INTERVIEW Kiosque GALA : Vous partez faire le tour du monde avec votre femme, par exemple ! W. L. : Mais j’ai le temps pour ça ! Je suis vachement jeune ! GALA : Avoir sa tête dans le poste, est-ce si important ? W. L. : Non, ne plus être à l’antenne ne me dérangera pas. Je tiens à fabriquer l’objet, mais je ne suis pas nécessairement dans le magasin pour le vendre. GALA : Quel jeune homme étiez-vous à vingt ans ? W. L. : Je rêvais d’être réalisateur – j’ai même pris des cours en auditeur libre à l’Idhec devenu aujourd’hui la Femis. Mes parents m’ont emmené très jeune au cinéma, on y allait au minimum une fois par semaine. A Bamako, où on a vécu, il n’y avait pas de télé, mais je me souviens que mon père avait fait construire le premier écran en cinémascope, en plein air. On y allait le soir, avec nos fauteuils pliants. C’est <strong>com</strong>me ça que j’ai découvert Picnic, avec Kim Novak et William Holden. J’avais onze, douze ans. C’était magique. GALA : Si le jeune homme de vingt ans croisait l’homme d’aujourd’hui, serait-il fier de son parcours ? W. L. : J’aurais peut-être dû explorer un peu plus le monde du cinéma, essayer, mais j’avais trop de respect pour ces gens-là. Pour moi, ils sont sur un écran, et moi, dans la salle. GALA : Votre femme a cessé de travailler pour élever vos enfants. Peut-on parler de couple à l’ancienne ? W. L. : Quand on s’est mariés, j’avais trente-trois ans et Mary trente. Elle travaillait depuis l’âge de vingt ans et n’avait pas l’intention de s’arrêter. On a fait ensemble un enfant, puis deux, et là s’est posée la question : on part tous les deux au boulot le matin, on rentre le soir tard et c’est une nounou qui s’en occupe ou alors leur mère est là à plein temps ? Mary n’a pas réfléchi longtemps. GALA : Le plus dur dans un couple, sur la durée ? W. L. : Le plus difficile, je ne sais pas, mais ce qui <strong>com</strong>pte – je parle pour moi bien sûr, je ne suis pas professeur de couple –, c’est respecter la liberté de l’autre, ses choix et avoir une confiance totale. A une époque, je me disais, au fond avec Mary, on est deux solitaires qui se sont trouvés. GALA : Quelle qualité lui enviez-vous ? W. L. : La tolérance. Moi, je ne le suis pas toujours, ou pas assez. Elle excuse et pardonne beaucoup de choses, et je trouve que dans le monde dans lequel nous vivons, avec ces réseaux sociaux qui font de nous des juges permanents, c’est une assez jolie qualité. GALA : Est-ce pour continuer à lui plaire, cette silhouette zéro défaut ? W. L. : Je crois que c’est surtout pour ne pas avoir honte quand je me regarde dans la glace. Je ne retrouverai pas un corps de vingt ans, 50 L’animateur s’astreint à une discipline sportive quotidienne. L’idée de vieillir l’angoisse-t-elle ? « Tant que je peux encore courir sur la plage, ça va ! », affirme-t-il. “Le SPORT me maintient. Je déteste le LAISSER- ALLER.” bien sûr, mais faire du sport me permet de me maintenir. Je déteste le laisser-aller. Quand je vois des mecs de mon âge sur une plage avec du bide et les seins qui pendouillent, je ne <strong>com</strong>prends pas. GALA : Combien d’heures de sport ? W. L. : Je fais du vélo elliptique tous les jours, trois quarts d’heure maximum. J’en ai installé un chez moi. Le cardio, c’est le secret pour que tout ne s’écroule pas ! sa famille sur un plateau William Leymergie dit avoir encore mieux réussi sa vie personnelle que professionnelle. Avec Mary, ils ont trois enfants : (de g. à dr.) Géry, l’aîné, trente-six ans, qui travaille également à la télévision ; Anna, la benjamine, vingt-neuf ans, architecte d’intérieur ; Sacha, trente-trois ans, qui travaille dans la musique. Ce sens artistique, ils le doivent à leur père, mais également à leur mère qui, après avoir été directrice artistique dans la pub, est aujourd’hui sculptrice. L’animateur a aussi trois petites-filles qui l’appellent « Pilly ». J. B. GALA : Vous suivez un régime également ? W. L. : Ah non ! Je suis un épicurien, mais j’ai un ennemi intime qui s’appelle le sucre. GALA : Dans dix ans, idéalement, vous aimeriez être où ? W. L. : En tout cas probablement pas à la télé… Il me manque quelques voyages sur mon passeport. Même en France d’ailleurs… Vous savez, quand vous passez soixantecinq ans, vous vous dites surtout : « Pourvu que la machine tienne ! ». Si c’est le cas, tout le reste est assez facile. Moi, des envies, j’en ai plein ! Des envies de gens, de pays, de livres, de balades, plein ! Mais est-ce que tout cet équipage-là suivra ? PROPOS RECUEILLIS PAR JEANNE BORDES
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