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Y-mail 47 - mars 2024

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FORMATION EN

FORMATION EN RÉANIMATION Sauver des vies Apprendre la réanimation à tous les élèves de cinquième et sixième année du secondaire, tel est l’objectif ambitieux d’une collaboration entre le Rotary Ypres, le centre hospitalier Jan Yperman et la Croix-Rouge. Notre hôpital a récemment accueilli 25 professeurs d’éducation physique yprois, venus suivre une formation à la réanimation cardio- pulmonaire. Ces derniers transmettront ensuite à leur tour à leurs élèves l’art de sauver des vies en pratiquant les massages cardiaques et la respiration assistée. Docteur Luc Verbanck ( anesthésie, réanimation et soins intensifs et membre du Rotary Ypres) : « Grâce au legs des sœurs yproises Lucienne et Jacqueline Deryckere, nous avons acheté et distribué 18 défibrillateurs externes automatiques de démonstration et 18 mannequins de réanimation. Ces derniers étant munis d’une connexion Bluetooth, on peut vérifier sur l’iPad si la réanimation a été pratiquée correctement. Nous montrons aussi une présentation PowerPoint didactique. » Outre docteur Verbanck, trois autres médecins se sont engagés dans le projet: docteure Isabelle Declercq, pneumologue, et docteur Steffen Westelinck et docteur Thomas Vaernewyck, médecins urgentistes. Docteure Isabelle Declercq : « Pendant le COVID, les réanimations étaient malheureusement notre lot quotidien. Je me suis dit que nos enfants en savent trop peu à ce sujet. Lorsque je me suis rendu compte que docteur Verbanck pensait la même chose, nous avons décidé d’unir nos forces. Si chaque génération apprend la réanimation, cela permettra sans aucun doute de sauver des vies. » RECHERCHE Jan Yperman publie Docteure An Nollet, docteure Barbara Deconinck et autres : « Insulin pump technology for patients with alcoholism: a dangerous combination or worth a try? » (Diabetes Technology and Therapeutics, novembre 2023). Docteur Lieven Dedrye, docteure Barbara Deconinck, docteure An Nollet et autres : « Recidiverende hypoglykemie bij een patiënt zonder diabetes mellitus: een casusbespreking » (Tijdschrift voor geneeskunde en gezondheidszorg, août 2022) EXERCICES D’ÉVACUATION L’ABC en matière d’incendie Trois minutes suffisent pour qu’un incendie se développe pleinement. Le centre hospitalier Jan Yperman propose régulièrement des formations pour apprendre à l’ensemble de son personnel comment réagir vite et de manière adéquate en cas d’urgence. C’est durant ces formations que l’on refait les exercices « Alerte », « Extinction » et « Compartimentage et évacuation » − l’ABC des cours suivi par l’ensemble des membres du personnel au cours du trajet d’intégration lorsqu’ils commencent à travailler à l’hôpital. Wouter Spenninck, conseiller en prévention : « Avant les travaux d’aména gement de l’ancien service de dialyse, nous organisions cette formation dans cet espace. Après un rappel des principes de base, on organisait systématiquement un exercice pratique dans lequel le personnel d’un service fictif est confronté à un incendie dans une chambre, avec évacuation des patients et des visiteurs présents. » Grâce aux formations proposées entre la mi-décembre et la mi-janvier, l’hôpital a ainsi pu former 535 de ses employés. 16

ANALYSE DES FROTTIS PAR IA Génie recherche cellules suspectes Génie. Tel est le nom de l’appareil du fabricant Hologic qui remplace le microscope pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Docteur Kristof Cokelaere, anatomo-pathologiste : « L’appareil scanne la lame de microscope et numérise l’image. Un algorithme IA analyse ensuite toutes les cellules. Le technicien de laboratoire voit alors apparaître sur son écran les cellules que l’ordinateur juge suspectes. Il s’agit de cellules dont le noyau est hypertrophié ou sombre. De telles anomalies peuvent indiquer que ces cellules deviendront un jour des cellules cancéreuses. Le technicien de laboratoire examine Le laboratoire d’anatomie pathologique utilise l’intelligence artificielle pour repérer les cellules précurseurs du cancer dans les frottis. « L’ordinateur n’est jamais fatigué ni distrait », explique docteur Kristof Cokelaere. les cellules suspectes et marque celles qui pourraient effectivement causer des problèmes. Le médecin les examine ensuite en détail. La plupart des anomalies détectées disparaissent d’elles-mêmes. Environ 80 % des femmes sont un jour infectées par le papillomavirus humain (HPV), responsable du cancer du col de l’utérus. Heureusement, seule une petite partie d’entre elles développe un cancer. Sur 100 frottis, 95 peuvent être considérés comme normaux. » 70.000 CELLULES Un frottis contient 50 à 70.000 cellules. Rechercher au microscope parmi toutes ces cellules celles qui sont anormales est un véritable travail de titan. « Au bout de quelques années d’expérience, on reconnaît des schémas et il n’est alors pas nécessaire d’examiner chaque cellule individuellement, mais on reste des humains. Il est toujours possible qu’une cellule suspecte échappe à l’attention. Il peut nous arriver d’avoir un coup de barre, une baisse d’attention ou un moment de distraction. Mais l’ordinateur, cela ne lui arrive jamais. » En deux minutes environ, donc beaucoup plus vite qu’humainement possible, Genius analyse toutes les cellules au moyen de l’IA. Fini de chercher des aiguilles dans une meule de foin. « Ces aiguilles, on nous les présente pour que nous les examinions de près. De cette manière, l’analyse est non seulement plus rapide, mais aussi plus sûre, car le 17

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