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Note sur la traduction des chants (p. 22 et suiv.)<br />
Dans le texte de Matines ici proposé, l’orthographe médiévale latine des divers manuscrits, qui<br />
diffère souvent de l’orthographe classique enseignée en cours de latin, a été conservée (notamment<br />
e au lieu de ae, par exemple dans anime mee pour animae meae ; -cio au lieu de -tio, ainsi<br />
dans nacio pour natio ; de même solempnia au lieu de solemnia, l’archaïsante préférence pour<br />
des préfixes non assimilés, par exemple conmutatus au lieu de commutatus, adnutiare au lieu de<br />
annuntiare. À la place de nihil on trouve le plus souvent nichil). L’usage des majuscules et des<br />
minuscules n’est pas régulier.<br />
Les textes extraits de l’Écriture sainte, notamment ceux des Psaumes, sont en règle générale empruntés<br />
à la traduction latine de la Bible appelée Vulgate. La version des textes donnée par la<br />
Vulgate s’écarte en plusieurs passages des traductions d’usage liturgique actuel qui nous sont<br />
familières. Souvent, elle comporte des hébraïsmes qui sont pour nous difficilement intelligibles,<br />
souvent aussi des passages ont été sciemment interprétés dans un sens qui permettait une identification<br />
au Christ. Dans la présente traduction en français moderne, on a donc été attentif à la<br />
plus grande fidélité au texte. On a volontairement laissé subsister des écarts et des ambiguïtés. Le<br />
lexique pourra sembler inhabituel. Mais c’est cette version que l’orant médiéval avait devant les<br />
yeux. L’interprétation des ces textes n’est intelligible que dans leur version originale.<br />
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