Jean-Marie 2

Congrès ■
18 délégations
au Congrès de Paris
Une opportunité unique de débattre et d’échanger
Ph : Ludovic Abollivier
Catherine Pourre
Le 7ème Congrès International de l’IRC s’est
tenu à Paris à la mi-octobre sous les bons
hospices de l’UNCL. Attentive au confort des
40 congressistes en présence, l’UNCL avait
mis la priorité sur le côté pratique et proposait
un espace de conférence sis à deux pas de la
Gare Montparnasse bien connectée aux deux
aéroports de notre capitale.
Notre Congrès réunit une fois l’an l’Autorité
de Rating, c'est-à-dire l’UNCL et le RORC
conjointement, les Autorités Déléguées
au Rating, distributrices de la Jauge IRC à
l’international, et les associations de propriétaires
IRC de chaque pays. Près de cinquante pays
font aujourd’hui confiance à la Jauge IRC et le
nombre de bateaux jaugés en IRC reste à peu
près stable par rapport à l’an dernier malgré la
crise économique qui s’éternise dans nombre de
pays représentés. L’intérêt majeur du Congrès
réside en l’opportunité d’échanger les points de
vue de chacun, de bien cerner comment l’IRC
est perçue par les différents pays qui l’utilisent,
tant du côté des distributeurs que de celui
des propriétaires. Sous la présidence de Peter
Wykeham-Martin, nouveau « Chairman » du
Congrès IRC, les débats se sont déroulés selon
des thèmes de réflexion proposés par le Comité
Technique de la Jauge IRC ou par certaines des
18 délégations représentées.
Modifications
et propositions
Parmi les points les plus pertinents de l’ordre
du jour, le Comité Technique nous a présenté
les modifications envisagées pour 2012,
toutes votées et acceptées par le Congrès. Il
s’agissait ensuite d’étudier les propositions
ou « submissions » présentées par certaines
associations de propriétaires. L’Irlande, la
France et le Royaume-Uni étaient les seules
nations à présenter de telles requêtes (lire
les commentaires de Jacques Pelletier). Hors
« submissions », chaque pays a ensuite présenté
sa situation, évoquant quelques particularités
nationales : succès croissant de la navigation
en double en France, efficacité des classes
« sans spinnaker » et du dual scoring pour
attirer des primo régatiers en Irlande, flotte et
programmes de courses en pleine croissance en
Turquie… Après la pause du déjeuner, les débats
reprenaient activement autour de considérations
plus générales relatives aux orientations à donner
à l’IRC. Ont été évoqués des sujets très divers
tels que l’Endorsement et son application selon
les pays, les innovations à prendre en compte
par l’IRC et le traitement des bateaux légers. La
question récurrente d’un éventuel Championnat
du Monde IRC était aussi débattue sachant que
l’ISAF n’a toujours pas examiné cette possibilité
pour l’IRC. Enfin, les débats se dirigeaient vers la
promotion et le marketing de la Jauge. Certains
estiment que l’IRC devrait aujourd’hui se doter
de véritables professionnels du marketing, ce qui
a un coût et oblige à se poser la question des
moyens de financement… De beaux sujets de
réflexion à approfondir jusqu’au Congrès 2012
qui sera cette fois-ci organisé par le RORC.
Catherine Pourre
Présidente de la Commission IRC
Ils étaient présents
au Congrès IRC
Les techniciens de l’IRC :
Mike Urwin, Jean Sans, James Dadd,
Matthieu Visbecq
Les représentants du RORC :
Andrew McIrvine, Eddie Warden Owen,
Les représentants de l’UNCL :
Marc de Saint Denis, Catherine Pourre
Les représentants de :
Australia, Belgium, Romania, Dubai and
Emirates, France, Germany, Great Britain,
Greece, Hong Kong, Ireland, Japan, Spain,
Sweden, Thailand, Turkey, USA, IMA
Quelques chiffres
pour apprécier
l’évolution de l’IRC
En 2010 la flotte mondiale de voiliers
possédant un certificat IRC était de 7 222
bateaux. La Grande-Bretagne possedait
la plus grande flotte avec 1766 bateaux
(en diminution de 40 par rapport à 2009),
la France en comptait 975 (en augmentation
de 38 par rapport à 2009) et l'Italie 905
(en augmentation de 65 par rapport à 2009).
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