L'INCORONAZIONE DI POPPEA - Les chemins du Baroque

She who is base will bear affronts,
but to avenge them is consistent with honour.
There is this advantage
in the amorous errors of queen,
that the idiot, if he knows, does not believe it,
and if the astute guess it, he is silent.
The sin wich is not spoken about or believed
is secret and safe everywhere,
like speaking among the deaf and dumb..
Ottavia
No, my dear nurse:
the lady slain by her husband’s
lustful adultery
remains betrayed but not dishonoured!
On the contrary,
it is the husband who is dishonoured
if the marriage bed is defiled.
Nurse
Daughter and my Lady, you do not understand
the mysterious principle of vengeance.
The insult
of a single slap on the cheek
is avenged with steel and with death.
He who outrages your feelings,
strike at his honour,
in fact, to speak truly,
not even thus will you be properly avenged:
Nero has struck you to the quick,
but you only injure his reputation.
Do, do reflect on my words,
that every woe may turn to joy.
Ottavia
If there were neither honour nor gods,
I should be a goddess myself and my crimes
punish with my own hand;
but, meanwhile, far from such crimes,
my heart is divided between innocence and tears.
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complété d’autres morceaux du Couronnement,
parmi lesquels la totalité de la scène finale : parmi
les responsables possibles de ces réaménagements
(Sacrati, Benedetto Ferrari, Laurenzi et Cavalli) Alan
Curtis a désigné dans l’auteur de la Finta Pazza (sur
la base d’une analyse de la partition récemment
retrouvée dans l’Archivo Borromeo de l’Isola Bella)
l’auteur le plus probable. Que beaucoup soit encore
à faire pour arriver à des résultats fiables en ce
domaine extrêmement problématique des
attributions sur la base stylistique est confirmé par
le fait qu’analysant la structure du plan tonal du
Couronnement, Curtis retire la paternité de
quelques parties à Monteverdi alors qu’un autre
spécialiste, Eric Chafe (dans un très sérieux ouvrage
consacré au langage tonal monteverdien) utilise les
mêmes arguments pour confirmer la responsabilité
de l’auteur à imaginer le plan d’ensemble de
l’opéra. Il est nécessaire de dire qu’une interrogation
légitime (dans quelle mesure les deux manuscrits
rescapés de l’opéra reflètent le texte original
monteverdien ?) s’est transformée progressivement
en présomption arbitraire d’une inauthenticité
d’ensemble du travail finissant par conduire au titre
un peu sensationnel de l’essai de Curtis : “Qui a écrit
le Couronnement de Poppée ?”. En réalité une série
d’esquisses (mais non des moindres) surgissant l’
une après l’autre très récemment a permis d’enlever
à ce jour tout doute sur la réelle attribution du
Couronnement à Monteverdi.
Si les recherches sur le texte de l’opéra
nous ont fait parvenir à une situation
problématique, très proche de l’impasse, quelque
chose de singulier est survenu également, du fait de
Iain Fenlon et Peter N. Miller (The Song of the Soul.
Understanding Poppea, London, 1992).
La thèse de Fenlon et de Miller est -très