je n'avance aucun frais pour la réparation - Le Matin

29 Dou Al Qaâda 1428 – 29 Kislev 5768 

S a 

L 

M aj e sté le Ro i 

Mohammed VI a 

plaidé pour une ge s- 

tion "concertée et maîtri s é e " 

des mouvements migra to i re s , 

dans le cadre d'une appro che gl obale 

et inté grée, afin de ré p o nd 

re aux préoccupations qu ' i l s 

s u s c i tent et aux tensions qu ' i l s 

p rovo qu e n t . 

"Seule une ge stion concertée et 

m a î t risée, dans le cadre d'une 

a p p ro che globale et inté grée, de 

ces mouvements migra to i re s , 

nous perm et t ra de ré p o n d re aux 

p réoccupations qu'ils suscitent et 

aux tensions qu'ils provo quent et 

de tirer le meilleur parti de leur 

a p p o rt indéniable pour le développement 

au sein de not re 

espace bi-continental, au No rd 

comme au Sud", a souligné le 

S o u ve rain, dans un discours au 

2e Sommet Afri que-UE, dont lect 

u re a été donnée, samedi à 

Lisbonne, par le Premier minist 

re, Abbas El Fa s s i . 

Le Souve rain a rappelé que c'est 

dans cet esprit que la confé re n c e 

e groupe émirati Emaar 

vient de décider le gel de 

ses principaux pro j et s 

en l’A l gé rie. 

Selon une source pro che du 

groupe Emaar inte r ro gé e 

par «to u t s u rl a l ge ri e . c o m » , 

aucune date n’a été fi xée pour 

la re p rise des pro j ets. 

Ces dern i e rs estimés à 25 

m i l l i a rds de dollars, concernent 

qu a t re ch a n t i e rs, nota mment 

celui de la 

re st ru c t u ration et la modern isation 

d’une ga re fe rrov i a i re , 

la tra n s fo rmation de la baie 

d ’A l ge r, un nouveau camp u s 

u n i ve rs i ta i re et l’imp l a n ta t i o n 

d’un campus te ch n o l o g i qu e 

dans une nouvelle ville. 

Le groupe émirati n'en ré al 

i s e ra qu’un seul : il concern e 

le comp l exe immobilier et to uri 

st i que dans la banlieue ouest 

d ’A l ge r. 

Le groupe aurait re n c o n t ré 

des diffi c u l tés à lever les fo n d s 

n é c e s s a i res pour le déve l o ppement 

de ces pro j ets et l’Eta t 

a l gé rien n’a pas souhaité les 

fi n a n c e r. 

Pour des observ a te u rs 

locaux, la décision du gro u p e 

Emaar constitue un coup dur 

pour l’économie algé ri e n n e 

qui pourrait se tra d u i re par 

des pertes de points de cro i s- 

e u ro - a f ricaine sur la migra t i o n 

et le développement, orga n i s é e 

à Rabat en juillet 2006, "a mis en 

o r b i te la concertation entre nos 

deux continents en la matière " . 

C et te confé rence a éga l e m e n t 

révélé que "la réponse à la prob 

l é m a t i que migra to i re conte mp 

o raine ne peut être ni nationale 

ni bilaté rale, et encore moins 

INVESTISSEMENTS 

Emaar gèle ses pri n c i p a u x 

p ro j ets en Algé ri e 

La croissance de l’économie 

a l gé rienne ri s que d’en payer le tri b u t 

sance dès l’année pro chaine. 

Au Maroc, Emaar est l’un des 

plus grands inve s t i s s e u r s 

é t ra n ge rs directs avec des proj 

ets de développement d’une 

valeur de 6,87 milliards de 

d o l l a rs, à trave rs des parte n ariats 

avec le gouve rnement et 

l ’ O n a p a r. 

O u t re "Tinja", Emaar est 

ch a rgé de redonner vie à la 

c o rn i che de Rabat. Ce pro j et 

de 3,1 milliards de dollars , 

intitulé "Saphira", doit devenir 

le centre de loisirs et de 

to u risme de la capitale marocaine. 

Deux autres pro j ets sont 

e n c o re prévus dans la ré g i o n 

de Marra ke ch, avec un autre , 

d ’ e nv i ron 1,2 milliard de doll 

a rs, sur la côte entre Rabat et 

C a s a b l a n c a . 

H o rmis les hy d ro c a r b u re s , 

le gouve r nement algé ri e n 

tablait, ex p l i que-t-on, sur 

les inve stissements des gé a n t s 

i m m o b i l i e rs du Golfe pour 

b o o ster la croissance et re nfo 

rcer l’emploi. D ’ a u tant plus 

que les pro j ets du gé a n t 

Emaar sont estimés à pas 

moins de 25 milliards de doll 

a rs, soit 80% des inve st i s s ements 

arabes en Algé ri e .■ 

Bensalem Fe n n a s s i 

MONDE, PAGE 6 

ENVIRONNEMENT 

Ta n ger 

m e s u re la qu a l i té 

de son air 

st ri c tement sécuri ta i re", a encore 

rappelé S.M. le Roi, notant qu e 

c et te réponse "doit nécessairement 

être collective, tra n s régionale, 

multidimensionnelle, 

p ro s p e c t i ve et surtout humaine". 

Le Sommet de Lisbonne, a indiqué 

le Souve rain, dev rait imp rimer 

à "not re parte n a riat une 

n o u velle dynamique, à la hau- 

L 

PAGE 28 

La ville du Détroit vient de se dote r 

d ’une station de mes u re. 

SA H A RA MAROCA I N 

Le 3e round des pourp a rl e rs 

du 7 au 9 janvier à Manhasset 

La partie marocaine, sereine et confi a n te dans sa démarch e 

et la consistance de sa pro p o s i t i o n 

e troisième round des pourp 

a rl e rs aura lieu du 7 au 

9 janvier à Manhasset dans 

la banlieue new- yo rkaise. C’est 

o fficiel. La décision a été annoncée, 

ve n d redi, par la porte - p a ro l e 

du Secré ta i re gé n é ral des Na t i o n s 

unies, Mme Michèle Montas. A 

c et effet, le Secré ta i re gé n é ra l , 

Ban Ki-moon, a adressé des lett 

res d'inv i tation aux parties et 

aux pays voisins, précisant qu e 

ces pourp a rl e rs se déro u l e ro n t 

en présence du facilita teur de 

l ' O N U, M. Peter Van Walsum. 

Le sérieux et l’enga ge m e n t 

du Maroc pour une solution défin 

i t i ve de la qu e stion du Sahara 

m a rocain ont finalement donné 

l e u rs fruits. On l’a consta té 

d u rant les deux pré c é d e n t s 

rounds de discussions à New 

Yo rk. La partie marocaine a fait 

m o n t re d’un grand respect de la 

d é m a rche proposée par les 

Nations unies, principalement à 

t rave rs les deux résolutions du 

Conseil de sécuri té, d’abord la 

1754 et ensuite la 1783. Ces 

e ffo rts ont fini par payer contra irement 

au souhait de la part i e 

p o l i s a rienne et son tuteur l’A l gérie 

de ch a n ger le lieu des pourp 

a rl e rs. Face aux agitations du 

teur des enjeux du déve l o p p ement 

durable et des ch a n gements 

climatiques et œuvrer pour 

le re n fo rcement des capacité s 

a f ricaines d'adaptation et de maît 

rise de ces phénomènes dont les 

e ffets pourraient être dév a state 

u rs". 

Un tel enga gement, a pours u i v i 

S.M. le Roi, est nécessaire du fait 

« p o l i s a rio» voulant déto u rner ces 

p o u rp a rl e rs, pour des ra i s o n s 

o b s c u res, afin de fl é chir et vider 

le processus de sa te n e u r, le 

M a roc est re sté serein, confi a n t 

dans la consistance de sa pro p osition 

d’autonomie au pro fit de 

ses provinces du Sud. C’est un 

fait qui a été corro b o ré par la 

résolution 1754 qui tout en appelant 

à des éch a n ges sur la base 

des dern i e rs développements de 

RÉGIONS 

L’ i mpact du 

b a rra ge Al Wa h d a 

sur le Gharb 

PAGE 38 

D es diza i n es de milliers d’hecta res 

b é n é fi c i e ro nt de son apport. 

qu'"une dialectique ve rt u e u s e 

e n t re les enjeux de l'env i ro n n ement 

et ceux du déve l o p p e m e n t 

p e rm et t ra assurément une plus 

grande sta b i l i té des populations 

et une meilleure maîtri s e 

des mouvements migra to i re s " . 

"Ce phénomène, qui connaît 

une fo rte accélération dans le 

c o n tex te de la mondialisation, 

revêt une dimension part i c u l i è re 

dans l'espace afro - e u ropéen, où 

il ex p rime fo n d a m e n talement les 

d i s p a ri tés économiques et démogra 

p h i ques entre nos deux continents", 

a noté S.M. le Ro i . 

Le Souve rain a, dans ce cadre , 

fo rmé l'espoir de voir la pro ch a i n e 

c o n fé rence euro - a f ricaine, prév u e 

en France au deuxième semest 

re 2008, déboucher sur une 

plus grande imp l é m e n tation du 

Plan d'action de Rabat, à trave 

rs notamment la prise en 

ch a rge des diffé rents pro b l èmes 

inhérents au mouve m e n t 

m i gra to i re .■ M A P 

LIRE LE TEXTE INTÉGRAL DU 

DISCOURS ROYAL EN PAGE 2 

Au j o u rd ’ h u i 

880 off res 

d ’e m p l o i s 

Dans not re 

s u p p l é m e nt 

LE MATIN • LUNDI 10 DÉCEMBRE 2007 www.lematin.ma 

N° 13 411 • PRIX : 3,00 DH - 1,00 EURO 

SOMMET AFRIQUE-UNION EUROPÉENNE 

S.M. le Roi plaide pour une gestion concertée 

et maîtrisée des mouvements migratoires 

Une nouvelle dynamique au parte n a riat euro - a f ri c a i n 

la qu e stion du Sahara, a salué 

les effo rts crédibles et sérieux du 

M a roc. Le Royaume se tro u ve 

ainsi dans une position de fo rc e 

doublée d’un soutien inte rn a t i onal, 

principalement de puissances 

mondiales, membres du 

conseil de sécuri té et pays amis. 

Ce soutien est acquis par la fo rc e 

des choses. Le Maroc n’ e st pas 

re sté les bras croisés contra i rement 

à son vis-à-vis. En av ril der- 

S 

n i e r, il a pré s e n té à l’ONU sa proposition, 

dûment pré p a rée, pour 

une autonomie au Sahara. Un e 

i n i t i a t i ve qui n’a pas manqu é 

d ’ e n ge n d rer une dynamiqu e 

ayant donné le déclic aux discussions 

en cours. Mieux, elle sert , 

d é s o rmais, de plate - fo rme irréf 

u table de l’avis même des parties 

pre n a n tes au confl i t .■ 

M o sta fa Bentak 

N ATION PAGE 4 

+ 

FESTIVAL DU FILM DE MARRAKECH 

S.A.R. le Prince Moulay 

Rachid préside un dîner 

O u ve rt u re de la 7 e édition du FIFM 

on Altesse Royale le 

P rince Moulay Ra chid a 

p résidé, ve n d redi au 

Palais des Congrès à Marra- 

ke ch, un dîner offe rt par S.M. 

le Roi Mohammed VI à l'occasion 

de l'ouve rt u re de la 7e édition 

du Fe stival inte rn a t i o n a l 

É CO N O M I E 

Po l é m i que autour du 

statut fiscal de Ta n ge r 

La remise en cause de la spécifi c i té fiscale de cet te ville 

par la loi de Finances continue de susciter des 

vagues. Après une réunion avec le déte n teur du porte 

feuille des Finances, les opéra te u rs économiqu e s 

d ev raient être reçus par le minist re des Aff a i res gé n érales 

pour en discute r. P. 22 

SO C I É T É 

Les qu e stions de 

l’enseignement étra n ge r 

Elles sont nombreuses les familles qui inscri ve n t 

l e u rs enfants dans les missions étra n g è res. Les ra isons 

d’un tel choix sont multiples, mais il n’en demeure 

pas moins qu’il pré s e n te des ri s ques. 

P. 24 À 27 

O PT I O N 

L’ E xécutif “re - a ra b i s e ” 

l ’A d m i n i st ra t i o n 

L’idée re m o n te à très loin. Le débat aussi. Le gouve rnement 

de Abbas El Fassi passe à sa concrétisation. Un 

p ro j et de decrét est dans le pipe. 

P.3 

E T A U S S I 

N AT I O N 2 À 5 

D É B AT 1 4 À 1 6 

S O C I É T É 2 4 À 2 7 

A R T S 2 9 À 3 3 

du film de Marra ke ch (FIFM). 

SUITE EN PAGE 2 

LIRE ÉGALEMENT 

PAGES 32 & 33 

L i re not re édito ri a l 

Le Maroc, l’Europe et l’A f ri qu e 

PAGE 2 

C A S A B L A N C A 3 9 

S E R V I C E S 4 4 À 4 5 

P. A . 4 6 À 4 8 

S P O R T S 4 9 & 5 0

NATION 

2 LE MATIN • LUNDI 10 DÉCEMBRE 2007 

L 

e Sommet Euro p e -A f ri que, qui vient de tenir ses 

t ravaux à Lisbonne, tombe à point nommé. Il surv i e n t 

a l o rs que les deux continents se re ga rdent les yeux dans 

les yeux, quasi indifférents l'un à l'autre. La situation 

alarmante, mais jamais désespérée, que connaît depuis 

qu e l ques années l'Afri que, le repli de ce même continent qu e 

semble opérer progressivement l'Europe, l'entrée discrète 

mais certaine qu'y effectue ensuite une Chine portée par ses 

succès divers, donnent en effet la mesure d'une rupture. 

Cette rupture se situe là où, il y a encore quelques années, 

l ' E u rope était assurée de son leadership et de ses pri v i l è ge s . 

L ' E u rope a cessé d'être africaine et, si ce n'étaient qu e l qu e s 

rares pays qui entretiennent des rapports plus ou moins 

lâchés, le continent du sud serait alors totalement isolé. Les 

entreprises d'Europe - grands groupes multinationaux et 

p é t ro l i e rs - y sont encore imp l a n tées. Elles ne re p ré s e n te n t 

pas fo rcément les Etats et moins encore les peuples 

d ' E u rope. C'est peu dire en effet que le Sommet de Lisbonne 

est intervenu à un moment où les enjeux se redéfinissent 

de nouveau : l'arri vée de la nouvelle Chine sur le continent, 

m a rquée par des contrats où les inté rêts st ra té g i ques sont 

défendus à travers une politique de solidarité. Elle pallie 

aux yeux des peuples le retrait, synonyme de mépris, des 

p ays occidentaux. Les prêts, les accords économiques sont 

n a t u rellement conclus à des taux d'inté rêt plutôt 

symboliques. Il n'est pas indifférent de noter, dans ces 

conditions, l'absence totale et criante des Etats-Unis dans 

un continent autre fois chasse ga rdée de l'Europe contre le 

communisme. Le président Georges W. Bush vient 

d'annoncer une grande to u rnée dans le continent afri c a i n , 

manière de clore son mandat en beauté. Mais, n'est-il pas 

qu e l que peu trop ta rd ? L'Union européenne, on le doit au 

Po rt u gal encore, prend apparemment conscience à la fo i s 

de tels anachronismes dans sa politique à l'éga rd du 

continent du sud et de la nécessité d'y remédier. Le monde 

a rabe, pour sa part, n'a quasiment aucune relation active 

avec l'Afrique, excepté la Libye de Mouammar Kadhafi et 

le Ro yaume du Maroc qui fait de l'Afri que un des piliers de 

sa politique extérieure. On le doit à Sa Majesté le Roi 

Mohammed VI qui, depuis son accession au Trône en 

juillet 1999, a accompli de très nombreux vo ya ges dans le 

continent. Le Souve rain a pris part activement au pre m i e r 

Sommet Afrique-Europe du Caire et reçoit régulièrement 

les chefs d'Etat et responsables africains. Le gouve rn e m e n t , 

le secteur privé, les entreprises comme Maroc Telecom, 

Ro yal Air Maroc, BMCE Bank, At t ij a ri wa fa Bank sont to u s 

au premier palier d'une coopération Maro c -A f ri que qui ne 

s ' e st jamais démentie et qui ne s'est jamais mieux portée qu e 

depuis que not re pays a re n fo rcé la vision d'un parte n a ri a t 

m u l t i fo r me d'Etat à Etat, transcendant les cliva ge s 

p o l i t i ques et idéologiques. Fo rce est de dire que not re 

pays a conféré sa parfaite illustration à cette notion à la 

mode de "dialogue Sud-Sud". La présence de not re pays en 

A f ri que n'est assortie d'aucune condition, elle n'obéit à un 

aucun critère d'intérêt - mercantile ou politique - mais 

s ' i n s c rit dans une tradition que les Rois du Maro c 

entretiennent depuis toujours. Elle porte le sceau de la 

solidarité, du soutien et de la présence fraternelle. Sans 

pétrole et sans gaz, le Maroc propose ses expériences, son 

savoir-faire technologique, l'encadrement, la formation 

comme en témoigne, pour ne citer que cet exemple, la 

p résence de milliers de jeunes Africains dans les écoles, les 

instituts et les Universités marocains... 

Le Maro c, l'Eu rope et l'Af r i q u e 

LE MATIN 

E D I TO R I A L 

● A r restation de 63 clandest i n s 

s u bsahariens dans la prov i n ce de 

L a â yo u n e 

S o i xa n te - t rois candidats à l'émigration clan- 

d e stine d'origine subsaharienne ont été arrê té s 

samedi dans la province de Laâyoune, indi- 

que un communiqué de la wilaya de Laâyo u n e - 

B o u j d o u r-Sakia-El Hamra . 

Ces clandestins subsahariens ont été inte rp e l- 

lés lors des opérations de contrôle effe c t u é e s 

par les services de sécuri té ch a rgés de la lutte 

c o n t re le phénomène de l'émigration clandes- 

tine aux env i rons des centres d'Akhfenir et 

D a o u ra au nord de Laâyoune, précise le com- 

m u n i qué. Deux groupes re s p e c t i vement de 33 

et 57 candidats à l'émigration clandestine d'ori- 

gine subsaharienne avaient été arrê tés ré c e m- 

ment dans des opérations de contrôle similaire s . 

● 5 10 cas de violence co nt re les 

fe m m es en dix mois à Ca sa b l a n ca 

Le Centre d'écoute et d'ori e n tation juri d i qu e 

et de soutien psych o l o g i que pour femmes vic- 

times de violence re l evant de l'Association maro- 

caine de lutte contre la violence à l'éga rd des 

femmes a enre g i st ré 510 cas de violence au cours 

des dix pre m i e rs mois de 2007 dans la ré g i o n 

du Grand Casablanca. 

Faisant le bilan de l'activité du centre, samedi 

à Casablanca, à l'occasion de la campagne natio- 

nale de lutte contre la violence à l'éga rd des 

femmes, des membres de l'Association ont pré- 

cisé que les femmes mariées sont les plus ex p o- 

sées à la violence (87 % ) . 

Le centre a, d'autre part, enre g i st ré 2.049 décla- 

rations d'actes de violence, dont 95% ont été 

subis par les femmes au niveau conjugal, ont 

i n d i qué les mêmes sourc e s . 

● Un pro j et d'a ssa i n i sse m e nt 

liquide à Sa fi pour 750 

millions DH 

Les travaux d'un pro j et d'assainissement liqu i d e 

d'un coût global de 750 millions DH ont été 

lancés, à Safi, avec le concours de la Banqu e 

e u ropéenne d'inve stissement (12 millions euro s ) . 

Ce pro j et, qui sera réalisé par la Régie auto- 

nome de dist ribution d'eau et d'électri c i té de 

S a fi, vise l'amélioration du rendement du ré s e a u 

d'assainissement, et son élargissement pour cou- 

v rir tous les qu a rt i e rs de la ville, ainsi que le 

t ra i tement des eaux usées. 

● Saisie re co rd de 6 to n n es de 

h a schich à Ta r ragone et 

a r restation de deux Maro ca i n s 

La ga rde civile a annoncé la saisie re c o rd, dans 

deux opérations dist i n c tes, ve n d redi dans la nuit 

à Ta rragone (90 km au sud de Barcelone), de 

six tonnes de hasch i ch d'une valeur march a n d e 

e stimée à 8 millions d'euro s . 

Six narc ot ra fi quants (deux Espagnols, deux 

M a rocains et deux Moldaves) ont été arrê té s 

dans le cadre de ces deux opérations, a-t-on 

i n d i qué de même sourc e . 

La pre m i è re saisie s'est pro d u i te, ve n d redi ve rs 

21h30 locales, dans la zone dite "Cala Illot" de 

l ' A m etlla de Mar (Ta rragone) après qu ' u n e 

p a t rouille de police ait localisé une embarc a- 

tion suspecte et des personnes en train de 

d é ch a rger des paqu ets pour les déposer à l'in- 

té ri e u re d'une fo u rg o n n et te . 

● Abdelhamid El Jamri réélu 

m e m b re du Comité pour la 

p rotection des dro i ts des 

t rava i l l e u rs migra nts 

Un ex p e rt marocain, Abdelhamid El Jamri , 

a été réélu membre du Comité pour la prote c- 

tion des droits de tous les trav a i l l e u rs migra n t s 

et des membres de leur famille, lors d'une 

réunion des Etats parties à la Convention inte r- 

nationale sur cet te qu e stion, tenue, jeudi, au 

s i è ge des Nations unies à New Yo rk. 

C o mposé de dix ex p e rts, ce comité, indiqu e - 

t-on, est ch a rgé de surveiller l'application par 

les 37 Etats signata i res de la Convention, entré e 

en vigueur en juillet 2003. 

F L A S H . . . F L A S H . . . F L A S H . . . F L A S H . . . F L A S H . . . F L A S H . . . 

FO N DATEUR : M o u l ay Ahmed ALAO U I 

D I R ECT I O N 

D I R ECTEUR GÉNÉRAL ET DE LA PUBLICATION : 

Mohamed JOUA H R I 

D I R ECTEUR DÉLÉGUÉ : 

H a ssan A L AOUI KAC I M I 

I M P R ESSION : M A ROC SOIR S. A . 

D I STRIBUTION : SA P R ESS 

RC 31427 - Pate nte 33 103870 - IF 0103 03384 - CNSS 149226 4 

C o m m i ssion Pa r i ta i re de la Presse écrite QF/010 - 05 

D OSSIER PRESS E Au t. n° 309 ISSN 1114- 9205 - 

Dépôt Légal 197 1 /0 01 5 

V 

oici le tex te inté gral du 

d i s c o u rs que S.M. le Ro i 

Mohammed VI a adre s s é 

au 2e Sommet Afri que-UE et 

dont lecture a été donnée, 

samedi à Lisbonne, par le Pre- 

mier minist re, Abbas El Fa s s i : 

" L o u a n ge à Dieu, 

P ri è re et salut sur le Pro p h è te , 

Sa famille et Ses comp a g n o n s , 

Monsieur le Président de la 

Ré p u b l i que du Po rt u ga l , 

M e s s i e u rs les ch e fs d'Etat et 

de gouve rn e m e n t . 

E xcellences. Mesdames et 

M e s s i e u rs . 

C ' e st pour moi un réel plai- 

sir de m'adresser à ce 2e 

S o m m et des ch e fs d'Etat et de 

g o u ve rnement d'Afri que et de 

l ' Union européenne qui const i- 

tue une étape imp o rta n te dans 

le re n fo rcement du dialogue et 

des liens de solidari té entre nos 

deux continents. 

Il m'est tout aussi agré a b l e 

d ' ex p rimer mes vifs re m e rc i e- 

ments au gouve rnement et au 

peuple port u gais pour les 

e ffo rts consentis en vue d'assu- 

rer le succès de ce Sommet . 

Au cours de not re Sommet du 

C a i re, tenu en 2000, nous 

avions jeté ensemble les jalons 

d'un parte n a riat bi-continenta l 

n ov a teur et ambitieux. La phi- 

losophie de not re pro j et collec- 

tif procédait alors du sentiment 

de destin commun et de la 

n a t u re imbri quée et croisée des 

i n té rêts et des enjeux des pays 

a f ricains et euro p é e n s . 

L'objectif que nous nous étions 

fi xé à cet te occasion était de 

f a i re de not re parte n a riat un 

l evier de solidari té face aux 

d é fis de la mondialisation, un 

ga ge d'inté gration dans les 

é ch a n ges inte rnationaux, un 

ve c teur de ra p p ro chement cul- 

t u rel, susceptible de le pré- 

munir des ré f l exes fâch e u x 

de méfiance et de re j et, ainsi 

qu'un bon motif pour concré t i- 

ser to u tes les ambitions qui ont 

é té fo rmulées alors . 

S e pt ans après, le Sommet 

d ' a u j o u rd'hui nous off re une 

occasion histo ri que pour év a- 

luer nos réalisations, jeter les 

n o u velles bases d'un parte n a- 

riat st ra té g i que , pro m et te u r 

et fructueux et définir un plan 

d'action concret, ayant pour 

objectif le re n fo rcement de 

n ot re concertation et la conve r- 

gence de nos politiqu e s . 

E xcellences, Mesdames et 

M e s s i e u rs , 

Tout en faisant face aux nou- 

veaux enjeux régionaux et 

i n te rnationaux liés nota m m e n t 

à la menace te rro ri ste, aux per- 

turbations de la mondialisation 

et à la comp l ex i té des mouve- 

ments migra to i res, la maj o- 

ri té des pays africains se sont 

e mp l oyés, au cours de la 

p é riode ré c e n te, à enclench e r 

des dynamiques endogènes de 

ré fo rmes et de tra n s fo rm a- 

tion et à re l ever les défis aux- 

quels ils font face. 

Par ces dynamiques et à tra- 

ve rs ses ré c e n tes perfo rm a n c e s 

é c o n o m i ques, not re continent 

e nvoie un signal fo r t à ses 

p a rte n a i res, celui d'une Afri qu e 

qui bouge, d'une Afri que en 

pleine mutation, d'une Afri qu e 

résolue à s'enga ger sur la vo i e 

d'un ch a n gement durable et à 

jouer pleinement son rôle dans 

les nouveaux équ i l i b res mon- 

diaux. Cependant, de te l s 

e ffo r ts sont entre p ris alors 

même que le continent afri c a i n 

d e m e u re confro n té aux défi s 

de la pauvreté, de l'analphabé- 

tisme, du ch ô m a ge, des pandé- 

mies et des pro b l è m e s 

é c o l o g i ques. Pa ra l l è l e m e n t , 

l ' A f ri que continue à abri ter des 

foye rs de tensions et de confl i t s 

a rmés qui occasionnent une 

é n o rme hémorragie de ses 

c a p a c i tés, ce qui se tra d u i t 

par des effets perve r s et 

d é to u rne malheure u s e m e n t 

le continent africain des vra i s 

o b j e c t i fs de développement qu i 

sont les siens. Aussi, est-il de 

n ot re devoir de soutenir les 

e ffo rts que les pays africains ne 

cessent de déployer pour la pré- 

vention, la ge stion et le rè gl e- 

ment des conflits par les vo i e s 

p a c i fi ques, ainsi qu'en matière 

de re c o n st ru c t i o n . 

Mais il est deux défis autre- 

ment plus dange reux, à savo i r 

la te n tation de la balka n i s a t i o n 

des entités nationales et l'appui 

aux mouvements sépara t i ste s 

et aux entités factices, qui n'ont 

d ' a i l l e u rs pas de place dans 

un monde marqué par la pré- 

valence des grands ensembles. 

C et te situation d'insta b i l i té 

c o n stitue un te rreau fe rtile aux 

t ra fics d'armes, de drogues et 

d ' ê t res humains, et à la pro l i fé- 

ration de nébuleuses te rro ri s- 

tes qui menacent la sta b i l i té de 

la région tout entière . 

Ainsi, et pour urgent qu'il soit, 

le tra i tement que ré s e r ve ra 

n ot re parte n a riat aux défis qu i 

se posent à l'Afri que, dev ra i t 

ê t re précédé par une ré p o n s e 

st ra té g i que à la menace lanci- 

n a n te qui guet te la souve ra i- 

n eté, l'unité nationale et 

l ' i n té gri té te rri to riale de ch a qu e 

p ays afri c a i n . 

L'on peut donc dire que si la 

paix et la sécuri té sont deux 

conditions nécessaires au déve- 

loppement durable, la pré s e r- 

vation de l'unité et de l'ente n te 

nationales et les effo rts d'inté- 

gration régionale sont auta n t 

d ' i mp é ra t i fs pressants pour re s- 

s e rrer les solidari tés et ré s o r- 

ber les te n s i o n s . 

En effet, les litiges et conte n- 

tieux souvent anach ro n i qu e s 

p a rce qu ' h é ri tés d'un passé 

révolu, ne sauraient tro u ver de 

solution que par le dialogue 

et la concertation et dans un 

e s p rit d'ouve rt u re et de ré a- 

lisme. De telles solidari tés sup- 

posent également que les ve rt u s 

de bon vo i s i n a ge et de re s p e c t 

mutuel doivent prévaloir en 

to u te circ o n stance et ne sau- 

raient souff rir d'actes suscept i- 

bles de heurter les sentiments 

n a t i o n a u x . 

E xc e l l e n c e s , 

Mesdames et Messieurs , 

Fi e rs des liens séculaires qu i 

unissent le Maroc à son env i- 

ronnement africain et fidèles à 

l ' e n ga gement st ra té g i que du 

Royaume de pro m o u voir la 

c o o p é ration Sud-Sud, nous 

nous sommes attelés à déve l o p- 

per des relations bilaté ra l e s 

c o n fi a n tes, solidaires et mutuel- 

lement bénéfi ques avec nos 

p ays afri c a i n s . 

A cet éga rd, J'ai effectué, ces 

d e rn i è res années, de nombre u- 

ses visites dans les pays afri- 

cains frè res pour me concerte r 

avec leurs diri geants et m'info r- 

mer des possibilités de comp l é- 

m e n ta ri té et d'éch a n ges entre 

le Maroc et les autres pays de 

n ot re continent, nota m m e n t 

dans le cadre de nos objectifs 

p a rta gés en matière de déve- 

loppement dura b l e . 

L'action du Royaume du 

M a roc enve rs les pays afri c a i n s 

f rè res vise constamment à pro- 

m o u voir les valeurs de part i- 

cipation, de prox i m i té et de 

s o l i d a ri té. Elle s'inspire, ce 

faisant, de l'Initiative nationale 

de développement humain, qu e 

J ' avais lancée au pri n te mp s 

2005. Ainsi, et tout en nous 

réjouissant des ré s u l tats posi- 

t i fs enre g i st rés et des pro j et s 

réalisés avec plusieurs pays afri- 

cains, nous ré i té rons not re 

fe rme enga gement à confo rte r 

c et te méthodologie part i c i p a- 

t i ve qui favo rise l'éch a n ge des 

ex p é riences et du savo i r- f a i re 

avec nos frè res d'Afri que et la 

c o n c rétisation de pro j ets dest i- 

nés à améliorer les indica- 

te u r s de déve l o p p e m e n t 

humain, et à pro m o u voir la ré a- 

lisation des Objectifs du mil- 

l é n a i re pour le déve l o p p e m e n t . 

Nous nous enga geons aussi à 

œ u v rer au ra ffe rmissement de 

ces éch a n ges dans le cadre 

d'une coopération tri a n g u l a i re 

a g i s s a n te et solidaire, au béné- 

fice de l'ensemble des pays afri- 

cains frè res, et dans laqu e l l e 

l ' Union européenne jouera un 

rôle imp o rta n t . 

En effet, de par sa position 

gé o gra p h i que, son histo i re et 

ses traditions, le Royaume du 

M a roc a to u j o u rs été une te rre 

de dialogue et de re n c o n t res. Il 

re ste aujourd'hui un espace 

de concrétisation de la coopé- 

ration et de la solidari té ta n t 

i n te ra f ricaine qu ' e u ro - a f ri c a i n e . 

Nous saluons, à cet éga rd , 

l ' i n i t i a t i ve pro m et teuse lancée 

par not re grand ami, Son Exc e l- 

lence le Président de la Ré p u- 

b l i que française, Monsieur 

Nicolas Sarko z y, appelant à 

œ u v rer pour l'édification d'un 

p a rte n a riat euro - a f ricain nov a- 

te u r, dont la Médite rranée sera 

l ' a xe et le pivot. Une telle ini- 

t i a t i ve, Nous en sommes per- 

suadé, est de nature à confé re r 

à not re parte n a riat un élan st ra- 

té g i que indéniable. 



Pa rmi les multiples défis aux- 

quels l'Afri que fait face fi g u re n t 

les problèmes de l'env i ro n n e- 

ment. Prenant une amp l e u r 

i n qu i é ta n te, la défo re sta t i o n 

ga l o p a n te, la désert i fi c a t i o n 

ra mp a n te, la dégradation des 

sols, la séch e resse, les pro b l è- 

mes d'accès à l'eau et le ch a n- 

gement climatique demeure n t 

des facte u rs d'aggravation de 

la pauvreté et de menace pour 

la sta b i l i té des populations. 

Aussi not re Sommet dev ra i t - i l 

nous perm et t re d'imp rimer à 

n ot re parte n a riat une nouve l l e 

d y n a m i que, à la hauteur des 

enjeux du développement dura- 

ble et des ch a n gements cli- 

m a t i ques et œuvrer pour le 

re n fo rcement des capacités afri- 

caines d'adaptation et de maî- 

t rise de ces phénomènes dont 

les effets pourraient être dév a s- 

ta te u rs . 

Un tel enga gement est néces- 

s a i re du fait qu'une dialectiqu e 

ve rtueuse entre les enjeux de 

l ' e nv i ronnement et ceux du 

d éveloppement, perm et t ra 

a s s u réme nt une plus gra n d e 

sta b i l i té des populations et une 

m e i l l e u re maîtrise des mou- 

vements migra to i re s . 

Ce phénomène, qui connaît 

une fo rte accélération dans le 

c o n tex te de la mondialisa- 

tion, revêt une dimension par- 

t i c u l i è re dans l'espace 

a f ro - e u ropéen, où il ex p ri m e 

fo n d a m e n talement les dispari- 

tés économiques et démogra- 

p h i ques entre nos deux 

c o n t i n e n t s . 

Seule une ge stion concerté e 

et maîtrisée, dans le cadre d'une 

a p p ro che globale et inté gré e , 

de ces mouvements migra to i- 

res, nous perm et t ra de ré p o n- 

d re aux préoccupations qu ' i l s 

s u s c i tent et aux tensions qu ' i l s 

p rovo quent, et de tirer le meil- 

leur parti de leur apport indé- 

niable pour le déve l o p p e m e n t 

au sein de not re espace bi-conti- 

n e n tal, au No rd comme au Sud. 

C ' e st dans cet esprit que la 

c o n fé rence euro - a f ricaine sur 

la migration et le déve l o p p e- 

ment, abri tée par le Roya u m e 

du Maroc en juillet 2006, a mis 

en orbite la concertation entre 

nos deux continents en la 

m a t i è re. 

Elle a également révélé que la 

réponse à la pro b l é m a t i qu e 

m i gra to i re conte mp o raine ne 

peut être ni nationale, ni bila- 

té rale, et encore moins st ri c- 

tement sécuri ta i re . 

Elle doit nécessairement être 

c o l l e c t i ve, tra n s régionale, mul- 

tidimensionnelle, pro s p e c t i ve 

et surtout humaine. 

Not re espoir est grand de vo i r 

la pro chaine confé rence euro - 

a f ricaine, prévue en Fra n c e 

au deuxième semest re 2008, 

d é b o u cher sur une plus gra n d e 

i mp l é m e n tation du Plan d'Ac- 

tion de Rabat, à trave rs nota m- 

ment la prise en ch a rge des 

d i ffé rents problèmes inhére n t s 

au mouvement migra to i re . 



L ' a mpleur des enjeux aux- 

quels nous sommes confro n té s , 

tout comme le fo r m i d a b l e 

p otentiel de la relation entre 

nos deux continents, nous 

o ff rent une opport u n i té sans 

p récédent pour la pro m ot i o n 

d'un parte n a riat nov a teur entre 

une Europe unie et une Afri qu e 

é m e rge n te, un parte n a ri a t 

solide et équ i table, basé sur le 

respect et la pro m otion des inté- 

rêts mutuels. 

L ' A f ri que et l'Union euro- 

péenne dev ront faire en sorte 

que la mondialisation dev i e n n e 

une fo rce positive pour le déve- 

loppement et non un facteur de 

m a rginalisation. Le déve l o p p e- 

ment durable, le commerce et 

l ' i n té gration régionale dev ro n t 

ê t re, à cet éga rd, parmi les th é- 

m a t i ques centrales de la coo- 

p é ration entre les deux 

c o n t i n e n t s . 

Dans cet te pers p e c t i ve, il sera 

p e rtinent de pre n d re en consi- 

d é ration la donne ré g i o n a l e 

a f ricaine, en s'appuyant part i- 

c u l i è rement sur la gamme plu- 

rielle et dive rs i fiée des cadre s 

de coopération établis entre 

chacune des régions afri c a i n e s 

et l'Union européenne (Ac c o rd 

de Cotonou, Pa rte n a riat euro - 

m é d i te rranéen, Po l i t i que de 

Vo i s i n a ge ) . 

C a r, au-delà de la cohére n c e 

st ra té g i que d'ensemble qu i 

d ev rait, certes, perm et t re d'ap- 

p réhender l'Afri que dans sa gl o- 

b a l i té, les inst r u m e n t s 

o p é rationnels de not re parte- 

n a riat dev raient donner la place 

qui leur revient aux Commu- 

n a u tés économiques ré g i o n a- 

les (CER) qui constituent les 

n oyaux durs et les préalables à 

to u te inté gration ré g i o n a l e . 

Dans cet esprit, nous fo rm o n s 

l'espoir que les Ac c o rds de par- 

te n a r iat économique, qu e 

l ' Union européenne est en tra i n 

de négocier avec chacune des 

régions d'Afri que, puissent 

ré p o n d re aux atte n tes et aux 

a s p i rations des pays afri c a i n s 

f rè re s . 



La mise en place d'une nou- 

velle dynamique de dialogue et 

de concertation politiques entre 

nos deux continents, perm et- 

tant de pro m o u voir la paix et 

la sécuri té, favo riser les norm e s 

de bonne gouve rnance et re n- 

fo rcer la coopération dans les 

domaines économiqu e s , 

sociaux, te ch n i ques, culture l s 

et humains, dev rait const i t u e r 

le socle de not re parte n a ri a t 

pour les années à ve n i r. 

La réalisation en commun de 

tous ces objectifs re qu i e rt un 

suivi régulier aux niveaux poli- 

t i que et te ch n i que, afin que la 

St ra tégie conjointe et le Plan 

d ' Action qui seront adoptés par 

n ot re confé rence puissent pro- 

d u i re leurs pleins effet s . 


Le cheminement que not re 

p a rte n a riat est appelé à faire 

e st désormais clair. 

Nous fo rmons le vœu qu'à l'oc- 

casion de not re pro ch a i n e 

c o n fé rence au Sommet, il nous 

s e ra possible de consta ter les 

avancées substantielles qu e 

n ot re parte n a riat aura ré a l i s é e s . 

Je vous re m e rcie de vot re 

a t te n t i o n . 

Wassalamou alaikoum wa ra h- 

m a toullahi wa bara ka to u h " .■ 

M A P 

SOMMET AFRIQUE-UNION EUROPÉENNE 

S.M. le Roi plaide pour une ge stion concerté e 

et maîtrisée des mouvements migra to i re s 

Une nouvelle dynamique au parte n a riat euro - a f ri c a i n 

SUITE DE LA PAGE 1 

Au début de cet te céré m o n i e , 

S . A.R. le Prince Moulay Ra ch i d 

a été salué par le pré s i d e n t 

du jury, Milos Fo rman, l'acte u r 

a m é ricain, Leonardo DiCapri o 

et sa mère, le ré a l i s a teur amé- 

ricain, Martin Scorsese, les 

m e m b res du jury, des membre s 

de la fondation du FIFM, des 

re p ré s e n tants de groupes et ins- 

titutions parte n a i res du Fe st i- 

val et par d'autre s 

p e rs o n n a l i tés . La céré m o n i e 

d ' o u ve rt u re de cet te gra n d e 

m a n i fe station, organisée sous 

le Haut patro n a ge de S.M. le 

Roi Mohammed VI, a été mar- 

quée par les hommage s 

v i b rants rendus au ré a l i s a te u r 

m a rocain, Mustapha Derka o u i , 

et à la star holly wo o d i e n n e , 

L e o n a rdo DiCaprio. A son arri- 

vée au Palais des Congrès de 

M a rra ke ch, S.A.R. le Pri n c e 

M o u l ay Ra chid a passé en 

revue un déta chement de la 

G a rde municipale qui re n d a i t 

les honneurs, avant d'être salué 

par le minist re de la Commu- 

nication, porte - p a role du gou- 

ve rnement, Khalid Na c i ri, la 

m i n i st re de la Culture, To u ri a 

J a b rane, le wali de la région de 

M a rra ke ch -Te n s i ft -Al Haouz, 

Mounir Chraïbi, le président de 

la région, Abdelali Doumou, et 

par le président du conseil de 

la ville, Omar El Jazouli. 

Son Altesse Royale a été salué 

é galement par No u r- E d d i n e 

Saïl et Faïçal Lara ï chi, vice-pré- 

sidents délégués de la fo n d a- 

tion du FIFM et re s p e c t i ve m e n t 

d i re c teur du Centre cinéma- 

to gra p h i que marocain (CCM) 

et P-DG de la Société nationale 

de ra d i o d i ffusion et de té l év i- 

sion (SNRT) et de la "SOREAD 

2M", Jalil Laguili, secré ta i re 

gé n é ral de la fondation du 

FIFM, Melita Toscan Du Plan- 

t i e r, dire c t rice du Fe stival, et 

par Bruno Barde, dire c te u r 

a rt i st i que du Fe st i v a l .■M A P 

FESTIVAL DU FILM DE MARRAKECH 

S . A.R. le Pri n c e 

M o u l ay Ra chid 

p réside un dîner 

O u ve rt u re de la 7 e édition du FIFM

“ 

Ad m i n i st rations 

et serv i c e s 

c o n c e rnés auro n t 

un délai de six 

mois après publication 

au Bullet i n 

o ffi c i e l .’ ’ 

PROJET 

Le gouve rnement «re - a ra b i s e » 

l ’Ad m i n i st ra t i o n 

Un nouveau décret en cours d’adopt i o n 

MOHAMMED BO U DA R H A M 

L 

e gouve rnement El Fa s s i 

p ré p a re le retour en fo rc e 

de la langue arabe dans 

l ’Ad m i n i st ration, les collectiv 

i tés locales et les éta b l i s s ements 

publics. L’ é l a b o ra t i o n 

d’un pro j et de décret a été enfi n 

finalisée pour qu’une mout 

u re finale finisse par atte rri r 

au secré ta riat gé n é ral du gouve 

rnement qui dev rait y met t re 

les dern i è res to u ches av a n t 

de la soumet t re au pro c e s s u s 

habituel d’adopt i o n . 

Selon des sources gouve rn em 

e n tales, ledit pro j et de décret 

a été élaboré à la fin du mandat 

de l’ex - m i n i st re RNI de la 

M o d e rnisation des secte u rs 

publics, Mohamed Boussaïd, 

avant que le dossier ne soit 

re p ris en main par son successeur 

Mohamed Abbou, également 

minist re au nom du 

p a rti de la Colombe. L’ a p p ro- 

Une vieille “reve n d i cat i o n” 

La “revendication” de l’o b l igation 

d’utiliser la langue ara b e 

e st revenue en fo rce avec le 

g o u ve rnement de Ab d e rra hmane 

Yo u s s o u fi. Ce dern i e r 

avait adressé, en décembre 

1998, à ses services une circ 

u l a i re dans ce sens avant de 

s’ a t teler à la pré p a ration d’un 

p ro j et de décret qui ne ve rra 

jamais le jour. 

A l’époque, le minist re PI de 

la Fonction publique et de la 

Ré fo rme de l’administ ra t i o n , 

M’Hamed Khalifa, avait fait de 

l ’ u s a ge obliga to i re de la langue 

a rabe son principal ch eval de 

b a taille. Des années plus ta rd , 

c ’ e st la minist re PPS Ne z h a 

S kalli qui a été prise à part i e 

par les députés PJD en commission 

parl e m e n ta i re . 

La minist re, lors de l’exa m e n 

du budget secto riel de son 

d é p a r tement, a fo u rni des 

documents ré d i gés en langue 

f rançaise. 

Le député islamiste de 

T é touan, Lamine Boukhoubza, 

avait ré to rqué qu’il fallait au 

moins prévoir des documents 

en… langue espagnole. 

che qui a été privilégiée depuis 

2 0 01, date d’élaboration d’un 

p remier pro j et de décret, est de 

demander leurs avis et observations 

à tous les minist è re s 

et services publics de manière 

à ce que le “re n fo rcement” de 

l ’ u s a ge de la langue arabe dans 

l ’Ad m i n i st ration puisse se faire 

de manière “fl exible” pour ne 

pas entraver le bon fo n c t i o n n ement 

des services publics, mais 

réunir également la condition 

d ’ “ a p p l i c a b i l i té”. 

Dans ce pro j et de décret, composé 

de neuf articles au tota l , 

il est, entre autres, stipulé qu e 

les administ rations, les collect 

i v i tés locales et les éta b l i s s ements 

publics sont obligé s 

d’utiliser la “langue offi c i e l l e ” 

dans les documents de travail, 

les correspondances, les 

p ro c è s - verbaux, les réunions et 

dans tout document faisant l’o bj 

et d’un éch a n ge inte r- a d m i n i st 

rations ou entre ces dern i è re s 

et les citoyens qui re c o u rent à 

l e u rs services. La même obligation, 

selon ledit pro j et de décret , 

c o n c e rne les déléga ta i res d’un 

s e rvice public qui sont tenus de 

re c o u rir à la langue arabe dans 

leur relation avec les citoye n s . 

Plus concrè tement encore, les 

a d m i n i st rations publiqu e s 

s e ront obligées, une fois la loi 

p romulguée, à élaborer des 

manuels de pro c é d u res en 

a rabe, mais aussi à fo u rn i r, sur 

l e u rs pages Web et para l l è l ement 

aux contenus en langues 

étra n g è res, des conte n u s 

en ara b e . 

La supervision de l’application 

de ce pro j et de décret 

é choit à l’auto ri té gouve rn e- 

NATION 3 

LE MATIN • LUNDI 10 DÉCEMBRE 2007 

Une vielle idée qui revient au galop. 

m e n tale ch a rgée de la fo n c t i o n 

p u b l i que et de la ré fo rme de 

l ’Ad m i n i st ration qui sera également 

tenue d’élabore r, de 

m a n i è re péri o d i que, des ra pp 

o rts destinés à l’Exécutif. 

To u te fois, pour év i ter les éve ntuels 

écueils et diffi c u l tés qu i 

p o u rraient surgir après la prom 

u l gation de ce pro j et de 

d é c ret, ce dernier laisse aux 

a d m i n i st rations et serv i c e s 

c o n c e rnés un délai de six mois 

a p rès publication au Bullet i n 

o ffi c i e l . 

Abbas El Fassi a évo qué la 

“ ré h a b i l i tation” de la langue 

a rabe dans les administ ra t i o n s 

p u b l i ques dans sa déclara t i o n 

de politique gé n é rale. Le sujet 

avait d’ailleurs fait l’o b j et d’un 

débat “à part” en commission 

p a rl e m e n ta i re lors de la pré s e ntation 

du budget secto riel du 

m i n i st è re de la Modern i s a t i o n 

des secte u rs publics. “Les inte rvenants 

au nom de tous les 

p a rtis politiques, sans exc e ption, 

se sont ex p rimés sur le 

s u j et pour demander le re n fo rcement 

de l’usage de la langue 

a rabe dans l’Ad m i n i st ration en 

c o n fo rm i té avec la Const i t ution”, 

affi rme une source au 

sein du département de Mohamed 

Abbou. Ce dernier a d’aill 

e u rs tenu plusieurs ré u n i o n s 

avec le Premier minist re auto u r 

du sujet et notamment pour 

étudier la meilleure manière 

d ’ i mposer la langue arabe en 

tant que “pilier de l’identité 

nationale” et “choix irréve rs ible” 

comme l’a affi rmé Ab b a s 

El Fassi, mais sans que cela ne 

d é b o u che sur des “dys fo n c t i o nnements” 

au sein de l’Ad m i n i st 

ration. 

Le 28 nove m b re, lors des 

qu e stions orales au sein de la 

C h a m b re des re p ré s e n ta n t s , 

le groupe PJD est revenu à la 

ch a rge en saisissant le minist re 

de la Modernisation des secte 

u rs publics. C’est à cet te occasion 

là que ce dernier av a i t 

p récisé que la qu e stion était à 

l ’o rd re du jour avec un nouve a u 

dispositif législatif en cours 

d ’ a d o ption. ■ 

EXPRESS 

SOMMET AFRIQUE- U E 

M. El Fa ssi s'e nt ret i e nt 

avec des chefs de délégations 

Le Premier minist re, Abbas El Fa ssi, qui re p r é se nte 

S.M. le Roi Mohammed VI au 2e So m m et Af r i q u e - 

Union euro p é e n n e, s'est ent retenu samedi ave c 

p l u s i e u rs chefs de délégations et res p o n sa b l es 

e u ropéens et africa i n s, en marge du So m m et. 

Le Premier minist re a re n co ntré les chefs des 

d é l é g ations de la Guinée et du Ca p -Ve rt ainsi que 

l es minist res des Affa i res étra n g è res de Chy p re, de 

l'Irlande et de l'Esto n i e, a déclaré à l’a g e n ce MAP 

L at i fa Akharbach, se c r é ta i re d'Etat aux Affa i res 

é t ra n g è res et à la Coopération, qui a pris pa rt à ces 

d i scu ss i o n s, ajouta nt que ces re n co nt res ont port é 

sur la nécessité de re n fo rcer le dialogue ent re le 

M a roc et les pays africains et sur le 

d é ve l o p p e m e nt des re l ations de co o p é ration ent re 

le Royaume et ses pa rte n a i res euro p é e n s. 

Les discu ss i o n s, a-t-elle ajouté, ont porté aussi sur 

l es déve l o p p e m e nts de la question de l'int é g r i t é 

te r r i tor iale du Maro c, la dynamique que co n n a î t 

a c tu e l l e m e nt le Royaume aux niveaux politique, 

é conomique et social et les grands chant i e rs 

o u ve rts dans les diff é re ntes régions du pays. 

S E N S I B I L I SAT I O N 

Les Maro cains expulsés d'A l g é r i e 

d é c i d e nt de re courir à la just i ce 

Deux asso c i ations des Maro cains ex p u l s é s 

d 'Algérie ont annoncé, samedi, leur décision "d e 

re courir à la just i ce inte r n ationale pour défe n d re 

leur ca u se". Lo rs d'une Confére n ce de presse à 

l 'o ccasion du 32e annive rsa i re de l'ex p u l s i o n 

a b u s i ve d'un grand nombre de fa m i l l es maro ca i n es 

d 'Algérie (1975), l'Asso c i ation des Maro ca i n s 

v i c t i m es d'expulsion abusive d'Algérie (Ra bat) et 

l 'Asso c i ation Insaf des Maro cains ex p u l s é s 

d 'Algérie (Meknès) ont déploré "le silence qui 

e nto u re ce dossier", so u l i g n a nt la nécessité de 

se n s i b i l i ser à la so u ff ra n ce de ces victimes et de 

réclamer répa ration de la pa rt des auto r i t é s 

a l g é r i e n n es. 

El l es ont, de même, formé le vœu de co n st i tu e r 

une fédération qui re g roupe to u tes les 

a sso c i ations des Maro cains expulsés d'Algérie en 

vue de co o rdonner les positions et d'élaborer une 

st ratégie commune pour régler cette quest i o n , 

fa i sa nt pa rt de leur inte ntion de "co l l a b o rer ave c 

d es asso c i ations algériennes des dro i ts de 

l ' H o m m e" . Les deux asso c i ations ont prévu 

d 'o rg a n i ser une table ronde animée par des 

a c te u rs politiques, asso c i at i fs, diplomat i q u es, 

a ca d é m i q u es et de défe n se des dro i ts de l'Homme 

pour se pencher sur ce dossier dans ses aspects 

juridique et so c i a l .


“ 

L 

M OSTA FA BENTAK 

e sérieux et l’enga ge m e n t 

du Maroc pour une solu- 

tion défi n i t i ve de la qu e s- 

tion du Sahara marocain ont 

finalement donné leurs fru i t s . 

On l’a consta té durant les deux 

p récédents rounds de discussions 

à New Yo rk. 

La partie marocaine a fait 

m o n t re d’un grand respect de 

la démarche proposée par les 

Nations unies, pri n c i p a l e m e n t 

à trave rs les deux ré s o l u t i o n s 

du Conseil de sécuri té, d’abord 

la 1754 et ensuite la 178 3 . 

Ces effo rts ont fini par payer et , 

c o n t ra i rement au souhait de la 

p a rtie polisarienne et sa tute u r 

l ’A l gé rie, le troisième round des 

p o u rp a rl e rs aura lieu du 7 au 

9 janvier à Manhasset dans la 

banlieue new- yo rkaise. C’est 

donc officiel. La décision a 

é té annoncée, ve n d redi, par 

la porte - p a role du Secré ta i re 

NATION 

SAHARA MAROCAIN 

Le 3e round des pourp a rl e rs du 7 au 9 

j a nvier à Manhasset 

La partie marocaine sereine et confi a n te dans sa démarche et la consistance de sa pro p o s i t i o n 

Le Maro c 

re ste sere i n , 

c o n fiant dans 

la consistance de 

sa pro p o s i t i o n 

d ’ a u tonomie au 

p ro fit de ses 

p rovinces du Sud.” 

Une pro p osition co n ce rt é e 

Dans son discours de nove mb 

re 2005 à l'occasion du 33e 

a n n i ve r s a i re de la March e 

Ve rte, le Souve rain a jeté les 

bases d'une «solution politiqu e 

qui confère à nos provinces du 

Sud une autonomie perm ettant 

à leurs populations de 

gé rer leurs pro p res aff a i re s 

régionales dans le cadre de la 

s o u ve ra i n eté du Royaume». 

C et te solution a fait l'objet 

d'une large concertation ave c 

les partis politiques et la population, 

surtout les citoyens sahraouis 

à trave rs le Conseil roya l 

c o n s u l tatif des aff a i res sahariennes 

(Corcas). Par ailleurs , 

le discours royal histo ri qu e 

de Laâyoune en mars 2006 a 

é té l'occasion d'appeler les 

fils des provinces du Sud à 

e n ga ger une ré f l exion sur le 

c o n tenu de la proposition d'autonomie. 

Et c'est en av ril dernier qu e 

le Royaume a soumis sa copie 

au secré ta i re gé n é r al des 

Nations unies. De prime abord , 

le tex te en qu e stion a ra p p e l é 

que depuis 2004, le Conseil de 

s é c u ri té n'a eu de cesse d'ap- 

gé n é ral des Nations unies, Mme 

M i chèle Montas. A cet effet , 

le Secré ta i re gé n é ral, Ban Kimoon, 

a adressé des let t res d'inv 

i tation aux parties et aux pays 

voisins, précisant que ces pourp 

a rl e rs se déro u l e ront en présence 

du facilita teur de l'ONU, 

M. Peter Van Walsum. 

Face aux agitations du «polis 

a rio» voulant déto u rner les 

p o u rp a rl e rs, pour des ra i s o n s 

o b s c u res, afin de fl é chir et vider 

le processus de sa te n e u r, le 

M a roc est re sté serein, confi a n t 

dans la consistance de sa proposition 

d’autonomie au pro fi t 

de ses provinces du Sud. 

C ’ e st un fait qui a été corrob 

o ré par la résolution 1754 qu i , 

tout en appelant à des discussion 

sur la base des dern i e rs 

d éveloppements de la qu e st i o n 

du Sahara, a salué les effo rt s 

c rédibles et sérieux du Maro c . Le Maroc ira à Manhasset plus enhard i . 

Le Royaume se tro u ve ainsi 

dans une position de fo rce dou- blée d’un soutien inte rn a t i o n a l , 

p rincipalement de qu a t re puissances 

mondiales, à savoir les 

peler les parties et les Eta t s 

de la région à continuer de coop 

é rer pleinement avec l'ONU 

pour met t re fin à l'impasse et 

p ro gresser ve rs une solution 

p o l i t i que. To u te fois, à l'issue 

du 2e round de Manhasset , 

la délégation marocaine a 

fait re m a rquer qu ' a p rès deux 

j o u r s de pourp a rl e rs, le 

Royaume ne peut qu ' ex p ri m e r 

sa déception. Le «polisari o » 

et partant l’A l gé rie n'ont pas pu 

saisir la chance de s'inscri re 

dans une solution politique de 

ce dossier. 

E ta t s - Unis, la France, l’Espagne 

et l’A n gl ete rre. Ce soutien est 

a c quis par la fo rce des ch o s e s . 

Le Maroc n’ e st pas re sté les bra s 

c roisés contra i rement à son visà-vis. 

En av r il dern i e r, il a 

p ré s e n té à l’ONU sa copie, 

dûment pré p a rée, pour une 

a u tonomie au Sahara. Une init 

i a t i ve qui n’a pas manqué d’enge 

n d rer une dynamique aya n t 

donné le déclic aux pourp a rl 

e rs en cours. 

Mieux, elle sert, désorm a i s , 

de base irré f u table de discussion 

de l’avis même des part i e s 

p re n a n tes au conflit. En contrep 

a rtie, durant les pré c é d e n te s 

p rises de contacts à Manhasset , 

re s p e c t i vement les 18 et 19 juin 

et les 10 et 11 août dern i e rs , 

le «polisario» a procédé par une 

f u i te en avant par le biais de 

d é c l a rations décousues et sans 

fondements à la presse en 

pleins pourp a rl e rs. 

I rré fl é chies, ces agitations ont 

m o n t ré le gap qui ex i ste entre 

un «polisario» qui ressasse les 

mêmes thèses révolues et un 

M a roc dont la souve ra i n eté 

ne l'a pas exe mpté d'off rir une 

réelle pers p e c t i ve de rè gl e m e n t . 

C et te situation n'a pas manqu é 

de déte i n d re sur le comp o rtement 

des polisariens. En procédant 

de la sorte, ils espéra i e n t 

i n f l é chir le cours des ch o s e s 

et influencer l'opinion inte rn a- 

tionale à coup d'intox. L'ire de 

la délégation du «polisario» a 

é té à peine contenue lors qu e 

les ex p e rts des Nations unies 

ont pré s e n té aux parties concernées 

deux exposés sur des 

aspects spécifi ques comme les 

re s s o u rces naturelles et l'admin 

i st ration locale dans les provinces 

du Sud. 

Ce qui veut dire, en d’autre s 

te rmes, que l’ONU s’ i n té re s s e 

beaucoup à l’alte rn a t i ve marocaine 

au point d’entrer dans 

le vif du sujet. 

A la lumière de to u tes ces évolutions, 

le Maroc ira au tro isième 

round encore plus 

e n h a rdi et sûr de ses qu a l i tés et 

de son sérieux reconnus et re sp 

e c tés par tout le monde. ■ 

EXPRESS 

SA H A RA MAROCA I N 

L’A l g é r i e, principal obstacle deva nt 

la résolution défi n i t i ve du doss i e r 

L'Algérie co n st i tue le principal obstacle pour 

pa r venir à une "solution sat i sfa i sa nte" et 

d é fi n i t i ve de la question du Sa h a ra, et "tout le 

monde le sa i t", a affirmé le Consul général du 

M a roc à Las Pa l m a s, M. Abderrahmane Le i b e k , 

q u a l i fi a nt de "très avancé" le pro j et d'a u to n o m i e 

p ro p osé par le Roya u m e. Dans une déclarat i o n 

ra p p o rtée par l'a g e n ce Eu ro pa p ress, le diplomate 

m a ro cain a indiqué que le plan d'a u tonomie au 

Sa h a ra a été bien accueilli par la Communauté 

i nte r n ationale et a également "été so u tenu par le 

C o n seil de sécurité des Nations unies, et par les 

q u at re puissa n ces appelées les amis du Sa h a ra, à 

savoir les Etats- U n i s, la Fra n ce, l'A n g l ete r re et 

l ' Es pa g n e". "Ce se rait une grande chance pour 

to u te la région - le Maro c, le Maghreb et le sud de 

l ' Eu rope - que l'Algérie acce pte ce pro j et pa rce 

q u e, sincère m e nt, le problème c'est l'Algérie et 

tout le monde le sa i t", a dit M. Leibek, re l eva nt 

que le «polisa r i o» "n'a ni la liberté ni la vo l o nt é 

pour négocier". Pour le consul général du Maroc à 

Las Pa l m a s, "ce problème se ra fini le jour où 

l 'Algérie décidera d'y mett re un te r m e". M A P 

CÉRÉMONIES D’(INVEST I T U R E 

Fa ssi Fihri re p r é se nte S.M. le Roi 

à Bu e n os Aires 

Le minist re des Affa i res étra n g è res et de la 

C o o p é ration, M. Fa ssi Fihri est arrivé samedi à 

Bu e n os Aires pour re p r é se nter S.M. le Ro i 

Mohammed VI aux cérémonies d'invest i tu re de la 

p r é s i d e nte arg e ntine élue, Mme Crist i n a 

Fe r n a n d ez De Ki rc h n e r. A ces cérémonies, prévues 

hier et aujourd’hui, et ba pt i s é es offi c i e l l e m e nt 

" F ê te de la Démocrat i e", pre n d ro nt pa rt, 

é g a l e m e nt, plusieurs chefs d'Etat, vice - 

p r é s i d e nts, Pre m i e rs minist res, minist res et chefs 

de délégation. Une dizaine de ces délégat i o n s 

se ro nt co n d u i tes par des fe m m es dont Mmes 

Michelle Ba c h e l et, présidente chilienne, Michaëlle 

J ean, gouverneur du Canada, Ana Vilma Esco ba r, 

v i ce - p r é s i d e nte du Sa l va d o r, Eliane Chao, 

se c r é ta i re américaine au travail et Pat r i c i a 

Es p i n osa, chef de la diplomatie mex i ca i n e. La 

pa ssation des pouvo i rs se déro u l e ra lundi aprèsmidi 

au siège du Congrès lorsque la présidente 

élue re cev ra des mains de son époux et président 

so rta nt les sy m b o l es de co m m a n d e m e nt 

p r é s i d e ntiel et s'a d resse ra à la nat i o n . 

L' i nvest i tu re de Mme De Ki rchner aura lieu, en 

effet, dans une co n j o n c tu re so c i o - é co n o m i q u e 

favo rable par ra p p o rt au mois de mai 20 03. MAP

P RO P OS RECCUEILLIS PAR ABDELWAHED RMICHE 

I N T E RV I E W 

NATION 5 


COOPÉRATION 

I ISRAEL HERNANDEZ, Sous-secrétaire d’Etat américain au Commerce 

«Il ex i ste un potentiel de croissance pour les pro d u i t s 

m a rocains aux Eta t s - Un i s » 

L’o fficiel américain parle des 

o p p o rt u n i tés offe rtes pour consolider 

les relations économiqu e s 

allons également visiter un certain 

nombre d’entre p rises ici. 

Avec le minist re du Comm 

e rce et de l’Indust rie, nous 

allons avoir des discussions sur 

la manière de faire bénéfi c i e r 

ce département du savo i r- f a i re 

et de l’ex p e rtise américains et 

voir surtout comment l’aider 

à se doter des outils qui lui perm 

et t raient de tirer le meilleur 

p a rti des opport u n i tés offe rtes 

par l’accord de libre - 

é ch a n ge . 

L E M ATIN : Quel est l’o b j et de vot re visite au Maroc ? Q u e l l es opportunités l’ALE off re - t-il aux ent re p r i ses 

a m é r i ca i n es et maro ca i n es? 

ISRAEL HERNANDEZ : M a i mp o rtant pour nous, il a une 

v i s i te entre dans le cadre des économie des plus fo rtes en Il est évident que de plus en que beaucoup de pro d u i t s 

e ffo rts visant à consolider les A f ri que et il est le deuxième plus d’entre p rises améri c a i n e s m a rocains tro u ve ront des 

relations économiques et com- p ays arabe avec qui nous avo n s i nve rtissent au Maroc. Cela clients aux Etats Unis. Il est vra i 

m e rciales des Eta t s - Unis ave c signé un accord de libre - d é n ote une amélioration du que l’éloignement gé o gra p h i- 

le Maroc. Il s’agit d’exa m i n e r é ch a n ge. Nous allons re n c o n- climat des aff a i res et l’ex i ste n c e que n’ e st pas un av a n ta ge pour 

les opport u n i tés de parte n a ri a t t rer le minist re du Commerc e d’un potentiel de croissance. nos deux pays, mais vous ave z 

qui s’o ff rent aux deux part i e s . et de l’Indust rie, ainsi que le Il y a une base de consomma- à présent une plate fo rme logis- 

Le Maroc est un parte n a i re responsable de la douane. No u s te u rs de part et d’autre. Je cro i s t i que de ta i l l e : le port de 

Ta n ger Med. Cet te st ru c t u re 

p o rt u a i re nous perm et t ra de 

dépasser ce handicap et d’ass 

u rer un tra n s p o rt plus effi c a c e 

et plus rapide de nos pro d u i t s 

re s p e c t i fs . 

Vous n’ ê tes pas sans savo i r 

que les Eta t s - Unis re ç o i vent des 

p roduits des qu a t re coins du 

monde. Il s’agit d’un march é 

h a u tement concurrentiel. Cela 

dit, plusieurs produits maro- 

cains ont re n c o n t ré un certain 

succès aux Eta t s - Unis. Il 

s’agit surtout du textile et de 

l ’ a gro a l i m e n ta i re. Cela démont 

re qu’il ex i ste un potentiel de 

c roissance pour les pro d u i t s 

m a rocains chez nous. Il faut 

continuer à travailler dans ce 

sens et surtout faire un effo rt 

pour se fo rger une image fo rte 

là bas et à te rme un label Maro c 

pour se démarqu e r. 

Une étude réce nte prése ntée à Ra bat par le Moro ccan 

Americain Trade and invest m e nt Center a mont r é 

que les ent re p r i ses américa i n es méco n n a i sse nt le 

M a roc. Comment es p è re - t-on développer les pa rte n ar 

i ats dans ce co ntex te ? 

J ’ a i m e rais bien voir cet te 

étude dont vous parlez. Pe rs o nnellement 

je pense qu’il y a 

beaucoup d’entre p re n e u rs 

a m é ricains qui connaissent bien 

le Maroc. 

Mais il faut savoir aussi qu’ à 

c ôté des grandes entre p rises, il 

ex i ste aux Eta t s - Unis qu e l qu e 

2 5 millions de pet i tes et 

m oyennes entre p rises. Fo rc ément, 

elles ne connaissent 

pas tous les marchés. Mais je 

pense que s’il ex i ste des oppor- 

EXPRESS 

t u n i tés réelles de parte n a ri a t 

ou d’inve stissement, ces PME 

sont prê tes à examiner et à s’ i nté 

resser de près au Maroc. Il 

s’agit surtout de faire un effo rt 

au niveau de la fo rmation et de 

la sensibilisation de not re 

p a rt et bien sûr de la part du 

M a roc également. 

Cela dit, je pense que vo u s 

s e rez surp ris d’appre n d re le 

n o m b re imp o rtant d’entre p rises 

américaines qui connaissent 

vot re pays. 

Quel re g a rd portez-vous sur les réfo r m es éco n o m iq 

u es et politiques engagées au Maroc ? 

Il est clair que les ré fo rmes qu i 

ont été enga gées ont contri b u é 

à la croissance. Je pense qu e 

pour maintenir ce ry thme de 

c roissance et atte i n d re le ta u x 

de 5 %, il faut continuer sur 

la même lancée. A ce titre, il est 

p ri m o rdial de créer plus d’o pp 

o rt u n i tés d’aff a i res et parta n t 

d ’ e mplois. Il faut inve stir aussi 

dans les infra st ru c t u res. Les 

ch a n t i e rs ouve rts doivent être 

menés à bien. Vous avez une 

population jeune et qui a donc 

besoin de travail. Vous avez des 

i n d u st ries, mais qui sont plutôt 

basées sur l’agri c u l t u re. C’est 

p o u rquoi il faut jouer la carte 

de la dive rs i fication des indust 

ries pour pouvoir booster la 

c roissance. Il y a lieu aussi 

d ’ i d e n t i fier les secte u rs à fo rt 

p otentiel et de les déve l o p p e r. 

Chez nous, le taux de cro i s s a n c e 

e st de près de 5 %, le taux de 

ch ô m a ge est de 4 à 5 % et nous 

avons pu créer près de 8 millions 

d’emplois au cours des 5 

d e r n i e r s mois. Mais pour 

a u tant, nous continuons à 

t rav a i l l e r, à innover et encoura 

ger l’inve stissement afin de 

p ré s e rver ces acqu i s 

En tous cas, je considère qu e 

le Maroc a fait des ré fo rm e s 

i mp o rta n tes, qui ont eu des 

ré s u l tats très positifs ces dern 

i è res années. Je pense qu’il a 

é tabli une bonne base pour la 

c ro i s s a n c e .■ 

A F F ECTIONS DE LONGUE DURÉE 

Appel à unifo r m i ser le tra i te m e nt 

de la prise en charge 

D es gast ro - e nt é ro l o g u es maro cains ont appelé, 

samedi à Ra bat lors d'une re n co nt re sur l'"AMO et 

p r i se en charge des hépat i tes vira l es", à 

u n i fo r m i ser la prise en charge des affections de 

longue durée (A L D). Inte r ve n a nt lors de cette 

re n co nt re, initiée dans le ca d re du 31e congrès de 

la Société maro caine des maladies de l'a p pa re i l 

d i g estif (S M M A D), la re p r é se nta nte de la Ca i sse 

n ationale de la sécurité sociale (C N SS), Mme 

I h ssane Loudii, a indiqué que la CNSS co u v re à 70 

% les prestations re l at i ves aux maladies de 

longue durée y compris les hépat i tes vira l es, 

a u ssi bien pour les soins ambulato i res, les 

h os p i ta l i sations que pour les médica m e nts ave c 

une possibilité d'exo n é rations du ticket 

m o d é rateur (30 %) selon les ca s. Le taux peut 

atte i n d re 90 % quand les prestations so nt 

d i s p e n s é es dans les hôpitaux publics, a-t-elle dit. 

La CNSS est en train de réfléchir sur un pro j et de 

loi co n ce r n a nt l'exo n é ration du ticket modérate u r 

g r â ce à une co u ve rtu re co m p l é m e nta i re tout en 

res p e c ta nt l'équilibre financier de la Ca i sse, a-telle 

souligné. De son côté, Mme Karima Nouni, 

re p r é se nta nte de la Ca i sse nationale des 

o rg a n i s m es de prévoya n ce sociale (C N O PS), a 

indiqué que cet organisme en charge de 

l 'Ass u ra n ce-maladie obligato i re (A M O) des 

fo n c t i o n n a i res du se c teur public, co u v re les 

h é pat i tes vira l es à hauteur de 100 % pour les 

m é d i ca m e nts et à 80 % pour les bilans cliniques 

a l o rs que les mutu e l l es ass u re nt un co m p l é m e nt 

à un taux de 16 %. 

Pour sa pa rt, le re p r é se nta nt de l'Ag e n ce 

n ationale de l'a ss u ra n ce-maladie (A N A M ) , 

N a o u fel El Malhouf, a indiqué que dans le ca d re de 

l 'A M O, les hépat i tes vira l es so nt prises en charg e 

de la préve ntion (va cc i n at i o n) jusq u 'au tra i te m e nt 

d es co m p l i cations (c i r r h ose, CHC, tra n s p l a ntat i o n 

h é pat i q u e). M A P


IMMIGRATION 

L’espace Sch e n gen s’ é l a rg i t 

La mesure sera appliquée à partir du 21 décembre 

É vo l u t i o n 

Le démantèlement du ridea u 

de fer en élarg i s sant le 21 

d é ce m b re l'e s pa ce Sc h e n g e n 

aux pays d'Eu rope ce n t ra l e . 

Ph. AFP 

“ 

C ’ e st to u t 

s i mplement ‘‘la fi n 

d'un processus qu i 

a commencé ave c 

la ch u te du mur de 

B e rlin en 19 8 9 ’ ’.” 

WO L FGANG SC H Õ U B L E 

L' 

Union européenne va 

p a ra ch ever le déman- 

tèlement du rideau de 

fer en élargissant le 21 décemb 

re l'espace 

S ch e n gen aux pays d'Euro p e 

c e n t rale, perm et tant ainsi aux 

voya ge u rs de se déplacer sans 

subir de contrôles aux fro n t i ères 

dans une zone 

de 24 pays. Dès les vacances 

de Noël, part i c u l i e rs et ro u t i e rs 

d ev raient pouvoir rouler de 

l ' E stonie au Po rt u gal sans mont 

rer leur passeport et faire la 

queue pendant parfois des 

h e u res aux points de passage 

f ro n ta l i e rs . 

Pour les Etats membres issus 

de l'ex-bloc communiste, c'est 

une décision très symbolique, 

le "dernier morceau du 

rideau de fer qui tombe", selon 

le minist re tch è que de l'Intérieur 

Ivan Lange r. 

Pour son homologue allemand 

Wo l f gang Schõuble, c'est 

tout simplement "la fin d'un 

p rocessus qui a commencé 

avec la ch u te du mur de Berlin 

A r restation de 80 clandestins 

La police gre c que a arrê té 

samedi 81 immigrants clandestins, 

dissimulés dans un 

camion, ainsi que le ch a u ffe u r 

grec qui les tra n s p o rtait, prè s 

de la fro n t i è re gré c o - t u rqu e 

( n o rd - e st), a-t-on appris de 

s o u rce policière de la ville 

p ro che de Ko m ot i n i . 

B rowne à Ka b o u l 

Le minist re britannique de la 

D é fe n se Des Browne est arrivé 

en Afg h a n i stan où il 

s'est ent retenu avec son homologue 

de la situ at i o n 

dans le pays, théâtre d'une 

offe n s i ve de l'Otan et de l'a rmée 

afghane co nt re les ta l ibans 

dans le sud, a-t-on appris 

dimanche de so u rce 

d i p l o m at i q u e. Arrivé samedi, 

M. Browne a re n co ntré 

dimanche son homologue 

Abdul Rahim Wa rd a k 

ava nt de se re n d re dans la 

ville de Herat (o u est), a indiqué 

l'a m ba ssade brita n n ique 

à Kaboul. Au pre m i e r 

jour de sa visite, le minist re 

a également re n co ntré des 

so l d ats brita n n i q u es à Kaboul, 

selon un porte - pa ro l e 

de l'a m ba ssade qui n'a pa s 

fourni de détails sur la suite 

du pro g ra m m e. Cette visite 

i nte r v i e nt alors que les tro up 

es de l'Otan appuyées pa r 

l 'armée afghane ont lancé 

samedi une opération sur le 

b o u rg de Musa Qala pour rep 

re n d re ce chef-lieu de district 

du sud de l'Afg h a n i sta n 

que les ta l i bans co nt r ô l e nt 

depuis dix mois. Un so l d at 

b r i ta n n i q u e, deux enfa nts et 

une dizaine de ta l i bans ont 

été tués lors de l'offe n s i ve, 

selon des so u rces offi c i e l l es 

b r i tannique et afg h a n e. AFP 

Les clandestins, des hommes 

â gés de plus de 30 ans et d'origines 

pakistanaise, ira k i e n n e 

et afghane, étaient montés à 

b o rd du véhicule après avo i r 

t rave rsé le fl e u ve Evros qu i 

s é p a re la Grèce de la Tu rqu i e , 

a aj o u té la même source. Ils 

avaient payé chacun 1. 0 0 0 

en 19 8 9 " . 

Au total neuf pays entré s 

dans l'UE en 2004 (les tro i s 

E tats baltes, la Pologne, la 

Ré p u b l i que tch è que, la Slov aquie, 

la Hongrie, la Slové n i e 

et Malte) vont inté grer l'espace 

S ch e n gen, jusqu'ici comp o s é 

de 13 pays de l'UE, de la No rvè 

ge et de l'Islande. 

Ils dev raient être rejoints d'ici 

un an par Chy p re et la Suisse. 

Le Roya u m e - Uni et l'Irl a n d e 

n'en font eux pas part i e . 

A p rès deux ans d'effo rt, ces 

neuf Etats ont en effet re mp l i 

les deux conditions re quises à 

la suppression des contrô l e s 

aux fro n t i è res inté r i e u re s . 

La pre m i è re est une év a l u ation 

positive de la sécuri té 

à leurs fro n t i è res ex té ri e u re s 

te rre st res, maritimes et 

a é ro p o rt u a i res, qui dev i e n n e n t 

celles de l'espace Sch e n ge n . 

Avec l'aide fi n a n c i è re et 

te ch n i que de l'UE, ils ont 

dû re n fo rcer considéra b l ement 

la surveillance, les 

c o n t rôles effectués aux points 

e u ros au camionneur pour 

les tra n s p o rter à Athènes. 

Le fl e u ve Evros est le pri ncipal 

point de passage te rre st 

re des nombreux immigré s 

venant de Tu rquie et souhaitant 

se re n d re en Europe de 

l ' O u e st. n 

A F P 

MONDE 

de passage et les conditions de 

d é l i v rance des visas pour se 

m et t re aux normes commun 

e s . 

La Slovénie a par exe mp l e 

p rocédé à la fe r m et u re de 

dizaines de points de pass 

a ge avec la Croatie et re c ru té 

1 885 policiers pour surve i l l e r 

les 670 km de fro n t i è re 

c o m m u n e . 

La seconde condition est la 

c o n n exion de leurs fo rces de 

s é c u ri té au Système d'info rm ation 

Sch e n gen (SIS), la base 

i n fo rm a t i que qui recense les 

données sur les pers o n n e s 

re ch e rchées, disparues ou 

i n te rd i tes de séjour, ainsi qu e 

sur les objets volés (vé h i c u l e s , 

a rmes, documents d'identité , 

b i l l ets de banque). 

En prévision de l'élarg i s s ement 

à l'Est, l'UE avait lancé le 

SIS II, un pro j et te ch n i qu e m e n t 

ambitieux incluant nota m m e n t 

le sto cka ge de données biomét 

ri ques, comme les emp re i ntes 

digita l e s . 

Mais il a pris beaucoup de 

reta rd et ne sera opéra t i o nnel 

au mieux qu'à la mi-2009. 

Aussi a-t-il été décidé en atte ndant 

d'élargir le SIS actuel aux 

n o u veaux ve n u s . 

Pour fêter cet te suppre s s i o n 

des contrôles aux fro n t i è re s 

m a ritimes et te rre st res, plus 

i e u rs responsables euro p é e n s 

se re n d ront les 21-22 décemb 

re aux fro n t i è res ge rm a n o - 

p o l o n o - t c h è ques, dans 

le port de Tallin, puis aux fro nt 

i è res aust ro - s l ov a que, aust ro - 

h o n g roise et enfi n 

s l ové n o - i talienne. 

Dans les aéro p o rts, la séparation 

entre les vols Sch e n ge n 

et les autres ne se fe ra que le 

30 mars 2008, en même te mp s 

que les ch a n gements d'hora ires 

hive r- é té des comp a g n i e s 

a é ri e n n e s . 

La liberté de circulation des 

p e rsonnes était un objectif 

du tra i té de Rome dès 19 57, 

aux côtés de celle des marchandises, 

des services et des 

c a p i ta u x . 

Mais elle n'a été décidée 

qu'en 1985 à Sch e n gen, un vill 

a ge luxe m b o u rgeois, par un 

groupe pionnier de cinq Eta t s 

(Allemagne, France et Benelux) 

qui la met t ront en ?uvre 

dix ans plus ta rd. 

C et te libre circulation pro fi te 

é galement aux visite u rs de 

p ays tiers qui peuvent se déplacer 

dans to u te la zone Sch e ngen 

avec un seul visa lors qu e 

celui-ci est ex i gé . 

Des contrôles peuvent être 

cependant ré tablis te mp o ra irement 

pour des mot i fs de 

s é c u ri t é publique, comme 

c ' e st souvent le cas lors d'un 

grand événement sportif par 

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10 


L 

a visite de Mouammar 

Ka d h a fi en France conti- 

nuait à faire des vagues 

samedi à 48 heures de son arrivée 

à Pa ris avec de nouve l l e s 

d é c l a rations to n i t ru a n tes du 

leader libyen sur le te rro ri s m e , 

tandis que son fils pro m et ta i t 

aux entre p rises françaises une 

moisson de contra t s . 

La polémique a ainsi re b o n d i , 

un peu plus de qu a t re mois 

a p rès la libération fin juillet des 

p e rsonnels soignants bulga re s 

d é tenus en Libye, dans laqu e l l e 

le président français Nicolas 

S a rkozy et son ex-épouse Cécilia 

ont joué un rôle centra l . 

M. Sarkozy a été accusé 

d ' avoir "tro qué" les infi rm i ères 

contre la signature d'accord s 

p o l i t i ques et commerciaux et 

une visite à Tripoli au lendemain 

de leur élarg i s s e m e n t . 

Pa ris a beau jurer qu'il n'y a 

aucune "contre p a rtie", opposition 

et ONG sont re m o n té e s 

au créneau. D'autant que l'ancien 

re p ré s e n tant de l'Un i o n 

e u ropéenne en Libye, Marc Pierini, 

a apporté de l'eau à leur 

moulin, déclarant jeudi dev a n t 

la commission d'enqu ê te parl 

e m e n ta i re sur la libération des 

i n fi rm i è res que "l'élément décisif 

a été la disponibilité de la 

France à se prê ter à une discussion, 

fo n d a m e n tale pour le 

colonel (Mouammar) Ka d h a fi , 

sur les armements et le 

n u c l é a i re". Le bouillant colonel 

l i byen, dont le pays a longte mp s 

é té mis au ban de la commun 

a u té inte rnationale comme 

soutien de groupes te rro ri ste s , 

en a raj o u té ve n d redi, juge a n t 

" n o rmal que les faibles aient 

re c o u rs au te rro ri s m e " . 

Pendant ce te mps, son fils Seïf 

el-Islam Ka d h a fi annonçait la 

s i g n a t u re pendant la visite , 

de contrats pour "plus de 3 mill 

i a rds d'euros ave c A i r b u s " d ’ u n e 

p a rt et pour l’acquisition d’un 

ré a c teur nucléaire et d’arm ements, 

d’autre part . 

" Aucune signature de contra t s 

c o m m e rciaux ne peut légitimer 

un tel ave u glement de la part 

de Nicolas Sarkozy", a lancé 

samedi le patron du Pa rti social 

i ste (opposition), François Hollande. 

"Cet te visite est indigne 

de la France et indigne pour 

la France", avait déjà tonné ve nd 

redi le centri ste Fra n ç o i s 

B ay rou. "On n'inv i te pas un 

grand te rro ri ste et un pre n e u r 

d ' ota ges inte rnational", a pour 

sa part lancé le philosophe Bern 

a rd - H e n ri Lév y, se disant 

" ch o qué". Ségolène Royal a elle 

aussi qu a l i fié la visite de "trè s 

ch o qu a n te". "On sait dans qu e lles 

conditions les infi rm i è re s 

ont été to rt u rées. Ça ne s'est pas 

fait à l'insu de Ka d h a f i", a 

a ffi rmé l'ex - c a n d i d a te socialiste 

à la pré s i d e n t i e l l e . 

Le réseau écologiste "Sort i r 

du nucléaire" a demandé "l'an- 

MONDE 

FRANCE-LIBYE 

À deux jours de la visite de Ka d h a fi, 

la polémique se pours u i v a i t 

Pa ris a beau jurer qu'il n'y a aucune "contre p a rtie", des opposants sont re m o n tés au cré n e a u 

Sa r kozy heureux de re cevoir Ka d h a fi 

Le président français Nicolas 

S a rkozy a salué samedi à Lisbonne 

le diri geant libye n 

Mouammar Ka d h a fi à l'ouve rt 

u re du 2e sommet UE-A f rique 

et lui a affi rmé devant les 

c a m é ras qu'il était "très heureux" 

de le re c evoir à partir de 

lundi à Pa ris. A son arri vée dans 

la salle de confé rence où éta i e n t 

réunis des ch e fs d'Etat et de 

g o u ve rnement de l'UE et d'Afrique, 

le président français s'est 

a rrê té devant le colonel Ka d h a fi 

et lui a déclaré "Je suis très heureux 

de vous re c evoir à Pa ri s " , 

avant de lui serrer la main. Le 

n u m é ro un libyen est atte n d u 

à partir de lundi à Pa ris pour 

une visite officielle de cinq jours 

qui suscite, depuis sa confi rm ation 

ve n d redi, de nombre u s e s 

c ri t i ques en France. Nicolas Sarkozy 

a inv i té Mouammar 

Ka d h a fi à Pa ris après sa visite 

en juillet à Tripoli, juste aprè s 

la libération des infi rm i è res et 

du médecin bulga re détenus en 

L i bye. Le président fra n ç a i s 

e st accusé par l'opposition fra nçaise 

et des ONG d'avo i r 

" t ro qué" la libération des infi r- 

PALESTINE 

La colonisation 

c o n t i n u e ra à Al Qods-est 

Les cri t i ques américaines n’ i n qu i è tent pas 

L 

e minist re israélien de 

l ' H a b i tat, Zeev Boïm, a 

a ffi rmé samedi que la 

c o n st ruction dans le qu a rt i e r 

de colonisation de Har Homa, 

à Al Qods-est, se pours u i v ra i t , 

m a l gré les cri t i ques ex p ri m é e s 

la veille par la secré ta i re d'Eta t 

a m é ricaine, Condoleezza Rice. 

"Har Homa se tro u ve dans les 

l i m i tes municipales d’Al Qods 

où s'applique la loi isra é l i e n n e , 

et rien n'inte rdit donc d'y 

c o n st ru i re des logements pour 

ré p o n d re aux besoins de la 

population", a déclaré dans des 

p ropos ra p p o rtés par la ra d i o 

p u b l i que israélienne M. Boïm, 

qui est issu de Kadima, la fo rmation 

centri ste du Pre m i e r 

m i n i st re Ehud Olmert. Israël a 

lancé cet te semaine un appel 

d ' o ff res pour la const ruction de 

3 07 logements à Har Homa, 

qui a été vivement cri t i qué par 

les Pa l e stiniens. Ve n d redi, un 

a u t re minist re israélien, Av i gdor 

Lieberman, chef de fi l e 

du parti Israël Beiténou (ultra - 

n a t i o n a l i ste) avait aussi re j eté 

les cri t i ques américaines affi rmant 

que la const ruction à Al 

Q o d s - e st allait se pours u i v re 

"à plein régime". "Il est clair 

pour tout le monde que Har 

Homa fait partie inté gra n te 

d ' I s raël", avait-il aj o u té. En 

m a rge d'une réunion ministérielle 

de l'Otan à Bru xelles, la 

s e c ré ta i re d'Etat améri c a i n e 

Condoleezza Rice a cri t i qu é 

ve n d redi la décision isra é l i e n n e 

d ' é te n d re le qu a rtier de colonisation 

à Al Qods-est. "J'ai fait 

c l a i rement savoir que la 

p é riode était plutôt à bâtir la 

c o n f iance. Cela ne va pas 

c o n t ribuer à cet te confi a n c e " , 

a-t-elle dit. La "feuille de ro u te " , 

un plan inte rnational de paix 

lancé en 2003 à nouve a u 

a c c e pté par Israël et les Pa l e stiniens 

lors de la réunion inte rnationale 

du 27 nove m b re à 

Annapolis (Eta t s - Unis) sur le 

P ro ch e - O rient, prévoit la fi n 

des violences et le gel de la 

colonisation juive .■ A F P 

m i è res contre la signature d'acc 

o rds politiques et commerciaux, 

notamment en matière 

de nucléaire civil et d'arm ements, 

et une visite du colonel 

Ka d h a fi à Pa ris, ce qu e 

lui-même et l'Elysée ont to uj 

o u rs nié. La polémique sur la 

venue du "guide" libyen à Pa ri s 

s ' e st re n fo rcée après ses déclarations 

ve n d redi à Lisbonne, où 

il a affi rmé que "les fo rces coloniales 

doivent dédommager les 

peuples qu'elles ont colonisés 

et dont elles ont spolié les 

ri chesses". AFP 

La re n co n t re des deux hommes lors du 2 e sommet UE-Afrique. Ph. AFP 

nulation de l'accord nucléaire " 

Pa ri s -Tripoli, dénonçant la visite 

du "dicta teur libyen" et le "tro c 

n u c l é a i re contre ota ges bulga 

res". Les prote stations sont 

re n fo rcées par le fait que M. 

S a rkozy avait promis pendant 

sa campagne électo rale une 

" n o u velle" diplomatie, pre n a n t 

en compte les droits de 

l ' H o m m e . 

Ses opposants lui re p ro ch e n t 

de renier ses promesses en se 

ra p p ro chant de Tripoli, en soutenant 

certains régimes africains, 

comme au Tchad, ou 

en étant un des ra res diri ge a n t s 

à fé l i c i ter Vladimir Po u t i n e 

a p rès des législatives conte stées 

en Ru s s i e . 

La présidence argue que la 

c o m m u n a u té inte rnationale a 

ré i n té gré la Libye depuis plus 

i e u rs années, et que Pa ris ne 

s a u rait re ster à l'écart . 

A xel Po n i a towski, le pré s i d e n t 

de la commission des Aff a i re s 

é t r a n g è res de l'Assemblée 

nationale, membre du parti au 

p o u voir UMP, a défendu samedi 

la "realpolitik" à l'éga rd de M. 

Ka d h a fi, estimant qu'il "valait 

mieux (...) arrê ter de marg i n aliser" 

la Libye. 

Son parti a dénoncé les ré a ctions 

"exc e s s i ves" de "certa i n s 

re p ré s e n tants de l'opposition 

p a rl e m e n ta i re et de qu e l qu e s 

i n tellectuels parisiens". ■ A F P

12 


PÉTROLE ET DOLLAR 

Des évolutions en dents de scie 

La BCE insiste sur la nécessité de te mp é rer les pressions infl a t i o n n i ste s 

L 

es prix du pétrole ont 

re p e rdu en grande part i e 

ve n d redi à New Yo rk 

l e u rs bru s ques gains de la ve i l l e , 

m et tant fin à une semaine 

secouée par les incertitudes des 

o p é ra te u rs. Sur le New Yo rk 

M e rcantile Exch a n ge (Nymex ) , 

le baril de "light swe et cru d e " 

pour livraison en janvier a 

c l ôt u ré en baisse de 1,95 dollar 

à 88,28 dollars. Sur l'ensemble 

de la semaine, le baril s'est 

e n c o re replié, mais de manière 

m o d é rée, cédant 43 cents par 

ra p p o r t à ve n d redi dern i e r. 

A l o rs qu'en début de semaine 

d e rn i è re, les cours à New Yo rk 

é taient encore à un pas du seuil 

s y m b o l i que des 100 dollars le 

b a ril, cet te semaine, ils ont à 

peine réussi à fra n chir de nouveau 

le cap des 90 dollars. Sur 

l ' I n te rc o n t i n e n tal Exch a n ge de 

L o n d res, le baril de Brent de la 

mer du No rd pour livra i s o n 

en janvier a pour sa part perd u 

1, 54 dollar, pour finir à 88,64 

d o l l a rs, env i ron tre n te cents audessus 

de son niveau de ve nd 

redi dern i e r. Si la te n d a n c e 

globale est re stée à la baisse à 

New Yo rk, l'évolution au jour 

le jour des prix du brut a laissé 

les analystes perp l exes. Merc 

redi, tout semblait réuni pour 

f a i re s'envoler les cours, avec le 

choix de l'Organisation des pays 

ex p o rta te u rs de pétrole (Opep) 

de ne pas augmenter pour le 

moment sa production et l'annonce 

d'une ch u te de huit millions 

de barils des sto cks de 

b rut américains. Mais ces nouvelles 

ont finalement été re l ativisées, 

notamment face aux 

d i ffi c u l tés de l'économie américaine, 

faisant cra i n d re une 

baisse de la demande. 

Le lendemain, le baril av a i t 

c et te fois-ci pris soudainement 

p rès de trois dollars, avant d'en 

re p e rd re la maj e u re partie sur 

la séance qui vient de s'ach e- 

La Chine phagocy te de l’or noir 

Sinopec, géant du pétro l e 

chinois, a annoncé ve n d re d i 

qu'il allait imp o rter dav a n ta ge 

de pétrole ra ffiné pour mieux 

a l i m e n ter le marché chinois et 

év i ter la pénuri e . 

La société a prévu une 

i mp o r tation de 500.000 

tonnes de diesel en janv i e r 

2008, après en avoir ach eté 

2 87.000 tonnes en nove m b re 

à l'étra n ge r, la qu a n t i té en 

d é c e m b re devant être de 423 

000 tonnes. Sinopec a 

demandé à sept ra f fi n e ri e s 

locales de tra i ter 500.000 

tonnes de pétrole brut et leur 

a ch è te ra 300.000 tonnes de 

p roduits pétro l i e rs qui sero n t 

tous mis sur le marché chinois. 

Pet roChina, le plus gra n d 

p ro d u c teur de pétrole ch i n o i s , 

a aussi l'intention d'accro ît 

re son imp o rtation de pétro l e 

ra ffiné, sans donner de déta i l 

pour les mois à ve n i r. 

En nove m b re, la société a 

i mp o rté au moins 400.000 

tonnes de produits pétro l i e rs . 

Il est probable que Sinopec 

t ra i te 42,38 millions de to n n e s 

de pétrole brut durant le qu at 

r ième tri m e st re, avec une 

a u g m e n tation de 380.000 

tonnes par ra p p o rt à ses prévisions 

tri m e st rielles, ta n d i s 

que Pet roChina tra i te ra i t 

32,25 millions de tonnes de 

p é t role brut pendant la même 

p é riode, soit 2,13 millions 

de tonnes de plus par ra p p o rt 

à ses prév i s i o n s . A F P 

ve r. Le ra p p o rt mensuel du 

D é p a rtement américain du travail 

avait qu e l que peu dynamisé 

les cours, car il av a i t 

m o n t ré une certaine ré s i sta n c e 

du marché du travail aux diffic 

u l tés économiques. 

En nove m b re, 94.000 emp l o i s 

ont été créés, contre 17 0 . 0 0 0 

en octo b re. Les ex p e rts ont 

e stimé que ce ra p p o rt signalait 

néanmoins une bonne ré s i stance 

du marché de l'emp l o i 

à la décélération de l'économie 

a m é ricaine, ce qui est perç u 

comme de bon augure pour 

l ' évolution de la pre m i è re économie 

mondiale. Mais ces données 

n'ont pas suffi à donner 

un vif élan ni aux march é s 

b o u rs i e rs, ni à celui du pétro l e . 

Cela étant, dans le même 

te mps, l'euro a gri mpé légèrement 

face au dollar ve n d re d i , 

a p rès un nombre de cré a t i o n s 

d ' e mplois aux Eta t s - Unis en 

n ove m b re illust rant une re l a- 

MONDE 

t i ve santé du marché du trav a i l , 

ce qui dev rait conv a i n c re la Fe d 

de ne baisser ses taux que d'un 

qu a rt de point. Si elle peut 

aussi être perçue comme un 

soutien à l'économie des Eta t s - 

Unis, la baisse des taux d'intérêt 

américains pèse en pri n c i p e 

sur le billet ve rt, car cela re n d 

moins attra c t i fs les placements 

en cet te devise. Or, depuis septe 

m b re, le principal taux dire cteur 

a été baissé de 5,25% à 

4,50%, ce qui ex p l i que qu e 

l ' e u ro ait frôlé le mois dern i e r 

le seuil de 1,50 dollar. Pa ra l l èlement, 

la Banque centra l e 

e u ropéenne (BCE) ne semble 

pas disposée à imiter la Fe d , 

comme en ont témoigné les 

p ropos tenus jeudi par son président 

Jean-Claude Tri ch et, qu i 

a insisté sur la nécessité de te mp 

é rer les pressions infl a t i o n n i stes. 

La BCE avait ce jour- l à 

m a i n tenu son taux 

d i re c teur à 4%. ■ A F P 

EXPRESS 

A LG É R I E 

Trois res p o n sa b l es te c h n i q u es d'A i r 

Algérie interpellés pour déto u r n e m e nt 

Le dire c teur technique de la co m pagnie algérienne Air 

Algérie a été mis sous mandat de dépôt et deux so u sd 

i re c te u rs ont été placés sous co ntrôle judiciaire, en 

re l ation avec une affa i re de déto u r n e m e nt, ra p p o rte la 

p resse algérienne. Une enquête de police sur un 

m a rché douteux pour l'a c h at de pièces déta c h é es 

d 'avion, a permis de révéler une surfa c tu ration porta nt 

sur des so m m es importa ntes, est-il précisé. L'e n q u ê t é 

fait suite nota m m e nt à une plainte précédemment 

d é p osée par l'ex- d i re c teur général d'Air Algérie, M. 

B e n o u i s, décédé il y a quat re mois, au sujet d'un 

co nt rat non honoré par un fo u r n i sseur étra n g e r, dont le 

m o nta nt était estimé à quelque 300.000 dollars, 

ra p p o rte samedi le journal "El Wata n". Les 

i nvest i g ations menées par la brigade économique de 

p o l i ce judiciaire, ont établi l'implication du dire c te u r 

technique et de deux sous dire c te u rs de 

l 'a p p rov i s i o n n e m e nt, nota m m e nt à pro p os d'un 

co nt rat de fo u r n i tu re de pièces déta c h é es, pa r 

l ' i nte r m é d i a i re d'une société privée US, avec une 

m a rge de 2,5 %, mais qui généra i t, en fa i t, "une marg e 

b é n é fi c i a i re exo r b i ta nte", allant jusqu'à 200 %, au 

p rofit du fo u r n i sse u r, en pa rtage avec des ca d res de la 

co m pagnie aérienne, selon la même so u rce. 

SY R I E 

Mini re m a n i e m e nt ministériel : 

deux nouveaux minist res 

Le président syrien Bachar al-Assad a pro c é d é 

samedi à un mini re m a n i e m e nt marqué par la 

n o m i n ation de deux nouveaux minist res, à savo i r 

MM. Imad Abdel Ghani Sabouni, minist re des 

C o m m u n i cations et de la Te c h n o l o g i e, et Mohammad 

A b d e l -Sattar Say yed, minist re du Waqf (Bi e n s 

re l i g i e u x). Selon l'a g e n ce officielle Sana, Imad Abdel 

Ghani, ancien dire c teur de la société des 

co m m u n i cat i o n s, re m p l a ce Amr Salem (m i n i st re 

depuis 2006), et Mohammad Abdel-Sattar Say ye d , 

v i ce - m i n i st re des Biens religieux, re m p l a ce 

Mohammad Zyad Ay youbi (m i n i st re depuis 2004). 

MAP

“ 

L ' i n st i t u t i o n 

fonctionne bien, 

avec des gens trè s 

i mp l i qués qui ont 

un haut niveau 

de comp é te n c e , 

mais c'est une 

usine à papier.” 

L 

e nouveau patron du 

Fonds monéta i re inte r- 

national (FMI), le Fra n ç a i s 

D o m i n i que St ra u s s - Kahn, a 

fait sa pre m i è re pro p o s i t i o n 

c o n c rè te pour ré fo rmer l'inst i t ution 

vieillissante et défi c i ta i re : 

s u p p rimer 15% des effe c t i fs, soit 

300 à 400 poste s . 

"Les mois qui viennent vo n t 

i n év i tablement être une péri o d e 

de ch a n gements rapides", a 

annoncé l'ancien minist re des 

Finances socialiste, sur le site 

I n te rn et de l'organisation, ve nd 

redi. "L'institution fo n c t i o n n e 

bien, avec des gens très imp l iqués 

qui ont un haut nive a u 

de comp é tence, mais c'est une 

usine à papier", a aj o u té M. 

St ra u s s - Kahn, 58 ans, dans un 

e n t retien au Wall St re et Journal. 

"Il est prévu que la ré d u c- 

tion d'effe c t i fs se fasse sur les 

t rois pro chaines années, à compter 

du 1er mai 2008", date du 

début du pro chain exe rc i c e 

fiscal, a précisé à l'AFP un re sponsable 

du FMI, qui a souhaité 

c o n s e rver l'anony m a t . 

M. St rauss Kahn a dit au Wa l l 

St re et Journal que cet te évo l ution 

ne pourrait se faire sans 

licenciements. C'est la pre m i è re 

fois depuis sa création en 194 5 

que le Fonds taille aussi bru talement 

dans ses effe c t i fs qu i 

c o mptent qu e l que 2.600 

e mp l oyés. Lors de la dern i è re 

assemblée gé n é rale, fin octo b re , 

les 185 pays membres ont 

demandé à la direction d'agir, 

avant le mois d'av ril, pour ré tablir 

l'équ i l i b re financier de l'institution 

qui dev rait accuser un 

d é ficit de l'ord re de 220 millions 

MONDE 13 


FMI 

DSK veut tailler dans les effe c t i fs 

Le nouveau patron pro m et d'économiser 100 millions de dollars par an 

de dollars en 2008. Ils av a i e n t 

i mp l i c i tement jugé insuffi s a n t 

l'objectif fi xé par le pré c é d e n t 

d i re c teur gé n é ral, l'Espagnol 

Ro d rigo Ra to, qui visait une 

baisse de 6% des dépenses de 

fonctionnement sur trois ans. Le 

G7 avait réclamé 16%. Les 

dépenses de fonctionnement du 

FMI sont pro ches d'un milliard 

de dollars par an. La re st ru c t uration 

enga gée par M. St ra u s s - 

Kahn, qui a pris ses fo n c t i o n s 

début nove m b re, dev rait perm 

et t re d'économiser 100 millions 

de dollars par an, a-t-il dit. 

"Sans ch a n gement, le FMI 

p o u rrait faire face à un défi c i t 

de 400 millions de dollars par 

an à l'horizon 2010", a-t-il aj o u té , 

un ch i ff re supérieur aux 365 millions 

de dollars jusqu ' a l o rs 

e s c o mptés. L'ancien pro fe s s e u r 

d'économie souhaite en part i c ulier 

diminuer le nombre d'écon 

o m i stes emp l oyés par le Fo n d s , 

a u j o u rd'hui 1.269, et re mp l a c e r 

c e rtains d'entre eux par des spéc 

i a l i stes re c ru tés sur les march é s 

fi n a n c i e rs, a-t-il ex p l i qué, dans 

un entretien au Wall St re et Journal 

ve n d redi. Il a to u te fois laissé 

e n te n d re que cet te concession 

aux actionnaires dev rait s'accompagner 

d'une contre p a rtie: perm 

et t re aux Fonds d'accro î t re ses 

revenus, notamment en autorisant 

une ve n te d'une partie de 

ses sto cks d'or. "La réduction des 

dépenses doit être liée à un 

a c c o rd sur un nouveau modèle 

de revenus", a-t-il insisté . 

Fin janv i e r, le Fonds avait été 

i nv i té par un comité d'ex p e rt s 

p re stigieux à puiser dans ses 

ré s e rves d'or pour assurer son 

ave n i r: ils avaient suggé ré, entre 

a u t res, la ve n te de 400 to n n e s 

d ' o r, soit 6,6 milliards de dollars 

en valeur. Mais le conseil d'adm 

i n i st ration avait traîné les 

pieds. Il a également conditionné 

l'effo rt social à "un re c e nt 

ra ge et une ré fo rme des 

o p é rations du Fo n d s " , 

a u j o u rd'hui axées sur le prêt aux 

p ays en crise et la surve i l l a n c e 

des économies des pays memb 

res. Pour ce faire, le nouve a u 

d i re c teur gé n é ral a mis en place 

un "groupe de conseil ex té ri e u r " 

c o mposé de trois pers o n n a l i té s 

: le gouve rneur de la banqu e 

c e n t ral e israélienne, Sta n l ey 

Fi s h e r, l'ancien Premier minist 

re ivo i rien, Alassane Ouatta 

ra, et l'ancien sous-secré ta i re 

d ' E tat au Trésor américain Ti m 

Adams. ■ A F P 

Dominique St ra u s s - Ka h n . 

Le FMI en un clin d’œ i l 

Le Fonds monéta i re inte rn ational 

a été fondé offi c i e l l e m e n t 

le 27 décembre 1945, après la 

ra t i fication par 29 pays des statuts 

adoptés à la confé re n c e 

m o n é ta i re et fi n a n c i è re de Bretton 

Woods tenue aux Eta t s - Un i s 

en juillet 1944. 

Il a été créé en vue de ré g uler 

le système monéta i re inte rnational 

de ch a n ges fi xes, et de 

m et t re fin aux fré qu e n tes dév aluations, 

en met tant te mp o ra irement, 

moyennant des 

ga ranties adéqu a tes, ses re ss 

o u rces à la disposition des 

É t ats membres qui ont des 

d i f fi c u l tés de balance des 

paiements. 

Son rôle a largement évo l u é 

au cours des tre n te dern i è re s 

années, notamment avec la fi n 

EXPRESS 

de la fi x i té des taux de ch a n ge 

en 1971, qui entraîne la disp 

a rition du premier rôle du 

Fonds. Son action consiste à 

p rê ter de l'argent aux pays 

connaissant ce type de diffi c u ltés, 

ceux-ci devant en contrep 

a rtie met t re en oeuvre des 

p o l i t i ques pour parvenir à 

l ' é qu i l i b re de leur balance des 

paiements. 

Au j o u rd'hui, il est devenu le 

p rincipal acteur de la det te des 

p ays du Sud. Le FMI est parfo i s 

qu a l i f ié de "ge n d a rme" des 

finances inte r n a t i o n a l e s 

l o rs qu'il impose ses pro gra mmes 

d'aj u stement st ru c t u re l s , 

et de "pompier" lors qu'il inte rvient 

fi n a n c i è rement pour re nflouer 

des Etats to u chés par 

une crise fi n a n c i è re. 

M AU R I TANIE 

Acc i d e nt ent re un nav i re es pagnol et 

une pirogue mauritanienne : 5 morts 

Cinq perso n n es ont trouvé la mort dans 

l 'a cc i d e nt, jeudi, ent re un bateau de pêche 

es pagnol et une pirogue de pêche 

m a u r i ta n i e n n e, a indiqué samedi une so u rce 

s é cu r i ta i re. "Les cinq perso n n es ont été tu é es 

sur le champ et le bateau (es pagnol) a co nt i n u é 

sa marée sans se soucier de leur so rt", a précisé 

la même so u rce, so u l i g n a nt que l'équipage du 

n av i re es pagnol a été arrêté. Le nav i re es pa g n o l 

"a été arra i sonné à Nouadhibou ve n d redi" au 

m o m e nt du déba rq u e m e nt de sa prise, et 

l ' é q u i page co m p osé de 3 Es pagnols et de 7 

M a u r i taniens a été arrêté, a-t-on ajouté. 

L' é q u i page était to u j o u rs en déte ntion samedi "à 

la gendarmerie de Nouadhibou pour enquête" . 

Le co r ps d'un des pêcheurs a été ret rouvé et des 

re c h e rc h es so nt en co u rs pour loca l i ser les 

a u t res, a par ailleurs indiqué une so u rce 

a d m i n i st rat i ve, nota nt qu'"une enquête est en 

co u rs pour déterminer le niveau de 

res p o n sabilité du bateau es pagnol et de so n 

é q u i pa g e, dont des Mauritaniens qui ont info r m é 

l es autorités de l'a cc i d e nt". MAP 

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Sport

14 


ERSHAD MAHMUD 

C h e rc h e u r, spécialiste de l’Asie du Sud, 

t rava i l l a nt à Islamaba d 

I 

slamabad – De nombreux médias et décideurs polit 

i ques occidentaux se montrent soucieux du dange r 

que const i t u e raient des armes nucléaires pakis- 

tanaises tombées entre les mains d’ex t ré m i stes – 

soit de petits groupes te rro ri stes soit des partis polit 

i ques qui pourraient te n ter de pre n d re le pouvoir à 

la faveur des pro chaines élections. Ce qui, par 

c o n s é quent, les préoccupe dans l’immédiat, ce n’ e st 

ni l’indépendance du pouvoir judiciaire ni l’éta b l i ssement 

de la démocratie, mais plutôt la sta b i l i té inte rn e 

du Pa k i stan à brè ve échéance et la protection de 

c e rtains inté rêts occidentaux à l'étra n ge r. 

En cela, on se tro mpe. En met tant l’accent pre s qu e 

exc l u s i vement sur la “menace te rro ri ste”, on ne fait 

en ré a l i té que soutenir l’état d’urgence décré té par 

le gouve rnement. Cet te attitude a contribué à diviser 

l’opinion inte rnationale sur la ré c e n te déclara t i o n 

de l'état d’urgence par le président Musharraf: bien 

que la plupart des commenta te u rs s’ a c c o rdent trè s 

l a rgement à condamner cet te mesure, l’opinion inte rnationale 

est parta gée sur les mesures antidémocrat 

i ques prises par le régime sous l’état d’urge n c e . 

En dénonçant le pouvoir judiciaire comme un allié 

des te rro ri stes, le président Musharraf pro fi tait pleinement 

de ces appréhensions occidentales. Mais cet 

a rgument a été réduit à néant lors que les mêmes juge s 

qui avaient ordonné de re l â cher qu e l ques-uns des te rro 

ri stes présumés de la Mosquée ro u ge ont prê té 

s e rment en ve rtu du Décret constitutionnel prov i s o i re 

( P CO). Plusieurs indices donnent à penser que les 

soucis occidentaux sur le te rro risme sont dépourv u s 

de fondement. A ce jour, l’armée n’a pas eu à faire 

face à un conflit inte rne provo qué par des gro u p e s 

te rro ri stes pakistanais. Dans le pays, ces personnes ne 

b é n é ficient d’aucune auto ri té sur le plan religieux et 

on les appelle bien te rro ri stes, non pas combatta n t s 

de la liberté ou révo l u t i o n n a i res. C’est pourquoi il 

e st imp robable que des milices armées, qui ne sont 

pas légitimes aux yeux du peuple, puissent continuer 

à ex i ster par la suite dans le pays, sous qu e l qu e 

g o u ve rnement que ce soit. 

Cela vaut aussi pour Al Qaeda, simple orga n i s ation 

étra n g è re sans réel soutien dans le pays. La cra i n te 

que de tels groupes puissent pre n d re le contrôle de 

l ’ a rsenal nucléaire pakistanais semble bien exa gérée. 

Il ne s’agit pas ici de banaliser les pré o c c u p a t i o n s 

réelles que suscite une radicalisation cro i s s a n te, mais 

c ’ e st simp l i fier la situation que de se concentrer exc l us 

i vement sur cet te qu e stion, en ignorant la réelle dive rs 

i té qui cara c té rise la culture et la politique au Pa k i sta n . 

Les médias occidentaux se tro mpent aussi quant à 

la possibilité d’un succès électo ral de groupes islam 

i ques anti-occidentaux. À ce jour, seuls la Jamiattul-ulama-e-Islam 

(Assemblée du clergé islamique) et 

le Jamaat-e-Islami (Pa rti islamique) ont connu qu e lques 

succès sur la scène politique et l’on ne peut absolument 

pas les cara c té riser comme des menaces à la 

sta b i l i té du Pa k i stan ou à la sécuri té de l’Occident. 

Tout récemment, ils ont engra n gé les bénéfices du 

sentiment anti-occidental et anti-américain, pour en 

t i rer un av a n ta ge politique. Mais ils n’ont, appare mment, 

aucune intention d’utiliser la fo rce contre 

l’Occident. Ensemble, ces partis n’ avaient re mp o rté 

que 12 % des voix aux dern i è res élections législatives. 

Leurs ré s u l tat s ont été encore pires aux élections 

municipales. Au j o u rd’hui, ils sont à coute a u x 

t i rés et il n’ e st pas évident qu’ils puissent const i t u e r 

un front uni face à leurs adve rs a i res politiques. Ave c 

le retour au pays des deux anciens Pre m i e rs minist 

res, Benazir Bhutto et Nawaz Sharif, l’esta b l i s hment 

politique et les partis religieux sont à nouve a u 

en désaccord, ce qui va encore affaiblir leur score électo 

ral. Sur cet te toile de fond politique, il n’ e st pas probable 

que les partis islamiques anti-occidenta u x 

t ro u vent la faveur des urnes dans un avenir prév i s i- 

OPINION & DÉBAT 

Ce que cache l’état d’urge n c e 

de Musharra f 

ble. Pour gagner le soutien de l’Occident, Musharra f 

m et en avant depuis qu e l que te mps le haut niveau de 

la menace te rro ri ste. Pour l’Occident, soutenir une 

d i c ta t u re milita i re n’ e st pas la réponse, même sans 

s o u s - e stimer les menaces potentielles sur ce te rra i n . 

La solution passe plutôt par le re n fo rcement des dive rses 

institutions indispensables à l’établissement d’une 

vé ri table démocratie, ce qui conduira en retour à la 

sta b i l i té et à la sécuri té . 

Ces tout dern i e rs jours, pour devenir un pré s i d e n t 

civil, le président Musharraf a démissionné de ses 

fonctions à la tête de l’armée, en même te mps qu’ i l 

annonçait la levée de l’état d’urgence en décembre . 

C ’ e st un pas en avant. Mais il y a encore beaucoup à 

f a i re. Ce batta ge inutile sur la qu e stion du te rro ri s m e , 

de la part de nos gouve rnants et des médias occid 

e n taux, est une manière d’éluder les vé ri tables défi s 

qui se posent à la démocratie pakistanaise: re sta urer 

la Constitution, ré i n té grer les juges limogé s , 

ré tablir la liberté des médias, re l â cher ceux qui se battent 

pour les droits politiques et les droits de l’homme, 

et, surtout, ga rantir des élections libres et loyales. A 

ne considére r, de manière exc e s s i ve et exc l u s i ve , 

que le danger du te rro risme, on ne fait que re n fo rcer 

et pro l o n ger la dicta t u re au Pa k i sta n .■ 

A rticle distribué par le Se r v i ce de Presse de CG N ews. 

w w w.co m m o n g ro u n d n ews.o rg . 

O P I N I O N S 

CO N TACTS 

Par e-mail > o p i n i o n _ d e bats @ l e m at i n . p ress. m a 

par téléphone > 022 48 91 15 

Par courrier > 17, rue Othman Ben Affane - Casa b l a n c a 

ET DÉBAT

M O N C EYF FA D I L I 

C o n seiller UN-HABITAT 

E x p e rt auprès de l’Ag e n ce du Sud 

A 

OPINION & DÉBAT 15 


Assa et Ta ta, deux villes oasiennes 

au re n d e z - vous du développement dura b l e 

vec la ré c e n te visite royale dans les provinces du Sud, les 

villes d’Assa et de Ta ta occupent, aujourd’hui, le dev a n t 

de la scène du développement local. Cet événement, qu i 

a notamment été celui des ch a n t i e rs en marche, des initiative s 

de mise à niveau urbaine et des défis du développement social, 

a u ra permis de découvrir des fo rmes urbaines fo rtement marquées 

par leur contex te env i ro n n e m e n tal. Assa et Ta ta, deux villes 

oasiennes, entre autres cara c té risées par l’éloignement gé o grap 

h i que et l’ari d i té du climat, essaient, dans la dynamique de développement 

des provinces du Sud et de la région de 

G u e l m i m - E s - S m a ra, de s’ i n s c ri re dans des logiques de déve l o ppement 

te rri to rial en harmonie avec les imp é ra t i fs du déve l o ppement 

humain, symbolisé par l’INDH. Assa et Ta ta pré s e n te n t 

a u j o u rd’hui leur pro fil env i ro n n e m e n tal, état des lieux de to u te 

ville ouve rte sur l’association et la concertation avec l’ensemble 

des acte u rs locaux. Cet te démarche originale, également initiée 

– pour les provinces du Sud – dans les villes de Guelmim, 

“ 

Ta n -Tan et Ta rf aya, a pour cadre d’inte rvention ‘’l’Agenda 21 local’’, 

p ro gramme d’action de développement local et inst rument d’aide 

L o n g te mps marquée par une 

situation vécue à la marge, Assa, 

qui compte aujourd’hui 13 . 0 0 0 

h a b i tants, connaît un nouvel élan 

du fait de l’inté rêt st ra té g i que qu e 

lui porte l’Etat à partir de 19 91, en 

lui donnant le statut de prov i n c e .’ ’ 

à la prise de décisions en faveur des collectivités locales, pour un 

p ro j et de ville parta gé, aujourd’hui adopté par plus de 6.500 villes 

à trave rs le monde, dans le cadre de la gouve rnance locale. 

C et te démarche, vé ri table exe rcice de démocratie locale et de 

dialogue entre les acte u rs du développement, est le ré s u l tat du 

p a rte n a riat entre l’Agence du Sud, les municipalités, le minist è re 

de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’A m é n a gement de l’espace, 

le minist è re du Développement social, de la Famille et de la Solid 

a ri té et le Pro gramme des Nations unies pour les éta b l i s s e m e n t s 

humains (UN-HABITAT ) . 

Assa, une cité émerge n te 

La ville d’Assa est située à 100 km au sud-est de Guelmim et à 

300 km au sud d’Aga d i r. Elle re p ré s e n te, avec son te rri to i re, un 

exe mple cara c té ri st i que des zones fro n ta l i è res marquées par l’éloignement 

des centres de prise de décisions, une situation d’enclavement 

et des conditions de développement difficiles, que ne 

f avo risent pas un env i ronnement et un climat part i c u l i è re m e n t 

a rides. Longte mps marquée par une situation vécue à la 

m a rge, la ville, qui compte aujourd’hui 13.000 habitants, connaît 

un nouvel élan du fait de l’inté rêt st ra té g i que que lui porte 

l ’ E tat à partir de 19 91, en lui donnant le statut de prov i n c e . 

Aux fonctions économiques locales basées sur l’agri c u l t u re 

oasienne, l’élev a ge et le commerce, vient s’ aj o u ter une st ru ct 

u re d’encadrement par la mise en place d’institutions qui vo n t 

rapidement gé n é rer la réalisation d’infra st ru c t u res et d’équ i p ements 

de base, nécessaires relais aux mutations que connaît la 

s o c i é té locale, dont la plus marqu a n te est la transition d’un mode 

de vie nomade à un mode de vie sédenta i re. Assa se tro u ve au 

c e n t re des patrimoines naturel et cultuel, dont la nécessaire prés 

e rvation et la valorisation sont à l’o rd re du jour. Sa confi g u ration 

gé o gra p h i que, synthèse entre un développement urbain 

en cours et un écosystème oasien de 145 hecta res de surface agricole 

utile, trave rsé par l’oued Assa, est fo rtement emp re i n te 

des symboles du ‘’ks a r’ ’, de sa zaouia et de ses traditions, té m o i n s 

d’un des hauts lieux du commerce caravanier et d’une présence 

humaine ancienne atte stée par des grav u res ru p e st res. Il 

s’agit aujourd’hui pour cet te pet i te ville des provinces sahari e nnes 

de ré p o n d re au défi d’un développement local au serv i c e 

de tous, appuyé par les principes d’inté gration et de dura b i l i té , 

du fait d’une vulnéra b i l i té env i ro n n e m e n tale et d’une fo rte 

demande sociale, véhiculée par les jeunes et leurs associations. 

S’il est inconte stable que les inte rventions enga gées ont largement 

contribué à l’amélioration des conditions de vie des habitants, 

il re ste à créer la dynamique économique gé n é ra t ri c e 

d ’ e mplois et de revenus escomptée afin d’atténuer le sentiment 

de dépendance et de fo rte atte n te, dans une société connue pour 

son dynamisme et sa mobilité . 

Pour passer d’une logique d’assistanat et d’Eta t - p rovidence à 

une logique de développement inté gré et durable, à laquelle participe 

activement l’Agence du Sud à trave rs son vaste pro gra m m e 

de mise à niveau urbaine et des développements économiqu e 

et social, il s’ avè re utile d’enga ger une ré fl exion collective susc 

e ptible de valoriser le capital humain, les re s s o u rces et les pote nt 

i a l i tés que recèlent la ville et la ré g i o n . 

Pa rmi les thèmes à débattre et ex p r imés par les acte u rs 

locaux fi g u rent : 

• le développement des activités agricoles et la pré s e rv a t i o n 

des re s s o u rces naturelles : 

• la mise à niveau urbaine et l’amélioration des services publics; 

• le to u risme articulé au développement local. 

Ta ta, une ville de piémont 

C e n t re urbain promu chef-lieu de province en 1977 et commune 

urbaine en 1992, Ta ta est située sur la ro u te nationale n° 

12 dite «ro u te des oasis» reliant Sidi Ifni à Erfoud. A égale distance 

d’Agadir et de Guelmim (280 km), la ville intègre –comme 

Assa– la région de Guelmim-Es-Smara et compte 15.000 habitants. 

Localisée au confluent de deux oueds, la ville re p rés 

e n te, avec son ch a p e l et d’oasis et ses nombreux ‘’ks o u r’ ’, l’un des 

p rincipaux points de re n c o n t re entre l’A n t i -Atlas, le Jbel Bani 

et les vastes espaces sahariens, atte sté de longue date par ses grav 

u res ru p e st res –principale concentration à l’échelle du Maro c 

–, son commerce caravanier et son savo i r- f a i re local. 

L’ é c o s ystème oasien (Agadir Lahna, Ag o u j gal, Ti g h remt, Ind- 

“ 

Localisée au confluent de 

deux oueds, la ville re p ré s e n te , 

avec son ch a p e l et d’oasis et ses 

n o m b reux ‘’ks o u r’ ’, l’un des 

p rincipaux points de re n c o n t re 

e n t re l’A n t i -Atlas, le Jbel Bani et 

les vastes espaces sahari e n s .’ ’ 

fiane, Ta o u ri rt, Addis, etc.), avec 102.000 pieds de palmiers - d a tt 

i e rs et 623 hecta res de surface agricole utile, re p ré s e n te un 

vé ri table patrimoine naturel et culturel, dont la ri chesse est à 

la mesure de sa fra g i l i té, du fait de la ra réfaction des re s s o u rces 

en eau et de la désert i fication, dans un contex te de fo rte 

a ri d i té, d’urbanisation cro i s s a n te, de pression anth ro p i que sur le 

c o u ve rt vé gé tal et de pro l i fé ration du bayoud (ch a mpignon à 

l ’o rigine de la ré gression d’imp o rta n tes superficies de palmiers - 

d a t t i e rs). Ce contex te part i c u l i e r, où l’activité urbaine s’o rganise 

essentiellement autour de l’agri c u l t u re, n’ e mp ê che pas la 

d é s a ffection pour un secteur en crise, qui se redéploie aujourd ’ h u i 

ve rs le commerce et les services, vo i re l’administ ration, et dont 

l’une des issues est tro u vée dans la migration ve rs d’autres cent 

res. La ville et son env i ronnement disposent pourtant de 

p ote n t i a l i tés certaines à valori s e r, au plan du savo i r- f a i re art isanal 

et des métiers d’art (bij o u te rie, fe rro n n e rie, vannerie, tiss 

a ge), mais également de l’ex p l o i tation des patrimoines nature l , 

c u l t u rel et arch i te c t u ral au trave rs de la pro m otion d’un to u ri s m e 

dans une opt i que d’inté gration locale. Au plan inst i t u t i o n n e l , 

la présence des principales re p ré s e n tations d’encadrement, nota mment 

les auto ri tés locales, l’Agence du Sud et ses parte n a i re s 

locaux, perm et de ré p o n d re globalement à la demande locale en 

te rmes d’infra st ru c t u res et d’équipements de base, avec des manques 

pers i stants en matière d’assainissement, de ge stion des 

d é ch ets et de fo rmation à l’emploi, notamment en faveur des 

jeunes pour qui partir re ste souvent l’alte rn a t i ve. Le Conseil municipal 

joue un rôle appréciable, notamment dans le domaine social 

et les initiatives de coopération décentralisée axées sur l’acc 

o mpagnement sanita i re, re l ayé par un secteur associatif dynam 

i que (75 associations actives) et marqué par l’ancra ge des 

t raditions de travail collectif en milieu oasien. La ville de Ta ta 

e st à replacer autour de sa fonction d’espace-carre four et de 

lieu de passage entre la zone montagneuse et les espaces sahariens. 

La confi g u ration gé o gra p h i que de la ville et les pote n t i al 

i tés qu’elle recèle donnent ainsi tout leur sens à cet espace urbain 

au sein d’un vaste écosystème oasien, vé ri table patrimoine naturel 

aujourd’hui menacé. 

Dans un contex te d’atte n tes et de besoins de la population, 

où les re s s o u rces de la ville et de sa région côtoient de fo rte s 

c o n t ra i n tes et des dys fonctionnements liés à l’env i ro n n e m e n t 

et au contex te économique local, la ville de Ta ta est aujourd ’ h u i 

c o n f ro n tée au nécessaire équ i l i b re entre la création d’une 

d y n a m i que locale et la fra g i l i té du milieu et des re s s o u rces naturelles. 

Dans cet te pers p e c t i ve, le processus ‘’Agenda 21 local’’, 

tel qu’ e n ga gé, a permis de tra d u i re la préoccupation commune 

des acte u rs locaux pour un développement inté gré et part i c ipatif 

de leur ville, ex p rimée à trave rs les pro b l é m a t i ques suiv 

a n tes : 

• l’amélioration des conditions de vie ; 

• la mise à niveau du système oasien ; 

• la ge stion des re s s o u rces naturelles et la lutte contre la désert 

i fication ; 

• le développement d’un to u risme adapté aux pote n t i a l i tés 

l o c a l e s .■

16 


S H LOMO BEN-A M I 

Ancien minist re israélien des Affa 

i res étra n g è res et vice - p r é s id 

e nt du Cent re inte r n ational de 

Tolède pour la pa i x 

A 

l o rs que les ruines de la grande st ratégie 

du président George W. Bush 

pour le Moye n - O rient sont encore 

chaudes, son administ ration a commencé, 

qu o i que avec hésitation, à privilégier l’emploi 

de méthodes pacifi ques dans la 

résolution des conflits. L’ a c c o rd tro u vé ave c 

la Corée du No rd, grâce auquel elle va 

d é m a n teler son pro gramme nucléaire, et 

la confé rence d’Annapolis pour une paix 

i s ra é l o - p a l e stinienne - avec la part i c i p ation 

de la Syrie, pivot de “l’axe du mal” 

dans la région - sont deux exe mples de 

c et te tendance. Depuis 2001, l’allié le plus 

fidèle des Éta t s - Unis, la Gra n d e - B reta g n e , 

a déjà emp ru n té cet te voie en abandonnant 

son alliance servile avec l’administ ration 

Bush, obnubilée par la guerre et la 

p rovocation. Bien que la situation de la 

G ra n d e - B retagne ne soit aujourd'hui qu ' u n e 

ve rsion "allégée" de l'embarras dans lequ e l 

s ' e st mis l’emp i re américain, la politiqu e 

b ri ta n n i que actuelle, comme la définit son 

n o u veau Premier minist re Gordon Brow n , 

p o u rrait annoncer la direction que pre nd 

ra le pro chain Président des Éta t s - Un i s . 

L’adhésion de To ny Blair à la politique de 

Bush au Moye n - O rient a montré qu’un désé 

qu i l i b re des pouvo i rs dans une alliance 

C h a que mardi : 

Re n d e z - vo u s 

avec vot re 

supplément 

gratuit 

- Sport - 

e n t raîne to u j o u rs l’asservissement du plus 

faible. La Gra n d e - B retagne s’ e st jointe à 

l ’ ave n t u re irakienne des Éta t s - Unis en sure 

stimant sa puissance milita i re et diplomat 

i que, comme l’a fait Bush. To u te fois, l’aide 

m i l i ta i re de la Grande- Bretagne n’ é ta n t 

pas indispensable à l’effo rt de guerre américain, 

Bush n’a pas eu à tenir compte de 

l ’ avis de Blair. En conséquence, la Gra n d e - 

B retagne n’a pas pu, comme Blair l’av a i t 

OPINION & DÉBAT 

Le nouvel inte rnationalisme bri ta n n i que 

“ 

Ayant cessé d’être 

une puissance 

i n te rn a t i o n a l e 

i n d é p e n d a n te, mais 

peu satisfaite de l’axe 

L o n d re s -Wa s h i n g to n 

fo rgé par Blair, la 

G ra n d e - B retagne de 

B rown continue à 

te rg i ve rser sur son 

e n ga ge m e n t 

e u ropéen. ” 

pensé, servir de pont entre une Euro p e 

pleine de doutes et une Améri que va-t-eng 

u e rre. La capacité de la Grande- Bretagne 

à être une fo rce du bien sur la scène 

i n te rnationale en a été très amoindri e . 

Comme les Éta t s - Unis, la Grande- Bretagne 

a appris à ses dépens les limites de 

la fo rce milita i re pure, ainsi que les 

i mplications dév a sta t rices du mauvais 

u s a ge de sa ré p u tation dans le monde 

musulman et au-delà. Le ressentiment antib 

ri ta n n i que a aujourd’hui atteint une 

a mpleur et une virulence telles dans le 

monde musulman que seuls les Éta t s - Un i s 

p e u vent pré te n d re être plus déte stés. Re sta 

u rer la ré p u tation de la Grande- Bretagne 

dans la région ri s que d’être un trav a i l 

aussi long que diffi c i l e . 

L’ h é ri ta ge de Blair a entraîné Brown dans 

une oscillation déro u ta n te entre la tra d ition 

tra n s a t l a n t i que de la Grande- Bretagne 

et ses relations avec l’Europe. Aya n t 

cessé d’être une puissance inte rn a t i o n a l e 

i n d é p e n d a n te, mais peu satisfaite de 

l ’ a xe Londre s -Wa s h i n g ton fo rgé par Blair, 

la Gra n d e - B retagne de Brown continue à 

te rg i ve rser sur son enga gement euro p é e n . 

En effet, Brown, pour qui les Éta t s - Un i s 

re stent “la relation bilaté rale la plus imp o rta 

n te de la Gra n d e - B retagne”, a ré c e mment 

emp ê ché son minist re des Aff a i re s 

é t ra n g è res, David Miliband, de faire un 

d i s c o u rs qu’il considérait trop 

p ro - e u ropéen. To u te fois, cet te incert i t u d e , 

c l a s s i que en période de transition, ne 

doit pas éclipser ce que ré s e rve la fin de 

l ’ è re Blair-Bush en Gra n d e - B retagne. L’ u n il 

a té ralisme et les guerres préve n t i ves vo n t 

ê t re re mplacés par ce que Brown défi n i t 

comme “un pro gramme d’inte rn a t i o n alisme 

opiniâtre”, fondé sur la coopéra t i on 

avec les agences multilaté rales et les 

alliances ONU, OTA N, Union euro p é e n n e 

et Commonwe a l th. 

Visant à faire de la Gra n d e - B retagne un 

c a rre four économique et culturel, la nouvelle 

ori e n tation politique semble pri v ilégier 

la “douceur”. 

Il est attendu que la City londonienne, 

le British Council, Oxfam et la BBC re d o nnent 

to u te leur fo rce aux valeurs tra d i t i o nnelles 

bri ta n n i ques. Ce n’ e st manife ste m e n t 

plus la Gra n d e - B retagne, mais la Fra n c e 

qui, sous la direction de Nicolas Sarko z y, 

s’ expose désormais à des atta ques au sujet 

des installations nucléaires iraniennes. Mais 

pour que la politique de Brown puisse ré u ss 

i r, il lui faut pro m o u voir le ch a n ge m e n t 

social et les ré fo rmes politiques dans le 

monde arabe. Cela imp l i que d’abandonner 

la st ra tégie blairi ste qui consiste à opposer 

“l’arc de l’ex t rémisme” à des “modéré s ” 

p u ta t i fs qui, non seulement off rent des 

m a rchés lucra t i fs aux ve n d e u rs d’arm e s , 

mais sont surtout des auto c ra tes dont le 

c o mp o rtement a favo risé le déve l o p p e m e n t 

du radicalisme musulman. Ce langa ge 

“ ex t ré m i stes contre modérés” n’a servi qu’ à 

rav i ver les souve n i rs coloniaux de la ré g i o n 

et à la diviser encore plus. 

La Gra n d e - B retagne d’après Blair est en 

t rain de devenir un pays pour lequel les 

g u e rres sans légitimité inte rnationale ne 

p e u vent que pré s a ger la défaite et le 

d é l a b rement moral. 

Bien entendu, la légitimité inte rn a t i o n a l e 

peut être un concept creux si elle n’ e st pas 

a p p u yée par une capacité à re c o u rir à la 

fo rce de manière efficace. Désormais incapable 

d’intimider qui que ce soit, la Gra n d e - 

B retagne a choisi de développer sa capac 

i té à inspire r. Malheureusement, l’inspiration 

a besoin, elle aussi, d’une puissance 

m i l i ta i re efficace pour devenir une vé ritable 

fo rce de ch a n gement. 

En dépit des nombreux reve rs qu’ils ont 

connus ces dern i è res années, les Éta t s - Un i s 

re stent la seule puissance capable de 

c o n d u i re une st ra tégie mondiale consistant 

à alte rner puissance et souplesse. Espérons 

que le pro chain Président améri c a i n 

s u i v ra cet te voie. ■ 

C o py r i g ht : Project Sy n d i cate, 20 07. 

w w w. p ro j e c t- sy n d i cate.o rg

18 


R E P È R E S 

D 

ABDELALI BO U K H A L E F 

ans le cadre de la polit 

i que de ré fo rme secto- 

rielle mise en œuvre 

par le minist è re de l’Equ i p ement 

et du Tra n s p o rt, le département 

du tra n s p o rt mari t i m e , 

p ri m o rdial pour la comp é t i t iv 

i té économique du Maro c , 

avait lancé une étude st ra té g ique 

et institutionnelle aya n t 

p réconisé en conclusion la libération 

pro gre s s i ve de tout le 

s e c te u r. Selon un communiqu é 

du département de tute l l e , 

c et te libéralisation pro gre s s i ve , 

lancée le 31 mai 2006 et ach evée 

le 1er juillet 2007, a perm i s 

d ’ e n re g i st rer des reto m b é e s 

t rès signifi c a t i ves, aussi bien 

pour le tra n s p o rt de march a ndises 

que pour celui des 

p a s s a ge rs. 

Au niveau du tra n s p o rt de 

f ret, depuis l’entrée en vigueur 

de la circ u l a i re ministé ri e l l e 

d a tée du 30 mai 2006, prévoyant 

un processus pro gre ssif 

de libéralisation du 

t ra n s p o rt maritime de fret en 

lignes ré g u l i è res, en plus part 

i c u l i è rement depuis le 1er juill 

et 2007, date de la dern i è re 

phase de libéralisation de ce 

mode de tra n s p o rt, huit (8) 

n o u velles lignes mari t i m e s 

ré g u l i è res de fret conte n e u ri s é 

ont été initiées par des comp agnies 

maritimes et nationales 

et étra n g è res. 

Un opéra teur euro p é e n 

c o mpte ouvrir à partir du 1er 

j a nvier 2008, un nouveau service 

pour relier des ports marocains 

à des ports euro p é e n s 

( c ôtes atlantique et médite rranéenne) 

pour tous les types de 

m a rch a n d i s e s . 

C o n c e rnant le tra n s p o rt de 

p a s s a ge rs, la ré fo rme de ce segment 

a fait l’o b j et d’une circ ul 

a i re administ ra t i ve datée du 

23 mars 2007, visant une libéralisation 

pro gre s s i ve mais 

e n c a d rée et soumet tant to u t 

p ro m oteur potentiel à un cahier 

des ch a rges fi xant les pré a l ables 

re quis (cri t è res et conditions) 

pour l’o u ve rt u re d’un 

s e r vice de tra n s p o r t maritime. 

Cinq (5) nouveaux serv ices 

et lignes maritimes ont pu 

ê t re initiés dans le cadre de ces 

n o u velles dispositions. 

Il s’agit des lignes entre les 

p o r ts d’Al Hoceima et de 

M a l a ga, celle des ports de 

Ta n ger et Gênes, via Barc e l o n e 

et entre les ports Del Ro s a ri o 

(îles Canaries) et de Ta rf aya . 

Deux nouveaux services sur 

la ligne reliant les ports de 

Ta n ger et Ta r ifa, portant à 

qu a t re (4) le nombre d’arm ate 

u rs opérant sur cet te ligne, 

deux Marocains et deux 

Espagnols. 

L’ e nv i ronnement ré gl e m e nta 

i re actuellement en vigueur 

p e rm et une concurrence loya l e 

et tra n s p a re n te sans re c o u rs 

au fastidieux processus d’agrément 

qui a prévalu jusque-là. 

Par ailleurs, en l’espace de 

qu e l ques mois, l’impact de la 

l i b é ralisation du tra n s p o rt 

m a ritime est bien perc e pt i b l e . 

Il s’ e st traduit dans un pre m i e r 

te mps par la dive rs i fi c a t i o n 

et le re n fo rcement de l’o ff re 

m a ritime en provenance ou à 

d e stination des ports marocains 

et il ne ta rd e ra pas, dans 

une seconde phase, à se trad 

u i re pour les ch a n ge u rs par 

une amélioration de la qu a l i té 

de service en te rmes de fréquence, 

de ré g u l a ri té, de délai 

d ’ a cheminement des pro d u i t s 

et de taux de fret très comp ét 

i t i fs. Cet te ouve rt u re vise le 

d éveloppement port u a i re dans 

une logique de ports Hub 

a fin de désengorger les points 

de transit traditionnels en 

ÉCONOMIE 

TRANSPORT MARITIME 

La libéralisation a le vent en poupe 

De nouvelles lignes ré g u l i è res de fret conte n e u risé ont été initiées 

Tra n s p o rt de fret 

Les liaisons créées se 

p r é se nte nt comme suit : 

> Les îles Ca n a r i es, Ca p 

Ve rt, Banjul, Conakry, 

Da ka r, Ag a d i r, Ca sa b l a n ca , 

L i s b o n n e, Po rto, Rotte rd a m 

et Le Have, metta nt en 

se r v i ce 3 nav i res ; 

> Les ports de 

Ca sa b l a n ca et Algécira s, 

m etta nt en se r v i ce 1 

n av i re ; 


Ca sa b l a n ca et Laspez i a , 


n av i res ; 


Ca sa b l a n ca et Ca g l i a r i , 


n av i re ; 


Ca sa b l a n ca, Algésira s, 

Va l e n ce et Ba rce l o n e, 


n av i res ; 


Ca sa b l a n ca, Tanger et 

Ca stellon, metta nt en 

se r v i ce 1 nav i re ; 

> Les ports d’Ag a d i r, 

Po rt-Ve n d res, M a rseille et 

O ran, metta nt en se r v i ce 2 

n av i res ; 

> Les ports d’Agadir et 

Po rt-Ve n d res, metta nt en 

se r v i ce 2 nav i res. 

Le pavillon de la modernisat i o n . 

tenant compte de la fo rte sens 

i b i l i té du tra fic aux coûts de 

p a s s a ge des nav i res et des cargaisons. 

Une démarche d’autant 

plus logique qu’il faut dire 

que les éch a n ges ex té ri e u rs 

nationaux dépendent du tra n sp 

o rt maritime à hauteur de 

95%. Ce secteur dev ra i t 

c o n n a î t re une évolution sou- 

E n co u ra g e m e nts 

Conscient du rôle fo n d a m e ntal 

joué par les ex p o rta t i o n s 

dans la croissance économique 

globale du pays, le gouve 

rnement à mis en place une 

s é rie de mesures destinées à 

ré d u i re les imp ôts et ta xes sur 

les revenus gé n é rés par les 

ex p o rtations et les pro c é d ures 

administ ra t i ves liées à l’exp 

o r tation de pro d u i t s 

m a n u f a c t u rés. 

tenue au cours des pro ch a i n e s 

années. La fo rte croissance des 

é ch a n ges économiques inte rnationaux 

du Maroc, l’attra i t 

que re p ré s e n te le pays pour les 

i nve stissements indust r i e l s 

é t ra n ge rs et la mise à nive a u 

de son économie sont des 

f a c te u rs qui dev raient favo riser 

la croissance des activi- 

Ces av a n ta ges concern e n t 

é galement des réductions de 

d roits de douane et de TVA sur 

les biens d’équipements imp o rtés. 

L’ a m é l i o ration des infrast 

ru c t u res port u a i res et les 

i nve stissements réalisés ces 

d e rn i è res années dans la mise 

à niveau dev raient favo ri s e r 

les éch a n ges futurs entre le 

M a roc et ses principaux parte 

n a i res commerc i a u x . 

tés. L’o u ve rt u re de l’économie 

m a rocaine sur le re s te du 

monde avec un démantèlement 

des barri è res douanière s 

d ev rait entraîner un accro i s s ement 

des éch a n ges commerciaux 

et favo riser les 

i nve stissements d’entre p ri s e s 

é t ra n g è res sur le te rri to i re 

n a t i o n a l .■ 

EXPRESS 

M O R O CCAN TRAVEL MARKET MARRA K ECH 20 0 8 

Une pre m i è re au Maroc 

et en Afrique 

En vue d’a cco m pagner l’ex pansion to u r i stique de 

n ot re pays et de co ntribuer à son ampleur, le 

I nte r n ational Fa i rs & Eve nts org a n i se, sous le Haut 

pat ronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 

p re m i è re édition du Moro ccan Travel Market, le 

Salon inte r n ational du to u r i s m e, du 17 au 20 

j a nvier 2008 à Marra kech. 

Le Salon est l’o ccasion pour tous les opérate u rs 

to u r i st i q u es de not re pays d’a fficher leur pote nt i e l 

et de mett re en valeur leur off re de pro d u i ts et 

se r v i ces deva nt un visito rat 100% profess i o n n e l 

co n st i tué de décideurs ve n a nt des quat re coins du 

m o n d e. 

Une grande et importa nte co u ve rtu re médiat i q u e 

est allouée à l’événement pour lui donner to u te 

l ’ampleur à l’échelle inte r n ationale et drainer le 

maximum d’a c h ete u rs pote nt i e l s. A cet effet, le 

Salon bénéficie du grand soutien de l’O ffi ce 

n ational maro cain du tourisme qui se charge de la 

p ro m otion du salon à trave rs ses réseaux à 

l ’ é t ra n g e r. 

Au ssi, des actions de marketing direct et des 

ca m pa g n es publicita i res so nt lancées au sein des 

pays émette u rs de to u r i ste, nota m m e nt Fra n ce, 

A n g l ete r re, Allemagne, Ita l i e, Belgique, Es pa g n e 

pour pro m o u voir le salon auprès des principa u x 

a c h ete u rs de l’off re maro caine à leur tête les TO 

et Ag e n ces d’événementiel, les Hosted Bu ye rs 

i nvités spécialement et préalablement org a n i s é s 

pour re n co nt rer les agences de voya g es, les 

r é ce pt i fs, les hôte l i e rs et les prestata i res de 

se r v i ces, et nos chargés de pro m otion qui so nt en 

co ntact dire c ts avec les professionnels étra n g e rs 

p e n d a nt les diff é re nts Wo r ks h o ps. 

Le Moro ccan Travel Market est désormais une 

p re m i è re au Maroc et en Af r i q u e, il susc i te 

l ’ i ntérêt des inst i tu t i o n n e l s, des professionnels et 

d es auto r i t é s.

20 


ÉCONOMIE 

OFFSHORING 

Casablanca Ne a rs h o re Pa rk, just on time ! 

Fin prêt ... pour re c evoir ses pre m i e rs occupants 


D es référe n ces 

De prestigieux clients 

parmi les pionniers 

> BNP Pa r i ba s- U b i soft- 

Vi a d e o 

> Tata C o n s u l ta n cy 

Se r v i ces- GFI 

> H PS- I ntelcia- Bull- Dell 

> O u tso u rc i a - N exco 

I n fo g é ra n ce 

> M 2 Te c h n o l o g i es- 

Edit info 

> S2M- Sy nte g ra- Akka 

L 

DAO U DA MBAY E 

e premier grand ch a n t i e r 

de l’o ffs h o ring au Maro c 

tient ses promesses. Casa- 

blanca Ne a rs h o re Pa rk, gé ré par 

Med Z, filiale de la Caisse de 

D é p ôt et de Gestion (CDG), destiné 

à off rir aux entre p rises des 

espaces aménagés, dédiés aux 

a c t i v i tés de BPO et ITO, livre 

incessamment, confo rm é m e n t 

aux délais pré c é d e m m e n t 

annoncés, des locaux aux prem 

i e rs bénéfi c i a i res. C’est 

a u j o u rd’hui lundi que Mohamed 

Lasry, administ ra te u r 

d i re c teur gé n é ral de CasaNe a rs 

h o re, a révélé l'ouve rt u re officielle 

le 31 décembre 2007. 

Mieux, il fi xe la remise des clés 

à ceux-ci à la fin de l’année et 

au tout début 2008. Dans le 

p ays a ge casablancais, il y eut 

le Te ch n o p a rk, incubateur et 

p é p i n i è res d’entre p rises spécialisées 

de TIC, et antre de sta rt - 

up, désormais il faut y adjoindre 

le comp l exe CasaNe a rs h o re 

Pa rk. 

Sur le ch a n t i e r, les bâtiments 

( voir photo) n’ont pas fait qu e 

s o rtir de te rre. Au moment où 

nous met tons sous presse, certains 

plateaux ont entamé les 

t ravaux de fi n i t i o n . 

Des comp é tences, entièrement 

locales, se sont re l ayé e s 

sans re l â che pour re s p e c ter les 

délais à tous les stades de 

c o n st ruction. Chakib Ab o u l f araj, 

dire c teur déve l o p p e m e n t , 

a justement soutenu que même 

le we e k-end, tous ceux qui sont 

i mp l i qués sur ce pro j et tire n t 

au maximum de leur pro p re 

chef, pour réaliser le maximum. 

Des manœuvres aux ch e fs de 

ch a n t i e rs, en passant par les 

o u v ri e rs spécialisés, tous se sont 

a p p ro p riés le ch a n t i e r, pour 

re l ever le défi, a-t-il aj o u té . 

M a ryem Benhamou, re s p o n s able 

Communication, confo rte ra 

ses propos rappelant, depuis la 

c o n c e ption du pro j et à ce sta d e , 

des moments fo rts, avec des 

j o u rnées se pro l o n geant jusqu’ à 

4 h du matin. 

Pa rce que c’est une infra st ru ct 

u re que tous les part i c i p a n t s 

ont prise à cœur, les travaux ont 

s o u vent été pro l o n gés les we e kends. 

Re l a t i vement à la ra p i d i té 

d ’ exécution, Fayçal Bouzouba, 

chef de chantier et Ab o u l f a raj 

ont tenu à mentionner qu’ e l l e 

ne les a pas emp ê chés de placer 

les édifices au-delà des sta nd 

a rds inte rnationaux… en ré al 

i té, sur le haut de gamme des 

n o rm e s i n te rnationales re c t ifient-ils, 

pre s que en chœur ! 

O ffe rts aux meilleures conditions 

et au meilleur coût, les 

espaces ont très vite tro u vé pren 

e u rs. 

Les signatures s’ a c c é l è re n t 

et la tendance se confi rme, nous 

a p p rend-on. «Nous nous atte ndons 

à fo rmaliser de plus en 

plus de ré s e rvations dans les 

semaines qui viennent. Un 

grand nombre de let t res d’intention 

nous sont parve n u e s 

à ce jour et nous y ré p o n d o n s 

selon leur ord re d’arri vée dans 

la file d’attent», ex p l i que Mohamed 

Lasry. Anouar At m a n i , 

d i re c teur commercial et de la 

communication va même 

j u s qu’à nous dévoiler les noms 

des pre m i e rs bailleurs, à savo i r 

B N P, GFI, Ta ta Consulting Service 

et HPS. La présence de 

grands groupes spécialisés, 

venant d’Europe, d’Inde, des 

U SA, … confi rme la pert i n e n c e 

de l’o ff re Maroc, lui assura n t 

une visibilité inte rn a t i o n a l e . 

Au j o u rd’hui, plus que jamais, 

le pays se positionne comme 

une destination privilégiée pour 

les entre p rises qui ch e rch e n t 

des opport u n i tés de cro i s s a n c e 

et de déve l o p p e m e n t . 

Nous apprenons que les 

34.000 m 2 de bureaux disponibles 

(tra n che I) entre décemb 

re 2007 et juin 2008 ont été 

e n t i è rement loués. Ils sero n t 

l i v rés graduellement sur cet te 

p é riode, nous confie Ao u a r 

Atmani. 

Ce même succès est atte n d u 

sur la Tra n che II. La commercialisation 

des 48.000 m 2 s u ivants 

est déjà un franc succès. 

Les ré s e r vations fe rmes ont 

Un méga chantier de l’offs h o r i n g . 

a t teint plus de 80% de la surface 

totale à louer. 

La livraison de cet te tra n ch e 

e st prévue pour la fin de l’année 

2009. 

Sans conte ste, CasaNe a rs h o re 

Pa rk, comp l exe entière m e n t 

EXPRESS 

i n té gré, et qui disposera à te rm e 

de ses services de re sta u ra t i o n , 

de commerce, d’un guich et 

u n i que pour couvrir les serv ices 

administ ra t i fs des clients 

i n stallés,… ne fi n i ra pas de 

s é d u i re les inve st i s s e u rs. ■ 

ST RAT É G I E 

Le CJD se donne une nouve l l e 

o r i e ntat i o n 

«O ser rêve r, Oser fa i re» est la nouve l l e 

o r i e ntation que Abdelali Fahim, président nat i o n a l 

du Cent re des jeunes dirigea nts d’e nt re p r i se (CJ D 

M a ro c), a donnée à son mandat allant de juillet 

20 07 à juin 20 0 9. 

L’ambition du CJD est de pro m o u voir des idées 

n o u ve l l es pour re n d re l’e nt re p r i se à la fois plus 

co m p é t i t i ve et plus humaine, et d’a cco m pa g n e r 

dans sa mission tout jeune dirigea nt so u c i e u x 

d ’a m é l i o rer sa perfo r m a n ce et celle de so n 

e nt re p r i se. 

Afin d’a ccomplir ses engagements, Abdelali 

Fahim s’est entouré de jeunes dirigea nts 

d y n a m i q u es et engagés autour des va l e u rs et 

co nvictions co m m u n es, pour co m p oser le burea u 

n ational qui est co n st i tué des membres suiva nts : 

- Abdelali Fahim, président national. 

- Brahim Hra, vice - p r é s i d e nt en charge de 

l ’ i nte r n ational et des pa rte n a r i ats. 

- Nadya El M’tahri, res p o n sable des se r v i ces aux 

m e m b res. 

- Meriem Aouad, res p o n sable de la 

co m m u n i cat i o n . 

- Riad Boukili, res p o n sable du déve l o p p e m e nt 

r é g i o n a l . 

- Bouchra Kadiri, res p o n sable tréso rerie et 

fi n a n ce. 

- Said Tahiri, trésorier adjoint. 

- Géra rd Pre n a nt, res p o n sable réfl ex i o n 

p ros p e c t i ve. 

AG R I C U LTURE 

Salon inte r n ational à Agadir 

La 5e édition du 

Salon inte r n at i o n a l 

d es fruits et 

l é g u m es, "SIFEL- 

M a roc 20 07", s’est 

tenue à Ag a d i r, à 

l ' i n i t i at i ve de 

l ' " I nte r n at i o n a l 

exhibitions and 

co n fe re n ces" (IEC) et 

l 'Asso c i ation des 

p ro d u c te u rs et 

ex p o rtate u rs de 

f r u i ts et légumes 

(A P E F E L). Placée sous la tu telle du minist è re de 

l 'Ag r i cu l tu re et de la Pêche maritime et l'égide du 

m i n i st è re du Commerce ex t é r i e u r, ce salon, qui 

s' é tend sur une superficie de 22 .400 m2, a été 

m a rqué par la pa rt i c i pation de plusieurs 

co m pa g n i es étra n g è res de production de 

se m e n ces sélectionnées, d'e n g rais et fe rt i l i sa nts, 

de se r res, ainsi que des fi r m es spécialisées dans 

le matériel de froid et l'industrie alimenta i re. 

" S I F E L- M a roc 20 07", qui a connu la pa rt i c i pat i o n 

de 348 ex p osa nts, se veut un es pa ce d'échange 

d 'ex p é r i e n ces ent re les diff é re nts profess i o n n e l s 

du se c teur et de déco u ve rte de nouve l l es 

te c h n o l o g i es de production, de co n d i t i o n n e m e nt, 

de logist i q u e, du co m m e rce et de fo r m at i o n . 

C ette édition a été marquée par l'o rg a n i sation de 

co n f é re n ces porta nt nota m m e nt sur "la 

compétitivité de la production inte n s i ve de la 

to m ate : co m pa ra i son ent re la pro d u c t i o n 

es pagnole (A l m e r i a) et maro caine (Ag a d i r)", "la 

st ratégie de l'économie de l'eau dans la région de 

So u ss- M a ssa-Drâa", "la gestion des se r res" et "la 

st ratégie de production des légumes et fruits au 

M a ro c" . 

MARCHÉ MONÉTA I R E 

Les ava n ces de BAM 

Les opérations effe c tu é es par Bank Al- Maghrib 

sur le marché monéta i re dura nt la semaine du 29 

n ove m b re au 5 déce m b re, se so nt élev é es à 9,428 

m i l l i a rds de dirhams en moyenne quot i d i e n n e, 

indique ve n d redi un communiqué de Bank Al- 

M a g h r i b. Les ava n ces à 7 jours ont totalisé un 

m o nta nt de 9 milliards de dirhams au taux de 

3, 25% alors que les ava n ces de 24 h se so nt 

c h i ff r é es à 428 ,6 millions de dirhams au taux de 

4, 25%, précise la même so u rce. Bank Al-Maghrib 

a servi, jeudi, 11 milliards de dirhams sous fo r m e 

d 'ava n ces à 7 jours au taux de 3, 25%, pour un 

m o nta nt demandé de 45,5 milliards de dirhams.

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22 


STATUT FISCAL DE TANGER 

C o u rse contre la montre des opéra te u rs 

Ils seront reçus aujourd’hui par Nizar Bara ka, après Mezouar et Bensouda la semaine dern i è re 

“ 

La région 

p ro fi te, grâce 

au régime déro ga- 

to i re, d’une ré d u ction 

de 50% par 

ra p p o rt au re ste 

du Roya u m e .” 

M 

LAHCEN OUDOUD 

o n tés au créneau un 

peu ta rd i ve m e n t , 

pour défe n d re le 

c o n fo rtable statut fiscal de leur 

ville qui date des années 60, 

remis en cause par le pro j et 

de Loi de finances 2008, les 

o p é ra te u rs économiques de 

Ta n ger se livrent à une vé ri table 

course contre la montre 

pour ga rder ce précieux acqu i s . 

Les dispositions, qui met te n t 

à mal ce régime déro ga to i re institué 

par le Dahir de 1963 qu i 

visait à stimuler le déve l o p p ement 

de la région de Ta n ger par 

un certain nombre de ré d u ctions 

perm a n e n tes d'imp ôts, ont 

déjà passé l’étape de la prem 

i è re ch a m b re du Pa rl e m e n t . 

Il est à préciser que la ré g i o n 

p ro fi te, grâce à ce régime, d’une 

réduction de 50% par ra p p o rt 

au re ste du Royaume, nota mment 

en ce qui concerne l'imp 

ôt sur les sociétés (IS) et 

l ' i mp ôt sur les revenus pro fe ssionnels 

(IR). Les nouvelles dis- 

Ne pas perd re le Nord 

Les opéra te u rs de la région se 

sont dit inqu i ets concernant les 

dispositions de la loi de Fi n a nces 

2008 qui vient "re m et t re en 

cause et de manière radicale le 

régime fiscal pré fé rentiel de la 

p rovince de Ta n ge r " . 

"Ce statut a permis à bon 

n o m b re d'entre p rises de s'installer 

dans la région de Ta n ge r, 

c réant ainsi un nombre consid 

é rable d'emplois et conférant 

à cet te province la place 

de deuxième centre indust ri e l 

du pays et surtout de deuxième 

s o u rce d'imp ôts au nive a u 

national", indique un mémorandum 

des opéra te u rs écono- 

m i ques de la province remis à 

la presse. Les opéra te u rs re l èvent 

que la suppression de 

ces av a n ta ges se tra d u i ra i t , 

d'une part, par le doublement 

de l'imp ôt pour les entre p rises 

nouvelles et pour les ex p o rta 

te u rs, et d'autre part, par le 

fait de voir leurs ré s u l tats de 

2 0 07 ta xés au double du ta u x 

actuel. 

Les opéra te u rs indiquent également 

que les nouvelles dispositions 

de la loi de Fi n a n c e s 

p révoient "l'application des ta u x 

réduits aux seules opéra t i o n s 

réalisées exc l u s i vement dans la 

p rovince de Ta n ge r, alors qu e 

positions prévoient, entre 

a u t res, la suppression de ces 

réductions et leur re mp l a c ement 

par un taux réduit de 

17,5% et 20% re s p e c t i ve m e n t . 

Il ne re ste donc aux conte stata 

i res, qui ont mis du te mps à 

s e rrer les rangs et à pré p a re r 

leur bataille, que le fi l et de la 

ch a m b re des Conseillers pour 

f a i re tomber ces déra n ge a ntes 

dispositions. To u te fois, l’enjeu 

étant grand pour eux, ils ne 

p e u vent pas pre n d re le ri s qu e 

de miser tout sur cet te ultime 

b a t aille. Ils ont essayé de 

gagner en partie leur combat 

par le contact direct avec les 

p rincipaux décideurs au nive a u 

du gouve rnement. C’est ainsi 

qu’ils ont pu avoir une ré u n i o n 

la semaine dern i è re avec Salaheddine 

Mezouar, minist re 

de l’Economie et des Fi n a nces, 

et son collabora te u r, No ureddine 

Bensouda, dire c te u r 

gé n é ral des Imp ôts. Cependant, 

cet te réunion est arri vé e 

à peine à défri cher le pro b l è m e , 

donnant une occasion aux opé- 

le Dahir de 1963 concern a i t 

l ' e xe rcice de l'activité 

p ri n c i p a l e " . 

Ces mesures qui "vident de 

son contenu le régime déro gato 

i re de Ta n ge r, ri s quent de 

donner un arrêt bru tal à l'essor 

é c o n o m i que de la région", indiquent 

les re p ré s e n tants des 

associations pro fe s s i o n n e l l e s 

de la province. Selon eux, le 

" choc sera d'autant plus ru d e 

p u i s que les pro j ets en cours 

d'initiation à Ta n ger sont 

fondés, concernant leurs viabil 

i tés, sur des études basées 

sur le régime fiscal spécifi qu e 

de la ville". 

ÉCONOMIE 

Pro bable fo i re d’e m p o i g n e . 

ra te u rs de la région sus-cité e 

d ’ exposer clairement leurs 

doléances et à leurs homologues 

de l’Ad m i n i st ration d’en 

f a i re une pre m i è re év a l u ation. 

La réunion, qui a duré 

au moins deux heures, n’en est 

pas moins imp o rta n te, comme 

le laisse ente n d re Hakim Oualit, 

p résident de la CGEM-No rd , 

que nous avons conta c té à ce 

s u j et. Ce qui lui a permis de 

ga rder l’espoir, surtout que ce 

c ycle de discussions avec les 

p o u vo i rs publics se pours u i v ra 

via une autre réunion qui doit 

avoir lieu aujourd’hui entre le 

m i n i st re ch a rgé des Aff a i re s 

é c o n o m i ques et gé n é ra l e s , 

Nizar Bara ka, et les opéra te u rs 

c o n c e rnés. Dans tous les cas, 

et notamment si ces discussions 

n’aboutissent pas, ceux-ci pourront 

encore compter sur leurs 

lobbies au niveau de la 

deuxième ch a m b re qui a commencé 

à se saisir du pro j et de 

loi de finances depuis ve n d re d i 

d e rn i e r. Ainsi, lors d'une ré union 

de la Commission des 

finances, de l'équipement, du 

plan et du déve l o p p e m e n t 

régional, consacrée ve n d redi à 

l ' examen de la loi de fi n a n c e s 

2008, les conseillers ont mis 

l'accent sur la relation entre 

le développement et la ré g i onalisation, 

estimant que le 

p ro j et de loi n'a pas inclus les 

mécanismes nécessaires pour 

que la région bénéficie de 

d av a n ta ge de pri v i l è ges nota mment 

sur le plan fiscal. D’aill 

e u rs, le minist re des Fi n a n c e s 

s’ a b stient de to u te déclaration 

à propos de cet te qu e st i o n , 

p ré fé rant ré s e rver sa position 

et son arg u m e n ta i re aux parl em 

e n t a i res de la deuxième 

C h a m b re, autre épre u ve difficile 

pour l’arge n t i e r. 

En attendant, les opéra te u rs 

de Ta n ger dev ront pré p a rer soigneusement 

leur défense pour 

re l eve r, d’abord, le premier défi 

que leur lance S. Mezouar. Il 

s’agit de se distinguer des autre s 

régions du Royaume qui disposent 

également de ré g i m e s 

fiscaux spécifi ques et qui sont 

aussi concernées par ces nouvelles 

dispositions. 

A p p a remment, la bataille de 

la deuxième Chambre aura 

bien lieu et la partie y sera i t 

jouée pleinement.■ 

EXPRESS 

ST RAT É G I E 

Le CJD se donne une nouve l l e 

o r i e ntat i o n 

«O ser rêve r, Oser fa i re» est la nouvelle orientat i o n 

que Abdelali Fahim, président national du Cent re 

d es jeunes dirigea nts d’e nt re p r i se (CJD Maro c), a 

donnée à son mandat allant de juillet 20 07 à juin 

20 0 9. L’ambition du CJD est de pro m o u voir des 

i d é es nouve l l es pour re n d re l’e nt re p r i se à la fo i s 

plus co m p é t i t i ve et plus humaine, et 

d ’a cco m pagner dans sa mission tout jeune 

d i r i g ea nt soucieux d’a m é l i o rer sa perfo r m a n ce et 

celle de son ent re p r i se. Afin d’a ccomplir ses 

e n g a g e m e nts, Abdelali Fahim s’est entouré de 

j e u n es dirigea nts dynamiques et engagés auto u r 

d es va l e u rs et co nvictions co m m u n es, pour 

co m p oser le bureau national qui est co n st i tué des 

m e m b res suiva nts : 

- Abdelali Fahim, président national. 

- Brahim Hra, vice - p r é s i d e nt en charge de 

l ’ i nte r n ational et des pa rte n a r i ats. 

- Nadya El M’tahri, res p o n sable des se r v i ces aux 

m e m b res. 

- Meriem Aouad, res p o n sable de la 

co m m u n i cat i o n . 

- Riad Boukili, res p o n sable du déve l o p p e m e nt 

r é g i o n a l . 

- Bouchra Kadiri, res p o n sable tréso rerie et 

fi n a n ce. 

- Said Tahiri, trésorier adjoint. 

- Géra rd Pre n a nt, res p o n sable réfl ex i o n 

p ros p e c t i ve. 

R E N CONTRE 

Le tourisme à Ouarza zate 

au cœur du débat 

Le Club de la presse de Marra kech, Te n s i ft, Al 

Haouz, en co l l a b o ration avec l’éta b l i sse m e nt 

h ô telier «So g atour Le Zat» re l eva nt du gro u p e 

CDG (Ca i sse de dépôt et de gest i o n), a org a n i s é 

l es 16, 17 et 18 nove m b re dernier à Ouarza zate une 

p re m i è re re n co nt re d’info r m ation sur le se c te u r 

du tourisme dans la ca p i tale maro caine du cinéma 

i nte r n ational. L'e n semble des pote ntialités du 

se c te u r, ainsi que les diff é re nts pro b l è m es qui 

l este nt son déve l o p p e m e nt harmonieux ont été à 

l ’o rd re du jour. Il co nv i e nt de signaler, à ce titre, 

que l’a ccès difficile à la ville, le déficit en mat i è re 

d ’a n i m ation, la fa i b l esse des pa rte n a r i ats ent re les 

p rofessionnels et les opérate u rs éco n o m i q u es 

l o caux, l’a bse n ce d’une vision claire pour le 

d é ve l o p p e m e nt de ce se c te u r, la fa i b l esse de la 

ca pacité litière et le manque d’infra st r u c tu res 

a d é q u ates.

H 

YO U S RA AMRA N I 

anouty vient d’inaug 

u rer hier son plus 

grand magasin à Ra b a t 

au Centre Mahaj Ryad. L’o u ve rt 

u re de cet te nouvelle unité 

de pre st i ge à Rabat, sept mois 

a p rès l’inauguration du magasin 

« v i t ri n e » de Casablanca 

I h a f ra à Val d’Anfa, off re l’o c c asion 

de faire le point sur le développement 

de l’enseigne qui est 

d evenue la plus grande ch a î n e 

de dist ribution au Maro c . 

En effet, Hanouty est à ce jour 

p résent dans plus de 20 villes 

du Royaume, grandes et 

m oyennes, avec 250 maga s i n s 

dont 60% ouve rts et le re ste en 

c o u rs d’o u ve rt u re. Plus de la 

moitié des magasins appart i e nnent 

aux fra n chisés de Hanouty 

qui viennent re c o n stituer le pre- 

mier noyau d’une chaîne en 

pleine expansion. Une ch a î n e 

qui a permis l’emploi direct et 

i n d i rect de 1 000 personnes au 

n i veau national. 

« L’ a c c é l é ration du déve l o p p ement 

de la fra n chise est l’un des 

o b j e c t i fs principaux de l’année 

2008. La re c o nve rsion des 

c o m m e rçants ex i stants s’ i n s c ri t 

comme un véhicule st ra té g i qu e 

du développement de la ch a î n e . 

En effet, les commerç a n t s 

re c o nve rtis bénéfi c i e ront à ce 

t i t re des possibilités offe rtes par 

le pro gramme « Rawaj 2020 » 

lancé courant 2007 par le minist 

è re du Commerc e », ex p l ique 

Abdejlil Likaimi, pré s i d e n t 

du dire c to i re de Hanouty. Et 

d ’ aj o u te r : « L’ a m b i t i o n 

de la chaîne Hanouty à l’horizon 

fin 2008 est d’inve rser le 

ra p p o rt entre magasins pro p re s 

et fra n chisés, portant ces dern 

i e rs à 80%. Il re s s o rt, pours u i t - 

il, de ce premier semest re trè s 

e n c o u ra geant, que le concept 

Hanouty est bel et bien validé 

et économiquement porte u r, car 

il s’ i n s è re dans un mouve m e n t 

global de mise à niveau, de 

m o d e rnisation et de pro m ot i o n 

du commerce de prox i m i té » . 

Le concept de dist ri b u t i o n 

Hanouty allie donc les av a n tages 

de la dist ribution modern e 

et traditionnelle. Il capitalise sur 

les valeurs de prox i m i té et de 

c o nv i v i a l i té auxquels tiennent 

les consommate u rs, tout en les 

ra s s u rant en te rmes de sta nd 

a rds de qu a l i té, de sécuri té 

et de comp é t i t i v i té et en élargissant 

l’o ff re de produits de 

consommation par un bouqu et 

de services pra t i ques facilita n t 

la vie qu otidienne, à savoir un 

ÉCONOMIE 23 


COMMERCE 

Hanouty inaugure son plus grand magasin à Ra b a t 

250 enseignes dans une vingtaine de villes 

s e rvice de téléphonie sur place, 

le paiement de factures de té l éphone 

dans certains maga s i n s 

et la ve n te de tickets de CTM 

actuellement en cours de 

d é p l o i e m e n t . 

Néanmoins, malgré le bon lancement 

du pro j et, Hanouty 

n’a pas enga gé jusqu’à pré s e n t 

de marketing consommate u r. 

Ses effo rts de communication 

se sont portés essentiellement 

sur la cible des inve st i s s e u rs et 

p a rte n a i res, futurs fra n ch i s é s . 

C et te démarche met en av a n t 

les av a n ta ges d’un inve st i s s ement 

re n table, avec des off re s 

re n fo rçant l’accessibilité au 

p ro j et Hanouty à trave rs des fo rmules 

de financement dédiées 

p roposées par BMCE Bank, 

filiale de Finance.com, opérateur 

de Hanouty. 

Le pack Hanouty conçu par 

BMCE Bank propose donc un 

financement à hauteur de 90% 

qui donne la possibilité de 

c o n c rétiser le pro j et depuis l’acquisition 

du local jusqu’au début 

de l’activité en pro fi tant de nomb 

reux av a n ta ges, à savoir un 

t ra i tement rapide, diffé re n t 

de paiement et étalement 

du crédit sur 7 ans à taux fi xe 

b o n i fi é . 

A noter que le point fo rt de ce 

p ro j et réside dans le déve l o ppement 

d’une vé ri table mach i n e 

c o m m e rciale en te rmes de 

s ystème d’info rmation, d’encad 

rement des re s s o u rces humaines 

et de logist i que appliqué à 

la grande dist ribution. 

« Nous off rons là une opport 

u n i té unique d’accomp a g n ement 

d’une nouvelle caté g o ri e 

de petits et moyens inve st i s s e u rs 

a fin de contribuer à la moder- 

nisation du tissu commerc i a l 

m a rocain. Cet te démarche s’ i n sc 

rit dans la vision globale du 

G roupe BMCE Bank, locomot 

i ve de développement économ 

i que et acteur re s p o n s a b l e » , 

a déclaré M. Jelloul Ayed, admin 

i st ra teur dire c teur gé n é ra l 

de BMCE Bank. 

En 2008, Hanouty dev ra i t 

p o u rs u i v re et inte n s i fier son 

e ffo rt de maillage du te rri to i re , 

avec l’objectif de disposer d’un 

réseau solide de dimension 

nationale à la fin de l’année, à 

t rave rs le lancement nota mment 

de 250 autres pro j ets dans 

20 nouvelles villes, off rant ainsi 

aux consommate u rs des produits 

et des services de qu a l i té , 

avec un magasin phare par ville, 

et le magasin Mahaj Rya d 

i mp l a n té sur 200 m? en est le 

modèle concret .■ 

Une chaîne appeleé à avoir sa place au soleil. 

Fi n a n ce m e nt 

Pour devenir fra n ch i s é 

H a n o u t y, il faut disposer d’un 

local entre 20 et 120 m2, et 

ré gler les frais d’accès au ré s e a u . 

Tout candidat dev ra paye r 

une somme de 1 000 DH pour 

l ’ examen de son dossier, déductible 

du prix de la fra n ch i s e . 

En effet, ce concept s’ a d re s s e 

aux détaillants et commerç a n t s 

d é s i reux de met t re à niveau leur 

c o m m e rce en le conve r t i ssant, 

aux jeunes diplômés aya n t 

une fi b re entre p re n e u riale, et 

à tout entre p reneur souhaita n t 

i nve stir dans un pro j et innov a n t . 

Les gé rants des maga s i n s 

Hanouty dev ront disposer d’un 

n i veau minimum Bac +4, et les 

ve n d e u rs dev ront avoir le 

n i veau Bac. 

Quant au financement de la 

f ra n chise, ce dernier pourra se 

EXPRESS 

f a i re soit par les fonds pro p re s 

du fra n chisé soit par un cré d i t 

b a n c a i re. Le financement peut 

se faire également dans le cadre 

du pro gramme Moukawa l a t i 

( avec une ga rantie de la Caisse 

c e n t rale de ga rantie) pour les 

candidats éligibles. 

Le financement pourra éga l ement 

se faire via BMCE Bank 

à trave rs le Pa ck Hanouty à hauteur 

de 90%, qui donne la 

p o s s i b i l i té de concrétiser le 

p ro j et depuis l’acquisition du 

local jusqu’au début de l’activ 

i té grâce à ses multiples av a nta 

ges tels que la ga rantie du 

t ra i tement rapide du dossier de 

financement, une durée de 

c rédit allant jusqu’à 7 ans, un 

d i ffé ré de paiement pouvant 

a t te i n d re 2 ans et un taux d’inté 

rêt fi xe à partir de 5.5% HT. 

MAROC-MEXIQUE 

Re g a rd croisé sur les pers p e c t i ves 

de déve l o p p e m e nt 

Les "re co m p ositions so c i o - é co n o m i q u es fa ce aux 

d é fis de la mondialisation : approche co m pa rat i ve 

M a ro c - M ex i q u e" est le thème d'un séminaire 

i nte r n ational, qui se tiendra du 12 au 14 déce m b re 

à Ra bat. 

C ette re n co nt re porte ra un re g a rd croisé sur les 

t ra n sfo r m ations réce ntes et les pers p e c t i ves de 

d é ve l o p p e m e nt dans le deux pays, indique un 

communiqué de l'Unive rsité Mohammed V-Ag d a l , 

qui org a n i se ra cette re n co nt re en co l l a b o rat i o n 

avec l'Inst i tut agronomique et vétérinaire (IAV ) 

H a ssan II, le Cent re Jacq u es Berque et l'Inst i tut de 

re c h e rche pour le déve l o p p e m e nt (IRD-Fra n ce) . 

C es deux pays, ajoute la même so u rce, aff ro nte nt 

en effet des défis co m pa ra b l es liés à l'a d a ptat i o n 

de leurs activités pro d u c t i ves et de leur 

e nv i ro n n e m e nt inst i tutionnel aux co nt ra i ntes de 

la mondialisation. 

Leur pa rt i c i pation à des unions ou zo n es 

é co n o m i q u es régionales joue un rôle de pre m i e r 

plan dans les mutations pro d u c t i ves et les modes 

d ' i nt é g ration aux échanges inte r n at i o n a u x . 

L' i n i t i at i ve de cette re n co nt re sc i e nt i fi q u e, 

pa r rainée par un ensemble d'inst i tu t i o n s 

m a ro ca i n es, mex i ca i n es et fra n ç a i ses, s' i n sc r i t 

dans un pro j et plus large de co o p é ration tripa rt i te 

et Sud-Sud promu par l'IRD. 

E M P LOI 

4.500 postes en Italie 

Le quota réservé aux Maro cains sur le marché du 

t ravail en Italie est de l'o rd re de 4.500 postes 

pour l'année pro c h a i n e, ce qui place les Maro ca i n s 

au quatrième rang avec les Alba n a i s. 

Un décret du Premier minist re italien fi xe le 

n o m b re des trava i l l e u rs sa i so n n i e rs ex t ra - 

co m m u n a u ta i res que l'Italie est disposée à 

a ccueillir en 2008 à 170 mille perso n n es, dont 65 

mille employés de maisons et ass i sta nts auprès 

d es perso n n es âgées. 

Les Eg y ptiens se ta i l l e nt la pa rt du lion dans le lot 

avec un co nt i n g e nt de 8.000 emplois, suivis des 

M o l d aves (6.500 emplois), des Philippins (5.0 0 0 ) , 

d es Maro cains (4.500), des Albanais (4.500) et 

d es Tunisiens (4.000). Quelque 14. 200 postes 

so nt disponibles dans le se c teur du bâtiment et 

3 0.000 autres dans dive rs se c te u rs de 

p ro d u c t i o n s. 

Pour les hautes co m p é te n ces, l'Italie n'off re en 

2008 qu'un millier de postes d'emploi aux 

é t ra n g e rs ex t ra - co m m u n a u ta i res. 

Près de 47.100 postes d'emplois se ro nt rése r v é s 

aux resso rt i ssa nts de pays liés à l'Italie par des 

co nve ntions de co o p é ration en mat i è re 

d ' i m m i g ration, en vigueur ou en co u rs 

d ' é l a b o ration, a ajouté la même so u rce. Il s'agit de 

l 'A l ba n i e, de l'A l g é r i e, du Ba n g l a d esh , de l'Eg y pte, 

d es Philippines, du Ghana, du Maro c, de la 

M o l d av i e, du Nigeria, du Pa k i stan, du Sénégal, de 

la So m a l i e, du Sri Lanka et de la Tu n i s i e

24 


“ 

Je pense qu e 

le décalage peut 

ê t re év i té si la 

famille de l’enfant 

e st perp é t u e l l e m e n t 

p ré s e n te dans son 

é d u c a t i o n .” 

L’ 

MOHAMED BA D RA N E 

SOCIÉTÉ 

ENSEIGNEMENT 

At tention au déphasage ! 

S u i v re ses études dans «une mission» pourrait être à l’o rigine d’un décalage culturel 

a u g m e n tation consta n te 

du nombre des élève s 

m a rocains inscrits dans 

les écoles et missions étra n g ères 

est une ré a l i té. Chaqu e 

année, ce sont des centaines de 

familles qui choisissent d’insc 

ri re leurs enfants dans ces établissements. 

Les causes de ce 

choix sont multiples: un enseignement 

marocain à la tra î n e 

et qui te n te tant bien que mal 

de se ré fo rm e r, des écoles étra ng 

è res en perpétuelle adaptation 

aux nouvelles méth o d e s 

p é d a g o g i ques et des parents de 

plus en plus prêts à débours e r 

l ’ a rgent nécessaire pour assurer 

un avenir à leurs enfants. 

Mais au-delà de ce constat, il 

c o nvient de se poser plusieurs 

qu e stions sur les conséqu e n c e s 

de ce choix sur les futures gé n érations 

des jeunes Maro c a i n s . 

E st-ce que les pro gra m m e s 

" i mp o rtés" de la France, de l’Espagne 

ou des Eta t s - Unis sontils 

adaptés au contex te et à la 

c u l t u re du pays? Les jeunes 

M a rocains ne sont-ils pas ex p osés 

à un déphasage par ra p p o rt 

aux habitudes et à la ré a l i té 

m a rocaines ? 

Les parents, en leur maj o ri té , 

n’ a c c o rdent pas une imp o rta n c e 

qu e l c o n que à ces qu e stions. En 

e ffet, les écoles et missions 

é t ra n g è res connaissent un 

succès à tel point qu’elles s’ e n 

ret ro u vent débordées. Diffi c i l e 

de ré p o n d re à to u tes les sollic 

i tations émanant des pare n t s 

m a rocains. Inscri re son fils ou 

sa fille dans l’une de ces écoles 

d evient de plus en plus ch o s e 

d i fficile. Des présélections, des 

l i stes d’atte n te, des te sts mais 

é galement beaucoup de ch a n c e 

avant de voir son enfant ch o i s i 

p a rmi des milliers de candidats 

voulant s’ i n s c r i re dans ces 

écoles. Peu imp o rte la somme 

d ’ a rgent mensuelle re quise, les 

p a rents sont prêts à met t re le 

p a qu et. 

Un baccalauréat français ou 

a u t re peut ouvrir de multiples 

p o rtes dans l’ave n i r. Les ch i ff 

res sont édifiants. 

Pour le compte de l’année scol 

a i re 2006-2007, les éta b l i s s e- 

ments d’enseignement fra n ç a i s 

i n stallés au Maroc ont reçu prè s 

de 2.000 candidatures pour 

la mate rnelle, 2.000 candidat 

u res pour le niveau de l’élém 

e n t a i re et près de 600 

candidats pour la 6e année 

du collège. 

Ka rima B. est mère de deux 

filles. Pour inté grer une école 

f rançaise à Casablanca, ses 

deux filles ont dû se pré s e nter 

pour participer à un te st . 

" M a l h e u reusement, l’aînée ne 

l’a pas réussi, alors que la 

c a d et te l’a passé avec succès. Il 

faut maintenant atte n d re l’année 

pro c haine pour te n te r 

une nouvelle chance pour l’aînée", 

ex p l i que-t-elle. 

•••/••• 

Rôle du minist è re de tu te l l e 

La Direction de la coopération 

et de la pro m otion de l'enseignement 

scolaire pri vé est 

ch a rgée, au sein du minist è re 

de l’Education nationale, du 

c o n t rôle des écoles pri vées ainsi 

que de la coopération ave c 

d ’ a u t res acte u rs, nota m m e n t 

é t ra n ge rs dans le secteur d’enseignement. 

Elle a pour missions 

d’élabore r, en 

c o n c e rtation avec les autres services 

du minist è re, les pro gra mmes 

de coopération et de suivre 

les pro j ets de parte n a riat associatif 

et veiller à la pro m otion 

de l'enseignement scolaire 

EXPRESS 

p ri vé. Les responsables marocains 

misent beaucoup sur le 

s e c teur pri vé. Selon les est i m ations, 

les écoles pri vées vo n t 

re c evoir 20% des élèves marocains 

dans les pro ch a i n e s 

années. 

L’enseignement public n’ e n 

finit pas de perd re du te rra i n 

face à la défe rl a n te des écoles 

p ri vées car, de l’avis des observ 

a te u rs, l’enseignement public 

re ste très “ri g i d e’ ’. 

Un enseignement qui absorbe 

le tiers du budget gé n é ral de 

l ’ E tat! Il y a vraiment de qu o i 

se poser des qu e stions… 

S É M I N A I R E 

Les fe m m es et le trava i l 

Dans le ca d re des effo rts qu’elle déploie pour 

re n fo rcer la ca pacité des pa r l e m e nts à 

p ro m o u voir l’égalité des sexes, la minist re du 

D é ve l o p p e m e nt social, de la Famille et de la 

Solidarité, Nouzha Skalli a pa rticipé au deuxième 

s é m i n a i re organisé par l’Union inte r pa r l e m e nta i re 

(UIP), à l’inte ntion des membres d’insta n ces 

pa r l e m e nta i res tra i ta nt de la condition de la 

femme et de l’égalité des sexes, qui s’est tenu à 

G e n è ve les 6-7 et 8 déce m b re. Cette réunion, 

co n j o i nte m e nt organisée avec le Bu rea u 

i nte r n ational du travail, a porté sur le thème " Les 

fe m m es et le travail ". Il s’agit de la se co n d e 

co n f é re n ce pa r l e m e nta i re tra i ta nt de l’égalité 

e nt re les sexes. 

L’a l l o cution principale de ce séminaire a été 

p r é se ntée par Mme Skalli. Elle visait à ex p oser les 

g ra n d es lignes du séminaire qui se so nt 

a rt i cu l é es autour de la place de la femme dans le 

monde du travail (son rôle clé dans le 

d é ve l o p p e m e nt), la lutte co nt re la pa u v reté et 

l es défis anciens et nouveaux auxquels elles fo nt 

fa ce. Ce séminaire visait à se n s i b i l i ser les 

pa r l e m e nta i res aux nouveaux défis qui se pose nt 

en ce qui co n cerne les fe m m es et le trava i l . 

C R I M I N A L I T É 

L’Afrique du Sud, l’un des pays 

l es plus dangereux au monde 

Pl u s i e u rs acte u rs politiques des pa rtis de 

l 'o p p osition ont déploré, ve n d redi, les taux élev é s 

de la criminalité après la publication, la ve i l l e, de 

n o u ve l l es stat i st i q u es sur ce phénomène qui fa i t 

de l'Afrique du Sud un des pays les plus 

d a n g e reu x au monde. Selon le nouveau ra p p o rt 

du se r v i ce de la police sud-a f r i caine (Sa ps), le 

cambriolage des maisons a enre g i stré, dura nt la 

période allant d'avril à se pte m b re derniers, une 

h a u sse de 7%, co nt re 29,3% dans le ca m b r i o l a g e 

d es co m m e rces, alors que le vol des véhicu l es a 

a u g m e nté de 53,3%. Par ailleurs, le ra p p o rt 

re l è ve une te n d a n ce à la ba i sse dans le nombre 

d es crimes de meurt re aya nt connu une 

r é g ression de 6,6%, ainsi que dans le nombre des 

viols (-3,6 %), des te ntat i ves de meurt res (7,6) et 

d es vols aggravés (-9,7%). 

Sur les 6711 ca m b r i o l a g es de maisons enre g i st r é s 

e nt re avril et se pte m b re derniers, 3.568 ont eu 

lieu dans la prov i n ce de Gauteng, le cœ u r 

é conomique de l'Afrique du Sud, et 1.648 se so nt 

p ro d u i ts dans la prov i n ce orientale 

du Kwa Zulu Nata l . 

D I V E R S 

D es vo l e u rs de câbles 

t é l é p h o n i q u es sous les ve r ro u s 

Une bande de cinq malfa i te u rs, spécialisée dans 

le vol de câbles téléphoniques, a été mise hors 

d ' é tat de nuire par les éléments de la 

Gendarmerie royale de Béni Mellal. 

La perquisition dans les domiciles de tro i s 

re ce l e u rs, également arrêtés, a permis la sa i s i e 

de 600 kg de cu i v re fondu. Les cinq malfa i te u rs, 

i nterpellés merc redi, opéra i e nt depuis 2006 à 

Béni Mellal, Azilal et Khouribga. Ils ont à leur actif 

20 vo l s.

•••/••• 

C o n c e rnant le déphasage qu i 

peut ré s u l ter de l’inscri pt i o n 

dans ces écoles, cet te maman 

re ste sereine. "Je pense que le 

d é c a l a ge peut être év i té si la 

famille de l’enfant est perp étuellement 

pré s e n te dans son 

éducation", conclut-elle. Un e 

opinion confo r tée par Dr 

Ka roumi, pédopsych i a t re. "Les 

p ro grammes et livres scolaires 

dans les écoles étra n g è re s 

n’aboutissent pas mènent au 

d é p h a s a ge. 

P l u s i e u rs éléments vont s’ i mb 

ri quer pour provo quer un 

d é c a l a ge, notamment l’env i ro nnement 

des enfants, le mode 

de vie des parents, la famille, 

les amis... Certes, les enfants 

i n s c rits dans ces écoles sont plus 

v u l n é rables mais la famille a un 

rôle très imp o rtant à jouer pour 

év i ter à l’enfant un qu e l c o n qu e 

d é p h a s a ge". Pour remédier à 

c et te situation, des parents passent 

à l’action. Dounia, une 

Casablancaise, en a fait l’exp 

é rience. Ses parents ont pri s 

la décision de la ret i rer de la 

‘’mission fra n ç a i s e’ ’. "Je demandais 

à mes parents de fête r 

ch a que année le Noël. Je vo ulais 

qu’on ach è te un sapin, 

Avis d’ex p e rt, Amin Benjelloun, pédopsyc h i at re 

Il est plus qu’ évident que les 

p ro grammes scolaires infl u e ncent 

l'éducation, les croya n c e s , 

vo i re la pers o n n a l i té. Derri è re 

ch a que enseignement, il y’a 

c e rtes un corpus th é o ri qu e , 

mais qu e l qu e fois aussi, un 

c o rpus idéologique, que celuici 

soit politique ou religieux. Les 

exe mples sont nombreux au 

c o u rs d'une Histo i re encore 

ré c e n te, ch a ot i que; le culte de 

la pers o n n a l i té avec des fi g u re s 

comme Pé tain, Staline, ou de 

ce qui se passe actuellement en 

C o rée....; Une initiation et 

une inte rp ré tation ré d u c t ri c e 

des tex tes religieux par des 

enseignants pri s o n n i e rs eux 

mêmes de leur croyances pro- 

p res, sans ouve rt u re possible 

sur l'autre, sur la pensée de l'aut 

re, la culture de l’autre,.... 

C 'est dire la diffi c u l té des 

ré d a c te u rs de manuels scolaire , 

des ré d a c te u rs de pro gra m m e s 

p é d a g o g i ques, de faire fi g u re 

eux mêmes de leur syst è m e 

de croyance , pour proposer à 

la pensée de l 'enfant une vision 

l u d i que et ri che du monde, 

avec de multiples facet tes .Le 

" b o u rra ge de crâne" n 'est qu 

'une autre facet te du "lav a ge de 

c e rveau". Rousseau avait dit: " 

l'école doit devenir un endro i t 

ou l'on aime ve n i r, où l'enfant 

doit appre n d re à avoir une tête 

bien faite plutôt que bien 

pleine". Les missions étra n g è- 

res, en apportant une autre 

vision du monde, d’autres ré férents 

culturels, sont une vra i e 

ri chesse pour not re pays, et 

a u tant d’o u ve rt u res sur l’ex téri 

e u r, sur l'alté ri té, sur la différence. 

Etudier dans une mission 

é t ra n g è re peut être tout auta n t 

s o u rce de déphasage que le sont 

les pro grammes de té l év i s i o n s 

que l’on capte sur nos para b oles. 

Le déphasage ne surv i e n t 

que lors qu'il y n y a pas de 

bonnes conditions pour une 

assimilation, lors qu 'il y’a coup 

u re. Les parents, les gra n d s 

p a rents, les oncles, les copains 

de la rue, sont là pour ra p p e l e r 

a l’enfant son identité culture l l e 

p re m i è re . 

SOCIÉTÉ 25 


" Pour les Marocains, les écoles étra n g è res fa c i l i tent l'épanouissement de l’e n fant et l'a p p re n t i s sage des 

langues. 

des cadeaux… C’est alors qu e 

mon père m’a fait sortir de 

c et te école pour m’inscri re dans 

une autre école pri vée. Je 

n’ai pas pu ré i n té grer l’école 

f rançaise que qu e l ques années 

a p rès", déclare Dounia. 

Il est certain que les études 

dans les "missions" pré s e n te n t 

des av a n ta ges mais aussi des 

i n c o nvénients. "Pour les Marocains, 

les écoles étra n g è res facil 

i tent l'épanouissement de 

l’enfant et l'appre n t i s s a ge des 

langues perm et la pours u i te des 

études à l'étra n ge r. L’ i n c o nvénient 

c’est l'appre n t i s s a ge de la 

langue arabe, qui se base sur la 

m é thode globale même si le 

n i veau de cet te langue au cours 

du pri m a i re évolue ra p i d e m e n t , 

mais le problème, c’est que le 

n i veau de l’enfant re ste à désire 

r, surtout s'il ne prend pas des 

c o u rs de soutien. La re l i g i o n 

musulmane, elle, n'est pas 

enseignée, mais les parents peuvent 

pousser leurs enfants à 

avoir des cours d'éducation islam 

i que. L’école française, elle, 

a p p rend aux enfants la to l érance, 

la laïcité... Les pare n t s 

qui choisissent cet enseignement 

ont conscience de ces diffé 

rents points et s'y adapte n t 

selon leur conviction pro p re " , 

souligne Ghizlane Benjelloun, 

p é d o p s ych i a t re . 

Ces dern i è res années, la te ndance 

au Maroc est à l’homol 

o gation des écoles pri vées ave c 

des établissements étra n ge rs . 

C et te saison, au moins deux 

écoles pri vées à Casablanca ont 

é té homologuées par les services 

d’enseignement fra n ç a i s . 

Face à cet te situation qui a susc 

i té la grogne de nombre u s e s 

écoles pri vées à la métro p o l e , 

les acte u rs concernés, nota mment 

le minist è re de l’Education 

nationale, ne font pas 

gra n d - chose. Si la situation 

continue de se dérouler de la 

même manière, ce sont to u te s 

les écoles pri vées qui vo n t 

s u i v re cet te tendance. "Il faut 

que les responsables s’ i n té re ssent 

au problème. Tout le 

monde doit se poser des qu e stions 

sur le futur des jeunes 

M a rocains. Certes, les inst i t utions 

étra n g è res off rent plus 

i e u rs av a n ta ges mais elles 

dispensent des cours et des programmes 

"imp o rtés" qui ne sont 

pas fo rcément adaptés au 

c o n tex te marocain. L’ e n s e i g n ement 

est un secteur st ra té g i qu e 

dans tous les pays. C’est pour 

c et te raison que les re s p o n s ables 

doivent agir", déclare un 

d i re c teur pédagogique d’une 

école pri vé e . 

Il y a qu e l ques années déjà, 

on annonçait la ré fo rme de l’enseignement 

comme solution à 

tous les pro b l è m e s . 

Au j o u rd’hui, dans l’atte n te 

d’une évaluation de cet te 

ré fo rme qui ta rde to u j o u rs se 

ré a l i s e r, il devient de plus en 

plus clair que des parents n’o n t 

plus confiance dans l’école 

m a rocaine. Ceux qui ont les 

m oyens nécessaires n’ h é s i te n t 

pas à inscri re leurs enfants dans 

un établissement étra n ger ou 

p ri vé. Néanmoins, ces familles 

d o i vent savoir qu’ils ex p o s e n t 

l e u rs enfants à un déphasage … 

p otentiel. ■ 

EXPRESS 

MONDE RURAL 

Shell Maroc poursuit son engagement 

en faveur de l’éducation 

En pa rte n a r i at avec la Fo n d ation Za ko u ra Ed u cat i o n , 

Shell a créé depuis trois ans quat re éco l es en milieu 

r u ral à Afza, El Khorba, Ifri et Ag o u ram dans la région 

d ’Ag a d i r. Ces éco l es, co m p os é es de deux classes 

c h a cu n e, ont offe rt l’o p p o rtunité à 185 enfa nts dont 

une majorité qui n’a jamais été scolarisé aupa rava nt, 

de bénéficier d’une éducation gratu i te. La création de 

ces éco l es permet aux enfa nts issus de milieux rura u x 

et défavorisés de re cevoir une éducation de qualité. Se 

co n ce nt ra nt sur les enfa nts âgés ent re 8 et 14 ans, ces 

é co l es ont pour objectif de servir de pa sse relle à 

l ’ i nt é g ration dans les lyc é es publics. Les professe u rs 

o nt reçu une fo r m ation co m p l è te afin que leur 

e n se i g n e m e nt soit pa r fa i te m e nt adapté au profil des 

e n fa nts. 

PA RT E N A R I AT 

Une délégation de l’u n i ve rsité 

H a ssan 1 e r se rend en Belgique 

Une délégation re p r é se nta nt les autorités aca d é m i q u es 

de l'unive rsité Hassan premier de Settat est en visite en 

Belgique jusq u ’au 14 déce m b re. Cette visite, qui 

i nte r v i e nt à l'inv i tation de l'Ecole de gestion de 

l ' u n i ve rsité de Liège, a pour objectif de re n fo rce r 

l 'a cco rd de pa rte n a r i at signé en avril dernier, ent re 

l ' Ecole nationale de co m m e rce et de gestion (ENCG) et 

la Haute école de co m m e rce de Liège et dev rait jete r 

l es ba ses d'un nouveau pa rte n a r i at ent re les deux 

u n i ve rs i t é s. Lo rs de cette visite, qui prévoit également 

un vo l et éco n o m i q u e, la délégation maro caine qui 

co m p rend parmi ses membres, le dire c teur du Cent re 

régional d'invest i sse m e nt (CRI) de la région Chaouia- 

O u rdigha, a pro g rammé aussi des re n co nt res avec des 

i nvest i sse u rs belges et la chambre de co m m e rce 

l i é g e o i se et se ra reçue dans plusieurs hautes éco l es du 

se c teur de l'hôtellerie et de la gestion info r m atique à 

L i è g e.

26 


ENSEIGNEMENT 

Le succès des «missions 

é t ra n g è res» au Maro c 

C et engouement pour ces établissements cache bien des choses… 

S u ffi t-il vraiment d’inscrire son enfant dans une école étra n g è re pour dire que l’avenir du petit est garanti ? 

L 

RA JAA KANTAO U I 

ya u tey, Maimonide, Juan 

Ramos Jiménez, Massi- 

gnon, Vi c tor Hugo, 

G e o rge Wa s h i n g ton… auta n t 

de noms de célébri tés fra n ç a ises, 

espagnoles et améri c a ines 

sont attribués à des 

é tablissements scolaires dite s 

«missions». Au Maroc, ils sont 

plus d’une qu a ra n taine d’établissements 

qui dispensent un 

enseignement étra n ger basé sur 

l ’ a p p re n t i s s a ge de diffé re n te s 

langues et cultures. Un appre nt 

i s s a ge qui a tro u vé ses adepte s 

depuis des décennies dans 

n ot re pays . 

De nos jours, inscri re son 

enfant dans une ‘’mission étra ng 

è re’’ re l è ve de l’exploit! Les 

p o stulants doivent être de «bon 

poids» pour pouvoir y adhére r. 

S u rtout que to u tes les «noblesses» 

politique, culturelle et écon 

o m i que du pays se bousculent 

pour inscri re leurs enfants dans 

les écoles de ‘’la mission’ ’. Un e 

a u t re partie non négl i ge a b l e 

vient s’ aj o u ter à ces adepte s , 

il s’agit des nouveaux ri ches qu i 

veulent assurer à leurs petits un 

avenir meilleur, et ce en dépit 

des frais de scolari té qui sont 

re l a t i vement élevés. D’ailleurs , 

c ’ e st là où réside to u te la qu e stion! 

Suffit-il vraiment d’insc 

ri re son enfant dans une école 

é t ra n g è re pour dire que l’avenir 

du petit est ga ranti? Po u rquoi 

cet te peur du syst è m e 

éducatif national? Et qu’ e st - c e 

qui ex p l i que l’engouement des 

M a ro c a i n s «aisés» pour les 

écoles de la ‘’mission’ ’ ? 

«Ce sont la qu a l i té du service 

éducatif et la ‘’re p ro d u ct 

i o n’’ de l’élite qui font la 

renommée de l’école étra n g è re . 

C ’ e st pour cet te raison donc qu e 

mes trois enfants y sont insc 

rits», témoigne Ya s s m i n a , 

c a d re dans une multinationale. 

Elle pours u i t: «A mon sens, cet 

enseignement a gagné les 

f ave u rs du public parce qu’ i l 

p ropose une alte rn a t i ve intére 

s s a n te à la ‘’faille enge n d ré e’ ’ 

par l’enseignement public 

m a rocain. L’absence de 

c o n f iance dans les inst i t utions 

locales ex p l i que aussi ce 

choix pour ces écoles élitistes». 

« Nous vivons dans un monde 

d ’ a p p a rence. On a peur pour 

nos enfants. Chez certaines personnes, 

faire partie de l’élite , 

d’une façon ou d’une autre, sera 

l ’ i n c o n to u rnable issue», ex p l ique 

Loubna Belmajdoubi, psychologue. 

En appliquant cet te 

th é o rie sur l’engouement des 

M a rocains pour les écoles de 

la ‘’mission’ ’, not re spécialiste 

déduit ce qui suit: «C’est to u t 

s i mplement une fo r me de 

m o b i l i té d’une gé n é ration pour 

p o u voir assurer une scolari té 

p ro m et teuse dans un contex te 

social en pleine mutation. Les 

p a rents veulent assurer une 

vie meilleure à leurs enfants. 

Une vie diffé re n te de celle qu’ i l s 

ont vécue… Car ils ont leurs 

p ro p res convictions re l a t i ves au 

m ot ‘’ELITE’’» 

A la re ch e rche de la qu a l i té 

Le constat est là: les Marocains 

font tout pour év i ter le 

La “mission fra n ç a i se” 

Le réseau des éta b l i s s e m e n t s 

s c o l a i res d’enseignement fra nçais 

au Maroc est, sans conte ste , 

le plus dense au monde. Il scol 

a rise plus de 23.600 élève s , 

dont plus de 60% sont Marocains, 

dans des éta b l i s s e m e n t s 

à trave rs les principales villes 

du Maroc. Cet enseignement 

e st homologué par le décret 93- 

10 84 (9 septe m b re 1993) du 

m i n i st è re de l'Education nationale 

français: les éta b l i s s e m e n t s 

sont ouve rts «aux enfants de 

n a t i o n a l i té française ré s i d a n t 

h o rs de la France, auxquels il 

dispense un enseignement 

c o n fo rme aux pro gra m m e s , 

aux objectifs pédagogiques et 

aux rè gles d'organisation applicables 

en France dans les éta- 

blissements de l'enseignement 

public». Pour ch a que nive a u 

homologué, la scolari té est assimilée 

à celle effectuée en 

France dans un éta b l i s s e m e n t 

public. Pour pre n d re en compte 

le contex te local (langue, cult 

u re), des modalités part i c u l i ères 

de mise en oeuvre des 

p ro grammes et objectifs pédag 

o g i ques sont bien aménagé s . 

C h a que année, la Dire c t i o n 

de l’enseignement scolaire du 

m i n i st è re de l'Education nationale 

publie au Journal offi c i e l 

la liste des éta b l i s s e m e n t s 

s c o l a i res étra n ge rs et leurs 

‘ ’ n i veaux d'enseignement 

h o m o l o g u é s’ ’, en accord 

avec le minist è re des Aff a i re s 

é t ra n g è re s . 

s ystème éducatif national. Ils 

i n s c ri vent donc leurs pet i t s 

dans les diffé rents éta b l i s s ements 

pri vés, pet i tes écoles, 

grandes institutions ou celles 

de la ‘’mission’ ’. Dev ri o n s - n o u s 

a d m et t re leurs pré tex tes? «C’est 

que… je veux év i ter à ma fi l l e 

le contact avec certains élève s 

turbulents, je veux qu’elle maît 

rise d’autres langues. Et surtout 

j’ai peur que ma fille ne 

soit pas bien surveillée et qu’ e l l e 

fasse l’école buissonnière. En 

l ’ i n s c rivant dans une inst i t u t i o n 

p ri vée, les responsables s’ e n gagent 

à m’ave rtir lors de ch a qu e 

absence et à la moindre baisse 

des notes. En plus, il faut avo u e r 

que la qu a l i té des pro gra m m e s 

e st diffé re n te de celle pro p o s é e 

dans le système de l’enseignement 

public». 

Ainsi et de pre m i è re vue, il 

p a raî t que c’est la qu a l i té de 

l’enseignement dispensé dans 

les institutions de la ‘’miss 

i o n’’ et la ré p u tation de «prod 

u c te u rs d’élites» qui poussent 

les uns et les autres à fra p p e r 

à to u tes les portes pour y insc 

ri re leurs enfants. Sauf qu’ u n 

a u t re argument ex p l i que les 

choses : «Il est vrai que cet 

enseignement a gagné les 

f ave u rs du public. Mais il faut 

s avoir que nos citoyens fo n t 

c o n fiance, sans hésitation, à 

tout ce qui est étra n ge r. L’ a bsence 

de confiance et le 

m a n que d’assurance par ra pp 

o rt aux produits et aux inst itutions 

locaux, ainsi que le 

c o n tex te cri t i que qui les anime 

sont des indicate u rs ex p l i c a t i fs 

SOCIÉTÉ 

de cet te tendance», pré c i s e 

n ot re spécialiste. Et d’aj o u te r: 

« C ’ e st ce doute qui pousse les 

p a rents à ve rser annuellement 

une somme imp o rta n te 

d ’ a rgent pour s’o ff rir ce ‘luxe’. 

En fait, ils pensent qu’ils ‘’ach ète 

n t’’ et assurent l’avenir de 

l e u rs petits». 

Par ailleurs, ces mêmes 

p a rents d’élèves se ret ro u ve n t 

inconscients de l’influence qu e 

peut exe rcer les écoles de la 

‘ ’ m i s s i o n’’ sur leurs enfants. 

En fait, à fo rce de fré qu e n te r 

ces écoles étra n g è res et en l’absence 

d’une éducation familiale 

solide, les notions ch a n gent, les 

p rincipes dive rgent et une autre 

éducation s’ i mpose. Ceci ri s qu e - 

t-il de faire perd re à not re 

s o c i é té ses pro p res valeurs ? 

« C e r tes, il y a un ri s qu e 

e n c o u ru pour not re identité , 

n otamment chez les jeunes qu i 

re stent vulnérables aux infl u e nces 

que l’Occident peut exe rc e r 

par diffé rents moyens. La 

p é r iode des appre n t i s s a ge s 

re p ré s e n te donc une opport un 

i té considérable quant à l’inculcation 

des valeurs et des 

modèles de conduite et de pers 

o n n a l i té», ex p l i que le sociologue 

Ab d e l k rim Belhaj. 

Néanmoins, not re culture dispose 

de plusieurs capacités inéb 

ranlables quant à la 

p ré s e rvation et l’immunisation 

des valeurs. «Seulement, se sont 

les ‘’agents socialisate u rs’ ’, en 

l ’o c c u rrence la famille et l’école, 

à qui revient la re s p o n s a b i l i té 

de faire valoir ces capacité s 

ou non», conclut A. B e l h aj .■

24 


“ 

Je pense qu e 

le décalage peut 

ê t re év i té si la 

famille de l’enfant 

e st perp é t u e l l e m e n t 

p ré s e n te dans son 

é d u c a t i o n .” 

L’ 

MOHAMED BA D RA N E 

SOCIÉTÉ 

ENSEIGNEMENT 

At tention au déphasage ! 

S u i v re ses études dans «une mission» pourrait être à l’o rigine d’un décalage culturel 

a u g m e n tation consta n te 

du nombre des élève s 

m a rocains inscrits dans 

les écoles et missions étra n g ères 

est une ré a l i té. Chaqu e 

année, ce sont des centaines de 

familles qui choisissent d’insc 

ri re leurs enfants dans ces établissements. 

Les causes de ce 

choix sont multiples: un enseignement 

marocain à la tra î n e 

et qui te n te tant bien que mal 

de se ré fo rm e r, des écoles étra ng 

è res en perpétuelle adaptation 

aux nouvelles méth o d e s 

p é d a g o g i ques et des parents de 

plus en plus prêts à débours e r 

l ’ a rgent nécessaire pour assurer 

un avenir à leurs enfants. 

Mais au-delà de ce constat, il 

c o nvient de se poser plusieurs 

qu e stions sur les conséqu e n c e s 

de ce choix sur les futures gé n érations 

des jeunes Maro c a i n s . 

E st-ce que les pro gra m m e s 

" i mp o rtés" de la France, de l’Espagne 

ou des Eta t s - Unis sontils 

adaptés au contex te et à la 

c u l t u re du pays? Les jeunes 

M a rocains ne sont-ils pas ex p osés 

à un déphasage par ra p p o rt 

aux habitudes et à la ré a l i té 

m a rocaines ? 

Les parents, en leur maj o ri té , 

n’ a c c o rdent pas une imp o rta n c e 

qu e l c o n que à ces qu e stions. En 

e ffet, les écoles et missions 

é t ra n g è res connaissent un 

succès à tel point qu’elles s’ e n 

ret ro u vent débordées. Diffi c i l e 

de ré p o n d re à to u tes les sollic 

i tations émanant des pare n t s 

m a rocains. Inscri re son fils ou 

sa fille dans l’une de ces écoles 

d evient de plus en plus ch o s e 

d i fficile. Des présélections, des 

l i stes d’atte n te, des te sts mais 

é galement beaucoup de ch a n c e 

avant de voir son enfant ch o i s i 

p a rmi des milliers de candidats 

voulant s’ i n s c r i re dans ces 

écoles. Peu imp o rte la somme 

d ’ a rgent mensuelle re quise, les 

p a rents sont prêts à met t re le 

p a qu et. 

Un baccalauréat français ou 

a u t re peut ouvrir de multiples 

p o rtes dans l’ave n i r. Les ch i ff 

res sont édifiants. 

Pour le compte de l’année scol 

a i re 2006-2007, les éta b l i s s e- 

ments d’enseignement fra n ç a i s 

i n stallés au Maroc ont reçu prè s 

de 2.000 candidatures pour 

la mate rnelle, 2.000 candidat 

u res pour le niveau de l’élém 

e n t a i re et près de 600 

candidats pour la 6e année 

du collège. 

Ka rima B. est mère de deux 

filles. Pour inté grer une école 

f rançaise à Casablanca, ses 

deux filles ont dû se pré s e nter 

pour participer à un te st . 

" M a l h e u reusement, l’aînée ne 

l’a pas réussi, alors que la 

c a d et te l’a passé avec succès. Il 

faut maintenant atte n d re l’année 

pro c haine pour te n te r 

une nouvelle chance pour l’aînée", 

ex p l i que-t-elle. 

•••/••• 

Rôle du minist è re de tu te l l e 

La Direction de la coopération 

et de la pro m otion de l'enseignement 

scolaire pri vé est 

ch a rgée, au sein du minist è re 

de l’Education nationale, du 

c o n t rôle des écoles pri vées ainsi 

que de la coopération ave c 

d ’ a u t res acte u rs, nota m m e n t 

é t ra n ge rs dans le secteur d’enseignement. 

Elle a pour missions 

d’élabore r, en 

c o n c e rtation avec les autres services 

du minist è re, les pro gra mmes 

de coopération et de suivre 

les pro j ets de parte n a riat associatif 

et veiller à la pro m otion 

de l'enseignement scolaire 

EXPRESS 

p ri vé. Les responsables marocains 

misent beaucoup sur le 

s e c teur pri vé. Selon les est i m ations, 

les écoles pri vées vo n t 

re c evoir 20% des élèves marocains 

dans les pro ch a i n e s 

années. 

L’enseignement public n’ e n 

finit pas de perd re du te rra i n 

face à la défe rl a n te des écoles 

p ri vées car, de l’avis des observ 

a te u rs, l’enseignement public 

re ste très “ri g i d e’ ’. 

Un enseignement qui absorbe 

le tiers du budget gé n é ral de 

l ’ E tat! Il y a vraiment de qu o i 

se poser des qu e stions… 

S É M I N A I R E 

Les fe m m es et le trava i l 

Dans le ca d re des effo rts qu’elle déploie pour 

re n fo rcer la ca pacité des pa r l e m e nts à 

p ro m o u voir l’égalité des sexes, la minist re du 

D é ve l o p p e m e nt social, de la Famille et de la 

Solidarité, Nouzha Skalli a pa rticipé au deuxième 

s é m i n a i re organisé par l’Union inte r pa r l e m e nta i re 

(UIP), à l’inte ntion des membres d’insta n ces 

pa r l e m e nta i res tra i ta nt de la condition de la 

femme et de l’égalité des sexes, qui s’est tenu à 

G e n è ve les 6-7 et 8 déce m b re. Cette réunion, 

co n j o i nte m e nt organisée avec le Bu rea u 

i nte r n ational du travail, a porté sur le thème " Les 

fe m m es et le travail ". Il s’agit de la se co n d e 

co n f é re n ce pa r l e m e nta i re tra i ta nt de l’égalité 

e nt re les sexes. 

L’a l l o cution principale de ce séminaire a été 

p r é se ntée par Mme Skalli. Elle visait à ex p oser les 

g ra n d es lignes du séminaire qui se so nt 

a rt i cu l é es autour de la place de la femme dans le 

monde du travail (son rôle clé dans le 

d é ve l o p p e m e nt), la lutte co nt re la pa u v reté et 

l es défis anciens et nouveaux auxquels elles fo nt 

fa ce. Ce séminaire visait à se n s i b i l i ser les 

pa r l e m e nta i res aux nouveaux défis qui se pose nt 

en ce qui co n cerne les fe m m es et le trava i l . 

C R I M I N A L I T É 

L’Afrique du Sud, l’un des pays 

l es plus dangereux au monde 

Pl u s i e u rs acte u rs politiques des pa rtis de 

l 'o p p osition ont déploré, ve n d redi, les taux élev é s 

de la criminalité après la publication, la ve i l l e, de 

n o u ve l l es stat i st i q u es sur ce phénomène qui fa i t 

de l'Afrique du Sud un des pays les plus 

d a n g e reu x au monde. Selon le nouveau ra p p o rt 

du se r v i ce de la police sud-a f r i caine (Sa ps), le 

cambriolage des maisons a enre g i stré, dura nt la 

période allant d'avril à se pte m b re derniers, une 

h a u sse de 7%, co nt re 29,3% dans le ca m b r i o l a g e 

d es co m m e rces, alors que le vol des véhicu l es a 

a u g m e nté de 53,3%. Par ailleurs, le ra p p o rt 

re l è ve une te n d a n ce à la ba i sse dans le nombre 

d es crimes de meurt re aya nt connu une 

r é g ression de 6,6%, ainsi que dans le nombre des 

viols (-3,6 %), des te ntat i ves de meurt res (7,6) et 

d es vols aggravés (-9,7%). 

Sur les 6711 ca m b r i o l a g es de maisons enre g i st r é s 

e nt re avril et se pte m b re derniers, 3.568 ont eu 

lieu dans la prov i n ce de Gauteng, le cœ u r 

é conomique de l'Afrique du Sud, et 1.648 se so nt 

p ro d u i ts dans la prov i n ce orientale 

du Kwa Zulu Nata l . 

D I V E R S 

D es vo l e u rs de câbles 

t é l é p h o n i q u es sous les ve r ro u s 

Une bande de cinq malfa i te u rs, spécialisée dans 

le vol de câbles téléphoniques, a été mise hors 

d ' é tat de nuire par les éléments de la 

Gendarmerie royale de Béni Mellal. 

La perquisition dans les domiciles de tro i s 

re ce l e u rs, également arrêtés, a permis la sa i s i e 

de 600 kg de cu i v re fondu. Les cinq malfa i te u rs, 

i nterpellés merc redi, opéra i e nt depuis 2006 à 

Béni Mellal, Azilal et Khouribga. Ils ont à leur actif 

20 vo l s.

28 


L 

a ville de Ta n ger vient 

de se doter d'une sta t i o n 

de mesure de la qu a l i té 

de l'air dans le cadre de son 

e n ga gement dans le programme 

national "Qualit'air", 

p i l oté par la Fondation Mohammed 

VI pour la protection de 

l ' E nv i ro n n e m e n t . 

La station de mesure a été 

a c quise au pro fit de la ville 

du Détroit par la Fo n d a t i o n 

avec un apport financier de la 

D i rection gé n é rale des collect 

i v i tés locales. 

La station fi xe perm et t ra d'effectuer 

les mesures en te mp s 

réel de la teneur de l'air en polluants, 

notamment le 

m o n oxyde de carbone, le 

b i oxyde d'azote, les part i c u l e s 

solides, en plus des facte u rs de 

l ' h u m i d i té et de la ch a l e u r. 

L'objectif de ce dispositif 

c o n s i ste à fo u rnir aux décid 

e u rs, (auto ri tés, élus locaux, 

s a n té publique) les données en 

te mps réel leur perm et tant ainsi 

de pre n d re les mesures adéqu ates 

et proté ger ainsi les populations 

contre les effets nocifs 

des re j ets polluants dans l'air. 

La station, dont une conve ntion 

re l a t i ve aux modalités de 

sa ge stion et de son entretien a 

é té adoptée lors de la dern 

i è re session du Conseil de la 

ville, intègre ra un réseau national 

de mesure de la qu a l i té de 

l ' a i r. L'ex p l o i tation de la sta t i o n 

a été confiée à la Direction provinciale 

de la mété o . 

Les cadres et te chniciens de 

la direction se ch a rge ront de la 

m e s u re ponctuelle de la qu a l i té 

de l'air dans la ville du Détro i t , 

l ' examen et l'analyse des mesures, 

la constitution d'une 

b a n que de données, et la publication 

de bulletins ré g u l i e rs sur 

la qu a l i té de l'air dans la ville. 

En cas de niveau de pollution 

é l evé de l'air, la direction av i s e 

les auto ri tés locales concern é e s 

et peut proposer des solutions 

a p p ro p riées en vue de limite r 

le niveau de cet te pollution. 

Au te rme de la convention, la 

commune urbaine de Ta n ge r 

s ' e n ga ge à affe c ter le fi n a n c ement 

nécessaire à la ge st i o n 

et à l'entretien de la sta t i o n . 

De son côté, la Fo n d a t i o n 

a s s u re ra la coordination entre 

les diffé rents inte rvenants dans 

ce pro gramme, notamment la 

ENVIRONNEMENT 

QUALITÉ DE L'AIR 

La ville se dote d'une station de mesure 

L'objectif de ce dispositif consiste à fo u rnir aux décideurs les données en te mps ré e l 

D i rection gé n é rale des collect 

i v i tés locales et les serv i c e s 

a d m i n i st ra t i fs concern é s . 

Le pro gramme env i ro n n em 

e n tal "Qualit'air" a pour objectif 

de lutter contre la pollution 

de l'air, améliorer sa qu a l i té et 

c o n t ribuer à pré s e rver la santé 

des citoyens dans les gra n d e s 

villes. Pour ce faire, le programme 

a mis en place des 

m e s u res et arrê té dive r s e s 

actions, notamment l'intro d u ction 

du diesel pro p re "350 ppm" 

sur le marché marocain, l'hom 

o l o gat ion des appareils de 

m e s u re des gaz d'éch a p p e m e n t 

des véhicules, l'équipement progressif 

des centres de visite s 

te ch n i ques en maté r iel de 

m e s u re . 

En plus de l'installation des 

stations de mesure de la qu al 

i té de l'air dans plusieurs villes 

et la dist r ibution des appareils 

de mesure des gaz d'éch a ppement 

des véhicules, la 

fondation a contribué, en parte 

n a riat avec l'OFPPT à la fo rmation 

de l'ensemble des 

i n te rvenants, dont les ga rag 

i stes, les agents des centres de 

v i s i tes te ch n i ques et agents ve rb 

a l i s a te u rs de la Gendarm erie 

Royale et de la DGSN, les 

c o n t rô l e u rs ro u t i e rs du minist 

è re de l'Equipement et des 

Tra n s p o rt s . 

A rappeler que dans le même 

p ro gramme, la Fo n d a t i o n 

Mohammed VI pour la protection 

de l'env i ronnement av a i t 

lancé une campagne de 

c o n t rôle des véhicules à Ta n ge r 

en juillet 2005. La camp a g n e , 

d i te "contrôle à blanc", av a i t 

pour objectif de sensibiliser les 

a u to m o b i l i stes à l'entretien de 

l e u rs véhicules de manière à 

ré d u i r e l'émission des ga z 

n o c i fs, principal facteur de pollution 

de l'air dans les gra ndes 

villes.■ 

M A P 

«Q u a l i t'a i r » 

Un pro g ramme visant la lutte 

co n t re la pollution de l’air dans 

les grandes villes. 

L’ h a b i tat ve rt 

Dans le cadre du Gre n e l l e 

de l’env i ronnement, un gra n d 

plan national d’inve st i s s e m e n t 

d u rable sera lancé sur qu a t re 

ans pour développer l’énerg i e , 

les «mote u rs du futur », la 

b i o d i ve rs i té et la santé env i ro nn 

e m e n t ale. Par ailleurs, la 

f u t u re loi transposant la dire ct 

i ve européenne sur les OGM 

i n té gre ra les principes de tra n sp 

a rence, tandis que leur cult 

u r e commerciale sera 

suspendue. Dans les tra n s p o rt s , 

2.000 km de lignes nouve l l e s 

EXPRESS 

TGV seront const ruits d’ici à 

2 012, les voies fe rrov i a i res ainsi 

d é ga gées seront affe c tées au 

f ret et les voies fluviales sero n t 

f avo risées. 

C o n c e rnant l’habitat, dès 

2 012, les bâtiments neufs 

d ev ront ré p o n d re aux norm e s 

d i tes de « basse consommation 

» et le nombre de bâtiments 

anciens ré n ovés sera doublé. 

Le code des marchés publics 

s e ra également revu afin de 

re n d re obliga to i res les clauses 

env i ro n n e m e n ta l e s . 

CO N F É R E N C E 

Ban KI-moon s’attend à un acco rd 

sur les changements climat i q u es 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a 

indiqué, jeudi, qu'il s'attend à l'adoption, lors de la 

Conférence de Bali en Indonésie, d'"une feuille de 

route" dans le but de parvenir à un accord sur les 

ch a n g e m e nts climat i q u es. M. Ban, qui s’est rendu à 

Bali, samedi dernier, pour pre n d re pa rt à la 

C o n f é re n ce des Nations Unies sur les changements 

c l i m at i q u es, a précisé que cette re n co nt re dev ra i t 

déboucher sur l'a d o ption d'un acco rd sur un 

calendrier de négociation d'un des " tra i t é s 

m u l t i l at é raux les plus co m p l exes" jamais rédigés. 

" N ot re objectif ultime est l'a d o ption d'un acco rd 

g l o bal sur les changements climat i q u es que to u s 

l es Etats puisse nt acce pter ", a-t-il poursuivi, lors 

d'un point de presse, à New York. Il a, enfin, indiqué 

qu'il était opt i m i ste quant à l'a d o ption par la 

communauté inte r n ationale de nouve l l es mes u res, 

re l eva nt que "le dernier ra p p o rt du Gro u p e 

d 'ex p e rts inte rg o u ve r n e m e ntal sur l'évolution du 

c l i m at (IPCC) mont re que ces mes u res pourra i e nt 

co û ter aussi peu que 0,1 % du Produit mondial brut 

au cours des trois prochaines décennies". 

CANARIES 

Un bateau interdit d'accoster 

au port de Las Palmas 

Les autorités portu a i res es pa g n o l es ont ref u s é 

jeudi d'a cco rder une auto r i sation au batea u 

«Weat h e r b i rd II», soupçonné par Gre e n p ea ce de 

d é c h a rger des pa rt i cu l es de fer dans la mer, 

d 'a m a r rer au port canarien de Las Pa l m a s, ra p p o rte 

l 'a g e n ce es pagnole "EFE". Le nav i re devait accoste r 

jeudi matin ve rs 08h00, mais il a été empêché pa r 

la Ca p i tainerie maritime du port, re l eva nt de la 

D i rection générale de la Marine marc h a n d e 

es pa g n o l e, d'e nt rer dans le port canarien, selon des 

so u rces portu a i res dans l'a rchipel, citées pa r 

l 'a g e n ce. Selon la même so u rce, le nav i re pourra i t 

ê t re resté en haute mer ou dans les ea u x 

i nte r n at i o n a l es ent re la Grande Canarie et l'île de 

Te n e r i fe. Selon l'o rg a n i sation, l'e nt re p r i se 

p ro p r i é ta i re du bateau «prétend décharger des 

d é c h ets du fer dans la mer, comme ex p é r i e n ce 

pour tro u ver une solution au changement 

c l i m at i q u e», ajouta nt qu’«a p pa re m m e nt Pl a n ktos a 

eu des co nta c ts avec un ce rtain dépa rte m e nt d'une 

u n i ve rsité ca n a r i e n n e» .

D 

O UA FAÂ BENNANI 

ans le cadre de ses 

actions culturelles itiné- 

ra n tes, l’A s s o c i a t i o n 

« T h é â t re nomade» pré s e n te ra , 

à Hay El Inbiât à Salé, 

une parade, avec des comédiens, 

circassiens et mari o n n ettes 

gé a n tes, suivie d’un 

s p e c tacle de ru e . 

C et te manife station, qui se 

d é ro u l e ra le 15 décembre à 

p a rtir de 15h, est orga n i s é e 

en collaboration avec le Goeth e - 

I n stitut de Rabat et le soutien 

de la Pré fe c t u re de Salé. 

Ainsi, ce qu a rtier populaire de 

Salé connaîtra pour la seconde 

fois une pre station de ce ge n re 

dans le but de ra p p ro cher ses 

h a b i tants, adultes et enfants, 

d’une culture orale ancest ra l e 

a c c o mpagnée de la ge st u e l l e 

th é â t ra l e . 

Fo rte de sa pre m i è re ex p érience 

qui s’ e st déroulée, le 

15 nove m b re dern i e r, dans le 

même qu a rtier à Salé aya n t 

connu un succès épatant auprè s 

du public, l’Association «Théât 

re nomade» ré c i d i ve et se lance 

dans une autre ave n t u re . 

« C et te action culturelle itin 

é ra n te vise aujourd’hui, et plus 

que jamais, à aller au-dev a n t 

des populations dépourv u e 

de to u te st ru c t u re culture l l e 

et à faire rev i v re les arts popul 

a i res, les traditions orales et 

ge stuelles dans un th é â t re de 

rue conte mp o rain maro c a i n » , 

a s s u re Mohamed El Hassouni, 

comédien, met teur en scène et 

d i re c teur art i st i que de l’évén 

e m e n t . 

Ce pro j et est le fruit de 

ré fl exions fructueuses de la part 

de ses initiate u rs qui ont décidé 

de pro m o u voir l’art de la ru e 

dans les milieux défavo risés. Ils 

ont, donc, choisi les qu a rt i e rs 

de Salé comme cible pri n c i p a l e 

pour pré s e n ter leurs multiples 

?uvres art i st i qu e s . 

« L’Association «Théâtre 

nomade» et ses diffé rents parte 

n a i res nationaux et inte rn ationaux 

estiment, à trave rs 

ces événements, favo r i s e r 

l ’ é ch a n ge et la communication 

e n t re art i stes et public, car le 

v rai souci d’un art i ste est de 

c réer les conditions qui facilitent 

cet éch a n ge . 

L’espace public dev i e n d ra , 

ARTS & CULTURE 29 


SPECTACLE 

Du th é â t re nomade à Salé 

Un moyen de vulga riser les traditions orales auprès des populations démunies 

donc, le te mps d’une para d e , 

un lieu de vie, de parta ge et de 

p a role collective par le biais de 

l ’ ex p ression art i st i que qui est le 

p o rte - p a role le mieux placé 

pour tra n s m et t re les messages 

les plus nobles, à trave rs sa 

f a c u l té inestimable de tra n s fo rmer 

l’âme humaine. «L’ a rt dispose 

de deux éléments 

essentiels à l'influence éducat 

i ve: une signification unive rselle 

et un appel immédiat. 

P u i s qu'il combine ces deux 

m oyens susceptibles de faire 

a u to ri té sur l'esprit, il surp a s s e 

à la fois la ré fl exion philosophique 

et la vie réelle. La vie re c è l e 

un appel immédiat, mais les 

événements qui la comp o s e n t 

m a n quent de portée gé n érale: 

ils s'accompagnent de tro p 

de hasards pour pouvoir déclencher 

dans l'âme une vé ri té profonde 

et une imp r e s s i o n 

d u rable». En effet, l’art et la cult 

u re jouent un rôle pré p o nd 

é r ant dans cet te 

m é ta m o rphose et part i c i p e n t , 

donc, à la signification unive 

rselle, mais tout en agissant 

u n i quement sur l'homme capable 

d'user de son ex p é ri e n c e 

p e rsonnelle pour leur insuffl e r 

la passion et la fo rce de son ex i stence 

pro p re. C’est pour cela 

que l'art de la rue joue un 

double rôle : le premier sur 

les événements gé n é raux de la 

raison abst ra i te et le second sur 

ceux contingents de l'ex p érience 

individuelle. Ces deux 

m ots-clés de la ré u s s i te qui sont 

l ’ a rt et la culture re stent per- 

pétuellement les piliers essentiels 

du développement. «Dans 

leur dimension la plus large de 

p roduction, ils sont, en effet , 

soumis au devenir naturel de 

leur genèse, à l'histo ri c i té de 

leur production, qui a lieu dans 

un te mps et dans un espace 

p récis, ré s u l tent de l'initiative 

d'un agent et dépendent des circ 

o n stances de leur ré a l i s a t i o n 

et de leur ré c e ption. L'art de 

la rue, comme production, éta i t 

- et il est to u j o u rs- un évé n e m e n t 

h i sto ri que. Mais le contex te de 

la production (pour l'art comme 

pour la te ch n i que) fait appara ît 

re immédiatement cet te te mp 

o ra l i té comme perm a n e n c e . 

L’ a rt est donc un acte gra t u i t , 

l i b re de tout, y comp ris de sens. 

Voilà l'ultime liberté». n 

La pa rade tra n s forme la rue en un lieu de vie et de pa rta g e . 

Qui est El Hassouni ? 

Né à Salé, Mohamed El Hassouni 

a grandi avec les spectacles 

de parades de la 

« p rocession des cierge s » . 

Depuis son jeune âge, il a participé 

à ce défilé annuel, dont 

le souvenir est re sté ancré dans 

sa mémoire et lui a valu de qu i tter 

le Maroc pour faire un ge n re 

th é â t ral très pro che qui est celui 

de la rue. Au début de ses 

années d’immigration, M. El 

Hassouni a adhéré aux ate l i e rs 

C h a rles Dullin à Pa ris afin d’app 

re n d re les pre m i è res bases de 

l ’ a rt dra m a t i que et devenir un 

comédien pro fessionnel. 

Sa carri è re a été marquée par 

d i ffé re n tes participations dans 

EXPRESS 

p l u s i e u rs compagnies de th é ât 

re de la ru e . 

Vingt ans plus ta rd, ce passionné 

de l’art de la ru e 

reto u rne à son pays d’o ri g i n e 

et plus précisément à sa ville 

n a tale, dans le but de pro m o uvoir 

ce ge n re th é â t ral en const ituant 

l’Association «Théâtre 

nomade», rassemblant de 

jeunes comédiens, dont certains 

son issus de l’école de 

c i rque Chamsi. Son retour ve rs 

le Maroc, M. El Hassouni l’exp 

l i que par son envie de ré a l iser 

des choses dans son pays , 

puis de faire rev i v re le th é ât 

re de la rue, dont personne ne 

s’en occupe. 

L I T T É RATURE 

O u ve rtu re des ca n d i d atu res 

en faveur de l’édition 

Le minist è re de la 

Cu l tu re a annoncé, 

jeudi, l'o u ve rtu re 

d es ca n d i d atu res 

au soutien à 

l ' é d i t i o n 

d 'o u v ra g es écrits, 

a n n otés ou 

t ra d u i ts par des 

a u te u rs maro ca i n s 

au titre de la 

session de janv i e r 

2008. Dans un 

communiqué, le 

m i n i st è re a 

indiqué que les 

m a i sons d'édition, qui so u h a i te nt bénéficier d'un 

soutien, so nt priés de re m ett re ava nt le 31 

d é ce m b re, leurs demandes à la division de la 

g é n é ra l i sation du livre, re l eva nt de la direction du 

l i v re, des bibliot h è q u es et des arc h i ves. Le doss i e r 

de ca n d i d atu re doit co ntenir les docu m e nts 

j u r i d i q u es de la maison d'édition, une copie du 

co nt rat édite u r/a u teur signé et approuvé par les 

deux pa rt i es, une copie du co nt rat des dro i ts de 

t raduction et une copie imprimée de l'o u v ra g e 

d eva nt être édité. Le dossier doit, également, 

co ntenir une déclaration sur l'honneur attesta nt 

que l'éditeur ca n d i d at n'avait pas bénéfi c i é 

a u pa rava nt d'un soutien de la pa rt d'a u t res 

é ta b l i sse m e nts pour l'édition de l'o u v ra g e, une 

demande d'appui à l'o u v ra g e, ainsi qu'un dev i s 

d é taillé du coût de sa production. Cette initiat i ve 

s' i n scr it dans le ca d re des effo rts déployés par le 

m i n i st è re de la Cu l tu re pour so u tenir l'o u v ra g e 

m a ro cain, enco u rager son édition, sa lectu re et sa 

co m m e rc i a l i sation. 

PATRIMOINE 

La sa u ve g a rde des villes 

h i sto r i q u es maro ca i n es 

La co o p é ration italienne va pa rticiper au 

fi n a n ce m e nt d'une étude sur les st rat é g i es de 

d é ve l o p p e m e nt économique durable pour les 

v i l l es histo r i q u es maro ca i n es avec une enve l o p p e 

b u d g é ta i re de l'o rd re de 100 mille dollars 

a m é r i ca i n s. Cette étude qui se ra réalisée par la 

Banque mondiale en pa rte n a r i at avec les 

m i n i st è res du Tourisme et de l'A rt i sa n at, de la 

Cu l tu re, de l'Habitat et de l'Urbanisme et la 

d i rection générale des collectivités loca l es du 

m i n i st è re de l'Int é r i e u r. Elle vise à mett re en 

valeur le patrimoine cu l tu rel du Maroc à trave rs le 

d é ve l o p p e m e nt de ses pote ntialités éco n o m i q u es. 

L' é tude dev ra, d'une pa rt, évaluer les politiques 

m i ses en œuvre dans le domaine de la sa u ve g a rd e 

du patrimoine cu l tu rel humain, et d'a u t re pa rt, 

i d e nt i fie r les st rat é g i es d'invest i sse m e nts 

p r i o r i ta i res à réaliser dans les médians 

h i sto r i q u es du Roya u m e. Elle vise à co nt r i b u e r 

é g a l e m e nt à la pro m otion des activités de 

tourisme cu l tu rel et à améliorer la qualité de vie 

de la population loca l e. L' é tude co m p rend les 

médinas de Salé, de Tétouan, d'Essa o u i ra et de 

M a r ra kech.

30 


A 

K H A D I JA SMIRI 

l o rs que la plupart de nos 

c i n é a ste s se diri gent à 

M a rra ke ch pour assiste r 

au 7 e Fe stival inte rnational du 

film, trois autres ont choisi pour 

d e stination Dubaï. La ville abri te , 

elle aussi, son qu a t rième fe st ival 

du film, et ce, du 9 au 16 

d é c e m b re. Cela fait mainte n a n t 

deux ans que ces deux gra n d s 

évènements se ch ev a u chent to u t 

en rivalisant d’o ri g i n a l i té et de 

succès pour devenir le meilleur 

fe stival du monde ara b e . 

Quel que soit le ré s u l tat de cet te 

c o mpétition qui semble inte rm inable, 

le Maroc re ste très présent 

au fe stival de Dubaï. Cet te 

édition connaît en effet la participation 

de qu a t re films nationaux 

sans compter les musiciens 

qui animeront les nuits de Dubaï. 

Dans le cadre de sa nouve l l e 

c a té g o rie intro d u i te cet te année 

« ry thms and reels» (ry th m e s 

et bobines), le fe stival de Dubaï 

i nv i te deux ré a l i s a te u rs marocains 

à dévoiler leurs documenta 

i res musicaux. Le premier n’ e st 

a u t re que l’ex - d i re c teur du fe stival 

du film arabe de San Fra ncisco 

et grand revenant au pays , 

Khalil Benkirane, qui part i c i p e 

avec son film «Le fil blanc», un 

film né d’une re n c o n t re entre 

deux hommes, dont un est fo u 

de musique et l’autre passionné 

d ’ i m a ges. «Alors que Cheb i 

Sabbah enre g i st rait son album 

qui contenait les voix de fe m m e s 

m a g h rébines, dont des Maro c a ines 

comme les Haddarat, 

B n et Marra ke ch…, je l’ai suivi 

dans chacune des étapes de la 

c réation», nous ra c o n te Khalil 

B e n k i rane. 

Tout a commencé pour ce dernier 

quand Cheb i Sabbah, comp 

o s i teur d’o rigine algé ri e n n e 

et ch a mpion des comp i l a t i o n s 

de Wo rld Music, lui parle de son 

n o u vea u pro j et où il compte 

t ra n s fo rmer de la musique traditionnelle 

en musique conte mp 

o raine. «L’idée même du pro j et 

re fl é tait un peu mon désir de 

f a i re le pont entre ma vie de 

21 ans aux Eta t s - Unis et mon 

p ays, le Maroc. D’autant plus 

que j’ai pensé qu’il fallait bien 

re n d re hommage à ces ch a n te uses 

qu’on entend to u j o u rs mais 

qu’on ne voit pas souvent sur les 

a ffi ches ou sur les écrans. Le fi l m 

ARTS & CULTURE 

MANIFESTATION 

Le cinéma marocain à Dubaï 

Le court - m é t ra ge «Pe rcussion Kid» de Mohamed Achaour en compétition officielle 

“ 

Le fe st i v a l 

i n te rnational du 

film de Dubaï est 

une occasion pour 

les part i c i p a n t s 

m a rocains de faire 

c o n n a î t re leurs 

films à un 

n o u veau public”. 

Projection de 141 fi l m s 

Le Dubai Inte rnational Fi l m 

Fe stival (DIFF) en est cet te année 

à sa qu a t rième édition qui ve rra 

la projection de 141 films re p rés 

e n tant 52 pays, dont 16 sero n t 

sur les écrans pour la pre m i è re 

fois. Pa rmi les films au menu, 

" M i chael Clay ton" de George 

C l o o n ey qui sera pro j eté à l'ouve 

rt u re du fe stival, ainsi que "Bee 

M ovie", un film d'animation 

a m é ricain en images de synth è s e 

réalisé par Steve Hickner et 

Simon J. Smith. Outre la star de 

"Basic Instinct", Sharon Sto n e 

qui y pré s i d e ra une soirée de 

gala pour ré c o l ter des fonds pour 

la lutte contre le sida. D’autre s 

sta rs seront de la fête, nota mment 

George Clooney et Danny 

G l over qui doit re c evoir un pri x 

pour l'ensemble de sa carri è re. 

Une scène de la nouvelle production de Nabil Ayouche “Whatever Lola Wa n ts”. 

m o n t re également que les préj 

u gés de la société améri c a i n e 

sur les pays arabes sont comp l ètement 

faux», ex p l i que l’art i ste . 

«Le fil blanc» sera donc pré s e n té 

en av a n t - p re m i è re le 14 décemb 

re à Dubaï avant d’être dévo i l é 

au public marocain en début janvier 

pro chain. Il est à ra p p e l e r 

que le film a déjà participé à 

deux fe stivals de cinéma en Allemagne 

et aux Pays-Bas. La projection 

du film sera suivie d’un 

c o n c e rt de musique où la tro u p e 

de nomades marocaines Bnet 

M a rra ke ch ch a n te ront leurs 

m e i l l e u rs morceaux de ch a n t 

t raditionnel arabe et berbère, et 

ce, sur les ry thmes mixés par DJ 

Z ayan Freeman. Le deuxième 

c i n é a ste à re p ré s e n ter le Maro c 

e st Mohamed Achaour qui, lui, 

e st en compétition officielle pour 

les court s - m é t ra ges avec son fi l m 

« Pe rcussion Kid». L’opus de 16 

m i n u tes a déjà ra flé le Gra n d 

p rix lors du Fe stival de la té l év ision 

du Caire et a par ailleurs 

é té pro j eté au fe stival de Cannes 

dans la caté g o rie du «Short Fi l m 

C o rner». 

Un autre film se joint à l’ave nt 

u re. Il s’agit du dernier pri m é 

au fe stival de cinéma national 

de Ta n ge r, «Les cœurs brûlés» 

d ’Ahmed Maânouni. Ce longm 

é t ra ge en noir et blanc ret ra c e 

l ’ h i sto i re d’une amitié telle qu’o n 

la vivait autre fois, mêlant sincéri 

té et amour. 

Nabil Ayo u ch sera éga l ement 

de la fête avec sa to u te dern 

i è re œuvre «Whatever Lola 

Wants» dont la sortie est prév u e 

pour av ril 2008. Le film, qui met 

à l’affi che le Marocain Assaad 

Bouab et les Améri c a i n e s 

C a r men Lebbos et Laura 

Ra m s ey, sera pré s e n té en av a n t - 

p re m i è re mondiale. Le fe st i v a l 

i n te rnational du film de Dubaï 

e st ainsi une occasion pour les 

p a rticipants marocains de faire 

c o n n a î t re leurs films à un nouveau 

public. Bonne chance donc 

à «Pe rcussion Kid» qui est en lice 

pour re mp o rter son deuxième 

grand prix. n 

EXPRESS 

THÉÂTRE 

Hommage à Abdelkrim Berrechid à Ca rt h a g e 

Un hommage a été rendu au 

d ra m atu rge maro cain Abdelkrim 

B e r rechid lors de la 13e édition des 

j o u r n é es théâtra l es de Ca rt h a g e 

( Tu n i s i e), qui se so nt te n u es du 30 

n ove m b re au 8 déce m b re, sous le 

signe "Le théâtre, une vo l o nté de 

v i v re de (A b o u l ka sse m) Chebbi à 

(Mahmoud) Da r w i c h". Des 

h o m m a g es ont été re n d u s 

é g a l e m e nt à plusieurs dra m atu rg es, 

t ro u p es de théâtre, critiques et 

j o u r n a l i stes ve n a nt de Tunisie et de 

p l u s i e u rs pays ara b es, africains et 

é t ra n g e rs. L'hommage rendu à 

Abdelkrim Berrechid vient 

r é co m p e n se r, outre l'un des 

fo n d ate u rs des journées théâtra l es 

de Ca rthage (J TC), un écrivain de renom et une des fi g u res les plus 

e m b l é m at i q u es de la scène théâtrale maro caine et ara b e. Le premier co ntact de 

B e r rechid avec le fest i val de Ca rthage re m o nte à la pre m i è re édition, en 1983. Il 

avait alors écrit la pièce "Imrou' Al-Qais à Pa r i s" réalisée par Kamal Allaoui et 

jouée par la troupe régionale de Sfax, qui avait re p r é se nté la Tunisie en 

compétition offi c i e l l e. Le dra m atu rge maro cain était également prése nt en ta nt 

q u 'a c teur à la 2e édition où il avait joué dans la pièce "Ismaâ ya Abdessa m i â " , 

p r é se ntée par la troupe nationale tu n i s i e n n e.

« C 

e prix est un honneur 

pour le cinéma 

m a rocain». C’est 

avec ces mots que Daoud Ouled 

S yad a ex p rimé sa joie d’avo i r 

re mp o rté le prix du meilleur 

film arabe pour son long 

m é t ra ge «En attendant Pa s olini». 

Et ce, lors de la 31e édition 

du Fe stival inte rn a t i o n a l 

du film du Caire, qui s'est clôt 

u ré ve n d redi dern i e r. 

Le film réalisé en 2007 met 

à l’affi che Mohamed Majd et 

Mohamed Bastaoui. L’ i n t ri g u e 

e st celle de Thami qui trav a i llait 

comme fi g u rant dans les 

films étra n ge rs to u rnés dans 

son village non loin de Ouarz az 

a te. Ce dernier devient l’ami 

du ré a l i s a teur italien Pier Pa o l o 

Pasolini lors du to u rn a ge d’ 

«?dipe Roi». Quara n te ans 

a p rès, une équipe d'Ita l i e n s 

a rri ve à Ouarz a z a te pour prép 

a rer le to u rn a ge d'un fi l m 

sur la Bible. Thami fait alors 

c ro i re aux villageois que son 

ami Pasolini est de retour à 

O u a rz a z a te. Tout le village se 

p ré p a re à cet événement. Le 

film dont le scénario est écri t 

par Youssef Fadel se veut un 

h o m m a ge à Pasolini, un des 

grands cinéastes dans le monde 

du cinéma. Daoud Ouled Sya d 

a, en effet, to u j o u rs désiré 

réaliser un film sur le cinéma, 

n otamment sur les fi g u ra n t s . 

Ce rêve d’antan s’ i n s p i re des 

ex p é riences pré c é d e n tes de certains 

faiseurs de films étra nge 

rs. «En attendant Pa s o l i n i » 

re l a te en fait l'histo i re réelle de 

ce comp a rse qui a travaillé ave c 

le ré a l i s a teur italien Pier Pa o l o 

Pasolini, en to u rn a ge à Ouarz 

a z a te en 1970, et avec lequ e l 

le jeune Marocain a lié une 

grande amitié. 

A trave rs ces mémoires, le 

c i n é a ste met en exe rgue l’essor 

que connaît le 7e Art à Ouarz 

a z a te, devenue une dest i n ation 

de prédilection des gra n d s 

ré a l i s a te u rs étra n ge rs. Il souligne 

en effet que les pro d u ctions 

cinémato gra p h i qu e s 

c o n t ribuent au déve l o p p e m e n t 

é c o n o m i que de la ville et à la 

p ro m otion de la fo rmation de 

te chniciens spécialisés, nomb 

reux à choisir ce métier au 

M a roc. Lors de la soirée de 

remise des prix, Daoud Ouled 

S yad a déclaré que les fi l m s 



7 e ART 

«En attendant Pasolini», meilleur film ara b e 

Daoud Ouled Syad primé au Fe stival inte rnational du Caire 

m a rocains pro j etés au Caire ont 

eu un franc succès auprès du 

public égyptien et des cri t i qu e s 

du cinéma en rappelant qu e 

p l u s i e u rs films marocains ont 

re mp o rté des prix imp o rta n t s 

dans des fe stivals cinémato grap 

h i ques inte rnationaux. Il a par 

a i l l e u rs souligné que ce succès 

e st dû essentiellement au Fo n d s 

d'aide à la production ciném 

a to gra p h i que, à la politiqu e 

c u l t u relle adoptée au Maroc et 

à la Haute sollicitude dont S.M. 

le Roi Mohammed VI ento u re 

le secteur du cinéma. 

Il est à rappeler que le Fe st ival 

inte rnational du film du 

C a i re a rendu hommage, lors 

de cet te édition, au 7e Art 

m a rocain. Plusieurs films ont 

é té pro j etés, on cite, entre 

a u t res, «Mémoire en déte n t i o n » 

de Jilali Fe rhati, «Juanita de 

Ta n ger» de Fa rida Belya z i d , 

«Mille mois» de Faouzi Bensaïdi, 

«La Symphonie marocaine» 

de Kamal Kamal et «Ici 

et là» de Mohamed Ismaïl. 

Le film gagnant était en compétition 

aux côtés de «La beauté 

é p a rpillée » de Lahcen Zinoun. 

Tous les deux étaient en lice 

dans le cadre de la comp é t i t i o n 

o fficielle du prix du meilleur 

film arabe qu’ont disputé, en 

tout, 13 films. Dix-neuf fi l m s , 

p rovenant de 16 pays d'Euro p e , 

d ' A m é ri que latine, d'Asie et du 

Monde arabe, étaient par aill 

e u rs en lice pour la Pyra m i d e 

d ' o r. Au total, ce sont 153 fi l m s 

d'une centaine de pays qu i 

ont été pro j etés. Le Prix Na g u i b 

M a h fouz du meilleur pre m i e r 

film a par ailleurs été attri b u é 

au Mexicain Juan Pa t ricio Riveroll, 

qui a «délibérément défi é 

les rè gles» cinémato gra p h i qu e s 

dans «Opera » . 

Le 31e Fe stival du Caire, qu i 

a duré tout au long de la 

semaine dern i è re, te n te de 

re p re n d re sa place de re n d e z - 

vous inte rnational du cinéma 

face aux Fe stivalx de Marrake 

ch, plus créatif, ou de Dubaï, 

plus ri ch e .n 

K . S . 

R é co m p e n se 

E n co re une fois, Daoud Ou l e d 

Syad réussit à décrocher 

un prix en Eg y p te . 

EXPRESS 

L I T T É RATURE 

Le palmarès du prix Grand At l a s 

d é voilé demain 

Le palmarès de la 15e édition du Prix "Gra n d 

At l a s" ( 20 07) se ra rendu publicdemain lors d'une 

co n f é re n ce de presse à Ra bat. Ce prix 

r é co m p e n se, alte r n at i ve m e nt, des œuvres 

l i tt é ra i res, des oeuvres docu m e nta i res, des 

o e u v res pour la jeunesse ainsi que des 

t raductions du français ve rs l'a rabe ou de l'a ra b e 

ve rs le fra n ç a i s. Présidé cette année par Pa u l e 

C o n sta nt, ro m a n c i è re, critique litt é ra i re et 

l a u r é ate du Prix Gonco u rt 1998, le jury se ra 

co m p osé des unive rs i ta i res Ka cem Ba sfao et 

Khalid Zekri, des journalistes Myriam Jebbour et 

Pa scal Pa radou, des tra d u c te u rs et ense i g n a nts 

Khaled Osman et Kamal Toumi. 

Ce jury déce r n e ra deux prix, en l'o ccu r re n ce un 

prix "fi c t i o n" et un prix "t ra d u c t i o n", dotés de 

4 0.000 DH chacun. Cette année, un tro i s i è m e 

prix se ra également décerné. Il s'agit du Pr i x 

G rand Atlas des lyc é e n s, fruit de la délibérat i o n 

d'un jury co m p osé d'élèves de quat re classes de 

terminale d'éta b l i sse m e nts de Ra bat et de 

T é m a ra. Créé en 1991 afin de pro m o u voir l'édition 

m a ro ca i n e, le Prix Grand Atlas est devenu, au fi l 

d es années, un re n d ez-vous inco ntournable de la 

vie litt é ra i re et inte l l e c tuelle maro ca i n e. 

P R E SS E 

Le «sang africain» d’Essa o u i ra 

La ville maro caine d'Essa o u i ra, qui reste fidèle à 

son histo i re, a ajouté à "sa ca rte d'identité ara b o - 

a n d a l o u se, berbère et portu g a i se, du sa n g 

a f r i ca i n", a souligné le journal "Le Monde" dans sa 

l i v ra i son de samedi. 

Sous le titre "Les musiques d'Essa o u i ra", le 

journal re l è ve que le Fest i val Gnaoua est deve n u , 

en dix ans d'ex i ste n ce, "le premier des fest i vals de 

musique maro ca i n s". "Ce qui n'est pas rien, au 

re g a rd de l'inte n se activité fest i va l i è re du 

Roya u m e", ajoute le quotidien. "L' u n i ve rs so n o re 

de la ville est marqué à vie par un drôle de 

b r u i sse m e nt, tohu-bohu hy p n otique et une 

a b rasion qui s'a ffirme en crescendo jusq u ' à 

l ' é to u rd i sse m e nt", poursuit le journal, en nota nt 

que la Cité des Alizés att i re désormais les 

s u r fe u rs après "les hippies fa scinés en leur te m ps 

par l'animisme ambiant". 

Après avoir signalé que Mogador bruissa i t 

d 'a rd e ntes co n f r é r i es (Re g raga, Hmadcha, 

A i ssa o u a), le journal fait re m a rquer qu'elle fut 

é g a l e m e nt une grande ville juive et que deux 

m o u ssems ra p p e l l e nt "la vigueur des tra d i t i o n s 

s é fa ra d es" dans la prov i n ce d'Essa o u i ra, en 

l 'o ccu r re n ce ceux du rabbin Haim Pi nto et du 

rabbin Nessim Ben Nessim.

32 


“ 

C ris, ov a t i o n s , 

yo u yous et parfo i s 

même des “sla o 

slam” accompagnaient 

la procession 

gra c i e u s e 

sur le tapis ro u ge 

des sta rs de 

M a rra ke ch .” 

D N ES À MARRA K ECH 

H AYAT KAMAL IDRISS I 

C ’ 

e st ve n d e rdi dern i e r 

que le septième Fe st i- 

val inte rnational du 

film de Marra ke ch s’ e st ouve rt 

sur une note d’émotion. Se 

tenant jusqu’au 15 décembre 

en présence de grands noms du 

cinéma inte rnational et national, 

le jeune fe stival a essayé 

e n c o re une fois de se donner 

les moyens de réaliser ses ambitions. 

Ceci malgré les pet i t s 

couacs organisationnels qui ont 

a ffe c té le rendu gé n é ral d’une 

o u ve rt u re digne des fe st i v a l s 

les plus prisés au niveau mondial. 

Depuis qu e l ques heure s 

déjà, le public marra k chi a 

t ro u vé place derri è re les bar- 

rièes installées à l’entrée du 

Palais des congrés, lieu d’o uve 

rt u re du FIFM. Const i t u é 

en maj o ri té de jeunes curi e u x 

venant voir à “l’œil nu” leurs 

idôles, ce public enth o u s i a ste 

ne s’ e st nullement laissé dissuader 

par le te mps qui s’ e st ra f ra îchi. 

L’ a rri vée successive des 

sta rs sur les lieux n’a fait qu e 

s u s c i ter encore plus leur fe rve 

u r. Cris, ovations, yo u yo u s 

et parfois même des “sla o 

slam” accompagnaient la procession 

gracieuse sur le ta p i s 

ro u ge d’un certain Leonardo Di 

C a p rio, d’une Poussi, d’une 

Amina Ra chid ou d’une Siham 

Assif, d’ailleurs to u j o u rs aussi 

f riande de flashs. 

Tout le monde a eu droit aux 

acclamations de ce public “trè s 

ARTS & CULTURE 

CINÉMA 

Pa i l l et tes et yo u yous au Fe stival de Marra ke ch 

Des nouve a u tés et beaucoup d’émotion au menu de la soirée d’o u ve rt u re 

ré c e ptif” et réactif. Même les 

j o u rn a l i stes qui se sont découve 

r t enfin une vocation de 

st ra ss! Ne sachant plus qui éta i t 

qui, la foule s’ e n flammait pour 

ch a que apparition. Quand 

elle arri ve à re c o n n a î t re un 

a c teur fé t i che ou un visage 

f a m i l i e r, c’est carrément l’eup 

h o rie. Le tapis ro u ge a to uj 

o u rs cet effet magique sur la 

foule et celui du FIFM ne 

d é ro ge pas à la rè gle; surto u t 

en présence d’une vé ri ta b l e 

h o rde de photo graphes qui ne 

ra tent pas le moindre ge ste, ce 

qui aj o u te encore, si besoin 

é tait, à l’aura des sta rs . 

Dans la salle des minist res qu i 

accueille cet te ouve rt u re, les 

m a î t res de cérémonie, l’humori 

ste Hanane Fadili et le pré s e n- 

ta teur Hicham Nezzal n’ont pas 

h é s i té à ouvrir le bal malgré les 

chaises vides qui atte n d a i e n t 

to u j o u rs des inv i tés hésita n t s 

ou éga rés. 

Voulant donner un ton badin 

et drôle à leur pré s e n tation, les 

deux animate u rs de la soiré e 

ont loupé leur objectif. 

À un certain moment, on 

soupçonne même une certa i n e 

i mp rovisation qui n’a pas 

m a n qué de nuire à l’ambiance 

et à la dynamique de la cérémonie. 

Surtout l’instant pré c i s 

de l’hommage rendu à l’un des 

p i o n n i e rs du cinéma national, 

M u stapha Derkaoui. Heure usement 

que l’émotion a été au 

re n d e z - vous pour sauver la 

mise et alléger la gêne. 

• • • / • • • 

Les membres du jury et les honorés posent pour la photo de fa m i l l e . 

Les échos du festival 

P EOPLE ET MODE 

C ette année 

e n co re, on a eu 

d roit à un bea u 

d é filé sur le 

tapis ro u g e. 

Sta rs 

i nte r n at i o n a l es 

et loca l es ont 

r i va l i s é 

d ’ é l é g a n ce. 

D e r r i è re les 

b e l l es te n u es 

t ra d i t i o n n e l l es 

qui ont brillé 

sous les fe u x 

d es 

p ro j e c te u rs, on 

t ro u ve les 

sty l i stes 

m a ro cains de 

la haute 

co u tu re, te l s 

Najia Abadi et 

A l b e rt 

O u a k n i n e. Un 

s h ow room a été mis en place pour pro p oser aux 

i nvités des ca ftans maro cains pour asss i ster à la 

cérémonie d’o u ve rtu re. 

RÉUNION DE FAMILLE 

L’o u ve rtu re avait cet air de réunion de famille bien 

de chez nous. C’est une occasion de ret ro u va i l l es 

pour cinéastes, acte u rs et pro d u c te u rs nat i o n a u x . 

Les acco l a d es, embra ssa d es et autres étre i ntes 

“c h a l e u re u ses” se so nt fa i tes nombre u ses. La 

p l a ce de choix (aux pre m i e rs rangs et au milieu de 

la sa l l e) qui leur a été réservée lors de la 

cérémonie n’a pas cessé d’être le "t h é â t r re" 

d ’e m b ra ssa d es inte m p est i ves. 

M A R RA K ECH CLU B 

La nuit de 

M a r ra ke c h 

est bien 

longue et 

s u rto u t 

a n i m é e. 

Après les 

p rojections et 

l es 

re n co nt res 

“offi c i e l l es” , 

la faune du 

fest i val se 

t ro u ve une 

a u t re vie 

a i l l e u rs… sur 

l es pistes des 

n i g ht clubs et 

d es pubs 

b ra n c h é s 

d ’une ville qui 

ne dort 

j a m a i s. 

Ta c i te m e nt, 

l es invités se so nt donné re n d ez-vous et co m m e 

chaque année d’a i l l e u rs, dans l’uns des lieux les 

plus courus de Marra kech. Au menu, des célèbres, 

m u s i q u e, belles plantes et bons viva nts… l’heure 

est à la fête, let’s dance !

Leo n a rdo DiCaprio aux côtés de son pa r rain Martin Sco rs e s e . 

“ 

M a l gré la 

maladie et la fai- 

blesse, Derka o u i 

épaulé par un 

m e m b re de sa 

famille est monté 

sur scène, avec ce 

même coura ge , 

pour re c evoir le 

t ro p h é e .” 

• • • / • • • 

M a l gré la maladie et la faiblesse, 

Derkaoui épaulé par un 

m e m b re de sa famille est monté 

sur scène, avec ce même coura 

ge, pour re c evoir son tro p h é e 

des mains de ses petits enfants 

Kenza et Jad. Un ge ste de re c onaissance 

d’une carri è re qui a 

d u ré plus de 30 ans. 

Emu et to u ché par tant de 

c o u ra ge, le public n’a pas hésité 

à se met t re debout pour lui 

re n d re hommage. Une attitude 

qui sera également adoptée en 

m é m o i re du défunt Ab d e rrahim 

Barga ch pour lequel l’ass 

i stance a eu une pensée en 

ce grand soir. 

C ôté hommage “d’ailleurs ” , 

c ’ é tait au tour de Leonardo di 

C a p rio cet te année de re c evoir 

le trophée du FIFM. Prés 

e n té par des mots émouvants 

et pre s que pate rnels par le 

grand Martin Scorsese, le jeune 

a c teur vient au fe stival pour 

la pre m i è re fois. 

To u j o u rs aussi séduisant ave c 

c et te barbe “de to u rn a ge” qu i 

le mûrit, il a ex p rimé sa gra t itude 

au fe stival, à la vie, au 

d e stin et à son parrain Scors e s e . 

Humble et très modeste, il s’ e st 

p rê té sans hésitation aux différe 

n tes “mises en scène” d’un 

Nezzal un peu trop enth o us 

i a ste. Pour donner le coup 

d ’ e nvoi de cet te 7e édition en 

to u te beauté, le jury présidé par 

le grand ré a l i s a teur et scénari 

ste Milos Fo r man a eu 

le soin d’énnoncer un “nous 

d é c l a rons le fe stival ouve rt ” 

i n te rnational. 

Dit dans les langues mate rnelles 

des membnres du jury, 

c et te ré p l i que a rapellé l’inte rê t 

et l’essence d’un tel éve n e m e n t: 

la découve rte d’autres cinémas, 

d ’ a u t res cultures et d’autre s 

i d e n t i tés. Le film de l’o u ve rt u re 



“ E l i s a b eth, l’âge d’or” du ré al 

i s a teur Shekhar Kapur l’a 

c o n fi rmé de la façon la plus gracieuse. 

Un vé ri table bijou ciném 

a to gra p h i que, qui allie fo rc e 

de l’intrigue, poésie de l’image , 

i n gé n i o s i té de la mise en scène 

et talent du casting. Ceux qu i 

ne l’ont pas encore vu y découv 

r i ront une Ka te Blanch et 

i mp re s s i o n a n te de pro fo n d e u r. 

M o n a rque puissante, elle est 

t ro u b l a n te de vulnéra b i l i té et 

de douceur sous sa cuira s s e 

de reine dure. A découvrir absolument. 

Un pur moment de 

plaisir à consommer sans modération 

du début jusqu’à la fi n . 

Même si la plupart de nos 

c i n é a stes et acte u rs nationaux 

(mais pas tous) ont tro u vé plus 

judicieux de qu i t ter la salle dès 

le début de la projection. Ils ne 

s avaient pas qu’ils ra taient là 

une belle leçon de cinéma. 

D o m m a ge !n 

P R O G R A M M E 

É M OT I O N 

M u s tapha De r kaoui, entouré de sa famille, re ç o i t 

son tro p h é e . 

Lundi 10 déce m b re 

Salle des minist res 

> 11h00 : “Au tumn ball” 

> 15h00: L’e nve rs du 

m i roir 

> 17h00 : Hidden Fa ces 

> 20h00: Hommage à 

Shinji Aoyama, “sa d 

va cat i o n” 

Le Colisée 

> 11h00 : D ese rt moon 

> 14 h 0 0 : King of new 

yo r k 

> 16h00: Hidden Fa ces 

R E P O RTAGE PHOTOS 

A . M EC H O UA RY 

> 18h00: Fu n u ke show 

some love, you lose rs 

> 20h30: The Trap 

> 22 h 3 0 : Sad va cat i o n 

Pl a ce Jamaâ El Fn a 

> 19h00 : C ra s h 

Cinéma Sa a d a 

> 14h00 : “A rd alk 

h a o u f” 

> 17h00 : “ M owaten wa 

moukhber et wa hara m i ” 

> 20h00 : “Asso u k 

a ssouda” 

> 22h30 : Kit kat 

EXPRESS 

DÉCÈS 

Adieu Norval Morrissea u 

Le peint re auto c hto n e 

canadien, Norva l 

M o r r i sseau, auto d i d a c te 

de fo r m ation et surnommé 

le "Pi ca sso du Nord", s'est 

é te i nt, mardi dans un 

h ô p i tal de To ro nto, à l'âge 

de 75 ans. Le chef de 

l 'Assemblée des pre m i è res 

n at i o n s, l'o rganisme qui 

re p r é se nte les 

a u to c hto n es ca n a d i e n s, Phil Fo nta i n e, a déclaré 

que l'a rt i ste "Norval Morrisseau, âgé de 75 ans, a 

s u ccombé à la maladie de Pa r k i n so n" . 

M o r r i sseau, qui signait ses to i l es Miskwa a b i k 

Animiki ou "Oiseau du to n n e r re de cu i v re", éta i t 

un précu rseur du style picto g raphique appelé 

" Wo o d l a n d s", l'a rt améridien des bois ou "la 

p e i ntu re des légendes", aux co u l e u rs riches et 

l u m i n e u ses. Le défunt donnait à voir dans ses 

ta b l eaux des animaux ou des sc è n es de la 

mythologie auto c hto n e, marquée par des 

i n fl u e n ces shamaniques. M. Fo nta i n e, qui l'a 

q u a l i fié de "fer de lance d'une re n a i ssa n ce 

cu l tu relle des arts des pre m i è res nations dans les 

a n n é es 1960", a renchéri en disa nt à son sujet : "Il 

nous a appris à être fi e rs de ce que nous 

so m m es". Né en 1932 dans la rése r ve de Sa n d 

Po i nt dans la prov i n ce de lOnta r i o, l'a rt i ste 

M o r r i sseau était d'a sce n d a n ce ojibw é e. 

PRIX 

" L'ennemi int i m e" primé au fest i va l 

du Ca i re 

" L'ennemi int i m e", une plongée du Fra n ç a i s 

Fl o re nt Emilio Siri dans les heures so m b res de la 

G u e r re d'A l g é r i e, a ra flé la mise ve n d redi au 31e 

Fest i val inte r n ational de cinéma du Ca i re, en 

e n l eva nt nota m m e nt les prix du meilleur film et 

du meilleur réalisate u r. Au trave rs de l'histo i re, en 

1 959, du lieute n a nt Terrien (Benoît Magimel), 

a ffecté à un ava nt- p oste de l'armée fra n ç a i se 

dans les monta g n es de Ka by l i e, Siri cherche à 

p r é se nter le co n flit dans un specta cu l a i re fi l m 

d 'action et à décrire int i m e m e nt la desce nte aux 

e n fe rs de so l d ats français dépeints à la fo i s 

comme bourreaux et victimes. Le long- m é t ra g e 

off re un "ave rt i sse m e nt unique sur la futilité des 

co m bats armés", a estimé le réalisate u r 

b r i tannique Nicholas Roeg, président du jury, au 

m o m e nt de re m ett re la Py ramide d'or du meilleur 

film. Albert Dupontel, qui incarne le se rg e nt 

D o u g n a c, un "dur" qui co n se r ve un ce rtain co d e 

de l'honneur dans un océan de ba r ba r i e, a pour sa 

pa rt obtenu la réco m p e n se du meilleur acte u r.

34 


“ 

C et te re n c o nt 

re à Aga d i r, dest i- 

nation balnéaire de 

renommée inte rn ationale, 

perm et t ra 

s û rement aux tro i s 

c o l l e c t i v i té s 

réunies, de donner 

une nouvelle dynam 

i que à la coopéra 

t i o n .” 

L 

A B D E L FAT TAH ABERBRI. 

a région Souss Massa 

D râa a fait le bilan de ses 

c o o p é r ations avec la 

région Aqu i taine et le département 

de l’Hérault en Fra n c e , 

à l’occasion de la tenue de la 

réunion du Comité de pilota ge 

Souss Massa Drâa / Aqu i ta i n e , 

qui a eu lieu le ve n d redi 30 

n ove m b re 2007, au siège de la 

région. 

Et c’était bien dans ce cadre 

que Monsieur Aziz Akhann 

o u ch, minist re de l’Agri c u lt 

u re et des Pêches mari t i m e s 

et président de la région Souss 

Massa Drâa, a reçu le 30 

n ove m b re et le 1er décembre 

de l’année coura n te Monsieur 

Alain Ro u s s et, président de la 

région Aqu i taine et une délégation 

du Conseil gé n é ral de 

l ’ H é rault, pour évaluer ce qu i 

a été déjà acquis et établir le 

bilan de la coopération engagée 

et entretenue depuis 2002. 

On a procédé à l’occasion 

à l’examen de nombre u s e s 

actions qui ont été ré a l i s é e s 

dans dive rs domaines avec la 

c o o p é ration de l’Aqu i ta i n e , 

n otamment dans le vo l et 

i n te ru n i ve rs i ta i re pour la cré ation 

d’une fo rmation pro fe ssionnelle 

dans le secteur 

du cinéma. 

Dans un cadre parte n a ri a l 

e n t re la RSMD et la Ré g i o n 

Aqu i taine, d’une part, et entre 

l ’ Un i ve rs i té Ibn Zohr et l’unive 

rs i té de Bordeaux III (ISIC), 

d ’ a u t re part, les effo r t s 

d é p l oyés et les tâches accomplies 

ont abouti à la cré a t i o n 

de deux licences pro fe s s i o nnelles 

en 2007 dans les métiers 

du cinéma, plus pré c i s é m e n t 

dans la fi l i è re de la ge st i o n 

de la production cinémato grap 

h i que et dans la fi l i è re des 

te ch n i ques audiovisuelles (son 

et image). Des sta ges ont été 

o rganisés, également, en 

f aveur des enseignants ch e rch 

e u rs de l’unive rs i té Ibn Zohr. 

Il a été prévu la pours u i te de 

l’appui de l’unive rs i té de Bordeaux 

III pour les éch a n ge s 

et la fo rmation d’enseignants. 

Il s’agit en outre, du déve l o ppement 

de l’éco-to u risme dans 

le parc de Souss Massa. La 

Région en parte n a r iat ave c 

l ’Aqu i taine, d’une part, et le 

Pa rc national Souss Massa et 

le Pa rc naturel régional des 

Landes de Gascogne - Maison 

de la nature du TEICH, sont 

p a rvenus, en matière de fo rmation, 

à la pours u i te en 

2 0 0 6 / 2 0 07 de la fo rm a t i o n 

des guides et agents locaux 

aux pra t i ques de guidage natura 

l i ste et à l’accueil du public. 

Dans ce cadre, deux cadre s 

du Pa rc national de Souss 

Massa ont effectué un sta ge 

à la maison du Te i ch. 

Dans le vo l et communication, 

il s’agit de l’élaboration en 

2 0 07 de deux bro ch u res sur 

les ré s e rves faunist i ques du 

p a rc et sur l’ibis ch a u ve, éditées 

en arabe, en français et en 

a n glais. 

To u j o u rs dans le cadre de 

la coopération inte ru n i ve rs ita 

i re, notamment en matière 

de création de fo rmation pro- 

RÉGIONS 

SOUSS MASSA DRÂA 

Un parte n a riat fru c t u e u x 

Un premier bilan a été tiré de la coopération avec la région française d’Aqu i ta i n e 

Pro j ets annexes 

Dans ce contex te, le Conseil 

régional SMD a mis en œuvre 

une politique avec deux 

o b j e c t i fs imp o rtants, l’économie 

de l’eau et la valori s ation 

des produits du te rro i r, 

avec l’indication gé o gra p h i qu e 

IG Argane et qui const i t u e n t 

l ’ a xe fo n d a m e n tal du 

p ro gramme d’appui à la décent 

ralisation (PAD), dont le 

Conseil régional, appuyé pour 

sa réalisation par les collectiv 

i tés françaises, sera 

e f fe c t i vement le maître 

d ’o u v ra ge . 

La région de l’Héraut apporte un important soutien aux associations locales. 

fessionnelle dans le secte u r 

a gro i n d u st riel, l’Un i ve rs i té Ibn 

Zohr et l’Un i ve rs i té de Bordeaux 

III ont procédé à la cré ation 

d’une licence 

p ro fessionnelle dans le secte u r 

a gro a l i m e n ta i re. 

C et te action est to u j o u rs en 

i n stance de réalisation, car le 

m i n i st è re de tutelle n’a pas 

e n c o re statué sur la cré a t i o n 

de cet te licence. Dans l’atte n te , 

l ’ u n i ve rs i té Ibn Zohr a capitalisé 

les missions et l’appui 

a p p o rtée pour le lancement en 

2 0 07 d’un Master en agro a l im 

e n ta i re à l’Ecole nationale 

des sciences appliquées. 

C o n c e rnant la coopéra t i o n 

avec l’Hérault, il s’agit entre 

a u t re du soutien prodigué aux 

associations locales, de la 

re ch e rche dans le domaine de 

l ’ a g ronomie, outre l’appui 

te ch n i que dans le domaine de 

l ’ hy d ra u l i que agri c o l e . 

Il nous incombe de signal 

e r, à ce propos, que les deux 

c o l l e c t i v i tés françaises et le 

Conseil régional Souss Massa 

D râa viennent par ailleurs de 

signer ensemble un nouve a u 

p ro j et qui s’ i n s c r it dans le 

c a d re de la coopération fra n c o - 

m a ro c a i n e . 

C et te re n c o n t re à Aga d i r, cité 

en pleine mutation et dest i n ation 

balnéaire de re n o m m é e 

i n te rnationale, perm et t ra sûrement 

aux trois collectivités ré unies, 

de donner une nouve l l e 

d y n a m i que à la coopéra t i o n 

grâce, surtout, à la mobilisation 

d’autres parte n a i res, te l s 

qu’APFEL, l’unive rs i té Ibn Zohr, 

l ’ O F P P T, IAV, Agrote ch, le Pa rc 

Souss Massa, l’Agence du 

Bassin, la Fondation du SUD, 

I R ATE, SDM Initiatives et le 

fe stival Ti m i ta r. 

A trave rs cet te re n c o n t re, le 

Conseil de la Région Souss 

Massa Drâa a manife sté sa 

grande vo l o n té de donner une 

dimension inte rnationale et un 

h o rizon pro m et teur au développement 

régional. 

D ’ a i l l e u rs sa tenue vient de 

s’ e ffectuer à qu e l ques jours de 

l ’ i n a u g u ration du SIFEL, fru i t 

de l’o p p o rtune relation entre 

les agri c u l te u rs du Souss et 

d ’Aqu i ta i n e .n 

EXPRESS 

F È S 

La Chambre de co m m e rce lance 

son site 

La Chambre de co m m e rce, d'industrie et de 

se r v i ces (CC I S) de la région Fès-Boulemane a 

lancé un site we b, destiné à fa c i l i ter l'a ccès à 

l ' i n fo r m ation re l at i ve à ses diff é re nts se r v i ces. 

Le site, accessible à l'a d resse "www.cc i sfes.o rg" , 

se veut une st r u c tu re de co ntact et plate forme de 

co m m u n i cation visa nt en pa rt i cu l i e r 

l 'a m é l i o ration des se r v i ces de la Chambre en 

m at i è re d'appui aux ent re p r i ses et de pro m ot i o n 

d es pote ntialités éco n o m i q u es et 

d ' i nvest i sse m e nt de la région Fès- B o u l e m a n e. 

I F RA N E 

O p é ra à l'Unive rsité Al Akhaway n 

L' U n i ve rsité Al 

A k h awayn a 

o rg a n i s é 

r é ce m m e nt un 

co n ce rt d'Opéra , 

à l'o ccasion de 

la 6e édition de 

la journée 

cu l tu re l l e 

a l l e m a n d e. 

C ette 

m a n i festat i o n , 

tenue avec le soutien de la Fo n d ation Hassan II 

pour les Maro cains Résidant à l'Et ranger et la 

D ra m at i sche B hne Fra n k f u rt, a vu la pa rt i c i pat i o n 

de la Diva Malika Reyad, acco m pagnée du gro u p e 

allemand "Ensemble Amadé" qui a joué les plus 

b eaux airs du réperto i re lyrique et class i q u es du 

M oza rt, Donizetti, Ve rdi, Offe n bach, Rossini et 

a u t res. 

T É M A RA 

Fest i val de pièces théâtra l es 

L'Asso c i ation Ridea u 

d'Or d'A rt 

D ra m atique (t ro u p e 

t h é â t rale de Témara) 

o rg a n i se, du 2 au 6 

avril prochain la 10 e 

édition du fest i val de 

la co u rte pièce 

t h é â t ra l e. 

D es co nta c ts ont été 

e nt repris avec des tro u p es théâtra l es 

e u ro p é e n n es et ara b es pour pa rticiper avec six 

co u rtes pièces. 

La liste co m p l è te des tro u p es pa rt i c i pa ntes se ra 

annoncée en janv i e r. M A P

“ 

La mise à 

n i veau to u ri st i qu e 

d ’Agadir comp re n d 

la réalisation d’une 

n o u velle corn i ch e 

de 5 km, dont les 

t ravaux sero n t 

a ch evés en 2009.’ ’ 

AGADIR 

Le to u risme prend son envo l 

Une synergie qui milite pour le développement du secte u r 

D 

S i g n atu re du PDRT 

L’ avènement du PDRT (Plan 

de développement régional to uri 

st i que) va hisser cet te synergie 

réunissant les auto ri tés, les 

élus et les pro fessionnels dans 

une vision st ra té g i que part i c ul 

i è re pour le déve l o p p e m e n t 

to u ri st i que d’Aga d i r. 

Deux ans de négociations et 

de travail de te rrain ont poussé 

le minist è re de tutelle à pre n- 

A B D E L FAT TAH ABERBRI 

epuis sa nomination à 

la tête de la wilaya 

d ’Aga d i r, Ra chid Filali a 

tout de suite saisi l’enjeu du to urisme 

dans le déve l o p p e m e n t 

é c o n o m i que de la ville. Il a opté 

pour une st ra tégie de trav a i l 

basée sur la synergie entre les 

a u to ri tés, les élus et les professionnels. 

Conscient du rô l e 

que joue les pro fessionnels dans 

la ge stion du secte u r, il a éta b l i 

une relation part i c u l i è re ave c 

l ’ ex - p résident du CRT, Saïd 

S c a l ly, pour dynamiser la 

m a rche de ce domaine. Le CRT 

d ’Agadir SMD a pris une dimension 

imp o rta n te avec l’imp l i c ation 

du président du Conseil 

régional de la RSMD, Aziz 

A k h a n n o u ch. Il s’en est suivi 

des actions positives et concrètes 

uniques en leur ge n re dans 

les annales de la pro m ot i o n 

régionale. En effet, le CRT 

d ’Agadir est le premier centre 

à avoir participer avec son 

p ro p re stand au WTM de Lond 

res et au MITT de Moscou. 

Une pre m i è re qui est une vra i e 

d é m o n st ration de cet te imp o rta 

n te synergie ex i sta n te entre 

les auto r i tés, les élus et les 

p ro fe s s i o n n e l s . 

d re en considération l’approche 

bien étudiée, proposée par 

Aga d i r. 

Le PDRT fut enfin signé en 

p résence de l’ex - P remier minist 

re, Driss Jet tou. Agadir a 

o b tenu ainsi un tableau de bord 

de travail en matière d’animation, 

de re p o s i t i o n n e m e n t 

du produit, de fo rmation et 

de mise à nive a u . 

La mise à niveau d’Agadir au 

n i veau du vo l et to u ri st i que baln 

é a i re sera déte rm i n a n te ave c 

la signature d’une conve n t i o n , 

en présence de S.M. le Ro i 

Mohammed VI, à Agadir ave c 

un montant d’un milliard DH. 

En tête de liste de cet te mise à 

n i veau, vient la réalisation d’une 

n o u velle corn i che de 5 km, dont 

les travaux ont bel et bien commencé 

et qui seront ach evés en 

2009. Beaucoup de choses pouvaient 

encore se faire et ave c 

une vitesse plus grande, si ce 

n’ e st le reta rd et la manière ave c 

l e s quels est gé ré le Conseil communal, 

connaissant depuis sa 

c o n stitution une lutte inte st inale 

entre les membres du 

b u reau et leur président, pour 

ne citer que ce blocage 

révé l a te u r … 

Le 33e congrès de Selecte o u r, 

qui a été tenu la semaine dern 

i è re à Aga d i r, a démontré une 

fois encore l’implication du wa l i 

d ’Agadir pour le déve l o p p e m e n t 

du to u risme. Ali Chaoui, président 

de Royal To u rs, age n c e 

o rga n i s a t rice du congrès, a 

dit à ce sujet : «Le wali d’Agadir 

est la clé de ré u s s i te du 

c o n grès…». Dans le même 

o rd re d’idées, les déclara t i o n s 

du président du Conseil pré fe cto 

ral d’Aga d i r- I d a o u ta n a n e , 

Ab d e rahim Oummani, qui a 

to u j o u rs soutenu les travaux et 

les diffé rents pro grammes du 

Conseil pré fe c to ral dans le 

monde ru ral. Le hasard aura 

voulu que A. Oummani 

d evienne président du CRT 

d ’Agadir et là, la coord i n a t i o n 

avec le wali ne pouvait que ‘’baigner 

dans l’huile’ ’, dans une 

e n te n te cordiale, un re s p e c t 

mutuel pour la démarche de 

t ravail adoptée par le CRT. Il est 

évident que tout travail re ste 

p e rfectible et qu’on peut to u- 

RÉGIONS 35 


j o u rs faire mieux. Mais souve n t , 

les problèmes locaux ne peuvent 

tro u ver leur solution qu e 

dans une dynamique prév a l a n t 

des pouvo i rs publics. Deux 

exe mples à citer à ce sujet: 

d ’ a b o rd, celui du secteur aéri e n 

dont souff re la dest i n a t i o n . 

En effet, la destination Aga d i r 

s o u ff re de l’inex i stence de lignes 

d i re c tes entre les dive rses capitales 

européennes émet t ri c e s 

de to u r i stes. A part le vo l 

Aga d i r- Pa i rs, il n’y a pas un seul 

vol direct, en ligne ré g u l i è re , 

à souligner, hors les ch a rte rs 

a ff ré tés par les TO. Le deuxième 

handicap n’ e st autre que le 

fameux «All Inclusive» (Le To u t 

C o mp ris). Cet te fo rmule pri s e 

en considération dans les îles 

du Pa c i fi que, mais éga l e m e n t 

dans les zones éloignées des 

villes, en Tu rquie, en Egypte ou 

en Tunisie, ne convient nullement 

à Aga d i r. Opter donc pour 

l’ «All Inclusive», c’est opter pour 

un blocage de to u te l’activité 

é c o n o m i que en ra p p o rt avec le 

s e c teur to u ri st i que et là, il va 

falloir tro u ver les solutions 

a d é qu a tes. La relance des ch a nt 

i e rs hôte l i e rs dans Founty II 

s’ i n s c rit également dans cet te 

d y n a m i que. Il est évident qu e 

la ge stion de la ville est du 

domaine du président et des 

m e m b res du bureau de la commune 

urbaine, ce que le wa l i 

a to u j o u rs re s p e c té dans le 

c a d re des comp é tences et des 

p ré ro ga t i ves de chacun. Il est 

c e r tain qu’il aimerait faire 

mieux, dans ce domaine, mais 

hélas et comme dit le prove r b e : 

«La plus belle fille du monde ne 

peut donner que ce qu’ e l l e 

a … » .■ 

St rat é g i e 

La ville mise énormément 

sur ses ato u ts to u r i s t i q u e s , 

c ’est pourquoi elle doit 

d é velopper dava n tage de vo l s 

d i re c ts avec des dive rs e s 

c a p i tales euro p é e n n e s . 

EXPRESS 

T I F L E T 

Ca ravane de solidarité 

Le se c r é ta r i at 

régional de 

l 'A l l i a n ce 

d é m o c ratique des 

d ro i ts de la fe m m e 

a organisé les 7, 8 

et 9 déce m b re à 

Ti fl et (prov i n ce de 

K h é m i sset) une ca ravane de solidarité au profi t 

d es perso n n es des quart i e rs défavorisés à Ti fl et 

sous le signe "Pour la réuss i te du pro j et de la 

c i toye n n eté res p o n sa b l e". Quelque 10 0 

pa rt i c i pa nts ont pris pa rt à cette ca rava n e, 

indique un communiqué de l'A l l i a n ce, précisa nt 

que des ate l i e rs sur l'e nv i ro n n e m e nt, la cu l tu re de 

la citoye n n eté et de l'égalité ont été prévus à 

cette occa s i o n . 

T É M A RA 

N o m i n ation des chefs d’a u to r i t é 

S u i te au dernier mouve m e nt des agents de 

l 'a d m i n i st ration te r r i toriale ent repris par le 

m i n i st è re de l'Int é r i e u r, le gouverneur de la 

p r é fe c tu re de Skhirat-T é m a ra, Abdelmalek 

Haoudi a procédé merc redi dernier à l'insta l l at i o n 

d es nouveaux agents d'a u torité affectés à cette 

p r é fe c tu re. Il s'agit de Abdelwahab Fadhil, pa c h a 

de Témara, Hassan El Messaoudi, chef de ce rc l e 

de Aïn Aouda, Said M'himer, Caîd à Aïn Atiq et 

Jamal Arous et Hamid Hamzaoui res p e c t i ve m e nt 

caïds d'a n n exes administ rat i ves au se c r é ta r i at 

g é n é ral de la préfe c tu re. Inte r ve n a nt à cette 

o ccasion, le gouverneur a rendu hommage aux 

a g e nts d'a u torité pa rta nts pour les effo rts qu'ils 

o nt déployés au niveau de leurs co m m a n d e m e nts. 

Il a ensuite prése nté à l'a ss i sta n ce les nouvea u x 

a g e nts d'a u torité affectés à la préfe c tu re. 

O UA R Z A Z AT E 

Ate l i e rs sur les dro i ts de l’e n fa nt 

Trois ate l i e rs de fo r m ation ont été initiés, en fi n 

de semaine au siège de la délégation d'éducat i o n 

n ationale à Ouarza zate, autour du thème 

" L' é d u cation aux dro i ts d'e n fa nts". Organisés pa r 

la section locale de l'Asso c i ation maro caine des 

D ro i ts humains (AMDH), ces ate l i e rs ont co ï n c i d é 

avec la célébration de la Journée mondiale des 

d ro i ts de l'e n fa nt. Profi ta nt à une ce nta i n e 

d ' é l è ves du lycée Cadi Ay yad à la commune rura l e 

de Ta r m i g t, à Ouarza zate, cette re n co nt re a été 

saisie également pour fa i re découvrir aux élèves 

l es principes de la Déclaration unive rselle des 

d ro i ts de l'homme et des diff é re ntes co nve nt i o n s 

i nte r n at i o n a l es des dro i ts de l'e n fa nt. M A P

36 


“ 

Le pro j et de 

p a rte n a riat concer- 

n e ra également la 

re sta u ration de plus 

i e u rs sites de l'ancienne 

médina de 

Ta n ger classés patrimoine 

unive rs e l .’ ’ 

L 

INITIATIVE 

Un musée du patrimoine 

Ta n ger et Barcelone à l’o rigine du pro j et 

Ac t i o n 

Le site historique de la ville du 

D é t roit fe ra également pa rtie du 

p rojet de re s ta u rat i o n . 

a commune urbaine de 

Ta n ger s'est enga gée dans 

un pro j et de parte n a ri a t 

avec la ville de Barcelone pour 

la re sta u ration des sites histori 

ques de la ville du Détroit et 

la création d'un musée dédié 

au patrimoine médite rra n é e n . 

La convention conclue à cet 

e f fet entre les deux part i e s , 

a d o ptée lors des travaux de la 

d e rn i è re session ord i n a i re du 

Conseil de la ville, indique qu e 

le pro j et concerne nota m m e n t 

le site de l'ancienne prison de 

"Bab Labhar" qui sera re sta u ré 

et ré h a b i l i té en musée du patrimoine 

médite rra n é e n . 

Le site histo ri que a été rete n u 

de commun accord entre les 

Une asso c i ation engagée 

L’association Al Boughaz, en 

c o l l a b o ration avec le Club Env ironnement 

de l’ENSAT et l’A ssociation 

Marshan, a déjà 

o rganisé, en parte n a riat ave c 

le Conseil de l’A rro n d i s s e m e n t 

de Ta n ger Médina, un sémin 

a i re sur le thème de : 

« Ta n ge r: patrimoine et développement, 

quelles muta t i o n s 

à l’horizon 2010 » . 

Ciblant les associations ta ngé 

roises le séminaire posait également 

la qu e stion du « R ô l e 

à jouer par la Société Civile face 

aux mutations de sa ville». Il 

é tait en même te mps l’o c c a s i o n 

pour les diffé rents acte u rs de 

la société de s’ i n fo rmer sur l’impact 

et les de la réalisation de 

ces pro j ets sur Ta n ger et sa 

région à l’horizon 2010. L’A s s ociation 

Al Boughaz avait par aill 

e u r s fait appel aux 

responsables des institutions et 

des organismes inte rvenant qu i 

ont en ch a rge la concré t i s a t i o n 

des grands pro j ets concernant 

Ta n ger et sa région pour 

venir pré s e n ter l’actualité des 

U 

n atelier inte rn a t i o n a l 

sur les moyens de ré h ab 

i l i tation des qu a rt i e rs 

a n a rch i ques dans la ré g i o n 

du Moye n - O rient et d'Afri qu e 

du No rd a été organisé, lundi à 

M a rra ke ch, avec la part i c i p ation 

de responsables des 

Conseils municipaux de villes 

a rabes, d'ex p e rts inte rn a t i onaux 

et d'acte u rs de la société 

civile. 

Initié par l'Institut arabe de 

d éveloppement urbain (IADU) 

en collaboration nota m m e n t 

avec la Banque mondiale, cet 

a telier vise le re n fo rcement des 

c a p a c i tés des responsables des 

villes arabes en matière de 

ré h a b i l i tation des qu a rt i e rs 

a n a rch i ques, en les aidant à 

c e rner les pro b l é m a t i qu e s 

posées à ce niveau et à met t re 

en place les politiques approp 

riées. Il a pour objet éga l e m e n t 

l ' e s quisse d'une st ra tégie de 

d éveloppement de ces qu a rt i e rs 

i n té grant l'ensemble des acte u rs 

c o n c e rnés ainsi que les aspects 

é c o n o m i que, social et urbanist 

i que, en harmonie avec l'init 

i a t i ve "Villes sans taudis ni 

b i d o nvilles" des Nations unies, 

énoncée dans la Déclaration du 

m i l l é n a i re . 

C et atelier de trois jours s'insc 

rit dans le cadre d'une série de 

re n c o n t res pro grammées par 

l'IADU sur la th é m a t i que du 

" D éveloppement économiqu e 

local", par le biais de l'augmentation 

des opport u n i tés de 

t ravail et des revenus des habitants 

des qu a rt i e rs anarch i qu e s , 

l ' a m é l i o ration de leur env i ro nnement 

socio-économique et le 

d éveloppement des infra st ru ct 

u res de base. 

I n te rvenant à l'ouve rt u re de 

deux parties à l'issue d'une 

ré c e n te visite à Ta n ger d'une 

d é l é gation d'élus de la municip 

a l i té de Barcelone. La re sta 

u ration de ce site, data n t 

du 18e siècle et distingué par 

une vue panora m i que sur le 

d é t roit, a été pro grammée en 

action pri o ri ta i re de ce parten 

a riat qui porte sur une duré e 

ch a n t i e rs en cours et leurs persp 

e c t i ves d’avenir à un parte 

r re constitué par les 

re p ré s e n tants des associations 

ta n gé roises. 

Sur ce plan la manife sta t i o n 

fut un succès tant par la qu a nt 

i té que par la qu a l i té des participants 

car en effet, plus de 

40 associations étaient pré s e ntes 

ainsi que plusieurs re p rés 

e n tants d’o rganismes publics, 

d ’o p é ra te u rs économiqu e s 

p u b l i ques et pri vés, de 

l ’ u n i ve rs i té, et c . 

c et te re n c o n t re, le président de 

l ' I A D U, Abdullah Al Ali Al 

Nuaim, a re l evé que l'inté rêt de 

telles re n c o n t res réside dans le 

fait qu'elles constituent une 

p l a te - fo rme imp o rta n te de 

débat et de ré fl exion au sujet 

des diffé rents problèmes qui se 

posent au niveau des villes 

a rabes, l'analyse de leurs causes 

et la re ch e rche des solutions. 

Le président du Conseil communal 

de Marra ke ch, Omar 

El Jazouli, a estimé que les villes 

a rabes, à l'instar des autre s 

villes de par le monde, connaissent, 

en raison de leur ex p a n- 

RÉGIONS 

de cinq ans. D'une arch i te c t u re 

a u th e n t i que, la prison de Bab 

Labhar a été édifiée sous le 

règne du Sultan Moulay Ismaïl 

qui avait aussi bâti de nombre uses 

fo rt i fications dans la ville 

du détroit, notamment la 

re m a rquable Kasbah avec ses 

h a u tes murailles qu a d rillées par 

qu a t re to u rs et disposant de 13 

p o rtails. Le pro j et de parte n ariat 

concern e ra également la 

re sta u ration de plusieurs site s 

de l'ancienne médina de Ta n ge r 

classés patrimoine unive rs e l . 

La municipalité de Barc e l o n e 

s ' e n ga ge à affe c te r, le long de 

cinq exe rcices, d'imp o rta n t s 

financements pour la re sta u ration 

et la ré h a b i l i tation des site s 

retenus. La commune urbaine 

i mp l i qu e ra dans cet te coopération 

la délégation prov i n c i a l e 

de la culture et l'inspection 

régionale des sites histo ri qu e s 

en vue de tirer pro fit de leurs 

ex p e rtises en matière de re sta 

u ration et de ré h a b i l i ta t i o n 

des anciennes bâtisses. ■ M A P 

MARRAKECH 

Comment mettre fin aux taudis 

Atelier inte rnational sur les villes sans bidonv i l l e s 

“ 

C et atelier 

de trois jours 

s ' i n s c rit dans le 

c a d re d'une séri e 

de re n c o n t res 

p ro grammées par 

l'IADU sur la 

th é m a t i que du 

« D éve l o p p e m e n t 

é c o n o m i qu e 

l o c a l » .” 


Les pa rt i c i pa nts 

> Les res p o n sa b l es d es 

C o n seils municipaux de 

v i l l es ara b es 

> Des ex p e rts 

i nte r n ationaux 

> Les acte u rs de la 

société civile 

L' I n st i tut arabe de 

d é ve l o p p e m e nt urba i n 

(IADU) 

> La Ba n q u e m o n d i a l e 

Les villes arabes connaissent le même phénomène de bidonv i l l e s . 

sion, des problèmes re l a t i ve s , 

e n t re autres, au manque en 

i n f ra st ru c t u res de bases et 

s e rvices publics, ainsi qu'à l'app 

a rition de qu a rt i e rs anarch iqu 

e s . 

Il a souligné que le Maro c 

a c c o rde une grande pri o ri té à 

c et te qu e stion, par le biais d'un 

n o m b re d'inst ruments, dont 

le re n fo rcement du cadre jurid 

i que, le pro gramme "Vi l l e s 

sans bidonvilles", la pro m ot i o n 

de l'habitat social, la cré a t i o n 

de nouvelles villes et l'Initiative 

nationale pour le déve l o p p ement 

humain (INDH).■ M A P

“ 

D 

M U STAPHA CHABBA K 

ans une ville qui se 

m é ta m o rphose, la qu e s- 

tion de la mobilité 

urbaine a to u j o u rs été négl igée 

et ne fi g u rait pas parmi les 

p re m i è res ex i gences dans la ge stion 

durable du te rri to i re, ce qu i 

a enge n d ré de incidents néfastes, 

non seulement sur la qu al 

i té de vie urbaine mais aussi sur 

la sécuri té des citoyens. C’est un 

euphémisme que de dire que les 

accidents de la circ u l a t i o n 

urbaine sont devenus une sorte 

de calamité. Il est même incomp 

réhensible qu’en milieu urbain, 

les accidents soient mortels. Ceci 

ex p l i que d’abord l’anarchie, le 

d é s o rd re, l’indiscipline et l’irre spect 

de la ré gl e m e n tation en 

m a t i è re de circulation qui fo n t 

des victimes innocentes. On 

dit bien que quand une ville 

grandit, tout grandit. Beni Mellal 

n’a pas échappé à cet te rè gle. De 

la densité de la population qu i 

a doublé, au parc auto m o b i l e 

qui lui a été multiplié par 20, 

sans oublier l’ex tension urbaine 

qui se faisait depuis des années 

dans l’anarchie, la mauvaise ge stion 

de la sécuri té ro u t i è re aidant 

(il est te mps d’ailleurs de pro c éder 

à un certain re d é p l o i ement 

au sein du corps urbain 

pour lui redonner une nouvelle 

dynamique et un nouve a u 

c o n c e pt d’inte rvention plus efficace. 

L’ a u t re contra i n te qu i 

m a rque cet te pro b l é m a t i qu e , 

c ’ e st l’absence d’un plan de 

déplacement urbain devenu non 

seulement nécessaire, mais absolument 

urgent pour apporter les 

solutions nécessaires, de façon 

à mieux fl u i d i fier le tra fic dans 

n ot re ville, assurer une liberté 

de déplacement plus large, favoriser 

la circulation piéto n n e , 

en ré h a b i l i tant certains ro n d s 

poins mal conçus, ré s o u d re les 

p roblèmes liés aux park i n g s , 

ré a m é n a ger et re n fo rcer le 

réseau des feux de signalisation 

à certains carre fo u rs név ra l g iques, 

tels les carre fo u rs du Boul 

ev a rd des Fa r, du Bd. Laayo u n e , 

du Bd. Ibn Khaldoune et du 

qu a rtier indust riel (place ex 

a b a t to i rs), etc… Des actions qu i 

d ev raient accompagner l’ambitieux 

pro gramme de mise à 

n i veau de la ville initié, il faut le 

s o u l i g n e r, par le wali de la ré g i o n 

et gouve rneur de Beni Mellal, 

a u quel ont été alloués des inve stissements 

de plusieurs milliard s 

de centimes pour le ré a m é n agement 

des art è res sous-équ ipées 

du centre vile (Ave n u e 

Hassane II, Bd. Ibn Khaldoune, 

Bd. 20 Aôut…), l’aménage m e n t 

des espaces ve rts, de l’éclaira 

ge public qui a encore besoin 

d’un lifting, la ré h a b i l i ta t i o n 

de certain carre fo u r, des trotto 

i rs, des bord u res, etc. Beni 

Mellal qui ch a n ge de visage 

d ev rait bien ré fl é chir à la prob 

l é m a t i que de la mobilité en vue 

de lui re n d re son attra c t i v i té 

urbaine, ce qui impose une 

c e rtaine ré fl exion et un ré examen 

de l’utilisation de l’espace 

public en te rme de circ u l a t i o n . 

C i rculer aujourd’hui en ville 

d evient un vé ri table cauch e m a r, 

s u rtout devant l’absence 

d ’ a gents destinés à mainte n i r 

l ’o rd re et à assurer la fl u i d i té de 

la circulation. Dans un tel déso 

rd re, la ville de Beni Mellal 

ri s que de devenir un jour, la 

j u n gle où les conducte u rs ro ulent 

sur n’ i mp o rte quoi et stationnent 

leurs vé h i c u l e s 

n’ i mp o rte comment, met tant en 

d a n ger la vie des citoyens. L’ é l ab 

o ration d’un plan de circ u l ation 

devient donc nécessaire et 

même urge n te pour harm o n iser 

le tra fic urbain. n 

RÉGIONS 37 


BENI MELLAL 

Une circulation sans ré gl e m e n ta t i o n 

La mauvaise ge stion de la sécuri té ro u t i è re est une des raisons des accidents urbains 

Un plan de 

d é p l a c e m e n t 

urbain est plus qu e 

n é c e s s a i re pour 

mieux fl u i d i fier 

le tra fic, assure r 

une liberté de 

déplacement plus 

l a rge et favo riser 

la circulation 

p i é to n n e .” 


D i a g n ost i c 

> G est i o n h o r i zo ntale 

de l’u r banisme ; 

> D é g ra d at i o n d u 

paysage urbain ; 

> Abse n ce d ’o rg a n i sat i o n 

s patiale en milieu rural ; 

> Fa i b lesse du taux de 

r é a l i sation au niveau des 

é q u i p e m e nts publics et 

d es es pa ces ve rts ; 

> Couve rtu re de moins 

70% du te r r i to i re en 

d o cu m e nts d’u r banisme ; 

> Négligence d e 

l ’e nv i ro n n e m e nt, 

d es access i b i l i t é s, 

du tra n s p o rt 

et de la circu l at i o n . 

C ’est l’a n a rchie, le désord re et le manque de réglementation qui provoquent généralement les accidents . 

Ca m pagne de sécurité ro u t i è re 

Une campagne inté grée de 

s é c u ri té ro u t i è re pour la ré g i o n 

de Ta d l a -Azilal a été lancée, 

m a rdi à Beni Mellal, par le 

C o m i té national pour la prévention 

des accidents de la circulation 

(CNPAC), dans le 

c a d re de la st ra tégie d'urge n c e 

de sécuri té ro u t i è re. 

Initiée en collaboration ave c 

le Comité régional de sécuri 

té ro u t i è re, l'Office national 

de l'électri c i té et le Cro i s s a n t - 

ro u ge marocain, cet te opération, 

qui se pours u i v ra jusqu ' a u 

10 courant, porte sur la dist 

ribution gra t u i te au pro fit des 

m oto c yc l i stes de la région de 

4.000 casques. 

Les moto c yc l i stes de la ville 

de Beni Mellal bénéfi c i e ront de 

3.000 casques, alors que ceux 

d'Azilal auront droit à 1. 0 0 0 

c a s ques, dist ribués dans le 

c a d re de l'opération nationale 

"Casque préventif pour 

la vie". L'opération porte aussi 

sur l'équipement des ch a rrettes 

en 2.400 plaques ré fl é ch i ss 

a n tes et 4800 cata d i o pt res, à 

t rave rs des caravanes inté gré e s 

qui sillonneront 12 souks hebd 

o m a d a i res de Beni-Mellal. 

Pa rmi les actions prévues, l'organisation 

d'activités pédagog 

i ques et de séances 

d'éducation ro u t i è re au pro fi t 

des enfants au sein de la piste 

de sécuri té ro u t i è re de la ville, 

dans le cadre de la conve ntion 

de parte n a riat signé entre 

le CNPAC et l'Académie ré g i onale 

d'éducation et fo rm a t i o n 

de la région. Le pro gra m m e 

p révoit de même le lancement 

d'une campagne d'info rm a t i o n 

d i re c te, qui ciblera les usage 

rs de la ro u te pour les sensibiliser 

aux dange rs liés à la 

c i rculation, ainsi que la dist ribution 

de 100.000 dépliants. 

Au total, 100.000 casqu e s 

s e ront dist ribués aux moto c yc 

l i stes dans tout le Roya u m e , 

pour un coût global de 9,3 millions 

de dirhams, financé entièrement 

par le comité national. 

EXPRESS 

K E N I T RA 

C o n f é re n ce autour du savo i r 

Le ministère de la Jeunesse et des Sports organise, 

du 15 janvier au 15 mai prochains à Kenitra, la 

quatrième édition des Universités populaires, 

indique un communiqué du ministère. Initiée sur le 

thème "Le savoir pour le savoir", cette édition sera 

notamment marquée par des conférences portant 

sur le management, la sociologie et le droit. 

B E R K A N E 

M i se en place d’ate l i e rs 

Des crédits de 

l'ordre de 

6.911.000 DH ont 

été alloués à des 

projets de 

développement 

inaugurés ou en 

cours de 

réalisation dans la 

province de 

Berkane. Ces 

projets portent 

sur la construction d'un ensemble d'ateliers et de 

laboratoires au collège Allaymoune de Berkane 

(5.481.000 DH), du siège du 3e arrondissement de 

la commune urbaine de Berkane (800.000 DH) et 

d'un foyer féminin au centre de Sidi Bouhria réalisé 

dans le cadre de l'Initiative nationale pour le 

développement humain (INDH) et en partenariat 

avec la direction provinciale de l'Agriculture à 

Berkane (630.000 DH). 

I F R A N E 

Les moyens de prévenir 

le te r ro r i s m e 

Le Club des droits de l'homme de l'Université Al 

Akhawayn (AUI Human Rights Club) a organisé à 

Ifrane, des journées de réflexion sur les moyens de 

prévention du terrorisme et de la dérive des jeunes 

vers l'extrémisme. Des représentants de plusieurs 

départements ministériels, ainsi que des acteurs 

de la société civile prendront part à cette 

rencontre où plusieurs thèmes seront débattus 

notamment "Idéologies terroristes", "Mal 

comprendre l'Islam", "Amalgame entre Islam et 

terrorisme", "Lois et conditions de jugements des 

terroristes", "Facteurs socio-économiques et 

terrorisme", "La dissémination des idées 

terroristes en prison" et "Violations des droits de 

l'Homme et terrorisme''. Des ateliers de travail 

seront aussi organisés pour impliquer les ONG 

dans l'élaboration de solutions et leur donner les 

moyens de les appliquer à leurs niveaux.

“ 

On a été surp 

ris par la décision 

du conserv a te u r 

foncier qui re f u s e 

d ’ a p p l i quer le jugement 

du pro c u re u r 

du Ro i .” 

CASABLANCA 39 


LITIGE 

La justice se fait atte n d re 

L’A PAEI ne parvient to u j o u rs pas à faire saisir les biens de l’ex - p résident pourtant condamné 

L’A PAEI en bref 

C réée en 1972, l'APAEI a pour 

mission d’encadrer les handicapés 

lége rs, à l'origine, mais 

aussi les enfants autistes, psych 

ot i ques et tri s o m i ques 21. Les 

400 enfants bénéfi c i a i res de 

l'association ont besoin de l’enc 

a d rement de pédopsych i a t re s , 

p s ych o m ot riciens ainsi qu e 

d ’ a u t res éducate u rs et monite 

u rs spécialisés. Les reve n u s 

de l'APAEI proviennent des cot isations 

de ses membres et des 

f rais de scolari té des enfants 

qu'elle prend en ch a rge et qu i 

v a rient entre 1000 et 2500 DH 

par mois. L'association perçoit 

également des reve n u s 

l o c a t i fs provenant d'un centre 

c o m m e rcial à Hay Inara . 

N 

NADIA OUIDDA R 

o u veau re b o n d i s s e m e n t 

dans l’aff a i re de l’A s- 

sociation des parents et 

amis des enfants inadapté s 

( A PAEI). Cet te fois, c’est 

l ’Agence nationale de la conservation 

fo n c i è re du cadast re et 

de carto graphie de Casa-A n f a 

qui a re j eté la re qu ê te de l’association 

pour saisir les biens 

de l’ancien président de l’A PA E I . 

«Le pro c u reu r du Roi nous a 

a c c o rdé la saisie conserv ato 

i re sur les parts de A.G, ex - 

p résident, dans sa société 

i m m o b i l i è re afin de re st i t u e r 

à l’association la somme de 

14 millions de DH. Cependant, 

on a été surp ris par la décision 

du conserv a teur fo n c i e r 

qui refuse d’appliquer ce jugement», 

affi rme Ali Re d o u a n e , 

actuel président de l'APA E I . 

To u te fois, selon une let t re 

e nvoyée par le conserv a te u r 

L ' A PAEI dispose aussi d'une 

sous-location de plusieurs parcelles 

de te rrain de la fe rm e 

qu'elle ex p l o i te en location de 

la Direction des domaines, à 

Dar Bouâzza. Par ailleurs, cet te 

association d'utilité publiqu e 

possède des revenus fi xes qu i 

p roviennent du secré ta r i a t 

d ' E tat ou du minist è re de tute l l e 

ch a rgé de l'Enfance, de la 

Famille et de l'Action sociale. 

C et organisme prend à sa 

ch a rge plus de 185 enfants inad 

a ptés. L'association reçoit également 

de l'argent de la CNO P S , 

des FAR, des amicales de plus 

i e u rs organismes publics et 

semi-publics et des entre p ri s e s 

p ri vées. 

foncier de Casa-Anfa à l’avo c a t 

de l’A PAEI, il s’ avè re qu’ a u c u n e 

saisie conserv a to i re ne peut être 

f a i te contre la société immob 

i l i è re en qu e stion. «A.G. ne 

possède que qu e l ques actions 

dans cet te société. De fait, il n’ a 

aucun droit dans les part s 

fo n c i è res qui appartiennent à 

la personne morale de l’entrep 

rise», ex p l i que le conserv a te u r 

fo n c i e r. Et d’aj o u ter qu’ a fin de 

re stituer ses droits, l’A PAEI doit 

avoir un jugement de saisie 

c o n t re l’entre p rise civile immob 

i l i è re. «On ne sait plus à qu e l 

saint se vo u e r. 

D’une part, l’association doit 

h o n o rer ses enga gements et 

d’un autre, elle a épuisé to u te s 

les voies de re c o u rs pour perc 

evoir l’argent de ces enfants 

i n a d a ptés», déplore Ali 

Redouane. Il est à signaler qu e 

l ’ avocat de l’A PAEI a enta m é 

a u p a ravant des pro c é d u re s 

pour obtenir une saisie conserv 

a to i re sur les biens pers o n n e l s 

de l’ancien président. Un e 

te n ta t i ve qui est re stée vaine 

p u i s que A.G. a tra n s fo rmé sa 

villa en société civile immobil 

i è re, selon le nouveau bure a u 

de l’association. 

Le litige, rappelons-le, date de 

l'année 2003, quand plusieurs 

m e m b res de l'association 

avaient déposé deux plainte s 

sur d'éventuelles irré g u l a ri té s 

c o n sta tées sur les plans organisationnel 

et fi n a n c i e r. 

Le dossier a été placé dev a n t 

le tribunal, qui a ordonné une 

e n qu ê te. Suite à cet te pro c éd 

u re, A.G. a été condamné en 

2 0 04 par le tribunal de prem 

i è re instance de Casablanca- 

Anfa à un an de prison fe rm e 

et 1000 DH d'amende pour 

abus de confiance, déto u rn ement 

de fonds, falsification et 

ve rsement de salaires indus. 

Avec lui, sept autres accusés 

ont écopé de peines allant de 

six à 10 mois de prison fe rm e 

et 1000 DH d'amende. 

Ces jugements ont été ré d u i t s 

en 2005, par la cour d'appel, 

à trois mois de prison ave c 

s u rsis. Le tribunal avait éga l ement 

ordonné une ex p e rt i s e 

fi n a n c i è re pour déte rminer le 

m o n tant des fonds déto u rn é s . 

C et te évaluation a été confi é e 

à trois ex p e rts de la finance qu i 

ont passé à la loupe l'ensemble 

des comptes de l'association en 

s ' a p p u yan t sur le ra p p o rt de 

l'Inspection gé n é rale des Fi n a nces 

(IGF). Seulement, les décisions 

des tribunaux et des 

c o m i tés d'inspection sont re stées 

let t res mortes. 

De fait, l’A PAEI ri s que de 

fe r mer ses portes à to u t 

moment pour arri é rés de det te s 

et manque de budget de fo n ctionnement. 

«On ne veut pas 

a rri ver au jour où les 400 

enfants bénéfi c i a i res de l’association 

se ret ro u ve ront sans 

e n c a d rement pédagogiqu e » , 

conclut Ali Re d o u a n e .■ 

C o n s é q u e n ce 

L’A PAEI risque de fermer ses 

p o rtes à tout moment pa r 

manque de budget de 

fonctionnement. 

Avis de coupure d’électricité 

Mardi 11 décembre 2007 à Casablanca 

En raison de travaux d’entretien, nous informons notre aimable 

clientèle que le courant électrique sera momentanément coupé au 

quartier Khaddouj Halima : Derb Sbai dans la rue 3 du n° 2 au 

n° 112, rue 4 du n° 83 au n°191, rue 5 du n° 1 au n°67 et du 

n° 2 au n° 86, rue 53 du n° 1 au n° 75 et du n° 2 au n° 52 

ainsi qu’à l’avenue Lagouira du n° 132 au n° 250 et à l’avenue 

Wahda Ifriquia du n° 1 au n° 41 de 9h00 à 15h00. 

Nos agences sont ouvertes : 

du lundi au jeudi en horaire continu de 7h30 à 18h00, 

vendredi de 7h30 à 11h15 et de 14h30 à 18h00 

et le samedi matin de 8h00 à 11h30. 

EXPRESS 

CONSEIL 

Les pro j ets pour la métro p o l e 

La ville de Ca sa b l a n ca est appelée à deve n i r, dans 

l es années à ve n i r, 

la métropole du 

d é ve l o p p e m e nt 

d u rable pa r 

exce l l e n ce, ont 

so u tenu, jeudi 6 

d é ce m b re, les 

pa rt i c i pa nts à une 

re n co nt re 

o rganisée par le 

C o n seil de la ville 

sur le thème 

"Quel pro j et de 

ville pour Ca sa b l a n ca ?". Les pa rt i c i pa nts à cette 

co n f é re n ce qui ent re dans le ca d re des Jeudis de 

la gouve r n a n ce, ont affirmé que malgré les 

p ro j ets st r u c tu ra nts qui ont été lancés au nivea u 

de la métro p o l e, il était nécessa i re de les 

re n fo rcer et d'insc r i re le tout dans une st rat é g i e 

g l o bale de la métropole ca pable de re l ever les 

d é fis de la mondialisation. A cette occasion, le 

wali du Grand Ca sa b l a n ca Mohamed Ka b baj a 

so u l evé l’importa n ce des pro j ets réalisés au se i n 

de la métropole tels que l'ex tension de l'a é ro p o rt 

Mohammed V ainsi que les pro j ets en co u rs de 

Ca sa - N ea rs h o re, et ceux prévus de la Marina, de 

M o ro cco Mall et d'A n fa -Vi l l e. Le président du 

C o n seil de la ville, Mohamed Sajid, a auss i 

souligné l'importa n ce des éta p es d'étu d es visa nt 

à la réalisation d'un réseau priorita i re de tra mway, 

d'une ligne de métro et d'une ligne de Résea u 

E x p ress régional. 

Avis de coupure d’électricité 

Mardi 11 décembre 2007 à Casablanca 

En raison de travaux d’entretien, nous informons notre aimable 

clientèle que le courant électrique sera momentanément 

coupé dans une partie du bd Administratif Préfecture 

Hay Hassani et environs de 12h30 à 14h30 ainsi qu’au 

lotissement Mistona à Hay Hassani de 10h00 à 12h00. 

Nos agences sont ouvertes : 

du lundi au jeudi en horaire continu de 7h30 à 18h00, 

vendredi de 7h30 à 11h15 et de 14h30 à 18h00 

et le samedi matin de 8h00 à 11h30.

40 

LE MATIN • LUNDI 10 DECEMBRE 2007 

LE PROGRAMME DES CINÉMAS 

CASABLANCA 

A BC 

Les fous du roi de Steven Za i l l i o n . 

DAW L I Z- CA SA- H A BO U S 

2 fe m m es sur la ro u te de Farida Bourguia, avec Mouna 

Fettou et Aïcha Mahmah. 

Z AG O RA 

Lions et agneaux de Ro b e rt Re d fo rd, avec Tom Cruise, 

Meryl St re e p, Ro b e rt Re d fo rd . 

EDEN CLUB (15h15 ; 17h15 ; 19h30 ; 22 h 0 0 ) 

A -Les infiltrés de Martin Sco reses, avec Le o n a rd o 

D i ca p r i o, Matt Damon, Jack Nicholso n . 

B - Red- The Drak Side de Vi k ram Bhatt, avec Afta b 

S h i vd a sani, celina Jaitleu, Amrita Fa rdeen Khan, Shahid 

Ka p o o r. 

C - Harry Potter et la coupe du feu de Mike Newell, ave c 

Daniel Ra d c l i ffe, Emma Watso n . 

LUTETIA 

N a n cy et le monst re de Mohamed Fr i tes, avec Majdouline, 

Hicham Ba h l o u l . 

LYNX ( 1 5 h -17h15 ; 19h30-22 h) 



M EG A RA M A 

Lundi au vendredi (14h15, 17h00, 19h45, 22h30). 

Le week-end 11h00, le samedi 00 h 45 

My blueberry nights de Wong Ka r-Wai, avec Norah Jones, 

Jude Law, David St rat h a i r n . 

La nuit nous appa rt i e nt de James Gray, avec Joa q u i n 

Phoenix, Mark Wa h l b e rg, Ro b e rt Duva l l . 

28 se m a i n es plus ta rd de Juan Ca r l os Fres n a d i l l o, ave c 

CINÉMA 

Ro b e rt Ca r l y l e, Rose By r n e, Jere my Re n n e r. 

Il était une fois de Amy Ad a m s, Patrick Dempsey, James 

M a rsd e n . 





Saw4 de Da r ren Lynn Bousman, avec Tobin Bell, Scott 

Patte rson, Betsy Ru sse l l . 

Le royaume de Peter Berg, avec Jamie Foxx, Jennife r 

G a r n e r, Chris Cooper. 

A m e r i can ganster de Ridley Scott, avec Denze l 

Wa s h i n g ton, Ru ssell Crowe, Josh Bro l i n . 

Les portes du te m ps de David Cunnigham, avec Ian 

M c S h a n e, Alexander Ludwig, Fra n ces Conroy. 

Les pro m esses de l’o m b re de David Cro n e n b e rg, ave c 

Viggo Morte n sen, Naomi Watts, Vi n ce nt Ca sse l . 

Un cœur inva i n cu de Michael Wi nte r b ottom, ave c 

Angelina Jolie, Archie Panjabi, Will Patto n . 

Yasmine et les hommes de Abdelkader Lagtaâ, avec Sa n a a 

Alaoui, Younès Megri, Mohamed Zo u h i r, Mohamed Majd. 

Le goût de la vie de Scott Hicks, avec Catherine Zeta - 

J o n es, Aa ron Ec k h a rt, Abigail Bres l i n . 

R I A LTO 

28 se m a i n es plus ta rd de Juan Ca r l os Fres n a d i l l o, ave c 

Ro b e rt Ca r l y l e, Rose By r n e, Jere my Re n n e r. 

R I TZ 

Yasmine et les hommes de Abdelkader Lagtaâ, avec Sa n a a 

Alaoui, Younès Megri, Mohamed Zo u h i r, Mohamed Majd. 

RABAT 

7 e A RT 

Ta b i te or not Ta b i te de Nabil Lahlou, avec Nabil Lahlou, Sofi a 

Hadi, Amal Ayyouch, Mourad Abderrahim, Younès Megri. 

Départ de Naoufal Berraoui. 

MARRAKECH 

M EG A RA M A 

TLJ 14h15, 17h00, 19h45, 22h30, le week-end 11h00 

Il était une fois de Amy Ad a m s, Patrick Dempsey, James 

M a rsd e n . 



Saw4 de Da r ren Lynn Bousman, avec Tobin Bell, Scott 

Patte rson, Betsy Ru sse l l . 

Le royaume de Peter Berg, avec Jamie Foxx, Jennife r 

G a r n e r, Chris Cooper. 

A m e r i can ganster de Ridley Scott, avec Denze l 

Wa s h i n g ton , Ru ssell Crowe, Josh Bro l i n . 

Les portes du te m ps de David Cunnigham, avec Ian 

M c S h a n e, Alexander Ludwig, Fra n ces Conroy. 

Un cœur inva i n cu de Michael Wi nte r b ottom, ave c 

Angelina Jolie, Archie Panjabi, Will Patto n . 

COLISEE 



TANGER 

Le Pa r i s 

TLJ 14h15, 17h00, 19h45, 22h30, le week-end 11h00 



* 3 NOUVEAU T É S 

Semaine du 5 au 12 déce m b re 

My blueberry nights* 

Fi l m f ra n ç a i s, hong- kongais réalisé par Wong Ka r-Wa i 

Avec N o rah Jones, Jude Law, David St rathairn 

G e n re : C o m é d i e, Ro m a n ce 

Durée : 1h 35min. 

H i s to i re : Après une ruptu re 

d o u l o u re u se, El i za b eth se 

l a n ce dans un périple à trave rs 

l 'A m é r i q u e, laissa nt derrière 

elle une vie de so u ve n i rs, un 

r ê ve et un nouvel ami - un 

é m o u va nt pat ron de bar - to u t 

en cherc h a nt de quoi pa n se r 

son cœur brisé. Occu pa nt des 

emplois de se r ve u se, El i za b et h 

se lie d'amitié avec des clients 

d o nt les désirs so nt plus 

g rands que les siens… 

La nuit nous appa rt i e nt* 

Fi l m a m é r i cain, réalisé par James Gray 

Avec J oaquin Phoenix, Mark Wa h l b e rg, Ro b e rt Duvall 

G e n re : Po l i c i e r 


H i s to i re : N ew York, fin des 

a n n é es 80. Bobby est le jeune 

pat ron d'une boîte de nuit 

b ranchée appa rte n a nt aux 

Ru sses. Avec l'ex p l osion du 

t ra fic de dro g u e, la mafia russe 

é tend son infl u e n ce sur le 

monde de la nuit. Po u r 

co ntinuer son ascension, Bobby 

doit cacher ses liens avec sa 

fa m i l l e. Seule sa pet i te amie, 

Amada, est au co u ra nt : son 

f r è re, Joseph, et son père, Bu rt, 

so nt des membres éminents de 

28 Se m a i n es Plus Ta rd * 

Fi l m b r i ta n n i q u e, réalisé par Juan Ca r l os Fres n a d i l l o 

Ave c Ro b e rt Ca r l y l e, Rose By r n e, Jere my Re n n e r 

G e n re : Sc i e n ce fiction, Th r i l l e r, Epouva nte - h o r re u r 


H i s to i re : Il y a six mois, un 

terrible virus a décimé 

l 'A n g l ete r re et a tra n sfo r m é 

p resque to u te la population en 

m o n st res sa n g u i n a i res. Les 

fo rces américa i n es d'o ccu pat i o n 

aya nt déclaré que l'infection a 

été défi n i t i ve m e nt va i n cu e, la 

re co n struction du pays peut 

m a i nte n a nt co m m e n ce r. Don a 

s u r v é cu à ces at ro ces 

é v é n e m e nts, mais il n'a pa s 

r é u ssi à sa u ver sa femme et la 

cu l pabilité le ro n g e. 

2 fe m m es sur la ro u te 

Film m a ro cain, réalisé par farida Bourq u i a 

Avec Mouna Fettou et Aicha Mahmah 

Genre : D ra m e 

Durée : 1 h 24 min 

H i s to i re : 

Amina est une jeune fe m m e 

belle et moderne. Lalla Ra h m a 

est une femme abandonnée pa r 

son mari qui a élevé son fils to u t 

seul. 

A l o rs qu’elle essaie de re j o i nd 

re le nord du Maro c, Lalla 

Rahma re n co nt re Amina sur le 

b o rd d’une ro u te, en panne de 

vo i tu re. 

El l es décident de voyager ense 

m b l e. Le tra j et rése r ve au 

deux fe m m es de bonnes et de 

m a u va i ses surprises.

10.00 Début des émissions; 10.10 M i n 

sonan arrassoul; 10. 20 Dessins animés; 

1 1 .00 I l ayki -R-; 1 1 .3 0 N a fi d a a l a m ad 

ra s sa -R-; 1 1 .35 Oukla fidaqaiq –R; 

1 1 . 45 Fe u i l l e ton : Al Intidar; 1 2 .35 Sta h l 

Blama Thlak -R-; Sahel ou Bnine; 1 2 . 45 

Journal télévisé en ara b e ; 1 3 .00 Fe u i l l eton 

: Charkh Fi Jidar Al Omr; 1 3 . 45J o u rnal 

télévisé amazigh et Journal télévisé 

en espagnol; 14.15 A s sa rag ; 14.3 0 Ou ssar 

Wa Houloul - R-; 1 5.3 0 M a a d o u ba - 

R-; 16 .0 0 G rands classiques arabes : 

Douaâe Al Ka raouane -R-; 17.30 De s s i n s 

animés; 1 8 .0 0 Sanabil ; 1 8 .15 A h l a m 

Bo u c h ra ; 1 8 .30 Ba s sair mina al quorâane 

; 1 8 . 4 0 I l ayki; 1 9.10 N a fi d a a l am 

a d ra s sa; 1 9.15 Oukla Fi daqaiq; 1 9. 20 

1 9. 20 

FEUILLETON 

AL MOUSTA D Â A FO U N E 

Réal. : Nacer Lahouir avec Rachid Al 

Ouali, Abdellah Ajil, Mohamed Be n b rahim,Hanane 

Ibrahimi,Abderrahim Bargach, 

Saadia Azgoune, Hassan Fo u l a n e , 

Aicha Mahmah, Benaissa Jirari. 

Résumé : 

Al Mousta d â a fou ne est un fe u i l l e to n 

de 24 épisodes inspiré du vécu maro c a i n 

dont le héros est le jeune Tahar qui entame 

sa carrière professionnelle à l'Office 

de l'investissement agricole dans 

une zone rurale du Maroc. 

Fe u i l l e ton : Rajoul Ghani faquir jiden; 

1 9. 55 Stahlak blama tahlak ; 20.0 0 J o u rnal 

télévisé en arabe, météo+; Journal 

télévisé en fra n ç a i s ; 2 1 .0 0 Sa r ref liya ; 

2 1 .05 Al Mousta d â foune; 22 .0 0 Ec h o 

é co; 23 . 50 Dernier bulletin d’info r m ations; 

23 .05 Al Alam Ri yadi - R-; 0 0.05 

Aji Tchouf -R-. « Aji Tchouf » est une émission 

novat r i ce qui propose des éléments 

de réfl exion selon les re p è res et les réf 

é re n ces du téléspectateur sans jamais 

t i rer de conclusion. Deux re p o rtages de 

13 minutes ou un seul d'une durée de 26 

m i n u tes diffusés sans co m m e n ta i res su r 

images et sans animateur ; 0 0.35 C i n é 

m e rc redi : Zawj ta h ta atta l a b-R-; 02 .3 0 

Fin des émissions. 

6 : 0 0 Le c t u re du Coran ; 6 : 05 Do c u m e nta 

i re- Al azraq al kabir ; 6 : 25 Hadaiq al 

m o u s ta q bal ; 7: 0 0 Dessins animés- Code 

l yo ko ; 7: 20 M o u g h a m i rou al ghaba ; 7: 45 

H ayat fi daqiqa ; 7: 50 C h a s s e u rs de venin 

; 8 :35 I t's good to be michael jackson; 

8 : 55 I n c h a at dakhma ; 9:40 G a l i l eo 

; 10 : 4 0 Fe u i l l e ton- Alam khafi ya ; 1 1 :3 0 

C h' h i wate choumicha ; 1 1 : 45 Baw wa bat 

al halawani ; 1 2 :3 0 L a m a s sat ; 1 2 : 45Al akhbar 

; 13:15 Fe u i l l e ton- Yi t ra b ba fi izzou ; 

14: 10 Journal amazigh ; 14: 20 Al majalla 

a r r i ya d i ya ve rsion amazigh ; 14:35 C h a d a 

al alhane : spécial ta rab al gharnati ; 16 : 10 

Fe u i l l e ton- Al mar'a al jaffa ; 17: 0 0 De ssins 

animés- Tao shu ; 17: 10 Mimi wa assayid 

boubou ; 17:40 Totally spies! : l'e f- 

01 . 55 

SÉRIE 

P R I SON BREAK 

Le piège pa r fa i t . 

A l o rs que Mahone a enfin mis la main su r 

Scofield et Bu r rows, la police des fro n t i è re s 

i n tervient. Un co n t re temps fâcheux qui 

l 'empêche de mener à bien sa mission... 

Po u rsuivis par une pat rouille, Sucre et le 

p i l ote sont co n t ra i n ts de quitter l'avion et 

sa u ter en pa ra c h u te en plein désert du Nouveau 

Mexique. Sur les tra ces de son ancienne 

co n q u ê te, T- Bag cherche à se proc 

u rer une prothèse pour re m p l a cer sa main... 

fet musclor ; 1 8 : 0 0 Yu gi oh! Gx ve rs i o n 

a rabe ; 1 8 : 20 Machahir ; 1 8 : 25 H a u te 

f r é q u e n ce ; 1 8 : 4 0 C h' h i wate Choumicha; 

1 8 : 55 L a m a s sat ; 1 9 : 10 I m a rat ya e q o ub 

i yan ; 1 9 : 55 P l a n è te fo ot ; 20 :35 S i h ato u 

t i fliki ; 20 : 4 0 Ammane wa tmaane : mult 

i r i sque dégât des eaux ; 20 : 45 Le journal; 

21:15 Eco marché ; 2 1 :3 0 Fe s t i val inte rn 

ational du cinéma à marra kech ; 22 : 10 

S é r i e- Rhimou ; 22 : 55 Al akhbar ; 23 : 20 

Aemal wa iqtissad ; 23 :30 Fe s t i val inte rn 

ational du cinéma à marra kech ; 23 :3 

Al islam wa qadaya al asr ; 0 :30 B i e nvenue 

à Mooseport. Film de Donald Petrie ; 

2 : 20S é r i e- Regenesis : pa r l e-lui ; 3 : 05 

Ec l a i rages ; 4: 05 C h a s s e u rs de venin ; 

4: 50 Do c u m e n ta i re- Inchaat dakhma. 

5.0 0 M6 Music ; 5.3 0 Drôle de réveil ! et 

Météo ; 6 .05 Drôle de réveil ! Ça co n t inue… 

et Météo ; 7.05 Le Morning et Météo 

; 8 .10 M6 Boutique et Météo ; 9.0 0 

Star6 Music ; 9. 55 Une nounou d’e n fe r. 

Série américaine. Eto n n a n te re s s e mb 

l a n ce, avec Fran Dre s c h e r, Charles 

S h a u g h n e s sy ; 10. 20 Quelle guigne et 

Météo ; 10. 55 C h e f, la re ce tte ! Best of ; 

1 1 . 50 Change de loook ! par Emile Alb 

e rtini ; 1 2 .35 Où la magie co m m e n ce … 

T é l é film ; 14. 20L’ h é r i t i è re su s p e c te. Tél 

é film américain de Joseph Sa rgent (1990 ) 

avec Stephanie Zimbalist, Geo rge Grizz a rd . 

Un homme d’a ffa i res voit sa vie pert u rbée 

par l’arrivée d’une jeune femme, qui 

p r é tend être sa fille, née d’un pre m i e r 

1 9. 5 0 

M AG A Z I N E 

M A I SON À VENDRE 

Présenté par Stéphane Plaza. Pas de 

d o u te, les téléspectate u rs de M6 vo n t 

d evenir des as de l’immobilier. Ainsi, 

ils ont appris à ne pas se fa i re gruger 

avec “Immobilier, les pièges à évite r” , 

présenté par Mac Le s g g y, en nove mb 

re derier, à dénicher les bons plans 

avec “re c h e rche appa rtement ou mais 

o n”, à re l o o ker leur intérieur ave c 

“ D&C o” de Valérie Da m i d o. Ce soir, ils 

vont appre n d re à ve n d re leur maison. 

mariage. Or, ce l l e-ci est offi c i e l l e m e n t 

m o rte depuis quelques années ; 16 . 20 

Change de look ! 17.05 Les Simpson. Série 

; 17.3 0 Une femme au volant. Marg e 

h é r i te de la to u te nouvelle vo i t u re d’Homer 

dont il ne veut plus ente n d re pa rler… 

; 1 8 .00 Top Model. Episode 31 : Bo n s 

ba i s e rs de Moscou, drôle de casting à 

Paris ; 1 8 . 50 S i x’ et Météo ; 1 9.05 Ete s - 

vous plus fo rt qu’un élève de 10 ans ? 

Jeu ; 1 9. 4 0 Ka a m e l ott (sauf décro c h ages 

info s) ; 22.40 Le peuple des ténèb 

res. Film ; 0 0. 25 Les arnaqueurs VIP. 

Série et Mééo ; 1 . 25 L’a l te r n at i ve Live . 

Clips ; 2 . 50M6 Music. Les nuits de M6 

sont composées de clips et de re d i ff usions 

de magazines. 

TÉLÉVISION 41 


6 .30 Les Expéditions d’A rte ; 7.0 0 D imitri 

Chosta kov i tch ; 7. 45 Le journal de 

la culture spécial Milan ; 8 .0 0 Chic ; 8 . 25 

Ka rambolage ; 8 . 45 Le Cercle des poètes 

honorés ; 10.15 B i o g rahie ? Do r i s 

Lessing, ma vie ; 1 1 .00 Pa l e ttes, Véronèse 

; 1 1 .3 0 samedi ord i n a i re à Sowe to ; 

1 2 .3 0 Chic ; 1 3 .00 360° Géo. SOS dauphins 

; 1 3 . 55 Inguélézie, drame ; 1 5.3 0 

Mariage à la libanaise, co u rt métrage ; 

1 5. 50 Nomades de Mongolie ; 16 .35 

Ayo reo, d’un monde à l’a u t re ; 17.3 0 Le 

Tro m p e tt i s te de Cra covie ; 1 8 .0 0 Il éta i t 

une fois. L’Aigle ; 1 8 . 45 A rte info ; 1 9.0 0 

Le journal de la culture. Magazine ; 1 9.1 5 

Les expéditions d’A rte, réalisé par Corinna 

Wi rth. Brésil : une forêt à défe n- 

1 9.4 0 

F I L M 

SCA RA M O U C H E 

Réal. : cape et d’épée américain de 

G eo rge Sidney (1952), avec Elea n o r 

Pa r ke r, Stewa rt Gra n g e r, Janet leigh. 

R é sumé : 

Sous le masque d’un comédien, un 

jeune homme entre p rend de se ve nger 

de la fine lame qui a occis son meilleur 

ami. 

d re; 2 1 .3 0 Do c u m e n ta i re : Les gènes ont 

du génie. De Re i n h a rd Brüning, Per Sc h n e l l . 

Allemagne (20 07). Des théra p e u tes géniques 

révo l u t i o n n a i res laissent enrt revoir 

l’espoir d’un remède co n t re le sida, 

le cance r, l’hépat i te ou les maladies d’A l zheimer 

et de Parinson. Ce document propose 

un état des lieux sur la question ; 

22 . 25 Des lendemains de cristal. Do c um 

e n ta i re réalisé par Dominik We s s e l y 

et Marcus Ve tte r. La chronique du co mbat 

victorieux mené à Th e resienthal, en 

Bav i è re, par des maîtres ve r r i e rs pour 

sa u ver de la fa i l l i te leur cristallerie historique 

; 23 . 55 A rte Info ; 0 0.10 U l t rav 

i xens, film de Russ Meyer ; 2 .0 0 N a d i a 

et Sa r ra. Téléfi l m . 

4. 50 Le clan du bonheur. Série allemande. 

Divo rce à re b o n d i s s e m e n ts ; 

5. 4 0 TF1 Info ; 5. 50 Tfou. Dessins animés 

: Franklin ; Marcelino pan y vino ; 

Do ra l’ex p l oat r i ce ; Diego et Météo ; 

7.35 Téléshopping et Météo ; 8 .35 Beverly 

Hills, 902 10. Tout ce qui brille ; 

9.35 Le destin de Lisa. Série allemande 

et Météo ; 10.10 Star Ac a d e my ; 1 1 .0 0 

Attention à la marche ! Spécial co uples; 

1 2 .0 0 Journal et Météo ; 1 2 . 50 

Les feux de l’a m o u r. Série américaine 

; 1 3 .35 Un mariage à l’épre u ve. téléfilm 

américain de Harvey Kahn (20 05 ) 

avec Tori Spelling, tahmoh Pe n i ke tt , 

Vi c toria Pratt. Un médecin, marié à une 

jeune ro m a n c i è re de talent, voit son 

1 9. 5 0 

S É R I E 

J OSÉPHINE, ANGE GARDIEN 

Le secret de Julien. 

Avec Mimie Mat hy, Daniel Russo, Jérôme 

Hard e l ay, Hélène vauquois, Laura 

Stainkrycer. 

R é sumé : Joséphine est de re tour pour 

une nouvelle mission : libérer un adolescent 

du joug de son père, un homme 

autoritaire qui projette sur son fils ses 

r ê ves de réussite, au risque de l’éto u ffe 

r, comme cela s’est déjà produit ave c 

son aîné. 

passé re s su rgir et menacer son ex i ste 

n ce ; 1 5. 20Dingue de toi. Série américaine. 

Chaud et fro i d ; 1 5. 55 Pre u ve à 

l ’appui. Série américaine. Mauva i s e 

lune; 16 . 45 Le destin de Lisa. Série allemande 

avec Mathis Künzler ; 17. 20 

Star Ac a d e my ; 1 8 .10 La roue de la fo rtune 

; 1 9.0 0 Journal ; Le résu l tat des 

co u rses et Météo ; 2 1 .35 Close to Home. 

Série. avec Jennifer Finningan, Christian 

Kane, John Carroll Lynch. Aveuglés pa r 

la haine ; 22 . 20 Aveux immédiats. Série 

; 23 .1 5 Vol de nuit ; 0 0. 20 C ’est pa s 

ma fa u te ! comédie de Jacques Monnet 

; 2 .0 0 Star Ac a d e my ; 2 . 4 0 Se p t 

à huit ; 3 . 4 0 Musique ; 3.55 H i s to i re s 

n at u relles ; 4. 25 Re p o rta g e s . 

4. 55 Dans quelle éta -g è re… Magazine ; 

5.0 0 Le monde pre m i e r. Mikea ; 5. 25 S ud 

o kooo ; Momo sumo et Point ro u te ; 5.3 0 

dans quele éta -g è re… Magazine ; 7. 50De s 

j o u rs et de vies. Série ; 8 .1 5 A m o u r, gloire 

et beauté. Série ; 8 . 45C ’est au pro g ra m m e ; 

9.40 C D ’Au j o u rd’hui et Météo ; 9. 50 M otus. 

Jeu ; 10. 25 Les z’a m o u rs ; 1 1 .0 0 To u t 

le monde veut pre n d re sa place ; Millionn 

a i re et Météo ; 1 2 .0 0 Journal ; Météo et 

Consomag ; 1 2 . 55 To u te une histo i re. Magazine 

; 14.00 Le Re n a rd. Série ; 16 .05 

Rex. Série; 17.0 0 Destins croisés ; 17. 55 

In n’a pas tout dit. Magazine ; 1 8 . 50 Elie Semoun 

s’a n n o n ce chez vous. Dive rt i s s ement. 

Le meilleur des petites annonces et 

Météo ; 1 9.0 0 Journal ; Vos questions nu- 

1 9. 55 

S É R I E 

FBI : PORTÉS DISPA R U S 

A n t h o ny Lapaglia, Po p py Montg o m e r y, 

Enrique Murc i a n o, Eric Close, Marianne 

Jean-Baptiste, Chad Everett. 

R é sum é : A fleur de peau. Andrew, 6 

ans, demeure intro u vable. Il était au 

m a rché avec ses jeunes pa re n ts, John 

et Tess Pratt. On a juste re t rouvé la 

poupée de pompier dont l’e n fant ne 

se sépa re jamais. Vivian inte r roge la 

m è re, et John, le père . 

trition ; Météo et C malin comme maison 

; 20.35 Suspect. Série. ; 2 1 . 25 G rand frère . 

Nulle tra ce de William, un lycéen de 16 ans. 

Adopté par une famille d’accueil après 

avoir passé plus d’un an dans la rue, il travaillait 

aussi dans un fa s t- food… ; 22 .10 

Complément d’e n q u ê te. Magazine ; 23 . 45 

E x p ression dire c te. CGC ; 23 . 55 J o u r n a l 

et Météo ; 0 0. 25 Musiques au co u r. Conce rt 

e n registré à Antibes, en 20 05. Inva Mula 

et Rolando Vi l l a zon, avec l’o rc h e s t re de 

Cannes ; 1 . 4 0 Lignes de vie. Do c u m e nta 

i re ; 2 .35 24 heures d’info ; 2 .35 Le 

Monde premier : Awa Gagja ; 3 . 20 Re to u r 

à la nat u re ; 3 .3 0 M é t i e rs dagereux et 

s p e c ta c u l a i res : Commandant de pétrolier 

géant ; 4. 20 24 heures d’info. 

5.0 0 Eu ro n ews ; 5. 55 To owam. De ssins 

animés : Tom et Jerry ; 1000 fa m i lles 

; 7. 4 0 Plus belle la vie. Série fra nçaise 

; 8 .10 C ’est mieux ensemble, pa r 

N a d j e tte Maouche ; 8.3 0 La famille Se rrano. 

Série espagnole. Le Test de grossesse 

; 9. 25 C ’est mieux le matin, par Bo rris 

Geo rgelin ; 10.1 5 Côté cuisine ; 10. 4 0 

Le 12/13 ; Edition des régions ; Edition de 

l ’o u t re-mer et Météo ; 1 1 . 55 Bon appétit 

, bien sûr et Météo ; 1 2 .05 30 millions 

d’amis co l l e c to r. Commissa i re 

Rocca ; 1 2 . 45 I n s p e c teur Derrick. Série 

allemande ; 1 3 . 50Keno ; 14.0 0 Le silencieux. 

Thriller français de Claude Pin 

oteau, avec Lino Ve n t u ra, Suzanne Fl o n , 

Lea Massari ; 16 .0 0 C ’est pas sorc i e r. 

1 9. 55 

É M I SS I O N 

ON A TOUS GRANDI AV EC LO U I S … 

On a tous grandi avec Louis de Funès. 

Réalisé par Gilles Pe n s o. Ac teur d’exception, 

inimitale, génie de la co m é d i e , 

Louis de Funès n’en finit pas de fa i re 

rire. 25 ans après sa disparition, il dem 

e u re un des monstres sacrés du cinéma 

français. Ses facéties, ses mimiques 

et son incroyable énergie ont 

façonné son personnage. 

Les Ro ots ; 16 . 25 Un livre un jour ; 16 .35 

Des chiff res et des lett res ; 17.05 Q u e stions 

pour un champion. Jeu ; 17.35 Le 

1 9/20 et Météo ; 1 9.10 Tout le sport . 

L’actualité sportiv quotidienne, et Consomag 

; 1 9. 20 Plus belle la vie. Série, ave c 

Hélène Médigue. Charlotte ne sait plus 

du rout où elle en est ; 2 1 . 50 Keno ; 

22 .0 0 Soir 3 ; 22 . 25 Ce soir (ou jamais!) 

Présenté en direct par Frédéric Ta d d e ï ; 

23.40 NYPD Blue. Série ; 00.30 Libre 

co u rt. Soir bleu d’Arnaud Benoliel ; 

1 . 20Plus belle la vie ; 1 . 45 Soir 3 ; 2 .10 

Un livre un jour ; 2 .1 5 Duel sur la 3 ; 

3 . 45 Do c teur Ste fan Frank : Mys t é r i e u s e 

Va n e s sa, série ; 4.0 0 30 millions d’a m i s 

collector ; 4.30 Les Matinales. 

0 4: 0 0 TV5Monde le journal ; 0 4: 29 T él 

é tourisme ; 05 : 0 0 TV5Monde le journal 

; 05 :3 0 T é l é m atin ; 0 6 : 0 0 T é l ém 

atin ; 0 6 :3 0 T é l é m a tin ; 0 6 : 48 

T é l é m atin ; 07: 02 Le journal de Rad 

i o-Canada ; 07: 28 Les escapades de 

Pe t i t renaud ; 07:56 Côté maison ; 

0 8 : 24 Ou t re m e rs ; 0 8 : 50 Ki o sque ; 

09:44 Des chiff res et des lett res ; 

10 : 14 Tout le monde veut pre n d re sa 

p l a ce ; 1 1 : 0 0 TV5Monde l'info ; 1 1 : 03 

L' é cole des chefs - Lapp et Simon chez 

r... ; 1 1 : 16 L’ é cole des chefs - Lapp et 

Simon chez r... ; 1 1 :3 0 Plus belle la 

vie; 1 2 : 0 0 Un gars, une fille ; 1 2 :3 0 

Le journal de la RTBF ; 13:04 La bête 

du Gevaudan ; 14:37 H i s to i res de châteaux 

; 15:00 C com-ç@ ; 1 5 :30 Q u e stions 

pour un champion ; 1 5 : 59 Le 

Point ; 17:00 TV5Monde le journal ; 

17: 22 Le journal de l'éco ; 17: 28 Q u e 

la fête co m m e n ce ; 1 9 :3 0 Le journal de 

Fra n ce 2 ; 20 : 01 La Crim' ; 20 : 53 L a 

C r i m' ; 22 : 0 0 TV5Monde le journal ; 

22 : 10 Le journal de la TSR ; 22 :3 9 

Mission banquise, le voyage immobile; 

0 0 : 45 TV5Monde le journal Af r ique 

; 01 : 03 Le Point ; 02 : 0 0 Sa rt re , 

l'âge des pa s s i o n s . 

4.0 0 T é l é a c h at ; 5. 45 Eu ro s p o rt info ; 

7.3 0 Tir à l’a rc. Coupe du monde ; 8 .0 0 

Eu ro s p o rt Champions ; 8 .3 0 B i at h l o n . 

Coupe du monde ; 9.30 S n o o ke r. Chpt 

d ’A n g l e te r re ; 10.3 0 saut ) ski. Coupe 

du monde ; 1 1 .3 0 B i athlon. Coupe du 

monde ; 1 2 . 3 0 B i athon. Coupe du 

monde ; 1 3 .3 0 S n o o ke r. En direct. Chpt 

d ’A n g l e te r re. 3e journée ; 17.0 0 Eu rog 

oals. Magazine ; 17. 45 Watts. Magazine 

; 1 8 .0 0 S n o o ke r. En direct. Chpt 

d ’A n g l e te r re. 3e journée. A Te l fo rd ; 

1 9.1 5 Fo ot ball : Le Hav re- M o n t p e l l i e r. 

L2. En direct. 18e journée. Guillaume 

H oa rau et les Hav rais accueillent le 

montpellier de Rolland Courbis ave c 

la femme intention d’a s s eoir leur position 

de leader ; 2 1 .3 0 Eu ro s p o rt Champions. 

Spécial Roger fe d e rer ; 22 .0 0 

Eu ro g oals. Magazine ; 22 . 45 Watts . 

Magazine ; 23 .0 0 S n o o ke r. Championn 

at d’A n g l e te r re. 3e journée. A Te l fo rd ; 

0 0.3 0 T é l é a c h at .

42 


HOROSCOPE 

BELIER (21 mars – 19 av r i l ) 

Profe s s i o n : fini les erre u rs et les maladresses des te m ps 

d e r n i e rs ! Vous avez ret rouvé vot re habileté en tous domaines. 

Vous ava n cez à gra n d es enjambées dans vos pro j ets. 

Se n t i m e n t s : il y a du changement dans l’air ! Une re n co nt re 

i n so l i te jette le trouble dans vot re esprit : ne pre n ez pas de 

décisions trop bruta l es. Fo r m e : pas d’exc è s. 

TAU R E AU (20 avril - 20 mai) 

Profe s s i o n : vous êtes un peu rigide dans vos re l at i o n s 

avec vos co l l è g u es ou vos supérieurs : lâchez du lest, sinon les 

p ro j ets ne pa sse ro nt plus par vous ! En plus, vous aurez moins 

de travail…. Se n t i m e n t s : vivez vos pa ssions en to u te liberté, sa n s 

vous soucier du qu’e n - d i ra - t-on ou de la mode… Se nt i m e nts : vos 

a m o u rs so nt éblouissa ntes, profi tez-en ! Fo r m e : déte n d ez-vous ! 

G E M E AUX (21 mai – 20 juin) 

Profe s s i o n : les ast res so nt avec vous pour que vous 

r é a l i s i ez vos désirs les plus profonds… et qui re j o i g n e nt l’intérêt 

p rofessionnel ! Alors n’ h é s i tez pas à ex p oser vos points 

de vue. Se n t i m e n t s : vous adoptez une nouve l l e 

st ratégie de co n q u ê te : vous avez décidé de 

l a i sser les belles créatu res venir à vo u s … 

et ça marche ! Fo r m e : énergie à 

d o m pter ! 

CANCER (21 juin – 

22 juillet) 

Profe s s i o n : la journée ne 

se ra pas facile enco re 

cette fois ! Vous aurez 

q u e l q u es déce ptions à 

ess u yer ava nt de pouvo i r 

fournir un travail véritab 

l e m e nt co n structif : 

pat i e n ce ! 

Se n t i m e n t s : vot re cœ u r 

bat la chamade, mais 

g a re aux nuages qui 

a r r i ve nt : si vous ne les 

voyez pas ve n i r, la te mp 

ê te s’a n n o n ce dans vos 

re l ations ! Fo r m e : st ress é . 

LION (23 juillet – 22 

a o û t) 

Profe s s i o n : la journée est 

exce l l e nte pour que vous vous 

l a i ss i ez aller à rédiger un tex te de disco u rs 

ou à improv i ser deva nt un gro u p e. Vous avez le 

sens de la co m m u n i cation et du public. 

Se n t i m e n t s : possible que vous ayez quelques 

co u l e u v res à avaler ava nt que le soleil ne revienne dans 

vos amours : discu tez fra n c h e m e nt et longuement. 

Fo r m e : éco n o m i sez vot re énerg i e. 

VIERGE (23 août – 22 septe m b re) 

Profe s s i o n : allons, vous avez plein d’idées plus géniales 

l es unes que les autres, alors fa i tes des effo rts pour que vos 

p ro j ets dev i e n n e nt réalité. Ayez co n fi a n ce en vous ! 

Se n t i m e n t s : charme, sensualité, générosité… Comment ne pas 

c raquer deva nt une telle individualité ? ! Cont i n u ez sur vot re 

lancée! Fo r m e : tonus épousto u fl a nt. 

SOLUTION DES JEUX DU WEEK-END 

su do ku 1 Grille 1 

su do ku 2 Grille 2 

JEUX & LOISIRS 

BALANCE (23 septe m b re – 22 octo b re) 

Profession : on peut dire que vous avez un meilleur 

rendement que ces jours derniers, mais ça n’est pas vraiment 

difficile ! Quoi qu’il en soit, vous travaillez, lentement mais 

sûrement ! Sentiments : vous êtes très papillonnant et il est clair 

que vous n’avez qu’une envie : profiter de la vie et vous amuser. 

Réalisez-la sans nuire aux autres… Forme : aérez-vous ! 

SCORPION (23 octo b re – 21 nove m b re) 

Profession : des progrès dans vot re évolution profess i o nn 

e l l e. Si vous devez négocier ou signer un co nt rat, l’horizon est 

plutôt dégagé. A condition que vous ne doutiez pas de vo u smême 

! Se n t i m e n t s : peu de chance que vous va nt i ez les mérites 

de vivre en couple aujourd’hui ! Ça rue dans les bra n ca rds et vo u s 

le premier ! Essayez de modérer vot re ardeur… Fo r m e : nervos i t é . 

SAG I T TAIRE (22 nove m b re – 21 déce m b re) 

Profession : de belles opportunités à saisir aujourd’hui 

s u rtout si vous trava i l l ez dans la co m m u n i cation ou la création 

a rt i st i q u e. N’hésitez pas à vous adjoindre les se r v i ces 

d es autres. Sentiments : quelle belle harmonie 

e nt re vous deux, elle fait plaisir à voir ! 

Mais ve i l l ez à ce qu’elle 

soit plus durable… 

Fo r m e : irritabilité légère. 

CA P R I CORNE 

( 22 déce m b re – 19 

j a nv i e r) 

Profe s s i o n : les planètes vo u s 

l i v re nt bata i l l e, alors ne vo u s 

a ffo l ez surtout pas !… et 

m ê m e, ne fa i tes pas gra n d - 

c h ose aujourd’hui ! Réfl éc 

h i ssez à ce que vo u s 

p o u r rez ent re p re n d re 

b i e nt ô t. Se n t i m e n t s : c’est le 

flou dans vos amours en ce 

m o m e nt. Si vous avez env i e 

qu’ils re p re n n e nt du lust re, 

d i scu tez, en tête - à - t ê te, de 

vos env i es et de vos frust rat 

i o n s. Fo r m e : évitez le sport. 

V E R S E AU 

( 20 janvier – 18 

f é v r i e r) 

Profession : la journée va se dérouler 

sur les chapeaux de ro u e. Les pers p e c t i ves 

so nt bonnes pour tous vos pro j ets en co u rs, 

mais ils ex i g e nt de vous de courir en tous sens ! 

C o u ra g e. Se n t i m e n t s : essayez de mett re vot re jalousie en 

so u rdine ! Vous ne cessez de harceler mora l e m e nt vot re 

pa rte n a i re et il s’en lasse ra vite ! 

Fo r m e : plein de resso u rces. 

P O I SSONS (19 février – 20 mars) 

Profe s s i o n : vous ava n cez timidement, mais sûre m e nt sur 

le plan professionnel. Les évènements dev ra i e nt vous mont rer que 

vous êtes sur la bonne voie : pre n ez co n fi a n ce en vo u s. 

Se n t i m e n t s : vous vous se ntez bien aux côtés de l’être aimé, mais 

vous avez besoin de vous ret ro u ver seul de te m ps à autre pour erre r 

dans vot re monde intérieur : ex p l i q u ez-vo u s. Fo r m e : bonne humeur.

su do ku 

F A C I L E 

6 2 3 1 

8 7 4 

8 4 1 6 2 

7 4 5 6 9 1 

5 3 7 

6 2 9 8 7 5 

5 4 6 8 2 

3 4 8 

8 6 1 4 

Rappel des règles 

La grille se co m p ose de 81 ca ses répa rt i es en 9 carrés de 3 ca ses sur 3. 

C es carrés so nt appelés “région” . La grille doit être complétée avec tous les 

c h i ff res de 1 à 9, chacun deva nt être utilisé une fois dans chaque ligne, 

chaque colonne et chaque région. 

M O Y E N 

D I F F I C I L E E X P E R T 

2 5 9 7 

9 

3 6 5 8 

7 5 4 

8 1 9 6 

4 6 3 

6 7 5 1 

7 

5 2 4 8 

JEUX & LOISIRS 43 


1 3 4 7 9 2 

5 9 6 4 

6 4 3 

7 6 8 

9 3 1 7 

7 4 3 

4 3 6 

7 1 6 8 

2 4 7 5 3 1 

9 6 

5 7 8 3 

5 6 7 

8 9 3 

1 2 7 

7 4 2 

9 3 8 

6 8 7 2 

7 2 

En résumé 

Bellissime 

Drôle 

Aliée 

Préjudice 

Gérant 

Jubilé 

Mise 

en balance 

Prodige 

Calme 

Foyers 

Bravade 

Amputée 

Baillonnée 

Producteur 

rural 

Touché 

Rudesse 

Dominer 

Fin de non 

recevoir 

Note 

Epoque 

Réservoir 

Crême 

Aloi 

Le tour 

Mesure 

jaune 

Crustacé 

Anneau 

de cordage 

Pronom 

Avarice 

Direction 

Vivote 

Met bas 

Alias 

Oulianov 

Curie 

Epouvante 

Reconnue 

vraie 

Lettres 

de qualité 

Note 

Empeste 

Houleuse 

Note 

Derme 

Cachée 

Tournée 

Démonstratif 

Caprice 

Echassiers 

Crâne 

Equidés 

Inconnue 

Céréale 

Titre 

oriental 

Nez 

Terre en mer 

Noceur 

Bas 

de gamme 

Regain 

Patronne 

Deux de 

trois 

Poème 

de Virgile 

Note 

Infinitif 

Tête 

de série 

Mœurs 

Misère 

Combat 

Coiffure 

Circuit 

Surveillance 

Dénombre 

Par El Hachmy Abdou

44 


HORAIRE DES PRIÈRES 

A Ra bat. . . 

As-So b h 

Ad-Dohr 

05 h 4 6 

1 2 h 25 

A l -As r 1 5 h 0 0 

A l - M a g h r i b 

A l - I c h a a 

17 h 23 

1 8 h 43 

PHARMACIES DE GARDE DE CASABLANCA 

P H A R M AC I ES DE GARDE DE JOUR DE 9h À 21 h... 

AIN SEBA A 

Pharmacie Arra efa - 66, Allée 

d es Casuarinas (Douar Hasibou) - 

Ain Se baâ - 35. 27.4 0 

Pharmacie La Référe n ce - 

C e nt re co m m e rcial Makro - Aïn 

Se baâ (parking Makro Aïn Se ba â ) 

- 66 . 5 4. 8 6 

H AY HASSANI - EL OULFA 

Pharmacie Cinéma Anfa - 141 bis, 

Bd. Sidi Abderrahman - Hay El 

Hana - Hay El Hassani - 36 . 87.62 

Pharmacie Le Crépuscu l e - rue 

56- Lot. Hassania II – N° 13 - Hay 

H a ssani - 90.0 0.47 

Pharmacie Samia - Lot i sse m e nt 

O u l fa - Groupe V - N° 12 - angle 

r u es 13 & 4 Bd. Oum Errabi (Hammam 

Ta o u ss) - 90.0 8 . 8 1 

VILLE - BOURGOGNE - MAARIF 

Pharmacie Al Andalouss i a - 126 , 

rue Dom Perignon - Résidence 

Al Andaloussia – Fra n ce -Ville II 

- 98.0 6 .93 

Pharmacie Bourg o g n e – 341 - 

b o u l eva rd Ze r ktouni (resta u ra nt 

Nid d'hiro n d e l l e) - 27.73.4 4 

Pharmacie Ca p u c i n es - 38, Bd. 

Al Mass i ra Al Khadra (C ro i ssa nt- 

Ro u g e) - 39. 89.69 

Pharmacie Cro i ssa nt–3-Bd So u r 

Jdid (La Marine Roya l e) -22 .02 .6 1 

Pharmacie L' I s è re-74, angle rue 

L' I s è re et La Lo i re - Polo - 85.6 4. 57 

Pharmacie Nice - N° 1, Bd. Nice - 

Villa la Marche Ve rte - Bourg o g n e 

(près marché Lahjajma) -94.93.39 

Pharmacie Normale –39- Bd Mohammed 

V (près du cinéma ABC ) 

- 20.16 . 27 

SIDI BERNOUSS I 

Pharmacie Mouba ra ka– 6 - Bl o c 1 - 

H ay Mouba ra ka -Al Qods -76 .76 .41 

Pharmacie Rita – 11- lot i sse m e nt 

Kata fa - Lot. 178- (fa ce préfe c tu re 

B e r n o u ssi) - 73.10. 87 

EL FIDA - MERS SULTA N 

Pharmacie At l a s– 41-Bd. My 

D r i ss 1er - 30.79.1 8 

Pharmacie Hachad – 142- rue 5 - 

Derb Ko r é a - G regouane - 

( Te r rain Sidi Maaro u f) - Pl a ce 

S raghna - 28 .39.4 6 

Pharmacie Yakine – 326- rue 

Ahmed Se b bagh - Derb El Kabir 

- 81.66 .6 0 

H AY MOHAMMADI 

Pharmacie El Fa r i ss i – 9- rue Sa lmane 

El Fa r i ssi - Aïn Borja (Addoha 

- Al Abra r) - 63.70.14 

Pharmacie El Mora kab Etta ka fi - 

rue n° 6 - Derb El Amal – 74 bis - 

(C o m p l exe cu l tu rel) - 63.02 .4 6 

Pharmacie Lotf Allah - n° 7- Hay 

Minou- rue 3 - (c i m et i è re juive) - 

6 0.4 8 . 8 4 

AIN CHOCK 

Pharmacie Al Khalil – 506- Bd Al 

Khalil - Hay Moulay Abdellah 

(près hôpital Mohamed Se k kat) - 

Aïn Chock - Inara- 52 . 87.67 

Pharmacie Da l a n d a - rue 2- n° 74 

- Hay El Osra- lot i sse m e nt Sanaâ - 

20.150 - 52 .35.6 1 

Pharmacie Les Crètes - 

20/22/24, Marché Haddaouia I - 

Haddaouia I - bouleva rd Pa n o ramique 

- Krimat - 21.27.0 9 

Pharmacie Mouhss i n e - 

834/836- avenue du 2 Mars 

p rolongé - Inara 1 - 21.0 9.76 

BEN M'SICK 

Pharmacie Abi Houra i ra 

- Complexe Abi Houra i ra - n° 21- 

Bd Abi Houra ï ra - Ben M'Sick - 

Médiouna - 38 .33.75 

Pharmacie Lahba b i (ex-Za ka r i a) - 

n° 79-81, avenue "N" - Jamila 5 - 

Cité Djemaâ - 37.3 1 .03 

SIDI OTHMANE - MY RAC H I D 

Pharmacie Abouzaid - Hay Mass 

i ra II- rue 36- n° 4 - Bournazel 

- 70. 22 . 8 4 

Pharmacie Cos m os – 86- rue 1- 

Bd Colonel Idriss El Harti - Hay 

Falah - 70.4 6 . 55 

Pharmacie Ibnoulkhat i b - 229, 

avenue du 10 Mars (ex-Av.H) - Sidi 

Othmane - 37.1 3. 8 6 

SIDI MAARO U F 

Pharmacie Ibt i ssa m - Hay Pam - 

n° 98 - Sidi Maârouf - Ouled 

Haddou - 97. 27. 5 4 

Pharmacie Mandaro n a- R é s i . Les 

Pa l m i e rs - bloc F - ro u te 1029 - 

Sidi Maârouf - Makro 

- 33. 5 6 .99 

SIDI MOUMEN 

Pharmacie Al Wa l a a - Hay Al 

Walaa - Tranche 15, se c teur 2, 

PHARMACIES DE GARDE DE RABAT 

RA BAT - AG DA L 

Pharmacie ES Sa l a m – Av. Es. 

Salam, se c teur G, C.Y.M Ra bat 

- 037 69 14 55 

Pharmacie Chba n at – 349 bis, 

l ot Chba n at GYM - 037 29 09 98 

Pharmacie Al Hikma – Amal 5 N° 

1 376 Al Mass i ra Ya coub El Mansour 

- 037 29 33 92 

Pharmacie El Inbiat – Hay 

Linbiaât N° 72 - 037 63 03 15 

Pharmacie Nahda - 27, Za n kat 

Hamman Fetouaki Bloc 2. Takaddoum 

– 037 75 06 41 

Pharmacie Narjis – 228, quartier 

Guich Oudaya 

- 037 56 05 90 

Pharmacie L’O cean - 54, Av 

CONSULATS DE CASABLANCA 

• Consulat d’A l g é r i e, 

159, Bd Moulay Idriss Ier 

- Tél.: 022.86.41. 75 / 77. 

- Fax : 022.86.02.53 

• Consulat du Bénin, 

53, Bd d’A n f a 

T é l . : 0 2 2 . 2 6 . 6 8 . 04 / 2 6 . 73. 03 

- Fax : 022.26.68.04 

• Consulat du Brésil, 

23, rue Brahim Al Amraoui, 

3e éta ge 

T é l . : 0 2 2 . 2 2 . 31. 07 / 27.03.88 

- Fax : 022.20.59.25 

• Consulat brita n n i q u e, 

Villa les Salurges 36 rue 

de la Loire Polo 

- Tél. : 022.85.74.00 

- Fax : 022.83.46.25/26 

• Consulat de Côte d’Ivo i re, 

Place El Yassir 

- Tél. : 022.24.23.30 

- Fax : 022.24 . 84 . 78 

• Consulat du Congo 

D é m o c rat i q u e, 

33, rue Yemen. 5e éta ge 

- Tél.: 022.31. 6 8 . 41 

- Fax : 022.31. 8 5 . 8 2 

• Consulat d’Es pa g n e, 

29, rue d’A l ger 

- Tél. : 022.22.07.52 

- Fax : 022.20.50.49 

• Consulat de Fi n l a n d e, 

Au to ro u te Rabat - Km 9,200 - 

Aïn Sebaâ Tél.:022.35.51. 27 

- Fax : 022.35.51. 2 5 

• Consulat de Fra n ce, 

Rue Prince Moulay Ab d a l l a h 

- Tél. : 022.48.93.00 

- Fax : 022.48.93.05 

• Consulat général 

de Belgique, 13, Bd Ra chidi 

Abdelkrim Khattabi Ocean 

- 037 20 21 76 . 

SA L E 

Pharmacie Za n ata – Char II 

Ze n ata N° 22 Bi s 

- 037 88 43 72 

Pharmacie El Fi l a l i – Ro u te de 

Ke n i t ra, N° 30 - 037 78 23 88 

Pharmacie Du dispensa i re – 

Lot saïd Hajji N° 1842 Ro u te 

de Kénitra - 037 87 72 25 

Pharmacie Naciri – 2 Résidence 

Al Bouchra Av. Mohammed V 

Ta b r i q u et – 037 86 18 18 

Pharmacie Touti – Rue Badr N° 

7 Bettana – 037 84 37 98 

Pharmacie Al Hayat – 2, Imm. 6 

- Tél. : 022.22.29.04 / 

22.30.49 - Fax : 022.07. 2 2 

• Consulat général 

de Ru ss i e, 

31, rue Soumaya 

- Tél.: 022.25.57.08 /25.18 . 73 

- Fax: 022.98.93.57 

• Consulat de Grèce, 

48, Bd Ra ch i d i 

- Tél.:022.27. 71.42 

- Fax : 022.27. 71. 4 2 

• Consulat honora i re 

de Guinée, 

80, Av. Haj Omar Rifi. 3e éta ge 

- Tél.: 022.22.24 . 4 2 

- Fa x : 0 2 2 . 2 0 . 47. 4 0 


de Hongrie, 57 bis, Av. Assa - 

Tél. : 022.39.59.28/39.59.52 - 

Fax : 022.39.58.94 


de la République, 

du Mali, 180, Bd d’Anfa 

- Tél. :022.94 .16 . 7 0 / 94 .16 . 71- 

Fax : 022.36.44 . 5 9 

• Consulat d’Ita l i e, 

21, Av. Hassan Souktani 

- Tél.:022.27. 75.58 /22.00.68 

- Fax : 022.27. 71. 3 9 

• Consulat du Japon, 

22, rue Charem Ach aykh 

T é l . : 010 . 8 9 . 91. 44 / 

0 2 2 . 2 5 . 9 9 . 5 9 

• Consulat honora i re du 

Royaume de Th a ï l a n d e, 

6, rue Omar Slaoui - Cas 

blanca Service des visas 

-T é l . : 0 2 2 . 47. 2 3 . 3 6 / 

0 2 2 . 47. 5 2 .11 

- Fax : 022.20.01. 2 2 

• Consulat du Liberia, 

... et à Ca sa b l a n ca 

As-So b h 

Ad-Dohr 

05 h 49 

1 2 h 29 

A l -As r 1 5 h 05 

A l - M a g h r i b 

A l - I c h a a 

17 h 28 

1 8 h 47 

Imm. 4, n° 1 - Atta c h a rouk - Sidi 

Moumen 7- 2.73.91 

Pharmacie La Ceintu re Ve rte - 

R é s i d e n ce Sa faaâ- rue 1, n° 45 - 

Sidi Moumen El Kadim - 71.14.9 0 

L I SSA S FA 

Pharmacie Nour Al Houda - lot i s. 

Ya ss i n e - l ot. n° 55- n° 3 

- 89. 89. 5 6 

...ET DE NUIT DE 21h À 9h 

AIN SEBA A 

Pharmacie Arra efa - 66, Allée des 

Casuarinas (Douar Hasibou) - Ain 

Se baâ - 35. 27.4 0 

Pharmacie La Référe n ce - Cent re 

co m m e rcial Makro - Aïn Se ba â 

( parking Makro Aïn Se baâ) - 

66 . 5 4. 8 6 

H AY HASSANI - EL OULFA 

Pharmacie Cinéma Anfa - 141 bis, 

Bd. Sidi Abderrahman - Hay El 

H a n a - H ay El Hassani- 36 . 87.62 

Pharmacie Le Crépuscu l e - rue 56, 

l ot. Hassania II – n° 13 - Hay Hassa n i 

- 90.0 0.47 

Pharmacie Sa m i a - lot i sse m e nt 

O u l fa - groupe V - n° 12 - angle rues 

13 & 4-Bd. Oum Errabi (Hammam 

Ta o u ss) - 90.0 8 . 8 1 

VILLE - BOURGOGNE - MAARIF 

Pharmacie Al Andalouss i a – 126 - 

rue Dom Pe r i g n o n - R é s i d e n ce Al And 

a l o u ssia – Fra n ce -Ville II - 98.0 6 .93 

Pharmacie Bourg o g n e - 341, boul 

eva rd Ze r ktouni (resta u ra nt Nid 

d ' h i ro n d e l l e) - 27.73.4 4 

Pharmacie Ca p u c i n es – 38- Bd. 

Al Mass i ra Al Khadra (C ro i ssa nt- 

Ro u g e) - 39. 89.69 

Pharmacie L' I s è re -74, angle rue 

L' I s è re et La Lo i re - Polo - 85.6 4. 57 

Pharmacie Normale-39, Bd Mohammed 

V (près du cinéma 

A BC) - 20.16 . 27 

SIDI BERNOUSS I 

Pharmacie Gharbi – 71/73, Amal 4rue 

28 – 73.7 1 . 57 

EL FIDA - MERS SULTA N 

Pharmacie Hachad – 142- rue 5 - 

Derb Ko r é a - G re g o u a n e - ( Te r rain Sidi 

M a a ro u f) - Pl a ce Sraghna - 28 .39.4 6 

Pharmacie Ya k i n e–326-rue Ahmed 

Se b bagh - Derb El Kabir - 81.66 .6 0 

H AY MOHAMMADI 

Pharmacie El Mora kab Etta ka fi - 

rue n° 6 - Derb El Amal – 74 bis - 

Façade sud Hay Essalam 

- 037 80 84 01 

Pharmacie Ka r ra kc h o u – Sa l a 

Al Jadida Rue Boutswane N° 45 

H ay Oued Eddahab Laâyayda 

– 037 87 37 55 

Pharmacie Inaya - Hay Errahma 

Se c teur C n° 611 Ta b r iq 

u et -037 86 27 87 

Pharmacie Al Bouchra - Lot 

Bouknadel 

– 037 – 82 26 99 

Pharmacie Ka r i a - Charii My 

Abdellah se c teur Ka r i at Ouled 

M o u ssa - 037 82 90 10 

Pharmacie Lya z i d – 319, Hay 

My Ismaïl, Se c teur I 

– 037 80 82 01 

124, Bd d’Anfa. 1er éta ge 

- Tél. : 022.20.70.71 

- Fax : 022.20.48.92 

• Consulat de Libye, 

50, Av. des Fo rces Arm é e s 

Royales. 2e éta ge 

-T é l . : 0 2 2 . 54 .15.05/06 

- Fax : 022.54 .15 .14 

• Consulat de Norvège, 

44, rue Mohamed Smiha. 

8e éta ge -Tél. : 022.30.59.61 

- Fax : 022.31. 97. 3 2 

• Consulat du Pa k i stan, 

- 30, Bd Mohammed V 

- Tél. : 022.22.41.32 

- Fax : 022.20.31. 8 6 

• Consulat des Pays- Ba s, 

- 26, rue Nationale 

T é l . : 0 2 2 . 2 2 .18.20/22.58.43 

- Fax 022.29.65.76 

• Consulat du Pe rou, 

12, rue Ti n m e l 

- Tél. 022.98.23.93 

- Fax : 022.21.12 . 0 2 

• Consulat de Po l o g n e, 

9, rue Alge r 

- Tél.: 022.27. 91.38 

- Fax : 022.27. 91. 3 9 

• Consulat du Po rtugal, 

104, Bd de Pa ris. 2e éta ge 

- Tél. : 022.22.02.14 

- Fax : 022.22.02.14 

• Consulat de la 

République tc h è q u e, 

10, rue Oued Zem. 2e éta ge 

- Tél. : 022.27.59.25 

- Fax :022.26.01. 9 5 

• Consulat de Ro u m a n i e, 

30, rue Souleïmane Fa rissi 

- Tél. : 022.61. 8 2 . 84/85 

- Fax : 022.62.11. 9 5 

B E LVEDERE – RO C H E S - N O I R E S 

Pharmacie des Amis - angle Bd. 

M o u l ay Ismail et rue de Guise 4 

(en fa ce Mondial Au to "Fi at") – 

Ro c h es- N o i res - 40.4 0. 20 

H. AL AZHAR - PA N O RAMA - ANASS I 

Pharmacie Seva m - 3, Hay Al 

Azhar - Imm. 9- bloc 7, Magasin - 

N° 3 - Seva m - B e r n o u ssi - 73.63.63 

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SERVICES 

H ay Mohammadi (C o m p l exe 

cu l tu rel) - 63.02 .4 6 

Pharmacie Lotf Allah - n° 7- Hay 

Minou, rue 3 - (c i m et i è re juive) 

- 60.4 8 . 8 4 

AIN CHOCK 

Pharmacie Al Khalil - 506, bouleva 

rd Al Khalil - Hay Moulay Abdellah 

(près hôpital Mohamed Se k kat) 

- Aïn Chock - Inara- 52 . 87.67 

Pharmacie Mouhss i n e - 834/836 , 

avenue du 2 Mars prolongé - Inara 1 

- 21.0 9.76 

BEN M'SICK 

Pharmacie Lahba b i (ex-Za ka r i a) - 

n° 79-81, avenue "N" - Jamila 5 - 

Cité Djemaâ - 37.3 1 .03 

SIDI OTHMANE - MY RAC H I D 

Pharmacie Abouza i d - H ay Mass i ra 

II- rue 36- n° -Bournazel -70. 22 . 8 4 

Pharmacie Cos m os – 86- rue 1b 

o u l eva rd Colonel Idriss El Harti - 

H ay Falah - 70.4 6 . 55 

Pharmacie Ibnoulkhat i b - 229, 

avenue du 10 Mars (ex . Av.H) - 

Sidi Othmane - 37.1 3. 8 6 

SIDI MAARO U F 

Pharmacie Mandarona - Résid 

e n ce Les Pa l m i e rs - Bloc F - ro u te 

102 -Sidi Maâro u f- M a k ro - 33. 5 6 .99 

SIDI MOUMEN 

Pharmacie Al Wa l a a- H ay Al Wa l a a 

- Tranche 15, se c teur 2, Imm. 4, n° 1 

- Atta c h a rouk -Si Moumen-72 .73.91 

Pharmacie La Ceintu re Ve rte - Rés 

i d e n ce Sa faaâ- rue 1, n° 45 - Sidi 

Moumen El Kadim - 71.14.9 0 

L I SSA S FA 

Pharmacie Nour Al Houda - lot i sse 

m e nt Ya ssine - lot. n° 55 n° 3 - 

L i ssa sfa - 89. 89. 5 6 

B E LVEDERE – RO C H E S - N O I R E S 

Pharmacie des Amis - Angle Bd. 

M o u l ay Ismail et rue de Guise 4 (e n 

fa ce Mondial Au to "Fi at") – Ro c h es- 

N o i res - 40.4 0. 20. 

Pharmacie Hssa i n - N° 5, Av. 

H a ssan II souk El Khemis Sala 

Al Jadida – 037 83 21 23 

Pharmacie Al Abridi - Sala Al 

Jadida ro u te Outa Hssain Ouled 

Hlal – 037 83 18 86 

T E M A RA 

Pharmacie El Moumen – N° 28 , 

Av, Med. Ze r ktouni Hay Nahda 1 

( Près école Al Irfa n e), 

- 037 60 44 11 

Pharmacie Ba r i a – Rue Idriss i 

1er 170 magasin n° 1 

– 037 60 52 10 

Pharmacie El Omri - Ro u te de 

Sidi Yahia KM 4 mers El Kheir 

T é m a ra. - 037 61 12 45 

• Consulat du Sénégal, 

2, rue Chatila. 2e éta ge 

-T é l . : 0 2 2 . 2 3 . 2 0 . 2 9 / 2 5 . 57.63 

- Fax : 022.25.82.03 

• Consulat de Suède, 

L otissement At ta o u fi k, 

rue 1, n° 29-30 - Sidi Maârouf 

- Tél. : 022.43.71.43 

- Fax : 022.43.61. 87 

• Consulat des USA, 

8, Bd Moulay Youssef 

T é l . : 0 2 2 . 2 6 . 4 5 . 6 0 / 2 2 . 41.49 

- Fax : 022.20.41. 27 

• C o n s u l at général 

du Danemark, 50, Av. Pa steur 

- Tél. : 022.43.76 . 2 9 / 2 0 


de la République 

de Tu rq u i e, 

6, rue Jihani-Quart i e r Ra c i n e 

- Tél. : 022.66.05.15 

- Fax : 022.35.91.86 

• C o n s u l at h o n o ra i re 

d ’ I s l a n d e, 

2 07, Bd. Zerk touni. 

- Tél. : 022-94 - 67-20 

- Fax : 022-39-36-61 

• C o n s u l at h o n o ra i re 

de Monaco, 

5 rue de Daraa, 

- Tél. : 022-27 - 24 - 41 

- Fax : 022-27 - 24 - 67 


de la République 

de Madagasca r, 

M a d a gascar Trade Center 

du Maro c 

Tél. : 212 - 61 - 19 6 - 24 3 / 

212 - 61 - 0 6 - 2 8 - 57 

PRÉVISIONS MÉTÉO, 

aujourd’hui 

10/20 KM/H 

MER AGITÉE 

A FORTE 

AU SUD 

Vi l l es M i n i M x i 

Oujda 0 9 22 

B o u a r fa 0 4 1 9 

Al Hoceïma 10 22 

T é touan 1 1 1 9 

Se bta 10 1 9 

Mellilia 0 8 20 

Tanger 1 1 1 8 

K é n i t ra 0 8 1 5 

Ra bat 10 1 9 

Ca sa b l a n ca 10 1 8 

El Jadida 1 1 2 1 

Khouribga 07 2 1 

Sa fi 1 1 2 1 

Beni Mellal 05 22 

M a r ra kech 07 2 1 

Meknès 08 19 

Fès 05 1 8 

Ta o u n ate 03 1 8 

I f rane -00 13 

E r rachidia 0 4 1 9 

Essa o u i ra 1 3 2 1 

Agadir 07 23 

L a â youne 1 2 25 

S m a ra 1 3 26 

Dakhla 15 22 

Ao u sse rd 12 25 

NÉCROLOGIE 

10/20 KM/H 

MER AGITEE SUR 

LE DÉTROIT 

MER AGITEE A 

FORTE AU NORD 

DE CASABLANCA 

20/40 KM/H 

MER FORTE 

ENTRECASA 

ET CAP GHIR 

05/10 KM/H 

C h a que jour, 

un re n d e z - vo u s 

05/10 KM/H 

MER PEU AGITEE A FORTE 

10/20 KM/H 

10/20 KM/H 

■ Brume et nuages bas près des côtes at l a nt i q u es nord 

et ce nt re en début de mat i n é e. 

■ N u a g es bas deve n a nt légère m e nt denses sur les 

p l a i n es at l a nt i q u es au nord de Ca sa b l a n ca et sur les 

régions du Rif la nuit suiva nte, avec risque de pluies 

très fa i b l es et épa rses. 

■ Ve nt faible à modéré d’o u est près de la Médite r ra n é e 

et sur le nord de l’O r i e ntal, de nord à est ailleurs. 

■ Te m p é ratu re minimale va r i a nt ent re 8 et 13 degrés 

sur les côtes nord et ce nt re, ent re 12 et 15 degrés sur 

l es côtes sud, ent re 3 et 7 degrés dans l’intérieur nord 

et ce nt re avec des va l e u rs plus ba sses en monta g n es. 

■ Te m p é ratu re maximale va r i a nt ent re 19 et 1é degrés 

sur le nord, ent re 22 et 24 degrés sur le ce nt re et 

e nt re 14 et 17 degrés sur les re l i efs et les platea u x . 

Source : Direction de la météorologie nationale

PHARMACIES DE GARDE D’AGADIR 

AG A D I R - C E N T R E 

Pharmacie Chahir- Rue Bouza g a r 

Squaa Messd o u ra -028 33 01 01 

Pharmacie de la Grande 

M osq u é e - Pl a ce de la Gra n d e 

M osquée - Q. Ta r ra ste 

- 028 33 07 67 

A N ZA 

Pharmacie La sa nt é - Hay 

El Amal, N° 4 (en fa ce Sté 

COSA R N O) - 028 20 52 29 

AO U R I R 

Pharmacie Al Masjid - Cent re 

d 'Aourir - 028 31 48 58 

BEN SERG AO 

Pharmacie Al Moustawsa f - Bl o c 

B, Cité Maalm Ali (en fa ce éco l e 

J osso u r) - 028 28 33 19 

D C H E I RA 

Pharmacie Hamza o u i - (près de la 

Fo n d ation Banque Po p u l a i re) 

- Dcheïra -028 27 23 96 

I N Z EG A N E 

Pharmacie L’O c é a n - 47, Fo n d at i o n 

H a ssan II - Med V, en fa ce du théât 

re à côté de Trans At l a ntique - 028 

82 43 14 

HORAIRE DES TRAINS 

Pharmacie Al hanane - Ave n u e 

d es F. A . R, fa ce Ta d d a rt Vi l l a s, en 

h a u t, à Côté entrée Mate r n e l l e 

Ecole Al Hanane - 028 23 58 90 

Pharmacie El Ba h i - Avenue Ca d i 

Ayad, Q. Industriel (près de la Maison 

Re n a u l t) - 028 22 16 94 

Pharmacie Lakhya m – 70, Ave n u e 

H a n sali Lakhyam II (Au to ro u te Lak 

hya m) - 028 22 06 59 

Pharmacie Al Mass i ra - 527 Av. 

Jamal Abdennacer - Quartier Al 

M a ss i ra - 028 22 37 25 

Pharmacie Houch - Lot. 

EL Houda, Bloc E 49, Lo cal N° 3 

- 028 32 06 86 

KO L E A 

Pharmacie Al Anwa r - Rte Pr i n c ipale 

Benanfar - 028 31 02 36 

Pharmacie La Ka s ba h - Ro u te de 

Bi o u g ra El Ko l ea El Fo kania, fa ce du 

Terminus - 028 31 11 35 

Pharmacie du Quart i e r - Ro u te 

Pr i n c i pale El Ko l ea 0- 28 31.10.9 6 

Pharmacie Al Ra h m a n e - Douar 

L a a rab Benaanfar (Q u a rtier El 

Ko e ï t) El Ko l ea - 028 31.05. 22 

PHARMACIES DE GARDE DE MARRAKECH 

Pharmacie Ke n n a r i a - 94, Ke nnaria 

Médina 42-75 -2 1 

Pharmacie El Ghorfi - 12-1 3, 

To u atat Derb Jdid - Zaouia 

-37- 62- 62 

Pharmacie Nakhil - Bd. Y. E . M . 

Imm. Nakhil - 44-76 - 57 

Pharmacie L' O p é ra- 7, Im. K 

R é s i d e n ce l'Opéra - Av.d e 

Fra n ce 

- 42- 0 9 - 94 

Pharmacie Akioud - 100 bis, 

Douar Akioud - Av. El Hammam 

- 42- 03 - 55 

Pharmacie Ben Yo u ssef - Cent 

re co m m e rcial Riad Essalam 

- 29 -1 1 -1 1 

Pharmacie Issa fa r n es- 215, 

Lalla Haya Ta rga, fa ce de Ka hrama 

- 49 - 82-38 

CENTRES CULTURELS DE CASABLANCA 

• Centre culturel de Maârif 

-Rue Oussama Ibn Zaïd 

Tél : 022.25.10.07 / 25.00.39 

• Centre culturel d’Anfa 

Rue Ahfir Mzoukai 

-Tél : 022.36.10.30 

• Complexe culturel 

de Sidi Belyout 

-28, rue Léon l’Africain 

Tél : 022.30.37.60 / 30.44.49 

SERVICES 45 



de Hay Mohammadi 

-Av. C (Hay Mohammadi) S, Hay 

Takaddoum 

Tél : 022.60.15.22 /62.28.43 


de Aïn Sebaâ 

-Place Haj Ahmed Mekouar, 

angle Bd. de Gare. 

-Tél : 022.34.49.96. 

Pharmacie Bi l a l - Mass i ra I, 

C n° 96 - 34- 55 -3 0 

Pharmacie Azli - Quartier Azli, 

fa ce de la Mosquée - 34-25 -1 3 

Pharmacie Nour Ennakhil - 1, 

C o m p l exe Nour Ennakhil, Im. B2 

- Aïn Itti - 32- 82-34 

Pharmacie Ali - 6 87 Bi s, Av. 

Houmane El Fetouaki SY BA 

- 4 0 - 62- 62 


de Moulay Youssef 

-150 Bd. Moulay Youssef 

Tél : 022.22.16.16. 


de Moulay Rachid 

-Av. Akid Allam 

Tél : 022.70.47.48 

• Centre culturel Arabe 

-42, Rue Impériale 

Pharmacie Al Quods - 92, 

Av. Allal El Fa ssi - 30-82- 94 

Pharmacie Sc i e n ces 

- Imm. Riad - Bd. Pr i n ce Moulay 

Abdellah - 30-55 - 49 

Pharmacie Al Mata r - Ighli I 

n°64 M'hamid - 36 - 0 8 - 0 0 

Pharmacie Ighly - Ighly n°17, 

M'hamid 

- 36 -1 3 - 43 

Tél : 022.30.76.51 / 30.33.39. 


de Touria Sekkat 

Rue Mme Sizinie, cité Plateau 

Hay Al Batha. Derb Ghallef 

Tél : 022.23.65.40 

• Centre culturel 

de Kamel Zebdi 

-Av. Joulan Ben M’Sik 

Tél : 022.37.21.89. 

TELEPHONE : LES 2 ZONES 

Aïn Harrouda, Aze m m o u r, Azilal, Ben Ahmed, Béni- 

Mellal, Ben Slimane, Berrechid, Boujad, Ca sa b l a n ca , 

0 2 Dar Bouazza, El Gara, El Jadida, El Jorf Lasfa r, Fkih 

Ben Salah, Ka s ba -Tadla, Khémiss-Ze m a m ra, Khouribga, 

Ksiba, Médiouna, Mohammedia, Nouace u r, Oued-Zem, 

Settat, Sidi-Bennour, Sidi Bouzid, Ta m a r i s, Za o u i at-Chikh. Ag a d i r, 

Aït Melloul, Aït Ourir, Amizmiz, Benguérir, Bi o u g ra, Bouiza ka r n e, 

B o u j d o u r, Chemaïa, Dakhla, Demnat, El Ke l a â - M ’gouna, El Ke l a â - 

d es-S raghna, Essa o u i ra, Es-S m a ra, Guelmim, Imin-Ta n o u t, 

I n ezg a n e, Laâyo u n e , Marra kech, Ouarza zate, Ouka ï m e d e n , 

O u l e d -Taïma, Sa fi, Sidi-Ifni, Ta f ra o u t, Ta n Tan, Ta r faya, Ta ro u d a nt, 

Tata, Ti n g h i r, Ti z n i t, Yo u sso u fia, Za g o ra . 

Aïn Aouda, Al-Hoceïma, Arbaoua, Azilah, Bouznika , 

C h efchaouen, Fnideq, Kénitra, Khémisset, Ksa r- 

0 3 El - K é b i r, Lara c h e, Martil, Machraâ Bel-Ksiri, Mdiq, 

M o u l ay- B o u sselham, Ouazza n e, Ra bat-Salé, Ro mmani, 

Sidi-A l l a l -Tazi, Sidi Ka cem, Sidi-S l i m a n e, Sidi-Ya hya El 

G h a r b, Skhirat, So u k- El Arbaâ, Ta n g e r, Témara, Tétouan, Ti fl et. 

A hfi r, Aïn Louh, Azrou, Berka n e, Bouarfa, Boulemane, Laâyo u n e, 

El Hajeb, Erfoud, Errachidia, Fès, Figuig, Guerc i f, Ifra n e, Immouze 

r, Jerrada, Ka r i at- Ba-Mohamed, Khénifra, Mat m ata, Meknès, 

M i sso u r, Moulay Driss, Nador, Oujda, Rissani, Saïdia, Sef rou, 

Tahala, Ta o u n ate, Ta za, Za ï o.

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Société porte à la connaissance 

du public qu’elle procédera à la vente aux enchè- 

res des véhicules décrits 

ci-dessous : 

Marque Date CI Carburant 

SSANGYONG 15-09-2005 D 

Rexton 

CITROEN C4 HDI 04-08-2005 D 

PEUGEOT 307 09-02-2006 D 

OPEL CORSA 17-10-2006 D 

RENAULT MEGANE 17-01-2006 D 

MB2 

TOYOTA COROLLA 19-04-2005 D 

VERSO 

KIA CERATO 01-10-2007 D 

CHEVROLET 23-01-2005 E 

OPTRA 

DACIA LOGAN 17-03-2006 D 

VOLKSWAGEN 01-12-2005 E 

GOL 

TOYOTA COROLLA 20-02-2007 D 

RENAULT KANGOO 30-11-2006 D 

PEUGEOT 15-12-2004 D 

PARTNER 

PEUGEOT 26-05-2006 D 

PARTNER 

PEUGEOT 07-11-2006 D 

PARTNER 

CITROEN BERLINGO 20-02-2006 D 

Lieu : Parking Zenith Millenium Sidi 

Maarouf Casablanca (face Marjane) 

Date : Vendredi 14 décembre 2007 à 15h. 

Pour plus d’informations, 

appelez le 022 97 44 55 ou 069 06 11 11 

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(1278515) 

CONSTITUTION 

Aux termes d'un acte sous seing 

privé en date du 08/10/2007, il a été 

établi les statuts d'une société à res- 

ponsabilité limitée d'associé unique 

dont les caractéristiques sont les 

suivantes : La dénomination : 

SOCIETE "JAWAHAR INTERNAT I O- 

NAL" SARLAU 

Objet: MARCHAND EFFEC T UA N T 

L'IMPORT-EXPORT; 

Siège social: N'FISS 1, N°8, C3, Av. 

ALLAL EL FASSI, MARRAKECH 

Capital social-Répartition : Le capital 

social s'élevant à dix Mille Dirhams 

(10 000,00 Dhs), est divisé en cent 

(100) parts sociales de cent dirhams 

( 10 0,00) chacune, to u tes entière- 

ment souscrites et libérées ainsi que 

le déclarent expressément l'associé 

unique de la société, sont attribuées 

à : 

-Mr GANI MOHAMMAD IRFAN à 

concurrence de : 100 parts sociales 

Total égal au nombre de parts com- 

posant le capital social: Cent parts 

sociales 

La gérance: La société est gérée par 

Mr GANI MOHAMMAD IRFAN pour 

une durée indéterminée. 

Le dépôt légal a été effectué au tri- 

bunal de commerce de Marrakech 

sous le numéro : 34130 le: 

27/11/2007. 

(1277326) 

EVOLUTION CONSEIL 

N°22 IMM EL MASSOUDI RUE MAU- 

RITANIE GUELIZ - MARRAKECH 

Constitution 

Au terme d'un acte sous seing privé 

e n reg istré à Marra kech il a été 

constitué une société (S.A.R.L à AU) 


suivantes : 

Dénomination sociale : La société 

p rend la dénomination su i va n te : 

"ARIS ASCENCEUR" S.A.R.L à associé 

unique. 

Objet : La société a pour objet : 

R E PA RATION ET ENTRETIEN D'A S- 

CENCEUR. 

Siège social : Le siège social est fixé 

à : DR OULAD YAHYA TAMSLOHTE 

MARRAKECH. 

Capital social: Le capital social est 

fixé à 10.0 0 0,00 dhs. 100% des 

parts à Mr DRISS AIAD 

Gérance : La société "ARIS ASCEN- 

CEUR" S.A.R.L à AU est représentée 

par le gérant : Mr DRISS AIAD pour 

une durée indéterminée. 

Dépôt légal : Le dépôt légal de cet 

acte est effectué au registre de com- 

merce du tribunal de commerce à 

M a r ra kech le 27/ 1 1 /20 07 sous le 

n°34131. 

(1277771) 

SOCIETE MARALA SARL AU 

TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL 

Aux termes des délibérations du 

Procès-Verbal en date du 12.11.2007, 

l'Assemblée Générale Extraordinaire 

des associés de la So c i é t é 

"MARALA" , SARL à Associé Unique, 

au Capital de 10.0 0 0,00 DHS, a 

décidé de transférer le Siège Social 

à Marrakech n° 366 1er Etage Zone 

Industrielle Sidi Ghanem, par consé- 

quent, il a été décidé de modifier 

l'article 4 des Statuts 

Le dépôt légal a été effectué au 

Greffe du Tribunal de Commerce de 

M a r ra kech le 29.1 1 . 20 07 sous 

n ° 34 1 83 POUR EXT RAIT ET MEN- 

TION 

LA GERANCE 

(1277967) 

HCM. SARL 

Av.Allal Al Fassi Assif C Imm Baraka 

n° 3 

Tel : 024 30 37 54-Fax : 024 30 17 80 

Constitution d'une SARL " MARRA- 

KECH COSMETUDE" SARL AU 

Aux termes d'un ASSP à Marrakech, 

il a été constitué une SARL 

Dénomination : MARRAKECH COS- 

METUDE SARL AU 

Objet : fabricant de produits chimi- 

ques (produits détergents, Produits 

Chimiques) MD de produits chimi- 

ques 

Capital social : 10 000.00 dhs divisé 

en 1000 parts sociales de 10 dhs 

chacune entièrement souscrites et 

libérées et attribuées aux associés 

Siège social : Dar Saada Imm 18 n° 1, 

3ème étage Marrakech 

Gérance : est confiée à Mme MEQ- 

QADMI TAOUBA pour une durée illi- 

mitée 


greffe du tribunal de commerce de 

M a r ra kech le 03 .1 2 . 20 07 sous le 

numéro 116807 

Pour extrait et mention 

(1278002) 

Constitution d'une SARL AAU 

Au terme d'un acte sous seing privé 

d até à Marra kech du 12.1 1 . 20 07 

enregistré le 13.11.2007. Il a été éta- 

bli les statuts d'une SARL AAU dont 

les caractéristiques sont les suivan- 

tes : 

Dénomination : Sté " M.T.3"sarl AAU 

Objet : entre p ren eur de trava u x 

divers ou construction 

En général toutes opérations com- 

m e rciales, industrielles mobilière s 

et financières se rapportant à l'objet 

social 

C a p i tal social : 10 0.0 0 0,00 dhs 

r é pa rti en 1000 pa rts sociales 

d'unevaleur nominale de 100 dhs 

chacune réparti comme suit :-Mr 

HICHAM AMDAH 1000 parts 

Siège social : n° 2 Derb Ben Sghir 

Sidi Zwin Marrakech 

Gérance : l'entreprise est gérée par 

Mr Hicham AMDAH 

Année sociale : du 1er janvier au 31 

décembre 



premiere instance de Marrakech le 

29.11.2007 

RC n° 30907. 

(1278042) 

Etude Maitre Ibtissam SAKROUD 

Notaire 

Imm Sayakh, appt. 9, 3ème étage, 

rue Oued El Makhazine Guéliz- 

Marrakech 

Aux termes d'un acte notarié en 

date des 21 Mai et 29 Novembre 

20 07, reçu par Maitre Ibtissa m 

SAKROUD, notaire à Marrakech, il a 

été établi des statuts de la société 

MAKCHAD COUSIN, société à res- 

ponsabilité limitée à associé unique 

au capital de cent mille dirhams 

(100.000,00 dhs) 

Dénomination : MAKCHAD COUSIN 

société à responsabilité limitée à 

associé unique 

Objet : la société a pour objet 

:import et export de tous produits et 

articles artisanaux 

-et plus généralement toutes opéra- 

tions financières industrielles com- 

m e rciales mobilières immobilière s 

se rattachant directement ou indi- 

re c tement aux objets sociaux ou 

susceptible de favoriser le dévelop- 

pement de la société 

Siège social : Marra kech lot i s- 

seemnt Belbakkar n° 580 

Durée : 99 années à compter du jour 

de sa constitution définitive 

Capital social : le capital social est 

fixé à la somme de cent mille dir- 

hams (100.000,00 dhs) est divisé 

en 1000 parts de cent dirhams 

(100.00 dhs) chacune entièrement 

souscrites et libérées, attribuées à : 

-Madame Bouchra ZAHIR à concur- 

rence de : 100 parts 

-Mademoiselle Sa ra MAKCHAD à 

concurrence de 100 parts 

-Monsieur Za karia MAKCHAD à 

concurrence de : 100 parts 

-Monsieur Abdellah MAKCHAD à 

concurrence de : 100 parts 

-Monsieur Abderrahmane MAK- 

CHAD à concurrence de 100 parts 

-Monsieur Mohamed MAKCHAD à 

concurrence de 500 parts ensemble 

pour les parts sociales : 1.000 parts 

Gérance : la gérance de la société 

est assurée, gérée et administrée 

par : 

-Monsieur Mohamed MAKC H A D, 

commerçant, demeurant à 

Marrakech, lotissement Belbakka 2 

numéro : 240. Titulaire de la Carte 

d'identité nationale n° : E 138049 

Année sociale : l'année sociale com- 

mence le premier janvier et finit le 

trente et un décembre de chaque 

année 


Maitre Ibtissam SAKROUD, 

Notaire 

(1278110) 

CA M C G - C o n sulting Off re Sta- 

ges de Fo r m a tion Prat i q u e . 

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ANNONCES 47 


APPELS 

D’OFFRES 

STE TRAVAUX NHAL SNC 

AU CAPITAL DE 90.000,00 DH 

sis à N°10 BD ZARKTOUNI GUELIZ 

MARRAKECH 

Il a été tenu en date du 04.05.2007, 

une Assemblée Généra l e 

E x t ra o rd i n a i re au siège de la 

société ayant décidé ce qui suit : 

*La réduction de l'objet de la 

société par élimination des activi- 

tés suivantes : 

-Ac h at et Ve n te d'Immeubles et 

Autres Spécialités Immobiliers 

-Restaurateur à la Carte 

-Transformation de la forme juridi- 

que de la société en nom collectif 

(SNC) en société à responsabilite 

limitée (SARL) DATE DU DEPOT DE 

R EG I STRE DE CO M M E RCE le 

29.11.2007 sous le n°34179 

(1278227) 

HIGHT TEC H N O LO GY FOR DEVE- 

LOPPEMENT SARL AU 

SIEGE SOCIAL : N° 549, bloc 5, AZLI 

SUD, MENARA MARRAKECH 

Aux termes d'une décision collec- 

t i ve en date du 19.10. 20 07, les 

associés de la société HIGHT 

T EC H N O LO GY FOR DEVELO P P E- 

MENT SARL décident : 

Cession des parts effectuées entre 

Mr AAROUD ABDESSADEK au profit 

de Mr HASSAN AAROUD de CINQ 

CENTS parts sociales l'associé uni- 

que a constaté la nouvelle réparti- 

tion du capital social suivante : 

Mr AMINE BELKACEM 100.000,00 

dh 

TOTAL 100.000,00 dh 

En conséquence l'assemblée géné- 

rale adopte les nouveaux statuts 

de la société à responsabilité limi- 

tée d'associé unique 


greffe du tribunal de commerce à 

Marrakech le 29.11.2007 sous le 

n°34184 

(1278229) 

CONSTITUTION D'UNE SOCIETE A 

RESPONSABILITE LIMITEE 

A ASSOCIE UNIQUE 

Sté "Holding Ad m i n i s t rat i ve et 

Commerciale du Maroc" (SARLAU) 


privé en date du 2 Novembre 2007, 

il a été établi les statuts d'une 

société à responsabilité limitée à 

associé unique dont les caractéris- 

tiques sont les suivantes : 

- D é n o m i n ation : Holding 

Administrative et Commerciale du 

Maroc "SARLAU" 

-Objet : les formalités administrati- 

ves et co m m e rciales pour les 

i nve s t i s s e u rs Marocains et 

Etrangers 

-Import et Export 

-La ve n te d'outils de Géo 

Localisation et de GPS 

Siège Social : Lot 3 3ème étg lotiss- 

ment SO FACA 2 Lakrimat Ou l e t 

PALEB Californie Ain Chock 20153 

CASABLANCA 

-Durée : 99 années à compter du 

jour de la constitution définitive 

-Capital Social : le capital social est 

fixé à dix mille dirhams (10.000,00 

dhs) divisé en 100 parts de 100,00 

dhs chacune et réparti comme suit 

: Mr FABY Pol Jean René, de natio- 

nalité Française, né le 01.06.1963 

Demeurant à Casablanca LT Im 20 

Azhar Appt 18 Bloc 10 Bernoussi 

a p p o rteur en numéra i re de 10 0 

parts 

-Gérance : la société est gérée par 

Mr FABY Pol Jean René pour une 

durée illimitée 

-Exercice social : commence le 1er 

janvier et se termine le 31 décem- 

bre de chaque année 



Casablanca le 2 novembre 2007 

sous le numéro 173073 

(1278254) 

KETRA sarl 

Société à re s p o n sab ilité limitée 

d'associé unique. 

Siège social : 62, Bd Mohammed V 

Résidence Badr n° 4 Fès. 

Aux termes d'un acte sous-seing 

privé en date à Fès le 01 Juin 2007, 

l 'asse mblée générale ex t ra o rd i- 

naire de la dite société a décidé de 

: 

Transférer le siège social au 62, Bd 

Med V-Résidence Badr n° 4 Fès 

D 'a u g m e n ter le capital de la 

société de 1 200 000,00 dhs et de 

le porter à 2 400 000,00 dhs et de 

créer 12 000 parts sociales de 100 

dh entièrement détenues par l'as- 

socié unique M.ELCHARIF ELKET- 

TANI Youssef. 



Fès le 05/12/2007 sous n° 1767/07 

(1278262) 

STE ENVIE DE BATIR SARL AU, au 

capital de 10 000.00 DHS 

Siège social: Bd ABDELKRIM EL 

KHATTABI RESIDENCE MOHANDIZ 

D 113 1er ETAGE N°4 

ASSOCIES: *Mr MUSTAPHA BOUS- 

SAID 

O BJ E T: La société a pour objet 

d i re c tement ou indire c te m e n t 

:*ENT REPRENEUR DE TRAVAUX 

DIVERS OU CONSTRUCTION 

*Et d'une manière générale toutes 

o p é rations pouvant se ratta c h e r 

d i re c temen t ou indire c tement à 

l'objet ci-dessus défini à la condi- 

tion que ces opérations ne modi- 

fient le caractère civil de la société 

GERANCE: La société est gérée par 

: Mr MUSTAPHA BOUSSAID 

CAPITAL SOCIAL: Le capital social 

est fixé à Dix mille Dirhams 

(10.000,00 DHS) 

DATE DE DEPOT DU REGISTRE DE 

COMMERCE, le 29/11/2007 sous le 

N°34171 

(1278273) 

PME Consulting Group 

13, Résidence Al Mouahidine, Rue 

Egypte, VN, Fès 

Tél: 035 93 02 12 

Constitution d'une SARL So c i é t é 

"STILKAB" SARL 

1) Aux termes d'un acte sous seing 

privé en date du 21/11/2007 à Fès, 

il a été établi les statuts d'une 

société à re s p o n sabilité limitée 

ayant les caractéristiques suivan- 

tes: 

Dénomination: SOCIETE "STILKAB" 

SARL 

Objet: 

-Import Export, 

-Et plus généralement, toute opé- 

ration co m m e rciale, industrielle, 

fi n a n c i è re, mobilière ou immobi- 

lière se rattachant directement ou 

indirectement à l'objet social ci- 

dessus et susceptibles de favoriser 

l'extension de la société et son 

développement. 

Siège social: 6, Lots SIMEF, Avenue 

Ibn El Khatib, Route Aïn Chkef, Fès. 

Durée de la société: fixée à 99 

années, sauf dissolution anticipée 

ou prorogation. 

Capital social: Fixé à la somme de 

10 0.000 DH et divisé en 10 0 0 

parts de 100 DH chacune, souscri- 

tes et libérées en totalité et attri- 

buées comme suit: 

1. KABBAJ Mohamed: 500 pa rts 

sociales; 

2. KABBAJ Abderra fi: 500 pa rts 

sociales; 

Gérance: La société est gérée par 

Mr KABBAJ Mohamed. 

2) La société a été immatriculée au 

registre de commerce de Fès sous 

le N°28 645. 

(1278281) 

FIDUCIAIRE AIT MELLOUL 

"FIC-AM" 

4.IMM SADDIK 2ème étage Av. 

HASSAN II AIT MELLOUL 

SOCIETE NVTEC SARL 

RUE 452 N°42 LES AMICALES DES 

FONCTIONNAIRES AGADIR 

Aux termes d'un Procès Verbal de 

l 'Assemblée générale ex t ra o rd i- 

naire en date du 28.11.2007 , l'as- 

semblée générale a décidé : 

1 -AJOUTER D'AUTRE ACTIVITE : 

Ajouter à l'objet social de la société 

les activités suivantes : 

La Négociation (Marchands de 

machines de bureau et autre s 

machines analogues ; Marchands 

d'articles ou forunitures de literie 

en détail, Entreperneur de la ges- 

tion d'exploitation commerciale) 

3-Dépôt légal : Le dépôt légal a été 

e ffectué le 06.1 2 . 20 07 sous le 

n°13675 au Tribunal de Commerce 

d'AGADIR 

(1278282) 

KHADIRA ABDELHADI 

FITICOF 

9, Rue Ghassan Kanafani Fès 

AKESBI ACADEMY FES FOOT SARL 

1/Aux termes d'un acte sous seing 

privé, en date à Fès, le 08 

Novembre 2007, il a été établi les 

statuts d'une société à responsabi- 

lité limitée dont les caractéristi- 

ques sont les suivantes : 

-Dénomination : AKESBI AGADEMY 

FES FOOT SARL 

-Objet : La société a pour objet : 

*L'oganisation des activités sporti- 

ves liées au foot-ball 

*Création d'une école à caractère 

sport-étude 

*Participation et organisation des 

m a n i fe s tations sport i ves *Te n u e 

des séminaires en re l ation ave c 

l'objet ci-dessus 

* C o m m e rc i a l i sation des art i c l e s 

liés au foot-ball 

Et plus généralement, toutes opé- 

rations co m m e rciales se ratta- 

chant à l'objet social ou suscepti- 

ble de faciliter le développement 

de la société 

-Siège social : Fès, Route de Sefrou 

Lotis Ouafae 5 Lot 72.75 

-Durée : 99 années à compter de sa 

date d'immatriculation au registre 

du commerce 

- C a p i tal Social : Tre n te mille 

( 3 0.000) divisé en trois ce n ts 

(300) parts de 100 dhs chacune 

-Gérance de la société : La société 

sera gérée par : *M AKESBI SAAD 

-Année sociale : Du 1er janvier au 

31 décembre 

-Bénéfices : Sur les bénéfices, il est 

prélevé 5% pour le fonds de la 

réserve légale, le reste est ensuite 

réparti entre les associés propor- 

tionnellement aux nombres de 

parts 

-Registre de commerce : 28643 

2/Le dépôt légal a été effectué au 


Fès le 29 novembre 2007 sous le 

n°1735/07 

POUR EXTRAIT ET MENTION 

(1278291) 

FIDUCIAIRE AIT MELLOUL 

"FIC-AM" 

Immeuble SADDIK 2ème étage n°4 

Route de TIZNIT AIT MELLOUL 

SOCIETE OUA SSOU MAT E R I AUX 

S.A.R.L 

147A QUA RTIER INDUSTRIEL AIT 

M E LLOUL AU CA P I TAL DE 

300.000,00 DHS 

Aux termes d'un procès-verbal de 

l'assemblée générale constitutive 

en date du 30/08/2007 

1- Dénomination : La société prend 

la dénomination: "SOCIETE OUAS- 

SOU MATERIAUX-S.A.R.L 

2- Siège social: 147 A QUARTIER 

INDUSTRIEL AIT MELLOUL 

3- Capital social: Est fixé à 

300.000,00 DHS, divisé en 3000 

parts de 100 DHS chacune réparti 

comme suit: 

*Monsieur OUA SSOU YO U SS E F 

1 200 pa rts sociales 102 .0 0 0,0 0 

DHS 

*Monsieur OUASSOU LHOUSSAINE 

900 parts sociales 99.000,00 DHS 

*Monsieur OUA SSOU M'HAMED 

900 parts sociales 99.000,00 DHS 

TOTAL: 3000 PA RTS SO C I A L E S 

300.000,00 DHS 

4-OBJET: La société a pour objet: 

1- TRAVAUX DIVERS DE CONSTRUC- 

TION 

2- COMMERCIALISATION DE MATE- 

RIAUX DE DROGUERIE QUINCAILLE- 

RIE, DE PEINTURE, ELECTRICITE ET 

AUTRE. 

3- TRA N S P O RT DE TOUS MAR- 

CHANDISES ET ARTICLES A L'IN- 

TERIEUR DU ROYAUME 

4- COMMERCIALISATION ET COM- 

MISSIONNAIRE A L'INTERIEUR DU 

MAROC. 

5 -G E RANCE: -L'A s s e m b l é e 

Générale décide que la signature 

sociale de la société auprès des 

o rganismes ba n c a i res ou autre s 

o rganismes, co m p o rte ra seule- 

ment la signat u re de: Monsieur 

OUASSOU YOUSSEF. 

6- DUREE: 99 ans à compter du 

30/08/2007 

Dépôt légal: Le dépôt légal a été 

effectué le 03/12/07 sous le N°1131 

au tribunal de 1ère insta n ce de 

INEZGANE. 

(1278293) 

TASTES OF FISH SARL 


privé en date du 09.11.2007, il a été 

établi une société à responsabilité 

limitée ayant les caractéristiques 

suivantes : 

* D é n o m i n ation :TA STES OF FISH 

SARL 

*Siège social : 3 Rue Chera rd a 

Bourgogne Casablanca 

*Objet social : Commercialisation 

et transport de poisson 

*Capital : il est fixé à la somme de 

10 0.0 0 0,00 dhs divisé en Mille 

pa rts sociales de cent dirhams 

chacune, réparti comme suit : 

M . B E L AGCHO UR MOHAMED 

45.000,00 dhs 

M . FAGGANE CHAKIR 45.0 0 0,0 0 

dhs 

M .T I SO U DALI MOHAMED 

10.000,00 dhs 

Total 100.000,00 dhs 

*La géra n ce : M.BELAG C H O U R 

MOHAMED et FAGGANE CHAKIR 

sont nommés des géra n ts pour 

une durée illimitée. 

*La signature : la société sera vala- 

blement engagée vis à vis de la 

banque par la signature conjointe 

des géra n ts M.BELAG C H O U R 

MOHAMED et FAGGANE CHAKIR et 

séparés de tous autres tiers. 


ce n t re régional de Casa b l a n c a 

sous numéro de Re g i s t re de 

C o m m e rce numéro 173 829 le 

28.11.2007. 

LA DIRECTION 

(1278295) 

SOCIETE LBADRI NEGOCE ET SER- 

VICES DIVERS SARL 

AU CAPITAL DE 500.000 00 DHS à 

AGADIR PA RC E LLE N° 41 ZO N E 

D E P OT NOUVEAU PORT SHIP 

CHANDLER ET OPERANT DANS LE 

TRANSPORT NATIONAL ET INTER- 

NATIONAL POUR LE COMPTE D'AU- 

TRUI 

Au terme d'un acte ssp, de l'as- 

semblée générale ex t ra o rd i n a i re 

tenue le 27.11.2007 au siège de la 

société , les associés acceptent et 

décident l'extension de l'objet de la 

société par le transport national et 

internatinal pour le compte d'au- 

trui 


bunal de commerce d'AGADIR LE 

06.12.2007 SOUS LE N° 13676 

(1278296) 

KOFA CONSULTING SARLAU 


privé en date du 25.10.2007, il a été 

établi une société à responsabilité 

limitée d'associé unique ayant les 

caractéristiques suivantes: 

* D é n o m i n ation : KO FA CO N S U L- 

TING SARLAU 

*Siège social : Hay El Oulfa Rue 

200 n° 138-140 Groupe H 


*Objet social : agence de recouvre- 

ment 

*Capital : il est fixé à la somme de 

10.000,00 dhs divisé en cent parts 

sociales de cent dirhams chacun, 

réparti comme suit :M.EL KOUDIR 

SAID 10.000,00 dhs 

Total 10.000,00 dhs 

*La Gérance : M.EL KOUDIR SAID 

est nommé gérant pour une durée 

illimitée. 

*La signature : la société sera vala- 

blement engagée par la signature 

seule de gérant unique M.EL KOU- 

DIR SAID. 


ce n t re régional de Casa b l a n c a 

sous numéro de re g i s t re de 

C o m m e rce numéro 173 845 le 

28.11.2007. 

LA DIRECTION 

(1278309) 

Avis de constitution 

Par acte SSP, il a été établi les sta- 

tuts d'une société à responsabilité 

limitée ayant les caractéristiques 

suivantes : 

Dénomination : MEDIA MALL SARL 

Objet : agence de communication 

Gérance : 

Mr YOUSSEF HAMDAOUI titulaire 

de la CIN n° BH 188762 

Mme HIND EL BEKRI titulaire de la 

CIN n° BK 327978 

Capital : 100.000,00 dh 

Capital social : 

Mr YO U SSEF HAMDAOUI 450 

parts 

Mme HIND EL BEKRI 550 parts 

Total : 1000 parts 

Durée : la durée de la société est 

fixée à Quatre vingt dix neuf (99) 

années, à compter de son immatri- 

culation au registre de commerce 

sauf les cas de dissolution antici- 

pée ou de prorogation par décision 

extraordinaire des associés. 

Capital : 100 000.00 dh 

Siège social : sis 10 Rue Rubens 

Quartier Palmier Casablanca 

Le dépôt a été effectué au CRI de 

C a sablanca, l'immat r i c u l ation au 

RC a été faite le 29.11.2007 sous le 

n° 173955 

(1278338) 

ALSACE TRADING 

Société à responsabilité limitée 

DISSOLUTION ANTICIPEE 

Au terme d'un pro c è s -ve r bal de 

l 'ass emblée générale ex t ra o rd i- 

naire du 13 novembre 2007 relatif à 

la société à responsabilité limitée : 

A LSACE TRADING au capital de 

100.000,00 dhs il a été décidé ce 

qui suit : 

La dissolution anticipée de la 

société et sa mise en liquidation à 

l'amiable. 

La nomination de Mr LHASSA N 

BIZENKADE en qualité de liquida- 

teur. 

La fixation du siège de liquidation à 

C a sablanca, 3 Rue CA L AVO N 

Boulevard Abdelmoumen. 


greffe du tribunal de Commerce de 

Casablanca le 26 Novembre 2007 

sous le numéro 303925. 


LA GERANCE 

(1278343) 

TOP SCIENCE SARL 

à associé unique 

Augmentation du capital 

Extension de l'objet social 

Aux termes d'un PV de l'AGE en 

date du 20.11.2007, l'associé uni- 

que de la société TOP SCIENCE a 

décidé : Augmentation du capital 

Le capital social a été augmenté 

d'une somme de 200 000,00 dir- 

hams, pour être porté à 

300.000,00 dirhams, par création 

de 2 000 parts nouvelles. 

-Etendre l'objet social aux opéra- 

tions de : 

*Le négoce en général 

*Le transport pour autrui 

En conséquence les articles 2,6 et 

7 des statuts ont été modifiés. 



Casablanca le 03.12.2007 sous le 

n° 304613 

(1278366) 


1 3 , R é s i d e n ce Al Mouahidine, rue 

Egypte, VN, Fès 

Tél : 035930212 

Société "ASSONBOLAT AL KHODR" 

SARL 

Transfert de siège social 

1) Aux termes d'un acte sous seing 

privé en date du 22.10.2007 à Fès, 

les associés de la société "ASSON- 

BOLAT AL KHODR" SARL ont décidé 

de tra n s f é rer le siège social à 

:Immeuble 6 C, avenue Mohamed 

Hassar, appt 3, Sala Al Jadida 

2) Le dépôt légal a été effectué au 

greffier du tribunal de commerce 

de Rabat le 21 novembre 2007 sous 

le numéro 54078 

(1278378) 


13, Résidence Al Mouahidine, rue 

Egypte, Fès 

SOCIETE "ASSOMOU DE TRAVAUX 

DIVERS" SARL AU 

Dissolution anticipée 

1 - L'assemblée Généra l e 

Extraordinaire du 21.10.2007 tenue 

par l'associé unique de la société 

"ASSOMOU DE TRAVAUX DIVERS" 

SARLAU, au capital social de 100 

000.00 dh et dont le siège est 

situé à : 478, Lots Riad, route de 

Sefrou, Fès, a décidé : 

-la dissolution anticipée de la 

société à compter du 21.10.2007 

-la désignation de M.EL ANSA R I 

Mohamed en qualité de liquidateur 

-la fixation du siège de la liquida- 

tion à 478, Lots Riad, Route de 

Sefrou, Fès. 

2-Le dépôt légal a été effectué au 

tribunal de commerce de Fès le 

20.11.2007 sous le n° 1688/07 

(1278390) 

Constitution d'une société 


privé enregistré le 31.10. 20 07 à 

Casablanca, il a été établi les sta- 

tuts d'une SARL AU dont les carac- 

téristiques sont les suivantes : 

La forme : FIMAZ ELEC prend la 

forme d'une SARL AU. 

Dénomination : FIMAZ ELEC SARL 

AU 

Objet : l'import l'export de matériel 

i n fo r m atique et électronique en 

général, l'achat, la vente. 

Siège social : lotissement Addoha I 

Appt 5 1er étage Ain Sebaa Hay 

Mohammadi Casablanca. 

Durée : 99 années 

Capital social : il est fixé à 10.000 

dhs, divisé en 100 parts sociales de 

100 dh chacune entièrement sous- 

crites et libérées. 

Les apports en numéraires : 10.000 

dhs. 

MR FAKIR MOHAMMED : 10.000 

dhs 

Exercice social : du 1er janvier au 31 

décembre 

La gérance : le gérant est MR FAKIR 

MOHAMMED 

Dépôt légal : il est effectué au cen- 

tre régional d'investissememnt de 


(1278435) 

FANDY TRANSPORT SARL 

Annonce légale signalant une ces- 

sion de parts sociales 

Au terme d'une délibération de 

l 'Assemblée Générale ex t ra o rd i- 

naire de la société FANDY TRANS- 

PORT SARL du 26 octobre 2007 il a 

été décidé ce qui suit : 

*A p p ro bation de la cession de 

pa rts sociales l'A s s e m b l é e 

Générale Extraordinaire approuve à 

l'unanimité la cession de la totalité 

des parts sociales soit (740 parts) 

e n t re Monsieur Abdelilah BEN- 

MANSOUR en faveur de : 

* Monsieur AZEDDINE BENNANI 

185 parts 

*Monsieur Abdelhafid BENNANI 

185 parts 

*Monsieur GHALI BENNANI 185 

parts 

*Monsieur BENCHIMOL YAHIA 185 

parts 

Modification de ce fait de l'article 7 

des statuts 


secrétariat greffe du tribunal de 

co m m e rce de Casablanca le 29 

novembre 2007 sous le n° 304208. 

(1278410) 

FANDY NAHDA S.A 

Capital social 25.000.000,00 

Transfert du siège social 



naire de la société FANDY NAHDA 

S.A du 05 octobre 2007 dont le 

siège social est à Casablanca, KM 

6,300 Route de Rabat -Ain Sebaa il 

a été décidé ce qui suit : 

* Le tra n s fe rt du siège social à 

Tanger - Ain Dalia Lakbira - 

Commune rurale al aouama 

Quartier Industriel. 

*Modification de l'article 4 des sta- 

tuts 

Le dépot légal a été effectué au 



novembre 2007 sous le n° 303706 

(1278418) 

FANDY TRADE S.A 

A n n o n ce légale signalant des 

Modifications statutaires. 


l 'Assemblée Généra l e 

Extraordinaire de la société FANDY 

TRADE S.A du 26 octobre 2007 il a 

été décidé ce qui suit : 

A p p ro bation de la cession des 

actions sociales 

L'Assemblée Généra l e 

Extraordinaire approuve à l'unani- 

mité la cession de la totalité des 

actions (750 actions) entre 

Monsieur Abdelilah BENMANSOUR 

et la société FANDY HOLDING. 




novembre 2007 sous le n° 304115. 

(1278425) 

FANDY DNCD S.A 

Capital social 14.000.000,00 

Transfert du siège social 



naire de la société FANDY DNCD 

S.A.R.L du 05 octobre 2007 dont le 

siège social est à Casablanca - Bd 

My Ismail Km 6,300 Ro u te de 

Rabat -Ain Sebaa il a été décidé ce 

qui suit : 

* Le tra n s fe rt du siège social à 

Tanger - Lot 15- Zone industrielle 

de Gznaya 

*Modification de l'article 4 des sta- 

tuts 




novembre 2007 sous le n° 303707 

(1278428) 

Constitution d'une SARL AU 

RIAD AL OMDA 

1 ) S u i van t acte SSP en date du 

14.05.2007 à Casablanca, il a été 

établi les statuts d'une société à 

re s p o n sabilité limitée d'a s s o c i é 

unique ayant les caractéristiques 

suivantes: 

D é n o m i n ation :RIAD AL OMDA 

SARL AU 

Objet : la société a pour objet : 

*exploitation d'un Milk Bar "CAFE" 

*la participation directe ou indi- 

re c te de la société dans to u te s 

opérations commerciales, pouvant 

se rattacher à l'un objet précités 

par voie de création de société 

nouvelle, comptoir ou organisme 

quelconques ou encore par voie 

d'apport, souscription, achat des 

t i t res ou dro i ts spéciaux, fusion 

a s s o c i ation en pa rt i c i pation ou 

autrement 

*Et plus généralement, toutes opé- 

rations co m m e rciales, industriel- 

les, mobilières, immobilières et 

financières se rattachant directe- 

ment ou indirectement aux objets 

précités, ou susceptibles d'en favo- 

riser la réalisation et le développe- 

ment , ainsi que toute participation 

directe ou indirecte, sous quelques 

formes que ce soit, dans les entre- 

prises poursuivant des buts simi- 

laires ou connexes. 

Siège social : le siège social est fixé 

à avenue Abdelakder Sahraoui n° 

443 Casablanca. 

Durée : 99 ans 

Capital social : 100.000 dhs divisé 

en 1.000 parts sociales de 100 dhs 

chacune totalement souscrites et 

libérées en numéraires. 

Apport social : 1000 part sociales 

sont divisées comme su i t 

:Madame YAMNA WADI à 1.0 0 0 

parts sociales soit 100.000 dhs 

Gérance : Madame , YAMNA WADI 

pour une durée illimitée. 

Exercice social :du 1er janvier au 31 

décembre 



Casablanca le 24.07.2007 sous n° 

297592 

(1278446) 

CONSTITUTION D'UNE SOCIETE A 

RESPONSABILITE LIMITEE 

"MACHHOFER SARL" 


privé, il a été établi les statuts 

d'une société à responsabilité limi- 

tée dont les caractéristiques sont 

les suivantes: 

- D é n o m i n ation : "MAC H H O F E R 

SARL" 

-Objet : 

*Achats et ventes de métaux, fer et 

ses dérivés, 

* L' i m p o rtation et ex p o rtation de 

tous services, produits, matériels, 

procédés, concepts et savoir faire; 

pouvant se rattacher à l'un des 

objets précités de la société, 

*La participation directe ou indi- 

re c te de la société dans to u te s 

opérations commerciales pouvant 

se rattacher à l'un des objets préci- 

tés 

-Siège Social : CA SA B L A N CA , 

DOUAR OULAD SIDI ABOU TIT MEL- 

LIL PROVINCE DE MEDIOUNA 

-Capital social : Fixé à 100.000,00 

dhs divisé en 1.000 parts sociales 

de 100 dhs chacune réparti comme 

suit : 

-Monsieur MACHHOUR TO U H A M I 

500 Parts 

-Madame ANOUAR FATIHA 20 0 

Parts 

-Monsieur MACHHOUR NABIL 200 

Parts 

-Mademoiselle MAC H H O U R 

NAOUAL 100 Parts 

Soit au total 1000 parts 

-Durée : 99 ans 

-Gérance : Monsieur MACHHOUR 

TOUHAMI, titulaire de la CIN N° B 

233151, est désigné Gérant de la 

société pour une durée indétermi- 

née 

-Exercice social : du 01.01 au 31.12 

de chaque année 

-Le dépôt légal est déposé au cen- 

tre régional d'investissement de la 

Wilaya de Casablanca 

(1278459) 

FIDUCIAIRE AL KHIBRA 

49 rue Al Madina BP 61 Berrechid 

T é l / Fax 022325 671 / GS M 

061104874 

SOCIETE " HIDADIA IMMOBILIER" 

SARL 

1 83, Bd Hassan Ben Tabet Hay 

Ezzahra Berrechid 

I-Constitution : Aux termes d'un 

acte SSP en date du 29.11.2007, il a 

été établi les statuts d'une société 

à responsabilité limitée. Dont les 

caractéristiques sont les suivantes 

: 

Dénomination : société "HIDADIA 

IMMOBILIER" SARL 

Objet : 

-Promoteur à la construction d'im- 

meubles 

-Entrepreneur de travaux divers 

-Siège social : 183, Bd Hassan Ben 

Tabet Berrechid Durée : 99 années 

-Capital social : fixé à 100.000,00 

dhs divisé en 1000 parts sociales 

de 100.00 dhs chacune entière- 

ment libérées en numéraire et qui 

ont été attribuées aux associés 

comme suit : 

-Mr Ayoub KHADARI 500 parts 

-Mr Abdeslam KHADARI 500 parts 

Gérance : confiée à Mr Ayoub KHA- 

DARI en tant que gérant pour une 

durée illimitée avec les pouvoirs 

les plus étendus 

Année sociale du 1er janvier au 31 

decembre 

II- le dépôt légal a été effectué au 

greffe du tribunal de 1ère instance 

de Berrechid le 06.12.2007 sous le 

922. 

III- la société a été immatriculée au 

registre de commerce au tribunal 

de Berrechid le 06.12.2007 sous n° 

3791 

pour extrait et mention 

(1278470) 

FIDUCIAIRE YOUSRA CONSULTING 

SARL 

TéL: 012 154 154 - 060 32 24 50 

Par acte sous seing privé daté le 

05/12/07, il a été procédé à la créa- 

tion d'une société dont les caracté- 

ristiques: 

Dénomination : JIL TIR SARL AU 

Forme juridique: SARL AU 

Objet social: Import, Négoce, tra- 

vaux divers etc. 

Siège social: BD FOUARAT RUE 12 

N°15 HM CASABLANCA 

Durée de la société: 99 ANS 

Apport capital parts sociales: 200 

000.00 DH 

Gérance: Mr MEZIOUDI BELAID 

Le dépôt légal sera effectué au CRI 

CASABLANCA 

(1278471) 

STIBRA 

Ro u te d'A zem mour Km 11,50 

Station Afriquia Dar Bo u a zz a 


Constitution 

Aux termes d'un acte sous-seing 

privé en date du 31 octore 2007 à 

Casablanca, il a été établi les sta- 

tuts d'une société à Responsabilité 

limitée dont les cara c t é r i s t i q u e s 

sont les suivantes : 

*Dénomination : STIBRA SARL 

*Siège social : Route d'Azemmour 

Km 11,50 Station Afriquia Da r 

Bouazza Casablanca. 

*Objet : Transport de marchandi- 

ses 

Et plus généralement toutes opéra- 

tions commerciales, financières , 

ou industrielles, agricoles, mobiliè- 

res, ou immobilières se rapportant 

directement ou indirectement, en 

totalité ou en partie, à l'un des 

objets ci-dessus désignés ou à tout 

autres objets connexe ou similaire 

susceptibles de favoriser le déve- 

loppement de la société. 

*Durée : fixée à 99 ans 

*Capital social : 100 000,00 dhs 

divisé en 1000 parts de 100 dhs 

chacune, et répartis comme suit : 

MR RAHMOUNI ABDESLAM 50 0 

parts 

MR RAHMOUNI EL BACHIR 50 0 

parts 

*La gérance : la société est gérée 

par MR RAHMOUNI BOUCHAIB, né 

le 14.06.1975, titulaire de la CIN n° 

BK 165435, et demeurant à Rte 

d'Azemmour Km 11 Dar Bouazza 

Casablanca, pour une durée illimi- 

tée. 

*Année sociale: du premier janvier 

au 31 décembre de chaque année. 

*Dépôt légal a été effectué au cen- 

t re régional d'investissement de 

Casablanca, 

RC n° 173917 

(1278473) 

Constitution d'une société en nom 

collectif 

Au terme d'un acte S.S.P du 

14.02.07 à Fès, il a été dressé les 

statuts d'une SNC des caractéristi- 

ques suivantes : 

Dénomination : STE WISTLAIT 

Siège social : n ° 14, Rue 17, Hay 

Karim Amrani, Dokarat Fès 

Capital : 200.000,00 dh, divisé en 

2000 parts d'une valeur de 100 dh 

chacune, répartie comme suit: 

- El Alami Mohamed 1800 parts 

-Idrissi Ouali Naima 200 parts 

La durée : 99 années 

Objet : entre p reneur de Trava u x 

divers 

- Md Matériaux de construction 

Gérance : El Alami Mohamed 


bunal de co m m e rce de Fès le 

18.05.07 sous n° 658 

(1278477) 

STE "KARI FEDALA" SARL AU 

CONSTITUTION 

I- Au terme d'un acte SSP en date 

du 15/11/2007 à Mohammedia, il a 

été établi les statuts de la SARL AU 


suivantes: 

Objet: -NEGOCE 

Dénomination: KARI FEDALA SARL 

AU 

Siège : DB CHABAB A BD EL HOU- 

RIA N°198 EL ALIA MOHAMMEDIA 

Durée: 99 ans 

Capital: 10.000,00 DHS Souscris et 

réparti comme suit: 

-Mr MOHAMMED AOUJI la somme 

de 10000.00 DHS 

G é ra n ce: Mr MOHAMMED AO UJ I 

est désigné en qualité de gérant 

unique pour une durée illimitée. 

Année sociale: 1er Janvier au 31 

Décembre. 

Bénéfice: 5% à la réserve légale, le 

solde est attribué aux parts. 

II- Le dépôt légal a été effectué au 

greffe du tribunal de Mohammedia 

le 21/11/2007 sous le numéro 1760. 

Re g i s t re de co m m e rce N°63 1 3 

Mohammedia. 


Gérance 

(1278502) 

SAIS OMRAN 

CAPITAL : 10 000,00DHS 

S I EGE SOCIAL : n°136 Rue 

Kiraouane Hay Marynieene FES 

Aux termes d'un procès verbal en 

date du 16/10/2007, il a été établi 

les statuts d'une société à respon- 

sabilité limitée dont les caractéris- 

tiques suivantes : Mr EL OMRANI 

BELKACEM, demeurant à FES BLOC 

A 2 N°133 DR Handia Ao u i n ate 

H a jjaj, de nationalité Maro c a i n e , 

Né le 15/01 / 1 9 64 titulaire de la 

C.I.N n°C 306491.Mr EL AMRANI 

M O H A M E D, demeurant à FES 

N°136 Rue Ki raouane Hay 

Marynieene, Né en 1950 Titulaire 

de la C.I.N N°C207518. 

C a p i tal : Le capital de la dite 

société est fixé en 10 000,00dhs 

(Dix Mille Dirhams) libéré et réparti 

entre les associés comme suit : 

Mr EL OMRANI BELKACEM 50 

parts, 

Mr EL AMRANI MOHAMED 50 

parts. 

Le total 100 parts 

Durée : La durée de la société est 

de 99 ans sauf cas de prorogation 

ou de dissolution anticipée. 

Objet : Travaux Divers, Négoce. 

Gérance : La société est gérée par 

Mr EL OMRANI BELKACEM. 

Bénéfice : A part prélèvement de 

5% pour la constitution des réser- 

ves légales les bénéfi ces sont 

repartis entre les associés selon 

leurs parts sociales. 


g re ffier du tribunal de 1ère ins- 

ta n ce de FES en date du 

29/11/2007 sous le n° 1739/07. 

(1278510) 

GROUPE SCOLAIRE EL GAMRANI ET 

CTS PRIVE SARL 

CONSTITUTION 

Suivant acte SSP du 26/10/2007, il 

a été institué une SARL présentant 

les caractéristiques suivantes: 

-Dénomination: GROUPE SCOLAIRE 

EL GAMRANI ET CONSORTS PRIVE- 

Forme juridique: SARL 

-Capital: 700.000,00 DH divisé en 

7000 parts 

-Siège: N°12 Bis Errachad II Bis 

OUED ZEM 

-Associés: EL GAMRANI RAHALI -EL 

KHAL MOHAMED - EL MANSOURIA 

BDELLAH 

-Gérance: EL GAMRANI RAHALI 

Dépôt légal: le dépôt légal a été 

effectué au TPI de Oued Zem sous 

n° 39/2007 le 03/12/2007 

(1278531) 

PERLE-MONEY TRANSFERT/SARL 

CONSTITUTION 

Suivant acte SSP du 27/11/2007, il a 

été institué une SARL présentant 

les caractéristiques suivantes : 

- Dénomination : PERLE- M O N E Y 

TRANSFERT 

- Forme juridique : SARL 

- Capital : 10 000.00dh divisé en 

100 parts 

- Siège : 212 Avenue Mohamed V 

Oued Zem. 

- Associés : OUFOULLOUS FATIMA 

- Gérance : OUFOULLOUS FATIMA 

Dépôt légal : le dépôt légal a été 

effectué au TPI de Oued Zem sous 

N°38/2007 le 03/12/2007. 

(1278564) 

Maroc Telecom 

Direction Régionale de Marrakech 

Division Ad m i n i s t rat i ve et 

Financière 

Service Achats 

AVIS DE PROLONGEMENT 

CONSULTATION OUVERTE 

N°155/ACHAT/07 

Séance non publique 

Le Directeur Régional de MARRA- 

KECH informe les sociétés intéres- 

sées par la co n su l tat ion n° 

155/ACHAT/07 relative à la fourni- 

t u re et insta l l ation des équipe- 

ments de restauration dans le kios- 

que jouxtant le cyber café sis au 

CYBER PARK ARSSET MY ABDESS- 

LAM -Marrakech, que la date limite 

pour la remise des plis est reportée 

jusqu'au 25.12.2007 à 12H00 

Les autres conditions de participa- 

tion à la présente consultation res- 

tent inchangées 

Le modèle du devis et les annexes 

5 et 6 de la PR-ACHATS et les CGA 

d'IAM peuvent être retirés dès à 

présent avis à la Dire c t i o n 

Régionale de Marra kech Se r v i ce 

AC H ATS 115, Rue Mohamed EL 

Baqal, Guéliz, Marrakech 

(1277706) 

ROYAUME DU MAROC 

AGENCE DE DEVELO P P E M E N T 

SOCIAL 

COORDINATION REGIONALE D’AGA- 

DIR 

AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT 

N° 01/2007/CRA 

Le Vendredi 04 janvier 2008 à 

12.heures. 

Il sera procédé, dans les locaux de 

la co o rd i n ation régionale de 

l’Agence de Développement Social 

sise à : A5, Imm Illigh, 1er étage AV 

M o u l ay Ismail, Hay Ennahda, 

Agadir à l’ouverture des plis relatifs 

à l’appel d’offres ouvert sur offres 

de prix pour : La réalisation des 

Diagnostics Te r r i to r i a u x 

Participatifs au niveau de huit com- 

munes rurales relevant de la pro- 

vince de Chtouka Ait Baha. 

Les dossiers d’appel d’offres peu- 

vent être retirés des bureaux de la 

Coordination Régionale de l’ADS à 

Agadir. 

Le prix d’acquisition du dossier 

d’Appel d’offres est fixé à 5 dir- 

hams pour chaque feuille. (Le paie- 

ment sera effectué par chèque 

bancaire libellé au nom de l’ADS 

sur place). Le cautionnement pro- 

visoire est fixé à la somme de : 20 

000,00 DHs (Vingt mille dirhams, 

00 Cts). 

Le contenu ainsi que la présenta- 

tion des dossiers des concurrents 

doivent être conformes aux dispo- 

sitions des articles 29 et 30 du 

Règlement Relatif aux Conditions 

et Formes de Pa s sat ion des 

M a rchés de l’Ag e n ce de 

Développement Social (17 juillet 

2006). 

Les concurrents peuvent : 

- Soit déposer co n t re récépissé 

leur plis dans le bureau de 

l’Administrateur de la Coordination 

Régionale de l’ADS à Agadir sise à 

: A5, Imm Illigh ,1er étage AV 

M o u l ay Ismail, Hay Ennahda 

Agadir. 

- Soit les envoyer par c ourrier 

re commandé avec accusé de 

réception au bureau précité; 

- Soit les remettre au président 

de la commission d’appel d’offres 

au début de la séance et avant 

l’ouverture des plis. 

Les pièces justificatives à fournir 

sont celles prévues par l’article 26 

du règlement précité, à savoir : 

1) Dossier administratif co m p re- 

nant 

a) La déclaration sur l’honneur en 

double exemplaire 

b) La ou les pièces justifiant les 

pouvoirs conférés à la personne 

agissant au nom du concurrent ; 

c) L’attestation du percepteur du 

lieu d’imposition délivrée depuis 

moins d’un an ; 

d) L’attestation de soumissionner 

au marché public délivré depuis 

moins d’un an par la CNSS ; 

e) Le récépissé du cautionnement 

p rov i s o i re ou l’atte s tation de la 

caution personnelle et solidaire en 

tenant lieu; 

f) Le ce rt i fi c at d’immat r i c u l at i o n 

au registre du commerce. 

g) Le certificat d’inscription au rôle 

de la patente daté de moins d’un 

an 

2) Dossier technique :(Voir Article 

11-B du dossier de règlement de 

consultation) 

a) Une note indiquant les moyens 

humains et techniques du concur- 

rent co m p o rtant les indicat i o n s 

prévues par l'alinéa a), § 2 de l'arti- 

cle 26 du Règlement précité ; 

b/ Les attestations délivrées par 

les hommes de l'art ou par les maî- 

t res d'o u v rage s co m p o rtant les 

indications prévues par l'alinéa b), 

§ 2 de l'article 26 du Règlement 

précité (14)c/ Les renseignements, 

pièces d’ordre technique ou pièces 

complémentaires concernant l’en- 

treprise. 

Les Attestations de références et 

P i è ces Ad m i n i s t rat i ves doive n t 

ê t re ce rt i fiées par les service s 

Municipaux ou Communaux. 

N.B : Les attestations visées aux 

paragraphes c, d et f ne sont pas 

exigées aux concurrents non ins- 

tallés au Maroc. 

(1277991) 


AGENCE NATIONALE DES PORTS 

DIRECTION REGIONALE DE LA ZONE 

MEDITERRANEE 

DIRECTION DU PORT DE NADOR 

AVIS D'APPEL D'OFFRES OUVERT 

N°06/NA-ANP/2007 

Séance publique 

Le 08/01/ 2008 à 10 heures, il 

sera procédé, dans les bureaux de 

la Direction Générale de l’Agence 

Nationale des Ports lotissement 

M a n d a rona 300, Lot N°8A Sidi 

Maarouf Casablanca ,à l'ouverture 

des plis relative à l'appel d'offres 

relatif à : 

- la construction d’une voirie au 

port de Ras Kebdana à la Province 

de Nador 

Le dossier d'appel d'offres peut 

être retiré au bureau des mar- 

chés du Se r v i ce 

Approvisionnement de la Direction 

Régionale de la Zone Méditerranée 

Direction du Port de Nador. 

Le prix d'acquisition du dossier 

d'Appel d'offres est fixé à 185 Dhs. 

Le cautionnement prov i s o i re est 

fixé à la somme de 45.000,00Dhs. 

La date de la visite des lieux : 

28/12/2007 à 13 h 00 . 

le contenu ainsi que la présenta- 



sitions des articles 29et 30 du 

règlement fixant les conditions et 

les formes de passation des mar- 

chés de l’Ag e n ce Nationale des 

Ports ainsi que certaines disposi- 

tions relatives à leur contrôle et à 

leur gestion. 


-Soit déposer co n t re récépissé 

leurs plis au Bureau d’Ordre de la 

D i rection Générale de l’Ag e n ce 

Nationale des Ports sise à lotisse- 

ment Mandarona 300, Lot N°8A 

Sidi Maarouf Casablanca. 

-Soit les envoyer par co u r r i e r 



-Soit les remettre au Président de 

la commission d'appel d'offres au 

début de la séance et avant l'ou- 

verture des plis. 


sont celles prévues à l'article 26 du 

règlement précité, à savoir : 

1- Dossier administratif co m p re- 

nant: 

a) La déclaration sur l'honneur ; 



agissant au nom du concurrent; 

c) L'attestation du percepteur du 

lieu d'imposition délivrée depuis 

moins d'un an; 

d) L'atte s tation délivrée depuis 

moins d'un an par la CNSS. 


provisoire ou l'attestation de la 


tenant lieu 

f) Certificat d'immatriculation au 

registre de commerce. 

N.B : Les attestations visées aux 

paragraphes c , d et f ne sont pas 

exigées des concurrents non ins- 

tallés aux Maroc. 

2- Dossier technique comprenant : 

2-1- Pour les concurrents installés 

au Maroc : 

Les entreprises soumissionnaires 

doivent impérativement présenter 

sous peine d'élimination la copie 

légalisée du certificat de qualifica- 

tion justifiant les qualifi c at i o n s 

su i va n tes du Ministère de 

l'Equipement et du Transport : 

Secteur 2- Qualification 2.3 ou 2.15 

classe 3 . 

2-2 Pour les concurrents non ins- 

tallés au Maroc : 




prévues par l'alinéa a),§2 de l'arti- 

cle 26 du règlement précité; 

b) Les attestations délivrées par 

les hommes de l'art ou par les 

maîtres d'ouvrage comportant les 

i n d i c ations prévues par l'a l i n é a 

b),§2 de l'article 26 du Règlement 

précité; 

c) Les re n s e i g n e m e n ts, pièce s 

d 'o rd re technique ou pièce s 

complémentaires concernant l'en- 

treprise; 

3- Dossier additif : 

C o m p renan t les pièces co m p l é- 

mentaires exigées par le dossier 

d'appel d'offres. 

(1278020) 




MEDITERRANEE 

DIRECTION DU PORT DE NADOR 


N°07/NA-ANP/2007 

Séance publique 

Le 08/01/ 2008 à 10 heures, il 

sera procédé, dans les bureaux de 


Nationale des Ports lotissement 

M a n d a rona 300, Lot N°8A Sidi 

Maarouf Casablanca ,à l'ouverture 

des plis relative à l'appel d'offres 

relatif à : 

- la construction d’un mur de clô- 

ture au port de Ras Kebdana à la 

Province NADOR. 

Le dossier d'appel d'offre peut 

être retiré au bureau des mar- 

chés du Se r v i ce 

Approvisionnement de la Direction 

Régionale de la Zone Méditerranée 

Direction du Port de Nador. 


d'Appel d'offres est fixé à 185 Dhs. 


fixé à la somme de 20.000,00Dhs. 

La date de la visite des lieux : 

28/12/2007 à 15 h 00 . 

le contenu ainsi que la présenta- 



sitions des articles 29et 30 du 

règlement fixant les conditions et 


chés de l’Ag e n ce Nationale des 

Ports ainsi que certaines disposi- 

tions relatives à leur contrôle et à 

leur gestion. 



leurs plis au Bureau d’Ordre de la 

D i rection Générale de l’Ag e n ce 

Nationale des Ports sise à lotisse- 

ment Mandarona 300, Lot N°8A 

Sidi Maarouf Casablanca. 




-Soit les remettre au Président de 





sont celles prévues à l'article 26 du 

règlement précité, à savoir : 

1- Dossier administratif co m p re- 

nant: 

a) La déclaration sur l'honneur ; 




c) L'attestation du percepteur du 


moins d'un an; 

d) L'atte s tation délivrée depuis 

moins d'un an par la CNSS. 




tenant lieu 

f) Certificat d'immatriculation au 


N.B : Les attestations visées 

aux paragraphes c , d et f ne sont 

pas exigées des concurrents non 

installés aux Maroc. 

2- Dossier technique comprenant : 

2-1 Pour les concurrents installés 

au Maroc : 

Les entreprises soumissionnaires 

doivent impérativement présenter 

sous peine d'élimination la copie 

légalisée du certificat de qualifica- 

tion justifiant les qualifi c at i o n s 

su i va n tes du Ministère de 

l'Equipement et du Transport : 

Secteur 5- Qualification 5.5 classe 

4 . 

2-2 Pour les concurrents non ins- 

tallés au Maroc : 




prévues par l'alinéa a),§2 de l'arti- 

cle 26 du Règlement précité; 


les hommes de l'art ou par les 

maîtres d'ouvrage comportant les 

i n d i c ations prévues par l'a l i n é a 

b),§2 de l'article 26 du Règlement 

précité; 

c) Les re n s e i g n e m e n ts, pièce s 

d 'o rd re technique ou pièce s 

complémentaires concernant l'en- 

treprise; 

3- Dossier additif : 

C o m p renan t les pièces co m p l é- 

mentaires exigées par le dossier 

d'appel d'offres. 

(1278023) 

Royaume du Maroc 

Ministère de l'Intérieur 

Province de Jerada 

CIR de Touissit-Boubker 

Commune Rurale de Tiouli 

Avis d'Appel d'Offres Ouvert 

N° 3/2007 

Le jeudi 3 Janvier 2008 à 10 heure 

du matin il sera procédé, dans les 

bureaux de Président de la com- 

mune rurale de Tiouli à l'ouverture 

des plis relatifs à l'appel d'offres 

sur offres de prix, pour: 

Objet du marché : Electrification 

1ère catégorie de douar Zouala. 

Le dossier d'appel d'off res peut 

être retiré au bureau de service 

technique de la commune, il peut 

également être téléchargé à partir 

du portail des marchés de l'Etat et 

à partir de l'adresse électronique 

suivante: 

www.marchespublics.gov.ma 


être envoyé par voie postale aux 

co n c u r re n ts qui le demandent 

dans les conditions prévues à l'ar- 

ticle 19 du décret n° 2.06.388 du 16 

Moharrem 1428 (05 février 2007) 

fixant les conditions et les formes 

de passation des marchés de l'Etat 

ainsi que certaines règles relatives 

àleur gestion et à leur contrôle. 


fixé à la somme de: Six Milles 

Dirhams (6000,00 Dhs). 





décret n° 2.06.388 précité. 

Les concurrents peuvent: 


leurs plis dans le bureau du service 

des marchés de la commune. 

- Soit les envoyer par co u r r i e r 


réception au bureau précité. 

- Soit les remettre au président de 





sont celles prévues par l'article 23 

du décret n° 2.06.388 précité, à 

savoir: 


nant: 

a) La déclaration sur l'honneur; 




c) l'attestation ou copie certifiée 

co n forme délivrée depuis moins 

d'un an par l'administration com- 

pétente du lieu d'imposition certi- 

fiant que le co n c u r ren t est en 

situation fiscale régulière 

d) l'attestation ou copie certifiée 


d'un an par la CNSS certifiant que 

le concurrent est en situation régu- 

lière envers cet organisme. 


p rov i s o i re ou l'atte s tation de la 

caution personnelle et solidaire 

entenant lieu, le cas échéant 

f) Le ce rt i fi c at d'immat r i c u l at i o n 

au registre de commerce 

NB: Les concurrents non installés 

au Maroc doivent fournir l'équiva- 

lent des pièces visées aux paragra- 

phes c, d et f ci-dessus, et à défaut, 

une déclaration faite devant une 

autorité judiciaire ou administra- 

tive, un notaire ou un organisme 

p rofessionnel qualifié lorsque de 

tels documents ne sont pas déli- 

vrés par leur pays d'origine. 

- Les sociétés non agrées par l'ONE 

ne seront pas acceptées à soumis- 

sionner. 

2) Dossier technique comprenant: 



rent, le lieu, la date, la nature et 

l'importance des prestations qu'il a 

exécutées ou à l'exécution des- 

quelles il a participé 


les hommes de l'art sous la direc- 

tion desquels lesdites prestations 

ont été exécutées ou par les béné- 

ficiaires publics ou privés desdites 

prestations avec indications de la 

nature des prestations, le montant, 

les délais, et les dates de réalisa- 

tion, l'appréciation, le nom et la 

qualité du signataire. 

(1278117) 




ATLANTIQUE CENTRE 


AO N° 11/ DRPJL /2007 

SEANCE PUBLIQUE 

Le 27 Décembre 2007 à 10 h, il 

sera procEdE dans les bureaux de 


N ationale des Po rts sis à : 

Lotissement Mandarona 300 , lot 

n° 8 A – Sidi Maarouf- Casablanca 

à l’ouverture des plis de l‘appel 

d’offres relatif à la : 

«Fourniture, l’installation et mise 

en service d’une station de mesure 

, d’enregistrement et de présenta- 

tion de la houle et de la marée au 

port de Jorf Lasfar 

Le dossier de l'Appel d'Offres peut 

être retiré à l’adresse suivante : 

ANP- Direction Régionale de la 

Zone Atlantique Centre ( Port de 

Jorf Lasfar ) auprès de la Division 

S u p p o rt-A p p rov i s i o n n e m e n t a u 

km 22 route de Oualidia Jorf Lasfar 

el jadida. Tél 023 34 50 67 Fax 023 

34 54 31. 


d’Appel d’Offres est fixé à 115,00 

dhs 

(Cent Quinze Dirhams ). 

Le cautionnement provisoire est 

fixé à la somme de 10.000,00 dhs 

(Dix Mille Dirhams). 




sitions des articles 26, 29 et 30 du 

Règlement fixant les conditions et 


chés de l’ANP ainsi que certaines 

dispositions re l at i ves à leur 

contrôle et à leur gestion. 



leurs plis dans le bureau d’ordre de 


N ationale des Po rts sis à : 

Lotissement Mandarona 300 , lot 

n° 8 A – Sidi Maarouf- Casablanca 

(Tél 022 78 60 70 Fax 022 78 60 63 

) . 



réception à la Direction Générale 

de l’Agence Nationale des Ports à 

c a sablanca Lot i s s e m e n t 

Mandarona 300 , lot n° 8 A – Sidi 

Maarouf . 

-Soit les remettre au président de 

la commission d’appel d’offres au 

début de la séance et avant l’ou- 


Les pièces justificatives à produire 


du règlement précité à savoir. 

1/ Dossier administratif co m p re- 

nant: 

a/ La déclaration sur l’honneur en 

deux exemplaires ; 

b/ La ou les pièces justifiant les 



c/ L’attestation du percepteur du 


moins d’un an ; 

d/ L’atte s tation délivrée depuis 

moins d’un ans par la CNSS ; 

e/ Le cautionnement provisoire ; 

f/ Le certificat d’immatriculation 

au registre du commerce. 

NB : Les attestations visées aux 



tallés au Maroc. 

2/ Dossier technique comprenant 

: 

a/ Une note indiquant les moyens 



prévues par l’alinéa a), paragraphe 

2 de l’article 26 du règlement pré- 

cité ; 

b/ Les attestations délivrées par 

les hommes de l’art sous la direc- 

tion desquels le concurrent a exé- 

cuté des prestations similaires à 

celles objet du présent appel d’of- 

fres ou par les maîtres d’ouvrage 

qui ont en éventuellement bénéfi- 

cié. Chaque attestation doit préci- 

s e r, notamment, la nat u re des 

prestations, le montant, les délais 

d’exécution, les dates de réalisa- 

tion, l’appréciation, le nom et la 


c/ Les re n s e i g n e m e n ts, pièce s 

d’ordre technique ou pièces com- 

p l é m e n ta i res co n cernant l’e n t re- 

prise. 

d/ Attestation de visite des lieux. 

3/ Dossier complémentaire 

a) Le cahier des prescriptions spé- 

ciales (CPS) cacheté et signé à la 

d e r n i è re page avec la mention 

manuscrite « Lu et accepté » et 

cacheté et paraphé sur toutes les 

autres pages ; 

b) Le règlement de consultation 

cacheté et signé à la dernière page 

et cacheté et paraphé sur toutes 

les autres pages ; 

c) Toutes les pièces complémen- 

taires exigées par le dossier d’ap- 

pel d’offres. 

4/ Dossier financier comprenant : 

a/ L’acte d’engagement timbré ou 

établi sur papier timbré dûment 

signé et cacheté par le concurrent 

; 

b/ Le bordereau des prix – détail 

estimatif ; 

(1278220) 

ANNONCES 

LEGALES

ANNONCES 

48 



MINISTERE DE L’INTERIEUR 

PROVINCE D’AZILAL 

CERCLE D’AZILAL 

ANNEXE D’AIT M’HAMMED 

C/RURAL AIT M’HAMMED 

AVIS D’APPEL D’OFFRES N° 

09/2007 


Le 02 Jan 2008 à 14 heures ; il 

sera procédé dans les bureaux de 

Monsieur le président de la com- 

mune rurale d’Ait M’hammed, une 

séance publique pour l’ouverture 

des plis relatifs à l’appel d’offres 

sur off re des prix pour locat i o n 

Souk Sebt et souk ouchkoul à la 

C.R d’ait M’hammed allant du 

01/01/2008 au 31/12/2008. 

Et dont le cautionnement provi- 

soire est fixé comme suit : 

Souk Sebt et Souk Ou c h ko u l : 

30.000,00 dhs. 



doivent être Conformes aux dispo- 


d é c ret N : 2.0 6 .388 du 16 



de pa s s sat ion des marchés de 

l'Etat ainsi que certaines disposi- 

tions relatives à leur contrôles et 

leur gestion. 


Soit déposer co n t re récépissé 

leurs plis dans le bureau du prési- 

dent de la Commune rurale Ait 

M’hammed. 

Soit les envoyer par co u r r i e r 


réception au bureau précité, 

Soit les remettre au président de la 

commission d’Appel d’off re au 





du décret N° 02.06.388 précité, à 

savoir : 

Les concurrents doivent addition- 

ner 20% de la TVA au Montant de 

chaque location et ce conformé- 

ment à l’acte d’engagement et le 

bordereau des prix joint au cahier 

de charge suite aux dispositions de 

la lettre émanant de la Direction 

Générale des Impôts n° 122 du : 

20 Mars 2007 (Articles 87 et 89 du 

Code Général des Impôts) 

3) DOSSIER ADMINISTRATIF COM- 

PRENANT : 

- Déclaration sur l’honneur, 

- La ou les pièces justifiant les pou- 

voirs conférés à la personne agis- 

sant au nom du concurrent. 

- L’atte s tation du perce p teur du 


moins d’un an 

- l’Atte s tation délivrée depuis 

moins d’un an par la CNSS 

- Le récépissé du cautionnement 



tenant lieu, 

- Le certificat d’immatriculation au 


- Photocopie de la CIN 

- Le cahier de charge doit être 

retiré au service des recettes de la 

Commune rurale d’Ait M’hammed 

Gratuitement signé à la dernière 

page et cacheté et paraphé sur 

toutes les autres pages. 

04) Dossier technique comprenant 

: 

- Une note indiquant les moyens 

humains et techniques de concur- 


prévues (sur l’alinéa 1) paragraphe 

B de l’a rticle 23 du décret n 

2.06.388 précité. 

- Pour tout renseignement contac- 

ter le service des recettes de la 

commune rurale. 

(1278319) 


MINISTERE DE L’INTERIEUR 

PROVINCE D’AZILAL 

CERCLE D’AZILAL 

ANNEXE D’AIT M’HAMMED 

C/RURAL AIT M’HAMMED 

AVIS D’APPEL D’OFFRES N° 

10/2007 


Le 02 Jan 2008 à 14 heures ; il 


Monsieur le présidant de la com- 

mune rurale d’Ait M’hammed, une 

séance publique pour l’ouverture 


sur offre des prix pour location de 

l’abattoir à la C.R d’ait M’hammed 

allant du 01 /01 /2008 au 

31/12/2008 

Et dont le cautionnement provi- 

soire est fixé comme suit : 

Abattoir : 10.000,00 dhs. 



doivent être Conformes aux dispo- 


d é c ret N°: 2.0 6 .388 du 16 



de pa s s sat ion des marchés de 

l'Etat ainsi que certaines disposi- 

tions relatives à leur contrôles et 

leur gestion. 


Soit déposer co n t re récépissé 

leurs plis dans le bureau du prési- 

dent de la Commune rurale Ait 

M’hammed. 

Soit les envoyer par co u r r i e r 


réception au bureau précité, 

Soit les remettre au président de la 

commission d’Appel d’off re au 





du décret N° 02.06.388 précité, à 

savoir : 

Les concurrents doivent addition- 

ner 20% de la TVA au Montant de 

chaque location et ce conformé- 

ment à l’acte d’engagement et le 

bordereau des prix joint au cahier 

de charge suite aux dispositions de 

la lettre émanant de la Direction 

Générale des Impôts n 122 du : 

20 Mars 2007 (Articles 87 et 89 du 

Code Général des Impôts) 

3) DOSSIER ADMINISTRATIF COM- 

PRENANT : 

- Déclaration sur l’honneur, 

- La ou les pièces justifiant les pou- 


sant au nom du concurrent. 

- L’atte s tation du perce p teur du 



- l’Atte s tation délivrée depuis 


- Le récépissé du cautionnement 



tenant lieu, 

- Le certificat d’immatriculation au 


- Photocopie de la CIN 

- Le cahier de charge doit être 

retiré au service des recettes de la 

Commune rurale d’Ait M’hammed 

Gratuitement signé à la dernière 

page et cacheté et paraphé sur 

toutes les autres pages. 


: 

- Une note indiquant les moyens 

humains et techniques de concur- 


prévues (sur l’alinéa 1) paragraphe 

B de l’a rticle 23 du décret n 

2.06.388 précité. 

- Pour tout renseignement contac- 

ter le service des recettes de la 

commune rurale. 

(1278321) 

WILAYA DE LA REGION DE RABAT- 

SALE- ZEMMOUR- ZAER 

COMMUNE URBAINE DE RABAT 


A.O.O N° 147/07/CUR 

Le 2 janvier 2008 à 11 heures il sera 

procédé, dans les bureaux de la 

Wilaya de la Région de Rabat- Salé- 

Zemmour- Zaer (salle de réunion 

au 3ème étage) à l’ouverture des 

plis relatifs à l’appel d’offres ouvert 

sur offres de prix, pour : 

A.O.O N° : 147/07/CUR 

Objet de l’appel d’offres : - Achat de 

carburant et lubrifiants 

Cautionnement prov i s o i re : 

20.000,00 Dhs 

Le dossier de l’appel d’offres peut 

être retiré au bureau 224 situé au 

2ème étage de la Wi l aya de la 

Région de Rabat- Salé- Zemmour- 

Zaer, il peut également être télé- 

chargé à partir du portail des mar- 

chés de l’Etat www. m a rc h e s p u- 

blics.gov.ma 

Le dossier d’appel d’off res peut 



dans les conditions prévues à l’arti- 

cle 19 du décret n°2-06-388 du 16 



de passation des Marchés de l’Etat 

ainsi que certaines régles relatives 

à leur gestion et à leur contrôle. 





décret n° 2-06-388 précité. 


- Soit déposer contre récépissé 

leurs plis dans le bureau 224 situé 

au 2ème étage de la Wilaya de la 

Région de Rabat- Salé- Zemmour- 

Zaer. 

- soit les envoyer par co u r r i e r 


réception au bureau précité ; 







du décret n°2-06-388 précité, à 

savoir : 


nant: 

a- la déclaration sur l’honneur; 

b- la ou les pièces justifiant les 



c- l’attestation ou copie certifiée 


d’un an par l’Administration com- 

pétente du lieu d’imposition certi- 

fiant que le co n c u r rent est en 

situation fiscale régulière ; 

d- l’attestation ou copie certifiée 


d’un an par la CNSS certifiant que 


lière envers cet organisme; 

e-le récépissé du cautionnement 



tenant lieu; 

f- le certificat d’immatriculation au 

registre du commerce. 

N.B : les concurrents non installés 

au Maroc doivent fournir l’équiva- 








vrés par leur pays d’origine. 


: 

a- une note indiquant les moyens 



l’importance des prestations qu’il a 

exécutées ou à l’exécution des- 

quelles il a participé ; 

b- les attestations délivrées par les 

hommes de l’art sous la direction 

desquels lesdites prestations ont 

été exécutées ou par les bénéfi- 

ciaires publics ou privés desdites 

prestations avec indication de la 


les délais et les dates de réalisa- 



(1278323) 

BANK AL-MAGHRIB 

DIRECTION DE DAR AS-SIKKAH 

AVIS DE REPORT 

APPEL D'OFFRES OUVERT 

N°13/DAS/2007 

ACQUISITION D'UN SYSTEME DE 

BROYAGE ET BRIQUETAGE 

La date de l'ouverture des plis rela- 

tifs à l'appel d'offres susvisé , pré- 

vue initialement le 28 novembre 

2007, est reportée au 27 décembre 

2007 à 11 heures. 

(1278344) 


MINISTERE DE L'INTERIEUR 

WILAYA REGION TADLA- AZILAL 

PROVINCE DE BENI MELLAL 

CERCLE BENI MOUSSA 

CAIDAT DAR OULD ZIDOUH 

CR Had Boumoussa 

Avis D’APPELS D’OFFRES 

(Séance publique ) 

Il sera procédé dans le bureau de 

Monsieur le président de la com- 

mune rurale de Had Boumoussa , à 

l ’o u ve rt u re des plis re l at i fs aux 

appels d’offres sur offres de prix 

co n ce r n a n t les pro j e ts su i va n t 

tableau ci-après : 

N° DU MARCHE : 07/2007 

Nature du projet objet du marché : 

Complètement construction four- 

rière communale et construction 

de deux viaducs à la commune 

Caution prov i s o i re en chiff re s 

:4000.00dhs 

Caution prov i s o i re en Le tt res : 

Quatre mille dirhams 

Date et heure d’ouverture des plis : 

02/01/2008 à dix (10h) 

N° DU MARCHE : 08/2007 

Nature du projet objet du marché : 

Construction d’une maison de cul- 

ture à la commune rurale Had bou- 

m o u s sa dans le cadre du pro- 

gramme de l’initiative locale de 

développement humain 

Caution prov i s o i re en chiff re s 

:7200.00dhs 

Caution provisoire en Lettres : Sept 

mille deux cents dirhams 

Date et heure d’ouverture des plis : 

02/01/2008 à onze (11h) 

Le prix d’acquisition des dossiers 

d’appel d’offres est fixé à 5 cinq 

dirhams le feuillet et 50 .00 dh 

(cinquante dh) le plan. 

Les dossiers d’appel d’offres peu- 

vent être retirés au service des 

marchés de la CR Had Boumoussa, 

ou suivant le site électronique -. 

www.marchespublics. gov .ma 

- Le contenu ainsi que la présenta- 




décret n° 2-06-388 du 16 mohar- 

ram 1428 (05 février 2007) fixant 

les conditions et les formes de 

passation des marchés de l’Etat 

ainsi que ce rtaines dispositions 

relatives à leur contrôle et à leur 

gestion. 



leurs plis dans le bureau du service 

des marchés de la commune rurale 

had Boumoussa . 



réception au bureau précité 







du décret n° 2-06-388 

Précité à savoir 

1-DOSSIER ADMINISTRATIF 

a/ La déclaration sur l’honneur en 

double exemplaire 

b/ La ou les pièces justifiant les 


agissant au nom du concurrent 

c/ L’attestation du percepteur du 

lieu d’imposition délivréE depuis 


d/ L’ attestation délivrée depuis 


e/ Le récépissé du cautionnement 

provisoire ou l’attestation de la 


tenant lieu 

f/ Le certificat d’immatriculation 

au registre de commerce 

2-DOSSIER TECHNIQUE 

a-Une note indiquant les moyens 



prévues par l’alinéa 1, § B de l’arti- 

cle 23 du décret N° 2-06-388 pré- 

cité 

b-Les attestations délivrées par 

les hommes de l’art ou par les maî- 

t res d’o u v rag es co m p o rtant les 

indications prévues par l’aliéna 2, 

§ B de l’article 23 du décret précité 

c- Les renseignements, pièces d’or- 

dre technique ou pièces complé- 

mentaires concernant l’entreprise. 

(1278345) 



PROVINCE D'AZILAL 

CERCLE DE DEMNATE 

CAIDAT D'IMINIFRI 

COMMUNE RURALE TIFNI 

AVIS D'APPEL D'OFFRES 

N°: 04/2007/INDH/C.R/P.AZ 

Le Vendredi 04 janvier 2008 à 10 

h e u res, il sera procédé dans le 

b u reau du Président de la 

Commune Rurale de Tifni à l'ouver- 

ture des plis relative à l'appel d'of- 

f res re s t reint sur off re des prix 

pour: 

Objet: Travaux d'a m é n a g e m e n t 

des Seguias; Tafrente, Tizgui, Ait 

Jaa, Ait El Harte, Ta g l a o u te et 

Targa. 

Les dossiers peuvent être retirés 

de: Se r v i ce Technique de la 

Commune de Tifni il peut être éga- 

lement téléchargé à partir du por- 

tail des marchés de l'état 


Le dossier de concours peut être 

envoyé par voie postal aux concur- 

rents qui le demandent dans les 

conditions prévues à l'article 19 du 

d é c ret n° 2.0 6 .388 du 16 



de passation des marchés de l'Etat 

ainsi que ce rtaines dispositions 

relatives à leur gestion et à leur 

contrôle. 


fixé à: Dix Mille (10 0 0 0,0 0 ) 

Dirhams 



doient être conformes aux disposi- 

tions des articles 26 et 28 du 



- Soit déposer conntre récépissé 

au Bu reau Technique de la 

Commune Rurale de Tifni. 



réception. 


la commission au début de la 

s é a n ce et avant l'o u ve rt u re des 

plis. 

Les échantillons, prospectus, noti- 

ces, etc... exigés par le dossier 

d'appel d'offres doit être déposée 

dans le Bureau Technique de la 

commune Rurale de Tifni 

La date limite de dépôt de la docu- 

mentation sus citée est le Vendredi 

04 Janvier 2008 à 10 Heures. 



du décret N° 2.06.388 précité à 

savoir: 

1- Un dossier administratif compre- 

nant: 

a- Une déclaration sur l'honneur 

b- La ou les pièces justifiant les 


agissant au nom du concurrent, 

c- l'attestation ou copie certifiée 





situation fiscale régulière. 

d- l'attestation ou copie certifiée 


d'un an par la CNSS 

e- Le récépissé du cautionnement 


caution personnelle et solidaire 

entenant lieu. 

f- Certificat d'immatriculation au 


NB Les concurrents peuvent non 

installés au Maroc doivent fournir 

l'équivalent aux paragraphes c, d 

e tf ci-d e s sus, et à défaut une 

déclaration faite devant une auto- 

rité judiciaire ou administrative, un 

notaire ou organisme profession- 

nel qualifié lorsque ces documents 

ne sont pas délivrés par leur pays 

d'origine. 

2- Un dossier technique compre- 

nant: 




l'importance des prestations qu'il a 

exécutées ou à l'exécution des- 

quelles il a participé; 


leshommes de l'art sous la direc- 

tion dequels les dites prestations 


ficiares publics ou privés des dites 






3- Un dossier additif comprenant: 

a- Le cahier des prescriptions spé- 

ciales (C PS) signé à la dernière 

page avec la mention manuscrite 

"lu et accepté" et paraphé sur tou- 

tes les pages. 

b)- Le règlement de consultation 

signé à la dernière page et paraphé 

sur toutes les pages. 

4- l'offre financière comprenant: 

a- l'acte d"'engagement 

b- Le bordereau des prix 

- le détail estimatif. 

(1278375) 


OFFICE NATIONAL DES CHEMINS 

DE FER 

D I R ECTION CENTRALE INFRA- 

STRUCTURE 

ET CIRCULATION 

D I R ECTION REGIONALE INFRA- 

STRUCTURE 

ET CIRCULATION NORD 

Avis d'Appel d'Off res ouve rt 

n°273079 

SEANCE D'OUVERTURE DES PLIS 

PUBLIQUE 

Le 02 Janvier 2008 à 10 heures, il 


la Direction Régionale infrastruc- 

ture et Circulation Nord sis 123, 

Avenue des FAR MEKNES à l'ouver- 

ture des plis relatifs à l'appel d'of- 

fres sur offre de prix pour la réalisa- 

tion des prestations suivantes : 

Ligne de Fès à Oujda Travaux de 

Construction d’une piste goudron- 

née au droit du km 352+232 (Oued 

Nachef) 


ê t re retiré au Se r v i ce 

Approvisionnements et Marchés à 

l’adresse suscitée. 


d'appel d'offres est fixé à deux cent 

Trente cinq (235,00)dirhams. 


fixé à la somme de onze Mille deux 

cent cinquante (11.250,0 0 ) 

Dirhams 





Règlement RG 0003/PMC re l at i f 

aux conditions et formes de passa- 

tion des marchés de l'ONCF 


-soit déposer co n t re récépissé 

leurs plis au service approvisionne- 

ment et marché suscité, 

-soit les envoyer par co u r r i e r 



-soit les remettre au président de 

la commisison d'appel d'offres au 


verture des plis 



du règlement RG.0003/PMC pré- 

cité à savoir : 

1 ) Dossier administratif co m p re- 

nant : 

a)la déclaration sur l'honneur 

b)la ou les pièces justifiant les pou- 


sant au nom du concurrent 

c) l 'atte s tation du perce p teur du 


moins d'un an 

d ) l 'atte s tation délivrée depuis 

moins d'un an par la CNSS 

e)le récépissé du cautionnement 



tenant lieu ; 

f)le certificat d'immatriculation au 

registre de commerce 

g)Copie de la quittance du paie- 

ment du dossier d'appel d'offres . 

2)Dossier technique comprenant : 

a)une note indiquant les moyens 



prévues par l'alinéa a) § 2 de l'arti- 

cle 26 du règlement RG.0003/PMC 

précité 

b)les attestations délivrées par les 

hommes de l'art ou par les maîtres 

d'ouvrages comportant les indica- 

tions prévues par l'alinéa b) § 2 de 

l 'a rticle 26 du règlement 

RG.0003/PMC précité 

Ave rt i s s e m e n t : l’attention des 

concurrents est attirée sur le fait 

que l’ONCF a adopté à partir du 1er 

Octobre 2007, le règlement relatif 


tion des marchés de l’offi ce 

National des Chemins de Fer. 

Ce document est à consulter et à 

t é l é c h a rger sur le site ONCF 

www.oncf.ma. 

(1278407) 


OFFICE NATIONAL DES CHEMINS 

DE FER 

D I R ECTION CENTRALE INFRA- 

STRUCTURE 

ET CIRCULATION 

D I R ECTION REGIONALE INFRA- 

STRUCTURE 

ET CIRCULATION NORD 

Avis d'Appel d'Off res ouve rt 

n°273078 

Le 02 Janvier 2008 à 10 heures, il 


la Direction Régionale infrastruc- 

ture et Circulation Nord sis 123, 

Avenue des FAR MEKNES à l'ouver- 

ture des plis relatifs à l'appel d'of- 

fres sur offre de prix pour Ligne de 

Fès à Oujda 

-remplacement de l’ouvrage d’art 

du PK 61+330 par buses enrobées 

de diamètre 0,936ml 

-Construction d’un mur de soutè- 

nement au PK 57. 


ê t re retiré au Se r v i ce 

A p p rov i s i o n n e m e n ts et Marc h é s 

de la Direction Régionale infra- 

structure et Circulation Nord 123, 

Avenue des FAR MEKNES. 


d'appel d'offres est fixé à trois cent 

Quarante cinq (345,00)dirhams. 


fixé à la somme de cinq Mille deux 

cent cinquante (5250,00) Dirhams 





Règlement RG 0003/PMC re l at i f 


tion des marchés de l'ONCF 



leurs plis dans le bureau indiqué ci- 

dessus à l'adresse susvisée, 





la commisison d'appel d'offres au 


verture des plis 



du règlement RG.0003/PMC pré- 

cité à savoir : 


nant : 

a)la déclaration sur l'honneur 

b)la ou les pièces justifiant les pou- 



c) l 'atte s tation du perce p teur du 


moins d'un an 

d ) l 'atte s tation délivrée depuis 

moins d'un an par la CNSS 

e)le récépissé du cautionnement 



tenant lieu ; 

f)le certificat d'immatriculation au 


g)Copie de la quittance du paie- 

ment du dossier d'appel d'offres 

NB Les atte s tations visées aux 



tallés au Maroc 


a)une note indiquant les moyens 



prévues par l'alinéa a) § 2 de l'arti- 

cle 26 du règlement RG.0003/PMC 

précité 

b)les attestations délivrées par les 

hommes de l'art ou par les maîtres 

d'ouvrages comportant les indica- 

tions prévues par l'alinéa b) § 2 de 

l 'a rticle 26 du règlement 

RG.0003/PMC précité 

c)les renseignements pièces d'or- 

dre technique ou pièces complé- 

mentaires concernant l'entreprise . 

Ave rt i s s e m e n t : l’attention des 

concurrents est attirée sur le fait 

que l’ONCF a adopté à partir du 1er 

Octobre 2007, le règlement relatif 


tion des marchés de l’O ffi ce 

National des Chemins de Fer. 

Ce document est à consulter et à 

t é l é c h a rger sur le site ONCF 

www.oncf.ma. 

(1278409) 


OFFICE NATIONAL DES PECHES 

WWW.onp.ma 

AVIS DE REPORT 

DE L’AVIS D’APPEL D’O F F R E S 

O U V E RT N° 33/20 07 DU MER- 

CREDI 12 DECEMBRE 20 07 A 

14H30, RELATIF A LA FOURNITURE 

DES SERVICES DE TELECOMMUNI- 

CATION EN TERME DE CONNECTI- 

VITE POUR LE TRANSFERT 

DE DONNEES, L’O U V E RTU RE AU 

RESEAU INTERNET, LA VISIOCON- 

FERENCE 

ET LA TELEPHONIE POUR L’ONP 

Les sociétés intéressées par l’appel 

d’offres cité ci-dessus, sont infor- 

mées que la date de la séance 

d’ouverture des plis prévue initiale- 

ment le Mercredi 12 Décembre 

2007 à 14 h 30, est reportée au 

Mardi 18 Décembre 2007 à 14h 30 

à l’adresse suivante : 13-15, rue du 

l i e u tenant Mohamed Mahroud à 

Casablanca. 

(1278359) 


BARID AL-MAGHRIB 

www.poste.ma 

DIRECTION DES ACHATS ET DE LA 

LOGISTIQUE 

APPEL D’OFFRES OUVERT 

N°AOO 165/2007 DAL 


Le Lundi 24/12/2007 à 10h00, il 

sera procédé dans les locaux de la 

D i rec tion des Ac h ats et de la 

Logistique 8, rue Dayt Erro u m i - 

Agdal à Rabat à l’ouverture des plis 

re l at i fs à l’appel d’off res ouve rt 

concernant La sElection de compa- 

gnie(s) d’assurance pour la couver- 

ture du patrimoine, du personnel et 

des re s p o n sabilitEs de Po s te 

Maroc. 

Les modalités de soumission au 

présent appel d’offres sont préci- 

sées dans le cahier des charges qui 

peut être retiré auprès du Service 

des Achats Centraux relevant de la 


Logistique, à l’a d resse su s -v i s é e 

contre paiement par chèque libellé 

au nom de Barid Al-Maghrib d’un 

montant de 2000,00 DH non rem- 

boursable. 





règlement du 25 Juin 2004 fixant 

les conditions et les formes de pas- 

sation des marchés de Barid Al 

Maghrib ainsi que certaines dispo- 

sitions relatives à leur contrôle et à 

leur gestion. 



l e u rs plis dans le Se r v i ce des 

Ac h ats Centraux re l evant de la 


Logistique; 



réception au service précité; 





Le dossier de candidature devra 

comporter les pièces justificatives 

prévues par l’article 26 du règle- 

ment des marchés de Barid Al 

Maghrib précité, à savoir: 

A / dossier administratif qui doit 

comprendre : 

1) Déclaration sur l’honneur : 

2) Attestation fiscale : 

3) Attestation CNSS 

4) Cautionnement Provisoire fixé 

à : Lot n° 1 : 70.000 DH et Lot n° 

2 : 30.000 DH 

5) Délégation de pouvoirs 

6) Pièces complémentaires : 

Cahier des Prescriptions Spéciales 

+ Règlement de consultation 

B / Dossier technique qui com- 

prend notamment : 

- une note indiquant les moyens 

techniques et humains du candi- 

dat, 

- des attestations de références 

techniques datant de moins de 

cinq ans certifiées conformes aux 

originales. 

C / Offre financière 



du règlement précité. 

Les plis peuvent être déposés ou 

remis au début de la séance et 

avant l’ouverture des plis au prési- 

dent de la commission d’examen 

des off res qui se réunira le 

24/12/2007 à 10:00 à la Direction 

des Achats et de la Logistique à 

l’adresse précitée. 

(1278381) 

PROVINCE DE JERADA 

CERCLE DE JERADA 

C I R/ R U RALE DE TO U I SS I T- B O U B- 

KER 

COMMUNE RURALE DE SIDI BOUB- 

KER 


MARCHE N° 1/2007 

Le 03 Janvier 2008 à 9h30mn du 

matin, il sera procédé , dans les 

bureaux de la commune rurale de 

Sidi Boubker à l’ouverture des plis 

relatifs à l’appel d’offres sur offres 

de prix pour aménagement du 

piste Ras Asfour commune rurale 

de Sidi Boubker. 


être retiré au bureau du service 

technique de la commune il peut 


du portail des marchés de l’Etat 






cle 19 du décret n° 2.06.388 du 16 

Moharrem 1428 (5 Février 2007) 


de passation des marchés de l’Etat 




fixé à la somme de 20.0 0 0,0 0 ) 

vingt mille dirhams. 







·soit déposer co n t re récépissé 

leurs plis dans le bureau de chef de 

service technique de la commune . 

·soit les envoyer par co u r r i e r 





du décret n 2.0 6 .388 précité à 

savoir : 


nant : 

a-la déclaration sur l’honneur 

b-la ou les pièces justifiant les pou- 



c - l ’atte s tation ou copie ce rt i fi é e 

conforme délivrée depuis moins 

d’un an par l’administration com- 




d - L’atte s tation ou copie ce rt i fi é e 





e-Le récépissé du cautionnement 



tenant lieu. 

f- C e rt i fi c at d’immat r i c u l ation au 


NB : les concurrents non installés 



phes c d et f ci-dessus et à défaut 






vrées par leur pays d’origine. 


a-une note indiquant les moyens 


rent le lieu, la date, la nature et 



quelles il a participé.* 

b-les attestations délivrées par les 


d e squels lesdites prs tations ont 


ciaires publics ou privés des dites 


nature des prestations le montant 




(1278456) 




KER 


KER 


MARCHE N° 2/2007 






de prix pour aménagement et 

création des espaces verts au cen- 

t re de Sidi Bo u b ker co m m u n e 

Rurale de Sidi Boubker. 











cle 19 du décret n° 2.06.388 du 16 








quinze mille dirhams. 







soit déposer contre récépissé leurs 

plis dans le bureau de chef de ser- 

vice technique de la commune . 

soit les envoyer par co u r r i e r 





du décret n° 2.06.388 précité à 

savoir : 


nant : 



















tenant lieu. 






























(1278457) 




KER 


KER 


MARCHE N) 3/2007 






de prix pour acquisition d’u n 

camion benne commune rurale de 

Sidi Boubker. 











cle 19 du décret n 2.06.388 du 16 




ainsi que certaine règles relatives à 

leur gestion et à leur contrôle. 



vingt mille dirhams. 







soit déposer contre récépissé leurs 

plis dans le bureau de chef de ser- 

vice technique de la commune . 

soit les envoyer par co u r r i e r 



Les échantillons, prospectus noti- 

ces etc exigés par le dossier d’ap- 

pel d’offres doivent être déposés 

dans le bureau de service techni- 

que de la commune rurale de Sidi 

Boubker. 




savoir : 


nant : 



















tenant lieu. 






























(1278458) 



WILAYA DE LA REGION DE MARRA- 

KECH 

TENSIFT AL HAOUZ 

PREFECTURE DE MARRAKECH 

PROMOTION NATIONALE 

Avis d'Appel d'Offres Ouvert 

N° 75/2007/BG 

(Séance Publique) 

Le 3/1/2008 à 10 h30, il sera pro- 

cédé dans les bureaux de la délé- 

gation de la promotion nationale à 

l'ouverture des plis relatifs à l'appel 

d 'off re sur off res de prix, pour 

l 'a c h at de Matériaux de 

Construction destinés aux chan- 

tiers de Promotion Nationale. 


être retiré à la promotion nationale 

à Sidi Youssef Ben Ali; il peut être 


du portail des marchés de l'Etat 





dans les conditions prévues à l'ar- 

ticle 19 du décret n° 2.06.3088 du 

16 Moharrem 1428 (5 février 2007) 

et les formes de passation des 

marchés de l'Etat ainsique certai- 

nes règles relatives à leur gestion 

et à leur contrôle. 


fixé à la somme de (7.000,00) Sept 

Mille Dirhams 








leurs plis dans le bureau des mar- 

chés de la promotion nationale. 



récéption au bureau précité; 



début de la séance et ava n t 

l"ouverture des plis. 




savoir: 

a- La déclaration sur l'honneur 




c- l'attestation ou copie certifiée 






d- l'attestation ou copie certifiée 


d'un an par CNSS certifiant que le 

concurrent est en situation régu- 

lière envers cet organisme; 




tenant lieu. 

f- Le ce rt i fi c at d'immat r i c u l at i o n 

au registre de commerce. 

N.B: Les concurrents non installés 

au Maroc doivent fournir l'équiva- 








vrés par leurs pays d'origine 

II- Dossier technique comprenant: 

a- Une note indiquant les moyens 


rent, le lieu, la date, la nature l'im- 

portance des prestation qu'il a exé- 

cutées ou à l'exécution desquelles 

il a participé; 

b- Les attesta tions délivrées par 

les hommes de l'art sous la direc- 

tion desquels les dites prestations 


ficiaires publics ou privés desdites 


nature de prestations, le montant, 




III- Dossier Additif: Règlement de 

construction. 

(1278474) 


Caisse Nationale de Sécurité 

Sociale 


N° 80/2007 

(En séance publique) 

Le mardi 08 janvier 2008 à 11 heu- 

res ; 

il sera procédé, dans la salle des 

réunions du R-D-C, Direction des 

M oyens Généraux/ Division des 

Ac h ats /Se r v i ce des Ac h ats 

G é n é rau x, Caisse Nationale de 

Sécurité Sociale, 649, bd 

Mohammed V – Casablanca, à l’ou- 

verture des plis relatifs à l’appel 

d’offres sur offres de prix relatif à 

l’acquisition des imprimés à plat 

pour le siège de la C.N.S.S. 


ê t re Retiré à la Direction des 

M oyens Généraux, Division des 

Ac h ats, Se r v i ce des Ac h ats 

G é n é rau x, R-D-C, 649, bd 

Mohammed V – Casablanca ; il 

peut également être Téléchargé à 

pa rtir du site de la C.N.S.S 

(www.cnss.ma) à compter du len- 

demain de la date de la parution du 

présent avis dans la presse. 





cle 19 du décret N° 2-06-388 du 16 

ramadan 1428 (05 février 2007) 






fixé à la somme de cinq mille 

(5.000,00) dirhams. 





décret N° 2-06-388 du 16 ramadan 

1428 (05 février 2007) fixant les 

conditions et les formes de passa- 

tion des marchés de l’Etat ainsi que 

certaines dispositions relatives à 

leur contrôle et à leur gestion. 



leurs plis au bureau sus-indiqué ; 



réception au bureau précité ; 

-Soit les remettre au président de 




Les échantillons exigés par le dos- 

sier d’appel d’offres doivent être 

déposés au magasin des fournitu- 

res du siège de la CNSS le lundi 07 

janvier 2008 à 15 heures. 


sont celles prévues à l’article 23 du 

d é c ret N° 2-0 6-388 précité, à 

savoir : 

1/ Dossier administratif co m p re- 

nant : 

a)L’original de la déclaration sur 

l'honneur; 

b)La ou les pièces justifiant les 



c)Une attestation ou sa copie cer- 

t i fiée co n forme délivrée depuis 

moins d'un an par l'administration 

co m p é te n te du lieu d'imposition 

certifiant que le concurrent est en 

situation fiscale; 

d)Une attestation ou sa copie cer- 

t i fiée co n forme délivrée depuis 

moins d'un an par la Caisse natio- 

nale de sécurité sociale certifiant 

que le concurrent est en situation 

régulière envers cet organisme; 

e)Le récépissé du cautionnement 



tenant lieu; 

f)Le certificat d'immatriculation au 

registre de commerce; 

g)Le cahier des prescriptions spé- 

ciales dûment paraphé et cacheté 

sur to u tes les pages, signé e t 

cacheté à la dernière page. 

h)Les attestations délivrées par les 

a d m i n i s t rat ions, organismes et 

entreprises justifiant les livraisons 

par le soumissionnaire, des presta- 

tions identiques à celles prévues 

par le présent cahier des charges. 

Chaque atte s tation précise 

notamment la nature des presta- 

tions, le montant, les délais et les 

dates de réalisation, l’appréciation, 

la qualité et le nom du signataire 

NB : - Les concurrents non instal- 

lés au Maroc sont tenus de fournir 

l'équivalent des attestations visées 

au paragraphe c, d et f ci-dessus, 

délivrées par les administrations 

ou les organismes compétents de 

leurs pays d'origine ou de prove- 

nance. 

A défaut de la délivrance de tels 

documents par les administrations 

ou les organismes compétents de 

leur pays d'origine ou de prove- 

nance, lesdites attestations peu- 

vent être remplacées par une 

d é c l a ration fa i te par l'intére s s é 

devant une autorité judiciaire ou 

administrative, un notaire ou un 

o rganisme professionnel qualifi é 

du pays d'origine ou de prove- 

nance; 

2/ Dossier technique comprenant : 

Une note indiquant les moye n s 





quelles il a participé (Cette note 

doit être datée et signée par le 

concurrent) ; 

N.B. : Les pièces formant dossiers 

administratif et technique doivent 

être des originaux ou des copies 

certifiées conformes. 

(1278511) 


AGENCE NATIONALE DE LA 

CONSERVATION FONCIERE, 

DU CADASTRE ET DE LA CARTO- 

GRAPHIE 

DIRECTION DE LA LOGISTIQUE ET 

DES AFFAIRES GENERALES 


n°131/2007/ANCFCC/DSIP 


Le 25 Décembre 2007 à neuf heu- 

res trente (09h30), il sera procédé 

au siège de la Direction de la 

Logistique et des Affa i re s 

G é n é rales, Dépa rtement de la 

Logistique (7 Rue Abdelaziz 

Fachtali Agdal Rabat), à l’ouverture 


sur offres de prix pour le câblage 

informatique et électrique des ser- 

vices extérieurs de l’ANCFCC en lot 

unique. 


ê t re retiré à la Direction de la 



Logistique, Service des Marchés (7 

Rue Abdelaziz Fa c h tali Ag d a l 

Rabat) 


d’appel d’offres est fixé à cinq (5) 

dirhams pour la feuille. 


fixé à la somme de cinquante 

mille (50 000,00 dhs) dirhams. 





règlement du 29 septembre 2006 

relatif aux conditions et formes de 

pa s sat ion des marchés de 

l’ANCFCC. 



leurs plis à l’adresse indiquée ci- 

dessus; 



réception à la même adresse; 







du règlement du 29 septe m b re 

2006 précité, à savoir : 

1/ Un dossier Administratif : 

a- La déclaration sur l’honneur 

prescrite par le paragraphe 1.a de 

l ’a rticle 26 du règlement du 

29/0 9/2006, co n formément au 

modèle joint au règlement du 

consultation ; 



agissant au nom du concurrent.; 

c- Une attestation délivrée depuis 

moins d’un an par le percepteur du 

lieu d’imposition. Cert i fiant que 

l’entrepreneur est en situation fis- 

cale régulière ou à défaut de paie- 

ment qu’il a constitué les garanties 

prévues à l’article 25 du règlement 

du 29/09/2006. Cette attestation 

doit mentionner l’activité au titre 

de laquelle le co n c u r rent est 

imposé. Ces pièces doivent être 

produites en original ou copies cer- 

tifiées conformes à l’original par 

l’autorité compétente ; 

d- Une attestation délivrée depuis 

moins d’un an par la Caisse 

Nationale de Sécurité Sociale certi- 

fiant que l’e n t re p reneur est en 

situation régulière envers cet orga- 

nisme conformément aux disposi- 

tions prévues à cet effet à l’article 

25 du règlement du 29/09/2006. 

Ces pièces doivent être produites 

en original ou copies ce rt i fi é e s 

conformes à l’original par l’autorité 

compétente 


provisoire ou l’attestation bancaire 

en tenant lieu sont dispensés de 

fournir les pièces c) et d), les 

concurrents non installés au Maroc 

Toutefois, sont dispensés de four- 

nir les pièces c) et d) les concur- 

rents non installés au Maroc. 

2/ Dossier technique comprenant 

: 



rent ; 

b) Les attestations de bonne fin 

d ’exécutions chiffrées délivrées 

par les administrations publiques 

ou les établissements privés ou les 

hommes de l’a rt co n cernant les 

travaux similaires. 

3/ Un dossier additif comprenant : 

a) Le Cahier des Pre s c r i p t i o n s 

Spéciales : signé à la dernière page 

avec la mention manuscrite "lu et 

accepté" et paraphé sur toutes les 

pages ; 

b) Le présent règlement de consul- 

tation : signé à la dernière page et 

paraphé sur toutes les pages ; 

4/Dépôt Du Dossier Contenant la 

Documentation Technique : 

a/ Les prospectus, les notices et 

les documents descriptifs du 

matériel proposé objet de l’appel 

d’offres de préférence en langue 

française.; 

b/ Un bordereau des prix détail- 

estimatif non chiffré. 

La documentation technique doit 

ê t re déposée au Se r v i ce des 

M a rchés de la Direction de La 



Lo g i s t i q u e : 7, rue Abdelaziz El 

Fe c h tali, Agdal –Rabat, le 

20/ 1 2/20 07 avant dix heure s 

(10H00). 

(1278178) 

appels 

d’offres


R é s u l tats 

> GNFE I 

M AT – KAC : 1-2 

OSC – FAR : 1-1 

JSM – WAC : 1-1 

M CO – FUS : 1-1 

> GNFE II 

R SS – IRT : 0-0 

YB – RB : 1-1 

T é m a ra – USK : 0-0 

RAC – ASS : 0-0 

L 

a Fé d é ration maro c a i n e 

de fo otball a refusé de 

d é l i v rer à Pa t rice Neve u 

l ' a u to risation d'exe rcer comme 

e n t raîneur de l'équipe du 

M a g h reb de Tétouan (MAT, 

D1), l'accusant d'avoir diff a m é 

le Maroc en 2005, suscitant l'inc 

o mp réhension du te ch n i c i e n 

f rançais. "Alors qu'il était entra îneur 

de la Guinée en 2005, 

Pa t r ice Neveu a tenu des 

p ropos injurieux et insulta n t s 

à l'encontre aussi bien du coach 

de la sélection marocaine de 

l ' é p o que, Badou Zaki, que du 

M a roc lors des éliminato i res de 

la Coupe d'Afri que des nations", 

a déclaré à l'AFP un re s p o n s able 

fé d é ral. "C'est pour cet te 

raison que Pa t rice Neveu a 

é té récemment info rmé de l'inte 

rdiction pour lui d'occuper le 

banc d'entraîneur d'une qu e lc 

o n que équipe au Maroc", at-il 

poursuivi. Pa t rice Neve u 

continue depuis nove m b re de 

" d i ri ger les entraînements du 

M AT à Tétouan, mais suit les 

m a t ches officiels du club à 

p a rtir des tribunes". 

"A ch a que match national ou 

i n te rnational, il y a un ra pp 

o rt de match et il n'a jamais 

é té mentionné quoi que ce soit 

c o n t re moi, a réagi Pa t ri c e 

Neveu à l'AFP. Il n'y a rien eu 

qui fait que l'on peut m'inte rd 

i re d'exe rc e r." Selon la pre s s e , 

l ' e n t raîneur français a pré s e n té 

la semaine dern i è re ses exc u- 

ses sans que la Fé d é ra t i o n 

réagisse favo ra b l e m e n t . 

"J'ai essayé d'apaiser les 

choses, a précisé M. Neveu à 

l ' A F P. Je leur ai écrit que si au 

c o u rs des deux matches, il y a 

eu des choses qui ont off u s qu é , 

je m'en excuse." L'Amicale 

des entra î n e u rs maro c a i n s , 

o rgane faisant partie de la commission 

te ch n i que de la Fé d ération 

marocaine, s'oppose elle 

aussi à la délivrance d'une 

licence d'exe rcer à Pa t r i c e 

Neveu, lequel dit ne "pas vo i r 

sur quoi elle s'appuie pour m'inte 

rd i re d'exe rc e r " . 

" To u te demande d'exe rc e r 

pour un entraîneur étra n ge r 

doit préalablement être validée 

par l'Amicale des entra î n e u rs . 

Un refus de l'amical oblige la 

Fé d é ration à s'aligner sur sa 

position", selon la même 

s o u rce. En outre, des supporte 

u rs du MAT sont en tra i n 

de se mobiliser en faveur de 

Pa t rice Neveu, écrit samedi le 

j o u rnal Le Matin du Sahara . 

"Des associations, dont l'Alliance 

des anciens joueurs du 

M AT, se sont mobilisées pour 

d i s c u ter du cas du te ch n i c i e n 

f rançais et tro u ver une issue à 

c et te impasse", indique le journal. 

"Mon club est en train de 

f a i re des démarches, il ne m'a 

pas lâché, au contra i re, a conclu 

Pa t rice Neveu. Badou Zaki 

e st un collègue, on se salue, on 

se connaît bien."■ A F P 

I 

B RAHIM OUBEL 

l a fait la «une» de la pre s s e 

s p o rt i ve nationale depuis 

deux semaines. Il a alimenté 

les débats au sein de l’o p i n i o n 

s p o rt i ve en gé n é ral et té to u anaise 

en part i c u l i e r. 

Pa t rice Neveu n’ a u rait jamais 

b é n é ficié d’untel inté rêt sans la 

décision de la sanction qui lui 

a été infl i gée par la Fé d é ration. 

Celle-ci l’a déclaré pers o n a 

non gra ta et ce, pour l’animos 

i té manife stée contre not re 

p ays lors des éliminato i res de 

la Coupe du monde 2006. 

Neveu s’ é tait défoulé sur not re 

c o a ch national Badou Zaki par 

des propos injurieux. 

Indigne d’un citoyen d’un 

grand pays comme la Fra n c e , 

de surc roît éducate u r. 

L’homme n’ e st pas là à son 

p remier hors-jeu puisqu e , 

d u rant sa carri è re d’entra î n e u r 

en Afri que, il a to u j o u rs fait des 

remous là où il est passé. 

Si la palme du meilleur fo uteur 

de trouble ex i stait, Neve u 

en serait le plus méri tant. Le 

Français avait déjà donné un 

avant-gout de son te mp é ra m e n t 

quand il coachait le Sport i n g 

de Salé au milieu des années 

90. Il nous avait conta c tés par 

téléphone pour prote ster contre 

n ot re article qu’il avait tro u vé 

exa gé rément cri t i que à la suite 

de la défaite du Sporting at 

home face au FUS. Mauvais 

p e rdant ? Il le pro u ve ra aprè s 

le fameux match Maro c - 

Guinée. Le comp l exe de supéri 

o ri té, voilà le grand to rt de 

Neveu dont le CV aussi bien en 

tant que joueur ou entra î n e u r 

e st qu e l c o n que. Le «hooliga- 

SPORTS 

GNFE I 

Vi c to i re du KAC à Této u a n 

Trois nuls sur qu a t re re n c o n t res disputé e s 

M U STAPHA ABO U - I BA DA L L A H 

L 

a dixième journée du 

ch a mpionnat du GNFE I 

e n tamée ve n d redi a été 

m a rquée par la victo i re à l’exté 

rieur du KAC qui s’en est 

allé battre le Moghreb de 

T é touan sur la nouvelle pelouse 

s y n th é t i que du Stade Saniet 

Rmel, gâchant, de ce fait, la fête 

aux No rd i stes qui re c ev a i e n t 

chez eux après une longue 

p é riode de tra n s h u m a n c e . 

La re n c o n t re de Tétouan a été 

t rès mouve m e n tée et les locaux 

ont vivement conte sté l’arbit 

ra ge de Lahra ch, coupable, à 

l e u rs yeux, d’avoir accordé aux 

K é n i t réens un but qui n’ av a i t 

nullement fra n chi la ligne. 

Or d’après les séquences de la 

T. V, il apparaît clairement qu e 

le goal était des plus valables, 

n’en déplaise à Ab d e l m a l e k 

Ab roun, président du Moghre b 

de Tétouan. Ceci, dit, ce sont 

les visite u rs qui avaient ouve rt 

la marque dès la tro i s i è m e 

m i n u te par les biais de Omar 

B a rima avant que Lemnasfi , 

s e pt minutes plus ta rd, ne 

re m et te les pendules à l’heure . 

Mais à la 58e minute, l’intenable 

Ra chid Re g gadi don- 

L’a r b i t re Lahrach indigné 

A p rès la re n c o n t re qui a 

opposé le Moghreb de Této u a n 

au KAC, la vo i t u re de l’arbitre 

L a h ra ch a été comp l è te m e n t 

s a c c a gée. 

Vi t res brisées, roues subtilisées 

et carro s s e rie cabossée, 

tels étaient les dégâts constatés 

par l’info rtuné re fe rée qu i 

a dû passer la nuit à Této u a n 

pour ré p a rer son véhicule av a n t 

de re gagner Casablanca. 

Dans une déclaration à la 

radio nationale, l’arbitre Lah- 

MAT 

Neveu s’ ex p l i qu e 

Il nie avoir offensé le Maro c 

Le MAT sans entra î n e u r. 

ra ch a dénoncé les agissements 

des supporte rs té touanais. Il 

a souligné que le but des Kénit 

réens était parf a i tement valable 

et qu’il l’a accordé aprè s 

c o n s u l tation avec son juge de 

to u che. Quant au pré s i d e n t 

Abdelmalek Ab roune, il a st i gmatisé 

le comp o rtement de 

L a h ra ch en lui re p ro ch a n t 

d ’ avoir pri vé son équipe de 

deux penaltys et d’avo i r 

a c c o rdé un but non valable 

aux Kénitré e n s . 

Un nul qui n’a r r range pas les affa i res des Sa fi ots. P h . SA L H I 

nait l’av a n ta ge aux Kénitri e n s . 

C ’ e st d’ailleurs ce but qui dev a i t 

s o u l ever les conte stations des 

T é to u a n a i s . 

A Safi, l’Oly mp i que local éta i t 

à deux doigts de signer sa 

p re m i è re victo i re de la saison. 

Menant à la marque suite à 

un but de Wassil inscrit dès la 

deuxième minute de jeu, les 

S a fi ots ont été surp ris à la 

70e minute par une belle ré alisation 

de Naoum qui off ra i t 

l ’ é galisation aux Milita i re s . 

Rappelons que le club de 

l ' O ly mpic de Safi (OCS) s'est 

a t ta ché les services de Ab d e lhadi 

Skitioui pour entra î n e r 

l ' é quipe de fo otball, en re mp l acement 

du Suisse Alain Geige r, 

démis de son poste . 

Skitioui, qui entre ra en fo n ction 

dès la pro chaine journ é e , 

s e ra assisté par Bachir Lahloumi 

et Ab d e rezzak Talmi. Ce sta ff 

s e ra re n fo rcé ulté ri e u re m e n t 

par un pré p a ra teur phys i qu e . 

Le bureau diri geant dev ra 

divulguer dans un communiqué, 

plus ta rd dans la jour- 

née, les détails du contrat qu i 

lie le club à Skitioui. 

A p rès dix journées en ch a mpionnat 

(GNFE-1), le club mesfioui 

est en position de lante rn e 

ro u ge (4 pts), aux côtés du FUS 

Ra b a t . 

Même scénario à Laâyo u n e 

où, sur la pelouse du Sta d e 

Cheikh Mohamed Leghdaf, le 

Wydad menait au score depuis 

la pre m i è re minute sur un but 

de Sakim. Mais alors que l’arb 

i t re comptabilisait les arrê t s 

de jeu, un leading de Sghir 

nisme» de Neveu aurait provoqué 

une crise au sein des fé d érations 

des deux pays sans la 

s o l i d i té des relations fra te rn e lles 

entre le Maroc et la Guinée. 

Pa t rice Neveu a par la suite 

déambulé dans le continent, 

p rovo quant des remous là où il 

a t te rrissait. Il pouvait s’ a t te nd 

re à tout, sauf que la dest inée 

allait le re c o n d u i re de 

n o u veau au Maroc, dix ans 

a p rès l’avoir qu i t té. Il a été 

re c ru té le mois dernier par le 

M o g h reb de Tétouan qui lui a 

ré s e rvé un accueil en gra n d e 

p o mpe. Mais la fête ne dura qu e 

le te mps de vider sa valise 

p u i s qu’il se ve rra refuser la 

licence pour exe rcer par la 

Fé d é ration royale maro c a i n e 

de fo otball. La let t re précisa les 

raisons du refus. Ne tro u v a n t 

pas d’arguments pour défe n d re 

sa cause, Neveu écrit une let t re 

de pardon, essayant de culpa- 

t ro mpait la vigilance de Na d i r 

L e mya g h ri (92e). Mais il faut 

d i re qu’ a u p a ravant, le ga rdien 

inte rnational avait sto p p é 

to u tes les atta ques des Sahraouis 

qui ont dominé la 

m aj e u re partie de la re n c o n t re . 

A Ahfi r, le Fa th de Rabat et le 

Mouloudia d’Oujda se sont qu i ttés 

dos-à-dos après que Mazim 

(40e sur penalty) ait ré to rqu é 

au Rbati Fanoune (20e). 

I Z K-MAS, KAC M - O CK, RCA- 

H U SA et CODM-DHJ ont été 

joués hier. ■ 

CARTON ROUGE 

La Fédération «Neveu» pas de lui 

Le te chnicien français inte rdit d’exe rcer au Maro c 

Demande de pa rd o n 

L’ e n t raîneur français Pa t ri c e 

Neveu s’ e st vu refuser par la 

FRMF la licence d’exe rcer au 

M a roc. Les gri e fs portés contre 

le coach concernent son comp 

o rtement hostile contre not re 

p ays lors des éliminato i res de 

la Coupe du monde 2006, 

quand Neveu était entra î n e u r 

de la sélection de Guinée. Dans 

le hall d’un hôtel à Conakry, 

le Français s’ é tait pris à la délégation 

marocaine qu’il av a i t 

t ra i tée de tous les noms. 

Neveu a été re c ru té le mois 

d e rnier par le Moghreb de 

T é touan en re mplacement du 

m a rocain Jbaten. 

Pa t rice a adressé une let t re 

de pardon à la Fé d é ration mais 

rien n’ i n d i que qu’il bénéfi c i erait 

de circ o n stances atté n u a ntes 

car son péché est considéré 

m ajeur puisqu’il porte atte i n te 

à l’honneur de not re pays . 

Au j o u rd’hui, le MAT est obligé 

de le licencier, ce qui ne sera 

pas sans conséquences. 

I n d é s i ra b l e 

Pat r i ce Neveu co n t i n u e 

de défrayer la chro n i q u e . 

Quel sort lui sera - t- i l 

réservé ? 

biliser indire c tement la pre s s e 

qui aurait «mal inte rp ré té » 

ses propos. Les larmes de crocodiles 

ne pouvaient tro mp 

e r. Loin de tout sentiment 

xénophobe, la décision fé d érale 

s’appuie sur des faits qu i 

ont été par ailleurs consignés 

dans le procès verbal éta b l i 

en son te mps par la police 

guinéenne. 

Refuser le droit d’exe rcer à 

Neveu n’ e st pas si simple qu e 

l ’on croit. L’homme a passé 

un contrat avec le club té to u anais 

ce qui lui donne le dro i t 

de conte ster la décision fé d érale 

et de faire valoir se dro i t s 

p é c u n i a i res au cas où il sera i t 

l i m o gé. Qu’ i mp o rte, l’indemnisation 

qui en ré s u l te ra i t 

n’ é qu i v a u d rait jamais l’honneur 

d’un pays souillé par cet individu. 

Pa t rice doit faire ses valises 

car la Fé d é ration «Neveu» 

pas de lui. ■ 

49 


LU, VU, ENTENDU ALI HASSO U N I 

■ A pro p os de l’équipe 

n at i o n a l e et de so n 

m atch co nt re le 

Ghana en Coupe 

d ’Afrique des nat i o n s 

à Acc ra, le 28 janv i e r, 

l es discu ss i o n s 

p o rte nt déjà sur le 

joueur qui se ra 

a ffecté à la charg e 

d ’ Essien, st ratège et 

m a î t re à jouer de nos 

f u tu rs adve rsa i res. 

Ka ï ssi, spécialiste de 

cette besogne se ra 

rete n u . 

■ Sans doute, une grande pre m i è re au WAC : une 

re n co nt re amicale ent re le Wydad et un club 

p restigieux d’Italie au mois de janv i e r. Et en marg e 

de cette re n co nt re, une soirée se ra organisée au 

co u rs de laquelle plusieurs anciennes gloires et 

d i r i g ea nts wydadis se ro nt fêtés. 

■ A Této u a n , c ’est le désespoir non pas que le MAT 

soit battu mais que « les règles du sport so i e nt 

ba fo u é es d’une manière aussi éhontée que 

sca n d a l e u se par un arbitrage on ne peut plus 

dirigé co nt re ce rtains clubs » st i g m at i se un 

d i r i g ea nt této u a n a i s. 

■ N a n cy et Hadji reste nt inva i n cus sur leur te r ra i n 

après 17 journées de Ligue 1. Mais deva nt 

Va l e n c i e n n es, les Lo r rains n’o nt réussi qu’u n 

m atch nul (0-0). Malgré les nombre u ses 

o ccasions qu’ils se so nt pro cu r é es, ils ne so nt pa s 

pa r venus à désta b i l i ser une défe n se solide et 

e nt re p re n a nte, orc h estrée par Abdes l a m 

O u a d d o u . 

■ Un gardien étranger dans les buts de l’équipe 

d ’A n g l ete r re ? La sélection anglaise connaît un 

sérieux problème au poste de gardien de but. A te l 

p o i nt que ce rtains acte u rs du fo ot ball brita n n i q u e 

a u ra i e nt soumis l’idée de fa i re natu ra l i ser un 

g a rdien étranger évo l u a nt en Premier Lea g u e. Le 

dernier re m pa rt d’A rsenal, l’Es pagnol Manuel 

Almunia, s’est dit te nté de cette ex p é r i e n ce. Au 

m i c ro d’une chaîne de télévision, il a indiqué ceci : 

“Je ne vo u d rais jamais fermer la porte aux gens 

qui n’o nt montré auta nt d’a ffe c t i o n”. “Si je peux 

donner un coup de main à l’A n g l ete r re une fo i s 

que je se rai sélectionnable, je ne vois pa s 

p o u rquoi je ne dev rais pas jouer pour eux. Je 

n’ é ca rte rien” . 

■ Neuf millions d’e u ros, c’est ce que la Fédérat i o n 

a n g l a i se de fo ot ball aurait pro p osé à Jos é 

M o u r i n h o, l’un des ca n d i d ats au poste de 

sélectionneur anglais. Si cela venait à se 

co n c r é t i se r, le Po rtugais se rait le technicien le 

mieux payé de la planète fo ot ba l l . 

■ Selon la Gazetta dello Sport de ve n d redi, le frère 

et agent de Ro n a l d i n h o, Ro b e rto Ass i s, n’est pa s 

p r é se nt cette semaine à Ba rcelone pour prépa re r 

le tra n sfe rt du Brésilien à Chelsea, mais pour 

e nv i sager celui ve rs les rangs du Milan AC en 

j a nv i e r. Assis a démenti tout acco rd avec Chelsea 

é voqué dans la presse es pagnole ces derniers 

j o u rs et envoyé indire c te m e nt un message au 

Milan. Le journal sportif italien indique 

n ota m m e nt que Ronaldinho aurait commencé à 

p re n d re des co u rs d’italien et il se débro u i l l e ra i t 

bien, ce qui signifi e rait que le Brésilien 

e nv i sa g e rait de re j o i n d re le Milan AC qui l’atte n d . 

■ D eva nt re n co nt rer le Wi faq St i f en Coupe ara b e, 

le Raja s’e nvo l e ra aujourd’hui pour l’Algérie pour 

jouer merc redi. Il se ra de retour jeudi. Un gra n d 

a bse nt du voyage: Abdellatif Lasky. 

■ Le parler vra i , il n’y a 

pas mieux pour fa i re 

pa r venir le messa g e 

car les circo n sta n ces 

et autres fo r m es de 

retenue pour mitiger 

l es pro p os ne fo nt 

rien pour fa i re 

ava n cer les choses. 

A la dernière 

é m i ssion sport i ve 

d ’une ra d i o, 

Abdelhak Mendoça, 

p r é s i d e nt du RAC et de l’A m i cale nationale des 

e nt ra î n e u rs au Maro c, s’est, pour une fo i s, lâché et 

dans un style percu ta nt, a dit ce qu’il fallait… dire. 

B ea u coup en ont pris pour leur grade et 

pa rt i cu l i è re m e nt l’e nt raîneur du MAT, Neveu, et un 

d i r i g ea nt de Sa l é . 

■ La presse et les res p o n sa b l ess p o rt i fs 

autrichiens n’o nt pas ta rdé à réagir à l’ironie de la 

p resse et de l’e nt raîneur allemands sur les 

qualités sport i ves de l'équipe d'Au t r i c h e, class é e 

91e par la Fi fa, qui aff ro nte ra l'Allemagne le 16 

juin à Kl a g e n f u rt en match du groupe B, 30 ans 

jour pour jour après la victo i re de Cord o ba . 

Bl essés par la moquerie des journaux allemands, 

l es Autrichiens ont répondu par ces déclarations : 

«On dirait que les Allemands n'o nt qu'à te n d re la 

main pour re m p o rter l'Eu ro. 

Mais les vrais ex p e rts so nt d'un autre av i s», a 

réagi le sélectionneur autrichien Josef 

H i c ke rs b e rger dans le quotidien loca l e. «J 'es p è re 

que nous sa u rons utiliser les circo n sta n ces pour 

r é é d i ter» la victo i re historique (3-2) de l'Au t r i c h e 

sur l'Allemagne à Cord o ba (A rg e nt i n e) lors du 

M o n d i a l -1 978, a-t-il ajouté.

50 


“ 

Nancy 

n'a pas su conto u r- 

ner la défe n s e 

valenciennoise 

ni pleinement 

p ro fi ter du faux 

pas lyo n n a i s .’’ 

L 

M 

a rseille a confi rm é 

son re d ressement en 

C h a mpionnat de 

France en battant Monaco 

(2-0) et a mieux pré p a ré son 

m a t c h décisif en Ligue des 

ch a mpions de la semaine prochaine 

que le leader Lyo n , 

battu lui chez le surp re n a n t 

p romu Caen (0-1), samedi 

pour la 17e journ é e . 

Le dauphin de l'OL, Na n c y, 

a ra té l'occasion de revenir à 

deux points des Lyonnais en 

concédant le nul sur son te rrain 

à Valenciennes (0-0), et 

Le Mans, vainqueur à Lens 

(3-1), a prov i s o i rement pri s 

la 3e place à Bordeaux, qui joue 

d i m a n che à Nice, comme le 

Pa r is SG à Au xe r re pour 

e n rayer sa ch u te . 

Lyon, avec Juninho, Sidney 

G ovou et Ka rim Benzema sur 

le banc en prévision du ch o c 

à Glasgow merc redi, a encore 

p e rdu 1-0 à Caen. 

C et te deuxième défaite en 

qu a t re matches est peut-être 

un indice d'un début de fatigue 

des Lyonnais. Mais elle est en 

tout cas la pre u ve irré f u ta b l e 

de la grande fo rme de Caen, 

qui vient de couper trois tête s 

c o u ronnées de la Ligue 1, Bordeaux 

(5-0) et Pa ris (1-0) aya n t 

baissé pavillon devant les No rmands 

avant l'OL. Et voilà Caen 

s i x i è m e . 

Au contra i re de Lyon, l'OM 

a fait le plein de confi a n c e 

c o n t re un Monaco inoffe n s i f 

avant de se mesurer à Live rpool 

mardi. 

E ric Gerets avait aligné sa 

m e i l l e u re équipe, celle qu i 

d ev rait aff ro n ter les Re d s , 

exc e ption faite de Samir Na s ri , 

blessé et re sté au re p o s . 

"Ce ré s u l tat est bon pour la 

c o n fiance avant Live rpool, qu i 

n ' a u ra cependant pas le même 

é tat d'esprit qu'à l'aller", a noté 

M a thieu Valbuena, le minimeneur 

de jeu de Mars e i l l e 

et héros du match aller à 

A n field où il avait marqué dans 

la lucarne (1-0). 

Nancy n'a pas su conto u rner 

la défense valenciennoise 

ni pleinement pro fi ter du faux 

pas Lyonnais. Après la défaite 

au Mans (1-2, 16e journ é e ) 

et le nul arra ché dans les der- 

SPORTS 

CHAMPIONNAT DE FRANCE 

Coup de fatigue pour Lyon 

L’OM se ra ss u re ava nt Live r p o o l 

M a rseille s'est ra s s u ré en battant 

Monaco 2 à 0 samedi 

a p rès-midi en ouve rt u re de la 

17e journée du Champ i o n n a t 

de France, une victo i re qu i 

p e rm et à l'OM de s'éloigner 

de la zone de re l é gation et de 

f a i re le plein de confiance av a n t 

de re c evoir Live rpool mard i , 

une place en 8e de la Ligue des 

ch a mpions en jeu. 

G râce à des buts du défe n s e u r 

c e n t ral Julien Ro d riguez (53) 

et du capitaine et milieu ré c u- 

CHAMPIONNAT D’ESPAGNE 

Le Real Madri d 

se déta che 

B a rcelone relégué à sept points 

Ba p t i s ta aux prises avec Orbaïz. Ph. AFP 

e Real Madrid, diffi c i l e 

v a i n queur 1-0 de l'Ath l e- 

tic à Bilbao samedi, a 

m a l gré tout creusé l'écart en 

t ê te du Championnat d'Espagne 

en reléguant à sept points 

son dauphin du FC Barc e l o n e , 

opposé dimanche au Deport i vo 

La Corogne lors du dern i e r 

m a t ch de la 15e journ é e . 

Le Real, qui ne doit pas perd re 

m a rdi face à la Lazio pour aller 

en 8e de finale de la Ligue 

des ch a mpions, avait pourtant 

cru faire le plus dur en prem 

i è re période en ouvrant la 

m a rque par Pepe... Mais l'arbit 

re sifflait un hors - j e u . 

A la re p rise, les ch a mpions en 

t i t re re p a rtaient à l'atta que et 

é taient ré c o mpensés à la 55e 

m i n u te grâce à un exploit personnel 

de van Niste l ro oy qu i , 

s ' avançant sans être inqu i é té 

à l'entrée de la surface, décochait 

une frappe fl ot ta n te à mih 

a u teur sans laisser aucune 

chance au ga rdien local. 

La re n c o n t re devenait alors 

plus heurtée et l'arbitre dev a i t 

s o rtir qu a t re cartons jaunes, 

dont trois pour les joueurs de 

l ' Ath l etic, pour ramener le 

calme. Et le Real aurait pu doubler 

la mise à la 71e minute , 

mais la frappe de Ro b i n h o , 

a p rès un double passement 

de jambes à l'entrée de la sur- 

face, était re nvoyée par le 

p oteau. Les supporte u rs basques, 

mécontents de l'arbitra ge , 

ont lancé dive rs objets sur la 

pelouse, dont un couteau de 

p o che. Le ga rdien madri l è n e 

Casillas a même reçu sur la tête 

un projectile non identifié, sans 

grav i té. 

Dans l'autre match du jour, 

Valence a ramené un bon point 

de son déplacement à Pa mp elune 

face à Osasuna (0-0), mais 

Ronald Koeman, arri vé début 

n ove m b re, n'a to u j o u rs pas 

t ro u vé la solution pour faire 

re p a rtir son équipe de l'av a n t . 

Valence, 6e à 10 points du 

Real, n'a en effet pris qu ' u n 

point sur les neuf possibles 

depuis la prise de fonction du 

te chnicien néerlandais. Ave c 

comme circ o n stance aggrav 

a n te, l'élimination de la Ligue 

des ch a mpions bien avant la 

d e rn i è re partie à Londres face 

à Chelsea. 

" Aucune des deux équipes ne 

s ' e st créé de vé ri tables occasions 

de but, a commenté Ko e m a n . 

Mais il y a quand même une 

chose positive: not re défe n s e 

s ' e st mieux comp o rtée que d'habitude. 

Nous devons pours u iv 

re sur ce chemin. 

Nous devons aussi améliorer 

not re ligne d'atta que." ■ 

A F P 

Le leader battu chez lui par le surp renant Caen 

p é ra teur Lorik Cana (70), to u s 

deux de la tête, l'OM se donne 

un peu d'air avec le bas du classement 

(11e place prov i s o i re ) , 

en attendant les autres ré s u ltats 

de la journ é e . 

M a rseille s'est également ra ss 

u ré avant le choc contre les 

Reds, dans trois jours au Vélod 

rome, où une victo i re qu a l ifi 

e rait l'OM (et un nul pourra i t 

s u ffi re). Pour Monaco, il s'agit 

de la pre m i è re défaite en six 

m a t ch e s . A F P 

L 

i ve rpool s'est incliné pour 

la pre m i è re fois de la 

saison en ch a mp i o n n a t 

samedi à Reading (3-1) et 

laisse s'échapper Manch e ste r 

Un i ted, vainqueur de Derby 

County (4-1), Chelsea qui a 

battu Sunderland (2-0), et 

A rsenal, qui devait aff ro n te r 

M i d d l e s b rough dimanch e . 

A trois jours de son déplacement 

décisif à Marseille en 

Ligue des ch a mpions, Live rp o o l 

a concédé sa pre m i è re défaite 

en Premier League cet te saison. 

Un reve rs décevant sur le te rrain 

de Reading, 13e au classement 

et où Chelsea et Ars e n a l 

s ' é taient imposés plus tôt dans 

la saison. 

La défense des Reds où le 

jeune Hobbs (19 ans) faisait 

ses débuts, a été médiocre alors 

que Steven Gerra rd, furieux, a 

é té re mplacé dès la 70e minute . 

Les Reds ont éga l e m e n t 

f rappé sur la barre et sur le 

p oteau ! Plus que la perte de 

son inv i n c i b i l i té, cet te contre - 

p e rfo rmance fait surtout décrocher 

Live rpool au classement. 

Les hommes de Rafael Benite z , 

qui comptent un match en 

moins, pointent désormais à 

qu a t re points de Chelsea, six 

de Manch e ster Un i ted et sept 

d ' A rs e n a l . 

MU et Chelsea ont mis la 

p ression sur les hommes de 

We n ger samedi en re mp o rta n t 

deux victo i res faciles mais 

i mp o rta n tes face à Derby et 

S u n d e rland, équipes du bas de 

tableau. Pour ces deux re n c o nt 

res, la qu e stion était de savo i r 

combien de te mps les deux 

p etits allaient te n i r. Cela a duré 

40 minutes pour Derby, 

j u s qu'au premier but de Giggs 

(son 100e en Premier League) 

pour MU et 23 minutes pour 

S u n d e rland avant celui de 

S h evch e n ko pour Chelsea. 

Dans la manière, les deux re nc 

o n t res ont cependant été bien 

d i ffé re n tes. Les joueurs d'Alex 

Fe rguson ont montré, comme 

d'habitude, to u te leur puis- 

n i è res minutes à Toulouse (1- 

1) merc redi en match en 

reta rd, l'ASNL, la grosse surp 

rise de la saison, semble un 

peu marquer le pas. Elle re ste 

quand même confo rta b l e m e n t 

i n stallée à la 2e place, 4 points 

d evant Le Mans, qui a réussi la 

m e i l l e u re opération en haut du 

tableau, re p l o n geant dans leurs 

d o u tes des Lensois qui av a i e n t 

p o u rtant réussi à re m o n te r 

au classement. Le Stade Re nnais, 

lui, continue sa te rri b l e 

sance offe n s i ve avec nota mment 

un doublé de Carl o s 

Teve z . 

De son côté, Chelsea a été une 

n o u velle fois très décev a n t . 

Sans ry thme, sans cré a t i v i té , 

sans envie et sans Didier 

D rogba, les Blues ont nota mment 

produit une seconde 

p é riode très pauvre . 

P ri vés de Drogba, absent pour 

au moins qu a t re semaines, 

les joueurs d'Av ram Gra n t 

d ev ront hausser leur niveau de 

jeu pour re ster au contact d'Arsenal 

et de Manch e ster Un i te d . 

A p rès s'être offe rt le luxe de 

re ster en tête du ch a mp i o nnat 

sans jouer samedi, Ars e n a l 

p o u rra re p re n d re qu a t re lon- 

d é gringolade: il a encaissé à 

St ra s b o u rg sa cinqu i è m e 

d é f a i te de rang et son tro i s i è m e 

3-0 consécutif (après Hamb 

o u rg en Coupe de l'UEFA et 

Valenciennes en L1). 

P i re, les Bretons n'ont marqu é 

qu'un but en huit match e s , 

to u tes compétitions confo ndues, 

et encore sur penalty (1- 

1 contre Brann Berge n ) . 

Troisième voilà cinq journ é e s , 

Cennes ch u te à la 9e place. ■ 

A F P 

CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE 

Liverpool perd son invincibilité 

M a n ch e ster Un i ted s’ é ch a p p e 

g u e u rs d'avance sur Manch e ster 

Un i ted en cas de victo i re 

d i m a n che à Middlesbrough. En 

a t tendant, la pression est bel 

et bien pré s e n te. ■ AFP 

100e but pour Giggs 

Ryan Giggs, le milieu de te rrain 

gallois de Manch e ste r 

Un i ted, a inscrit samedi face 

à Derby County son 100e but 

en ch a mpionnat pour sa 419 e 

re n c o n t re de Premier League 

avec MU. Le premier match de 

ch a mpionnat de Giggs, 34 ans, 

re m o n te au 19 août 1992 face 

E ve rton et son premier but 

C o m bat 

Duel entre Réve i l l è re 

et Eluchans. 

Ph. AFP 

S u r ve i l l a n ce 

Fernando To r res suivi de 

près par Ingimars s o n . 

Ph. AFP 

au 19 septe m b re 1992, à Tottenham 

pour sa troisième apparition 

seulement sous le maillot 

des Red Dev i l s . 

Le 100e est donc inte rve n u 

samedi à la 40e minute, à 

Old Tra f fo rd face à Derby, 

d e rnier du classement et a 

o u ve rt la voie au large succès 

de MU (4-1). A F P 

EXPRESS 

A L L E M AGNE - BAYERN MUNICH 

Willy Sagnol a rejoué 

Le défe n se u r 

i nte r n at i o n a l 

f rançais du 

Bayern Munich, 

Willy Sagnol, a 

fait sa pre m i è re 

a p parition dans 

le Championnat 

d 'A l l e m a g n e 

depuis sa 

b l ess u re au 

genou droit en 

avril, sa m e d i 

l o rs du nul (0-0) co nt re Duisbourg, dans le ca d re 

de la 16e journée. Sagnol est entré à la 70e minute 

de jeu en re m p l a ce m e nt de Christian Lell, mais 

n'est pas pa r venu à dynamiser son équipe, 

é t ra n g e m e nt amorphe, pour son premier matc h 

en Bu n d esliga depuis huit mois. Le lat é ral dro i t 

f rançais s' é tait blessé le 3 avril au genou droit lors 

du quart de finale aller de la Ligue des champions 

20 07 co nt re l'AC Milan (2-2). Sagnol a re p r i s 

l 'e nt ra î n e m e nt en octo b re et a disputé deux 

m atc h es avec l'équipe rése r ve du Bayern Munich, 

ava nt de fa i re une brève apparition avec l'équipe 

p re m i è re en Coupe de l'UEFA dans le te m ps 

additionnel du match co nt re Braga (1-1) le 29 

n ove m b re. Le match de samedi pourrait to u tefo i s 

ê t re sa dernière re n co nt re deva nt le public 

bava rois: méco nte nt de l'att i tude de l'e nt ra î n e u r, 

O ttmar Hitz feld, à son égard, le défe n seur de 30 

ans a demandé à quitter le Bayern, son club 

depuis 20 0 0, lors de la réouve rtu re du marc h é 

d es tra n sfe rts, en janv i e r. Les dirigea nts bava ro i s, 

qui se m b l e nt vouloir co n se r ver le vice - c h a m p i o n 

du monde, ont prévu de s'e nt retenir de nouvea u 

avec lui aux alento u rs du 21 ou 22 déce m b re pour 

é voquer son ave n i r. A F P 

CAN 20 0 8 

D ro g ba, opéré, enta m e 

une co u rse co nt re la mont re 

Didier Dro g ba , 

l 'atta q u a nt 

i voirien de 

C h e l sea, a été 

opéré sa m e d i 

m atin d'un 

genou pour 

m ett re fin à une 

d o u l e u r 

r é cu r re nte et 

e ntame dès 

m a i nte n a nt une véritable co u rse co nt re la mont re 

pour pouvoir être de retour pour la Coupe 

d 'Afrique des nations (CA N -2008) au mois de 

j a nv i e r. Le bras de fer entamé il y a quelques jours 

e nt re Didier Dro g ba et Chelsea a pris fin sa m e d i 

m atin. L'atta q u a nt ivoirien a fi n a l e m e nt eu le 

dernier mot et s'est fait opérer d'un genou co nt re 

l 'avis initial de son club. "Le genou de Didier s'est 

bloqué hier (ve n d redi) après-midi et la décision a 

été prise de l'o p é rer immédiate m e nt dans 

l ' i nté rêt médical du joueur", a expliqué le médecin 

du club dans un communiqué. "L'o p é ration s'est 

bien déroulée et il va co m m e n cer sa rééducat i o n 

a u ssi vite que poss i b l e", a ajouté le club qui ne 

p r é c i se pas la durée de l'indisponibilité du joueur. 

A F P 

I TALIE 

Battue à Pa l e r m e, 

la Fi o re ntina ne va pas mieux 

La Fi o re ntina, qui talonnait pourta nt il y a enco re 

peu le lea d e r, s'est inclinée 2 à 0 à Pa l e r m e 

samedi en match avancé de la 15e journée du 

c h a m p i o n n at d'Ita l i e, co n c é d a nt en Sicile une 

t roisième défa i te en quat re matc h es. 

Le club toscan, s'il demeure à la 5e place, co m pte 

10 points de reta rd sur l'Inter (1er), lequel doit 

a ff ro nter le Torino dimanche après- m i d i . 

Au soir de la 11e journée, la Fi o re ntina ne co m pta i t 

p o u rta nt que deux points de reta rd sur le club 

m i l a n a i s, mais de la 12e à la 15e journée, elle n'a 

pris qu'un point sur 12 poss i b l es. De son côté, 

Pa l e r m e, qui s'est imposé grâce à deux buts de 

l 'atta q u a nt italien Miccoli en pre m i è re période 

( 17 e) puis du milieu brésilien Simplicio en fin de 

m atch (81e), re m o nte prov i so i re m e nt de la 11e à la 

7e place. Un peu plus tôt dans la journée, lors de 

la pre m i è re re n co nt re ava n c é e, la Lazio (12e) 

s' é tait imposée 2 à 0 (buts de Ro cchi et Pa n d ev) à 

domicile fa ce à Cata n e. Une victo i re bienve n u e 

pour le club romain qui, mardi, dev ra réaliser un 

exploit - s' i m p ose r fa ce au Real Madrid à 

Sa ntiago-Bernabeu - pour es p é rer se qualifi e r 

pour les huitièmes de finale de la Ligue des 

c h a m p i o n s. A F P 

MONDIAL DES CLU B S 

L' Etoile du Sahel en demi-fi n a l es 

La fo r m at i o n 

tunisienne de 

l ' Eto i l e 

S p o rt i ve du 

Sahel s'est 

q u a l i fié e pour 

l es demifi 

n a l es du 

C h a m p i o n n at 

du monde 

d es clubs, en 

batta nt so n 

h o m o l o g u e 

m ex i caine de 

Pa c h u ca par 1 but à 0 (m i - te m ps: 0-0), sa m e d i 

soir à To kyo. Le but de la victo i re des Tunisiens a 

été inscrit par Moussa Narry à la 84e minute de 

jeu. L' Etoile du Sahel aff ro nte ra en demi-finale la 

fo r m ation arg e ntine de Boca Juniors, merc redi à 

To kyo. M A P

je n'avance aucun frais pour la réparation - Le Matin

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