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3 et 4 décembre 2008

Télécharger - Institut Francais de la Vigne et du Vin

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Le Grenelle de l’environnement : conséquences <strong>et</strong> mesures pratiquesGraphique 3 : Taux de parasitisme des œufs Empoasca vitis par Anagrus atomus par génération<strong>et</strong> par site de 2001 à 200435Malgré c<strong>et</strong>te réelle activité des parasitoïdes autochtones, les essais de lutte biologique paraugmentation m<strong>et</strong>tant en œuvre 10 lâchers successifs de 270 A. atomus adultes/ha chacun, ou9 lâchers successifs de 1730 A. atomus adultes/ha chacun, n’ont pas été couronnés de succès.Nous ne disposons pas actuellement de moyen d’action pour augmenter dans les situations quile justifient, le taux de parasitisme des œufs d’E. vitis.Lutte biologique contre Scaphoideus titanusGrace à un soutien financier de l’ONIVINS, l’INRA - Unité de Lutte Biologique du Centre deSophia Antipolis a mené une prospection en 2001 <strong>et</strong> 2002 dans la région des Finger Lakes,région d’origine de S. titanus, afin d’identifier les auxiliaires spécifiques à c<strong>et</strong> Hémiptère. Le bilandes recherches d’agents de lutte biologique fut positif (Malausa, 2003), avec la mise enévidence de relations faisant intervenir des Dryinidae : Lonchodryinus flavus Olmi, Anteon masoniOlmi, Gonatopus peculiaris Brues, Esagonatopus perdebilis Perkins, Esagonatopus niger Fenton,des Pipunculidae <strong>et</strong> des Mymaridae du genre Polynema. Ces parasitoïdes introduits enquarantaine ont fait l’obj<strong>et</strong> de beaucoup d’efforts pour tenter d’en pérenniser l’élevage enlaboratoire, malheureusement efforts restés vains, aucune espèce n’a pu être maintenue enélevage.Dans ces conditions, l’étude a été orientée vers un parasitoïde autochtone mis en évidence en2003 en Languedoc-Roussillon : Gonatopus clavipes (Thunberg) (photo 4). Sa présence a étéconfirmée lors d’un inventaire faunistique réalisé de 2004 à 2007 sur plusieurs sites viticoles deBourgogne, Languedoc-Roussillon <strong>et</strong> Provence Alpes Côte d’Azur, d’autres parasitoïdes ontégalement été mis en évidence, deux Dryinidae : Gonatopus lunatus Klug <strong>et</strong> Anteon pubicorne(Dalman), un Pipunculidae du genre Eudorylas. Les taux de régulation relevés sont très faibles,généralement nuls ou voisins de 1 %, exceptionnellement approchant les 5 %. Le parasitoïdele plus couramment rencontré est G. clavipes, son élevage présente des contraintes : faiblefécondité, mortalité importante à tous les stades de développement, durée d’incubation descocons non prévisible. Celles-ci sont peu compatibles avec les objectifs d’une lutte biologiquepar augmentation. Suite à trois années d’étude, de 2005 à 2007, il s’avère que G. clavipes n’estpas un agent de lutte biologique efficace contre S. titanus. La lutte biologique paraugmentation contre S. titanus au moyen de ce parasitoïde ne constitue pas une alternativesatisfaisante dans la mesure où elle n’a pas permis d’obtenir un niveau de régulation supérieurà celui que présente le parasitisme naturel.

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