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Gaga grâce à sa scène reproduisant<br />
la façade d'un château, son entrée<br />
sur le dos d'un cheval articulé ou<br />
encore son Monster Pit inédit a<br />
réussi à charmer tout le monde<br />
même les plus réticents. Un show<br />
tout simplement grandiose de par<br />
ses chorégraphies, ses décors,<br />
ses jeux de lumière... Mais Gaga,<br />
c'est plus qu'un show! C'est avant<br />
tout une artiste proche de ses fans<br />
qui n'hésite pas à en faire monter<br />
certains sur scène, qui chante des<br />
chansons inédites (Princess Die) à<br />
la demande du public et qui a<br />
toujours le mot pour rire. <strong>Le</strong>s deux<br />
dates belges du Born This Way<br />
Ball étaient sold-out, comme le<br />
reste de sa tournée, et après y avoir<br />
assisté, on comprend pourquoi.<br />
«And Death Said Live»<br />
C'est avec "And death said live"<br />
que Mors Principium Est marque<br />
un retour en force dans le milieu<br />
du death melodic. Après 5 ans<br />
d'absence et de nombreuses<br />
craintes quand à la séparation du<br />
groupe, les finlandais reviennent<br />
avec un album au son dense, sans<br />
prise de risques mais qui réussit à<br />
toucher son public. La nouvelle<br />
line-up du groupe a relevé le défi<br />
d'égaler ses prédécesseurs, car<br />
bien que The Unborn (2005) reste<br />
leur pièce maitresse à ce jour, And<br />
Death Said Live nous offre 10<br />
morceaux exceptionnels, mélange<br />
parfait de clavier énergique, de<br />
solos déchainés et de vocaux<br />
entrainants. <strong>Le</strong>s nouveaux membres<br />
apportent leur propre marque, et ce<br />
n'est pas pour nous déplaire ! Avec<br />
des perles telles que "Birth of the<br />
Starchild" et "Dead winds of hope",<br />
ce nouvel album de Mors Principium<br />
Est peut sans rougir prétendre au<br />
titre de meilleur album de death<br />
melodic de cette année. Un retour<br />
en grande pompe pour l'un des<br />
meilleurs groupes du genre.<br />
Triggerfinger<br />
Marie Vandenberg<br />
Quentin Esser<br />
Bien sûr, j’en avais déjà entendu<br />
parler, je savais plus ou moins ce<br />
qu’ils faisaient mais je n’avais<br />
jamais vraiment écouté leur<br />
musique.<br />
Et puis je les ai vus. En vrai. Et là<br />
ça été la claque ! C’était le 29<br />
juillet dernier, au Ronquières<br />
Festival. À peine avaient-ils posé<br />
le pied sur la scène que ce fut<br />
l’explosion.<br />
<strong>Le</strong> trio anversois déchire tout avec<br />
un Rock’n’roll lourd aux influences<br />
Blues, Rockabilly et Stoner. En<br />
gros, du très, très bon son.<br />
Mais ce son ne serait pas ce qu’il<br />
est sans les trois musiciens de<br />
génie qui forment Triggerfinger :<br />
Ruben Block, le chanteur à<br />
rouflaquettes à la voix puissante et<br />
intense, Paul Van Bruystegem<br />
(alias Monsieur Paul, en Français<br />
dans le texte), l’imposant bassiste<br />
hypnotique (précédemment bassiste<br />
de Beverly Jo Scott), et Mario<br />
Goossens, le batteur fou (vous<br />
vous souvenez de Animal, le<br />
batteur ébouriffé des Muppets ? La<br />
ressemblance est indéniable) en<br />
costard violet et baskets, mais<br />
néanmoins excellent (ancien batteur<br />
de Hooverphonic, actuellement<br />
producteur de Black Box Revolution).<br />
Nos trois compères se démènent<br />
sur scène dans un tourbillon<br />
époustouflant. Tout en sautant et<br />
virevoltant sur ses souliers vernis<br />
bleu électrique, Ruben Block nous<br />
scotche par sa présence scénique,<br />
sa voix somptueuse (bien que<br />
17<br />
vous aurez plus l’occasion d’en<br />
profiter sur CD, de sa voix<br />
somptueuse : en live le son est<br />
tellement puissant que l’on ne se<br />
rend pas forcément compte de<br />
talent vocal) et son jeu de guitare<br />
endiablé.<br />
L’impressionnant Monsieur Paul,<br />
toujours à droite de la scène,<br />
semble véritablement habité par la<br />
musique et dodeline du chef sur le<br />
tempo qu’il insuffle à sa basse.<br />
Et pour chapeauter le trio, Mario<br />
Goossens, tout sourire – à moins<br />
que ce ne soit un tic nerveux, sue<br />
à grosses gouttes en frappant de<br />
toutes ses forces et à toute vitesse<br />
sur les caisses de sa batterie,<br />
nous faisant nous rendre à<br />
l’évidence : le titre de “Meilleur<br />
musicien de l’année” qu’il a reçu en<br />
2011 aux Music Industry Awards<br />
n’est vraiment pas usurpé.<br />
Comme ils le disent si bien dans<br />
leur biographie : une prestation<br />
scénique et une intensité musicale<br />
qui vous happe sans vous laisser<br />
indemne !<br />
Mais s’ils sont absolument excellents<br />
sur scène, ils ne le sont pas moins en<br />
studio : leurs trois albums ( + 2 lives )<br />
sont de véritables perles.<br />
8 janvier 2013