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Henri Bressler<br />
Évo<strong>lu</strong>tion du sport cycliste<br />
au Grand-Duché<br />
Apparaissant vers la fin du 19 e siècle, les associations cyclistes <strong>lu</strong>xembourgeoises accompagnent l’essor<br />
du vélo. Henri Bressler nous <strong>do</strong>nne un aperçu des premiers c<strong>lu</strong>bs et du développement du cyclisme de<br />
course jusqu’à aujourd’hui.<br />
Les progrès permanents réalisés dans le <strong>do</strong>maine<br />
du vélocipède, depuis la création de la draisienne<br />
et notamment après l’invention des pédales par le<br />
serrurier parisien Pierre Michaux et des pneumatiques<br />
par l’Écossais John Dunlop, ne s’arrêtaient pas aux<br />
frontières du Grand-Duché. Dans ses articles intitulés<br />
Geschichte des Luxemburger Radrennsports et publiés<br />
dans l’heb<strong>do</strong>madaire Sport en 1922, Paul Steffen<br />
raconte que des étudiants <strong>lu</strong>xembourgeois (Legallais,<br />
Oberhoffer, Manternach, Schaefer) utilisaient déjà des<br />
bicycles vers la fin des années 1870. Un peu p<strong>lu</strong>s tard,<br />
le grand-bi fit son apparition sur nos terres, une<br />
machine construite par des ferronniers britanniques<br />
ou français, qui avaient augmenté le diamètre de la<br />
roue avant, afin de permettre aux cyclistes de couvrir<br />
Un coureur cycliste du début des années 1890.<br />
Un concours de grand bi, d’après une gravure de<br />
l’Il<strong>lu</strong>stration Européenne du 8 juillet 1888.<br />
une p<strong>lu</strong>s grande distance à chaque coup de pédale.<br />
Il est vrai que les utilisateurs ne devaient pas souffrir<br />
du vertige et qu’il leur fallait pour ainsi dire des <strong>do</strong>ns<br />
d’acrobate, ce qui n’empêchait pas les initiés d’organiser<br />
des courses de grand-bi, comme le représentent<br />
des gravures de cette époque.