LES 5 INGRÉDIENTS POUR
LES 5 INGRÉDIENTS POUR DES SOINS MEILLEURS Un symbole en dit plus long que mille mots. C’est pourquoi le directeur général Frederik Chanterie présente les cinq objectifs du centre hospitalier Jan Yperman sous la forme du « coquelicot ». La médecin en chef docteur Ilke Montag lance aussi un appel chaleureux aux soins de première ligne. « Nous voulons définir ensemble qui assurera quels soins. » Côte à côte directeur général Frederik Chanterie Des soins de meilleure qualité (1), à un prix correct (2) et avec un taux de satisfaction élevé des patients (3): tels sont les principes d’un système de santé performant que l’Institute for Health Care Improvement (IHI) a consacrés en 2008 sous la bannière du Triple Objectif. Quelque temps plus tard, on s’est rendu compte que la satisfaction du personnel (4) manquait au tableau. On est donc passé au Quadruple Objectif. Le directeur général Frederik Chanterie : « Le centre hospitalier Jan Yperman s’est inspiré de ces quatre principes pour définir ses propres objectifs. Et nous y ajoutons même un cinquième: la responsabilité sociétale. Un hôpital n’est pas une île. En tant que grand employeur et prestataire de soins, nous sommes ancrés dans la région et son tissu social. Cela entraîne des responsabilités. Sur le plan professionnel, cela signifie notamment que nous vérifions en permanence si notre offre est toujours en adéquation avec les besoins de la région. Nous avons ainsi créé les services PAAZ et Twoape parce qu’il y avait une demande de soins psychiatriques. » Un symbole en dit plus long que mille mots. Le choix s’est porté sur le symbole du « coquelicot ». « Le coquelicot se compose de quatre grands pétales, qui représentent les quatre premiers objectifs et qui entourent le cœur de la fleur – le cinquième principe. Si ces objectifs se renforcent mutuellement, on obtient un système de soins de santé performant. » QUI FAIT QUOI ? Pour concrétiser cette ambition, nous devrons repenser les soins de santé et, idéalement, aboutir à un écosystème de soins, affirme la médecin en chef docteur Ilke Montag. « L’hôpital ne sera alors plus le pivot autour duquel tourne une grande partie des soins, mais un lieu de passage offrant des soins spécialisés et de qualité. Les autres soins se déplacent vers le médecin généraliste, le personnel paramédical, les centres de soins résidentiels, les centres de revalidation, les soins infirmiers à domicile, les aidants proches et le patient lui-même. » Ce glissement est déjà en cours. « Le nombre d’admissions en hôpital de jour ne cesse d’augmenter. Les patients rénaux prennent leurs soins en main grâce à la dialyse à domicile. L’administration intraveineuse d’antibiotiques et de certaines formes de chimiothérapie se fait déjà à domicile. La pandémie liée au coronavirus a encore accéléré ce processus. Nous avons par exemple suivi des patients à domicile au moyen d’une application COVID-19. Ce suivi à domicile sera également possible pour les patients souffrant par exemple d’arythmie cardiaque.» La transformation du système de soins nécessitera d’organiser de nombreuses réunions de concertation avec les différentes parties prenantes et avec les pouvoirs publics, admet la médecin-chef. « Nous devons consulter tous les partenaires concernés et définir clairement qui fait quoi et de quelle manière nous allons communiquer avec le patient et à son sujet. Pendant la pandémie, l’hôpital et les médecins généralistes ont réussi à travailler côte à côte pour affronter la crise. Nous devons nous féliciter de cette réussite et la pérenniser. » 10
NOUVEAUX MÉDECINS spécialité: biologie clinique début au CHJY: 29 novembre 2021 auparavant: médecin assistant à Saint-Luc, Saint-Jean et l’UZ Gent hobbies: marche, Pilates, aquarelles 057 35 73 20 – helene.de.wolf@yperman.net « Derrière chaque résultat de test, il y a un patient qui veut être aidé rapidement » DOCTEUR HÉLÈNE DE WOLF « Très tôt dans le cadre de mes études de médecine, j’ai été fascinée par le diagnostic et les analyses. La biologie clinique était donc un choix de spécialisation évident. Je n’ai jamais regretté cette décision une seule seconde. La diversité des tâches et l’innovation constante dans le secteur rendent mon travail passionnant. Au laboratoire, nous effectuons tout un éventail de tests, mais je serai responsable surtout de la chimie clinique et de la sérologie non infectieuse. Je pense qu’il est important de ne pas perdre de vue l’aspect clinique. Car derrière chaque résultat de test, il y a un patient qui veut être aidé aussi rapidement que possible. » Regardez l’interview 11
