Stage de Master 2 au Muséum National d - MAG' SITE
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3 RESULTATS<br />
Le séquençage <strong>de</strong>s produits d’amplification du gène COI (680 paires <strong>de</strong> bases) ont<br />
permis d’obtenir 517 séquences d’individus sur les 605 spécimens retenus préalablement pour<br />
l’analyse. Leur répartition <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> spécifique figure dans l’annexe 1. La longueur <strong>de</strong>s<br />
séquences analysées varie <strong>de</strong> 567 à 658 paires <strong>de</strong> bases selon les individus séquencés. Cette<br />
longueur dépend <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s ADN extraits et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s chromatogrammes<br />
obtenus. L’alignement est non ambigu et <strong>au</strong>cun codon stop n’est observé. Comme le gène<br />
COI est codant, ce résultat indique que notre jeu <strong>de</strong> données ne contient pas <strong>de</strong> pseudogène<br />
(Bensasson, 2001)<br />
Une matrice regroupant l’ensemble <strong>de</strong>s séquences du gène COI a été établie pour<br />
chaque genre (7 taxons) afin d’explorer la diversité génétique pour ce gène<br />
3.1 Les espèces non-planctotrophes<br />
3.1.1 Le genre Nassaria<br />
Barco<strong>de</strong> et arbres <strong>de</strong> distances<br />
L’arbre construit par la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> « Neighbor-Joining » sur la base <strong>de</strong>s p-distances à<br />
partir <strong>de</strong> la matrice met en évi<strong>de</strong>nce la division du jeu <strong>de</strong> données en <strong>de</strong>ux groupes majeurs<br />
d’haplotypes – Groupe X et Groupe Y, fig. 2 – soutenus par <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> bootstraps <strong>de</strong> 99 et<br />
91% respectivement. De la même façon, le diagramme (fig. 3) comprenant toutes les<br />
distances génétiques présente <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s non chev<strong>au</strong>chants. Ce résultat indique qu’il y a<br />
<strong>de</strong>ux classes <strong>de</strong> distances : les faibles correspon<strong>de</strong>nt en fait <strong>au</strong>x distances intraspécifiques et<br />
les fortes <strong>au</strong>x distances interspécifiques, suggérant qu’il y a <strong>au</strong> moins <strong>de</strong>ux espèces dans ce<br />
jeu <strong>de</strong> données.<br />
Le premier (groupe X) est représenté par 84 individus présents sur la ri<strong>de</strong> <strong>de</strong> Lord<br />
Howe et sur la partie sud <strong>de</strong> la ri<strong>de</strong> <strong>de</strong> Norfolk. Aucun <strong>de</strong> ces individus n’a été échantillonné<br />
sur l’île <strong>de</strong>s Pins. La distance génétique maximale entre <strong>de</strong>ux individus <strong>de</strong> ce groupe est égale<br />
à 2,4 % ; ils sont caractérisés dans l’arbre par <strong>de</strong>s longues branches (NB 1098 et NB 1115)<br />
(fig. 2). Étant donné le fort effectif échantillonné pour ce groupe et la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
Résultats 17