La clininique
La clininique multidiciplinaire Le docteur Filip Lefevere a fondé la clinique multidisciplinaire de l’ostéoporose il y a vingt ans. Aujourd’hui, six médecins de différentes spécialités se réunissent au sein de cette clinique pour discuter des connaissances et directives les plus récentes. généraliste ne ferait-il pas mieux d’envoyer ses patients à l’hôpital pour une ostéodensitométrie ? Docteur Lefevere : « Une densitométrie osseuse ne raconte qu’une partie de l’histoire: la technique ne mesure que la quantité de matière osseuse et pas son « architecture » ou sa qualité. Pour avoir une vue d’ensemble, il faut combiner cette mesure avec les facteurs de risque sousjacents. Nous faisons cette évaluation d’office chaque fois que nous faisons une densitométrie osseuse. » INHIBITION DES OSTÉOCLASTES Le traitement de l’ostéoporose se déroule en trois étapes. Première étape : mesures diététiques mettant l’accent sur le calcium et la vitamine D. Deuxième étape : beaucoup bouger et faire des exercices de renforcement musculaire, car ils ralentissent le processus de dégradation. La troisième étape est la médication. Docteur Lefevere : « Nous avons plusieurs types de médicaments permettant d’inhiber les ostéoclastes. Les SERM – modulateurs sélectifs des récepteurs d’œstrogènes – agissent uniquement sur l’os trabéculaire, mais protègent aussi contre le cancer du sein. Les bisphosphonates agissent à la fois sur l’os trabéculaire et sur l’os cortical. Ils ne peuvent cependant pas être utilisés trop longtemps, car ils augmentent le risque de fracture de stress autour du col du fémur. Le plus récent médicament inhibiteur des ostéoclastes est le dénosumab. Il est très efficace pour lutter contre l’ostéoporose, mais son effet disparaît rapidement après l’arrêt du traitement. » PLAN B: EXTRÊMEMENT COÛTEUX Il existe un plan B : une injection sous-cutanée quotidienne d’hormones parathyroïdiennes – pendant 18 mois – inhibe les ostéoclastes et stimule les ostéoblastes. Le médicament inhibe très efficacement l’effet de cascade des fractures-tassements de la colonne vertébrale. Docteur Lefevere : « En outre, ce traitement a un fort effet antidouleur. Certains patients souffrant de fractures vertébrales peuvent se passer de fauteuil roulant après une ou deux semaines. » Mais l’hormone parathyroïdienne présente un inconvénient majeur : elle est extrêmement coûteuse. « Les patients éligibles sont ceux qui, après une première fracture-tassement suivie d’un traitement aux SERM ou au bisphosphonate, développent une 2e fracture-tassement dans l’année. » Docteur Filip Lefevere, médecine physique, 057 35 73 81 Docteur Hans Feys, orthopédiste, 057 35 73 70 Docteur An Nollet, endocrinologue, 057 35 72 90 Docteur Ann Langedock, gynécologue, 057 35 75 32 Docteur Filip Lensen, rhumatologu, 057 35 73 82 Docteur Tine Pecceu, gériatre, 057 35 72 88 Les patients de moins de 75 ans peuvent se présenter pour un dépistage à la clinique de l’ostéoporose. Rendez-vous via le secrétariat de médecine physique au 057 35 73 80. Pour les personnes de plus de 75 ans, il existe un trajet ostéoporose (dépistage, traitement, conseils en matière de nutrition et d’exercice) au sein du service de gériatrie. Rendez-vous via l’hôpital gériatrique de jour au 057 35 62 71. 18
Les patients gériatriques passent jusqu’à 90 minutes aux urgences Docteur Bart Werbrouck VOIE RAPIDE GÉRIATRIE Aux urgences Les personnes qui arrivent à l’hôpital par le service des urgences y passent souvent plusieurs heures, ce qui n’est pas idéal pour les patients gériatriques. Ces derniers peuvent désormais emprunter la voie rapide gériatrie. Docteur Bart Werbrouck, gériatre : « Nous savons qu’un passage trop long par les urgences peut s’avérer inconfortable et provoquer un délire chez certains patients. Pendant la durée de l’hospitalisation, le délire peut entraîner de nombreuses complications. Voilà pourquoi nous essayons de transférer les patients gériatriques stables vers leur service dans un délai de 90 minutes. Cela nous laisse le temps de procéder à une évaluation médicale et aux principaux examens. Tous les membres de l’équipe travaillent en étroite collaboration pour atteindre cet objectif. » Docteur Bart Werbrouck, chef de service et responsable du programme de soins gériatriques 057 35 72 70, bart.werbrouck@yperman.net LE PATIENT MÉDICAMENTS Savoir ce que vous prenez En cas d’hospitalisation planifiée ou aiguë, il est bon de savoir quels médicaments le patient prend. Ces informations sur les médicaments pris à domicile sont collectées par le médecin généraliste et/ou le pharmacien sur la plateforme Vitalink. Yves Platteeuw (itZORG) : « L’hôpital peut consulter ce schéma de prise de médicaments sur le hub CoZo. Ainsi que toutes les autres données médicales recueillies par le médecin généraliste, les médecins spécialistes, les éventuels soignants à domicile et les laboratoires. Mais il va de soi que nous interrogeons aussi le patient. Si vous souhaitez avoir un aperçu de ce schéma, vous pouvez le consulter sur nexuzhealth.be ainsi qu’auprès de votre médecin généraliste ou de votre pharmacien. » Yves Platteeuw, itZORG 057 35 76 01 yves.platteeuw@yperman.net Yves Platteeuw Jan Yperman Ziekenhuis Briekestraat 12 Ieper 057 35 35 35 info@yperman.net Poli Poperinge Oostlaan 11 Poperinge 057 35 72 50 poli.poperinge@yperman.net Campus Wervik Steenakker 30 Wervik 057 35 62 40 dominique.croes@yperman.net Radiologisch kabinet Comines Spoorwegstraat 8 Comines 057 35 74 02 secradio@yperman.net Radiologisch kabinet Diksmuide Kasteelstraat 7 Diksmuide 057 35 74 03 secradio@yperman.net Radiologisch kabinet Klaverstraat Klaverstraat 1 Ieper 057 35 74 01 secradio@yperman.net Kinderpsychiatrie Twoape Poperingseweg 16 Ieper 057 35 69 30 ieper@twoape.be Collectieve Autodialyse Veurne Klinieklaan 1 Veurne 058 33 38 20 nefrologie@yperman.net Annuaire de tous les médecins Y-mail est le magazine du centre hospitalier Jan Yperman. www.yperman.net E.R. : Frederik Chanterie Coordination Pieter-Jan Breyne pieter-jan.breyne@yperman.net Y-mail est réalisé par f-twee communication www.f-twee.be 19
