Printemps/été 2023

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L’amour répandu Printemps/été 2023 L'AMOUR RÉPANDU : AIDE TÉMOIGNER DE L’AMOUR DU CHRIST PAR LA DISCIPLINE : LE PROJET AMIRA Denise Wicks Que représente le mot « amour » pour vous? Trop souvent, le message de la société décrit l’amour comme toutes les choses bonnes et heureuses que vous vous efforcez de faire pour une autre personne. Pour moi, en ce qui concerne la parentalité, ce message demeure le plus mauvais qui soit. Est-ce un geste d’amour que de permettre à mes deux petits garçons de croquer des bonbons toute la journée? Ou de leur permettre de regarder la télé jusqu’à ce qu’ils en aient les yeux exorbités? Ou de laisser mon fils aîné partir à l’école sans ses pantalons de neige, alors qu’il fait -10° C à l’extérieur parce qu’il les trouve trop contraignants pour les porter? Absolument pas! Les proverbes insistent sur l’importance de la discipline. À ce titre, j’aime particulièrement le verset 6 du proverbe 22 : « Oriente le jeune garçon sur la voie qu’il doit suivre; même quand il sera vieux, il ne s’en écartera pas. » (Colombe) Il me conforte dans mes tentatives de ce que je suis : une disciple du Christ qui éduque ses enfants. Il me rappelle que mon rôle de mère consiste à former mes garçons. Et ces derniers ont pour tâches d’assimiler cette formation, de la mettre en pratique dans la sécurité de notre famille, puis d’évoluer dans le monde, outillés pour se servir de cette formation à bon escient. Discipliner mes enfants constitue le meilleur moyen de répandre l’amour du Christ, c’est-à-dire de les aider à vivre pieusement dans les contextes familial, social et spirituel. Le Seigneur m’a bénie par la responsabilité d’accompagner mes garçons. De même, le Programme du Fellowship des ministères de parrainage d’enfants est béni, car il exerce des retombées spirituelles dans la vie de beaucoup de jeunes enfants. Oui, ces jeunes reçoivent de l’aide humanitaire par de la nourriture, un toit, des soins médicaux, de l’éducation, etc. Il existe également une autre forme d’aide. Malgré le manque de liens biologiques, les missionnaires et le personnel rattachés à ce programme jouent le rôle de parents et
fr.fellowship.ca/lessor l’essor / 11 d’accompagnateurs auprès des enfants, tout comme moi. Karim Anayssi, l’un des missionnaires du Fellowship, m’a raconté un récit récemment qui illustre cette intersection entre l’éducation parentale, l’accompagnement et le travail humanitaire : « L’an dernier, Amira * est arrivée au Cedar Home. Cette enfant a grandi sans discipline ni autorité. Elle vivait dans le désordre, et devenue rebelle, refusait toute supervision et toute directive. Elle n’avait aucun respect pour Dieu et se moquait de sa Parole pendant l’étude biblique ou la prière. Le premier trimestre du séjour d’Amira au Cedar Home a été très difficile pour elle. Elle refusait d’obéir aux règles, s’obstinait constamment, se querellait avec sa mère du foyer de groupe et répandait une culture de rébellion. Quelque chose devait changer. Il était apparent qu’Amira avait besoin de plus d’amour et d’attention. Nous avons réuni tous nos savoir-faire en équipe pour notre « Projet Amira ». La mère du foyer de groupe a dirigé ce projet, auquel ont également participé les filles. Sa mère du foyer de groupe a élaboré un horaire quotidien et ses compagnes de chambres se sont assurées qu’Amira s’acquitte des responsabilités qui lui étaient attribuées. Pendant six mois, Amira a mobilisé une grande partie de notre attention. Puis, elle a commencé à comprendre que nous l’aimions, qu’elle était précieuse et qu’elle faisait partie d’une famille dont les personnes en autorité l’aiment. Ces dernières, animées de cet amour, exercent sur elle une discipline aimante. Amira est maintenant une enfant entièrement différente. Elle est réconfortée et joyeuse parce qu’une adulte la protège, pourvoit à ses besoins et l’accompagne dans sa vie. Amira apprend que l’autorité est une bonne chose. Elle a changé sa perspective parce que sa mère du foyer de groupe et ses « sœurs » lui ont manifesté de l’amour concret et l’ont accompagnée. Depuis sa fondation en 1950, le Cedar Home sert ses filles en leur procurant un toit, de la nourriture, de l’éducation, des soins médicaux et émotionnels. Cependant, c’est par le mentorat et l’accompagnement que nous voyons un changement durable chez ces filles. Beaucoup d’entre elles, comme Amira, n’ont jamais vécu l’expérience de faire partie d’une famille fonctionnelle. L’un des plus beaux cadeaux que nous puissions leur donner, c’est d’être des modèles du Christ en les accompagnant dans le gâchis de la vie et de ne pas les laisser tomber. C’est à ce moment que la magie du ministère survient! » * Nom fictif pour protéger son identité. — Denise Wicks est coordonnatrice des projets d’AIDE et de leur promotion. PROGRAMME DE PARRAINAGE D’ENFANTS DU FELLOWSHIP Dieu vous demande-t-il de changer le cours des choses dans la vie d’enfants qui ont besoin de soins et d’espoir? Le Programme de parrainage d’enfants du Fellowship pourrait vous convenir. Les missionnaires du Fellowship œuvrent auprès des enfants dans ses cinq emplacements : la Casa Hogar au Honduras, au Liban : le Cedar Home et le Clementia Life Centre, le Love Trust au Sri Lanka et la Joy Foundation en République dominicaine. Les Églises et les particuliers peuvent exercer un ministère envers des enfants dans le besoin en leur témoignant l’espoir de l’Évangile porteur de vie et les secourant de la pauvreté. Consultez le fr.fellowship.ca/parrainagedenfants pour vous renseigner sur le Programme de parrainage d’enfants du Fellowship.
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