Les systèmes hydriques se trouvent de l'échelle - UNEP/GRID-Sioux ...
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Le Bassin<br />
du fl euve<br />
Volta s’étend<br />
partiellement sur<br />
six pays d’Afrique<br />
Occi<strong>de</strong>ntale<br />
Akosombo Dam<br />
Wikipedia<br />
Malgré la petite superfi cie qu’ils occupent dans le<br />
bassin, le Bénin et le Togo contribuent <strong>de</strong> manière<br />
signifi cative au bilan hydrique du fl euve, grâce à leur<br />
emplacement dans <strong>de</strong>s zones où la pluviosité excè<strong>de</strong><br />
l’évapotranspiration.<br />
Le fl euve Volta possè<strong>de</strong> plusieurs affl uents, mais<br />
les principaux ruis<strong>se</strong>aux alimentant son fl ux sont<br />
le fl euve Oti (Pendjari), le Volta Noir, le Volta Rouge<br />
et le Volta Blanc. Le plus grand parmi eux est l’Oti,<br />
lequel prend sa source dans le Nord-est du Bénin,<br />
où les précipitations annuelles sont généralement<br />
supérieures à 1 000 mm. L’oti produit environ un tiers<br />
du fl ux annuel du système fl uvial du Volta (Barry et<br />
al. 2005). <strong>Les</strong> fl euves du Volta Noir et Blanc prennent<br />
leur source au Burkina Faso. Plusieurs <strong>de</strong>s petits<br />
affl uents s’assèchent durant les pério<strong>de</strong>s ari<strong>de</strong>s. Tous<br />
les ruis<strong>se</strong>aux principaux convergent au Ghana et<br />
éventuellement dans le lac Volta, le plus grand lac<br />
artifi ciel au mon<strong>de</strong>, formé par le barrage d’Akosombo,<br />
construit dans les années soixante.<br />
Précipitations<br />
Le bassin a <strong>de</strong>s saisons sèches et humi<strong>de</strong>s<br />
prononcées, avec <strong>de</strong>ux saisons humi<strong>de</strong>s distinctes<br />
dans le sud, et une <strong>se</strong>ule saison humi<strong>de</strong> culminant<br />
en aout un peu plus au nord (Boubacar 2005). <strong>Les</strong><br />
précipitations moyennes annuelles diminuent<br />
généralement du sud au nord, avec <strong>de</strong>s régions dans<br />
l’est du Ghana et l’ouest du Togo reçevant les pluies<br />
les plus lour<strong>de</strong>s (jusqu’à 1 500 mm/an à certains<br />
endroits). La portion du Togo du bassin fl uvial reçoit<br />
les précipitations moyennes annuelles les plus<br />
élevées, 1 262 mm en moyenne. Le Ghana reçoit<br />
également plus <strong>de</strong> 1 200 mm/an sur sa partie du<br />
bassin. <strong>Les</strong> parties les plus sèches du bassin <strong>se</strong> situent<br />
à l’extrême nord du Mali, où les précipitations sont en<br />
moyenne <strong>de</strong> 540 mm/an (Figure 2.13.1).<br />
<strong>Les</strong> taux d’évapotranspiration élevés à travers<br />
une gran<strong>de</strong> partie du Burkina Faso et du Ghana,<br />
lais<strong>se</strong>nt peu d’écoulement excé<strong>de</strong>ntaire pour<br />
contribuer au fl ux du fl euve. <strong>Les</strong> plus gran<strong>de</strong>s<br />
Figure 2.13.3 : Densité <strong>de</strong> population du bassin <strong>de</strong><br />
la Volta<br />
Figure 2.13.1 : Précipitations moyennes annuelles du<br />
bassin <strong>de</strong> la Volta<br />
Figure 2.13.2 : Écoulement disponible modélisé du bassin<br />
<strong>de</strong> la Volta<br />
contributions proviennent du Togo et du Mali,<br />
suivis du Ghana et du Bénin. Le Burkina Faso et<br />
la Côte d’Ivoire ont tous <strong>de</strong>ux un impact négatif<br />
sur le bilan hydrique du fl euve, du fait du taux<br />
d’évapotranspiration excédant les précipitations<br />
annuelles (Figure 2.13.2).<br />
Population<br />
Environ 28 millions <strong>de</strong> personnes vivent dans le<br />
bassin du Volta. <strong>Les</strong> <strong>de</strong>ux pays couvrant la plus<br />
gran<strong>de</strong> superfi cie du bassin sont également les<br />
plus peuplés : le Burkina Faso, avec 13 millions et le<br />
Ghana, avec près <strong>de</strong> 10 millions d’habitants. Le Togo<br />
a la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> population la plus élevée dans sa<br />
portion du bassin (116 habitants au km²), tandis que<br />
la portion <strong>de</strong> la Côte d’Ivoire ne repré<strong>se</strong>nte que 26<br />
habitants au km² (Figure 2.12.3).<br />
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