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École biblique de la communauté (GBS) et École Biblique en ligne ...

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Jésus se reconnaît ici, être le „fils <strong>de</strong> Dieu“ . Ceci est un témoignage personnel <strong>de</strong> Jésus. Jésus veut dire<br />

avec ce<strong>la</strong>, je suis simplem<strong>en</strong>t le "fils" <strong>en</strong> référ<strong>en</strong>ce au Père, (comp. Jn.1,18 /3,11,35 /6,46 /10,15). Jésus<br />

loue son Père sur tout <strong>et</strong> pour tout, tout <strong>en</strong> étant consci<strong>en</strong>t <strong>en</strong> même temps,que tout lui a été donné du Père.<br />

Ainsi le fils est l’image du Dieu Éternel <strong>et</strong> le Père se voit <strong>en</strong> lui, <strong>et</strong> c’est pourquoi aucune autre créature ne<br />

peut reconnaître le fils <strong>de</strong> Dieu, s’il ne se révèle à lui. De même, comm<strong>en</strong>t l’homme peut il reconnaître Dieu<br />

sans <strong>la</strong> révé<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> Jésus. La foi Chréti<strong>en</strong>ne est une "religion <strong>de</strong> révé<strong>la</strong>tion ". tout doit- être donné <strong>et</strong> révélé<br />

d’<strong>en</strong> "haut". Ce que les hommes connaiss<strong>en</strong>t du "Père" <strong>et</strong> du "fils" ils ne le reçoiv<strong>en</strong>t que par sa grâce.<br />

Après c<strong>et</strong>te déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Jésus, il est „fils <strong>de</strong> Dieu“ non seulem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>puis son incarnation <strong>et</strong> sa<br />

résurrection, il l’était <strong>de</strong>puis toujours (donc dans une re<strong>la</strong>tion éternelle d’avec le Père).<br />

Le "fils " non reconnu par les hommes était annoncé <strong>de</strong> plus <strong>en</strong> plus par le Père à travers ses prophètes, <strong>et</strong><br />

glorifié <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d’autres partout dans le nouveau testam<strong>en</strong>t à travers l’Esprit Saint.<br />

(Mat.16,17 /Jn.5,24 ) De <strong>la</strong> même façon, le "Dieu- Père" , <strong>en</strong>core caché à l’homme dans l’anci<strong>en</strong> testam<strong>en</strong>t,<br />

est <strong>de</strong> plus <strong>en</strong> plus révélé aux hommes dans le nouveau testam<strong>en</strong>t. (Jn.1,1 /gn.16,7) <strong>en</strong> particulier lors <strong>de</strong><br />

"l’incarnation" du fils (He.1.1.12). Dans les paroles <strong>de</strong> Jésus, les révé<strong>la</strong>tions <strong>et</strong> l’action <strong>de</strong> transfiguration du<br />

St. Esprit ne sont pas <strong>en</strong>core m<strong>en</strong>tionnés, parce que son action sur <strong>la</strong> terre n’avait pas <strong>en</strong>core comm<strong>en</strong>cé<br />

(Jn.7,38). La puissance du Saint Esprit ne s’est rajoutée qu’au mom<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>en</strong>tecôte .<br />

Mat.12.1-8 poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte <strong>de</strong> Jésus contre les pharisi<strong>en</strong>s <strong>et</strong> les scribes.<br />

Là, nous voyons <strong>la</strong> suite <strong>et</strong> l’int<strong>en</strong>sification du sermon sur <strong>la</strong> montagne, <strong>et</strong> le début <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte <strong>de</strong> Jésus<br />

contre les scribes <strong>et</strong> les pharisi<strong>en</strong>s dans Mat.9,1. Ce<strong>la</strong> se passa après <strong>la</strong> guérison du ma<strong>la</strong><strong>de</strong> à l’étang <strong>de</strong><br />

B<strong>et</strong>hesda, qui eu lieu le jour du sabbat, juste avant <strong>la</strong> Pâque (comp. Jn 5). Les pharisi<strong>en</strong>s <strong>et</strong> les scribes<br />

étai<strong>en</strong>t off<strong>en</strong>sés par le miracle d’amour. À partir <strong>de</strong> là, ils le gu<strong>et</strong>tèr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vue <strong>de</strong> le trahir.<br />

L’arrachage <strong>de</strong>s épis le jour du sabbat (Mat.12.1-8). C’était fait à <strong>la</strong> main. (ex.31,15), le prêtre autorisait<br />

égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s" travaux manuels" dans le temple, lorsqu’ils tuai<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s animaux pour le sacrifice <strong>et</strong> lorsqu’ils<br />

préparai<strong>en</strong>t les pains <strong>de</strong> proposition le jour du sabbat (lv.24.8). Ils off<strong>en</strong>sèr<strong>en</strong>t donc égalem<strong>en</strong>t le caractère<br />

sacré extérieur du sabbat, p<strong>en</strong>dant qu’ils travail<strong>la</strong>i<strong>en</strong>t pour le sanctuaire. La re<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> leur travail avec le<br />

sanctuaire innoc<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t les prêtres (Ma.3.1). Du fait que Jésus est supérieur au temple, les disciples<br />

peuv<strong>en</strong>t continuer leur service sans apriori, même si ce<strong>la</strong> n’est pas autorisé par <strong>la</strong> loi. Dans <strong>la</strong> <strong>communauté</strong><br />

<strong>et</strong> le service <strong>de</strong> Christ, tout va selon lui, ce qu’il a fait, <strong>et</strong>c...C’est ce qui compte réellem<strong>en</strong>t. En outre, ce qui<br />

compte chez Dieu ce ne sont pas les sacrifices <strong>et</strong> <strong>la</strong> loi rituelle, mais selon les explications <strong>de</strong> Dieu, c’est<br />

uniquem<strong>en</strong>t "l’amour". (comp. 1.Sa.15,22 /Ps.50,8-14 /51,18 /os.6,6,/ Mat.9,13). Du fait que Jésus se p<strong>la</strong>ce<br />

au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s lois juives, il montre <strong>de</strong> façon démonstrative qu’il est „plus grand que le temple“. Et <strong>en</strong> lui,<br />

(Math.12,5) ses disciples le sont aussi. (comp. Ga.4,10 / co.2.16,16). Pour c<strong>et</strong>te raison <strong>et</strong> dès le début, <strong>la</strong><br />

<strong>communauté</strong> Chréti<strong>en</strong>ne ne voyait pas le comman<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t du sabbat comme qque chose d’ess<strong>en</strong>tiel pour<br />

eux. Il n’était pas non plus débattu au concile <strong>de</strong>s apôtres. Le sabbat fait parti <strong>de</strong>s anci<strong>en</strong>nes lois <strong>et</strong> façons<br />

<strong>de</strong> faire <strong>de</strong> l’anci<strong>en</strong> testam<strong>en</strong>t. Les Chréti<strong>en</strong>s <strong>en</strong> sont libérés (comp. 1.co.6,12). La loi n’était que le "maître"<br />

(Pédagogue) à Christ“, <strong>et</strong> l’anci<strong>en</strong> testam<strong>en</strong>t avec toutes ses pratiques ne sont qu’une ombre à <strong>la</strong> v<strong>en</strong>ue <strong>de</strong><br />

Christ . (Hb.10,1/ 8,5 / co.2,17 ). Jésus est l’accomplissem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>et</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s ombres à v<strong>en</strong>ir. Là, tout<br />

comme lors <strong>de</strong>s guérisons le jour du sabbat, (Mat.12,9-14 /Luc.13,10-17 /14,1-16/ Jn.5,1-18 / 7,19-24 / 9 ),<br />

Jésus affirme, que même une institution Divine comme le repos du sabbat, ne comporte plus aucune validité<br />

absolue, <strong>et</strong> doit se reculer pour <strong>de</strong>s raisons d’amour. Il prouve que Jésus (<strong>en</strong> tant que fils <strong>de</strong> Dieu) à <strong>la</strong><br />

puissance <strong>et</strong> <strong>la</strong> domination d’expliquer <strong>la</strong> loi mosaïque avec autorité <strong>en</strong> lui <strong>en</strong>levant toute puissance. (comp.<br />

Mat.5,17/15,1-7 /19,1-9. En tant que " fils d’homme", <strong>et</strong> à <strong>la</strong> tête du royaume messianique (vois Mat.9,6) , il<br />

possè<strong>de</strong> <strong>la</strong> toute puissance ici sur terre, pour établir un ordre nouveau pour le salut du mon<strong>de</strong> (Mat.9,17),<br />

supérieur à l’anci<strong>en</strong>, car voici qqu’un qui est "plus grand " que le "temple".<br />

Mat.12,15-21 Jésus est le serviteur <strong>de</strong> Dieu.<br />

Jésus interdit <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> lui <strong>en</strong> public.<br />

Le serviteur <strong>de</strong> Dieu agit dans le secr<strong>et</strong>, dans le calme, <strong>en</strong> arrière p<strong>la</strong>n. C’est pour ce<strong>la</strong> aussi qu’il m<strong>en</strong>ace<br />

les esprits mauvais (démons) <strong>et</strong> ceux qu’il avait guéris, <strong>de</strong> ne pas le proc<strong>la</strong>mer fils <strong>de</strong> Dieu. Il n’avait pas<br />

besoin <strong>de</strong> tout ceci! De <strong>la</strong> même façon que Dieu le Père agissait "<strong>en</strong> secr<strong>et</strong>", (caché <strong>et</strong> <strong>en</strong> arrière p<strong>la</strong>n), ainsi<br />

le fils <strong>de</strong> Dieu agit <strong>de</strong> même dans le secr<strong>et</strong>.<br />

M at.12.46-50 – <strong>la</strong> vraie famille <strong>de</strong> Jésus. À propos <strong>de</strong>s frères <strong>de</strong> Jésus vois aussi Mat.13.55 / (comp.<br />

Jn.7.3 /Ac.1.14/ 1.co.9,5 / Ga.1,19). Jusqu’à prés<strong>en</strong>t, Jésus ne disait à personne "mon frère". Ici il déc<strong>la</strong>re<br />

ses disciples ses "frères", il les nomme ainsi qu’après sa résurrection (Jn.20,17 / Mat.28,10) <strong>et</strong> les nommera<br />

aussi ainsi, du haut <strong>de</strong> son trône <strong>de</strong> gloire (Mat.25.40). D’autre part, nous ne trouvons aucun passage avant<br />

ou après <strong>la</strong> résurrection, qui m<strong>en</strong>tionne le fait qu’un <strong>de</strong>s disciples aurait appelé Jésus"frère" .<br />

Jacques, celui qui était nommé par les autres „le frère du Seigneur" (Ga.1.19), se nomme lui même<br />

„serviteur <strong>de</strong> Dieu <strong>et</strong> du Seigneur Jésus Christ (Jc.1.1.). Ainsi, dans c<strong>et</strong>te déc<strong>la</strong>ration il nous est dit que<br />

Jésus nous est <strong>de</strong>v<strong>en</strong>u semb<strong>la</strong>ble <strong>en</strong> tout . Son humiliation qu’il a subit concernant sa nature Divine ne lui<br />

avait pas porté préjudice ( Jn.13.33 / Mat.23,8 / Luc.22,32). Jésus est notre frère premier né.<br />

(comp.Rm.8,29 /co.1.15,18/ He1,6 /12,23).

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