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etude de la qualite des eaux d'un hydrosysteme fluvial ... - LTHE

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3. Caractéristiques principales <strong>de</strong> l’écosystème etpropositions d’aménagement3.1. Caractéristiques principales <strong>de</strong> l’écosystèmeUne fois le modèle calibré et validé, il est possible <strong>de</strong> quantifier les flux <strong>de</strong> matière entre lesdifférents compartiments du système (compartiments biotiques et abiotiques). Ce type <strong>de</strong>calcul permet facilement <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce les principaux processus qui gouvernentl’évolution <strong>de</strong>s variables-clefs dans le système étudié. Une étu<strong>de</strong> détaillée <strong>de</strong> ces flux pour les<strong>de</strong>ux principales variables du modèle a été réalisée. Les résultats soulignent, d’une part, lecaractère hétérotrophe <strong>de</strong> <strong>la</strong> rivière Nhue, les termes <strong>de</strong> production d’oxygène dissous dans lemilieu étant inférieurs à ceux <strong>de</strong> consommation. De plus, il est aisément mis en évi<strong>de</strong>nce, uneintensification importante <strong>de</strong>s activités autotrophes et hétérotrophes entre les tronçons amontet aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> confluence avec <strong>la</strong> rivière To-Lych. Dans le cas <strong>de</strong> l’oxygène, l’activité estenviron trois fois supérieure en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> confluence.Ce type <strong>de</strong> calcul permet également une comparaison entre différents écosystèmes. Lesrésultats obtenus pour <strong>la</strong> rivière Nhue ont ainsi été comparés à <strong>la</strong> Seine, pour tenter <strong>de</strong>dégager les différences <strong>de</strong> réactions entre systèmes tropicaux et tempérés, face à un apportmassif <strong>de</strong> polluant. Les résultats montrent tout d’abord que <strong>la</strong> Nhue est beaucoup plus polluéeque <strong>la</strong> Seine, même en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> station d’épuration d’Achères qui traite les effluentsparisiens. D’une façon générale, les processus <strong>de</strong> restauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong>(dégradation aérobic, nitrification) semblent plus rapi<strong>de</strong>s dans <strong>la</strong> rivière Nhue que dans <strong>la</strong>rivière Seine. Par contre, compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> turbidité importante <strong>de</strong>s <strong>eaux</strong>, <strong>la</strong> productiond’oxygène par photosynthèse est plus faible dans <strong>la</strong> Nhue, <strong>la</strong> principale source d’oxygèneprovenant <strong>de</strong> l’atmosphère.

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