Solothurn Soleure Soletta - Gemeinsame Einrichtung KVG
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Institution commune LAMal<br />
Ce n'est qu'en une phase ultérieure qu'un support de données électronique sera introduit dans la carte européenne<br />
d'assurance-maladie. Alors le fournisseur de prestations pourra contrôler électroniquement si la carte est valable au moment<br />
du traitement. Pour la date de l'introduction de la carte européenne électronique d'assurance-maladie, c'est<br />
l'année 2008 qui a été initialement mentionnée. Les travaux préparatoires ne sont pourtant pas parvenus au point où<br />
l'introduction soit encore possible à la date mentionnée. Dans la CE, la commission administrative pour la sécurité sociale<br />
est compétente pour les décrets relatifs à la carte européenne électronique d'assurance-maladie. Celle-ci a chargé sa<br />
commission technique de la préparation au plan technique précisément. Dans l'intervalle, le Comité européen de<br />
normalisation [CEN] a institué un groupe de travail. Celui-ci tiendra six séances d'ici au printemps 2009. L'introduction de la<br />
carte européenne électronique d'assurance-maladie a des effets sur la remise de cette carte par les assureurs suisses ou<br />
sur la coordination avec la remise de la carte nationale d'assurance-maladie selon art. 42a LAMal, sur la fourniture des<br />
données des assurés suisses à un serveur central (afin de rendre possible l'interrogation électronique de la validité de la<br />
carte par les prestataires dans la CE/AELE), sur les fournisseurs de prestations en Suisse (effet sur les appareils de lecture)<br />
et sur l'entraide par l'Institution commune LAMal (prise en charge des coûts uniquement si le contrôle électronique par des<br />
prestataires en Suisse montre que la carte est valable au moment du traitement). OFAS, OFSP et Institution commune<br />
LAMal se sont entendus pour que la Suisse soit représentée aux séances du CEN par l'Institution commune LAMal. Celle-ci<br />
s'est engagée à informer l'OFAS, l'OFSP ainsi que toutes les autres instances impliquées (par ex. Centre Cada santésuisse)<br />
sur l'état du projet après chaque séance.<br />
Le logiciel utilisé actuellement pour l'entraide en matière de prestations (version Institution commune LAMal de Valsana) se<br />
heurte à des limites d'ordre structurel. A cela s'ajoute que la technologie de la famille Valsana 5 de Microsoft ne recevra plus<br />
de soutien d'ici deux à trois ans. L' administration examine donc l'introduction d'un nouveau logiciel. Le but est de préparer<br />
le nouveau logiciel jusqu'à la mi-2009 et d'achever la reprise des données d'ici la fin 2009. Le lancement opérationnel du<br />
nouveau logiciel est fixé au 1 er janvier 2010. La direction du projet a été confiée à la société MER Erne + Partner. D'abord, un<br />
contrat a été conclu pour la phase de l'avant-projet. Le but de l'avant-projet est l'évaluation d'un nouveau logiciel<br />
moyennant prise en compte des exigences spécifiques de l'administration. Les processus opérationnels ont été repris et<br />
documentés pour servir de base à la spécification et à la mise en œuvre du nouveau logiciel. BDO Visura a été chargée de<br />
cette tâche car, en sa qualité d'organe de révision, elle dispose de connaissances très étendues et détaillées concernant les<br />
processus. Se fondant sur les résultats de l'analyse des processus, BDO Visura a fait des propositions pour une<br />
optimisation des procédures et des contrôles internes et pour les processus qui devraient être mis en place dans les trois<br />
procédures principales que sont l'enregistrement, le traitement des prestations et la facturation aux Etats. Compte tenu de<br />
ces bases, la société MER a établi la spécification de détail des processus à mettre en place pour le nouveau logiciel.<br />
Le droit de coordination contient des dispositions relatives à l’observation et au contrôle de l’incapacité de travail. La<br />
disposition qui stipule que l’incapacité de travail doit être communiquée à l’institution compétente y figure également. A cet<br />
effet, il existe plusieurs formulaires E (E 115 demande de prestations en espèces pour incapacité de travail, E 116 rapport<br />
médical en cas d’incapacité de travail, E 118 notification de non-reconnaissance ou de fin de l’incapacité de travail). Pour<br />
pouvoir obtenir des prestations en espèces en raison d’incapacité de travail lors d’un séjour en Suisse, l’assuré devra<br />
immédiatement communiquer à l’institution d’entraide (Institution commune LAMal en cas de maladie, de maternité et<br />
d’accident non professionnel) la date à laquelle a débuté l’incapacité de travail. L’institution d’entraide a pour obligation de<br />
contrôler l’incapacité de travail annoncée durant le séjour en Suisse et d’en informer l’institution compétente. De plus, elle<br />
est tenue d’informer immédiatement l’assuré et l’institution compétente de la fin de l’incapacité de travail. Dans tous les cas,<br />
c’est l’institution compétente (et non pas l’institution d’entraide) qui entreprend le versement de l’indemnité journalière. Dans<br />
la pratique, c’est souvent l’assuré qui annonce son incapacité de travail directement à l’institution compétente. Aussi, la<br />
disposition réglementaire susmentionnée entre rarement en application.<br />
Les personnes qui séjournent temporairement en Suisse n’ont droit qu’aux prestations en nature qui, compte tenu du<br />
genre de prestations et de la durée prévue du séjour, se révèlent être indispensables sur le plan médical. Elles doivent<br />
présenter au fournisseur de prestations et à l’Institution commune LAMal une copie de la carte européenne d’assurancemaladie<br />
resp. du certificat de remplacement provisoire ou le formulaire E 112 dans les cas soumis à autorisation (le patient<br />
se rend en Suisse dans le but d’y subir un traitement). Lorsque l’attestation de droit fait défaut, elle est exigée par l’Institution<br />
commune LAMal auprès de l’institution compétente (institution d’assurance dans le pays de domicile), pour autant que son<br />
nom soit connu. Les personnes assurées à l’étranger ayant leur domicile en Suisse (par exemple travailleurs détachés,<br />
frontaliers, membres de famille d’une personne exerçant une activité lucrative et domiciliée dans un autre Etat, bénéficiaires<br />
d’une rente d’un Etat de la CE/AELE) ont droit à une entraide complète en prestations, à condition qu’elles disposent d’une<br />
attestation (formulaire E) de leur institution d’assurance. L’Institution commune LAMal clarifie au moyen d’un questionnaire<br />
les conditions familiales et les sources de revenu(s), afin que seules soient enregistrées les personnes ayant droit à l’entraide<br />
en prestations qui ne doivent pas s’assurer auprès d’un assureur-maladie en Suisse. Les cantons sont compétents en<br />
matière d’exemption de l’obligation de s’assurer.<br />
Enregistrements<br />
En date du 31 décembre 2007, 43'857 personnes ayant droit aux prestations en nature en cas de maladie, de maternité et<br />
d’accidents non professionnels étaient enregistrées auprès de l’Institution commune LAMal. Parmi elles, 29'893 séjournaient<br />
temporairement.<br />
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