repères - Le Matin

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Nation
Ouverture
à Manama
du 40e Médias
congrès
de la Fédération
des agences
de presse arabes
Les travaux du 40 e congrès de
la Fédération des agences de
presse arabes (FANA) se sont
ouverts, mercredi à Manama, avec la
participation des délégations de plusieurs
pays, dont le Maroc.
Le Royaume est représenté à ce
congrès, qui s’étale sur deux jours,
par une délégation conduite par le
directeur général de l’agence Maghreb
arabe presse (MAP), Khalil Hachimi
Idrissi, et composée notamment du
directeur général adjoint, Mohamed
Anis.
Le congrès devra examiner nombre
de questions se rapportant notamment
au développement de l’action
des agences de presse arabes en vue
d’accompagner le développement
continu enregistré dans le domaine
des technologies de l’information et
de la communication, aux projets susceptibles
d’améliorer le rendement des
médias dans le monde arabe et à l’impact
des changements survenus dans
la région sur ces organes de manière
générale, selon la FANA.
La réunion sera également l’occasion
de débattre d’autres questions
portant sur les sessions de formation
spécialisée qui seront organisées par
la Fédération au profit des rédacteurs,
ingénieurs et techniciens des agences
de presse arabes ainsi que les conférences
et réunions conjointes entre les
différentes agences de presse arabes
et leurs paires internationales dans la
perspective d’instaurer une coordination
et une coopération communes.
Les participants à la réunion se pencheront,
en outre, sur la possibilité de
conclure des accords de coopération
avec d’autres agences de presse étrangères
et la contribution de la Fédération
aux activités de l’administration
technique de la Ligue des États arabes.
Les directeurs des agences de presse
arabes procèderont, lors de cette réunion,
à une évaluation des participations
des journalistes au prix du
meilleur article et de la meilleure
photo, conformément aux résolutions
des précédents congrès de la FANA et
aux conditions et règlements relatifs à
ce prix, et ce, dans le but d’encourager
les journalistes arabes à développer
et à peaufiner davantage leurs productions.
Extension des domaines
de coopération
La réunion devra examiner également
l’extension des domaines de
coopération entre les agences de presse
arabes pour englober, outre le bulletin
économique arabe, la diffusion
d’articles sur les fêtes nationales des
pays arabes. La réunion devra procéder
également à une évaluation du
site électronique de la FANA et de
sa contribution à la diffusion de dépêches
et d’informations arabes, la
création d’un prix du meilleur site
électronique des agences de la FANA,
ainsi qu’à un examen de questions
juridiques et d’autres à caractère organisationnel,
en plus des amendements
à introduire au règlement intérieur de
la FANA. Les moyens à mettre en
œuvre pour garantir le succès des travaux
du congrès mondial des agences
de presse qu’accueillera, en 2013 à
Riyad, l’agence de presse saoudienne
SPA et l’examen de son ordre du jour
et des questions organisationnelles
qui y seront discutées figurent également
au programme de la réunion
de Manama.
Fondée en 1975, la FANA, basée
à Beyrouth, est l’une des fédérations
affiliées à la Ligue arabe. Elle vise notamment
à resserrer les liens entre les
agences de presse arabes et assurer
une plus large diffusion des informations
aussi bien dans les pays arabes
qu’à l’étranger. La Fédération compte
19 agences de presse arabes, dont la
MAP qui en est l’un des membres
fondateurs.
La MAP a été réélue lors du 39 e
congrès tenu à Doha en 2011, membre
du secrétariat général de la fédération
pour un mandat de deux ans, aux
côtés des agences de presse du Koweït,
du Liban et du Yémen. n MAP
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Projet de loi de Finances 2013
L’investissement, au centre des débats
chez les économistes du PI
L’Alliance des
économistes
istiqlaliens pointe
les manquements.
Comme à son accoutumée
depuis quatre ans, l’Alliance
des économistes istiqlaliens
vient de livrer ses remarques sur le
projet de loi de Finances 2013. Lors
d’une conférence de presse, tenue
hier à Casablanca, son président
Adil Douiri a mis particulièrement
l’accent sur les infrastructures exportatrices.
Il les a qualifiées de parent
pauvre du projet de Budget. «Nous
sommes déçus de ne pas voir une
partie du budget d’investissement
public aller à l’achèvement des infrastructures
exportatrices». Pour étayer
son propos, Douiri a fait référence,
entre autres, aux répercussions que
cela pourrait avoir sur les stations
du Plan Azur, l’opportunité d’une
deuxième usine automobile et l’offshoring.
L’Alliance n’en appelle pas
moins à un changement de cap ou
du moins un petit coup de volant
dans la politique d’investissement
de l’État qui durant les dix dernières
années s’est concentrée sur les infrastructures
de base. Douiri livre ainsi
une estimation : si l’État contribuait,
annuellement et pendant 5 ans, avec
3 à 5 MMDH dans les infrastructures
tournées vers l’export, le chiffre
d’affaires de ce dernier augmenterait
de 50 MMDH. Cette contribution,
qui devrait alimenter le capital des
entreprises privées actives dans le secteur,
est susceptible d’accélérer l’amélioration
des indicateurs de la balance
INFORMEL ET RECOUVREMENT
L’Alliance des économistes istiqlaliens
regrette que la Direction
des impôts n’ait pas les moyens
qu’il faut pour mieux communiquer
sur les avantages dont une
entreprise peut bénéficier en
Finances publiques
Engagement social
Adil Douiri, patron du mouvement des économistes istiqlaliens, animant une réunion sur la loi de Finances.
commerciale et celle des paiements.
Si, par contre, le gouvernement est
conscient du virage à prendre pour
améliorer l’offre exportable, l’Alliance
regrette qu’il ne communique pas
dessus.
Compensation
Le PLF 2013 a prévu un déficit
budgétaire de 4,8% si le budget de
la compensation est contenu dans
la proportion de 40 MMDH. L’Alliance
fait remarquer que si ce déficit
est aggravé de 10 MMDH comme
il en a été le cas en 2012 avec une
subvention des produits de base atteignant
55 MMDH, il faut compter
avec un déficit de 6%. Si l’on
ajoute à cela les déficits accumulés
en 2011 (6,2%) et en 2012 (5,6%),
l’impact sur le taux d’endettement
basculant dans le circuit formel.
Certes, la carotte fiscale est là,
mais le gouvernement n’a pas mis
en place des incitations d’ordre
social liées notamment à la couverture
sociale, etc. Idem pour
peut être considérable. L’Alliance en
déduit que la fermeté en matière de
discipline budgétaire est désormais
nécessaire. Sachant que le scénario
d’une décompensation en période
électorale est improbable, il va falloir
être très vigilant et privilégier la
bonne gouvernance dans la gestion
de la subvention.
Quid du Fonds national de cohésion
sociale ? Douiri pense qu’il s’agit
d’un bon instrument si seulement
il regroupait la ribambelle de Fonds
ayant la même finalité. L’on cite à ce
propos, l’Agence de développement
social (ADS), l’Entraide nationale, le
Fonds de développement rural et de
montagne, etc. Par le biais de contrats
programmes signés avec ces derniers,
le Fonds peut jouer le rôle de véhicule
central des dotations budgétaires.
la capacité de recouvrement de
la direction. Il est vrai que les
postes budgétaires manquent
horriblement pour que l’opération
de recouvrement soit efficace
et rentable.
Prochaine création d’une structure d’accueil
en faveur des enfants victimes de la violence
Une école plus ouverte
sur la société et un
meilleur traitement
réservé à l’enfant. Tel est le
ressort de la convention de partenariatignée,
mardi dernier à Kénitra,
entre l’Académie de l’éducation et de
la formation de la région du Gharb-
Chrarda-Beni Hssen et l’association
«Touche pas à mon enfant». La finalité
de cette initiative: créer une
structure d’accueil pour les enfants
victimes de la violence sexuelle et corporelle.
La convention, signée par le
directeur de l’académie, Abdellatif
Youssoufi, et la présidente de l’association,
Najat El Boukari Anwar, porte
notamment sur la programmation
d’activités pédagogiques, l’éducation à
la culture des droits de l’Homme et la
création d’un centre régional d’accueil
des enfants victimes de la violence
(sexuelle et corporelle) ainsi que sur les
moyens de suivi, d’accompagnement,
d’écoute et d’orientation juridique.
Une école plus ouverte
sur la société
En vertu de cet accord, l’association
s’engage notamment à organiser des
rencontres périodiques sur les questions
de l’enfance auxquelles seront
invités le directeur de l’académie, les
délégués provinciaux du ministère
de l’Éducation et les acteurs pédagogiques,
à mettre en place des clubs
pour élèves dans les écoles et collèges
et à créer une revue pédagogique périodique
destinée à faire connaître les
questions de l’enfant et ses droits et à
publier des contributions créatives des
élèves de la région.
De son côté, l’académie doit encourager
les initiatives de l’amélioration
de la qualité de l’éducation et de la
formation dans la région, soutenir les
activités de l’association et faire bénéficier
les représentants de l’association
de formations initiées par l’académie.
La convention prévoit aussi la mise
en place d’une commission com-
n L’Alliance estime qu’il fallait
mieux ne rien prévoir pour
la classe moyenne au lieu
de présenter des mesures
bâclées qui n’aident pas
forcément cette tranche de la
population
n Aberrations fiscales : le
PLF maintient une imposition
de 20 à 30% sur l’argent mis
dans les banques et moins
de 20% pour l’acquisition de
terrains nus. Un placement
non productif fiscalement
encouragé, contrairement à ce
qui devrait être.
Par ailleurs, l’alliance qualifie de
raisonnables les recettes fiscales anticipées
pour 2013 qui tablent sur une
progression de 3,6%. Grosso modo,
l’on estime que les dispositions fiscales
ne représentaient pas l’enjeu
de ce PLF 2013. Il va donc falloir
attendre les assises sur la fiscalité en
2013 pour faire bouger les choses.n
Mostafa Bentak
Plus de 14 milliards de DH de ressources extérieures
mobilisés durant l’année 2011
Les ressources extérieures mobilisées
par le Trésor durant l’année
2011 ont porté sur un montant
global de 14,1 milliards de dirhams
(MMDH), en baisse de 35% par rapport
à leur niveau de 2010, selon le
rapport d’activité 2011 de la Direction
du Trésor et des finances extérieures
(DTEF). Le recours au financement
extérieur s’avérait indispensable au vu
du resserrement des conditions de financement
du Trésor, résultat légitime
du creusement du déficit de liquidité
du système bancaire qui est passé de
près de -15 MMDH en moyenne par
mois en 2010 à -24 MMDH en 2011,
explique la DTFE dans son rapport.
Cette évolution des liquidités bancaires
s’est expliquée, principalement,
par la baisse des avoirs extérieurs qui
sont passés de 192,6 MMDH en
2010 à 168,8 MMDH en 2011, soit
une dégradation
de près de 12%
et au maintien
de la hausse des
crédits bancaires
à l’économie qui
ont enregistré
une augmentation
de près de
65,1 MMDH contre 44,3 MMDH
en 2010. En effet, les tirages réalisés sur
les emprunts extérieurs du Trésor ont
L’encours de la dette
intérieure
et extérieure
a atteint à fin 2011
430,9 MMDH
été dédiés, notamment, au financement
des projets d’investissement ainsi qu’à
l’appui aux programmes de réformes
structurelles et sectorielles.
Rapportées aux recettes courantes
de la balance
des paiements
( RC BP), le s
charges totales de
la dette extérieure
du Trésor se sont
établies en 2011
à 2,7% contre
2,5% en 2010,
soit une hausse de 0,2 point. Pour ce
qui est du financement intérieur, le
volume des soumissions des investis-
REPÈRES
seurs sur le marché des adjudications
s’est établi à 557,4 MMDH contre
679,7 MMDH un an auparavant, soit
une baisse de 18%.
L’encours de la dette du Trésor (intérieure
et extérieure) s’est établi au terme
de l’année 2011 à 430,9 MMDH,
contre 384,6 MMDH à fin 2010, soit
une progression de 46,3 MMDH ou
12%, due à l’augmentation de l’encours
de la dette intérieure et extérieure, respectivement,
de 39,1 et 7,2 MMDH.
Pour sa part, le ratio de la dette publique
par rapport au PIB s’est inscrit pour la
deuxième année consécutive en hausse
en s’établissant à 53,7% contre 50,3%
en 2010. n MAP
mune de suivi des activités et projets
prévus. S’exprimant à cette occasion,
M. Youssoufi a estimé que l’école est
appelée à s’ouvrir sur la société civile
pour le renforcement de l’école citoyenne,
proposant la création de
conseils communaux des enfants
pour les éduquer à la participation et
leur donner la possibilité de se protéger
eux-mêmes contre les dangers.
Pour sa part, Najat Anwar a estimé
que la signature de cette convention
constitue une concrétisation des dispositions
de la nouvelle Constitution
qui fait des acteurs de la société civile
un partenaire principal.n
Avec agence
LE MATIN
Jeudi 27 décembre 2012
Réunion ce jeudi
du Conseil
du gouvernement
Plusieurs projets
de loi et d’accords
sont au programme
Un Conseil de gouvernement
se tiendra jeudi
sous la présidence du
chef du gouvernement, Abdelilah
Benkirane, annonce mercredi un
communiqué de la présidence du
gouvernement. Le Conseil examinera
au début de ses travaux deux
projets de loi : le premier relatif
aux accords de partenariat entre les
secteurs public et privé et le second
portant sur l’apurement du budget
de l’exercice 2010.
Le Conseil examinera par la suite
un projet de décret portant création
et organisation de l’Institut des métiers
de l’aéronautique, avant de discuter
deux accords signés à Rabat
le 3 octobre 2012 entre les gouvernements
marocain et espagnol.
Le premier concerne le transport
international routier des voyageurs
et des marchandises et son protocole
exécutif, alors que le second
porte sur le partenariat stratégique
en matière de développement et de
coopération culturelle, éducative
et sportive. Le Conseil discutera
également deux projets de loi portant
approbation des deux accords
précités et de leur protocole exécutif.
Le Conseil examinera enfin
une proposition de nomination aux
hautes fonctions, conformément
à l’article 92 de la Constitution.n
MAP
Réforme de la justice
Un long processus
tributaire de
l’adhésion de tous
les intervenants
et des citoyens
La réforme du système judiciaire
est un long processus
tributaire de l’adhésion de
tous les intervenants et les citoyens,
notamment les instances élues, en
vue de lutter contre toutes les formes
de corruption, a indiqué mardi soir
à Es-Smara le ministre de la Justice
et des libertés, Mustapha Ramid. Intervenant
devant le corps de la magistrature
de cette ville, le ministre
a précisé que sa visite aux provinces
du Sud du Royaume s’inscrit dans le
cadre des efforts visant la réforme de
la justice en vue de la rétablir dans la
place qu’elle mérite.
Cette visite, a rappelé M. Ramid,
a permis d’examiner le projet d’élargissement
du tribunal de première
instance de Laâyoune et de choisir
un lot de terrain pour le nouveau
tribunal de première instance d’Es-
Smara, relevant que son département
vise à mettre en place des espaces et
juridictions adéquates. Il a relevé que
le tribunal de première instance d’Es-
Smara a été équipé depuis peu d’outils
informatiques performants en plus de
la création d’un site web de ce tribunal
qui permettra aux justiciables de
suivre leurs dossiers en toute transparence.
Pour sa part, le président du conseil
provincial d’Es-Smara, Mohamed
Salem Lbihi, a indiqué que la province
d’Es-Smara, grâce à la sollicitude
royale, a réalisé plusieurs acquis et est
devenue un chantier intégré dans tous
les domaines, appelant à cette occasion
à la création d’une Cour d’appel
à Es-Smara pour faciliter la vie à la
population de la région. n MAP
FONDATEUR : Moulay Ahmed ALAOUI
DIRECTION
DIRECTEUR GÉNÉRAL ET DE LA PUBLICATION :
Mohamed JOUAHRI
DIRECTEUR DÉLÉGUÉ : Kamal EL ALAMI
Tél. : 05 22 48 91 00 (L.G.)
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DISTRIBUTION : SAPRESS
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Dossier Presse Aut. n° 309 ISSN 1114-9205
Dépôt Légal 1971/0015