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Génétique de la Levure

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GENETIQUE DE LA LEVURE


• But: Détermination du rôle et <strong>de</strong> <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> chaque<br />

gène et produit <strong>de</strong> gène<br />

• Pour ceci, <strong>de</strong> nombreuses approches ont été développées<br />

<strong>de</strong>puis 30 ans<br />

• Aux analyses c<strong>la</strong>ssiques d’étu<strong>de</strong> d’un mécanisme donné par<br />

différentes approches (cribles génétiques, analyse <strong>de</strong> mutants,<br />

biochimie, biologie cellu<strong>la</strong>ire et molécu<strong>la</strong>ire...), s’est ajouté <strong>de</strong><br />

nombreux programmes d’analyses systématiques: délétion<br />

systématique <strong>de</strong> tous les gènes, coup<strong>la</strong>ge à <strong>de</strong>s marqueurs<br />

fluorescent (GFP), analyse globale <strong>de</strong> <strong>la</strong> transcription <strong>de</strong>s<br />

gènes, analyse globale <strong>de</strong>s interactions protéines-protéines....


I. Souches et marqueurs<br />

• Les marqueurs génétiques sont utilisés pour suivre une<br />

mutation lors <strong>de</strong> croisement <strong>de</strong> souches ou pour<br />

sélectioner les cellules ayant inégré un p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>.<br />

• Ce sont pour <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s marqueurs d’auxotrophie:<br />

HIS3, URA3, TRP1, LEU2, LYS2, ADE2<br />

• Comme chez E. coli certains gènes <strong>de</strong> résistance aux<br />

antibiotiques peuvent être utilisés: kanamycin resistance,<br />

kanR<br />

• Il existe plusieurs souches <strong>de</strong> <strong>la</strong>boratoire dont les<br />

propriétés peuvent varier:<br />

W303-1A, S288C, S1278b, SK1, BY4741....<br />

• le génotype d’une souche se présente ainsi:<br />

W303-1A: MATa leu2-3/112 ura3-1 trp1-1 his3-11/15<br />

a<strong>de</strong>2-1


MATa leu2-3/112 ura3-1 trp1-1 his3-11/15 a<strong>de</strong>2-1<br />

• Un mutant d’auxotrophie ne poussera pas sur milieu<br />

minimum si tous les nutriments qui lui sont essentiels ne<br />

sont pas fournis <strong>de</strong> façon exogène:<br />

• Un mutant ura3 ne peut pas pousser sur milieu minimum<br />

sans uracile<br />

Par contre le même mutant poussera sur milieu minimum<br />

sans uracile si on introduit un p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> portant le gène<br />

sauvage URA3.


• La génétique <strong>de</strong> <strong>la</strong> levure est basée sur <strong>la</strong> possiblité <strong>de</strong> croiser <strong>de</strong>ux souches haploï<strong>de</strong>s<br />

portant <strong>de</strong>s mutations différentes pour former une souche diploï<strong>de</strong>.<br />

• Le diploï<strong>de</strong> peut alors être induit à sporuler pour former une tétra<strong>de</strong>. Les tétra<strong>de</strong>s peuvent<br />

ensuite être disséquées avec un micromanipu<strong>la</strong>teur. Les spores isolées formeront chacune<br />

une colonie.<br />

• Par le passé, ces croisements génétiques ont permis d’établir les cartes chromosomiques<br />

en utilisant <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> recombinaison entre <strong>de</strong>ux mutations comme mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

distance génétique.<br />

• Aujourd’hui les croisements sont utilisés pour générer <strong>de</strong>s souches avec <strong>de</strong> nouvelles<br />

combinaison <strong>de</strong> mutations et pour analyser les re<strong>la</strong>tions génétiques entre différentes<br />

mutations.


• expl: MATa leu2 URA3 x MATalpha LEU2 ura3<br />

• le diploï<strong>de</strong> est hétérozygote pour les marqueurs URA3 et<br />

LEU2 et peut être selectionné sur milieu minimum sans<br />

leucine et uracile.<br />

• sporu<strong>la</strong>tion sur milieu carencé en azote<br />

• La paroi <strong>de</strong> <strong>la</strong> tétra<strong>de</strong> est digérée et les spores séparés<br />

avec un micromanipu<strong>la</strong>teur.<br />

• Les spores vont germer et chaque spore donner une<br />

colonie qui peut être analysée individuellement.<br />

• Ce qui veut dire que le produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> méiose peut être<br />

analysé directement.<br />

• La taille <strong>de</strong>s colonies issues <strong>de</strong> chaque spore peut déja<br />

donner une indication <strong>de</strong> l’effet d’une double mutation<br />

sur <strong>la</strong> croissance<br />

• Sinon, les colonies sont répliquées sur différents<br />

milieux afin <strong>de</strong> caractériser leurs propriétés et <strong>de</strong> suivre<br />

les marqueurs génétiques.


II. Production <strong>de</strong> mutants<br />

• Les mutations qui augmentent ou diminuent <strong>la</strong> fonction<br />

du produit d’un gène sont extrèmement utiles pour<br />

étudier un système cellu<strong>la</strong>ire. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

mutation (phénotype) donne <strong>de</strong>s indications sur <strong>la</strong><br />

protéine elle-même et sur <strong>la</strong> voie dans <strong>la</strong>quelle elle agit.<br />

• Mutation au hasard ou mutation ciblée<br />

- La mutagénèse au hasard (par <strong>de</strong>s agents<br />

mutagènes) a pour but <strong>de</strong> lier une fonction à un ou<br />

plusieurs gènes. En général, on cible le génome dans<br />

son entier.<br />

- La mutagénèse au hasard peut aussi se faire in<br />

vitro sur un gène donné (porté par un p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>). Le<br />

but est alors d’i<strong>de</strong>ntifier les domaines fonctionnels<br />

d’une protéine.<br />

- dans <strong>la</strong> mutagénèse ciblée, un gène est<br />

spécifiquement inactivé ou altéré par une<br />

combinaison <strong>de</strong> manipu<strong>la</strong>tions in vitro et in vivo.


A. Sélection et crib<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s mutants<br />

– Une mutagénèse au hasard aboutit à une popu<strong>la</strong>tion<br />

hétérogène portant différents type d’allèles mutés. On veut<br />

tester chaque clone pour chercher <strong>la</strong> ou les mutations<br />

d’intérêt.<br />

– Pour ceci, on va établir <strong>de</strong>s conditions dans lesquelles <strong>la</strong><br />

mutation rechercher va donner soit un avantage <strong>de</strong> croissance<br />

(crible positif) ou être délétère (crible négatif)<br />

– premier challenge intellectuel: penser <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong><br />

croissance ou <strong>de</strong> souche , où seul le mutant recherché va<br />

pousser/ou ne pas pousser: un bon exemple est le crib<strong>la</strong>ge basé<br />

sur une résistance à un inhibiteur.<br />

– <strong>de</strong>uxième challenge intellectuel: penser <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong><br />

crib<strong>la</strong>ge qui permettent d’isoler le mutant d’intérêt tout en<br />

éliminant tout ceux qui pourraient donner le même phénotype<br />

par une voie détournée.<br />

Wild type<br />

hog1D<br />

sko1D<br />

aca1D aca2D<br />

hog1D sko1D<br />

hog1D aca1D<br />

aca2D<br />

hog1D sko1D<br />

aca1D aca2D<br />

Wild type<br />

aca2D<br />

hog1D<br />

hog1D aca2D<br />

YPD YPD + 0.4M NaCl<br />

YPD YPD + 0.4M NaCl


• Une fois que le clone portant <strong>la</strong> mutation a été isolé, <strong>la</strong> mutation doit être<br />

caractérisée et le gène portant <strong>la</strong> mutation i<strong>de</strong>ntifié.<br />

• Pour ceci, on réalise:<br />

B. Caractérisation <strong>de</strong>s mutants<br />

- une étu<strong>de</strong> phénotypique détaillée avec d’éventuels cribles secondaires<br />

- on détermine le caractère dominant ou récessif <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutation<br />

- on vérifie le nombre <strong>de</strong> mutations liées au phénotype (ségrégation 2/2 <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

mutation après croisement avec <strong>la</strong> souche parentale)<br />

- on catégorise les mutants par groupes <strong>de</strong> complémentation.<br />

- on clone le gène portant <strong>la</strong> mutation


Les mutations dominantes et récessives<br />

La souche mutée est re-croisée avec <strong>la</strong><br />

souche parentale sauvage pour former<br />

un diploï<strong>de</strong> hétérozygote pour <strong>la</strong><br />

mutation concernée<br />

Recessive: wild type phenotype<br />

MUT1<br />

MUT1<br />

mut1<br />

mut1<br />

Dominant: mutant phenotype


• Le caractère dominant peut avoir plusieurs<br />

sources:<br />

– une mutation créant un gain <strong>de</strong><br />

fonction: par expl une protéine<br />

régu<strong>la</strong>trice fonctionnant sans son<br />

stimulus physiologique<br />

– Le produit du gène fonctionne sous<br />

forme oligomérique et l’introduction<br />

d’un monomère muté abolit <strong>la</strong> fonction<br />

<strong>de</strong> l’oligomère<br />

– <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> protéine produite à<br />

partir d’un allèle sauvage n’est pas<br />

suffisante pour assurer <strong>la</strong> fonction<br />

• Le caractère récessif est le plus souvent lié à<br />

une perte <strong>de</strong> fonction du produit. Ce sont les<br />

plus fréquentes.<br />

Recessive: wild type phenotype<br />

MUT1<br />

MUT1<br />

mut1<br />

mut1<br />

Dominant: mutant phenotype


Détermination <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong><br />

complémentation<br />

But: déterminer si les mutations isolées<br />

affectent le même gène.<br />

• Pour les mutations récessives, les clones mutants<br />

sont croisés entre eux dans toutes les<br />

combinaisons possibles.<br />

- Si les <strong>de</strong>ux mutations sont dans le même<br />

gène, <strong>la</strong> souche dipoï<strong>de</strong> aura le même phénotype<br />

mutant que les haploï<strong>de</strong>s<br />

- Si les <strong>de</strong>ux mutations sont dans <strong>de</strong>ux<br />

gènes différents, le diploï<strong>de</strong> <strong>de</strong>vrait avoir un<br />

phénotype sauvage car chaque haploï<strong>de</strong><br />

apporte une copie sauvage <strong>de</strong> l’autre gène.<br />

mut1<br />

mut1<br />

mut1<br />

mut1<br />

MUT1<br />

MUT1<br />

mut1<br />

mut1<br />

No functional gene product<br />

of MUT1<br />

mut2<br />

mut2<br />

MUT2<br />

MUT2<br />

Functional gene products<br />

of MUT1 and MUT2


La complémentation intragènique<br />

w Le croisement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mutations<br />

récessives donne un phénotype<br />

intermédiaire ou sauvage au<br />

diploï<strong>de</strong> hétérozygote.<br />

w Pourquoi? Les <strong>de</strong>ux mutations<br />

portent sur le même gène mais les<br />

<strong>de</strong>ux produits mutés bien que non<br />

fonctionnels peuvent former un<br />

hétéromère plus ou moins<br />

fonctionnel.<br />

mut1-1<br />

mut1-1<br />

mut1-2<br />

mut1-2<br />

No functional gene product<br />

of MUT1<br />

But a heteromere consisting of<br />

Mut1-1p and Mut1-2p can be functional


I<strong>de</strong>ntifier le gène muté<br />

-dans le cas d’une mutation dominante: il faut construire 1) une banque d’ADN génomique<br />

à partir <strong>de</strong> chaque souche mutante, 2) transformer une souche sauvage et 3) cribler pour<br />

le phénotype attendu. Réisoler le p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> d’intérêt et le séquencer.<br />

-dans le cas d’une mutation récessive: clonage par complémentation qui consiste à<br />

transformer <strong>la</strong> souche mutée avec une banque génomique et sélectionner les clones qui<br />

ont perdu le phénotype mutant. le p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>s est alors ré-isolé puis séquencé.<br />

Attention: le gène isolé par cette approche peut être un suppresseur multicopie.<br />

Il faut donc vérifier que <strong>la</strong> délétion <strong>de</strong> ce gène provoque le même<br />

phénotype que <strong>la</strong> mutation d’origine. La mutation et <strong>la</strong> délétion doivent<br />

aussi appartenir au même groupe <strong>de</strong> complémentation.


III Cloner les gènes chez <strong>la</strong> levure<br />

- Les premières transformations <strong>de</strong> <strong>la</strong> levure par <strong>de</strong> l’ADN étranger datent <strong>de</strong> 1978<br />

- Les levures peuvent maintenir <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>s extra-chromosomiques<br />

- Les protocoles <strong>de</strong> transformation sont aussi simples mais moins<br />

efficaces que chez E. coli<br />

-Les préparations <strong>de</strong> p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>s à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> levure sont très peu efficaces:<br />

- On utilise donc <strong>de</strong>s vecteurs navettes capables <strong>de</strong> se répliquer et<br />

<strong>de</strong> se maintenir à <strong>la</strong> fois chez E. coli et chez <strong>la</strong> levure<br />

-les p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>s sont construits in vitro<br />

-transformés, sélectionnés et amplifiés chez <strong>la</strong> bactérie.<br />

-transformés dans <strong>la</strong> levure.


Les vecteurs navettes<br />

Ils sont <strong>de</strong> trois type: intégratifs, centromériques ou épisomales<br />

les vecteurs intégratifs (YIp):<br />

Amp-resistance<br />

- Ce sont <strong>de</strong>s vecteurs d’E. coli type pBR322,<br />

contenant un marqueur <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> levure.<br />

- Ils ne contiennent pas d’origine <strong>de</strong><br />

réplication chez <strong>la</strong> levure.<br />

-Ils doivent donc s’intégrer dans le génome<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> levure pour être propagés.<br />

Pst I (4795)<br />

Apa LI (3971)<br />

Apa LI (5217)<br />

PMB1<br />

Apa LI (3473)<br />

YIp5: pBR322 plus the URA3 gene<br />

EcoR I (2)<br />

C<strong>la</strong> I (28)<br />

YIp5<br />

5541bp<br />

Hind III (33)<br />

BamH I (379)<br />

URA3<br />

Ava I (2541)<br />

Xma I (2541)<br />

Sma I (2543)<br />

Tet-resistance<br />

Pst I (1644)<br />

Nco I (1867)


L’intégration se fait par recombinaison homologue.<br />

Elle est favorisée par <strong>la</strong> linéarisation du vecteur<br />

X<br />

ura3<br />

X<br />

p<strong>la</strong>smid<br />

URA3<br />

ura3<br />

URA3<br />

genome<br />

genome


Replicative episomal p<strong>la</strong>smids (YEp):<br />

-Ce sont <strong>de</strong>s vecteurs d’E. coli type<br />

pBR322, contenant un marqueur <strong>de</strong><br />

sélection <strong>de</strong> levure.<br />

-Ils contiennent l’origine <strong>de</strong><br />

réplication du vecteur 2m <strong>de</strong> levure<br />

-Ils sont propagés <strong>de</strong> façon stable<br />

avec 20 à 50 copies/cellule.<br />

PMB1<br />

Apa LI (5701)<br />

Apa LI (7445)<br />

Amp-resistance<br />

Apa LI (6199)<br />

Pst I (7023)<br />

Ava I (4835)<br />

Tet-resistance<br />

YEp24: pBR322 plus the URA3 gene, plus 2micron origin<br />

EcoR I (2)<br />

YEp24<br />

7769bp<br />

BamH I (3785)<br />

Hind III (106)<br />

URA3<br />

Xma I (3379)<br />

Ava I (3379)<br />

Sma I (3381)<br />

Hind III (3439)<br />

2micron ORI<br />

Ava I (1391)<br />

Pst I (2001)<br />

EcoR I (2242)<br />

C<strong>la</strong> I (2268)<br />

Hind III (2273)<br />

Pst I (2482)<br />

Nco I (2705)


p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>s centromériques (Ycp):<br />

-Ce sont <strong>de</strong>s vecteurs d’E. coli type<br />

pBR322, contenant un marqueur <strong>de</strong><br />

sélection <strong>de</strong> levure.<br />

-Ils contiennent une origine <strong>de</strong><br />

réplication chromosomique<br />

ARS (autonomously<br />

Replicating Sequence)<br />

et le centromère CEN<br />

<strong>de</strong>s chromosomes <strong>de</strong> levure<br />

-Ils sont propagés avec un<br />

faible nombre <strong>de</strong> copies (1).<br />

Amp-resistance<br />

Apa LI (6380)<br />

PMB1<br />

Apa LI (5882)<br />

Apa LI (5457)<br />

Pst I (5451)<br />

Pst I (7204)<br />

ARS1<br />

Ava I (4703)<br />

Apa LI (7626)<br />

CEN4<br />

YCp50: pBR322 plus the URA3 gene, plus CEN4, plus ARS1<br />

EcoR I (2)<br />

C<strong>la</strong> I (28)<br />

YCp50<br />

7950bp<br />

Hind III (33)<br />

BamH I (379)<br />

Tet-resistance<br />

POLY<br />

Pst I (1644)<br />

Nco I (1867)<br />

URA3<br />

Xma I (2541)<br />

Ava I (2541)<br />

Sma I (2543)<br />

POLY


Utilisation <strong>de</strong>s vecteurs<br />

utilisés pour exprimer un gène sauvage ou muté sous le contrôle<br />

<strong>de</strong> son propre promoteur ou d’un promoteur exogène inductible<br />

(GAL1, MET3) ou non (ADH, GAP....)<br />

-Le promoteur GAL1 est réprimé en présence <strong>de</strong> glucose<br />

dans le milieu et induit en présence <strong>de</strong> ga<strong>la</strong>ctose.<br />

-Le promoteur MET3 est réprimé en présence <strong>de</strong> méthionine<br />

et induit en absence <strong>de</strong> méthionine


1. construction du vecteur<br />

in vitro<br />

Déléter un gène<br />

YFG1<br />

URA3<br />

Your favourite gene on a p<strong>la</strong>smid<br />

Your favourite gene on a p<strong>la</strong>smid,<br />

ORF rep<strong>la</strong>ced by marker<br />

2. introduction chez <strong>la</strong> levure et intégration dans le génome<br />

par recombinaison<br />

in vivo<br />

URA3<br />

X X<br />

URA3<br />

Recombination in yeast<br />

Your favourite gene <strong>de</strong>leted<br />

from the genome


<strong>la</strong> même approche peut être utilisée avec un fragment PCR<br />

double recombinaison<br />

vérification par PCR<br />

A<br />

PCR et transformation<br />

URA3<br />

X 5’ URA3<br />

X 3’<br />

L’oligonucléoti<strong>de</strong> A contient les 40 bases en<br />

amont <strong>de</strong> l’ATG du gène X<br />

L’oligonucléoti<strong>de</strong> B contient les 40 bases en<br />

aval du codon stop du gène X<br />

B<br />

X chromosome<br />

X 5’ X 3’<br />

ATG<br />

STOP<br />

X 5’ URA3<br />

X 3’<br />

Caviston et al. MBC 2003


Introduire une étiquette (tag)<br />

A<br />

double recombinaison<br />

tag<br />

PCR et transformation<br />

ATG<br />

ATG<br />

URA3<br />

X 5’<br />

X<br />

tag URA3 X 3’<br />

STOP<br />

X tag URA3<br />

L’oligonucléoti<strong>de</strong> A contient les 40 bases en<br />

amont du codon stop du gène X, en phase<br />

avec <strong>la</strong> séquence du tag<br />

L’oligonucléoti<strong>de</strong> B contient les 40 bases en<br />

Baval<br />

du codon stop du gène X<br />

Gulli et al. Mol Cell 2000


Potentialités et limites <strong>de</strong> <strong>la</strong> modification <strong>de</strong>s gènes<br />

par introduction d’une cassette PCR<br />

Potentialités: - déléter n’importe quelle ORF<br />

- étiqueter n’importe quelle protéine à son<br />

extrémité C-terminale<br />

- créer <strong>de</strong>s formes tronquées en C-ter avec ou<br />

sans étiquette<br />

Limitations: - avoir <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> vérifier que l’addition d’une<br />

étiquette ne modifie pas <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> protéine<br />

- Risque d’introduire une autre cassette ailleurs dans le<br />

génome


Introduire une mutation au locus d’un gène<br />

Cette technique est basée sur le fait qu’on peut contre-sélectionner le<br />

marqueur URA3 en présence d’aci<strong>de</strong> 5-fluoro-orotique (FOA)<br />

-URA3 co<strong>de</strong> pour l’oritidine5’-phosphate <strong>de</strong>carboxy<strong>la</strong>se, enzyme<br />

impliquée dans <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong> l’uracile<br />

-l’aci<strong>de</strong> 5-fluoroorotic (5-FOA) est converti par Ura3 en 5-fluorouracil,<br />

toxique pour <strong>la</strong> cellule<br />

-les cellules URA3 + sont donc tuées en présence <strong>de</strong> 5-FOA tandis que les<br />

cellules ura3 sont résistantes.


souche ∆x<br />

transformation avec un fragment<br />

d’ADN modifié in vitro<br />

survivants<br />

X 5’ URA3<br />

X 3’<br />

mut<br />

X 5’ X<br />

X 3’<br />

étalement sur boites contenant du FOA<br />

mut<br />

X 5’ X 3’<br />

URA3 X<br />

vérifications à faire: - introduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> cassette au locus désiré<br />

- présence <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutation


IV Que faire avec les gènes essentiels?<br />

• environ 1/3 <strong>de</strong>s gènes sont essentiels. Leur délétion est létale.<br />

• On détermine si un gène est essentiel en réalisant <strong>la</strong> délétion dans un diploï<strong>de</strong>. Après<br />

dissection, seules <strong>de</strong>ux spores seront viables et ne porteront pas le marqueur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

délétion.<br />

• Après mutagénèse aléatoire, on contourne le problème en recherchant <strong>de</strong>s mutations<br />

thermo-sensible (ts) pour lesquelles le produit du gène sera fonctionnel à température<br />

permissive (25°C) et inactif à température restrictive (37°C).<br />

• l’autre possibilité consiste à transformer <strong>la</strong> souche avec un p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> exprimant le gène<br />

sauvage <strong>de</strong> façon conditionnelle (sous contrôle d’un promoteur inductible).


ISOLEMENT DE MUTANT THERMOSENSIBLE


Pour analyser l’effet d’une mutation ponctuellesur un gène essentiel, on utilise <strong>la</strong> technique<br />

du ”p<strong>la</strong>smid shuffling”. La souche portant une délétion du gène est transformée par <strong>de</strong>ux<br />

p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>s, l’un porte le gène sauvage et le marqueur URA3, l’autre porte l’allèle muté à<br />

tester. La souche est étalée sur milieu contenant du FOA: seul les clones ayant perdu le<br />

vecteur avec l’allèle sauvage (et URA3) peuvent pousser à condition que l’allèle porté par le<br />

second vecteur soit fonctionnel.


IV génétique inverse<br />

-Basée sur le fait qu’un p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> linéaire ne peut pas être<br />

maintenu chez <strong>la</strong> levure à moins d’être recircu<strong>la</strong>risé:<br />

c’est <strong>la</strong> technique du «Gap repair»<br />

-Un <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> recircu<strong>la</strong>riser le p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> est <strong>la</strong> recombinaison<br />

homologue avec <strong>de</strong>s séquences portées par un autre p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong>,<br />

un fragment d’ADN ou l’ADN chromosomique<br />

X<br />

gapped p<strong>la</strong>smid<br />

X<br />

repair fragment<br />

gapped p<strong>la</strong>smid<br />

X X<br />

genomic copy is used to repair the gap; the temp<strong>la</strong>te is duplicated


IV les analyses génétiques<br />

BUT: déterminer si <strong>de</strong>s gènes (et leurs produits) contrôlent<br />

le même processus cellu<strong>la</strong>ire, par <strong>de</strong>s voies i<strong>de</strong>ntiques ou parallèles<br />

Pour ceci différentes approches peuvent être utilisées:<br />

- <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> suppresseurs<br />

- <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> suppresseurs multicopies<br />

- <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> mutation synthétique-létales


Les suppresseurs<br />

- Un suppresseur est un gène ou une mutation qui supprime au moins<br />

partiellement l’effet d’une première mutation: il permet <strong>de</strong> retrouver<br />

un phénotype plus ou moins sauvage.<br />

-La suppression peut être intragénique (sauf pour <strong>de</strong>s délétions)<br />

-Le suppresseur est le plus souvent extragénique. En général,<br />

il active le processus affecté par <strong>la</strong> première mutation ou active<br />

une voie parallèle redondante avec le première.


Les suppresseurs multicopies<br />

• Elle est basée sur <strong>la</strong> surexpression d’un gène via un p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> multicopies ou un<br />

promoteur fort: <strong>la</strong> surexpression du suppresseur supprime les effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> première<br />

mutation.<br />

• En général, les suppresseurs multicopies sont <strong>de</strong>s gènes fonctionnant en aval<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> mutation sur <strong>la</strong> même voie ou dans une voie parallèle.<br />

Cdc24<br />

Cdc42<br />

émergence du bourgeon<br />

XCdc24<br />

Cdc42<br />

X<br />

émergence du bourgeon<br />

X<br />

Cdc24<br />

Cdc42<br />

émergence du bourgeon


Les mutations synthétiques létales<br />

But: déterminer si les produits <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gènes fonctionnent dans <strong>de</strong>s voies<br />

parallèles.<br />

- Pratiquement, une souche portant une mutation x est transformée par un<br />

p<strong>la</strong>smi<strong>de</strong> portant une copie du gène sauvage exprimée <strong>de</strong> façon conditionnelle.<br />

Après mutagénèse <strong>de</strong> cette souche, on recherche les mutations qui ne<br />

permettent pas une croissance en absence d’induction du gène sauvage.<br />

- Cette approche a été robotisée et réalisée à l’échelle génomique (soit 4,200 x<br />

4,200 croisements, sporu<strong>la</strong>tions et analyse <strong>de</strong> tétra<strong>de</strong>s.)


Analyse <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions épistatiques<br />

BUT: déterminer le nombre <strong>de</strong> gènes (protéines) impliqués dans un même<br />

processus et l’ordre dans lequel ils fonctionnent.<br />

L’approche consiste à combiner <strong>de</strong>ux mutations dans une cellule et à analyser le phénotype<br />

du double mutant.<br />

X<br />

X<br />

common target<br />

w soit 4 gènes dont <strong>la</strong> délétion entraine une sensibilité modérée aux fortes<br />

concentrations salines<br />

w Si on combine les délétions ∆hog1 et ∆pbs2, le double mutant présente <strong>la</strong><br />

meme sensibilité aux sels que les <strong>de</strong>ux simples mutants: ils fonctionnent<br />

dans <strong>la</strong> même voie.<br />

w Si on combine les délétions ∆pbs2 et ∆cba1, le double mutant présente<br />

une sensibilité accrue aux sels par rapport à chaque simple mutant: ils<br />

fonctionnent donc dans <strong>de</strong>ux voies parallèles pour controler le même<br />

processus.


X<br />

XSko1<br />

XSko1<br />

X<br />

Ordonner les protéines dans une voie<br />

w <strong>la</strong> délétion <strong>de</strong> PBS2 entraine une sensibilité accrue aux fortes<br />

concentrations salines tandis que <strong>la</strong> délétion <strong>de</strong> SKO1 rend les cellules<br />

plus tolérantes.<br />

w quel sera le phénotype du double mutant ∆pbs2,∆sko1?<br />

- si Sko1 agit en aval <strong>de</strong> Pbs2, on attend que le double mutant ait le même<br />

phenotype que <strong>la</strong> simple délétion ∆sko1: que les cellules soit plus<br />

tolérantes aux sels. La délétion sko1 est alors dite épistatic (dominante) <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> délétion ∆pbs2<br />

- Si Sko1p agit en amont <strong>de</strong> Hog1p, on attend que le double mutant ∆pbs2<br />

∆sko1 soit sensible au sels.


X<br />

Ordonner les protéines dans une voie<br />

w On peut aussi utiliser <strong>de</strong>s suppressions multicopies ou <strong>de</strong>s<br />

mutations activatrices: <strong>la</strong> suppression n’est possible que si <strong>la</strong><br />

protéines agit en aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> mutation: <strong>la</strong> surexpression <strong>de</strong><br />

PBS2 ne peut pas supprimer le phénotype ∆hog1D<br />

w Une mutation activatrice <strong>de</strong> Hog1 peut supprimer <strong>la</strong><br />

sensibiliter aux sels d’un mutant ∆pbs2 mutant, mais l’inverse<br />

ne marche pas.<br />

w Le concept d’epistasie est très <strong>la</strong>rgement utilisé: si le<br />

phénotype d’un double mutant ressemble à celui du simple<br />

mutant, alors le produit du gène correspondant fonctionne le<br />

plus en aval dans le systèmes.


Les levures comme modèles?<br />

Les levures sont considérées comme <strong>de</strong>s organismes modèles c’est à dire que<br />

l’on anticipe qu’une partie au moins <strong>de</strong>s systèmes cellu<strong>la</strong>ires fonctionne <strong>de</strong><br />

façon simi<strong>la</strong>ire chez <strong>la</strong> levure et chez l’homme et par extension chez tous les<br />

eucaryotes.<br />

ceci est vrai dans une certaine mesure et <strong>de</strong> nombreux processus mis en évi<strong>de</strong>nce<br />

ou étudiés chez <strong>la</strong> levure se sont révélés en partie conservés chez les<br />

mammifères bien qu’avec <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> complexité plus élevés<br />

- <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion du cycle cellu<strong>la</strong>ire<br />

- <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s signaux extracellu<strong>la</strong>ires<br />

- le protéasome<br />

- certains aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> po<strong>la</strong>risation <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance<br />

- les régu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> l’expression <strong>de</strong>s gènes<br />

- le trafic intracellu<strong>la</strong>ire...


Les levures comme modèles<br />

Les levures sont considérées comme <strong>de</strong>s organismes modèles c’est à dire que<br />

l’on anticipe qu’une partie au moins <strong>de</strong>s systèmes cellu<strong>la</strong>ires fonctionne <strong>de</strong><br />

façon simi<strong>la</strong>ire chez <strong>la</strong> levure et chez l’homme et par extension chez tous les<br />

eucaryotes.<br />

ceci est vrai dans une certaine mesure et <strong>de</strong> nombreux processus mis en évi<strong>de</strong>nce<br />

ou étudier chez <strong>la</strong> levure se sont révélés en partie conservés chez les<br />

mammifères bien qu’avec <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> compléxité plus élevés<br />

- <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion du cycle cellu<strong>la</strong>ire<br />

- <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s signaux extracellu<strong>la</strong>ires<br />

- le protéasome<br />

- certains aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> po<strong>la</strong>risation <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance<br />

- les régu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> l’expression <strong>de</strong>s gènes<br />

- le trafic intracellu<strong>la</strong>ire


• Le principe du controle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

transcription est bien conservé<br />

ainsi que les principaux facteurs<br />

<strong>de</strong> transcription.<br />

• La plupart <strong>de</strong>s constituants <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

machinerie d’initiation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

transcription sont conservés <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

levure à l’homme<br />

• Beaucoup d’activateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

transcription sont aussi<br />

conservés bien que certaine<br />

catégories n’existe pas chez <strong>la</strong><br />

levure<br />

• L’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> chromatine<br />

semble plus simple chez <strong>la</strong><br />

levure mais son rôle dans <strong>la</strong><br />

régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> transcription est<br />

conservé<br />

• les mécanismes <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong>s<br />

signaux à travers <strong>la</strong> membrane<br />

nucléaire sont aussi <strong>la</strong>rgement<br />

conservés.<br />

La régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> transcription


• Le transport <strong>de</strong>s vésicules, c’est à<br />

dire les mécanismes qui contrôle<br />

<strong>la</strong> trafic <strong>de</strong>s protéines et <strong>de</strong>s<br />

membranes, est aussi très<br />

conservé chez les eucaryotes<br />

• Des mutants thermo-sensible sec<br />

ont été c<strong>la</strong>ssés selon le sta<strong>de</strong><br />

auquel le trafic est bloqué (en<br />

utilisant <strong>la</strong> microscopie<br />

électronique). Cette c<strong>la</strong>ssification<br />

a constitué <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l’analyse<br />

génétique.<br />

• le transport vers les vacuoles et<br />

l’endocytose sont eux étudier par<br />

<strong>la</strong> combinaison d’analyses<br />

génétiques, <strong>de</strong> biochimie et <strong>de</strong><br />

biologie cellu<strong>la</strong>ire.<br />

Le trafic cellu<strong>la</strong>ire


• Prions<br />

les systèmes non attendus<br />

– La levure possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux systèmes possédant toutes les caractéristiques<br />

<strong>de</strong>s prions. Ce sont <strong>de</strong>s éléments génétiques, allèles <strong>de</strong> gènes connus qui<br />

se comporte comme <strong>de</strong>s éléments non-men<strong>de</strong>lien: PSI+ (Sup35p), une<br />

protéine impliquée dans <strong>la</strong> terminaison <strong>de</strong> <strong>la</strong> traduction et URE3<br />

(Ure2p), un régu<strong>la</strong>teur du métabolisme <strong>de</strong> l’azote.<br />

Ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> Creutzfeldt Jakob<br />

•longue longue phase d’incubation<br />

d incubation,<br />

• accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> structures amyloi<strong>de</strong>s<br />

--> mort neuronale<br />

• diagnostique complexe (no easy ante-mortem test),<br />

• sans traitement


PrP c<br />

apparition et propagation <strong>de</strong>s prions<br />

[prion-] [prion+]<br />

hélice lice a feuillet b<br />

monomères<br />

monom res<br />

solubles<br />

activité activit<br />

enzymatique<br />

aggregats<br />

insolubles<br />

activité activit<br />

enzymatique<br />

formation et propagation<br />

<strong>de</strong>s agrégats agr gats amyloi<strong>de</strong>s<br />

(snow snow ball mechanism)<br />

mechanism


Chez Saccharomyces cerevisiae<br />

PrP sc<br />

Formation <strong>de</strong> fibres amyloi<strong>de</strong>s<br />

Ure2 Sup35<br />

Rnq1, etc.<br />

Caughey B. (2000). TSE, amyloidoses and yeast prions: Common threads ? Nature me<strong>de</strong>cine 6, 751-754.


• Sup35 :<br />

- facteur <strong>de</strong> terminaison <strong>de</strong> <strong>la</strong> traduction (actif sous forme <strong>de</strong> complexe<br />

avec Sup45)<br />

Phenotype [psi<br />

Sup35 est fonctionnel<br />

- Génotype a<strong>de</strong> 1-14<br />

? ]<br />

red<br />

colonies<br />

><br />

‡ traduction stoppée (stop codon) : <strong>la</strong> souche est a<strong>de</strong>-.<br />

Phenotype [PSI + ]<br />

Sup35 forme <strong>de</strong>s agrégats<br />

‡ <strong>la</strong> traduction ne s'arrête pas au codon stop: <strong>la</strong><br />

souche est A<strong>de</strong>++<br />

white<br />

colonies


crib<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> molécules «anti-prion»<br />

secondary screen<br />

based on another<br />

yeast prion<br />

test against<br />

mammalian prion


•Veillissement<br />

–Les levures ont une durée <strong>de</strong> vie prédéterminée, i.e. <strong>la</strong> cellule mère meure<br />

après 40 à 50 générations<br />

–Le veillissement semble avoir <strong>de</strong>s point commun entre <strong>la</strong> levure et les<br />

eucaryotes supérieurs (accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> rDNA circles, <strong>de</strong> protéines oxydées...<br />

–les mutations du gène, WRN (Werner’s syndrom) chez l’homme<br />

et <strong>de</strong> son homologue SGS1 chez <strong>la</strong> levure provoquent <strong>de</strong>s sénescences précoces.


Les levures comme outils<br />

-Biotechnologies:<br />

- concerne toute l’industrie du vin, <strong>de</strong> <strong>la</strong> bière et du pain.<br />

Les souches utilisées sont difficilement manipu<strong>la</strong>bles mais il y a<br />

beaucoup d’étu<strong>de</strong>s réalisées pour augmenter leur capacité<br />

<strong>de</strong> fermentation, <strong>de</strong> tolérance à l’alcool, aux sucres et aux fortes<br />

pressions osmotiques<br />

- <strong>la</strong> production <strong>de</strong> protéines: <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> production chez <strong>la</strong> levure<br />

sont bien inférieures à celle d’E. coli mais <strong>la</strong> possibilité existe <strong>de</strong><br />

produire <strong>de</strong>s protéines modifiées comme chez les eucaryotes supérieurs.<br />

La levure <strong>la</strong> plus utilisée dans ce cadre est Pichia pastoris qui fermente<br />

le méthanol.


-Clonage <strong>de</strong> gènes hétérologues:<br />

- <strong>de</strong> nombreux gènes <strong>de</strong> mammifères ou <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes ont été clonés<br />

par complémentation <strong>de</strong> mutants <strong>de</strong> levure<br />

Pour ceci <strong>de</strong>s banques <strong>de</strong> cDNA sont construites dans <strong>de</strong>s vecteurs<br />

d’expression <strong>de</strong> levure sous contrôle d’un promoteur <strong>de</strong> levure.<br />

- crib<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> médicaments:<br />

-lié à <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> faire croître les levures<br />

rapi<strong>de</strong>ment y compris sur boites microtitres.<br />

- nécessite l’utilisation <strong>de</strong> mutants <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroi pour augmenter<br />

<strong>la</strong> perméabilité <strong>de</strong>s cellules.

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