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FIG. 2<br />
Principes structurants et résumé<br />
typologique<br />
(conception Laurent Mazuy - DAO Sébastien Pons)<br />
Asymétrie avec sculpture :<br />
54 r. de la Charpenterie, autour de 1530 (d)<br />
Asymétrie sans sculpture :<br />
10 r. Vieille-Monnaie, première moitié du 16 e s.<br />
Asymétrie avec sculpture :<br />
32 r. de la Charpenterie, 1501 (d)<br />
(4) Les façades sur rue en pan-de-bois à grille, ossature simple, se rencontrent<br />
principalement dans les anciens faubourgs de la ville et dans les quartiers<br />
annexés par les deux dernières enceintes (3 rue du Bourdon-Blanc,<br />
1509 [d]). Ce type de charpente est également utilisé pour les cloisonnements<br />
intérieurs, les murs gouttereaux ou les façades sur cour.<br />
(5) La couleur la plus ancienne attestée sur un pan-de-bois orléanais est le rouge<br />
(258 rue de Bourgogne). Cette couleur semble contemporaine des modifi cations<br />
de fenêtres (ordonnancement et mise en travée) réalisées au milieu<br />
du 17 e siècle. Le choix de la couleur est-il lié à la nature du hourdi (briques) et<br />
à la volonté de tendre vers l’applat et l’uni ? Au 10 rue de la Cholerie ou encore<br />
au 54 rue de la Charpenterie, le rouge appliqué sur la charpente est aussi<br />
passé sur les remplissages de briques. Au 18 e siècle, d’autres couleurs (des<br />
rouges, des jaunes, des tons chairs ou bruns) font leur apparition associées<br />
à la reprise des remplissages en moellons enduits. La volonté chromatique<br />
et l’affi rmation de la charpente comme un élément graphique sont, ici, une<br />
des caractéristiques du siècle et du style rococo orléanais.<br />
(6) Les remplissages en pierre recouverts d’un enduit renforcent la lecture de la<br />
charpente et le caractère hachuré de la surface. Si leur utilisation est attestée<br />
en façade : les 280/282 (façade double) rue de Bourgogne (1505 [d]), les 33<br />
(façade droite et gauche) et 35 (façade droite) rue de l’Empereur (1493 [d]<br />
et 1490 [d] et 1483 [d]), le 64/66 rue de la Charpenterie (1466[d]), le 9 rue<br />
de la Pierre-Percée (1492 [d]), 32 rue du Poirier (1524 [d]) et les 8 et 10<br />
Trame théorique<br />
Symétrie avec sculpture :<br />
280 r. de Bourgogne, 1505 (d)<br />
Symétrie sans sculpture ?<br />
Symétrie avec sculpture :<br />
35 r. de l’Empereur, 1483 (d)<br />
(façades doubles) rue de la Poterne (lotissement, 1487 [d]). Ces exemples<br />
correspondent pour l’essentiel à des programmes de ravalement réalisés au<br />
18 e siècle.<br />
(7) Des parements plus sophistiqués, associant la pose en fougère et en chevron,<br />
sont observés à partir du deuxième tiers du 16 e siècle : 26 rue Notre-<br />
Dame-de-Recouvrance (1535 [d]), 16 rue de la Poterne (1566 [d]).<br />
(8) Les 264, 266 et 280/282 (façade double) rue de Bourgogne (autour de<br />
1430 [d], autour de 1480 [d] et 1505 [d]) et le 35 (façade droite) rue de<br />
l’Empereur (1483 [d]). Ces programmes semblent être liés à la tradition des<br />
toitures à pignon dont l’emploi disparaît progressivement à partir de la fi n<br />
du 15 e siècle (ALIX 2002). On remarquera que toutes ces façades, exceptée<br />
celle du 264 rue de Bourgogne, sont associées à des décors sculptés.<br />
(9) Les 32, 54 et 64/66 rue de la Charpenterie (1501 [d], autour de 1535 [d]<br />
et 1466 [d]), le 10 (deux façades) rue de la Cholerie (1519 [d]), les 124<br />
et 126 rue de Bourgogne (1501 [d] et 1504 [d]), le 33 rue de l’Empereur<br />
(façade gauche et droite, 1493 [d] et 1490 [d]), le 9 rue de la Pierre-Percée<br />
(1492 [d]), le 32 rue du Poirier (1524 [d]), les 8 et 10 rue de la Poterne<br />
(lotissement, 1487 [d]) et le 11 rue de Vaudour (1507 [d]).<br />
(10) Des façades peuvent en outre présenter un nombre et une distribution<br />
des baies différents à chaque étage : 32 rue de la Charpenterie (1501 [d]) ou<br />
9 rue de la Pierre-Percée (1492 [d]).<br />
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