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Y-mail 38 FR - novembre 2021

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BRIBES ET

BRIBES ET FRAGMENTS Pulvériser rapidement les calculs rénaux De plus en plus de patients choisissent de faire pulvériser leurs calculs rénaux plutôt que de les retirer chirurgicalement. Au centre hospitalier Jan Yperman il est presque toujours possible d’aider les patients le jour même. « Il existe grosso modo deux manières de traiter les calculs rénaux », explique l’urologue Matthias Beysens. « Par la chirurgie laparoscopique, en insérant une caméra dans l’urètre ou directement dans le rein en passant par le dos, mais cette intervention est invasive pour le patient et nécessite une anesthésie. Ou par la pulvérisation des calculs rénaux au moyen d’ondes de choc qui pulvérisent le calcul en petits fragments que le patient peut excréter. Cela se fait à l’aide d’un lithotriteur. » Le centre hospitalier Jan Yperman dispose d’un des appareils les plus à la pointe du progrès. « Souvent, les personnes souffrant de calculs rénaux se présentent aux urgences à l’improviste. Comme notre lithotriteur se trouve dans une salle d’opération séparée, il est presque toujours possible d’aider les patients le jour même. Grâce aux rayons X, nous déterminons d’abord l’emplacement exact de la pierre, le lithotriteur envoie ensuite des ondes de choc à l’endroit exact. Le patient ne doit pas être anesthésié pendant le traitement, mais il reçoit une perfusion d’analgésiques et une sédation légère. Après la pulvérisation, il est le plus souvent autorisé à rentrer chez lui immédiatement. » 200 procédures par an au moyen du lithotriteur docteur Matthias Beysens APRÈS 35 ANS Départ du docteur Page Le 1er octobre, le gynécologue docteur Geert Page a, pour la dernière fois, refermé derrière lui les portes de l’hôpital. En tant que président du Conseil Médical du Mariaziekenhuis de Poperinge, puis vice-président du premier Conseil Médical du nouveau centre hospitalier Jan Yperman, il a contribué à faire de la fusion une réussite. En tant que chef de service, c’est lui qui a développé le département de gynécologie et d’obstétrique, lancé la sous-spécialisation au sein du service et obtenu une reconnaissance européenne en tant que centre de formation pour les gynécologues. « D’abord, ne pas nuire » est et reste sa devise et il espère avoir transmis cette idée à de nombreuses générations de médecins après lui. Le docteur Page continuera ses consultations dans son cabinet privé à Poperinge. Il restera aussi actif en tant que professeur invité (VIVES), expert (KCE), relecteur et co-rédacteur de revues scientifiques médicales et membre de la Commission d’agrément ainsi que du conseil d’administration de la Société flamande d’obstétrique et de gynécologie. Secrétariat de gynécologie-obstétrique, 057 35 75 75 16

TRAJET DE SOINS Le silence avant la fracture Des os de plus en plus fragiles: les patients ne se rendent compte de rien jusqu’à ce qu’ils se cassent soudainement un poignet, une hanche ou une vertèbre. Docteur Filip Lefevere (médecine physique, revalidation et rhumatologie, coordinateur de la clinique de l’ostéoporose) : « Une fracture-tassement de la vertèbre – os trabéculaire – est très douloureuse et nécessite une longue rééducation. Une fracture de la tête de la hanche – os cortical – doit être traitée chirurgicalement, avec la pose d’une broche ou d’une prothèse. Ici aussi, une longue rééducation est nécessaire. Des personnes qui avaient encore une vie très active se retrouvent L’ostéoporose est un processus silencieux et indolore… jusqu’à la fracture. Le généraliste joue un rôle crucial dans la prévention. parfois dans un fauteuil roulant après une fracture vertébrale. » BRISER LE SILENCE L’ostéoporose, c’est le silence avant la fracture. Comme le patient n’a pas mal et ne soupçonne aucun problème, c’est au médecin généraliste de rompre le silence et de demander si le patient est à risque. Docteur Lefevere : « L’Organisation mondiale de la santé a mis au point à cette fin un outil d’évaluation du risque de fracture (FRAX). Neuf facteurs de risque ainsi que la densité osseuse corticale sont utilisés pour évaluer le risque de fracture. Les trois principaux facteurs de risque sont l’âge, le sexe et l’hérédité. Les fractures vertébrales surviennent généralement à partir de 55 ans, les fractures de la hanche à partir de 70 ans. Mais cela signifie que le processus dure déjà depuis un certain temps. En tant que médecin généraliste, j’aborderais la question avec les femmes à partir de 55 ans, soit cinq ans après la ménopause. Chez les hommes, l’ostéoporose apparaît généralement plus tard, à partir de 70 ans. L’hérédité est également un point d’attention. En cas d’antécédents de fractures chez la mère ou la sœur, il s’impose d’être vigilant. » Un autre signal d’alarme, ce sont les fractures à faible impact chez les personnes de plus de 50 ans, comme une fracture du poignet après une chute « innocente ». Le tabagisme, le surpoids, la polyarthrite rhumatoïde et l’utilisation de glucocorticoïdes sont également des facteurs de risque. En outre, il peut aussi y avoir une ostéoporose secondaire résultant de problèmes tels que le diabète ou de carences nutritionnelles telles qu’un manque de calcium. Toute une série de questions à poser, donc. Le médecin 17

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