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張騫 Zhang Qian. The Secret Envoy of Han Emperor Wu in Search of the Arsi (Yuezhi) and the Fall of the Græco-Bactrian Kingdom. (Annotated Compilation of Eastern and Western Sources)

The study undertakes: — to clarify in what year Zhang Qian reached the Oxus river; to establish that the Daxia 大夏 in Shiji 123 represent the Tachar/Tochar of Tochar-i-stan; to explain how we are to understand the "List of Four" in Strabon 11.8.2.

The study undertakes: —
to clarify in what year Zhang Qian reached the Oxus river;
to establish that the Daxia 大夏 in Shiji 123 represent the Tachar/Tochar of Tochar-i-stan;
to explain how we are to understand the "List of Four" in Strabon 11.8.2.

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With <strong>the</strong>se scholarly explanations we underst<strong>and</strong> from our context that <strong>the</strong> mean<strong>in</strong>g<br />

<strong>of</strong> <strong>the</strong> ethnic name Sacaraucae/Sakaraukai is not “Saka K<strong>in</strong>gs,” but ra<strong>the</strong>r “K<strong>in</strong>g<br />

Sakas,” i.e. <strong>the</strong> easternmost ancient nomads from beyond <strong>the</strong> Jaxartes were, <strong>in</strong> fact,<br />

called <strong>the</strong> “Royal Sakas” — <strong>of</strong> which Ch<strong>in</strong>ese Sai–wang 塞 王 is <strong>the</strong> exact translation:<br />

<strong>the</strong> “K<strong>in</strong>gly Sakas.” We will see (below, pp. 42, 43) that HULSEWÉ/LOEWE, <strong>in</strong> <strong>the</strong> year<br />

1979 translat<strong>in</strong>g important phrases on <strong>the</strong> Saiwang <strong>in</strong> <strong>Han</strong>shu 96, did not grasp this <strong>in</strong>-<br />

genu<strong>in</strong>e mean<strong>in</strong>g <strong>of</strong> Saiwang 塞 王 — to <strong>the</strong> correct <strong>in</strong>terpretation <strong>of</strong> which<br />

tr<strong>in</strong>sic,<br />

BAILEY, <strong>in</strong> <strong>the</strong> same year, shows us <strong>the</strong> way.<br />

In <strong>the</strong> next text, however, <strong>the</strong> Saka-raukai or Sak–wang nomads do not figure at all.<br />

In 1895: LXX–LXXII, CHAVANNES <strong>of</strong>fered a fresh <strong>in</strong>terpretation — but exclusively on <strong>the</strong><br />

b<br />

asis <strong>of</strong> <strong>the</strong> Shiji where <strong>the</strong> Saiwang/Sakwang 塞 王 are not yet mentioned:<br />

Ce n’était pas seulement par des colonnes militaires envoyées en pays ennemi que<br />

l’empereur Ou avait cherché à détruire la puissance des Hiong-nou; il eut recours aussi<br />

aux moyens diplomatiques et tenta de nouer des alliances avec les peuples qui pouvaient<br />

être disposés à faire cause commune avec lui.<br />

Parmi ces nations étrangères, aucune ne devait être plus hostile aux Hiong-nou que les<br />

Ta Yue-tche; battus une première fois par le chen-yu Mo-tou vers l’année 176 avant notre<br />

ère, ils avaient été complètement défaits par le chen-yu Lao-chang en l’an 165 avant J.-C.;<br />

leur roi avait été tué et, de son crâne, suivant la coutume barbare, le chef turk s’était fait<br />

une coupe à boire ...<br />

Après ce désastre, les Ta Yue-tche cherchèrent leur salut dans la fuite; ils se retirèrent<br />

d’abord dans la vallée de l’Ili, mais ils ne tardèrent pas à en être délogés par les Ou-suen<br />

et, recommençant un nouvel exode, ils se portèrent vers l’ouest; puis ils tournèrent au sud,<br />

franchirent l’Iaxartes et envahirent la Sogdiane qui appartenait alors au royaume grécobactrien;<br />

cet état, connu des Ch<strong>in</strong>ois sous le nom de Ta-hia, se trouvait déjà affaibli par les<br />

attaques du roi par<strong>the</strong> Mithridate I er (174–136 av. J.-C.): il fut <strong>in</strong>capable de résister aux envahisseurs;<br />

les Ta Yue-tche purent refouler la population Ta-hia au sud de l’Oxus et s’établir<br />

eux-mêmes au nord de ce fleuve; ils ne devaient pas tarder à le traverser pour pénétrer<br />

en <strong>Bactrian</strong>e ...<br />

L’empereur Ou ne savait sans doute pas que les Ta Yue-tche avaient dû fuir jusqu’en<br />

Sogdiane et il les croyait encore établis dans la vallée de l’Ili lorsqu’il projeta de contracter<br />

une alliance avec eux contre l’ennemi commun. Il chargea de cette mission, prédest<strong>in</strong>ée à<br />

l’<strong>in</strong>succès, un certa<strong>in</strong> Tchang K’ien.<br />

Tchang K’ien partit en l’an 138 avant J.-C., avec une escorte d’une centa<strong>in</strong>e de personnes;<br />

il sortit de Ch<strong>in</strong>e par la frontière du nord-ouest et fut presque aussitôt arrêté par<br />

les Hiong-nou qui l’envoyèrent au chen-yu Kiun-tch’en (qui avait succédé en 161 avant J.-C.<br />

à son père, le chen-yu Lao-chang). Tchang K’ien feignit d’accepter de bonne grâce sa détention;<br />

il se maria, eut des enfants et resta une diza<strong>in</strong>e d’années chez les barbares; on<br />

cessa de le surveiller de près; il en pr<strong>of</strong>ita pour s’enfuir un beau jour avec ses compagnons.<br />

Se dirigeant vers l’ouest, il arriva d’abord dans le Ferganah, siège du royaume de Tayuan;<br />

il y fut bien accueilli et le roi lui donna des guides qui le menèrent dans le pays de<br />

K’ang-kiu, au nord du Syr-daria; aller de Ta-yuan dans le K’ang-kiu serait aujourd’hui passer<br />

de Kok<strong>and</strong> à Tachkend. Les gens de K’ang-kiu conduisirent Tchang K’ien dans le pays<br />

des Ta Yue-tche; il dut donc franchir de nouveau le Syr-daria pour arriver dans les contrées<br />

situées entre ce fleuve et l’Amou-daria, à l’ouest du Ferganah.<br />

Parvenu au terme de son voyage, Tchang K’ien ne tarda pas à reconnaître qu’il n’en tirerait<br />

aucun avantage diplomatique; les Ta Yue-tche se trouvaient bien dans leur nouvelle<br />

patrie; ils avaient oublié leur ha<strong>in</strong>e mortelle contre les Hiong-nou; ils ne se souciaient<br />

guère des Ch<strong>in</strong>ois, trop éloignés ma<strong>in</strong>tenant pour qu’une alliance avec eux fût pr<strong>of</strong>itable.<br />

Tchang K’ien passa un an (probablement l’année 128) chez les Ta Yue-tche et les suivit,<br />

peut-être dans une campagne qu’ils faisaient contre l’état de Ta-hia, jusqu’aux conf<strong>in</strong>s de<br />

ce royaume; mais il ne put rien obtenir et dut partir après s’être heurté à une f<strong>in</strong> de nonrecevoir<br />

absolue.<br />

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