2017 CUMINAIVEL #5

CUMINAIVEL DIENSTAG, 17. JANUAR 2017
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Un fonctionnement
«normal»?
Suivant la saison, le service de sauvetage de l'hôpital de Davos accueille jusqu’à
50 000 personnes. En effet, le chef des urgences Roger Bergamin et son équipe
gèrent l’ensemble des urgences dans la région de Davos. Mais quels sont les défis
qu’amène le World Economic Forum (WEF)?
rr./gv. Avec quatre équipes et un véhicule
d'urgence supplémentaire pour la
saison d’hiver, les urgences de l’hôpital
de Davos sont prêtes à faire face aux défis
qui s’annoncent. En plus des ambulances
habituelles, elles bénéficient d’un
quad pour accéder à des lieux difficile
d’accès en raison de la topographie. Pour
assurer la sécurité de tout le monde, le
recours à des moyens hors du commun
s’avère donc nécessaire. Malgré cela, il
reste impératif pour les sauveteurs de
collaborer avec les troupes sanitaires de
l'armée, voire d’autres organisations de
sauvetage, de manière à faire face aux
éventualités du WEF. «L'armée est principalement
responsable des besoins médicaux
de base des forces de sécurité,
alors que nous sommes prioritairement
responsables des urgences médicales de
la population civile» précise Bergamin.
Mais qu’est-ce qu’un fonctionnement
«normal»?
Les engagements pendant le WEF
sont différents des accidents d'hiver
habituels. «Au cours de cette saison,
les accidents liés aux sports d'hiver
occupent une grande partie de notre
temps mais lors du WEF, nous avons
d'autres problèmes», relève le chef des
urgences. «Il est déjà arrivé que l’on
ait des interventions parce que des
dames n'avaient pas de bonnes chaussures
d'hiver et qu’elles se sont blessées
en tombant», ajoute Bergamin. Qui
connaît Davos en cette saison sait de
quoi il parle! C'est pourquoi l’urgentiste
appelle cela le fonctionnement
«normal» avant de rajouter: «Notre
mission est la même que pendant le
reste de l'année, il y a juste un petit
décalage.»
Collaboration et soutiens
Evidemment, cela ne peut pas fonctionner
sans soutiens, c'est pourquoi Bergamin
est content quand les blessures mineures
peuvent être prises en charge par
les troupes sanitaires de l'armée. Mais
cela ne suffit pas dans tous les cas. «Pendant
le Forum, diverses équipes de sauvetage
nous soutiennent en nous fournissant
des véhicules tout-terrain», relève
Bergamin. Il voit la médecine d'urgence
pendant le WEF comme un réseau de
sauvetage. Roger Bergamin et son
équipe apprécient beaucoup la collaboration
constructive avec le Dr. Helge
Junge (chef eng S san WEF) et le groupe
temporaire S san WEF, constitué de représentants
du canton des Grisons, de
l'armée et d'autres médecins. «Sans ce
réseau, nous ne pourrions pas mener à
bien notre mission», conclut-il.
Frage des Tages: Was war dein bisheriges Highlight beim WEF-Einsatz?
Wm Silvan Frei,
Wachtkommandant
Dies ist mein erster Einsatz am WEF.
Als Wachtkommandant ist es sehr
spannend, endlich einmal an einem
Ernsteinsatz teilzunehmen, anstatt
nur immer Übungen durchzuführen.
Die Soldaten sind motivierter, nehmen
ihren Job ernst und arbeiten sauber.
Alle wissen, dass wir etwas Sinnvolles
machen, was sich sehr positiv
auf die Moral der Truppe auswirkt.
Speed Identity G3
Wie an jedem Einsatz ist mein Highlight,
so viele schöne Gesichter zu
fotografieren. Meine Aufgabe nehme
ich sehr ernst, denn mein Ziel ist
es, die Sicherheit zu erhöhen. Meine
Message an euch: vergesst nicht auszubadgen!
Denn sonst kommt ihr nirgends
mehr rein. Aber da ihr ja nur
Menschen seid, könnt ihr mich für
eine Entsperrung unter dieser Nummer
erreichen: 0800 780 002.
Sandro Büchel, Landespolizei
Fürstentum Liechtenstein
Ich bin das erste Mal am WEF; gemeldet
dafür habe ich mich, um etwas
Neues zu sehen und zu schauen, wie
andernorts gearbeitet wird. Besonders
beeindruckt hat mich die ganze
Organisation mit den vielen Einsatzkräften.
Einsatzkräfte, unter denen
eine super Zusammenarbeit herrscht.
Mein Motto für die kommenden
Tage: «Ich nehme es, wie es kommt».