Stage de Master 2 au Muséum National d - MAG' SITE
Stage de Master 2 au Muséum National d - MAG' SITE
Stage de Master 2 au Muséum National d - MAG' SITE
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>au</strong>cune conclusion n’est possible sans une <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> l’échantillonnage.<br />
Aucune différence morphologique entre les coquilles <strong>de</strong> ces 2 groupes n’a été observée.<br />
Bien que l’arbre soit fortement structuré, la faible distance génétique qui sépare les<br />
<strong>de</strong>ux groupes (< 2%), leur ressemblance morphologique et leur distribution allopatrique ne<br />
permettent pas <strong>de</strong> trancher entre l’hypothèse d’une seule espèce ayant <strong>de</strong>s populations<br />
fragmentées ou <strong>de</strong>ux espèces séparées par une barrière <strong>de</strong> reproduction.<br />
3.1.3 Le genre Cancellopollia<br />
L’arbre <strong>de</strong>s distances (fig. 5) met en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>ux groupes très bien soutenus (99 et<br />
100 bootstraps), séparés par <strong>de</strong>s distances génétiques comprises entre 4,4 % et 6,6 % (fig. 6 ).<br />
Les <strong>de</strong>ux groupes n’ont pas été récoltés <strong>au</strong>x mêmes stations ; un premier groupe est spécifique<br />
<strong>de</strong> l’île <strong>de</strong>s Pins, tandis que le <strong>de</strong>uxième groupe est spécifique du banc Stylaster. Les <strong>de</strong>ux<br />
populations sont très structurées entre elles (Fst = 0, 71, p-value = 0,000). L’analyse<br />
morphologique a permis <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong>ux morphes différents par la taille <strong>de</strong>s coquilles : sur<br />
le banc Stylaster les coquilles sont gran<strong>de</strong>s tandis que sur l’île <strong>de</strong>s Pins, elles sont be<strong>au</strong>coup<br />
plus petites. La présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux espèces est donc confirmée par les distances génétiques et<br />
les <strong>de</strong>ux morphes observés.<br />
3.1.4 Le genre Chicoreus<br />
L’arbre (fig. 7, verso p.18) met en évi<strong>de</strong>nce un unique groupe <strong>au</strong> sein duquel les<br />
distances génétiques sont inférieures à 2 %. Le seul individu échantillonné sur les pentes <strong>de</strong><br />
l’île <strong>de</strong>s Pins diffère d’une distance génétique <strong>de</strong> 0,9 %. Malgré les faibles distances<br />
génétiques entre les spécimens récoltés <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> ce groupe, l’arbre suggère une structuration<br />
géographique. Pour les monts Crypthélia et Brachiopo<strong>de</strong> pour lesquels les populations ont été<br />
échantillonnées avec un effectif suffisant, l’AMOVA vali<strong>de</strong> la structuration géographique<br />
puisqu’elle est très significative (Fst =0,26, p-value = 0,00). Aucune différence<br />
morphologique n’est cependant mise en évi<strong>de</strong>nce sur l’ensemble <strong>de</strong>s spécimens analysés.<br />
L’analyse Barco<strong>de</strong> permet <strong>de</strong> conclure à l’existence d’une seule espèce. Les spécimens<br />
analysés sont homogènes morphologiquement et pourrait correspondre à l’espèce Chicoreus<br />
boucheti.<br />
Résultats 20