Le trophée Bishop au 430 ETAH - Journal Adsum

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Page 22 / Adsum / 14 janvier 2010 Souper Derrière les portes du bloc opératoire Par Martine Goulet Infirmière chef, bloc opératoire, Centre de santé Valcartier Avoir recours à une chirurgie pour amé - liorer son état de santé est un mal nécessaire et qui comporte son lot d’inconvénients. C’est pourquoi l’équipe du bloc opératoire met tout en œuvre pour que cette expérience vous laisse un bon souvenir. Que se passe-t-il une fois que le médecin a complété une demande de chirurgie pour un patient? Cette dernière est alors acheminée au bloc opératoire où l’infir- pour le retour de nos héros Les militaires du 62e Régiment d’artillerie de campagne (62 RAC) de Shawinigan, de retour d’Afghanistan, ont eu droit à des hommages soutenus lors d’un souper en leur honneur. Les militaires, le bombardier-chef Yves Boulé, le bombardier Simon Bourré- Laprise, le bombardier Sébastien Cossette, l’artilleur Ismaël Fontaine, l’artilleur Sébastien Gagnon-Pellerin, le bombardier Steven Lévesque, le bombardier David Paquet et l’artilleur Alexis Trudel étaient les présidents d’honneur du «Souper Retour de nos Héros». Les militaires présents ont eu droit à l’ovation des convives lors de la cérémonie de présentation. Chaque militaire, au son de la fanfare, a fait son entrée dans la salle de banquet et chacun se présentait sous une arche de lumière afin de recevoir, des mains d’un vétéran, la flamme des générations. Par la suite, les épouses des vétérans leur remettaient une rose afin que ces derniers remercient leur conjointe de toute cette attente. La Société d’histoire militaire mauri - cienne, conjointement avec la Légion royale canadienne et le 62 RAC, a voulu souli gner de belle façon le retour de nos militaires. Pour cette occasion, des maires de la région et les autres organisations présentes ont remis un cadeau souvenir aux militaires de leur région respective. La Fondation Ben Weider a versé une somme substantielle pour l’acquisition mière responsable regarde dans le calen - drier afin de donner un rendez-vous au patient en tenant compte principalement de l’urgence de la chirurgie, mais également de la date où ce dernier a rencontré le médecin, de la durée de sa chirurgie, de ses disponibilités et des directives du médecin. Le jeudi qui précède son intervention, on demande au patient de venir rencontrer les infirmières de la chirurgie d’un jour qui font l’enseignement pré-opératoire. Elles lui font remplir un questionnaire sur son état de santé et lui donnent les références de tous les services ou L’équipe du bloc opératoire : (rangée avant) Émilie Plante, infirmière auxiliaire, Céline Thériault, infirmière; (rangée arrière) Annie Rochette, infirmière auxiliaire, Marie Jacob, infirmière responsable de la chirurgie d’un jour, Marie-Hélène Bilodeau, infirmière, Jean-Guy Germain, infirmier, France Larin, entretien ménager, Martine Goulet, infirmière responsable du bloc opératoire, adjudant Michel Auclair, technicien chef du bloc opératoire. – Photo : 5 Amb C Dans l’ordre habituel : Guy Arcand, président de la SHMM, bombardier-chef Yves Boulé, bombardier Simon Bourré-Laprise, artilleur Sébastien Gagnon-Pellerin, bombardier David Paquet et artilleur Alexis Trudel. Étaient absent, le bombardier Sébastien Cosette, l’artilleur Ismaël Fontaine et le bombardier Steven Lévesque. des cadeaux et pour la réalisation de ce souper. La fanfare militaire a interprété deux airs bien connus, Amazing Grace et Vent d’espoir, au son de la cornemuse. organismes qui pourront lui être utiles. Le patient est alors informé de l’heure et de l’endroit où se présenter le jour de la chirurgie. Lorsque le grand jour est arrivé, le personnel de la chirurgie d’un jour accueille le patient et le prépare pour l’intervention. Par la suite, l’équipe du bloc opératoire vient le chercher et revérifie son dossier. Les mêmes questions lui sont posées à plusieurs reprises par des personnes différentes (allergies, site opé - ratoire, chirurgie, etc.) afin de diminuer les risques d’erreurs. Dans la salle, l’anesthésiste induit le sommeil avec des médicaments intraveineux donnés dans la tubulure du soluté déjà installé par le personnel. Après la chirurgie, le patient est déplacé à la salle de réveil jusqu’à ce que les effets de l’anesthésie soient estompés. Une fois réveillé, le patient recevra en compagnie de la personne qui l’accompagne l’en - seignement de départ. Le professionna - lisme de l’équipe du bloc opératoire est sans faille et la dignité du patient est res - pectée tout au long du processus. Le bloc opératoire à la capacité d’effectuer plusieurs types de chirurgies : orthopédie, chirurgie générale, oto-rhinolaryngologie, urologie et endoscopie. L’orthopédie est notre principal champ d’activité et c’est pourquoi c’est dans cette spécialité que nous rencontrons le plus d’attente. Beaucoup d’intervenants sont impli - quées dans le déroulement des activités du bloc opératoire; cela permet qu’une chirurgie puisse être réalisée dans des conditions optimales. Les équipes du bloc opératoire et de la chirurgie d’un jour sont davantage visibles, car elles sont directement en contact avec le patient. Néan - moins, il ne faut pas oublier les personnes qui jouent également un rôle important et qui viennent soutenir ces dernières tels le personnel de la stérilisation et le personnel de l’entretien ménager. L’équipe qui travaille derrière les portes 2108 est une équipe formidable qui a à cœur le respect du patient ainsi que le travail bien fait tout en maintenant un milieu stimulant et enrichissant. Soyez assuré que lorsque vous traverserez ces portes, vous serez bien accueilli et que votre satisfaction sera notre priorité. Ce souper s’est déroulé dans la convi - vialité. Les parents et amis des militaires étaient très heureux des hommages rendus à leurs fils. De gauche à droite, le maître de 2 e classe Luc Bourget, le sergent Julien Simoneau et le maître de 2 e classe Carine Michaud au Centre de recru - tement des Forces canadiennes, Québec, Détachement Rimouski. – Photo : capt J. Voyer Mon travail de sergent recruteur au Centre de recrutement de Rimouski Par le sergent Julien Simoneau Sergent recruteur, Centre de recrutement des Forces canadiennes, Québec, détachement Rimouski Je suis arrivé au Centre de recrutement des Forces canadiennes, Québec, détachement Rimouski le 1 er septembre. Muté du 1 er Bataillon, Royal 22 e Régiment à Valcartier, j’ai tout de suite observé une différence évidente comparativement à mon ancienne unité qui s’apprêtait à démarrer sa montée en puissance pour la prochaine rotation en Afghanistan. C’est avec joie et motivation que j’ai rapidement appris ce qu’exigeait la fonction de sergent recruteur à Rimouski. Le territoire à couvrir est très vaste et nous devons servir toutes les petites villes, de La Pocatière jusqu’à Gaspé. Donc, dès mes premiers jours au déta - chement, je suis parti avec le maître de 2 e classe Luc Bourget découvrir tous nos points de contact, de la vallée de la Matapédia jusqu’à Gaspé. Nous avons parfois à parcourir des centaines de kilomètres pour rencontrer quelques futurs postulants. Par contre, ce qu’il y a de plus bénéfique, c’est que le service devient très personnalisé. Nous pouvons ainsi prendre le temps de bien informer les jeunes et leur expliquer toutes les options qui s’offrent à eux. Mon mentor, maître de 2 e classe Carine Michaud, qui est en place depuis plus de 8 ans, connaît le territoire comme le fond de sa poche. Je l’accompagne donc dans la tournée des cégeps pour promouvoir les collèges militaires du Canada. Elle a réponse à tout et un jour m’apprend que nous devrons aller rencontrer des élèves aux Îles-de-la-Madeleine. C’est parti! J’adore ça! Je découvre sans cesse des coins de mon pays où je n’avais encore jamais mis les pieds, le tout en travaillant. Que demander de mieux! Après quelques semaines à Rimouski, je me rends compte que pour les trois prochaines années, je serai non seulement sergent recruteur, mais sergent recruteur commis voyageur! Tout de même, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour mes confrères d’armes qui sont en mission. Je prépare donc le terrain pour le prochain voyageur qui viendra me remplacer. Le seul journal qui montre de quelle étoffe vous êtes www.journaladsum.com
L’école Dollard-des-Ormeaux derrière les troupes Par Philippe Brassard Journal Adsum Pour la toute première fois, les élèves de l’école Dollard-des-Ormeaux de Valcartier ont exprimé d’une seule voix leur appui indéfectible aux troupes de la garnison, lors d’une journée spéciale, le 8 décembre. La meilleure façon pour ces 400 élèves du primaire et du secondaire de véhiculer leur message d’appui, c’était de laisser libre cours à leurs talents artistiques. Les classes ont ainsi planché sur des œuvres d’art visuel, tels que dessins et rubans jaunes, qui ont été exposés sur les clôtures autour de l’école et dans les corridors. De grandes banderoles marquées de petites empreintes de mains aux couleurs vives, accompagnées de messages d’encouragement, ont également été bricolées. Et ces œuvres n’étaient que la pointe de l’iceberg. C’est du moins ce qu’ont cons - taté le major Serge Lapointe, coordonnateur de la garnison, le capitaine Michel Vallée, officier des opérations, l’adjudantmaître Marc Gabanna, sergent-major de la garnison, Yves Émond, gestionnaire des PSP, de même que plusieurs anciens élèves de l’établissement devenus militaires, invités à l’école le 8 décembre. Rassemblés dans le gymnase avec le personnel, les jeunes leur en ont mis plein la vue. L’hymne national canadien a été interprété par un orchestre d’harmo - nie, d’autres élèves ont joué une pièce originale au xylophone, suivis par un groupe de jeunes chanteurs; des projets qui ont nécessité plusieurs semaines de pratique. De jeunes filles ont également monté sur scène pour y lire des textes de soutien aux soldats qu’elles avaient composés. Sans oublier que chacun des militaires a reçu un drapeau canadien en bois fait par les élèves, tout en étant applaudis chaleureusement. 2008 Dodge CALIBER SXT, argent, 4 cylindres, man., 46 845 km, 12 995$ 2009 Jeep WRANGLER X SPORT, rouge, 6 cylindres, 6 vit., 4x4, man., 22 000 km 20 995$ L'une des façons qu'ont choisie les élèves de DDO pour témoigner de leur appui indéfectible envers les troupes était de jouer une pièce originale au xylophone. - Photo : Philippe Brassard, Adsum Très impressionné par l’ampleur de ces gestes, le maj Lapointe s’est montré «extrêmement fier» des jeunes. «Tout militaire devrait être à ma place aujourd’hui pour ressentir le même sentiment que moi : celui de se faire reconnaître pour les missions que nous avons complétées, et pour celles que nous ferons. Les militaires apprécient ces gestes-là», a affirmé le coordonnateur de la garnison, qui a tenu à remercier la direction de l’école. Grâce à la collaboration du maj Lapointe, les œuvres d’art ont été envoyées en Afghanistan ces dernières semaines, où elles seront remises aux soldats de Valcartier présentement déployés au LE CONCESSIONNAIRE NO. 1 À QUÉBEC Quartier général de la Force opération - nelle interarmées (QG FOI – Afghanistan). C’était là le but ultime du projet. «En envo - yant tous nos projets en Afghanistan, nos jeunes peuvent rejoindre la famille qui est là-bas. On veut leur montrer qu’on pense à eux tout le temps, pas juste le 11 novembre», a indiqué Émily Lagloire, directrice de l’école Dollard-des-Ormeaux et coordonnatrice du projet. Cette dernière a initié ce projet de longue haleine peu après son entrée en fonctions, le 5 octobre. Elle mentionne qu’il ne s’agit pas d’une initiative isolée et que l’école entend poursuivre ces gestes dans le futur. VÉHICULES D’OCCASION 2008 Chrysler SEBRING CONVERTIBLE TOURING, rouge, 6 cylindres, auto., 23 281 km 21 995$ 2006 Jeep LIBERTY LTD, khaki, 6 cylindres, 4x4, man., 56 337 km 17 995$ 2006 Dodge RAM 1500 SLT, blanc, 8 cylindres, 4x4, auto., 49 711 km 23 995$ 2009 Dodge NITRO RT, noir, 6 cylindres, 4x4, 5 vit. auto., 18 056 km 33 995$ LES JEUNES ONT BESOIN DE S’EXPRIMER Environ 85 % des 400 jeunes de l’école Dollarddes-Ormeaux sont issus d’une famille de militaire. Un tiers d’entre eux a vécu le tempo opé - rationnel dans la dernière année, parce que l’un des parents vient soit de retourner de mission, soit de s’envoler vers Kandahar. Un autre tiers de la population de l’école change de façon constante, principalement en raison des transferts militaires. En conséquence, le mode de vie militaire a un impact visible sur les jeunes. «Ils vivent ça à tous les jours. Ils y pensent tout le temps, et ça les affecte d’une façon ou d’une autre», indique la directrice, Émily Lagloire. Bien que ces situations soient prises en consi - dération par le personnel scolaire, il devient important pour les jeunes d’exprimer leur soutien et leurs sentiments aux troupes déployées, croit la directrice. C’est pour cette raison que les projets artistiques sont nés. «C’est une façon pour eux d’extério - riser ce qu’ils ressentent en dedans», a ajouté Mme Lagloire. «Il ne faut pas qu’ils refoulent ce qu’ils vivent. L’extérioriser, souvent c’est ça qui fait du bien.» Selon elle, les adolescents ont d’ailleurs montré beaucoup d’enthousiasme pour les projets, malgré ce que certains peuvent penser. «On a tendance à croire que les ados ne s’expriment pas, mais si l’on regarde ce qu’ils ont fait, on voit qu’ils s’impliquent», souligne-t-elle, précisant qu’ils ont investi énormément de temps pour concevoir une soixantaine de rubans jaunes pour les militaires, notamment sur l’heure du midi. (P.B. 1-866-355-7016 418 687-2604 www.beauprecapitale.com 225, rue Marais, Vanier (Québec) G1M 3C8 2006 Dodge RAM 1500 SPORT, blanc, 8 cylindres, 4x4, auto., 62 614 km 23 995$ 2008 Jeep PATRIOT NORTH, noir, 6 cylindres, 4x4, 5 vit. man., 46 650 km 17 995$ 200$ d’essence sur présentation de cette annonce. 2006 Jeep TJ, khaki, 4 cylindres, 4x4, man., 53 400 km 15 995$ 2008 Dodge GRAND CARAVAN SE STOW’NGO, bleu fonçé, 6 cylindres, auto., man., 54 276 km 16 995$ 14 janvier 2010 / Adsum / Page 23
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