif agréée par l’Etat qui aide au recyclage des emballages
organise un concours qui permet de mettre en avant les démarches environnementales. Mehdi
Besbes, responsable vin & spiritueux chez Adelphe rappelle que les boissons alcoolisées
représentent 78% des emballages verre : « On a une forte responsabilité, on se doit de trouver
des solutions ».
Pour Thomas Lemasle, co-créateur des vins Oé à Lyon, la suppression des collerettes, le
réemploi des bouteilles, les livraisons en casiers plutôt qu’en carton sont parmi les premières
étapes réussies.
Le poids de la bouteille demeure un point de discussion. Entre 300 et 800 g, les verriers
devraient pouvoir trouver une moyenne qui assure la résistance et permet le réemploi,
parallèlement à l’étude de matériaux alternatifs.

Climat : la France face à une sécheresse
hivernale inédite
Alors que le niveau des nappes phréatiques était déjà jugé insuffisant en début d'année, il n'a
pas plu depuis le 21 janvier, relève Météo France. Le pire pour cet été n'est pas sûr, mais le
gouvernement prévoit de réunir les spécialistes ce jeudi, afin d'anticiper une nouvelle
sécheresse potentielle.
L'absence de pluie depuis le 21 janvier dans l'Hexagone fait craindre une sécheresse similaire
à celle de l'été 2022 (photo d'illustration : près de Villars-les-Dombes, dans l'Ain en
mai 2022). (KONRAD K./SIPA)
Par Anne Feitz
Publié le 20 févr. 2023 Les Echos
Bonne nouvelle, il va pleuvoir. Après un mois sans pluie en France, l'annonce du retour des
précipitations ce mercredi redonne un peu d'espoir aux spécialistes. « Il faudra toutefois que
ces pluies soient assez importantes pour être efficaces et alimenter les nappes, qui ellesmêmes
soutiendront les rivières », alerte Emma Haziza, fondatrice de Mayane, une société de
conseil sur les risques hydrologiques.
Selon un communiqué de Météo France en date du 17 février, il n'a pas plu en France depuis
le 21 janvier dernier. « On parle de jour sans pluie quand le cumul des précipitations agrégé
est inférieur à 1 mm », explique l'établissement public. Soit 27 jours cumulés à cette date - et
il n'a toujours pas plu depuis. « C'est du jamais vu en hiver », insiste Météo France.
L'année 2022 avait déjà été la plus chaude jamais enregistrée en France.
Le pire n'est pas sûr

Le mois de février devrait se terminer avec un déficit pluviométrique de l'ordre de 50 %,
estime aussi Météo France. Or le dernier bulletin du BRGM, publié mi-janvier, alertait déjà
sur la situation des nappes phréatiques dans l'Hexagone, très basses dans de nombreuses
régions, comme le Centre Ouest (Maine, Poitou, Vendée, Périgord) et l'est de la Côte d'Azur
(Var et Alpes-Maritimes).
Le pire n'est pas sûr. « Plusieurs scénarios sont encore possibles. Même si à compter de mimars,
la pluie recharge moins les nappes (car elle est d'abord absorbée par la végétation), on a
vu des hivers secs suivis d'étés corrects grâce à de fortes pluies en juin, comme en 2016. Et à
l'inverse, l'hiver 2018, très pluvieux, a été suivi d'une sécheresse au cours de l'été en raison de
plusieurs semaines de canicule », rappelle Emma Haziza. « Au fond, le facteur crucial est
celui de la température : c'est l'excès de jours très chauds qui provoque une évaporation
massive et qui génère les catastrophes ».

La situation n'est pas homogène sur l'ensemble du territoire. Le 17 février, la préfecture du
Var a déjà placé l'essentiel du département en vigilance sécheresse et même deux communes
(Riboux et Saint-Zacharie) en alerte renforcée (entraînant par exemple l'interdiction de
remplir sa piscine ou de laver sa voiture). Les Pyrénées-Orientales font aussi face à une
situation préoccupante. Un incendie a même ravagé au début du mois 60 hectares de
végétation au nord de Perpignan.
Les agriculteurs tendent le dos, sans paniquer pour l'instant. « Dans certaines régions, comme
l'Occitanie ou le Sud Ouest, il y a une certaine inquiétude face au manque d'eau », souligne
Joël Limousin, vice-président de la FNSEA. « Mais globalement, les céréales plantées à
l'automne, comme le blé et l'orge, se développent dans de bonnes conditions. Nous restons
vigilants sur le maïs et le tournesol, qui se sèment fin mars début avril ».
Ressource vitale
Face à cette sécheresse hivernale inédite, le gouvernement va tenir dès jeudi la première
réunion de l'année consacrée à la situation hydrographique du pays, présidée par le ministre
de la Transition écologique Christophe Béchu et la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Bérangère
Couillard. Après la sécheresse ayant frappé l'Hexagone l'été dernier, « il s'agit d'anticiper la
façon dont nous allons aborder l'été prochain, alors que cette réunion se tient généralement
plus tard dans l'année », indique-t-on au ministère.
Les ministres rencontreront ensuite, en début de semaine prochaine, les préfets des sept
grands bassins hydrographiques français. Avant d'annoncer, « dans quelques semaines », leur
grand plan sur l'eau , qui doit comporter des mesures concrètes de gestion et de partage de
cette ressource vitale, appelée à devenir de plus en plus rare avec le réchauffement climatique.
Enfin une campagne est prévue en avril, qui déclinera « les bons gestes pour économiser
l'eau » à destination du grand public.

Le Canada, marché des vins à 13 entrées
10 provinces et 3 territoires constituent le vaste pays d’Amérique du nord. Avec autant de
façons de réglementer, consommer et distribuer les vins.
Par Olivier Bazalge Le 17 février 2023 Vitisphère.com
Le monopole SAQ est en charge de l'impoortation et la distribution des vins dans la province
du Québec - crédit photo : DR Business France
Pays des grands espaces, le Canada présente la 2ème plus grande superficie mondiale. Le
pays ne compte pourtant qu’un dixième de la population de son puissant voisin américain,
« ce qui rend les centres de consommation très éloignés les uns des autres, d’où cette
caractéristique éclatée de non pas un, mais plusieurs marchés du vin dans le pays », souligne
la consultante de Business France en poste à Toronto Emilie Dyan, « donc s’attaquer un
marché comme le Canada, c’est avant tout attaquer des provinces dont la réglementation et le
fonctionnement sont distincts ».
Si 13 entités administratives se côtoient dans le pays, Québec, Ontario, Colombie-Britannique
et Alberta génèrent l’essentiel des volumes de vins importés au Canada. « L’Ontario est le
marché des vins le plus important, mais c’est le Québec qui domine en ce qui concerne les
vins français. La population y est plus éduquée sur la connaissance des vins et surtout plus à
l’aise avec la hiérarchisation française des signes de qualité », précise la conseillère de
Business France. L’agence d’internationalisation de l’économie française souligne d’ailleurs
que le Québec « est le premier acheteur unique de vins français au monde ».
Poids des monopoles
La distribution et la vente d’alcool sont régies par des monopoles provinciaux, entraînant les
particularités propres à chacun des territoires composant le pays. « Seul l’Alberta possède un
marché ouvert et chaque province présente ses spécificités réglementaires ou dans la façon de
distribuer », glisse néanmoins Emilie Dyan. Elle juge donc essentiel de travailler de façon
distincte dans chacun des états pour exporter ses vins vers la Canada.

Mastodonte de la consommation de bières, le pays ne se désintéresse pas pour autant des vins,
figurant même en 4ème position des importateurs mondiaux de vins, en valeur. La conseillère
Business France insiste néanmoins sur la distinction essentielle entre les deux grands canaux
de la restauration CHR (cafés, hôtels, restaurants) et la distribution en magasins. « Au
Canada, seuls les monopoles peuvent importer, pas les agents de représentation. Ceux-ci
assurent l’intermédiaire en surveillant tous les appels d’offres émis par les monopoles ou en
soumettant des besoins d’importation privée pour des enseignes du réseau CHR », décrypte
encore la conseillère Business France.
Référencement ponctuel ou par lots
Elle estime difficile de se passer de ces agents « qui sont le principal point de contact et dont
le cœur d’activité consiste à répondre aux appels d’offres », tout en ajoutant qu’il est essentiel
de bien comprendre le type d’agent auquel on s’adresse. « Ils sont soit spécialistes des circuits
de distribution en magasin, soit du canal d’importation privée, mais très rarement des deux.
De la même manière, les agents ils ne sont efficients que sur une province », déroule-t-elle. Il
n’y a en effet quasiment pas d’agents qui aient l’envergure et les ressources suffisantes pour
travailler et assurer la promotion des vins représentés dans plusieurs provinces. La conseillère
Business France détaille également l’autre spécificité des appels d’offres de monopoles
canadiens : le référencement permanent ou le référencement par lots, ou spécialités.
« Cette 2ème possibilité pèse jusqu’à 40% de l’offre annuelle des magasins de distribution
des monopoles. Ce sont des appels d’offres liés à des périodes précises de l’année, des lots
premium ou à la mise en avant d’appellations particulières. Ils représentent des volumes
considérables », ajoute Emilie Dyan. Ces marchés ne présentent cependant aucune garantie de
renouvellement, mais, comme le souligne la conseillère Business France, « ils permettent a
minima de se faire connaître et d’établir des relations commerciales avec les monopoles ». Le
référencement continu peut en effet arriver après de longues années de travail auprès de ces
monopoles « qui ont un fonctionnement assez conservateur et nécessitent de s’armer de
patience ». Elle indique en effet que le référencement permanent ne concerne que « les
tranches de prix de bouteilles n’excédant pas 15 cad$, avec la nécessité de répondre à des
objectifs de vente bien établis ».
Peu d'effet Covid

Globalement, les exportations de vin français vers le Canada n’ont pas trop souffert de
l’épisode Covid-19, et ont même continué leur progression volumique en 2020 (+4,6%). Cette
croissance a perduré en 2021, sans effet de rattrapage. Champagne, Provence, vallée du
Rhône et Bourgogne sont les vignobles d’appellation qui ont le plus progressé, la vallée du
Rhône détrônant Bordeaux en volume pour les AOC, alors que les IGP Pays d’Oc restent
leader en volume des exportations de vins français.
Outre la réglementation et le volet administratif, les tendances de consommation des vins sont
elles aussi différentes entre les provinces. « Les ontariens, et les provinces anglophones en
général, vont mieux comprendre l’offre californienne, plus centrée sur les cépages et un
marketing très abouti. Le système d’appellations y est néanmoins un peu mieux compris avec
la mise en place d’indications d’origine dans le pays », avance ainsi Emilie Dyan. Sur les
marchés matures (Ontario et Québec), les consommateurs sont ouverts aux nouveautés, aux
régions moins connues ou aux produits de niche. Les produits à faible teneur en alcool, sucre
ou calories gagnent également en popularité.
« Le niveau d’empreinte carbone, la RSE ont un impact positif en Ontario. Le Québec est très
friand de vins oranges, mais aussi de vins naturels ou bio », cite encore Emilie Dyan. Elle
relève également un développement général du vin rosé, bien qu’encore lié aux saisons, alors
que les vins blancs sont bien implantés quelle que soit la période de l’année. Comme aux
Etats-Unis, les ‘ready to drink’ (mélanges prêts à boire, ndlr) connaissent une croissance
conséquente alors que le sans alcool marque encore le pas, « mais par leur impact direct sur
l’offre proposée, les monopoles sont à l’origine des tendances, comme celle du consommer
local qu’ils portent maintenant », termine Emilie Dyan.

Naissance d’une marque avec la création du
Champagne Saint-Philibert
21 février 2023 LACHAMAPGNEDESOPHIECLAEYS.FR
©Romain Berthiot
Un sacré défi ! Sabrina Paste et Tony Gaudinat, viennent de créer la marque Saint
Philibert à Festigny lieu-dit Neuville. Tout prochainement, les champagnes
millésimés Saint Philibert vinifiés en parcellaires et sous bois, mettront en lumière le
patrimoine exceptionnel des lieux-dits du domaine éponyme, reflétant la singularité
unique au monde de la Vallée de la Marne. Les premiers s seront issus de la vendange
2022. Ainsi la gamme Saint Philibert proposera d’ici 2025 des champagnes
millésimés et parcellaires. Lesdites parcelles se situent à Reuil le Marais, Festigny
Sous Les Vignes de la Chapelle, Festigny Le Vigneux, Le Côteau blanc Le Vigneux, Le
Côteau rouge Venteuil Les Plans de l’Arangot et Le Vigneux Meunier.La gamme Les
Roses de Saint Philibert sera composée elle des raisins issus de 4 villages : Festigny,
Venteuil, Baslieux-sous-Châtillon et Nesle-le-Repons. À noter qu’en soutenant cette
création, les valeurs et engagements de Saint Philibert revendique d’entreprendre une
démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) aussi poussée, complète
et aboutie.

Fleur de Miraval, le champagne de Brad
Pitt, s’invite à la cérémonie des Oscars 2023
Produit au Mesnil-sur-Oger, ce champagne est présent aux Oscars pour la deuxième année
d’affilée.
Publié: 20 février 2023
La course aux Oscars 2023 est lancée et la 95e édition honorera la fine fleur de l’industrie du
cinéma le 12 mars prochain. Une fois encore, le champagne occupera une place de choix,
boisson privilégiée des instants de célébration. Et pour la seconde année consécutive, c’est un
champagne de star qui a été sélectionné pour tenir compagnie aux acteurs : Fleur de Miraval.
Produit au Mesnil-sur-Oger, à proximité d’Épernay, Fleur de Miraval est le fruit d’une
collaboration entre Brad Pitt, la famille Perrin et le vigneron champenois Rodolphe
Péters. La marque réalise seulement des champagnes rosés d’assemblage, à partir de
chardonnays de la Côte des blancs et des pinots noirs du terroir de Vertus. Ainsi la première
cuvée ER1, pour « exclusivement rosé », a été commercialisée en 2020, suivis par ER2, puis
ER3, actuellement en vente sur les marchés.

« Pour moi, l’univers du champagne est un monde fabuleux de célébration, de qualité, de
prestige, de luxe, indiquait Brad Pitt lors du lancement de la marque en 2020. Avec Fleur de
Miraval, je voulais que l’on essaie de créer la maison de référence du champagne rosé en
concentrant tous nos efforts sur cette seule couleur . »
Et il semble que la star du 7e art ait bien réussi son coup, en faisait gravir à Fleur de Miraval
les marches du Dolby Theatre de Hollywood. Une belle consolation pour l’acteur qui n’a pas
été nominé cette année pour son rôle dans Babylon.

C’est le Champagne Fleur de Miraval qui
sera servi à la 95e cérémonie des Oscars®
20 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
©Champagne Fleur de Miraval
La 95e cérémonie des Oscars® aura lieu le 12 mars, et évidemment le champagne sera de la
partie. On apprend ainsi que le Champagne Fleur de Miraval, connu dans le monde entier
pour être la seule maison de champagne exclusivement dédiée au champagne rosé, a annoncé
ce jour que, pour la deuxième année consécutive, son champagne sera servi lors de la
95e cérémonie des Oscars® qui aura lieu le 12 mars prochain. De quoi réconforter Brad Pitt,
l’un des co-fondateurs de la marque qui malheureusement n’a pas été nominé cette année pour
son rôle dans Babylon pour la course aux statuettes dorées.

Le Champagne Telmont reçoit une médaille
d’or du packaging pour son…. « no
packaging »
21 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
©La Champagne de Sophie Claeys
« Best packaging is no packaging » déclare Ludovic du Plessis, Pésident de la Maison
Telmont. Et la médaille d’or qui lui a été décernée dans le cadre des des Global Wine Master
2023 du magazine Drinks Business pour la catégorie ‘Design et Packaging » ne lui fera
surement pas dire le contraire. Une médaille d’or pour sa cuvée « Réserve de la Terre », une
cuvée 100 % bio qui fait la promotion du « no packaging ».
On le sait la Maison Telmont, dans le cadre de son projet « Au Nom de la Terre » (lire ici) a
décidé d’aller à l’encontre des pratiques dominantes du secteur, et de totalement renoncer aux
coffrets cadeaux et autres suremballages, pour se concentrer sur ce qui compte vraiment : le
vin. . Selon la Maison Telmont, cette initiative a permis de réduire de 8 % l’empreinte
carbone de chaque bouteille produite.

Le jury a particulièrement apprécié le caractère éco-responsable, la beauté épurée de la
bouteille et la richesse
des informations affichées sur l’étiquette principale. Cette étiquette très novatrice est la carte
d’identité du vin
Elle révèle, en toute transparence, l’ensemble des informations liées à l’assemblage, une
première. Pour Ludovic du Plessis, cette médaille d’or, « récompense les choix parfois
radicaux faits par la Maison, et confirme que notre intuition
était la bonne : parfois, l’absence de packaging est le meilleur packaging. C’est un
encouragement à continuer sur
cette voie, toujours “Au nom de la Terre”. Nous avons pris cette décision d’arrêter les
coffrets cadeaux en juin
2021. La bonne nouvelle c’est que nous pouvons dire avec notre historique de vente de plus
de 20 mois que cela
n’impacte pas négativement les ventes. L’impact sur nos ventes est même positif. Oui il y a
une nouvelle génération
de clients qui ne veulent plus de coffrets cadeaux ou étuis “écolos…”