je n'avance aucun frais pour la réparation - Le Matin

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LE MATIN • LUNDI 10 DÉCEMBRE 2007
“
Je pense qu e
le décalage peut
ê t re év i té si la
famille de l’enfant
e st perp é t u e l l e m e n t
p ré s e n te dans son
é d u c a t i o n .”
L’
MOHAMED BA D RA N E
SOCIÉTÉ
ENSEIGNEMENT
At tention au déphasage !
S u i v re ses études dans «une mission» pourrait être à l’o rigine d’un décalage culturel
a u g m e n tation consta n te
du nombre des élève s
m a rocains inscrits dans
les écoles et missions étra n g ères
est une ré a l i té. Chaqu e
année, ce sont des centaines de
familles qui choisissent d’insc
ri re leurs enfants dans ces établissements.
Les causes de ce
choix sont multiples: un enseignement
marocain à la tra î n e
et qui te n te tant bien que mal
de se ré fo rm e r, des écoles étra ng
è res en perpétuelle adaptation
aux nouvelles méth o d e s
p é d a g o g i ques et des parents de
plus en plus prêts à débours e r
l ’ a rgent nécessaire pour assurer
un avenir à leurs enfants.
Mais au-delà de ce constat, il
c o nvient de se poser plusieurs
qu e stions sur les conséqu e n c e s
de ce choix sur les futures gé n érations
des jeunes Maro c a i n s .
E st-ce que les pro gra m m e s
" i mp o rtés" de la France, de l’Espagne
ou des Eta t s - Unis sontils
adaptés au contex te et à la
c u l t u re du pays? Les jeunes
M a rocains ne sont-ils pas ex p osés
à un déphasage par ra p p o rt
aux habitudes et à la ré a l i té
m a rocaines ?
Les parents, en leur maj o ri té ,
n’ a c c o rdent pas une imp o rta n c e
qu e l c o n que à ces qu e stions. En
e ffet, les écoles et missions
é t ra n g è res connaissent un
succès à tel point qu’elles s’ e n
ret ro u vent débordées. Diffi c i l e
de ré p o n d re à to u tes les sollic
i tations émanant des pare n t s
m a rocains. Inscri re son fils ou
sa fille dans l’une de ces écoles
d evient de plus en plus ch o s e
d i fficile. Des présélections, des
l i stes d’atte n te, des te sts mais
é galement beaucoup de ch a n c e
avant de voir son enfant ch o i s i
p a rmi des milliers de candidats
voulant s’ i n s c r i re dans ces
écoles. Peu imp o rte la somme
d ’ a rgent mensuelle re quise, les
p a rents sont prêts à met t re le
p a qu et.
Un baccalauréat français ou
a u t re peut ouvrir de multiples
p o rtes dans l’ave n i r. Les ch i ff
res sont édifiants.
Pour le compte de l’année scol
a i re 2006-2007, les éta b l i s s e-
ments d’enseignement fra n ç a i s
i n stallés au Maroc ont reçu prè s
de 2.000 candidatures pour
la mate rnelle, 2.000 candidat
u res pour le niveau de l’élém
e n t a i re et près de 600
candidats pour la 6e année
du collège.
Ka rima B. est mère de deux
filles. Pour inté grer une école
f rançaise à Casablanca, ses
deux filles ont dû se pré s e nter
pour participer à un te st .
" M a l h e u reusement, l’aînée ne
l’a pas réussi, alors que la
c a d et te l’a passé avec succès. Il
faut maintenant atte n d re l’année
pro c haine pour te n te r
une nouvelle chance pour l’aînée",
ex p l i que-t-elle.
•••/•••
Rôle du minist è re de tu te l l e
La Direction de la coopération
et de la pro m otion de l'enseignement
scolaire pri vé est
ch a rgée, au sein du minist è re
de l’Education nationale, du
c o n t rôle des écoles pri vées ainsi
que de la coopération ave c
d ’ a u t res acte u rs, nota m m e n t
é t ra n ge rs dans le secteur d’enseignement.
Elle a pour missions
d’élabore r, en
c o n c e rtation avec les autres services
du minist è re, les pro gra mmes
de coopération et de suivre
les pro j ets de parte n a riat associatif
et veiller à la pro m otion
de l'enseignement scolaire
EXPRESS
p ri vé. Les responsables marocains
misent beaucoup sur le
s e c teur pri vé. Selon les est i m ations,
les écoles pri vées vo n t
re c evoir 20% des élèves marocains
dans les pro ch a i n e s
années.
L’enseignement public n’ e n
finit pas de perd re du te rra i n
face à la défe rl a n te des écoles
p ri vées car, de l’avis des observ
a te u rs, l’enseignement public
re ste très “ri g i d e’ ’.
Un enseignement qui absorbe
le tiers du budget gé n é ral de
l ’ E tat! Il y a vraiment de qu o i
se poser des qu e stions…
S É M I N A I R E
Les fe m m es et le trava i l
Dans le ca d re des effo rts qu’elle déploie pour
re n fo rcer la ca pacité des pa r l e m e nts à
p ro m o u voir l’égalité des sexes, la minist re du
D é ve l o p p e m e nt social, de la Famille et de la
Solidarité, Nouzha Skalli a pa rticipé au deuxième
s é m i n a i re organisé par l’Union inte r pa r l e m e nta i re
(UIP), à l’inte ntion des membres d’insta n ces
pa r l e m e nta i res tra i ta nt de la condition de la
femme et de l’égalité des sexes, qui s’est tenu à
G e n è ve les 6-7 et 8 déce m b re. Cette réunion,
co n j o i nte m e nt organisée avec le Bu rea u
i nte r n ational du travail, a porté sur le thème " Les
fe m m es et le travail ". Il s’agit de la se co n d e
co n f é re n ce pa r l e m e nta i re tra i ta nt de l’égalité
e nt re les sexes.
L’a l l o cution principale de ce séminaire a été
p r é se ntée par Mme Skalli. Elle visait à ex p oser les
g ra n d es lignes du séminaire qui se so nt
a rt i cu l é es autour de la place de la femme dans le
monde du travail (son rôle clé dans le
d é ve l o p p e m e nt), la lutte co nt re la pa u v reté et
l es défis anciens et nouveaux auxquels elles fo nt
fa ce. Ce séminaire visait à se n s i b i l i ser les
pa r l e m e nta i res aux nouveaux défis qui se pose nt
en ce qui co n cerne les fe m m es et le trava i l .
C R I M I N A L I T É
L’Afrique du Sud, l’un des pays
l es plus dangereux au monde
Pl u s i e u rs acte u rs politiques des pa rtis de
l 'o p p osition ont déploré, ve n d redi, les taux élev é s
de la criminalité après la publication, la ve i l l e, de
n o u ve l l es stat i st i q u es sur ce phénomène qui fa i t
de l'Afrique du Sud un des pays les plus
d a n g e reu x au monde. Selon le nouveau ra p p o rt
du se r v i ce de la police sud-a f r i caine (Sa ps), le
cambriolage des maisons a enre g i stré, dura nt la
période allant d'avril à se pte m b re derniers, une
h a u sse de 7%, co nt re 29,3% dans le ca m b r i o l a g e
d es co m m e rces, alors que le vol des véhicu l es a
a u g m e nté de 53,3%. Par ailleurs, le ra p p o rt
re l è ve une te n d a n ce à la ba i sse dans le nombre
d es crimes de meurt re aya nt connu une
r é g ression de 6,6%, ainsi que dans le nombre des
viols (-3,6 %), des te ntat i ves de meurt res (7,6) et
d es vols aggravés (-9,7%).
Sur les 6711 ca m b r i o l a g es de maisons enre g i st r é s
e nt re avril et se pte m b re derniers, 3.568 ont eu
lieu dans la prov i n ce de Gauteng, le cœ u r
é conomique de l'Afrique du Sud, et 1.648 se so nt
p ro d u i ts dans la prov i n ce orientale
du Kwa Zulu Nata l .
D I V E R S
D es vo l e u rs de câbles
t é l é p h o n i q u es sous les ve r ro u s
Une bande de cinq malfa i te u rs, spécialisée dans
le vol de câbles téléphoniques, a été mise hors
d ' é tat de nuire par les éléments de la
Gendarmerie royale de Béni Mellal.
La perquisition dans les domiciles de tro i s
re ce l e u rs, également arrêtés, a permis la sa i s i e
de 600 kg de cu i v re fondu. Les cinq malfa i te u rs,
i nterpellés merc redi, opéra i e nt depuis 2006 à
Béni Mellal, Azilal et Khouribga. Ils ont à leur actif
20 vo l s.