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Les systèmes hydriques se trouvent de l'échelle - UNEP/GRID-Sioux ...

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La plupart du<br />

temps, le débit<br />

Shabelle <strong>se</strong><br />

termine par <strong>de</strong>s<br />

zones humi<strong>de</strong>s,<br />

en amont <strong>de</strong> sa<br />

confl uence avec<br />

le Juba<br />

<strong>Les</strong> <strong>de</strong>ux fl euves per<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> leur déver<strong>se</strong>ment en<br />

aval, du fait d’une insuffi sance <strong>de</strong> pluie dans les<br />

zones en aval, d’une forte évaporation, d’infi ltrations<br />

et <strong>de</strong> retraits signifi catifs (Thiemig 2009). La plupart<br />

du temps, le débit du Shabelle <strong>se</strong> termine dans <strong>de</strong>s<br />

zones humi<strong>de</strong>s, en amont <strong>de</strong> sa confl uence avec le<br />

Juba (FAO 2000).<br />

Précipitations<br />

Il existe <strong>de</strong>ux saisons <strong>de</strong> pluies dans le bassin ; les<br />

saisons sèches sont moins prononcées dans les<br />

hauteurs <strong>de</strong> l’Éthiopie que dans les zones bas<strong>se</strong>s<br />

à travers le reste du bassin. <strong>Les</strong> premières pluies<br />

tombent d’avril à juin, fournissant environ 60<br />

pour cent <strong>de</strong>s précipitations annuelles. <strong>Les</strong> pluies<br />

moindres d’octobre et novembre contribuent à<br />

environ un quart <strong>de</strong>s précipitations annuelles (Artan<br />

et al. 2007). <strong>Les</strong> précipitations annuelles totales dans<br />

certaines zones <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> Juba dépas<strong>se</strong>nt 1 400<br />

mm. La majeure partie restante du bassin est ari<strong>de</strong><br />

ou <strong>se</strong>mi-ari<strong>de</strong> : la partie à faible altitu<strong>de</strong> reçoit moins<br />

<strong>de</strong> 500 mm <strong>de</strong> pluie par an, d’autres parties reçoivent<br />

aussi peu que 200 mm (Figure 2.3.1, Figure 2.3.2). <strong>Les</strong><br />

températures élevées et les précipitations limitées<br />

rédui<strong>se</strong>nt davantage la contribution <strong>de</strong> la plupart du<br />

bassin au Système Fluvial <strong>de</strong> Shabelle-Juba. L’Éthiopie<br />

contribue en gran<strong>de</strong> partie au fl ux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux fl euves,<br />

le Kenya a peu d’infl uence et la partie somalienne du<br />

bassin a un impact net négatif sur le budget hydrique<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux fl euves.<br />

L’agriculture est <strong>de</strong> loin la plus gran<strong>de</strong> utilisatrice<br />

d’eau dans la plupart <strong>de</strong>s zones en aval, mais celle-ci<br />

dépend es<strong>se</strong>ntiellement <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> surface (FAO<br />

2005). <strong>Les</strong> précipitations varient brutalement d’une<br />

année à l’autre à travers le bassin, causant <strong>de</strong>s<br />

sécheres<strong>se</strong>s sévères tous les <strong>se</strong>pt à dix ans (FAO<br />

2005). Ceci est catastrophique pour l’agriculture<br />

pluviale, laquelle a augmenté en Somalie au cours<br />

<strong>de</strong>s récentes décennies, alors que les infrastructures<br />

d’irrigation <strong>se</strong> sont délabrées ou ont été détruites<br />

(FAO 2005). La forte dépendance <strong>de</strong> la Somalie<br />

envers les fl euves Juba et Shabelle fait <strong>de</strong> la mi<strong>se</strong> en<br />

valeur <strong>de</strong> l’eau en Éthiopie (à travers le barrage <strong>de</strong><br />

Melka Wak sur le Shabelle par exemple) une gran<strong>de</strong><br />

préoccupation pour la Somalie.<br />

Population<br />

Environ 13 <strong>de</strong>s 20 millions d’individus du bassin<br />

vivent dans sa partie éthiopienne. Le quart kenyan<br />

du bassin a une population d’environ 2,5 millions.<br />

La partie somalienne du bassin a une population<br />

estimée entre 3,5 et 5,5 millions (Figure 2.3.3).<br />

Figure 2.3.1: Précipitations moyennes annuelles du<br />

bassin fl uvial Juba-Shabelle<br />

Figure 2.3.2 : L’écoulement disponible modélisé du<br />

bassin fl uvial <strong>de</strong> Juba-Shabelle<br />

Figure 2.3.3 : Densité <strong>de</strong> population du bassin fl uvial <strong>de</strong><br />

Juba-Shabelle, 2010<br />

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