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Bienvenue en <strong>2023</strong>, année charnière<br />
Éditorial<br />
Une page s’est tournée avec soulagement. Après une année 2022 compliquée à plus d’un titre,<br />
plombée par les incertitudes économiques et la volatilité des coûts de l’énergie, qui ont parfois atteint<br />
des sommets stratosphériques, les regards se portent résolument vers l’avenir, avec curiosité mais<br />
également avec une belle dose d’optimisme salvatrice. L’avenir à court et moyen terme avant tout.<br />
Puisque les experts s’accordent à dire que le pire semble être derrière nous, les entreprises du secteur<br />
de la transformation des métaux entament cette nouvelle année avec l’attention (enfin) à nouveau<br />
focalisée à 100% sur le « business as usual », autrement dit un sain retour vers leurs activités<br />
principales.<br />
Toutefois, il ne serait pas judicieux de négliger l’impact dans un futur proche qu’aura l’adoption de<br />
la nouvelle directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) qui remplacera<br />
dès 2024 la Non Financial Reporting Directive (N<strong>FR</strong>D). Sans entrer dans les détails, cette nouvelle<br />
directive obligera les entreprises à établir un reporting extra-financier sur leurs implications RSE, c’està-dire<br />
environnementales, sociales et sociétales. Dans un premier temps, elle ne concernera que les<br />
institutions publiques et les entreprises de plus de 500 salariés mais un an plus tard, soit en 2025, elle<br />
visera aussi les grandes entreprises de plus de 250 salariés, 20 millions d’euros au bilan et 40 millions<br />
de chiffre d’affaires, mais également les PME cotées en bourse (hors micro-entreprises de moins de<br />
10 employés).<br />
L’une des finalités de la CSRD consiste à lutter contre le greenwashing et observer les réelles avancées<br />
des entreprises en matière de développement durable. Tout bénéfice pour le climat, me direz-vous.<br />
De fait, mais pas sans conséquences évidemment. Car cette nouvelle directive impose de prendre<br />
des mesures et de mettre en place une stratégie pour minimiser l’empreinte carbone, rationaliser<br />
l’utilisation des matières premières, maximiser l’efficacité énergétique de l’outil de production dans<br />
sa globalité. Et cela présuppose d’impliquer les sous-traitants et les fournisseurs tout au long de la<br />
chaîne de valeur. Il y a donc, clairement, matière à réflexion !<br />
Ceci étant évoqué, revenons à notre quotidien, à savoir votre « core business ». A l’occasion du<br />
salon Machineering, nous vous proposons un large dossier inspirant. Sous la devise : « Tout sur les<br />
machines et sur l’ingénierie sous le même toit », les plus de 110 exposants présents au salon vous<br />
adressent d’ores et déjà un message clair : mieux on intègre l'ensemble de la chaîne de production, de<br />
la conception à la fabrication, mieux on maîtrise les coûts de production. Vous y serez bien informés<br />
sur les dernières tendances en matière d ’automatisation, de numérisation et de fabrication additive.<br />
Mais tout autant sur les diverses solutions existantes pour faire face à d’autres défis de taille, tels que<br />
la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et la préservation de la bonne santé du capital humain en charge<br />
de l’appareil de production. Restez donc bien informés pour mieux réagir aux attentes actuelles du<br />
secteur.<br />
Bonne lecture ! .<br />
Luc Ophals<br />
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