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Faire briller l’Évangile dans un mд scur UTILISER LES LEÇONS DE GÉOGRAPHIE POUR ENSEIGNER AUX ENFANTS L'AMOUR ÉTERNEL DE DIEU ENVERS SON PEUPLE PAR JEREMY FAVREAU M Mes garçons adorent la géographie. Moi aussi, d’ailleurs, cela tombe donc bien ! Nous avons une tradition toute simple, à l’heure du coucher, qui nous permet de célébrer notre amour pour la splendide diversité de la croute terrestre et le plan majestueux de son Architecte (ou peut-être devrais-je dire, de son Jardinier…). Chaque soir, tour à tour, les enfants choisissent un pays, une région ou une ville qui retient leur attention sur la carte terrestre accrochée au mur de leur chambre. Possédant encore leur foi inébranlable dans l’immense savoir de leur père (j’en profite aussi longtemps que je le peux !), ils me demandent innocemment de les enseigner sur le territoire choisi. Et c’est là que tout commence. * Q sais- ? Bien que je ne sache pas tout sur les milliers de villes et de pays dans le monde ni sur les peuples, les climats, les langues, les topographies et les religions qui les caractérisent, je peux habituellement leur faire part de quelque chose par rapport au coin du globe qu’ils auront choisi. Je leur raconte souvent les grands désastres naturels et politiques qui y ont eu lieu : la guerre en Bosnie, la famine en Éthiopie, le tsunami en Thaïlande… puisque ces choses viennent rapidement en tête. Mais après plusieurs soirs à raconter des choses franchement horribles à mes garçons de 3, 5 et 7 ans, je me suis demandé pourquoi je ne savais que des choses négatives par rapport au monde. Aussitôt la question posée, je voulais immédiatement l’éliminer. La réponse est bien trop évidente : c’est la seule chose qu’on nous rapporte dans les actualités. Je voudrais ne pas être aussi influencé par les journaux télévisés. Mais je ne peux pas nier la vérité. Bien que ma connaissance de notre planète se limite en grande partie aux malheurs qui y ont eu lieu à travers les âges, si je m’arrête assez longtemps, je peux aussi apercevoir ce dont les journaux ne font pas mention. Tout en évitant des allusions simplistes et illusoires (par rapport aux désastres naturels, par exemple), je peux mettre le doigt sur leur source. Je peux voir dans ces tragédies la façon dont le monde sévit sous les conséquences des péchés que commettent quotidiennement les hommes et les femmes. La problématique fondamentale à l’humanité est mise en évidence chaque fois que mes enfants me posent la question : « enseigne-nous quelque chose… » À moi, maintenant, de profiter de ces moments pour leur enseigner quelque chose sur non seulement les royaumes de ce monde, mais aussi sur le Royaume de Dieu. * Q vƣs- ? Le monde est brisé et plein de souffrance puisque tous les êtres humains, créés afin de refléter l’image de Dieu, échouent dans leur vocation. C’est immanquable, à moins de nous borner à ignorer ce qui est droit devant nos yeux. Malheureusement, la société aime déplorer ses maux sans toutefois les diagnostiquer. Aider nos enfants à comprendre comment le péché, qu’il soit subtil ou grossier, est souvent la raison pour le mal et la souffrance que vivent les individus et les nations est une leçon d’immense importance, et cela, dès leur bas âge. Par contre, ce n’est pas tout ce qu’il y a à voir. Nous pouvons aussi voir dans le monde le reflet de la gloire de Dieu, bien que parfois, c’est encore plus difficile d’en prendre conscience. Nous retrouvons l’expression « la gloire de Dieu » à de multiples reprises dans la Bible, dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Cette expression se réfère à la présence de Dieu. Bien PRINTEMPS <strong>2023</strong> 13