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Université du 3ème Age - Liège Groupe Format'Age du 30 ... - U3A

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<strong>Université</strong> <strong>du</strong> 3 ème <strong>Age</strong> - <strong>Liège</strong><br />

<strong>Groupe</strong> Format’<strong>Age</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>30</strong> avril au 9 mai 2013<br />

Terroir, patrimoine et préhistoire Entre Dordogne et Lot<br />

en Périgord noir et Quercy<br />

Jour 1 : mardi <strong>30</strong> avril : départ <strong>du</strong> parking de l’<strong>U3A</strong> à 6h45 (être présent impérativement à 6h<strong>30</strong>)<br />

Orléans : visite <strong>du</strong> Parc floral de la source<br />

Le Parc Floral est simultanément lieu de contemplation, de préservation mais aussi<br />

d’expérimentations. Son histoire, perpétuellement inachevée, s’écrit chaque jour.<br />

Sa spécificité naît de la conjugaison harmonieuse d’éléments plus anciens et d’autres de conception<br />

récente.<br />

35 hectares de nature pour le plaisir des passionnés de jardin et des promeneurs.<br />

Epousant la forme d’un site naturel, il est composé d’espaces où se juxtaposent les mondes végétal, minéral<br />

et animal.<br />

Sa situation géographique singulière, à la lisière entre le coteau de Sologne et la plaine <strong>du</strong> Val de Loire, donne<br />

à son paysage un relief particulier. En son centre, après un parcours souterrain de plusieurs kilomètres,<br />

émerge la source <strong>du</strong> Loiret.<br />

Au rythme des saisons se succèdent les floraisons, d’abord dans les sous-bois puis dans les jardins ou le long<br />

des allées, renouvelant ainsi continuellement la physionomie <strong>du</strong> domaine.<br />

Afin de profiter de nouvelles perspectives sur les arbres et les jardins, nous vous invitons à quitter les allées<br />

au profit des sentiers et à traverser les pelouses.<br />

Flânez au gré de vos envies dans le jardin de la source, la roseraie <strong>du</strong> miroir, la serre aux papillons,<br />

le jardin d’iris ou le jardin de dahlias… Explorez le jardin de rocaille et ses prairies fleuries.<br />

Suivez les parcours saisonniers ou thématiques à la découverte des plantes venues d’ailleurs, <strong>du</strong><br />

patrimoine hydraulique <strong>du</strong> Parc Floral ou de la faune sauvage qui habite les lieux.<br />

Logement à l’hôtel Ibis ** Limoges Nord<br />

Repas <strong>du</strong> soir libre : l’hôtel est ceinturé de restaurants de chaînes diverses : Léon de Bruxelles, pizzeria<br />

Marco Polo, Courtepaille, Pataterie, Hall West, Hippopotamus, Poivre rouge, Top <strong>du</strong> Roulier ……


Jour 2 : mercredi 1 er mai – Entre Limousin et Lot<br />

Donzenac : Les Pans de Travassac : visite guidée<br />

Au coeur de la Corrèze, vous découvrirez l'empreinte laissée par les ardoisiers depuis le XVII°<br />

siècle.<br />

Laissez-vous guider dans ce cadre unique à travers les 7 filons de Travassac où se marient<br />

harmonieusement minéral et végétal.<br />

Sur le chantier, vous observerez le travail de l'ardoise. Un ardoisier vous montrera les gestes ancestraux<br />

(rebillage, clivage et taille), qui permettent de transformer la pierre en une ardoise à la réputation inégalée.<br />

Logé au cœur d'une galerie, un ancien atelier transformé en petit musée vous retracera l'histoire des<br />

ardoisiers. Il abrite de nombreux documents, outils et photos anciennes qui vous raconteront la vie d'un<br />

ardoisier de Travassac.<br />

Varetz : Les Jardins de Colette, visite libre<br />

L’idée à l’origine de ce parc floral, est de rendre hommage à Colette, cette amoureuse de la nature.<br />

L'écrivain a en effet séjourné dans le château situé juste au dessus <strong>du</strong> jardin. C’est une balade<br />

poétique, qui retrace la vie et l’œuvre de cet écrivain hors <strong>du</strong> commun, que nous vous proposons.<br />

Un voyage unique<br />

A travers six tableaux paysagers représentant six régions de France où elle a habité, vous découvrirez de<br />

nombreuses fleurs et plantes qui se sont épanouies sous sa plume ; elle qui savait, mieux que quiconque faire<br />

partager ses expériences, ses sensations.<br />

Il était une fois Sidonie Gabrielle Colette, petite fille née à Saint Sauveur en Puisaye passionnée de nature et<br />

d’animaux. Elle connaît une enfance très heureuse en Bourgogne et reste attachée à cette région toute sa vie.<br />

Son mariage avec Henry Gauthiers Villars dit "Willy", l’emmène vers d’autres cieux, les bois de la Franche<br />

Comté où elle aime se réfugier avant de partir pour la Bretagne et sa maison de Rozven. Mais le plus beau<br />

moment de cette histoire, c’est sans doute sa rencontre avec Henry de Jouvenel qui lui permet d’être mère.<br />

Leur fille se prénomme Bel Gazou. L’aventure de Colette ne s’arrête pas là, avec Maurice Goudeket, elle<br />

découvre la Provence où elle profite de sa "chambre à dormir dehors" pour admirer les jardins de la "Treille<br />

Muscate". Notre histoire s’achève à Paris, où Colette termine sa vie dans un appartement lui offrant une vue<br />

majestueuse sur les Jardins <strong>du</strong> Palais Royal.


Grottes de Lacave : voyage souterrain en petit train<br />

Découvertes en 1902 par le spéléologue Armand Viré, en 1961, un petit train y fut installé.<br />

Aujourd’hui, on y accède toujours en petit train, puis on prend un ascenseur ou un escalier qui<br />

con<strong>du</strong>it à la salle des Chaos. De là, on avance accompagné d’un guide et l'on pourra contempler<br />

différentes concrétions comme la Tarasque, une avancée rocheuse évoquant un animal fabuleux et<br />

la Cascade Laiteuse, une immense coulée où la calcification se perpétue depuis des millénaires.<br />

La visite des 12 salles, représentant 1,6 Km de galeries ouvertes au public, commence à la salle <strong>du</strong> chaos,<br />

ensuite celle <strong>du</strong> grand dôme au plafond haut de 60m, on atteint la Tarasque, une cascade de stalactites, où<br />

une roche évoque la forme d'un animal fabuleux, tapi au bord de l'eau. Les lacs souterrains se font plus<br />

nombreux, les concrétions prennent des formes de plus en plus curieuses. Au pied d'une étrange colonne aux<br />

pattes d'araignée semble reposer un crâne; la salle des mirages offre le saisissant spectacle d'une ville<br />

engloutie, en fait le reflet <strong>du</strong> plafond dans l'eau pure des gours. On traverse ensuite le couloir des neiges, la<br />

salle des trois parques, puis se terminant en cul-de-sac, la salle de la vierge renferme une statuette naturelle<br />

représentant une vierge a l'enfant et appelée bien sûr Notre-Dame de Lacave.<br />

Enfin on découvrira le plus grand trésor des grottes de Lacave : la salle des merveilles qui sur 2000 m2 offre<br />

des concrétions se développant dans tous les sens, excentriques, de couleur blanche. Ces concrétions<br />

semblent autant de diamants sous les effets de la lumière noire, éclairage ultra-violet rendant<br />

phosphorescentes les concrétions vivantes tandis que la paroi disparaît dans l'obscurité.<br />

Rocamadour : La Borie d’Imbert – visite de la chèvrerie, fromagerie et dégustation<br />

Au cœur <strong>du</strong> parc naturel régional des Causses <strong>du</strong> Quercy, la Borie d’Imbert ou Ferme de Justine,<br />

est un ensemble agricole de 22 ha composé d’une ferme et de sa grange, d’une chèvreriefromagerie,<br />

d’un sentier balisé et de prairies alentours. Elle présente de façon ludique et<br />

respectueuse <strong>du</strong> passé la vie des paysans d’autrefois.<br />

Les fromages<br />

- rocamadours : petit palet pur chèvre au lait cru (affiné min. 7 jours en cave), conditionnés par barquette<br />

- la tomme de chèvre : pâte pressée non cuite affinée au minimum 1 mois en cave<br />

- les moulés louche : affinés environ 15 jours en cave<br />

- le cabécou d'antan<br />

- le pavé<br />

- les rocailloux : petits fromages de chèvre pour l'apéritif


Rocamadour :<br />

La cité sacrée de Rocamadour (2ème cité mariale de France) fait partie des visites incontournables<br />

<strong>du</strong> Lot. Simple visiteur ou pèlerin, vous serez émerveillé par l'architecture de ce village dressé à<br />

flanc de falaise.<br />

On remarque aussitôt que la cité est découpée en trois étages. Le premier est la ville avec sa rue principale<br />

bordée de maisons et restaurants. Le deuxième étage est la cité religieuse qui regroupe sept chapelles dont<br />

une basilique. Tout en haut, on trouve les vestiges d'un fort <strong>du</strong> XIVe. Les remparts sont accessibles et<br />

permettent d'admirer le panorama sur la vallée et le canyon de l'Alzou.<br />

Il faut compter une journée entière pour visiter Rocamadour. Si vous le pouvez, passez-y aussi une<br />

nuit pour admirer les éclairages nocturnes, sans la cohue des visiteurs. Vous accédez à la ville par<br />

les escaliers. Vous arriverez alors dans la rue principale, la rue de la Mercerie, bordée de boutiques<br />

de souvenirs et de restaurants. Empruntez les escaliers, situés en face de l'Hôtel Le Terminus des<br />

pèlerins, qui mènent aux sanctuaires. Au Moyen-âge, les 224 marches étaient empruntées par les pèlerins,<br />

qui les gravissaient à genoux ! Un ascenseur est également disponible. Vous arriverez alors au parvis des<br />

églises qui ouvre vers la basilique Saint sauveur, l'église Saint Amadour, la chapelle Notre-Dame et la<br />

chapelle Saint Michel. Pour rejoindre les remparts, empruntez le chemin de croix ou prenez un 2 ème<br />

ascenseur.<br />

Arrivée à l’hôtel <strong>du</strong> Roc ** situé sur le flanc <strong>du</strong> rocher de Rocamadour<br />

Les chambres sont soit<br />

- à rue et donc avec vue sur la vallée mais comme nous sommes en plein centre cela pourrait s’avérer<br />

bruyant, et donc des boules quies pourraient peut-être être utiles<br />

- à l’arrière avec vue bouchée à cause <strong>du</strong> rocher mais au calme et au frais<br />

Une préférence au niveau type de chambre est à indiquer CLAIREMENT lors <strong>du</strong> versement <strong>du</strong> 1 er acompte. Il<br />

en sera tenu compte dans l’ordre de réception des paiements.<br />

Repas <strong>du</strong> soir au restaurant Jehan de Valon au guide Michelin – le meilleur de Rocamadour<br />

le menu gastronomique quercynois :<br />

*** Foie gras de canard maison, chutney, toast pain de campagne<br />

*** Saumon rôti sur peau à la crème de ciboulette<br />

*** Carré d’agneau fermier des Causses <strong>du</strong> Quercy<br />

*** Fromage de Rocamadour<br />

*** Coulant au chocolat noir<br />

*** 1 bouteille pour 3 personnes de Cahors A.O.C


Jour 3 : jeudi 2 mai – Terroir en Quercy<br />

Cuzance : visite de La Ferme de la Truffe<br />

La truffe est un champignon, fructification souterraine d'un mycélium qui vit en association avec<br />

l'arbre truffier au niveau de ses racines. Il existe plusieurs espèces de truffes, mais la seule qui<br />

intéresse vraiment le gastronome est l'espèce la plus noble connue sous le nom de truffe <strong>du</strong><br />

Périgord..<br />

L'arbre truffier se remarque par la présence d'une zone sans herbe principalement autour <strong>du</strong> tronc qui résulte<br />

de l'action herbicide <strong>du</strong> mycélium. Cette zone appelée "brûlé" est le plus souvent circulaire de quelques<br />

mètres de diamètre. En général, l'arbre truffier est un chêne pubescent mais il peut être un chêne vert ou<br />

noisetier.<br />

Il y a plus d’un siècle, un petit groupe d’hommes de Cuzance décida de fonder un syndicat de trufficulteurs.<br />

L'un d'eux, Mr Tave décrit dans 2 livres ces cavages aux truies où tant de truffes sont récoltées telle une levée<br />

de pommes de terre. Il parle de son amour pour la truffe <strong>du</strong> Quercy née sous les grands chênes pubescents.<br />

Déjà à l’époque, un trufficulteur pouvait vendre pour 2000 à 6000 francs or de truffe selon les années bonnes<br />

ou mauvaises. Tous les ans, le 7 décembre, avait lieu la foire aux truffes de Cuzance, cité par Mr Tave<br />

comme étant la foire la plus importante <strong>du</strong> monde entier par sa quantité de truffe. Des archives estiment<br />

certaines foires à plus de 200 quintaux de truffes soit 10 tonnes de truffe en un seul jour.<br />

La récolte <strong>du</strong> Lot pouvait dépasser les 712 tonnes par an et la récolte totale française pouvait dépasser les<br />

1200 tonnes par an.<br />

A cette époque un gland semé faisait apparaître un truffier 10 ans plus tard. Aujourd’hui, il faut planter un<br />

jeune arbre mychorisé pour obtenir des résultats.<br />

Pourquoi autant de tonnage récoltés en ce début de siècle ?<br />

C’est la question qu’essayent de percer les chercheurs depuis plus de <strong>30</strong> ans sans résultat.<br />

Le facteur essentiel dans la recherche <strong>du</strong> champignon, c’est qu’il doit être mangé par un animal et digéré pour<br />

casser l’enveloppe <strong>du</strong> spore afin que la repro<strong>du</strong>ction est bien lieu.<br />

Qu’est ce qui a envahit nos campagnes en nombre gigantesque en 1900 ? Les larves <strong>du</strong> phylloxéra.<br />

C’est extraordinaire d’étudier cela, car il faut aussi savoir qu’il existe plusieurs phylloxéra dans le monde<br />

comme celui <strong>du</strong> poirier. Pourrait-on penser à l’existence d’un phylloxéra <strong>du</strong> truffier ?<br />

La récolte française est aujourd’hui menacée car le tonnage s’est écroulé. 15 à 20 tonnes en France, et 0,5 à<br />

1,5 tonnes dans le Lot selon les années.<br />

Au programme, de notre visite :<br />

découverte de la truffière entre chênes et noisetiers, vigne et haies, démonstration de cavage avec le chien<br />

truffier Dagobert et dégustation<br />

Martel : nous traversons simplement « la ville aux 7 tours » située dans les Causses <strong>du</strong> Quercy.<br />

A la sortie <strong>du</strong> village, un petit train touristique est appelé « Truffadou » car il transportait jadis<br />

les truffes au marché de Martel.<br />

Ancienne capitale de la truffe en 1900, Martel organise son marché annuel en fonction de la<br />

récolte<br />

La Noix Marbot : Originaire de Saillac, c'est la noix emblématique <strong>du</strong> Bas-Limousin et de la Vallée de<br />

la Dordogne. Précoce, elle donne un fruit très savoureux et doux. Bombue, un peu aplatie, elle tient<br />

sur son «cul». Sa coquille fragile se casse très facilement à la main. Considérée par les spécialistes


comme une des meilleures noix <strong>du</strong> monde, son huile est recherchée pour la cuisine.<br />

Martel : Visite <strong>du</strong> Moulin à l’huile de noix<br />

Les médailles amènent de l'huile à son moulin.<br />

Parmi les lauréats <strong>du</strong> Lot figure l'huile de noix <strong>du</strong> Moulin de Martel. Depuis 1985, André Castagné y<br />

cultive une tradition ancestrale à la base de la gastronomie quercynoise.<br />

«Ce prix est surtout une reconnaissance professionnelle pour nous. C'est l'occasion de se<br />

positionner à l'échelle nationale, et de s'assurer que nous fabriquons un pro<strong>du</strong>it de qualité». La qualité <strong>du</strong><br />

Moulin à huile de noix de Martel, maître mot d'André Castagné, est régulièrement récompensée par le<br />

concours général agricole. D'année en année, le Moulin obtient médailles d'or, d'argent et de bronze.<br />

Ce prix vient également récompenser la perpétuation d'une tradition. «Je voulais renouer avec<br />

la base de la gastronomie <strong>du</strong> Quercy, en sortant <strong>du</strong> gavage, que nous pratiquions déjà,<br />

explique André Castagné.<br />

«Mon fils et moi nous sommes formés sur le tas. Un huilier que nous avions sollicité pour<br />

notre "apprentissage" comparait son travail à celui d'un cuisinier : tout est dans l'odorat». «Et<br />

dans la maîtrise parfaite de la noix» suivant un savoir-faire ancestral<br />

Dans cet esprit respectueux des traditions, le Moulin à huile de noix s'est enrichi depuis 1989 d'une fermeauberge.<br />

En offrant aux gens la possibilité de goûter avant d'acheter, l'huilier espère leur apporter un gage de<br />

qualité. «Les visites <strong>du</strong> moulin se font dans le même esprit : nous montrons ce que nous fabriquons. C'est<br />

aussi simple que ça».<br />

Carennac : balade à travers ce bourg faisant partie des Plus Beaux Villages de France<br />

Petit village d'à peine 400 habitants, Carennac n'en est pas moins charmant. Situé dans la vallée de<br />

la Dordogne, mais administrativement dans le département <strong>du</strong> Lot, il domine la rive gauche de la<br />

Dordogne au pied <strong>du</strong> Causse de Gramat. Les principales visites de Carennac s'articulent dans la<br />

cour <strong>du</strong> prieuré qui renferme le cloître, l'église Saint-Pierre, la mise au tombeau et le château des<br />

Doyens adjacent. C’est à Carennac où fut tournée la série "La Rivière Espérance".<br />

Mais c'est aussi l'occasion de faire une ballade au bord de la Dordogne. Il vous suffira de prendre l'escalier en<br />

face <strong>du</strong> prieuré et de longer les berges de la rivière.


Ce village semble n'avoir pas changé depuis l'époque médiévale. Son développement culturel est dû au<br />

rattachement de l'ancienne église à l'abbaye de Cluny. La paroisse devient prieuré en 1047 puis un doyenné.<br />

La grande église Saint-Pierre est érigée au XIe siècle. La ville prospère autour de ce noyau<br />

monastique. Le port et les moulins favorisent son développement économique.<br />

Mais la guerre de cent ans ravage le village. Il faudra attendre la fin <strong>du</strong> XVe pour que les maisons<br />

soient reconstruites ainsi qu'une partie <strong>du</strong> cloître. Le style Renaissance influence l'architecture<br />

locale. Le château des doyens est construit.<br />

Deux lignes de fortification permettent de protéger les monuments à l'intérieur <strong>du</strong> prieuré. Au XVIIe, ce sont<br />

les Fénélon qui embellissent le village mais la Révolution est synonyme de faillite. Les bâtiments sont ven<strong>du</strong>s,<br />

partagés puis abandonnés pour servir de réserve agricole. Il faudra attendre le XXe pour une restauration<br />

complète.<br />

Le plus intéressant à découvrir est la cour <strong>du</strong> prieuré qui rassemble de très beaux monuments. L'office de<br />

tourisme est situé dans l'ancien logis des doyens. Au fond de la cour, se dresse la tour <strong>du</strong> prieur. En face, on<br />

aperçoit les anciens bâtiments agricoles, la grange, le four, l'écurie. Près de la porte <strong>du</strong> monastère, la maison<br />

à tourelle faisait office de porterie et d'hôtellerie pour l'accueil des hôtes, voyageurs ou pèlerins en route pour<br />

Rocamadour.<br />

La façade principale <strong>du</strong> château est tournée vers la Dordogne. On y accède par la cour <strong>du</strong> prieuré.<br />

C'est Alain de Ferrières qui fait édifier le château au XVIe siècle. On reconnait les fenêtres à<br />

meneaux, les lucarnes sculptées et les tourelles d'angle. Le château s'inscrit parfaitement dans le<br />

style Renaissance.<br />

De 1615 à 1787, le doyenné reste dans la famille Salignac de la Mothe de Fénélon dont le digne représentant<br />

est François Fénélon. Il fut doyen de 1681 à 1695 mais son nom est devenu célèbre lorsqu'il devint précepteur<br />

<strong>du</strong> petit-fils de Louis XIV. Il aurait même écrit Les aventures de Télémaque pour le jeune garçon, au sein de<br />

son château.<br />

Aujourd'hui, le château se visite. Il accueille expositions permanentes et temporaires de l'espace patrimoine<br />

<strong>du</strong> Pays d'art et d'histoire de la vallée de la Dordogne. Peu de choses sont visibles de l'époque mise à part un<br />

portrait de François Fénélon et le magnifique plafond peint.<br />

Beaucoup de panneaux explicatifs sur la géologie et l'histoire de la région sont exposés mais sont très peu<br />

ludiques.<br />

L'église Saint-Pierre : vous ne pourrez pas la manquer. Son porche, orné d'un grand tympan<br />

sculpté, est magnifique. Le Christ est entouré de quatre évangélistes : l'ange de Mathieu, l'aigle de<br />

Jean, le taureau de Luc, le lion de Marc ainsi que ses apôtres.<br />

Le portail de l'église date <strong>du</strong> XIe siècle. Il est doté de chapiteaux (qui soutiennent les colonnes)<br />

représentant des animaux fabuleux.<br />

A l'intérieur, le plan en croix de l'église a été modifié en raison de l'implantation des chapelles au XVIe. Dans<br />

le chœur, sont placées une statue de la Vierge à l'Enfant en albâtre <strong>du</strong> XIVe et à droite, une Vierge de Pitié<br />

signée <strong>du</strong> sculpteur contemporain Gabriel Elbaz.<br />

Mi-roman, mi-gothique, le cloître a subi les affres de la guerre de 100 ans. Une restauration récente a permis<br />

de rendre au cloître son aspect gothique de la fin <strong>du</strong> XVe. Une porte ouvre vers la salle capitulaire qui abrite<br />

une Mise au Tombeau <strong>du</strong> Christ en pierre de Carennac. Un bas-relief <strong>du</strong> XVIe représente les scènes de<br />

l'enfance et de la Passion <strong>du</strong> Christ.<br />

La prune dorée de Carennac<br />

Pendant longtemps, le marché aux prunes de Carennac est resté l’un des plus importants<br />

marché des prunes de table.<br />

Cela remonte au roi François 1er, qui offrit une reine claude (<strong>du</strong> nom de sa femme) aux<br />

moines de Cluny. Ces derniers vinrent la cultiver dans ce coin retiré <strong>du</strong> Lot.


Loubressac : découverte au fil des ruelles <strong>du</strong> village et de la vue splendide sur les vallées<br />

Surplombant les vallées de la Dordogne, de la Cère et de la Bave, la cité médiévale de Loubressac<br />

dresse sur son promontoire son château, son église et les toits de ses maisons coiffés de belles<br />

tuiles brunes. "Si Montal est capable de loger un roi, Loubressac possède une des plus belles vues<br />

<strong>du</strong> royaume" écrivait Savinien d'Alquié en 1670. Et c'est vrai que le panorama que propose <strong>du</strong> haut<br />

de ses murs, le vieux village fortifié est splendide ! De ce balcon <strong>du</strong> Haut-Quercy se développe <strong>du</strong> nord au sud<br />

l'un des plus harmonieux paysages de la vallée de la Dordogne : les châteaux de Turenne, Castelnau, Saint-<br />

Laurent, Montal, la ville de Saint-Céré et les premiers contreforts <strong>du</strong> Massif central.<br />

Ses ruelles étroites et sinueuses, ses maisons bâties en belles pierres ocres, ornées de balcons et<br />

d'escaliers fleuris ou garnis de treille et ses anciennes portes sont autant de trésors. Auxquelles il<br />

convient d'ajouter, l'église Saint Jean-Baptiste, chapelle <strong>du</strong> 13e siècle avec son Christ en majesté et<br />

ses lions en marbre rose d'origine carolingienne. Coiffées de vieilles tuiles, les maisons médiévales<br />

de pierre calcaire s'éclairent des chauds reflets <strong>du</strong> soleil. Dominée par son château sur un promontoire<br />

naturel, manoir <strong>du</strong> 15e siècle qui domine le bourg de toute sa majesté. Le village offre une large vue sur la<br />

vallée de la Dordogne et de la Bave. Tout cela fait de Loubressac une cité attachante où il fait bon vivre. Plus<br />

beau village fleuri <strong>du</strong> Lot, le village a obtenu le Premier Prix des villages fleuris de Midi-Pyrénées. Son<br />

classement parmi les plus beaux villages de France n’est pas usurpé.<br />

Site gallo-romain au lieu dit l'Eglise-Basse. Le bourg se réfugia au 14ème derrière les remparts <strong>du</strong> nouveau<br />

château construit par Adhémar d'Aigrefeuille sur un éperon. La terre eut le titre de baronnie jusqu'en 1789.<br />

Autoire : visite <strong>du</strong> Petit Versailles et de ses Pigeonniers ainsi que <strong>du</strong> Cirque<br />

Autoire, petit bourg de 350 âmes, est sans conteste l'un des plus beaux villages de France et mérite<br />

vraiment le détour. Il a été surnommé "le Petit Versailles" car nombre de nobles et de bourgeois de<br />

la région l’avaient choisi comme résidence secondaire sous l’Ancien Régime.<br />

Il se présente comme un amoncellement de toits bruns harmonieusement lovés dans un cirque<br />

naturel. En vous promenant au hasard des ruelles, vous pourrez y admirer de superbes maisons et manoirs.<br />

Il a conservé son charme d’antan avec ses maisons paysannes fleuries, ses belles demeures<br />

Renaissance à tourelles et poivrières ou encore ses pigeonniers. Le cadre y est spectaculaire,<br />

grâce aux falaises qui lui offrent un majestueux écrin de pierre.<br />

Voici les monuments à découvrir dans la commune :<br />

• les ruines <strong>du</strong> Château des Anglais<br />

• la chapelle Saint-Roch<br />

• le château de Limargue, XVe siècle<br />

• le manoir Laroque-Delprat<br />

• le château de Busqueilles, XVIIe siècle<br />

• le château de La Roque-Maynard<br />

• l'église romane Saint-Pierre et Saint-Paul (datant <strong>du</strong> XIe siècle, remaniée XVIIIe siècle).<br />

Un autre site incontournable est le cirque d'Autoire et sa cascade de plus de <strong>30</strong> mètres de haut !<br />

Depuis un belvédère installé près de la chute d’eau, vous pourrez admirer un superbe panorama<br />

sur la gorge et le village, niché entre deux falaises abruptes.


Gouffre de Padirac : visite guidée<br />

Vu de l'extérieur, le gouffre de Padirac ne paie pas de mine au premier abord. Dire qu'à l'intérieur de<br />

ce trou béant per<strong>du</strong> au milieu de la nature se cachent tant de merveilles !<br />

C'est ici que l'incroyable aventure dans le Gouffre de Padirac débute. Descente vertigineuse dans<br />

cette cavité naturelle de 33 mètres de diamètre et 75 mètres de hauteur sous laquelle coule une<br />

rivière souterraine sur près de 23 kilomètres.<br />

Ce gouffre à ciel ouvert s'est formé à partir des eaux de pluie qui, au fil des siècles, ont creusé la terre. C'est<br />

en 1889 que le père de la spéléologie, Edouard Alfred Martel, s'y aventure et découvre un des affluents de la<br />

Dordogne, la rivière de Padirac. Depuis de multiples galeries et lacs ont été mis à jour. Cette cavité naturelle<br />

de 33 mètres de diamètre et de 75 mètres de hauteur est accessible au public depuis 1898. Aujourd'hui, les<br />

visiteurs empruntent soit un ascenseur soit un escalier pour s'infiltrer au cœur de ce souterrain.<br />

A 103 mètres sous terre, légendes et paradis naturel s'entremêlent pour faire <strong>du</strong> gouffre de Padirac un lieu de<br />

visite insolite. Situé à la croisée <strong>du</strong> Quercy et <strong>du</strong> Périgord Noir, près de Rocamadour, le site offre une belle<br />

balade au milieu de multiples galeries où baigne sur près de 2 400 mètres la rivière de Padirac.<br />

De la salle <strong>du</strong> Lac de la Pluie jusqu'à celle <strong>du</strong> Grand Dôme, admirez ces beautés naturelles sculptées au fil<br />

des siècles. Admirez la Grande Pendeloque, une stalactite géante mesurant 25 mètres. Elle se situe audessus<br />

<strong>du</strong> Lac de la Pluie. Depuis la salle <strong>du</strong> Grand Dôme, on a une vue saisissante sur le Lac Supérieur,<br />

situé à 27 mètres au-dessus <strong>du</strong> lit de la rivière<br />

Des milliers de gouttes de pluie sont venues enrichir la rivière existante devenue lac souterrain. Ce dernier a<br />

donc pris le nom de "Lac de la Pluie". C’est à bord d’une barque que ses mystères se dévoileront.<br />

Le Lac des Grands Gours est la dernière étape de la visite. Il est constitué de petits bassins délimités par des<br />

barrages naturels formés par des dépôts de carbonate de chaux sur bancs de roche <strong>du</strong>re.


Rocamadour : visite de la Ferme des Campagnes<br />

Aux portes de Roc-Amadour, La Famille Salgues vous accueille à la Ferme des Campagnes.Depuis<br />

1972, en famille, elle élève et gave des canards pour proposer aux gourmets (et gourmands !) des<br />

foies gras, des confits et autres spécialités régionales, dans la plus pure tradition fermière, et depuis<br />

2003, une nouvelle activité: la vigne et la pro<strong>du</strong>ction de son propre vin : le Vin de Rocamadour.<br />

Vous pouvez visiter la ferme et assister aux démonstrations de gavage.<br />

- Explication de l'élevage <strong>du</strong> canard - - Démonstration de gavage<br />

- Parcours des locaux de la conserverie,<br />

- Présentation de préparation de nos pro<strong>du</strong>its (foie gras, confits…) en vidéo.<br />

- Dégustation de nos pro<strong>du</strong>its<br />

- Possibilité d'achat des fabrications : foie gras, confits, magrets fumés, rillettes, cous farçis et autres.<br />

Repas <strong>du</strong> soir à l’extérieur de Rocamadour à la sympathique auberge le Roc <strong>du</strong> Berger :<br />

Menu <strong>du</strong> Berger :<br />

*** Apéritif maison<br />

*** Salade de rillettes de canard<br />

*** Grillade d'agneau au feu de bois et Pommes campagnardes<br />

*** Fromage le Rocamadour<br />

*** Dessert <strong>du</strong> jour<br />

*** Vin à volonté <strong>du</strong>rant le repas<br />

*** Café<br />

Retour à l’hôtel <strong>du</strong> Roc ** sur le flanc de la colline de Rocamadour avec un autocariste local


Jour 4 : vendredi 3 mai – journée où le car est immobilisé – Rocamadour<br />

Rocamadour : matinée consacrée à la visite guidée <strong>du</strong> sanctuaire des 7 chapelles, de l’église Saint Sauveur,<br />

des remparts …<br />

Si Rocamadour doit sa notoriété à son pèlerinage, la présence humaine de ces lieux remonte au<br />

paléolithique supérieur (Grotte des Merveilles).<br />

Les premiers écrits retrouvés par les historiens permettent d'affirmer qu'il existait avant le Xe siècle<br />

un petit sanctuaire niché au creux de la falaise, dédié à la Sainte Vierge. La cité devient célèbre lorsqu'en<br />

1166, est découvert un corps intact sous le seuil de la chapelle élevée à la Vierge. Le corps fut déposé près<br />

de l'autel attirant alors une foule de fidèles. Cet événement marque le début de nombreux miracles.<br />

Dénommé Saint Amadour, il existe toujours aujourd'hui l'endroit, protégé derrière une grille, où l'on retrouva sa<br />

dépouille. Mais la question per<strong>du</strong>re encore : qui était Saint Amadour ? C'est une période où le mystère et les<br />

miracles sont au centre de la religion. Cela va fortement favoriser l'attrait des fidèles pour Rocamadour au<br />

même titre que Saint-Jacques de Compostelle. Le Livre des Miracles est rédigé en 1172 par un moine de la<br />

cité rassemblant les récits des 126 miracles qui ont eu lieu à Rocamadour. Marchands, paysans, malades,<br />

tous viennent voir la Vierge pour obtenir une guérison ou la réalisation de leurs souhaits. Les pèlerins, munis<br />

d'un bâton et d'une besace, affluent de l'Europe entière. Tout au long <strong>du</strong> long chemin de pèlerinage, ils sont<br />

sous la protection de Dieu. Mais pour une partie de la population, ces pèlerinages étaient forcés : l'Eglise<br />

condamnait des prisonniers à exécuter un pèlerinage expiatoire. Après avoir marché des jours et évité de<br />

nombreuses attaques, l'arrivée à Rocamadour était « merveilleuse » tant par la beauté <strong>du</strong> site que la joie d'y<br />

être enfin arrivé. Les pèlerins arboraient la sportelle, symbole de leur passage à Rocamadour qu'ils portaient<br />

en amulette ou cousaient à leur chapeau. Elle représente la Vierge en Majesté avec l'enfant Jésus sur ses<br />

genoux. Cette dernière était fabriquée par des artisans, rue de la mercerie, au coeur même de la cité.<br />

Les guerres de religion ruinèrent le sanctuaire. Le pèlerinage connait une grande période de déclin. Pillages et<br />

incendies se succèdent. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que les sanctuaires soient restaurés grâce à<br />

l'abbé Caillau, guéri miraculeusement par la Sainte Vierge. Monseigneur Bardou, évêque de Cahors, apporte,<br />

lui, un soutien financier par le biais d'une loterie nationale en 1856.<br />

Au cours de leur promenade, les randonneurs d’aujourd’hui peuvent se désaltérer aux mêmes fontaines que<br />

le pèlerin <strong>du</strong> XIIe siècle.<br />

Rocamadour : après-midi libre avec plusieurs propositions d’activités (non comprises dans le prix <strong>du</strong> voyage)<br />

1 ère proposition : Empruntez consécutivement les 2 ascenseurs menant au sommet de la cité. Une fois sur le<br />

plateau, vous pourrez profiter de la vue magnifique sur le canyon de l'Alzou et assister à une démonstration de<br />

vol de rapaces au rocher des aigles (spectacle à 14h<strong>30</strong> et 16h). Au Rocher des Aigles, vautours, condor,<br />

aigles, faucons, aras, cacatoès et autres perroquets, évoluent en complète liberté pendant plus d’une heure<br />

au-dessus <strong>du</strong> canyon de Rocamadour et de vos yeux émerveillés. Un spectacle de perroquets en vol libre<br />

avec plusieurs espèces repro<strong>du</strong>ites en captivité et originaires de différents continents vous sera présenté pour<br />

vous sensibiliser aux problèmes liés à la destruction des forêts tropicales et équatoriales humides.<br />

2 ème proposition : Vous avez la possibilité de visiter la Grotte des Merveilles à l’Hospitalet


3 ème proposition : En groupe, balade (4 km au total) à partir <strong>du</strong> sommet <strong>du</strong> château, route vers :<br />

- la maison des abeilles : Exposition vivante sur la vie de l'abeille domestique et le métier d'apiculteur.<br />

Un espace unique pour découvrir cet univers à la fois familier et extraordinaire, fascinant et délicieux :<br />

<strong>30</strong>0 m² dédié à la ruche et à ses pro<strong>du</strong>its.<br />

- la forêt des singes : Vous pourrez vous évader dans le parc le temps d'une surprenante promenade<br />

parmi 1<strong>30</strong> Macaques de Barbarie qui vivent en liberté dans une forêt de 24ha...<br />

- retour de la balade par la Voie Sainte empruntée par les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle<br />

lors de leur entrée dans la cité mariale.<br />

4 ème proposition : Vous pouvez également choisir de ne rien faire, de flâner, de profiter simplement et<br />

béatement <strong>du</strong> moment et <strong>du</strong> lieu ☺<br />

Repas <strong>du</strong> soir au restaurant Jehan de Valon au guide Michelin – le meilleur de Rocamadour<br />

le menu « coup de cœur » :<br />

*** Apéritif régional<br />

*** Mousseline tiède de poisson <strong>du</strong> moment Beurre blanc à la ciboulette<br />

*** Cuisse de canard confite à l'oseille - Pommes caussenarde<br />

*** Rocamadour de la ferme « Lacoste »<br />

*** Gâteau aux noix maison<br />

*** ¼ de vin et café compris<br />

Rocamadour : 21h<strong>30</strong> : tour de ville illuminée en petit train<br />

celui-ci nous chargera devant le restaurant<br />

Logement à l’hôtel <strong>du</strong> Roc ** sur le flanc de la colline de Rocamadour


Jour 5 : samedi 4 mai – Lot : Les Plus Beaux Villages de France en Quercy<br />

Castelnau Bretonoux : Aperçu <strong>du</strong> château<br />

Le château se dresse à l’extrémité d’un plateau rocheux formant un éperon grâce à la présence<br />

d’une faille naturelle. Dominant le pays dit des quatre rivières, il fut le siège d’une importante<br />

baronnie issue de l’aristocratie carolingienne quercynoise - la famille des Castelnau de Bretenoux -<br />

déjà en possession d’une résidence fortifiée dans les environs au 11e siècle. Au cours des 14e et<br />

15e siècle, le château adopte sa configuration définitive. La famille de Clermont-Lodève qui a hérité de la<br />

baronnie en 15<strong>30</strong>, entreprend d’importants travaux d’embellissement de l’austère château au milieu <strong>du</strong> 17e<br />

siècle. Ce château est l’un des plus beaux exemples de l’architecture militaire <strong>du</strong> Moyen <strong>Age</strong>.<br />

Beaulieu sur Dordogne : Flânerie le long de la Dordogne<br />

Petite cité médiévale, Beaulieu-sur-Dordogne est réputée tant pour son abbaye que pour la clémence de son<br />

climat. Ses demeures se reflètent fièrement le long de la rivière tandis que le vieux centre, presque circulaire,<br />

s'organise autour de l'église abbatiale <strong>du</strong> XIIe siècle.<br />

De Vellinus à Bellus locus<br />

Vers 855, alors qu'il recherche une contrée pour établir une fondation monastique, l'archevêque de<br />

Bourges, Raoul de Turenne, tombe sous le charme de Vellinus. Renommant le lieu « Bellus locus »<br />

(beau lieu), il entreprend alors la construction d'une abbaye. Celle-ci connaît un essor rapide et est<br />

finalement rattachée à la très puissante abbaye de Cluny. De surcroît, la possession de reliques et<br />

sa position sur la route entre Limoges et Aurillac fait d'elle un lieu de pèlerinage conséquent.<br />

Cependant, les laïcs <strong>du</strong> village croissent en richesse et en importance. Progressivement, les<br />

religieux doivent concéder des privilèges aux bourgeois. L'abbaye est ensuite considérablement<br />

affaiblie par les guerres de religion qui la frappent de plein fouet. Elle est mise à sac à deux reprises<br />

par les protestants dans la deuxième moitié <strong>du</strong> XVIème siècle.<br />

Il lui faut attendre l'action de la Ligue pour redevenir catholique et surtout la volonté de l'abbé de La Tour<br />

d'Auvergne qui entreprend sa restauration tant architecturale qu'institutionnelle à partir de 1663. Il fait alors<br />

appel à la congrégation des bénédictins de Saint-Maur. Mais, au siècle suivant, la Révolution n'épargne que<br />

l'église abbatiale. Celle-ci est ensuite reconvertie en église paroissiale.<br />

Curemonte : découverte <strong>du</strong> bourg aux 3 châteaux et aux 3 églises classé plus beau village de France<br />

En arrivant par la route des crêtes, on aperçoit soudain le «profil» de Curemonte, ancienne cité médiévale qui<br />

le long d’un promontoire rocheux, s’étire <strong>du</strong> Nord au sud. On découvre ses châteaux, son clocher à peigne et


les tourelles des maisons «nobles» se détachant sur le paysage vallonné de basse Corrèze où<br />

pointe le Puy Turlau.<br />

Si l’on admet que nos lointains ancêtres cherchaient à se défendre, on comprend que, situé sur un<br />

éperon rocheux, Curemonte tient une position stratégique. Les Gallo-romains y bâtirent des maisons, peutêtre<br />

une place fortifiée puis, <strong>du</strong>rant le haut Moyen Âge ce fut au tour des Mérovingiens de s’installer sur ce site<br />

: des sarcophages exhumés lors de fouilles récentes, attestent de leur présence. A l’époque féodale, il y eut<br />

les premiers seigneurs : des documents révèlent que Raymond de Curemonte, accompagnait son suzerain le<br />

vicomte de Turenne, lors de la première croisade en 1096. En 1<strong>30</strong>8, le grand maître de l’ordre de Saint Jean<br />

de Jérusalem, Foulques de Villaret donna à sa sœur Jordane, un ancien prieuré qui, devint l’unique<br />

commanderie féminine de l’Ordre de Malte. Les bâtiments ont aujourd’hui disparu. Pour témoigner de<br />

l’importance de la cité médiévale : trois églises <strong>du</strong> XlIème siècle et trois châteaux, construits au XIVème et<br />

XVème siècle. Et, subsistent encore aussi, des maisons « nobles » reconnaissables à leur tour escalier et aux<br />

bas reliefs qui ornent leur porte.<br />

Trois châteaux<br />

Au début <strong>du</strong> XIVème siècle, la famille Saint-Hilaire fit construire Saint Hilaire. A ce donjon carré fut<br />

ajouté un corps de logis et une tour escalier.<br />

Construit entre 1450 et 1475, le château de Plas est reconnaissable à ses tours rondes. Construits<br />

côte à côte, ces châteaux, entourés d’un mur d’enceinte surmonté de tourelles, étaient défen<strong>du</strong>s,<br />

côté Nord par une barbacane qui existait encore en 1875<br />

Par ailleurs, au XIVème siècle fut construit le petit château de la Johannie.<br />

Ces trois châteaux qui ont connu bien des propriétaires depuis la révolution ont été récemment restaurés. Il<br />

est intéressant de savoir que <strong>du</strong>rant la guerre Colette l’écrivain séjourna quelques semaines dans les<br />

anciennes écuries de Plas et de Saint Hilaire.<br />

Trois Églises<br />

Dans le bourg, l’église de Saint-Barthélemy, patron de Curemonte, fut construite au XIIème siècle.<br />

Puis au fil <strong>du</strong> temps elle fut agrandie des croisillons nord et sud, d’une chapelle, d’une sacristie...<br />

ces ajouts ont modifié son plan et son architecture. Au XVIIème, elle fut ornée d’un retable en bois<br />

peint qui est maintenant inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.<br />

Aujourd’hui entièrement restaurée, l’église a retrouvé sa polychromie d’origine.<br />

L’église Saint-Hilaire situé à La Combe a gardé sa structure romane d’origine et des chapiteaux ornés qui<br />

ajoutent encore à son charme. Des expositions y sont organisées chaque été par les Amis de Curemonte.<br />

Saint Genest, <strong>du</strong> XIIème siècle également, vient d’être complètement restaurée. Les peintures murales <strong>du</strong> XV<br />

ème siècle ont été remises à jour. Cette église abrite aujourd’hui un musée d’art religieux.<br />

La Halle<br />

Construite au XIXème siècle, elle abrite un fût de croix <strong>du</strong> XVIème siècle ainsi qu’une exposition permanente<br />

sur Colette. En effet, l’écrivain séjourna à Curemonte <strong>du</strong>rant la guerre chez sa fille Bel Gazou, propriétaire<br />

alors des châteaux de Plas et de Saint Hilaire.<br />

L’été, la halle retrouve sa destination première. Tous les Mercredis à partir de 16 heures, un petit marché de<br />

pro<strong>du</strong>its locaux y est organisé.<br />

Collonges la Rouge : vraiment un village époustouflant à découvrir en flânant<br />

Initiatrice <strong>du</strong> label «les plus beaux villages de France» en 1982, Collonges-la-Rouge impressionne<br />

par sa richesse et son harmonie architecturale. Le long de ses rues, aucune maison, aucun mur<br />

n'ose afficher une couleur différente <strong>du</strong> grès rouge extrait d'une carrière proche <strong>du</strong> village.


Une carrière et des privilèges<br />

Tirant son nom <strong>du</strong> latin colonia, Collonges dépend à partir de 785 de l'abbaye de Charroux, dans le Poitou,<br />

avant d'intégrer en 844 le Vicomté de Turenne. Le petit village qui s'est développé profite alors des avantages<br />

<strong>du</strong> Vicomté, qui n'est pas rattaché à la couronne. Ses privilèges, et notamment celui d'exercer la justice, lui<br />

valent un enrichissement rapide qui se tra<strong>du</strong>it par la construction de castels et de manoirs, notamment au<br />

XVIe siècle.<br />

Malgré un sol calcaire blanc, Collonges dispose d'une carrière de grès rouge qui ajoute une saveur toute<br />

particulière à ses monuments.<br />

Cependant, dès lors qu'elle est rattachée à la couronne de France en 1738, la fin de ses privilèges annonce<br />

sa décadence. Désertée et quelque peu oubliée, Collonges voit ses habitants se mobiliser pour sa<br />

sauvegarde au début <strong>du</strong> XXe siècle. Depuis, elle a obtenu le classement de son église et fut à l'origine <strong>du</strong><br />

label « plus beau village de France » en 1982.<br />

Castels et hôtels<br />

De taille très restreinte, Collonges-la-Rouge semble être une succession d'hôtels et de castels.<br />

Ainsi, en quelques pas, on passe de la Maison de la Sirène à l'hôtel des Ramades de Friac au<br />

Castel de Vassinhac. Pour la plupart construits au XVIe siècle, ces édifices sont en parfaite<br />

harmonie avec les maisons plus modestes qu'ils bordent. Ils donnent <strong>du</strong> rythme à l'étonnante<br />

continuité de murs rouges, de toits de lauzes ou d'ardoises de l'ensemble <strong>du</strong> village.<br />

Au centre, la halle aux grains <strong>du</strong> XVIe siècle fait face au superbe clocher roman de l'église Saint-<br />

Pierre. Sur le tympan, l'Ascension <strong>du</strong> Christ est sculptée dans une pierre calcaire blanche, ce qui le<br />

met immédiatement en valeur. Pièce raffinée, ce tympan date <strong>du</strong> milieu <strong>du</strong> XIVe siècle. Quant à la<br />

halle aux grains, elle se présente sous la forme d'un préau dont même le pavage, les larges<br />

colonnes et le four banal portent la marque <strong>du</strong> grès rouge.<br />

Enfin, le castel de Maussac, un peu isolé, offre à voir une belle tour carrée qui n'a pas per<strong>du</strong> son crépi. A<br />

proximité, on dispose d'un beau panorama sur le village.<br />

Turenne : une vicomté indépendante jusqu'à Louis XV : visite <strong>du</strong> site et <strong>du</strong> château<br />

Turenne est un des sites protégé les plus prestigieux <strong>du</strong> limousin, répertorié parmi les « plus beaux villages de<br />

France ». Ce site médiéval construit en spirale autour de son château et positionné sur une butte au carrefour


de régions et de routes religieuses est la capitale d’une vicomté prospère où se succédèrent plusieurs<br />

dynasties de seigneurs ayant marqué l’histoire de la France.<br />

Le prestige de Turenne, petit bourg de 700 habitants, tient à un des lignages les plus importants <strong>du</strong><br />

Limousin et bien plus tard à un personnage haut en couleurs : Henri de la Tour d’Auvergne,<br />

maréchal de France, qui devint le célèbre Turenne des guerres de Louis XIV, portant le nom de la<br />

vicomté ancestrale dont il était originaire.<br />

Le nom de Turenne signifiait à l'origine "hauteur". Il désigne aujourd'hui la capitale d'une ancienne vicomté qui<br />

forma un véritable petit état souverain jusqu'à ce qu'elle fût ven<strong>du</strong>e à Louis XV en 1738. Cette indépendance<br />

permit aux habitants de la vicomté de s'enrichir en étant exonérés de la plupart des taxes et impôts dont<br />

devaient s'acquitter leurs voisins <strong>du</strong> royaume de France. De ce passé subsiste, dans la ville haute, les<br />

vestiges des trois enceintes et un donjon carré qui protégeaient le château. On peut en outre flâner dans les<br />

ruelles pittoresques qui s'enroulent autour de son pic. Le château fut presque entièrement démantelé au<br />

moment <strong>du</strong> rattachement de la vicomté à la Couronne de France. Il en reste que deux tours : la tour de César,<br />

datant <strong>du</strong> XIIIème siècle et celle <strong>du</strong> Trésor, <strong>du</strong> XIVème siècle.<br />

La citadelle corrézienne de Turenne trône depuis le IXème siècle sur son promontoire dominant la<br />

vallée encaissée de la Tourmente. On peut y jouir d'une vue exceptionnelle jusqu'aux monts<br />

d'Auvergne à l'est, et jusqu'aux Marches <strong>du</strong> Midi toulousain au sud. Elle bénéficie <strong>du</strong> label "plus<br />

beaux villages de France" en raison de la richesse de son patrimoine historique.<br />

L’occasion de découvrir de vieilles maisons et hôtels particuliers, de flâner dans ces ruelles tortueuses et<br />

pavées de galets irréguliers, de grimper jusqu’aux vestiges <strong>du</strong> château de Turenne avec la tour César et la<br />

Tour <strong>du</strong> Trésor qui offrent un magnifique panorama. De riches bâtisses en calcaire sont adossées à la<br />

forteresse. Des hôtels particuliers flanqués de tourelles et de tours coiffées en poivrière datent <strong>du</strong> XVème<br />

siècle.<br />

Salignac : visite des Jardins d’Eyrignac<br />

Les jardins <strong>du</strong> manoir d'Eyrignac sont parmi les plus beaux <strong>du</strong> Périgord. Au fil des allées, vous<br />

découvrirez charmes, ifs, buis, et cyprès aux formes plus étonnantes les unes que les autres.<br />

Bienvenue au royaume de l'art topiaire.<br />

Le domaine d'Eyrignac appartient à la même famille depuis cinq siècles, soit 22 générations. En effet, dès le<br />

Moyen-âge, il existait une bâtisse sur ces terres ; mais celle-ci fut détruite au milieu <strong>du</strong> XVIIe siècle lors de la


Fronde des Princes. Quelques années plus tard, en 1660, le manoir actuel est construit, par Antoine de<br />

Costes de la Calprenède, en lieu et place de l'ancien castel. Il a depuis conservé son aspect d'origine et a été<br />

transmis de génération en génération.<br />

Les jardins ont, quant à eux, vu le jour au XVIIIe siècle, sous l'impulsion de l'arrière petit-fils d'Antoine de<br />

Costes de la Calprenède. Au XIXe, ils sont transformés en jardins à l'anglaise, dont vous retrouverez l'esprit<br />

grâce à un passage couvert, au début de la visite. Au milieu <strong>du</strong> XXe siècle, le père de l'actuel propriétaire<br />

décide de leur rendre leur aspect d'origine. Il recherche donc les moindres traces restant <strong>du</strong> XVIIIe pour tenter<br />

de s'approcher au mieux <strong>du</strong> dessin initial. Les jardins <strong>du</strong> manoir d'Eyrignac sont inscrits à l'Inventaire<br />

Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1987.<br />

Il faut savoir que le domaine est entretenu, à la main, par les cinq jardiniers <strong>du</strong> manoir. Le travail est colossal<br />

puisque de fin mai à fin septembre, il faut tailler tous les arbres des jardins, soit une surface de 45000 m².<br />

Votre visite commence dans l'allée des charmes. Avec ses cent mètres de long, elle est la plus célèbre des<br />

jardins. Comme son nom l'indique, elle est bordée de charmes mais aussi d'ifs. Les charmes sont des arbres<br />

typiques de la région, où ils sont utilisés notamment pour faire des haies.<br />

De l'autre côté, se trouve la pagode chinoise. En effet, les chinoiseries étaient très à la mode au XVIIIe siècle.<br />

Après avoir remonté les allées, notamment le passage couvert (vestige de la période anglaise des jardins),<br />

vous arriverez devant le manoir. Dans la cour de celui-ci, se dressent deux bâtiments importants : le<br />

pigeonnier et la chapelle. Le premier était, au XVIIIe siècle, un signe de noblesse. Quant à la chapelle<br />

romane, tous les membres de la famille y ont été baptisés.<br />

Un peu plus loin, vous découvrirez ce que l'on appelle les communs. Il s'agit notamment de la conciergerie et<br />

des écuries. Celles-ci sont recouvertes de lauze, une pierre plate calcaire que l'on trouve sur de nombreux<br />

toits de la région.<br />

Quelques dizaines de mètres plus loin, vous trouverez un point de vue vous offrant un panorama sur<br />

l'ensemble des jardins à la française. Vous pourrez alors prendre le temps d'admirer les allées rectilignes<br />

bordées de fleurs bleues, jaunes et blanches, les cyprès et les ifs.<br />

Vous poursuivrez votre visite par le jardin blanc, dernier projet en date, ouvert en 2001. L'art topiaire y atteint<br />

l'excellence. On y trouve différentes sortes de rosiers aux noms poétiques : opalia, iceberg, fée des neiges. Au<br />

centre, se trouve un grand bassin autour <strong>du</strong>quel se sont invitées quatre grandes grenouilles en bronze.<br />

Enfin, en remontant les dernières allées, vous découvrirez des pommiers au feuillage savamment taillé en<br />

rond dans lequel se dessinent de belles pommes rouges que le visiteur aimerait sans doute saisir et croquer à<br />

pleine dent.<br />

Sarlat la Canéda : la cité qui possède la plus forte densité européenne au m² de monuments historiques<br />

inscrits ou classés.<br />

Sarlat-la-Canéda, la capitale <strong>du</strong> Périgord noir et <strong>du</strong> foie gras ! On tombe immédiatement sous le<br />

charme de cette cité médiévale. Les hautes maisons fleuries, les petites ruelles, la pierre<br />

omniprésente forment un décor historique de qualité. Le monde <strong>du</strong> cinéma n'a pas choisi Sarlat par<br />

hasard pour des décors de film (Les misérables, Les visiteurs, Jeanne d'Arc, Jacquou le Croquant,<br />

Le grand chemin).<br />

Le soir, c'est la ville idéale pour flâner et boire un verre sur les terrasses de la place de la Liberté. Les rues<br />

sont piétonnes, excepté la grande rue de la République, appelée aussi « La Traverse », qui sépare la ville<br />

médiévale en deux. Les maisons, construites en pierre de calcaire ocre, sont très hautes avec un rez-dechaussée<br />

médiéval et des étages rajoutés plus tard Renaissance. La ville propose de nombreux magasins de<br />

souvenirs gastronomiques.


Vous aurez le choix pour vous restaurer dans la ville. Incontournables, ne partez pas sans avoir goûté aux<br />

délicieuses pommes de terre sarladaises. De même, profitez-en pour admirer les animations de lumière à la<br />

tombée de la nuit. Depuis sa restauration, c’est un véritable joyau de la région à découvrir.<br />

Arrivée à l’hôtel Ibis ** de Sarlat la Canéda situé à 600m <strong>du</strong> centre historique<br />

Repas <strong>du</strong> soir : Menu Sarladais au restaurant coté l'Instant Délice – Clos <strong>du</strong> Périgord<br />

dans la cité médiévale<br />

- Apéritif régional : vin de truffe ou de noix ou de pêche de vigne<br />

- Aumônière de Chèvre et Magret sauce aux Cèpes<br />

- Cassoulet au Confit de Canard<br />

- Coupe de Jolies Fraises <strong>du</strong> Périgord, coulis de fruits rouges et Chantilly Maison<br />

- 1/4 de Bergerac AOC et café


Jour 6 : dimanche 5 mai – Journée Préhistoire dans la vallée de la Vézère<br />

Montignac : visite des Grottes de Lascaux II<br />

Le 12 septembre 1940, quatre adolescents découvrent dans une obscurité à peine troublée par la<br />

flamme incertaine de leur lampe, un rétrécissement où ils discernèrent les premières peintures sur<br />

les parois. Ces «inventeurs» de la grotte de Lascaux avaient mis au jour l’une des plus belles<br />

grottes ornées <strong>du</strong> monde. Menacée de disparaître pour cause de pollution par le gaz carbonique<br />

dégagé par les visiteurs et la lumière, «la chapelle Sixtine de la préhistoire», chère à l’abbé Breuil, est fermée<br />

au public en 1963. Son état de conservation ne cesse de mobiliser les chercheurs. Les objets trouvés sur<br />

place sont visibles au Musée National de la Préhistoire, aux Eyzies.<br />

Un fac-similé a été réalisé en 1983, à 200 mètres de la grotte originale, pour que les visiteurs contemplent la<br />

salle des taureaux et le diverticule axial restitués dans une émotion intacte. Pas d’autre solution que cette<br />

réplique pour conserver intacte la véritable grotte, mais on se laisse volontiers emporter dans le sillage des<br />

taureaux noirs, bisons rouges, cerfs, chevaux et bouquetins, peintures polychromes exécutées comme il y a<br />

près de 19 000 ans. On ressort à coup sûr différent de ce voyage au cœur <strong>du</strong> berceau de l’humanité. Sur<br />

place, le centre d’accueil permet de collecter de la documentation et la boutique propose toutes sortes de<br />

livres et souvenirs.<br />

Saint Léon sur Vézère : un village, plusieurs visages : flânerie dans le village et le long de la Vézère<br />

rivière.<br />

Classé parmi Les Plus Beaux Villages de France, Saint Léon est paisiblement installé dans un<br />

cingle (boucle) de la Vézère au cœur de la "vallée de l'homme". Dominé par la Côte de Jor, il a le<br />

charme typique et l’authenticité des villages médiévaux <strong>du</strong> Périgord Noir, avec ses pierres blondes<br />

et chaudes, ses toits à coyaux, le dédale de ses couredoux (ruelles étroites) et la présence de la<br />

Au gré de ses humeurs, on peut se contenter d’y profiter de la douceur en flânant ou céder à l’un de<br />

ses nombreux attraits : pratiquer diverses activités, découvrir son patrimoine, se promener, se<br />

restaurer, profiter de ses commerces ou de ses équipements, participer à des manifestations… …et<br />

puis, bien sûr, rencontrer les habitants et apprécier l’hospitalité périgourdine.<br />

Le patrimoine de Saint Léon sur Vézère<br />

- Sa remarquable église romane (XI et XII, classée monument historique) au plan basilical avec son<br />

abside, deux absidioles et son clocher, bâtie sur les fondations encore visibles d’une villa galloromaine.<br />

- Le manoir de la Salle (XIV), avec sa tour couronnée de mâchicoulis, (monument historique).<br />

- Le château de Clérans (XVI), spécimen de l’art gothique.<br />

- Le château de Chaban, <strong>du</strong> XVI, (monument historique riche de son mobilier et d'une rare collection de<br />

vitraux) sur la Côte de Jor.<br />

- La chapelle expiatoire(XVI) (monument historique)<br />

- Les enfeux situés dans le cimetière (XII)<br />

- Des croix de pierre dans le bourg et le long de chemins<br />

- Les maisons anciennes avec leurs toits de lauzes.<br />

- De nombreuses cabanes de berger en pierres sèches.


Peyzac le Moustier : visite guidée <strong>du</strong> Site Troglodyte de la Roque Saint Christophe<br />

À mi-chemin entre les Eyzies et Montignac, dans l'un des plus beaux paysages <strong>du</strong> Périgord, s'élève<br />

en à pic sur la Vézère l'énorme falaise de la Roque Saint-Christophe. Ce véritable mur de calcaire<br />

long de un kilomètre et haut de 80 mètres a sans cesse été creusé par la rivière et par le gel, créant<br />

des abris-sous roche et de longues terrasses aériennes aux surplombs impressionnants. Ces<br />

cavités naturelles ont été occupées par l'homme à la Préhistoire (-55 000 ans) puis ensuite modifiées pour<br />

devenir un fort et une cité au Moyen Âge jusqu'au début de la Renaissance. En visitant le site on remonte le<br />

temps sur les traces de ces hommes qui ont occupé le site.<br />

Les Eyzies de Tayac : visite <strong>du</strong> Musée de la Préhistoire<br />

Le village des Eyzies-de-Tayac-Sireuil, érigé sur la rive gauche de la Vézère, recèle d'un patrimoine<br />

exceptionnel, issu de la Préhistoire. D'une grotte à l'autre, en passant par les abris sous roche et le<br />

Musée National de la Préhistoire, vous marcherez sur les traces de l'homme de Cro-Magnon.<br />

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, proche de la Vézère, est un village typique <strong>du</strong> Périgord, avec ses ruelles et ses<br />

maisons en pierre jaune. Mais cette petite ville de Dordogne est surtout connue pour être la capitale de la<br />

Préhistoire. En effet, sur le territoire de cette commune, une quinzaine de sites sont classés par l'Unesco au<br />

patrimoine mondial de l'Humanité.<br />

Ces nombreuses richesses, les Eyzies-de-Tayac-Sireuil a su les mettre en valeur, et surtout les<br />

rendre accessibles au public. Ainsi, vous pourrez visiter les grottes des Combarelles et de Font-de-<br />

Gaume.<br />

La première rassemble plusieurs centaines de gravures. La seconde est aujourd'hui le seul site possédant les<br />

peintures rupestres polychromes à ouvrir ses portes au public. Il a ceci d'exceptionnel que les hommes ont su<br />

utiliser les creux et les bosses de la roche pour donner volume et mouvement à leurs peintures et gravures,<br />

leur conférant ainsi beaucoup de réalisme.<br />

La commune des Eyzies regroupe également plusieurs abris sous roche dont certains sont ouverts à la visite.<br />

Ainsi, rendez-vous sur le site de Laugerie Basse où vous plongerez dans l'univers des hommes de Cro-<br />

Magnon. Vous y découvrirez également la stratigraphie de Maury, archéologue qui fouilla plusieurs sites de la<br />

région. Ne manquez pas non plus la visite de l'abri Pataud et son musée.<br />

Enfin, sachez que le Musée national de la Préhistoire rassemble plus de dix-huit mille objets.


Sarlat la Canéda : visite de la ville<br />

Le petit bourg de Sarlat s'est développé autour d'une grande abbaye bénédictine d'origine<br />

carolingienne. Cette dernière faisait partie des six grandes abbayes <strong>du</strong> Périgord avec Paunat,<br />

Belvès, Saint-Front de Périgueux, Brantôme et Terrasson. Mais c'est la seule à avoir été épargnée<br />

par les Vikings. En effet, on pourrait admettre que ce qui manque à Sarlat, c'est la Dordogne mais<br />

c'est surtout ce qui l'a sauvée des attaques ennemies.<br />

La ville atteint 5000 habitants au VIIIe siècle. C'est une seigneurie monastique. Elle reçoit les reliques de Saint<br />

Sacerdos, évêque de Limoges, qui donne son nom à la cathédrale. En 937, l'abbaye est rattachée à l'abbaye<br />

de Cluny puis est placée sous l'autorité <strong>du</strong> Saint-Siège. Elle subit quelques remaniements lors de l'avènement<br />

de l'art roman entre 1125 et 1160. La lanterne des morts est construite en 1147. Elle porte aussi le nom de<br />

Tour Saint Bernard car ce dernier aurait accompli le miracle des pains guérisseurs dans l'enclos <strong>du</strong><br />

monastère. L'architecture de la tour est toujours une énigme<br />

Le début <strong>du</strong> XIIIe siècle marque l'émancipation de Sarlat par rapport à l'abbé qui gère les affaires<br />

quotidiennes. En 1299, est signé le « livre de la paix » qui proclame l'indépendance de la tutelle religieuse. Ce<br />

sont désormais les consuls qui gèrent la cité. En 1318, le Pape Jean XXII proclame Sarlat siège épiscopal.<br />

L'abbatiale devient cathédrale. Sarlat se retrouve coincée en sandwich entre les terres <strong>du</strong> royaume de France<br />

et celui d'Angleterre pendant la guerre de cent ans. Grâce à sa fortification, elle est une réserve d'hommes et<br />

de munitions pour aider les français à repousser les envahisseurs. Mais sa santé économique en pâtit :<br />

appauvrissement et dépeuplement. Elle passe aux anglais par la Traité de Brétigny en 1360. Revenue à la<br />

France 10 ans plus tard, le roi Charles VII accorde de nombreux privilèges à Sarlat pour qu'elle se<br />

redynamise.<br />

Les Sarladais reconstruisent peu à peu leur ville à partir <strong>du</strong> XVe siècle dont on voit encore les magnifiques<br />

hôtels particuliers aujourd'hui : la maison de la Boétie, l'Hôtel de Vienne, puis l'Hôtel de Ville, le Présidial, etc.<br />

Au XVIIe, Sarlat est à nouveau prise d'assaut par les troupes de Condé. Le sort s'acharne : guerre, épidémies,<br />

inondations. Mais la cité se relève à nouveau et devient une ville marchande et très riche. Depuis, Sarlat est<br />

passée outre les projets de constructions immobilières modernes, exhibant avec fierté ses apparats<br />

moyenâgeux. C'est aussi pour cela qu'on aime tant y aller et y retourner !<br />

En vous laissant guider le long des ruelles étroites et cours intérieures, vous pourrez admirer de nombreux<br />

hôtels particuliers ou les maisons construites entre le XIIIe et le XVIe siècle faites de pans de bois et<br />

encorbellements. Vous connaîtrez tout <strong>du</strong> village d’Etienne de la Boétie, de sa cathédrale Saint-Sacerdos de<br />

style roman ou de ses innombrables passages et places.


Logement à l’hôtel Ibis ** de Sarlat la Canéda situé à 600m <strong>du</strong> centre historique<br />

Repas <strong>du</strong> soir : Menu Dégustation Terroir de Fête au restaurant réputé la Couleuvrine<br />

dans le centre historique<br />

- Kir<br />

- Assiette dégustation (bloc de foie de canard, magret fumé, gésier) accompagnée d'un verre de<br />

Monbazillac<br />

- Magret sauce cèpes, manchon confit, pommes sarladaises accompagné d'un verre de<br />

Pécharmant<br />

- Variation autour de la noix (glace, tartelette, crème brûlée)<br />

- Café


Jour 7 : lundi 6 mai – Périgord noir et Bouriane au fil de la Dordogne<br />

Beynac et Cazenac : balade à travers les petites ruelles <strong>du</strong> village, visite <strong>du</strong> château et point de vue<br />

exceptionnel sur la vallée de la Dordogne<br />

Beynac et Cazenac est un petit village médiéval dominé par un château <strong>du</strong> XIIe siècle. C'est l'un des<br />

mieux rénovés et conservés de la région. Dès que vous pénétrerez dans son enceinte, vous serez<br />

plongé en plein Moyen-âge. Vous visiterez, tour à tour, la salle des gardes, la salle des Etats <strong>du</strong><br />

Périgord, la cuisine et surtout le donjon et sa terrasse crènelée.<br />

De là, vous aurez une vue exceptionnelle sur la Dordogne.<br />

Vous apercevrez aussi le château de Castelnaud, qui fut pendant longtemps l'ennemi des barons de Beynac.<br />

Le château de Beynac a servi de cadre à une quinzaine de films parmi lesquels, Les visiteurs, La fille de<br />

d'Artagnan, Jeanne d'Arc ...<br />

Un peu d'histoire...<br />

Le château de Beynac a été érigé au XIIe siècle, sur un piton rocheux de 150m dominant la<br />

Dordogne. Il est alors la propriété des barons de Beynac. En 1194, il revient en héritage au Duc<br />

d'Aquitaine qui n'est autre que Richard Coeur de Lion.<br />

Au XIIIe siècle, Simon de Monfort est l'une des figures principales de l'armée des Croisés,<br />

combattant les Cathares. Il réussit à gagner le château de Beynac lors de la croisade <strong>du</strong> Quercy. Mais la<br />

situation <strong>du</strong> château attire les convoitises. En 1259, suite au Traité de Paris, le château devient anglais ; avant<br />

de redevenir français en 1328.<br />

Au XIVe siècle, débute la guerre de Cent Ans. Elle fait des ravages dans la région. Le château de Beynac va<br />

alors changer plusieurs fois de mains. Ainsi, en 1360, il repasse entre les mains des Anglais, suite au Traité<br />

de Brétigny. Mais cela ne va pas <strong>du</strong>rer. En 1368, les Français le reconquièrent définitivement.<br />

Au XVIIIe siècle, le château est laissé à l'abandon. Ce n'est qu'en 1961 qu'il est racheté. Depuis cette date,<br />

grâce à son propriétaire passionné, le château a été restauré. Il est aujourd'hui classé aux Monuments<br />

Historiques.<br />

Visite guidée dans les dédales <strong>du</strong> château<br />

En pénétrant dans l'enceinte <strong>du</strong> château, vous pourrez<br />

admirer la majesté de ses formes rectilignes. Vous<br />

apprendrez par le guide que Beynac fut longtemps en<br />

guerre contre Castelnaud, situé non loin de là. En effet,<br />

alors que Beynac fut toujours fidèle aux Français, tandis<br />

que les Caumont, propriétaires de Castelnaud, soutenaient<br />

les Anglais. L'avant-poste de Beynac, pour surveiller<br />

Castelnaud, n'était autre que Marqueyssac.<br />

La première salle dans laquelle vous entrerez est la salle<br />

des gardes. Elle est particulièrement sombre. C'est dans<br />

cette pièce que se reposaient les gardes. Elle est munie de<br />

plusieurs ouvertures : le poste de surveillance, le brasero par lequel s'échappait la fumée et la porte d'entrée.<br />

Il faut savoir que les chevaux aussi mangeaient dans cette pièce.


Au XIIIe siècle, est construit un escalier en pierre pour remplacer l'échelle en bois. A cette époque, l'escalier<br />

était un système de défense à part entière. Il était très étroit et la hauteur de ses marches irrégulières, par<br />

conséquent très difficile à monter. Vous verrez également dans cette salle une collection d'armes de jet. Ces<br />

armes, très lourdes, ne tuaient généralement pas leurs cibles sur le coup mais les blessaient gravement,<br />

entraînant leur mort.<br />

Vous pénétrerez ensuite dans une salle dont l'origine remonte au XIVe siècle. Il s'agissait probablement d'une<br />

cuisine ou d'une salle à manger. A cette époque, les techniques de guerre ont évolué, entraînant des<br />

modifications dans l'architecture des châteaux. Ainsi, les murs sont moins épais, les salles sont équipées de<br />

cheminées, de fenêtres. Au sol, la technique de dallage utilisée est un héritage des Croisés. Dans une petite<br />

salle, juste à côté, se trouvent les toilettes, que l'on appelait alors latrines.<br />

Au dessus de la salle des gardes, se trouve la salle des Etats <strong>du</strong> Périgord. Elle date <strong>du</strong> XVe siècle. Elle ne<br />

possédait alors pas de fenêtres, ces dernières ayant été rajoutées au XVIIe.<br />

Rendez-vous ensuite au donjon. Pour y accéder vous devrez gravir les soixante et une marches de deux<br />

escaliers, dont l'un est particulièrement étroit. Ce donjon carré est la partie la plus ancienne <strong>du</strong> château. Il<br />

débouche sur une terrasse crénelée, vous offrant une très belle vue sur la région. Vous pouvez également<br />

admirer les toits en lauze <strong>du</strong> château. Cette pierre calcaire très plate est fréquemment utilisée dans le<br />

Périgord. Son espérance de vie est de cinq à six siècles.<br />

Vous redescendez ensuite par un escalier très sombre, simplement éclairé par des bougies. Puis, vous arrivez<br />

dans la cuisine. Elle abrite des tables d'époque, au bout desquelles on pouvait placer des épées. Tout comme<br />

le château, ces deux tables ont une histoire cinématographique. En effet, sur l'une d'entre elles, Sophie<br />

Marceau s'est battue dans La fille de d'Artagnan, tandis que Christian Clavier s'est allongé sur la seconde<br />

pour Les Visiteurs II.<br />

Puis, vous ressortez de la salle par le pont Levis, arrivant ainsi dans la barbacane. Celle-ci est munie d'une<br />

porte de huit cent cinquante kilos. Elle pouvait s'avérer être un véritable piège pour les ennemis. En effet, une<br />

fois coincés là, ils étaient ébouillantés par la poix bouillante qui coulait des gargouilles.<br />

Beynac et Cazenac : Promenade en Gabarre<br />

C'est à bord de répliques de Gabares ou Gabarres des XVIII et XIXème siècles que nous vous<br />

proposons de découvrir la Dordogne (Rivière Espérance). Bateau traditionnel à fond plat de la<br />

Dordogne, elles servaient au transport de bois, vin et épices entre le massif central et les ports de<br />

Bergerac, Libourne et Bordeaux.<br />

Durant la promenade commentée de 50 minutes, vous découvrirez :<br />

- Beynac avec sa falaise calcaire et son château culminant à 150 mètres de la vallée de la Dordogne<br />

- Le château de Marqueyssac et ses superbes jardins suspen<strong>du</strong>s surplombants la vallée de la Dordogne<br />

- Le majestueux château de Fayrac<br />

- Le château de Castelnaud dominant cette si jolie vallée


Castelnaud la Chapelle : Passage le long <strong>du</strong> village aux 5 châteaux<br />

Au cœur de la Dordogne, Castelnaud-la-Chapelle est une commune classée parmi les plus beaux<br />

villages de France. Au sommet de son promontoire rocheux, elle regroupe pas moins de cinq<br />

châteaux dont les châteaux de Fayrac et des Milandes, mais surtout le Château de Castelnaud.<br />

Le château de Castelnaud est l'occasion de découvrir l'architecture et les techniques de guerre<br />

médiévales. Son architecture vous replongera dans l'atmosphère médiévale. Bâti sur un piton<br />

rocheux, il domine la Dordogne depuis le XIIe siècle. Après avoir visité la tour d'artillerie et le corps<br />

de logis, vous accéderez au donjon, partie la plus importante <strong>du</strong> château. En effet, celle-ci avait un<br />

rôle défensif mais permettait aussi au seigneur d'affirmer sa puissance. Sur le chemin de ronde, vous<br />

découvrirez des machines de guerre dont l'impressionnante bricole. Cette machine de jet pouvait lancer des<br />

projectiles, de quatre à cinq cents kilos, à plus de trente mètres. Il ne fallait pas moins de quatre personnes<br />

pour la manipuler.<br />

Vézac : visite des jardins suspen<strong>du</strong>s de Marqueyssac<br />

Le parc <strong>du</strong> château de Marqueyssac est une des plus belles réussites des jardins français.<br />

Conçu pour la promenade, il domine de ses hautes falaises calcaires la vallée de la Dordogne. Il<br />

offre le plus beau panorama <strong>du</strong> Périgord.<br />

Exposée plein Sud, abritée des vents dominants et profitant de la chaleur qu'accumule le rocher au moindre<br />

rayon de soleil, la Promenade des Falaises des Jardins de Marqueyssac est très appréciable.<br />

Site classé, les jardins romantiques et pittoresques de Marqueyssac offrent plus de 6 kilomètres de<br />

promenades ombragées, bordées de 150 000 buis centenaires taillés à la main, et agrémentées de<br />

belvédères, rocailles, parcours d’eau et théâtres de ver<strong>du</strong>re. Du Belvédère de la Dordogne, à 1<strong>30</strong> mètres audessus<br />

de la rivière, se déploie un point de vue exceptionnel sur l’ensemble de la vallée, ses châteaux et ses<br />

plus beaux villages de France.<br />

Le parc est aménagé pour se visiter librement. Une signalétique illustrée renseigne sur l’histoire de la vallée,<br />

sa faune et sa flore.


La Roque Gageac : un village classé Plus Beau Village de France et qui est à coup sûr le plus beau village<br />

<strong>du</strong> Perigord : longue visite de ce lieu exceptionnel ainsi que de son Jardin Exotique<br />

Dans un décor vallonné et parsemé de hautes roches recouvertes de forêts verdoyantes, La Roque-<br />

Gageac repose au pied d'une grande Falaise, dans une boucle de la Dordogne. Un spectacle à<br />

couper le souffle. Dans un climat méditerranéen, <strong>du</strong> fait de son abris et de sa cuvette où reste<br />

enfermée la chaleur, le village creusé à même dans la roche dévoile de jolies maisonnettes dorées<br />

par le soleil, au milieu desquelles se cache même un jardin exotique où demeurent palmiers, bougainvilliers et<br />

autres grenadiers. Un peu plus haut, au dessus de l'eau brillante de la Dordogne, de nombreuses habitations<br />

troglodytes ont été construites, faisant don là encore au village, d'éléments naturels et architecturaux uniques.<br />

Un charme identique à aucun autre, appuyé par le majestueux fort édifié dans les cavités de la falaise, depuis<br />

le XIIe siècle. C'est certain, ce village charmant sé<strong>du</strong>ira les amoureux d'architecture comme les amoureux de<br />

la nature.<br />

Dans ce site unique vous pourrez déambuler de ruelle en ruelle, les maisons paysannes fort belles<br />

et les boutiques d'artisans côtoient de nobles et sublimes demeures leur point commun : toutes sont<br />

agrippées à la falaise. Ce village fortifié de remparts au Moyen-âge était le lieu de villégiature des<br />

évêques de Sarlat.<br />

Vous découvrirez des ruelles bordées de maisons recouvertes de vignes et de glycines. Le village possède un<br />

fort troglodytique construit au XIIe siècle, à quarante mètres de haut. Doté d'un système défensif très élaboré,<br />

il résista à tous les conflits, même à la guerre de Cent Ans qui, pourtant, marqua beaucoup la région.<br />

La Roque-Gageac était peuplée dès la préhistoire comme en témoignent les pierres taillées<br />

retrouvées dans les champs. C'est en 850 que pour se protéger des attaques normandes que le<br />

village situé entre falaise et rivière édifie des fortifications. Plusieurs guerres ont suivi, dont la guerre<br />

de cent ans qui ont contribué à faire de la Roque-Gageac une place forte imprenable. C'est<br />

d'ailleurs de cette période qu'on garde le plus de traces comme les forts troglodytiques ou le château des<br />

évêques de Sarlat.<br />

Il y a beaucoup à voir dans ce petit village et aux alentours. En plus d'une richesse historique, le<br />

village bénéficie d'un microclimat propice aux plantes, aussi bien méditerranéennes que tropicales.<br />

Ne passez surtout pas à côté <strong>du</strong> Jardin exotique où vous attendent palmiers, bananiers, orangers,<br />

grenadiers, citronniers, bambous et lauriers roses pour aboutir à une délicieuse oasis blottie tout<br />

contre la falaise. Juste à côté, vous pourrez admirer une église au clocher mur <strong>du</strong> quinzième siècle sculptée<br />

dans la roche. Un peu plus loin, se dressent le manoir de Tarde avec sa tourelle et le château de Malartrie qui<br />

date <strong>du</strong> dix-neuvième siècle bien que son architecture ait été inspirée des constructions <strong>du</strong> quinzième siècle.<br />

Vous pourrez aussi visiter, si le cœur vous en dit, le bâtiment où étaient mis en quarantaine les pestiférés au<br />

quinzième siècle.


La Bastide de Domme : une des <strong>30</strong>0 bastides royales <strong>du</strong> Périgord, visite en petit train<br />

Située à douze kilomètres de Sarlat, venez y flâner dans les ruelles fleuries <strong>du</strong> village, visiter sa<br />

grotte et admirer l'un des plus beaux panoramas <strong>du</strong> Périgord.<br />

Domme est l'un des villages les plus connus <strong>du</strong> Périgord. Il s'agit en fait d'une bastide - ville<br />

construite en une seule fois, sur la volonté d'un seul homme - dont l'édification fut ordonnée par Philippe le<br />

Hardi au XIIIe siècle, sur une falaise dominant la Dordogne de cent cinquante mètres de haut. Vous pourrez<br />

d'ailleurs profiter <strong>du</strong> panorama depuis le belvédère de la barre et la promenade des falaises.<br />

Dès sa construction, le village va connaître une histoire mouvementée, en raison de sa situation. En effet, elle<br />

permet à Domme de contrôler le trafic fluvial. Ainsi, pendant la guerre de Cent Ans, le village attire la<br />

convoitise des Anglais. Il change donc de mains à plusieurs reprises, avant de redevenir définitivement<br />

français en 1437.<br />

Parallèlement, au début <strong>du</strong> XIVe, Domme est le théâtre <strong>du</strong> procès des Templiers. Il s'agit d'un ordre<br />

religieux de chevaliers, fondé pendant les Croisades. Philippe le Bel, en désaccord avec la papauté,<br />

les fait arrêter le 13 octobre 1<strong>30</strong>7. Des Templiers étaient donc emprisonnés dans la porte des Tours.<br />

Ils y gravèrent des témoignages de leur foi - sept tableaux différents - encore visibles aujourd'hui.<br />

Pour les découvrir, faites le tour des remparts de la Bastide.<br />

Au XVIe, pendant les guerres de religion, Domme est prise par Geoffroy de Vivans, fidèle compagnon de<br />

Henri XIV. Pour cela, il escalade la falaise, que l'on pensait infranchissable, avec ses hommes. Une fois dans<br />

le village, il fait raser l'église et le couvent. L'église, que vous pouvez visiter aujourd'hui, fut reconstruite au<br />

XVIIe siècle.


Ne manquez pas non plus la visite de la grotte, dont l'entrée se situe sur la place de la Halle, juste<br />

en face de la mairie et de l'office de tourisme. Il s'agit d'une des grottes les plus importantes de la<br />

région. Surnommée «l'acropole <strong>du</strong> Périgord Noir», cette grotte et ses quatre cent cinquante mètres<br />

de galeries sont constituées de centaines de concrétions : colonnades, stalactites, stalagmites. En<br />

fin de parcours, vous prendrez un ascenseur panoramique qui vous permettra de profiter de la vue sur la<br />

Dordogne. Elle est accessible également depuis la promenade des falaises.<br />

Et surtout, avant de poursuivre votre route, n’oubliez pas de découvrir le vin de Domme. Vous ne le<br />

regretterez pas<br />

Gourdon : traversée de la ville - A ne pas confondre avec Gourdon en Provence .......<br />

Autrefois Gourdon était une ville importante et a eu quatre monastères à la fois. La ville a été donné par le<br />

comte Raymond de Toulouse I à la famille de Gourdon, en 961, mais ils ont été presque anéantie en 1189 par<br />

Richard Cœur de Lion. La rumeur veut que la famille a été vengé par un fils survivant qui a abattu Richard<br />

Cœur de Lion lors <strong>du</strong> siège de Chalus.<br />

Gourdon est une agréable petite ville construite en pierre de couleur de miel et situé sur une colline afin qu'il<br />

puisse être vu de loin.<br />

Au sommet la table d'orientation permet d'identifier les sites environnants et d’apprécier la jolie vue.<br />

Juste en dessous se trouve l'église imposante St Pierre qui a été construit au 15ème siècle et<br />

domine l'horizon de Gourdon. Au-dessous l'église vous trouvez un dédale de petites rues avec ses<br />

maisons médiévales. Une autre église intéressante à Gourdon est l'église de Notre-Dame des<br />

Cordeliers, datant <strong>du</strong> 1<strong>3ème</strong> siècle. L'imposante tour de l'horloge a été ajoutée à la fin <strong>du</strong> 19ème siècle.<br />

D’autres monuments sont intéressants tels que la Maison Cavaignac, avec une entrée décorative de la<br />

Renaissance et <strong>du</strong> 16e siècle, la Maison <strong>du</strong> Sénéchal, et de nombreux autres bâtiments dans la pierre locale<br />

jaune.<br />

Cahors :


Arrivée à l’hôtel La Chartreuse *** de Cahors situé en bor<strong>du</strong>re <strong>du</strong> Lot à 600m <strong>du</strong> centre historique<br />

Repas <strong>du</strong> soir à l’hôtel : Menu :<br />

- Assiette de Saumon Fumé et Crevettes Roses<br />

- Dos de Cabillaud aux Amandes<br />

- Fromages et Salade : Cabécou de Vache - Rocamadour – Cantal - Osso Iraty et Confiture de<br />

Griotte<br />

- Omelette Norvégienne et Coulis de Fruits Rouges


Jour 8 : mardi 7 mai – Région des Vignobles de Cahors : En longeant le Lot<br />

Cabrerets : Visite guidée de la Grotte ornée <strong>du</strong> Pech Merle et <strong>du</strong> musée de préhistoire<br />

Le Quercy a son Lascaux ! Et cette fois point de copie ! Qualifiée par l’abbé Breuil de "chapelle<br />

Sixtine des Causses, un des plus beaux monuments de l’art pictural paléolithique", cette grotte fut<br />

découverte en 1922 par deux adolescents. Elle contient une soixantaine de représentations<br />

animales, 13 configurations humaines, plus de 1 200 m de galeries et de vastes salles pour<br />

découvrir successivement la "chapelle des Mammouths" (bisons et mammouths, chevaux et bovidés formant<br />

une frise de 7 m de long), la salle des disques aux curieuses concrétions discoïdales et son émouvante<br />

empreinte de pied humain. Un véritable "plafond de hiéroglyphes". Plus loin, les énigmatiques "femmesbisons",<br />

puis la galerie de l’Ours, la célèbre fresque de chevaux, entourés de signes mystérieux et de mains<br />

au pochoir. Le centre de préhistoire est aussi composé d'un musée : vous avez accès à une salle d’exposition<br />

sur la préhistoire <strong>du</strong> Quercy et un film sur l’art préhistorique en Quercy. Les signes tracés répondent aux<br />

"propres codes" culturels de cette civilisation et n'ont pas la même signification que ceux de notre époque.<br />

Saint Gery : visite <strong>du</strong> domaine viticole Dols<br />

Depuis 140 ans, le domaine Dols cultive la vigne.<br />

Ils élaborent une gamme de vin blanc, rose et rouge issus d'une longue recherche de perfection de<br />

l'adaptation <strong>du</strong> cépage, de la con<strong>du</strong>ite <strong>du</strong> vignoble, des dates de vendanges, de la vinification et de<br />

l'élevage.<br />

Bouziès : balade de 1h15 en bateau : circuit des splendides falaises entre Bouziès<br />

et Saint Cirq Lapopie.<br />

Des panoramas à couper le souffle : découvrez la vallée <strong>du</strong> Lot bucolique,<br />

ses falaises impressionnantes, le chemin de halage creusé dans le roc,<br />

l'écluse traditionnelle et Saint-Cirq Lapopie, le village préféré des Français,<br />

perché sur son piton rocheux.<br />

Notre guide vous racontera l'histoire <strong>du</strong> Lot et <strong>du</strong> Quercy, la batellerie, la vie des<br />

gabariers, les poissons et les crues de la rivière.


Saint Cirq Lapopie : un véritable coup de cœur : à visiter sans restriction<br />

Saint Cirq Lapopie est un tout petit village niché sur les hauteurs <strong>du</strong> département <strong>du</strong> Lot. Cette ancienne place<br />

forte est aujourd'hui le paradis d'un petit nombre d'artistes qui y ont élu domicile.<br />

Au Moyen <strong>Age</strong>, la seigneurie fut partagée entre quatre puissantes familles : les La Popie, les<br />

Cardaillac, les Castelnau et les Gourdon. C'est la dynastie des La Popie qui donna son nom au<br />

village, ou plus précisément au château qui y avait été construit. L'appellation "Saint Cirq"<br />

proviendrait quant à elle <strong>du</strong> nom d'un jeune martyr, Saint Cyr, qui aurait été tué en Asie Mineure. Le<br />

château et le village furent bâtis sur un pic rocheux dominant de près de 100 mètres le Lot, qui coule au pied<br />

de la falaise. La forteresse fut détruite en 1850, sous les ordres <strong>du</strong> futur Henri IV. Le village resta cependant<br />

ce qu'il était depuis le Moyen-âge : une communauté d'artisans, et plus particulièrement de tourneurs sur bois.<br />

Depuis, de nombreux artistes ont élu domicile sur ce site magnifique, trouvant dans la beauté <strong>du</strong> paysage et<br />

dans la tranquillité des lieux leur inspiration. On peut citer parmi eux Henri Martin, André Breton ou Man Ray.<br />

Saint Cirq Lapopie fait partie de ces rares endroits dont on soupçonne à peine l'existence et qui vous émerveillent<br />

par leur beauté. Inaccessibles en voiture, les ruelles en pente abritent de vieilles maisons aux façades<br />

de pierre ou à pans de bois, et aux toits fortement inclinés. Elles recèlent de jolies boutiques et galeries d'art.<br />

Un peu plus haut, se dresse l'église <strong>du</strong> début <strong>du</strong> XVIe siècle, construite à l'emplacement d'une ancienne<br />

chapelle romane. L'édifice, flanqué d'un clocher-tour et d'une tourelle, abrite des statues de style baroque.<br />

Mais surtout, Saint Cirq Lapopie offre un panorama sublime sur le cirque de falaises blanches et sur le Lot qui<br />

l'entourent. Depuis les vestiges <strong>du</strong> château, accèssibles par un petit sentier, la vue est impressionnante,<br />

notamment avec l'arrivée de l'automne et la multitude de couleurs que revêt la végétation alentour. Considéré<br />

comme un des sites majeurs de la vallée <strong>du</strong> Lot, le village est un des lieux à visiter absolument.


Cahors : 1 ère partie de la visite libre : le Pont Valentré et la Vieille Ville.<br />

Encerclée par un méandre <strong>du</strong> Lot, Cahors est une sorte de presqu'île entourée de collines. Comme<br />

de nombreuses villes de France, elle connut une histoire tumultueuse. Elle est désormais la<br />

préfecture <strong>du</strong> Lot et compte un peu plus de 20 000 habitants.<br />

Son nom lui provient de l'ancienne ville sur laquelle elle fut bâtie : Divona Ca<strong>du</strong>rcorum. Celle-ci se<br />

situait autour de l'actuelle fontaine des Chartreux, autrefois la source sacrée de Divona, qui alimentait la ville<br />

en eau potable. Divona Ca<strong>du</strong>rcorum donna ainsi Ca<strong>du</strong>rac, puis Caurs et enfin Cahors.<br />

Lors des grandes invasions barbares, au VIIe siècle précisément, on construisit des remparts dans la partie<br />

Est de la ville, où se développa la cité médiévale. Cette expansion fut à son apogée au XIIIe siècle. Cahors<br />

était alors une des plus grandes villes de France et attirait de nombreux banquiers, commerçants et autres<br />

hommes d'affaires.<br />

Le siècle suivant marqua la construction de nouveaux remparts au Nord, autour <strong>du</strong> méandre<br />

<strong>du</strong> Lot. Pour le franchir, trois ponts furent construits : le Pont Vieux, le Pont Neuf et le Pont<br />

Valentré, emblème de la ville.<br />

Au début de la Guerre de Cent ans, Cahors parvint à se prémunir contre les invasions<br />

anglaises. Mais pas pour longtemps. Le sud ouest de la France fut en effet cédé au roi<br />

Edouard III d'Angleterre par le traité de Brétigny, en 1360. Après une trêve de neuf ans,<br />

Cahors fut libérée. Elle revint au royaume français complètement ruinée.<br />

Après quelques années d'accalmie, la Réforme marqua une division de la population. Des<br />

protestants furent assassinés, ce qui déchaîna les passions. En 1580, Cahors fut assiégée et<br />

pillée par les Huguenots, sous le commandement d'Henri IV.<br />

Au XIXe siècle, la ville fut récupérée et l'ancien fossé des fortifications, l'actuel Boulevard Gambetta, devint un<br />

axe majeur. On y édifia toutes les grandes institutions, comme un reflet <strong>du</strong> prestige per<strong>du</strong>.<br />

De cette époque prospère, Cahors a gardé de belles traces. La cité médiévale en est l'exemple<br />

parfait. Nous suivrons un circuit nous permettant de découvrir quelques une des plus jolies ruelles<br />

anciennes. Nous pourrons également contempler quelques beaux monuments, en particulier le Pont<br />

Valentré, ou visiter les musées ca<strong>du</strong>rciens.<br />

Logement à l’hôtel La Chartreuse *** de Cahors situé en bor<strong>du</strong>re de Lot à 600m <strong>du</strong> centre historique<br />

Repas <strong>du</strong> soir à l’hôtel : Menu :<br />

- Salade Quercynoise : Salade, Gésiers de Canard Confits, Tomate, Noix et Magret de Canard<br />

fumé<br />

- Confit de Canard à la Forestière<br />

- Fromages et Salade : Cabécou de Vache - Rocamadour – Cantal - Osso Iraty et Confiture de<br />

Griotte<br />

- Verrine à la Pèche, Façon Melba


Jour 9 : mercredi 8 mai : Un petit bout de Limousin<br />

Cahors : 2 ème partie de la visite : le marché et les Jardins Secrets<br />

Le mercredi et le samedi, installé à partir de 8h Place Chapou, le marché est sans aucun doute le<br />

plus grand et le coloré <strong>du</strong> département. Vous y trouverez tous les pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir et bien sûr les<br />

artisans et les agriculteurs locaux pro<strong>du</strong>cteurs de vin de Cahors. Le marché a été classé en 1996<br />

parmi les marchés d'exception de France. La grande qualité et la diversité des pro<strong>du</strong>its présentés,<br />

l'ambiance et le charme <strong>du</strong> site ont été des critères déterminants.<br />

Les Halles proposent également des pro<strong>du</strong>its fins de qualité.<br />

Le fleurissement est un véritable art de vivre et de sé<strong>du</strong>ire. Cette créativitéa donné naissance à une<br />

initiative inédite : les Jardins Secrets. Témoins d'une histoire plusieurs fois séculaire, les Jardins<br />

Secrets sont rapidement apparus comme une manière très originale de traiter les espaces verts<br />

urbains. Installés dans la partie médiévale de la ville et au pied <strong>du</strong> pont Valentré, ils valorisent une<br />

histoire et un patrimoine particulièrement riches. Conquérant des espaces en friche, peu entretenus ou laissés<br />

à l'abandon, ils permettent au public de découvrir les plantes cultivées au Moyen Âge, tout en offrant une<br />

approche très contemporaine de la mise en valeur des espaces verts.<br />

Brive la Gaillarde : la courageuse, la fortifiée ..... : parcours dans la ville<br />

A Brive, on ne se prend pas au sérieux, on a juste un petit peu de caractère. On sait recevoir en toute<br />

convivialité car on aime profiter des bonnes choses. On relève les défis, c’est son côté rugby.<br />

Son centre historique a gardé son authenticité et bénéficie d'un riche patrimoine bâti, une sorte de galerie<br />

marchande à ciel ouvert où boutiques et patrimoine de grande qualité se côtoient.<br />

- Musée Labenche, musée d'Art et d'Histoire : salles Préhistoire, gallo-romaine, Moyen-âge,<br />

hommes célèbres de la ville, collection exceptionnelle de tapisseries de la Manufacture de Mortlake<br />

<strong>du</strong> XVIIe siècle. Le bâtiment lui même, Renaissance, est à voir.<br />

- Musée de la Résistance et de la Déportation.<br />

- Collégiale Saint-Martin : <strong>du</strong> XIIe siècle, crypte <strong>du</strong> Ve siècle dédiée à St Martin l'Espagnol. Bel ensemble de<br />

chapiteaux romans dans le chœur.<br />

- Grottes de Saint Antoine de Padoue : <strong>du</strong> nom <strong>du</strong> Saint bien connu qui séjourna à Brive en 1226 et qui venait<br />

prier et faire silence dans ces grottes naturelles.


- Collège des Doctrinaires (actuelle Mairie) <strong>du</strong> XVIIe.<br />

- Château d'eau <strong>du</strong> XIXe, (siège de l'Office de Tourisme) en haut <strong>du</strong>quel on peut monter pour<br />

surplomber le marché et la partie basse de la ville.<br />

- Célèbre marché de Brive <strong>du</strong> samedi matin (le matin, les mardis, jeudis et samedis).<br />

- Le quartier <strong>du</strong> XVIe, maisons de bourgeois à tourelles.<br />

Brive la Gaillarde : visite de la distillerie Denoix<br />

Bienvenue à la Maison Denoix, maître liquoriste à Brive<br />

depuis 1839, spécialiste de la liqueur de noix<br />

Venez découvrir une distillerie <strong>du</strong> XIXe siècle et partager<br />

notre amour <strong>du</strong> métier. Nous vous accueillerons avec notre<br />

équipe chaleureuse et passionnée.<br />

– Vous verrez le vieil alambic, les chaudrons en cuivre et les foudres<br />

centenaires qui bonifient mystérieusement nos liqueurs en silence.<br />

– Vous sentirez les esprits de plantes et de graines, les macérations<br />

d'écorces et de fruits.<br />

– Vous dégusterez de vraies spécialités dans une atmosphère magique<br />

et parfumée.<br />

Nos apéritifs tra<strong>du</strong>isent la variété de notre région. Dans nos campagnes, le vin de noix est un apéritif fabriqué<br />

depuis de nombreuses générations. Découvrez également notre moutarde violette de Brive.<br />

Logement à l’hôtel Ibis ** Limoges Nord<br />

Repas <strong>du</strong> soir libre : l’hôtel est ceinturé de restaurants de chaînes diverses : Léon de Bruxelles, pizzeria<br />

Marco Polo, Courtepaille, Pataterie, Hall West, Hippopotamus, Poivre rouge, Top <strong>du</strong> Roulier ……


Jour 10 : jeudi 9 mai (ascension)<br />

Senlis : longue halte qui nous permettra de flâner dans la ville<br />

Il n'est pas à Senlis une rue, une place, un monument qui ne nous rappelle son long et riche passé...<br />

Augustomagus, le "marché d'Auguste" à l'époque gallo-romaine était une ville carrefour qui devint<br />

une place militaire importante... en témoigne la muraille gallo-romaine, d'un ovale de 840 mètres de<br />

périmètre : la seule <strong>du</strong> nord de la France dont le plan soit complet !<br />

En 987, Hugues Capet est élu roi, d'où son surnom de ville royale... Senlis prospère : charte<br />

communale, cathédrale, nouvel hôtel de ville... en même temps qu'elle est associée aux grands<br />

événements de l'histoire de France... "La Paix de Senlis", le siège des ligueurs prenant fait et cause<br />

pour Henri IV, Quartier général <strong>du</strong> Maréchal Foch, nœud de la Résistance...<br />

En flânant dans la ville, vous n'échapperez pas à ce sentiment à la fois curieux et rassurant <strong>du</strong> poids<br />

de l'histoire... tout vous le rappelle, les petites rues étroites de la ville ancienne, rue <strong>du</strong> heaume, rue<br />

<strong>du</strong> Chat Haré, où vous pourrez admirer les façades d'hôtels particuliers, La Londe, Germain, les<br />

anciennes églises de Saint Aignan, de Saint Frambourg, et la majestueuse cathédrale Notre Dame.<br />

Retour à <strong>Liège</strong> aux environs de 22h<strong>30</strong><br />

Légende :<br />

Visite Ville, Village Plus Beau Village France Monde Souterrain<br />

Eglise, Religieux Château Musée<br />

Gabarre, bateau … Petit train<br />

Nature, Jardin … Vignobles Pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> Terroir<br />

Restauration Petite restauration Dîner<br />

1


Le Terroir<br />

Le Rocamadour AOC : célèbre petit fromage rond fabriqué au lait cru entier de chèvre.<br />

Le Cabécou est une appellation agricole générique désignant un petit fromage rond<br />

à croute molle de lait cru de chèvre originaire des régions <strong>du</strong> Massif central comme<br />

le Quercy, le Rouergue et le Périgord.<br />

Le cabécou étant traditionnellement au lait de chèvre on en trouve aujourd'hui à<br />

base de lait de bovin ou de brebis, voir même un mélange des différents laits.<br />

La Dordogne, Le Lot, la Corrèze et la Charente ont su ne faire plus qu'un pour offrir à la Noix <strong>du</strong> Périgord<br />

AOC toutes leurs richesses et constituer un authentique terroir<strong>du</strong> Périgord.<br />

Une même Appellation pour 3 pro<strong>du</strong>its :<br />

- La noix fraîche, appelée aussi noix primeur ouvre la saison.<br />

- La noix sèche prend ensuite le relais.<br />

- Le cerneau de noix <strong>du</strong> Périgord se consomme tout au long de l'année.<br />

La Truffe : la Truffe noire a trois exigences pour se développer : la présence<br />

d'un arbre truffier, un terrain calcaire et un climat à tendance<br />

méditerranéenne. Ces trois atouts sont réunis dans le Lot qui est un des<br />

premiers départements pro<strong>du</strong>cteurs de France.<br />

Le foie gras d'oie ou de canard : L'élevage des oies et des canards, la pro<strong>du</strong>ction des foies gras, confits,<br />

magrets,... restent <strong>du</strong> domaine artisanal et familial qui font la qualité de ce pro<strong>du</strong>it.<br />

Fruit d'un travail attentif et passionné, le melon <strong>du</strong> Quercy est récolté par des<br />

Artisans Melonniers. Ses saveurs délicates et son goût sucré en font sa renommée.<br />

Toutes ses qualités sont issues d'un savoir-faire et d'un terroir : le Quercy.<br />

L'agneau fermier <strong>du</strong> Quercy : si tendre et si goûteux !<br />

Le Safran, l'or rouge <strong>du</strong> Quercy où les stigmates sont toujours entiers et purs.<br />

Appelé Crocus Sativus Linnaeus, le safran est une fleur soyeuse, d'un bleu mauve<br />

d'où se détache le rouge profond des stigmates qui donnent naissance au safran :<br />

en effet, c'est en prélevant les stigmates de ces fleurs, puis en les séchant que l'on<br />

obtient cette précieuse épice.<br />

La floraison débute en octobre et <strong>du</strong>re 3 semaines. La vie de la fleur est éphémère, 48 heures maximum.<br />

Pour la cueillette, il s’agit d’envelopper chaque fleur dans la paume, d’en couper la tige avec l’ongle, puis de<br />

recommencer encore et encore…Pensez bien ! 200 fleurs donnent 1 gramme de safran.<br />

Une fois les stigmates de la fleur délicatement prélevés l’or rouge entame le séchage. Il a lieu dans un four<br />

ménager à la température moyenne de 50° et a pour effet l’évaporation de l’eau pour la conservation et une<br />

Le saviez-vous ?<br />

Il faut 200 fleurs pour faire 1g de safran<br />

<strong>30</strong>.000€ : le prix d’un kilo de safran.<br />

Exorbitant ? Oui, mais 1 kilo, c’est pour<br />

50.000 personnes. De quoi relativiser….<br />

légère torréfaction afin de révéler les arômes. Au cours de cette<br />

opération, le safran perd 4/5 de son poids.<br />

Pendant ce temps le feuillage continue de s’épanouir tout l’hiver<br />

jusqu’au mois de mai ou les feuilles tombent et le Safran<br />

commence sa longue dormance estivale jusqu’à la prochaine<br />

floraison.<br />

Au mois de juin, les oignons sont arrachés et séchés puis<br />

replantés dans le courant de l’été.<br />

Le safran aime les étés chauds et secs.<br />

Le bulbe ne fleurit qu’une année, il se renouvelle en se multipliant. La <strong>3ème</strong> année, une touffe de 15 à 20<br />

bulbes se trouve à la place de l’unique bulbe planté.<br />

Il serait dommage de ne pas mentionner la Prune Dorée de Carennac, les châtaignes, les Cèpes,l’Eau de<br />

vie de prune, de pissenlit, de noix ….. ou la Moutarde violette de Brive<br />

Tous ces pro<strong>du</strong>its se retrouvent toute l’année sur les marchés traditionnels ou sur les Marchés de Pro<strong>du</strong>cteurs<br />

de Pays et sont mis en valeur par les restaurateurs.


Côté Culinaire<br />

La mique est une pâte levée constituée de farine de froment, d'œufs, de lait et<br />

de matière grasse (beurre et/ou de la graisse de canard). Sa cuisson consiste<br />

à la pocher dans un bouillon. Elle se mange avec <strong>du</strong> « petit salé » en basse<br />

Corrèze mais aussi dans toute la région <strong>du</strong> Quercy, et en Périgord Noir (Sarlat<br />

et environs).<br />

La flaugnarde ou flognarde, est un dessert originaire <strong>du</strong> Limousin voisin <strong>du</strong><br />

clafoutis. La principale différence est qu'on y intègre d'autres fruits que la cerise. La plupart <strong>du</strong> temps les<br />

Limousins y mettent des pommes.<br />

Papitou : pâté de foie de canard<br />

L'anchaud <strong>du</strong> Périgord (ou enchaud) est une spécialité locale de rôti de porc confit. Ce<br />

plat à la saveur et au moelleux d'un filet de porc se déguste froid dans sa gelée ou chaud<br />

légèrement doré.<br />

Pommes de terre sarladaises : Recette périgourdine traditionnelle, qui accompagnera<br />

une viande avec délices. En fait les pommes de terre à chair ferme sont rissolées dans de<br />

la graisse d'oie ou de canard et assaisonnées d'ail et de persil.<br />

Tourain blanchi : cette variante périgourdine de la soupe à l'oignon est particulièrement appréciée<br />

localement. On y ajoute des œufs pochés. Selon la tradition, c'est une soupière fumante de tourain brûlant et<br />

fortement poivré que l'on vient porter aux jeunes mariés le soir, ou la nuit, de leurs noces.<br />

- Peler les oignons et les émincer finement. Peler la gousse d'ail et l'écraser.<br />

- Faire fondre 1 cuillerée à soupe de graisse d'oie dans une poêle et ajouter les oignons. Les faire fricasser en<br />

remuant sans les laisser roussir, sinon le bouillon prendra un goût amer. Quand ils sont bien blonds, ajouter la<br />

gousse d'ail écrasée et mélanger. Tenir au chaud.<br />

- Mettre à bouillir 2 litres d'eau dans une marmite. Poudrer de farine la fricassée d'oignons à l'ail et la laisser<br />

blondir pendant 2 minutes. Prélever un peu d'eau bouillante dans la marmite et délayer la fricassée. Verser le<br />

tout dans la marmite. Saler et poivrer.<br />

- Laisser cuire la tourain pendant 40 minutes environ. 10 minutes avant de servir, casser<br />

les œufs et séparer les blancs des jaunes. Faire pocher les blancs dans un peu de<br />

bouillon. En fin de cuisson, baisser le feu et lier le reste <strong>du</strong> bouillon avec les jaunes<br />

d'œufs. Tenir au chaud sans laisser bouillir.<br />

- Disposer les tranches de pain très fines dans des assiettes creuses bien chaudes et<br />

verser le tourain dessus, après avoir rajouté les filaments de blancs. On peut aussi<br />

passer le tourain et le servir en soupière, sans pain. Autre variante: poudrer de gruyère<br />

râpé et passer au four pour gratiner.<br />

Le Croustilot, marque collective déposée, est la fierté des boulangers lotois ; ce pain<br />

traditionnel est réalisé avec uniquement <strong>du</strong> blé lotois.<br />

Pâtisserie, pastisseria, … pastis ! Un mot gascon pour dire « pâte », pour baptiser,<br />

au fil <strong>du</strong> temps, une ribambelle de gâteaux et ne finir par n’en désigner que le meilleur<br />

: ce gâteau moelleux et doré parfumé à la fleur d’oranger. C'est bien le même mot qui<br />

est à l'origine <strong>du</strong> nom de la boisson alcoolisée anisée : le pastis de Marseille.<br />

Le pounti ou picoussel est un mets ancien <strong>du</strong> Rouergue faisant partie des usages culinaires <strong>du</strong> Massif<br />

central. Par sa composition, c’est l'exemple parfait <strong>du</strong> plat paysan unique qui mêle sucré/salé et se transporte<br />

pour être servi comme panier-repas.<br />

C'est un pâté composé de farine de froment (ou de seigle) mélangée à des œufs et <strong>du</strong> lait, de feuilles de<br />

blette, de lard et de pruneaux. Il se mange habituellement froid ou légèrement poêlé en tranche, accompagné<br />

d'une salade. Il peut lui-même servir d'accompagnement à une volaille.<br />

Une dacquoise est un gâteau originaire <strong>du</strong> Sud-ouest, également appelé palois (les Dacquois étant les<br />

habitants de Dax, les Palois ceux de Pau), constitué de deux ou trois disques de pâte meringuée aux<br />

amandes (mélangées éventuellement avec des noisettes, de la noix de coco, des pistaches), séparés par des<br />

couches de crème au beurre diversement parfumée, et poudré de sucre glace.


Les Vignobles<br />

Les Vins de Pays <strong>du</strong> Lot sont issus des meilleurs terroirs : les terrasses, les coteaux, et les plateaux <strong>du</strong> Pays<br />

des merveilles. Il faut voir comment les vignes s’insèrent et mettent en valeur le patrimoine architectural <strong>du</strong><br />

Quercy. De manière ordonnée, elles accompagnent les méandres de notre rivière, le Lot.<br />

Les vignerons ont élaboré les Vins de Pays à partir de divers cépages :<br />

pour les rouges et les rosés : le Malbec, le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon,<br />

le Ségalin, le Gamay et le Merlot.<br />

pour les blancs : le Chardonnay, le Sauvignon, le Viognier, le Semillon, le Chenin.<br />

C’est un émerveillement de découvrir les vins à la fois frais, fruités, aromatiques,<br />

des vins de plaisir.<br />

Ils peuvent accompagner vos repas quotidiens. Ce sont des vins à partager en<br />

toutes occasions avec ses amis, à l’apéritif, tout au long <strong>du</strong> repas, avec des grillades,....<br />

Ce niveau qualitatif des Vins de Pays <strong>du</strong> Lot vous permettra de les associer à la gastronomie <strong>du</strong> Sud Ouest.<br />

Divers et variés, il existe forcément un Vin de Pays à votre goût<br />

Vins de Roc Amadour<br />

C’est en 2003 qu'on été plantées les premières vignes, 8 hectares de merlot, malbec et<br />

gamay.<br />

7 exploitations participent à l’aventure car tout ici était à créer.<br />

Bien sur Rocamadour avait autrefois un vignoble. Depuis l’occupation romaine, les<br />

vignes étaient même présentes mais le phylloxera et l’exode rural en avaient<br />

pratiquement détruit la totalité. Seuls 16 ha survivaient servant à faire <strong>du</strong> vin de table.<br />

N’écoutant que leur courage et leur envie, une poignée d’hommes et de femmes se sont donc attelés à la<br />

tâche : replanter des vignes.<br />

En 2005, la première vendange a lieu, en 2006 la première bouteille voit le jour.<br />

Les cuvées : Un Amadour rouge aux arômes de cassis et de mûre, aux notes poivrées. Un Amadour rosé aux<br />

arômes de fruits à chair blanche, de fleur d’acacias et de petits fruits rouges ainsi qu’un Marcaillou plus<br />

souple, plus léger et plus fruité au parfum de griotte.<br />

Coteaux <strong>du</strong> Quercy<br />

Plateaux lumineux, terre argilo-calcaire, terrasses baignées de soleil, coteaux verdoyants, vallons<br />

infinis...C'est au sud de Cahors, sur 340 ha que s’épanouissent les vins des Coteaux <strong>du</strong> Quercy.<br />

Composés de cabernet franc essentiellement (60% de l’encépagement) mais aussi de merlot,<br />

d’auxerrois, de tannat et de gamay dont la proportion ne peut dépasser 20% de la surface totale, les<br />

vins des coteaux <strong>du</strong> Quercy chantent une histoire faite de passions, de volonté et de sueur.<br />

Les hommes se transmettent un savoir faire de génération en génération dans le but d’obtenir un<br />

jour l’AOC.<br />

- les rouges affichent des notes de framboise et de cassis, des nuances poivrées et épicées ainsi<br />

que de beaux tanins légèrement boisés<br />

- les rosés (10 à 15% de la pro<strong>du</strong>ction) jouent sur les notes d’agrumes, de pamplemousse, de<br />

groseille et de fleurs blanches.<br />

AOC Cahors : Si noble ou si black<br />

Depuis le Moyen-âge, ils ont tous craqué pour lui : Henri III d’Angleterre, François 1er, les<br />

papes… Jusqu’à Pierre le Grand qui l’imposa à l’église orthodoxe russe ! Il faut dire qu’à<br />

l’époque, on buvait plutôt <strong>du</strong> vin coupé d’eau. Rien à voir donc avec le vin de Cahors,<br />

réputé pour sa robe sombre : le ‘black wine’. Un dicton lotois disait : ‘Si tu vois tes doigts à<br />

travers la robe <strong>du</strong> vin, alors ce n’est pas <strong>du</strong> Cahors’. Une typicité que le vin doit à son


cépage : le malbec.<br />

Plus noir que noir… Pour le rendre encore plus sombre, les vignerons <strong>du</strong> Moyen-âge avaient un truc : ils<br />

faisaient chauffer les grappes au four avant de les presser. Un procédé repris aujourd’hui par un des<br />

domaines de l’appellation, qui le commercialise sous le nom ‘New black wine’.<br />

Sans oublier les vignobles <strong>du</strong> Périgord noir<br />

Depuis plus de 2000 ans cette terre pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> vin. C’est une des plus anciennes régions viticoles de France,<br />

longtemps sous l’autorité bordelaise qui ne lui octroyait le droit de vendre ses récoltes qu’une fois les siennes<br />

écoulées.<br />

Les plus grands vins de la région sont pro<strong>du</strong>its dans le Bergeracois (périgord pourpre). Un jeune vignoble<br />

accumule les récompenses, celui de Domme, à découvrir.<br />

Le vignoble de Bergerac, sur lequel une large part est faite au cépage sauvignon, recouvre près de 13 000<br />

hectares répartis sur 90 communes et compte pas moins de 13 AOC (appelation d'origine contrôlée). S'étalant<br />

en terrasse au-dessus de la vallée de la Dordogne, il se répartit en plusieurs zones donnant des crus<br />

différents :<br />

- Le Bergerac (sec, rosé et rouge) et côtes de Bergerac (blanc et rouge)<br />

- Le Montravel (blanc et rouge), haut de Montravel et les côtes de Montravel<br />

- Le Pécharmant : dont le nom viendrait de Pech Armand<br />

- Le Saussignac<br />

- Le Rosette<br />

- Le Monbazillac.<br />

Ses AOC Bergerac rouge, Bergerac sec, Bergerac rosé, Côtes de Bergerac rouge et Côtes de Bergerac<br />

moelleux sont des vins qui peuvent être pro<strong>du</strong>its sur l’ensemble de la région viticole. Par contre, les<br />

appellations Pécharmant, Rosette, Monbazillac, Saussignac, Montravel, Haut de Montravel et Côtes de<br />

Montravel sont des vins issus de terroirs géographiques bien délimités qui répondent à des conditions<br />

d’élaboration précises. A chaque récolte, tous les vins <strong>du</strong> Bergeracois sont soumis à la dégustation et à<br />

l’analyse d’experts pour mériter l’Appellation d’Origine Contrôlée.<br />

Les vins blancs secs :<br />

Le Montravel, dont le terroir, berceau de Montaigne, est situé à proximité <strong>du</strong> St Emillionnais, sur la rive droite<br />

de la Dordogne, autour de Vélines.<br />

issu de 3 cépages : Sémillon, Muscadelle, avec une large prédominance de Sauvignon. Il sont aromatiques<br />

avec une généreuse structure en bouche.<br />

Le Bergerac, est aromatique, velouté, fin et fruité, il accompagne parfaitement fruits de mer et poisson.<br />

Montravel et Bergerac sont tous deux issus d'un assemblage de cépages sauvignon (essentiellement),<br />

sémillon et muscadelle.<br />

Les vins blancs moelleux :<br />

Sous cette même désignation cohabitent des vins nuancés très agréables en apéritif, sur les viandes blanches<br />

et les fromages forts<br />

Les côtes de Bergerac conjuguent fraîcheur et rondeur.<br />

Le Semillon est le cépage de prédilection pour ce vin à la robe dorée, qui allie remarquablement fraîcheur<br />

aromatique et rondeur en bouche. Il peut se boire jeune mais prend en vieillissant une ampleur remarquable.<br />

Les côtes de Bergerac Blanc se divisent en trois catégories : demi-sec, moelleux et doux, selon leur richesse<br />

en sucre.<br />

Les côtes de Montravel sont moelleux, de grande complexité aromatique avec des notes florales. La discrète<br />

appellation Rosette se caractérise par des vins à la robe légèrement paillée. Moelleux, souple et rond, ce vin<br />

singulier est d'une élégance rare. Il se distingue par son terroir particulier des coteaux exposés nord de la<br />

vallée.<br />

Essentiellement issue de l'assemblage de trois cépages, Sémillon, Sauvignon, Muscadelle.<br />

Quant au Saussignac, récolté aux limites de la "surmaturation", il présente une grande élégance.<br />

Il est issu de l'assemblage de 5 cépages : Sémillon, Sauvignon, Muscadelle, Ondenc et Chenin blanc.<br />

Ce vin ample et riche, aux arômes d'acacia, de pêche et de chèvrefeuille, développe avec le temps un<br />

bouquet généreux et complexe. Moelleux parce qu'issu de vendanges passerillées, il peut par dérogation être<br />

liquoreux lorsque les raisins sont botrytisée (comme l'AOC Haut Montravel).


Les vins blancs liquoreux :<br />

Le Monbazillac, occupe une place à part. Doré, onctueux, parfumé, ce vin se sert en apéritif ou avec le foie<br />

gras et en dessert.<br />

Issu de trois cépages (sémillon, sauvignon, muscadelle), il doit son bouquet particulier à la "pourriture noble"<br />

qui ré<strong>du</strong>it l'acidité <strong>du</strong> raisin. Le procédé date de la Renaissance : la vendange (tries) s'effectue comme pour le<br />

Sauternes en plusieurs fois, on ne récolte à chaque passage que les grains parvenus à l'état souhaité.<br />

Le Monbazillac acquiert toute sa saveur après deux ou trois années et peut se conserver <strong>30</strong> ans. Avec de<br />

l'âge, la couleur s'intensifie et le Montbazillac développent des caractéristiques riches et intenses.<br />

Son terroir s'étend sur 2.700 hectares et cinq communes : Pomport, Rouffignac, Colombier, St Laurent des<br />

Vignes et évidemment Monbazillac.<br />

On raconte que les phénomènes climatiques d'automne, avec les brouillards matinaux suivis de la chaleur <strong>du</strong><br />

soleil concourent à la prolifération d'un champignon microscopique qui permet d'augmenter la teneur en sucre<br />

des grains de raisin, indispensable à l'élaboration <strong>du</strong> Monbazillac.<br />

Les vins rouges :<br />

Le Bergerac, souple et fruité, se consomme jeune (2<br />

ou 3 ans après la récolte), tandis que le côtes de<br />

Bergerac, plus structurés, est un vin de garde.<br />

Ils proviennent de cépages divers. Il y a ceux qu'on<br />

appelle les cépages nobles (Cabernet, Sauvignon,<br />

Merlot) mais aussi des cépages plus traditionnels (Côt,<br />

Fer, Mérille).<br />

Le Pécharmant, Le "Pech", formé par une colline de<br />

<strong>30</strong>0 hectares, pro<strong>du</strong>it des vins rouges de grande<br />

qualité, souvent comparés aux Saint Emilion. C'est<br />

excellent vin corsé et généreux, n'acquiert toutes ses<br />

qualités qu'après un long vieillissement.<br />

Ce dernier accompagne idéalement un gibier en sauce<br />

ou un carré de boeuf, mais aussi le foie gras !<br />

Les vins rosés :<br />

Seul le Bergerac, se décline en rosé. Récemment développé pour satisfaire une demande croissante, ce vin<br />

complète une gamme de vins d'appellation déjà très diversifiée. Issu de vinifications courtes, il se distingue par<br />

sa fraîcheur et sa vivacité. Il vient principalement <strong>du</strong> cépage Cabernet.<br />

Le vin de Domme<br />

.<br />

Parmi les vins <strong>du</strong> Périgord, ceux <strong>du</strong> Pays de Domme et notamment ceux des coteaux <strong>du</strong> Céou<br />

jouissaient d'une excellente réputation. Ils étaient, dit-on, servis à la Cour <strong>du</strong> Roi.<br />

Vers 1260, le comte de Toulouse percevait la vinée sur certains territoires dans la région de<br />

Domme, au Sud <strong>du</strong> fleuve Dordogne.<br />

Au siècle dernier, le vignoble de Domme, situé sur les coteaux calcaires de la vallée <strong>du</strong> Céou,<br />

couvrait plus de 2800 hectares. Le vin, transporté en gabares jusqu’à Bordeaux, était exporté<br />

dans le monde entier. Mais la conjonction de plusieurs évènements notamment le phylloxéra et<br />

la première guerre mondiale ont entraîné un inexorable déclin. Il a fallut attendre 1994 soit plus<br />

de 100 ans après sa disparition, pour qu’un groupe d’agriculteur passionné fasse revivre le<br />

vignoble.<br />

Aujourd’hui avec 20 hectares et un superbe chai construit en 1998, une première étape est<br />

franchie. En quelques années le Vin de Domme est devenu une référence : 4 fois médaillé au<br />

Concours Général de Paris, plusieurs sélections au Guide Hachette et recommandé par le<br />

Guide <strong>du</strong> Routard. A partir de cépages nobles, merlot et cabernet franc.<br />

Aujourd'hui, quatre vins sortent des cuves <strong>du</strong> Chai de Moncalou : Le Florimont, Le Rosé, Le<br />

Tradition et ... Le Périgord Noir


Autres informations utiles<br />

Les Bastides : Les célèbres bastides s’égrènent le long <strong>du</strong> Lot; ce sont les villes nouvelles <strong>du</strong> moyen-âge<br />

(XIIIe s.), exemplaires pour leur architecture très structurée, place à arcades, portes fortifiées, ruelles à angles<br />

droits et maisons à colombages.<br />

Les Bories sont des huttes couvertes d'un toit de pierres plates. Dans le Périgord, on trouve bon nombres de<br />

fermes aux bories. Il s'agit d'une des plus anciennes formes d'habitat de cette région.<br />

Ecrin vert entre les deux vallées <strong>du</strong> lot et de la Dordogne, la Bouriane est principalement un pays de forêts :<br />

châtaignes et champignons sauvages. De majestueuses noiseraies vous rapprocheront de pittoresques<br />

villages où églises romanes et abbayes cisterciennes sont autant de vestiges d'une histoire riche et<br />

mouvementée. Sa capitale est Gourdon.<br />

Le Quercy est une ancienne province de France dont l'éten<strong>du</strong>e correspond à l'aire d'influence <strong>du</strong> diocèse de<br />

Cahors, jusqu'en 1317, perpétuant l'antique cité des Ca<strong>du</strong>rques. Il s'étend sur les plateaux jurassiques des<br />

causses et les vallées, dans l'actuel département <strong>du</strong> Lot, la moitié nord <strong>du</strong> département de Tarn-et-Garonne<br />

animé par Montauban, quelques communes de la Dordogne, de la Corrèze et de l'Aveyron.<br />

En 1790, le Quercy forme le premier département <strong>du</strong> Lot. Il est divisé en :<br />

- Haut Quercy avec son chef lieu Cahors et<br />

- Quercy blanc ou Bas Quercy au sud ouest de Cahors avec région ses grands plateaux calcaires blancs.<br />

Roc Amadour, filiale de l'abbaye de Tulle, est le grand lieu de pèlerinage quercynois.<br />

Le Périgord est le nom <strong>du</strong> comté qui recouvrait, à peu de chose près, l'actuel département français de la<br />

Dordogne, dans la région Aquitaine. Il est essentiellement rural et son histoire remonte à le nuit des temps.<br />

Il se compose :<br />

- Au nord, <strong>du</strong> Périgord vert (autour de Nontron). Ce nom vient des forêts de chênes clairs et châtaigniers qui<br />

s'y trouvent et, terres humides obligent, des prairies. Géologiquement, c'est la partie granitique de la<br />

Dordogne, qui appartient au Massif central.<br />

- Au centre et nord-ouest, <strong>du</strong> Périgord blanc (autour de Ribérac et Périgueux), ce nom vient <strong>du</strong> sol calcaire de<br />

cette région. Les grands champs de céréales lui ont donné le surnom de grenier <strong>du</strong> Périgord.<br />

- Au sud-est, <strong>du</strong> Périgord noir (autour de Sarlat-la-Canéda), historiquement la plus ancienne appellation des<br />

quatre, ce nom vient des forêts de chênes dits verts mais en réalité très sombres.<br />

- Au sud-ouest, <strong>du</strong> Périgord pourpre (autour de Bergerac), cette appellation est la plus récente (1970). Elle est<br />

<strong>du</strong>e à l'expansion <strong>du</strong> tourisme, le pourpre rappelant la couleur des feuilles de vigne à l'automne3. Autrefois le<br />

Bergeracois faisait partie <strong>du</strong> Périgord blanc.<br />

Le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle : un patrimoine local devenu mondial.<br />

Traversé tout entier par le légendaire chemin <strong>du</strong> Puy, le Lot compte à ce titre de nombreux monuments, sites<br />

et tronçons d'itinéraire classés au Patrimoine Mondial par l'Unesco.<br />

Sur un axe allant de l'est au sud-ouest, le Lot porte gravée sur sa peau la principale voie jacquaire : le chemin<br />

<strong>du</strong> Puy, ou GR65. En provenance de Conques, ce dernier entre dans le département par la vallée <strong>du</strong> Lot, fait<br />

halte à Figeac et à Gréalou (près de Cajarc), puis repart vers Cahors et trace son sillon jusqu'à Montcuq avant<br />

de pousser la porte <strong>du</strong> Tarn-et-Garonne. 2 variantes permettent de découvrir la Vallée <strong>du</strong> Célé par GR651 ou<br />

Rocamadour par GR6, lieu de pèlerinage reconnu.<br />

Le saviez-vous ?<br />

Noix saint jacques (sera complété)


La rivière espérance<br />

La vie des gabarriers se découvre dans un roman de Christian Signol : "la rivière Espérance".<br />

Il relate le Périgord, sa vie au temps où le chemin de fer n'arrivait pas jusque là. Le temps où ces bateliers<br />

descendaient le bois de chêne pour la fabrication des tonneaux en Bordelais et remontaient ensuite les<br />

denrées de première nécessité comme le sel.<br />

La Rivière Espérance est une minisérie française en 9 épisodes de 90 minutes, réalisée par Josée Dayan<br />

d'après le roman de Christian Signol et diffusée à partir de 1995 sur France 2. Sa commercialisation en 2006<br />

sous la forme de DVD s'accompagne d'un redécoupage en 18 épisodes de 45 minutes.<br />

1832, à Souillac en Quercy : Benjamin et Marie sont deux amis d'enfance. Le père de Benjamin, gabarier,<br />

con<strong>du</strong>it des gabares, sortes de barques, pour le transport de marchandises sur la Dordogne.<br />

Un jour, il dit à son fils : « Pour tes treize ans, je t'emmènerai. » Cette promesse est tenue et Benjamin<br />

deviendra gabarier comme son père. Mais il faut se méfier de tout le monde et aussi de celle pour qui ils<br />

vivent : la Dordogne.<br />

Faire ce métier était le rêve de Benjamin, mais ce rêve ne pourrait-il pas se transformer en cauchemar ? Les<br />

démêlés avec les marchands et les gabariers se terminent parfois bien mal. Pourra-t-il rester fidèle à son amie<br />

Marie malgré ses rendez-vous secrets avec Émeline Lombard, fille <strong>du</strong> riche marchand dont ils dépendent ?<br />

Principal décor <strong>du</strong> feuilleton, la Dordogne est présentée en différents endroits de son cours. Les communes<br />

d'Argentat en Corrèze, de Carennac dans le Lot, de Bergerac en Dordogne, de Branne et Grézillac en Gironde<br />

figurent parmi les lieux de tournage.<br />

Sur les traces de Jacquou-le-Croquant<br />

Dans le Périgord Noir s'est déroulée une drôle d'histoire. Eugène Le Roy s'est inspiré de faits réels pour écrire<br />

son célèbre roman qui a donné naissance à films et téléfilms. Une promenade sur les terres qui ont porté<br />

l'histoire nous emporte dans un rêve...<br />

A partir <strong>du</strong> château de Lherm, près de Rouffignac, le voyageur peut découvrir les sites importants de l'histoire<br />

de Jacquou. Ce château est celui dans les oubliettes <strong>du</strong>quel le jeune héro a failli périr. C'est ce château qui fut<br />

brûlé par la fronde (on disait jacquerie) des paysans.<br />

A quelques encablures, Bars et Fanlac, deux villages typiques parlent de cette période avec leurs vieilles<br />

pierres. Un peu plus loin Montignac-sur-Vézère offre une visite <strong>du</strong> musée "Eugène Le Roy". C'est aussi près<br />

de ce gros village que se trouve la grotte de Lascaux, mais c'est une autre histoire.<br />

Jacquou est également passé par Périgueux dans le roman et par Sarlat dans le film. A Domme, sur le<br />

promontoire au dessus de la Dordogne une statue rappelle aussi la vie de ce paysan hors norme, dont l'envie<br />

de revanche et de vengeance s'est nourri au contact des criantes inégalités qui allaient déclencher la<br />

révolution française. Au passage également sur les chemins <strong>du</strong> garçon, les Eyzies et son musée de la<br />

préhistoire, ses grottes rupestres ou à concrétions méritent un arrêt.<br />

En continuant le long de la Vézère, vous arriverez à Limeuil. Là se rencontrent deux rivières au caractère<br />

affirmé, la Vézère et la Dordogne. Là, les gabarriers faisaient assaut d'audace pour "prendre le passage" à<br />

leurs adversaires.<br />

Sur les traces de Jacquou, ou celles des gabarriers, on découvre tout un aspect un peu secret <strong>du</strong> Périgord<br />

Noir, à l'écart des circuits touristiques classiques.


Prix : 925 € par personne<br />

+ éventuellement 285 € de single (5 chambres maximum) à verser en même temps que le 1 er<br />

acompte<br />

+ éventuellement assurance annulation : 40 € par personne en twin ou double et 70 € par personne<br />

en single à verser en même temps que le 1 er acompte<br />

En cas d’annulation sans assurance la totalité de la somme sera conservée<br />

• 1 er acompte de <strong>30</strong>0 € (+ éventuellement single et/ou assurance annulation)<br />

avant le 10 janvier 2013<br />

• 2 ème acompte de 325 € avant le 28 février 2013<br />

• solde de <strong>30</strong>0 € avant le 15 avril 2013<br />

Au compte : 363-0782778-28 au nom de <strong>U3A</strong> – Animations à 4020 <strong>Liège</strong><br />

En mentionnant clairement nom, prénom, adresse email et téléphone de chaque participant.<br />

Le prix comprend :<br />

• le transport par autocar 3*** full option <strong>du</strong>rant les 10 jours<br />

• les déplacements divers, petit train, bateau, gabarre, ascenseurs, parkings et autres<br />

• 9 nuits en B&B dans les différents hôtels mentionnés ci-dessus<br />

• Les 7 repas <strong>du</strong> soir gastronomiques ou terroir des 1/5 – 2/5 - 3/5 - 4/5 – 5/5 - 6/5 - 7/5<br />

• les taxes de séjour<br />

• le petit déjeuner <strong>du</strong> 1er jour dans le car<br />

• toutes les visites, entrées .... telles que répertoriées dans ce programme<br />

• et bien sûr toutes nos animations<br />

Suggestions de choses utiles à caser dans la valise :<br />

- vêtements légers, couvre-chef, anti-moustiques et crème solaire car il pourrait faire très chaud<br />

- gros pulls, si ce n’est pour l’extérieur, en tout cas pour toutes les visites souterraines<br />

- vêtement de pluie imperméable<br />

- bonnes chaussures de marche car les sols peuvent être glissants<br />

Ce voyage nécessite une condition physique normale. Néanmoins, certains villages sont haut<br />

perchés, et le car bien sûr ne peut en aucun cas y accéder. Il faudra donc grimper calmement et au<br />

rythme de chacun afin de mériter les paysages époustouflants.<br />

Renseignements complets : www.u3a.be (rubrique voyages u3a)<br />

Une question ? francoise@formatage.org ou 04/278.39.80 après 20h

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