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Table des matières 

Introduction........................................................................................................................................... 1 

Comité exécutif national (Comité) et Conseil exécutif national (Conseil)........................................... 2 

Travail lié aux conventions collectives................................................................................................. 3 

Annexe « T »..................................................................................................................................... 3 

Poste moderne................................................................................................................................... 4 

Négociations avec Postes Canada..................................................................................................... 4 

Convention collective des FFRS....................................................................................................... 5 

Section des griefs et de l’arbitrage du bureau national..................................................................... 5 

Réunions avec les membres et les militantes et militants du STTP..................................................... 5 

Comité national des femmes................................................................................................................. 6 

Travail avec d’autres organismes.......................................................................................................... 6 

Faire passer le message du STTP parmi la population ......................................................................... 7 

Faire valoir les points de vue du Syndicat auprès du gouvernement................................................... 8 

Solidarité internationale........................................................................................................................ 8 

Négociations de l’unité de l’exploitation postale urbaine de 2007.................................................... 10 

Négociations des FFRS....................................................................................................................... 11 

Démocratie syndicale et participation des membres........................................................................... 12 

Orientation .......................................................................................................................................... 13 

L’avenir............................................................................................................................................... 14 

Bâtir le leadership et rehausser la participation dans un syndicat en transformation ........................ 15 

Conclusion .......................................................................................................................................... 16

Consœurs et confrères, 

Introduction 

Voici mon sixième rapport à un congrès national du STTP à titre de membre du Comité exécutif 

national et mon deuxième à titre de présidente nationale. Je suis étonnée d’être déjà à rédiger un 

autre rapport destiné à un congrès national, et je suis frappée, encore une fois, par la quantité 

incroyable de travail accompli au quotidien par tous ceux et celles qui se dévouent pour le Syndicat. 

Je constate de nouveau le nombre de questions complexes dont nous sommes tous saisis chaque jour 

dans les lieux de travail, les bureaux de section locale et aux paliers régional et national, et je 

demeure convaincue que le STTP est le meilleur syndicat au monde et qu’il compte les membres les 

plus solides et les plus intelligents. Je crois encore que nous contribuons à créer un monde meilleur, 

et une fois de plus, je constate que faire partie du leadership du STTP est à peu près ce qu’on peut 

faire de mieux dans la vie. 

Les trois dernières années ont été à la fois exigeantes et stimulantes, et bien qu’on puisse en dire 

autant de n’importe quelle période au sein du STTP ou presque, c’est particulièrement le cas du 

mandat qui s’achève. Encore une fois, le Syndicat a su relever les défis et bien défendre les intérêts 

des membres. Il y a certainement des choses qu’on aurait pu faire mieux. Peut-être aurions-nous dû 

régler d’autres problèmes, entreprendre un plus grand nombre de campagnes, organiser des activités 

additionnelles et rédiger un plus grand nombre de lettres. Il y a aussi, bien entendu, des désaccords 

sur ce qui constitue les forces et les faiblesses du Syndicat et sur ce qui a été un succès ou un échec 

au cours du dernier mandat. J’espère que nous serons en mesure de discuter de tout cela de manière 

respectueuse et amicale à ce congrès. J’espère aussi qu’individuellement et collectivement, nous 

assumerons la responsabilité de nos décisions et de nos actes. Enfin, j’espère que nous saurons nous 

réjouir de nos victoires et reconnaître la lutte commune qui nous unit. 

Lors du congrès national de 2005, nous nous préparions en vue des négociations de la convention 

collective de l’unité urbaine, qui arriverait à échéance en 2007, et nous avions dit que ce serait une 

ronde de négociations difficile. Nous avions raison. 

Nous venions de syndiquer 6 500 nouveaux membres FFRS et nous avions dit que la représentation 

de ces nouveaux membres et leur intégration dans le STTP représenteraient un véritable défi, mais 

que leur inclusion améliorerait et renforcerait le Syndicat. Nous avions raison. 

Nous commencions à peine à connaître la nouvelle PDG de Postes Canada et nous avions prédit que 

nous connaîtrions des moments difficiles, compte tenu de son parcours professionnel (licenciements, 

déréglementation et privatisation). Nous avions raison. 

Nous nous préparions aux élections fédérales et nous redoutions les conséquences de l’élection des 

conservateurs de Stephen Harper. Nous avions raison.

Rapport de la présidente nationale - 2 - Congrès national de 2008 

Nous nous apprêtions à entamer un mandat rempli de périodes de négociation collective. En plus des 

négociations qui se succèdent dans les nombreuses unités du secteur privé, nous nous préparions aux 

négociations de l’unité de l’exploitation postale urbaine et à deux réouvertures de la convention 

collective des FFRS. Nous avions prédit trois années fort occupées, et nous avions raison. 

Il s’est passé beaucoup de choses depuis le dernier congrès national. Dans ce rapport, je vais donner 

mon point de vue sur les défis et les victoires des trois dernières années. J’ai collaboré à la rédaction 

du rapport du Conseil exécutif national et j’appuie les positions qui y sont énoncées. Aussi vais-je 

essayer d’éviter les répétitions. Je vais également aborder divers aspects de notre travail quotidien et 

certains des dossiers dont je suis responsable à titre de présidente nationale. 

Comité exécutif national (Comité) 

et Conseil exécutif national (Conseil) 

En général, les membres du Conseil et du Comité ont bien travaillé ensemble tout au long du 

mandat, mais le Conseil a été profondément divisé sur deux questions : la convention collective de 

l’unité urbaine et la demande d’emploi du dirigeant national des griefs auprès de la division des 

relations du travail de Postes Canada. 

Ne pas toujours être d’accord n’est pas nécessairement une mauvaise chose. D’ailleurs, bon nombre 

de militantes et militants et de dirigeantes et dirigeants locaux et régionaux ont des opinions 

partagées sur ces questions. Il n’est pas nécessaire que la direction du Syndicat soit toujours 

unanime. Je préfère que le Conseil soit formé de dirigeantes et dirigeants solides, qui votent en 

fonction de leurs convictions, que d’avoir un Conseil qui est toujours unanime parce que personne ne 

veut se mouiller. L’une des forces du STTP est que les gens disent ce qu’ils pensent et débattent 

ouvertement des principes et des stratégies. Nous devons toutefois apprendre à mieux gérer nos 

différences. Il faut pouvoir laisser une question de côté lorsque les membres se sont prononcés sur 

cette question et respecter leur décision. 

Dans la mesure du possible, le Comité a tenté de se réunir une fois par semaine, selon l’emploi du 

temps des dirigeants et dirigeantes. Nous avons maintenu la pratique adoptée au cours du mandat 

précédent, qui consiste à inviter le permanent syndical national affecté au Comité exécutif national, 

le confrère Evert Hoogers, à assister à toutes les réunions du Comité. 

Bien que le Conseil soit tenu de se réunir au moins six fois par année, il s’est probablement réuni 

deux fois plus souvent au cours des trois dernières années. Comme dans le passé, nous avons eu de 

la difficulté à traiter chaque mois de tous les points à l’ordre du jour, mais ensemble nous avons 

réussi à accomplir une quantité énorme de travail pour les membres. Il y a eu de nombreuses 

discussions orageuses, d’autres plus réfléchies, et nous avons eu à prendre des décisions difficiles.


Je suis fière du travail accompli par le Conseil en matière de finances ces trois dernières années. Il 

reste encore des domaines importants où nous pouvons réduire les coûts et il faudra accorder la 

priorité à ces réductions au cours du prochain mandat. Toutefois, nous avons donné suite aux 

engagements pris lors du dernier congrès et notre plan se déroule comme prévu. Un élément 

important de ce travail est de veiller à ce que les membres du Conseil aient tous la même 

compréhension des finances du Syndicat. Nous avons organisé des séances de formation sur cette 

question et nous avons examiné les recettes et les dépenses de façon régulière. Pour que ce travail 

continue de progresser, je recommande que le prochain Conseil organise, tôt dans le mandat, une 

session de formation sur les finances du Syndicat à l’intention des membres du Conseil exécutif 

national et du Conseil national des syndics. J’espère aussi que la délégation à ce congrès nous 

donnera le mandat de continuer à mettre en œuvre notre plan financier à long terme et évitera 

d’ajouter de nouveaux coûts jusqu’à ce qu’un examen approfondi de la structure ait été effectué. 

Travail lié aux conventions collectives 

La présidente ou le président national accomplit du travail lié aux conventions collectives assez 

régulièrement. Toutefois, cet aspect du travail s’est intensifié au cours du mandat qui prend fin. 

Annexe « T » 

L’un des dossiers qui relève de la présidence nationale est celui de l’annexe « T ». Comme l’indique 

le rapport du Conseil exécutif national, au cours des deux premières années du mandat qui s’achève, 

l’employeur a refusé tous les projets proposés par le Syndicat. C’est pourquoi il était si important de 

négocier une liste de projets obligatoires dans la convention collective de 2007. L’annexe « T » peut 

grandement contribuer à contrer l’éventuelle perte d’emplois découlant des changements 

technologiques en nous permettant de financer et de mettre à l’essai des initiatives de création 

d’emplois. 

Le programme d’apprentissage est un programme négocié mis en œuvre aux termes de 

l’annexe « T ». Depuis 1995, nous avons soutenu financièrement la formation de plus de 

120 membres dans la maintenance des véhicules et la maintenance du matériel des établissements 

postaux. 

Pour la première fois, le programme d’apprentissage le plus récent était composé d’un nombre égal 

d’hommes et de femmes. 

Au cours des trois dernières années, plusieurs représentantes et représentants du STTP ont travaillé 

aux projets de l’annexe « T » et au programme d’apprentissage. Je leur suis très reconnaissante pour 

leurs compétences, leur créativité, leurs connaissances et leur engagement.


Poste moderne 

Le programme de modernisation de Postes Canada de 1,9 milliard de dollars comporte les 

changements technologiques les plus importants auxquels les membres du STTP aient eu à faire face 

depuis des dizaines d’années. Ces changements auront des répercussions sur le travail de chaque 

travailleuse et travailleur des postes et de toutes les classes d’emplois tant dans l’unité urbaine que 

rurale. Et si on laisse Postes Canada faire à sa guise, nous deviendrons beaucoup moins nombreux. 

Le Conseil exécutif national a nommé un comité directeur pour mener les consultations et les 

négociations aux termes de l’article 29 de la convention collective de l’unité urbaine. Ce comité, qui 

est dirigé par la présidente nationale, a établi la tenue de réunions hebdomadaires d’information, de 

recherche, de communications et de stratégie au bureau national. De plus, des réunions nationales de 

consultation et de négociation ont lieu avec l’employeur toutes les semaines. Les trois paliers du 

Syndicat participent à ces réunions en personne ou par conférence téléphonique. 

Le plan de modernisation pose de nombreux défis. Selon la convention collective de l’unité de 

l’exploitation urbaine, l’employeur a l’obligation de cerner et d’éliminer tous les effets défavorables 

des changements technologiques. Le Syndicat a pour sa part la possibilité de négocier de meilleures 

conditions de travail pour que les membres bénéficient des changements technologiques. 

Voilà le principal défi à relever au cours des trois prochaines années. Le Syndicat devra y consacrer 

beaucoup d’attention et de ressources. La mobilisation des membres sera un élément essentiel, car 

les répercussions du plan de modernisation seront probablement l’un des principaux enjeux des 

négociations avec Postes Canada pour les unités urbaine et rurale en 2011 et 2012. 

Négociations avec Postes Canada 

La présidente ou le président national a toujours un rôle à jouer dans les négociations, mais sa 

participation est parfois plus active dans certaines rondes que dans d’autres. Ce rôle consiste 

habituellement à servir de liaison entre le Comité de négociation et le Conseil exécutif national, à 

participer aux discussions stratégiques avec le Comité de négociation et le Conseil et à fournir du 

soutien à la négociatrice ou au négociateur en chef et au comité de négociation. Il arrive souvent, 

lors de chaque ronde de négociation, que la négociatrice ou le négociateur en chef demande à la 

présidente ou au président national d’intervenir auprès de l’employeur pour régler une impasse ou 

faire avancer un dossier. Lors de la plus récente ronde de négociation de l’unité urbaine, j’ai travaillé 

de près avec le négociateur en chef et le comité de négociation. Ce fut un grand plaisir de travailler 

avec un comité aussi dévoué, créatif et travaillant. 

D’autres détails au sujet des négociations menées avec Postes Canada en 2007 pour l’unité de 

l’exploitation urbaine sont énoncés plus loin dans le présent rapport.


Convention collective des FFRS 

J’ai également eu l’occasion d’effectuer du travail lié à la convention collective des FFRS au cours 

du mandat qui s’achève, non seulement durant les négociations, mais aussi lors des discussions en 

vue de régler les griefs en litige liés au plafond financier, de la négociation du protocole d’entente 

sur l’annexe « C » de la convention collective et des réunions régulières de la section des griefs et de 

l’arbitrage du bureau national. 

Section des griefs et de l’arbitrage du bureau national 

L’automne dernier, le Comité exécutif national m’a confié la tâche de superviser la section des griefs 

et de l’arbitrage du bureau national. Nous nous sommes réunis de façon régulière en suivant un ordre 

du jour et nous avons assuré le suivi des questions qui y étaient inscrites. Ces réunions regroupaient 

les personnes qui travaillent au bureau national dans les domaines des griefs et de l’arbitrage, de la 

santé et de la sécurité, de la consultation et des effectifs, ainsi que les membres du STTP qui siègent 

au comité de transition des FFRS. Ces réunions régulières nous ont aidé à assurer le bon 

déroulement du travail de la section et nous ont permis de discuter ensemble de l’interprétation de la 

convention collective, des griefs nationaux d’interprétation et des stratégies. J’ai bien aimé travailler 

avec les membres de la section des griefs et je leur suis reconnaissante pour leur talent, leur 

engagement et leurs compétences. 

Réunions avec les membres et les 

militantes et militants du STTP 

Au cours des trois dernières années, nous avons eu beaucoup d’occasions de nous réunir avec les 

membres et les militantes et militants. Il y a eu deux séries de conseils régionaux et de conférences 

régionales : la première, pour préparer les négociations de l’unité urbaine; la deuxième, le congrès 

national. Nous avons aussi organisé des séminaires d’éducation. Dans le cadre des négociations des 

FFRS, il y a eu deux séries de réunions en petits groupes et trois votes de ratification. De plus, 

l’unité urbaine a participé à deux référendums : le premier, sur le calcul de l’ancienneté et le 

programme de revendications; l’autre, sur le projet de convention collective et le mandat de grève. 

Il est important que la personne qui occupe la présidence nationale assiste à autant de ces réunions 

que possible et dans un grand nombre de sections locales et de régions différentes, car elle peut ainsi 

prendre le pouls des membres et des militantes et militants. Au cours du prochain mandat, il faudra 

accorder plus d’importance à la tenue de réunions avec les membres des unités de négociation du 

secteur privé pour discuter de leurs négociations. 

Comme je l’avais fait au cours du mandat précédent, j’ai participé à la dernière semaine de chaque 

programme d’éducation syndicale de quatre semaines. Ma présentation est suivie d’une période de 

questions et réponses et le débat est toujours franc, sérieux, respectueux, fertile et divertissant.


Nous nous sommes réunis, ces trois dernières années, avec différents groupes de membres du 

Syndicat dans le cadre d’activités telles que la conférence des unités de négociation du secteur privé, 

à Toronto, les réunions des membres des services techniques et les réunions de chefs d’équipe. 

J’ai également eu l’occasion de rencontrer les membres à diverses autres activités, notamment, la fin 

de semaine familiale d’éducation et la fin de semaine de solidarité internationale de la région du 

Pacifique, des réunions avec les membres FFRS dans un certain nombre de sections locales, 

l’activité organisée par le Comité local des femmes d’Edmonton à l’équinoxe, la conférence des 

femmes de la région du Centre et les visites en milieu de travail et forums alternatifs organisés 

relativement au plan de modernisation de Postes Canada. 

Comité national des femmes 

Le Comité national des femmes présentera un rapport au congrès au sujet du travail que nous avons 

accompli au cours des trois dernières années et des défis auxquels font face les femmes. Un rapport 

écrit ne peut rendre justice à la richesse et à la profondeur des discussions que nous avons eues lors 

de nos réunions. Nous avons abordé des questions telles que la garde d’enfants, l’avortement, le 

stress, le harcèlement, les négociations, les attaques envers les droits des femmes et la paix. 

Certaines des discussions les plus importantes que nous ayons eues découlent du rapport de Lynda 

Davies au sujet des femmes du STTP. Le prochain Comité national des femmes et le prochain 

Conseil exécutif national tiendront sans doute des discussions semblables à l’avenir sur la manière 

de mettre en pratique les leçons tirées du rapport pour accroître la participation des femmes à la vie 

syndicale. 

Travail avec d’autres organismes 

Au cours du dernier mandat, le STTP a participé avec l’Association canadienne des maîtres de poste 

et adjoints (ACMPA) et le Syndicat des employés des postes et communications (SEPC) à la table 

ronde du Conference Board du Canada sur l’avenir de Postes Canada. Nous avons aussi travaillé 

ensemble au dossier du projet de loi C-14, qui vise la déréglementation partielle de Postes Canada. 

La présidente de l’ACMPA et le président du SEPC ont tous deux pris la parole lors de la 

manifestation que nous avons organisée pour marquer le 25 e anniversaire de la Société canadienne 

des postes et dans le cadre de l’Opération transparence. De plus, la participation du SEPC aux 

activités d’UNI a été beaucoup plus étendue au cours de ce mandat. 

J’espère que nous continuerons à développer ces relations durant le prochain mandat. Il faut unir 

tous les syndicats du secteur postal, en commençant par les syndicats qui représentent les travailleurs 

et travailleuses de Postes Canada.


De plus, nous avons travaillé avec le Conseil des Canadiens à deux dossiers : la plainte d’UPS aux 

termes de l’ALÉNA et le Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP). J’ai représenté le STTP 

au sein du conseil d’administration du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA). Cette 

année, le Conseil exécutif national a autorisé l’octroi d’un soutien financier au CCPA pour l’aider à 

développer ses bureaux provinciaux. 

Bien que le Congrès du travail du Canada (CTC) ait mené des campagnes intéressantes au cours du 

dernier mandat, il a perdu beaucoup de sa pertinence pour la grande majorité des travailleurs et 

travailleuses. L’assemblée statutaire du CTC aura lieu en mai et elle constitue pour nous une 

occasion de discuter non seulement du leadership du CTC, mais aussi de la mise sur pied d’un 

programme pour renforcer le mouvement syndical. Cette assemblée nous permettra aussi de discuter 

de la tenue de campagnes et de l’organisation et de la mobilisation des membres de la base autour 

d’enjeux tels que la privatisation, la paix, l’égalité, les emplois verts, le salaire minimum, les 

pratiques commerciales inéquitables et l’intégration économique, la syndicalisation des non- 

syndiqués et la précarité de l’emploi. Ce sera aussi une occasion de discuter de moyens de bâtir des 

conseils du travail, des collectivités et un mouvement syndical puissants. 

Faire passer le message du STTP parmi la population 

Les statuts nationaux prévoient que « la présidente ou le président national a la responsabilité des 

relations publiques du Syndicat au palier national ». Par conséquent, la personne qui occupe la 

présidence a beaucoup d’influence sur nos communications en général et est la principale porte- 

parole du Syndicat au palier national. 

Au cours des trois dernières années, le Syndicat a beaucoup fait parler de lui dans les médias 

relativement aux questions suivantes : la livraison en milieu rural, le plan de modernisation de Postes 

Canada, l’Opération transparence, le projet de loi C-14, le service postal public et la plainte d’UPS 

aux termes de l’ALÉNA. 

Nous avons aussi rencontré le comité de rédaction de MacLeans, du Toronto Star et de divers 

journaux de l’entreprise Sun. 

Près d’une demi-douzaine d’articles d’opinion ont été publiés, principalement dans des journaux 

communautaires, et nous avons réagi de façon régulière aux articles publiés au sujet du syndicat et 

du service postal. 

Pour ce qui est des autres aspects du domaine des communications, je travaille en collaboration avec 

le service de la recherche et des communications, je rédige souvent des éditoriaux pour notre journal 

Perspective et j’ai récemment entrepris la publication d’un blogue.


Nous avons continué à nous réunir tous les ans avec les grands expéditeurs de courrier, l’Association 

canadienne du marketing (ACM), la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, la 

Canadian Community Newspaper Association (association de journaux communautaires), 

l’Association nationale des grands usagers postaux et la Fédération canadienne des municipalités 

pour discuter de la déréglementation, d’un éventuel examen du mandat de Postes Canada et d’autres 

questions postales. Cette année, nous avons aussi rencontré la Canadian International Mail 

Association (CIMA) au sujet du projet de loi C-14, qui vise la déréglementation de la poste-lettres 

du régime international. 

Faire valoir les points de vue du Syndicat 

auprès du gouvernement 

Le gouvernement a accordé beaucoup d’attention au service postal au cours des trois dernières 

années. Par conséquent, le Syndicat a dû faire un grand nombre de présentations devant des comités 

du gouvernement et participer à plusieurs réunions avec des hommes et femmes politiques. J’ai 

comparu devant le Comité législatif chargé de la Loi fédérale sur la responsabilité; aux audiences du 

Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires sur l’avenir de 

Postes Canada; devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement social et de 

la condition des personnes handicapées sur le projet de loi visant à interdire le recours à des briseurs 

de grève; et aux audiences du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des 

collectivités au sujet de la livraison rurale et des entreprises postales internationales. 

Nous avons participé à des réunions avec les députées et députés qui siègent au Comité permanent 

des transports, de l’infrastructure et des collectivités et avec des députées et députés du 

gouvernement et de l’opposition, des sénateurs et le caucus rural du Parti libéral pour leur faire part 

des préoccupations du Syndicat au sujet du projet de loi C-14, qui vise la déréglementation partielle 

de Postes Canada. Nous avons aussi exercé des pressions sur les députées et députés pour qu’ils 

votent en faveur du projet de loi visant à interdire le recours à des briseurs de grève. 

Solidarité internationale 

Il y a longtemps, le Conseil exécutif national a décidé que le Fonds postal international relèverait de 

la présidence nationale. D’autres dirigeantes et dirigeants ont aussi assumé la responsabilité d’une 

bonne partie du travail de solidarité internationale et ont dirigé divers projets. La participation d’un 

si grand nombre de membres du Conseil au travail de solidarité internationale montre le soutien 

qu’on y accorde. Nous reconnaissons que le travail que nous effectuons sur la scène internationale 

est essentiel pour les membres du STTP. Il nous aide dans notre lutte contre la privatisation et la 

déréglementation, nous renseigne sur les nouvelles technologies, facilite notre travail en matière de 

santé et de sécurité et nous aide à changer pour le mieux le monde dans lequel nous vivons.


Le sous-comité de la solidarité internationale du Conseil s’est réuni de façon régulière au cours du 

mandat et a fait des recommandations au Conseil au sujet de notre travail de solidarité internationale. 

Le confrère Evert Hoogers a coordonné notre travail de solidarité internationale et le Fonds postal 

international. 

J’encourage tous les délégués et déléguées à lire le rapport spécial qui a été préparé en vue du 

présent congrès au sujet de notre travail de solidarité internationale. J’ai contribué à ce travail, mais 

la plupart de mes activités sur la scène internationale ont été liées à l’Internationale des compétences 

et des services (UNI). Le rapport sur la solidarité internationale décrit tout le travail accompli par le 

STTP au sein d’UNI et le rôle important joué par UNI dans le mouvement syndical. 

En 2005, j’ai participé à la conférence régionale d’UNI-Amériques au Brésil, à la conférence postale 

d’UNI-Amériques à Gatineau (Qc) et au congrès mondial d’UNI à Chicago. En 2006, j’ai participé à 

la réunion du Comité de direction à Washington, à la conférence des femmes et à la réunion du 

Comité exécutif régional d’UNI-Amériques tenues au Chili et à la réunion du Comité exécutif 

mondial d’UNI à Nyon, puis, en 2007, à la conférence postale mondiale d’UNI à Athènes. 

L’ampleur de notre charge de travail ne nous permet pas d’assister à toutes les activités d’UNI. Par 

exemple, je n’ai pas été en mesure d’assister à la conférence régionale d’UNI-Amériques en 

Argentine et à la réunion du Comité exécutif mondial d’UNI en Indes en 2007 à cause des 

négociations de l’unité urbaine et de l’unité des FFRS. 

Je tiens à féliciter la consœur Lynn Bue, 1 re vice-présidente nationale, qui, en 2005, a été élue 

présidente du Comité du secteur postal d’UNI-Amériques. Elle est la première femme à occuper ce 

poste. 

La solidarité internationale, c’est bien plus que des voyages à l’étranger. La grande majorité de notre 

travail de solidarité internationale est accompli ici. Nous effectuons du travail dans nos collectivités 

contre les guerres en Iraq et en Afghanistan, à l’appui des droits syndicaux en Iran, contre 

l’occupation israélienne de la Palestine, à l’appui des opposants américains à la guerre, contre le 

recours aux certificats de sécurité et contre la prétendue guerre au terrorisme. Voilà autant 

d’éléments importants de notre travail de solidarité internationale et de notre travail avec les alliés.


Négociations de l’unité de l’exploitation 

postale urbaine de 2007 

Les déléguées et délégués connaissent ma position au sujet de la convention collective de l’unité 

urbaine de 2007. J’ai appuyé le projet de convention collective et j’ai expliqué pourquoi je le faisais 

lors des réunions de présidentes et présidents, lors des votes de ratification et dans des bulletins et 

lettres destinés aux membres. Je n’entends pas répéter toutes ces raisons ici, sauf pour dire que j’ai 

appuyé le projet de convention collective parce que je croyais que c’était une bonne convention 

collective et que nous n’aurions pas obtenu davantage si nous avions fait la grève. Je suis toujours de 

cet avis. Il s’agit d’une décision que chacune et chacun d’entre nous devons prendre lorsque nous 

nous prononçons sur une convention collective. Aux réunions du Conseil, du Comité de négociation, 

des comités exécutifs locaux et lors des assemblées de ratification, on se demande tous « Est-ce que 

cette convention collective répond aux besoins des membres? Pouvons-nous obtenir davantage si 

nous faisons la grève? Qu’allons-nous perdre si nous faisons la grève? » 

Tout le monde sait que j’ai brisé l’égalité des voix au sein du Conseil en me prononçant en faveur de 

la recommandation d’acceptation du projet de convention collective. À certains égards, ce fut une 

décision difficile, car je savais que des militants et militantes ne seraient pas contents et que je 

m’exposais à des réactions politiques négatives. Mais à bien d’autres égards, ce fut une décision très 

simple. 

Lorsqu’on occupe un poste de direction, il faut prendre des décisions qui risquent de ne pas plaire à 

tout le monde. Lorsqu’on prend une décision, il faut le faire en fonction de ce qu’on croit fermement 

être dans le meilleur intérêt des membres qu’on représente. Je suis d’avis que, dans le contexte, 

l’obtention d’un règlement négocié comportant des gains réels pour les membres sans devoir 

recourir à la grève était dans le meilleur intérêt des membres à court et à long terme. Je savais que la 

prime de rendement d’équipe (PRÉ) représenterait un véritable défi, mais j’étais convaincue que les 

membres étaient assez solides et assez intelligents pour refuser de changer leur comportement en 

échange d’une promesse de quelques centaines de dollars. Ce qui s’est avéré exact. Cela ne veut pas 

dire que la PRÉ ne continuera pas de nous poser un défi. Il faudra être vigilant et poursuivre le 

dialogue avec les membres pour qu’ils ne se laissent pas piéger par la PRÉ. 

Je croyais aussi qu’il était important de permettre aux membres de se prononcer. Nous leur avons 

donné notre opinion au sujet des gains contenus dans le projet de convention collective, de ses 

lacunes, du contexte politique, des dilemmes et des risques. Les membres ont décidé d’accepter le 

projet de convention collective et nous devons tous respecter leur décision.


Lors des négociations avec Postes Canada de 2011 et 2012, on risque de se retrouver devant bon 

nombre des mêmes dilemmes. Les décisions à prendre seront tout aussi difficiles. Il est peu probable 

qu’on réussisse à obtenir un règlement négocié sans faire la grève. Bien entendu, notre objectif est 

toujours d’obtenir la meilleure convention collective possible sans recourir à la grève. Mais il faut 

être prêt à prendre n’importe quelle mesure nécessaire, y compris la grève, pour défendre nos 

emplois, nos salaires et nos conditions de travail et l’avenir du service postal public. 

Négociations des FFRS 

La première réouverture de la convention collective des FFRS a eu lieu tôt dans le mandat qui 

s’achève, soit en 2006. Nous avons alors réalisé des gains importants pour les membres FFRS, dont 

l’obtention d’employées et employés de relève et d’un régime de soins dentaires. Les négociations 

dans le cadre de la deuxième réouverture, en 2008, ont été rompues et les questions en litige ont été 

renvoyées à un arbitre à cause de la démarche autoritaire et arrogante de l’employeur. Parce que 

l’employeur a imputé arbitrairement et unilatéralement des dépenses au plafond financier, nous 

allons devoir mener une bataille difficile pour voir à ce que l’arbitre tranche les revendications 

pécuniaires et non pécuniaires. L’employeur ne semble pas vouloir accorder ni l’égalité ni de droits 

fondamentaux aux membres FFRS. Il est plutôt résolu à maintenir les travailleuses et travailleurs les 

moins bien rémunérés de son effectif dans la position défavorable où ils se trouvent. 

Les membres du Comité de négociation des FFRS étaient travaillants et déterminés devant 

l’intransigeance de l’employeur, et ce fut pour moi un privilège que de travailler avec eux. Ils 

comprenaient la dynamique des négociations et la nécessité d’obtenir de véritables avantages, la 

rémunération du temps travaillé et le respect et la dignité pour les membres qu’ils représentent. 

Depuis que nous avons négocié le statut d’employé pour les FFRS, en 2003, nous avons amélioré 

leur condition. Toutefois, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, et bon nombre de membres 

FFRS éprouvent de la frustration, à juste titre, parce que les changements ne se concrétisent pas plus 

rapidement. Les actions revendicatrices récentes menées par les membres FFRS en Alberta et 

ailleurs montrent clairement cette frustration. Les membres de l’unité urbaine qui veulent, avec 

raison, que leurs confrères et consœurs FFRS obtiennent davantage et qui s’opposent à l’exploitation 

de ces derniers deviennent eux aussi impatients. 

Ceux d’entre nous qui ont travaillé avec les FFRS pendant près de dix ans avant qu’ils ne deviennent 

membres de l’unité de négociation et employés de Postes Canada se souviennent de ce qu’étaient 

leurs conditions de travail à l’époque et des raisons pour lesquelles ils voulaient se syndiquer. Nous 

nous rappelons aussi que nous avions accepté une convention collective de huit ans sans droit de 

grève afin d’obtenir 652 millions de dollars en paiements garantis pour améliorer leurs salaires, leurs 

avantages sociaux et leurs conditions de travail.


Il ne fait aucun doute que la situation des FFRS est bien meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était 

lorsqu’ils étaient entrepreneurs. Il reste cependant des questions importantes à régler en ce qui 

concerne les salaires, les avantages sociaux et, plus important encore, la rémunération des heures 

travaillées. D’ici l’expiration de la convention collective en 2012, le Syndicat doit s’efforcer de 

régler ces questions. Malgré tous nos efforts, les FFRS ne bénéficieront toujours pas, à ce moment- 

là, des mêmes conditions de travail et salariales que les membres de l’unité urbaine. Lors des 

négociations de 2012, le défi sera de les rapprocher le plus possible de leurs consœurs et confrères de 

l’unité urbaine. Fait important, les membres FFRS bénéficieront alors du droit de grève. 

Démocratie syndicale et participation des membres 

Nous nous targuons toujours d’être un syndicat démocratique et participatif. Il faut qu’il y ait une 

discussion à l’intérieur du Syndicat sur ce que cela signifie. Nous devons trouver des moyens de 

faire participer un plus grand nombre de membres à la vie syndicale. Pour atteindre cet objectif, il 

faudra peut-être réévaluer nos façons de faire. 

Par exemple, bon nombre de sections locales ont de la difficulté à obtenir quorum lors des 

assemblées générales. La participation au vote de ratification de la convention collective de l’unité 

urbaine a été plus faible qu’auparavant dans de nombreuses grandes sections locales. Nous devons 

nous demander s’il est intéressant et motivant pour les membres de participer à une réunion ou à une 

activité syndicale. 

Est-ce plaisant? Les réunions syndicales suscitent-elles des sentiments de solidarité, de tolérance et 

de camaraderie? Les membres sont-ils traités avec respect? Les opinions divergentes sont-elles 

tolérées ou même encouragées? 

Si on se fie au récent vote de ratification, le Syndicat a encore beaucoup à faire avant de pouvoir 

prétendre être une organisation respectueuse, tolérante et vraiment démocratique. 

Nous devons travailler plus fort pour améliorer nos processus démocratiques et le respect de la 

tolérance et de la diversité au sein de notre Syndicat. Chaque membre a le droit de se sentir à l’aise 

d’exprimer ses opinions sans se faire intimider ou se faire interrompre et a le droit d’entendre les 

opinions des autres. 

Nous devons également nous demander quel est l’effet sur nos membres de voir leurs représentantes 

et représentants syndicaux se faire sans cesse critiquer et rabaisser et, trop souvent, par d’autres 

représentantes et représentants syndicaux. 

Nous aurons toujours des désaccords, mais nous devons être plus respectueux les uns des autres et 

nous entraider, même lorsque nous nous retrouvons dans des camps opposés.


Nous devons indiquer clairement à nos membres que le Syndicat ne tolèrera pas l’intimidation et les 

comportements abusifs lors des activités syndicales, qu’il encouragera plutôt les débats francs et 

ouverts, et qu’il fera cesser les rumeurs, demi-vérités et insinuations qui portent atteinte aux 

personnes et à la crédibilité de l’organisation dans son ensemble. 

Orientation 

Nous parlons beaucoup d’orientation dans le STTP. C’est important parce que notre orientation 

détermine le genre de rapports que nous entretenons avec nos employeurs et les gouvernements. Elle 

détermine aussi le rôle que nous jouons dans le mouvement syndical et le mouvement pour la justice 

sociale, ainsi que les objectifs que nous nous efforçons d’atteindre au nom des membres. Nous 

tenons beaucoup de réunions avec l’employeur. Nous exerçons des pressions sur le gouvernement. 

Nous négocions avec l’employeur. Nous réglons des problèmes au moyen de la procédure de 

règlement des griefs ou de l’arbitrage ou du processus de consultation. Nous tentons d’obtenir des 

améliorations pour nos membres et de faire respecter leurs droits. Nous tentons de changer le monde 

dans lequel nous vivons. C’est ça notre travail. La manière dont on accompli ce travail et les raisons 

pour lesquelles on le fait s’appuient sur notre orientation et nos politiques. 

Dans mon rapport au congrès national de 2005, j’ai écrit que notre façon de traiter avec l’employeur 

est à la fois idéologique et stratégique. J’estime encore que c’est vrai. Elle est idéologique, puisque 

nous savons que les intérêts du Syndicat et de ses membres et les intérêts de l’employeur sont 

divergents. Notre façon de faire est aussi stratégique et l’a toujours été. Cela ne veut pas dire qu’on 

abandonne notre orientation lorsque ça fait notre affaire. En fait, cela signifie que nous avons une 

relation légale avec l’employeur, que nous sommes guidés par nos principes et nos politiques dans 

cette relation, mais que nous devons aussi tenir compte des circonstances, du contexte politique et de 

ce qui est dans le meilleur intérêt de nos membres lorsque nous prenons des décisions. 

Depuis quelque temps, une nouvelle menace semble peser sur notre orientation. De plus en plus de 

membres du STTP acceptent des postes de direction à Postes Canada. Une publication récente de la 

direction dans une région en particulier se vantait du fait que plus d’une dizaine de membres du 

STTP étaient passés du côté de la direction. Depuis plus d’un an, nous entendons parler des 

nombreux membres partout dans le Syndicat qui acceptent des postes de superviseurs, de stagiaires 

en gestion et d’agents de mesure des itinéraires (AMI). Certains ont déjà été militants ou délégués 

syndicaux, ou encore membres de comités exécutifs locaux. De plus, nous avons vu l’ancien 

dirigeant régional de l’éducation et de l’organisation et le dirigeant régional des griefs de la région 

du Centre accepter un poste dans la division des relations de travail de Postes Canada, et nous avons 

appris que le dirigeant national des griefs avait déjà postulé un emploi auprès de la division des 

relations de travail à Postes Canada.


Pas surprenant qu’il y ait tant de confusion parmi nos membres et nos militantes et militants. D’une 

part, nous exprimons très clairement que nos intérêts et ceux de l’employeur ne sont pas les mêmes. 

Nous avons des politiques qui défendent catégoriquement de se réunir seul avec l’employeur ou de 

soumettre des articles pour les publications de la direction. Nous insistons pour que les travailleurs et 

travailleuses qui acceptent des postes de direction par intérim perdent leur ancienneté. Nous parlons 

beaucoup d’analyse des classes et de la lutte des classes. Nous voulons savoir, à juste titre, de quel 

côté sont nos élus. 

Nous devons donner l’exemple si nous voulons empêcher l’exode de militantes et militants du STTP 

vers la direction. Nous devons intégrer des discussions et des débats sur notre orientation dans tous 

les programmes d’éducation. Nous devons poursuivre le dialogue avec nos membres au sujet des 

dangers que représentent les programmes de Qualité de vie au travail (QVT) de l’employeur et la 

nature de nos relations avec nos patrons. Nous devons nous assurer que les militantes et militants et 

les leaders que le Syndicat forme, guide et renseigne et à qui il accorde sa confiance sont vraiment 

du côté des travailleurs et travailleuses et n’aspirent pas à des postes de direction. 

L’avenir 

Le Conseil exécutif national a présenté au congrès un plan d’action ambitieux pour les trois 

prochaines années. J’appuie entièrement ce plan d’action et j’ai bien hâte d’obtenir l’apport des 

déléguées et délégués. Comme toujours, le plan d’action nous rappelle la quantité incroyable de 

travail qui a été accompli pour les membres et aussi combien il reste encore à faire. 

Le plan d’action n’est bon que si tous les paliers du Syndicat sont capables et prêts à le mettre en 

œuvre. J’encourage tous les délégués et déléguées à parler franchement de la manière dont ils 

entrevoient le plan d’action et la façon dont ils entendent le mettre en application dans leurs sections 

locales et leurs régions, ainsi que des ressources, de la formation et du matériel dont ils auront besoin 

pour le faire. 

Nous aurons une bataille très difficile à mener contre Postes Canada en 2011 et 2012. Nous devons 

nous y préparer. Pour ce faire, nous devons continuer de bâtir un réseau de déléguées et délégués 

syndicaux et des comités exécutifs locaux puissants afin de mobiliser les membres. Nous devons 

continuer à contrer les programmes de QVT de Postes Canada. Nous devons veiller à ce que les 

membres FFRS soient actifs et renseignés et participent à tous les paliers du Syndicat. Nous devons 

continuer à défendre notre vision du service postal public. Enfin, nous devons préparer la population 

et nos alliés au combat que nous serons peut-être tenus de mener en 2011 et 2012 pour nous assurer 

d’avoir leur soutien peu importe les actions que nous serons contraints de mener.


Bâtir le leadership et rehausser la participation 

dans un syndicat en transformation 

Bon nombre des dirigeantes, dirigeants, militantes et militants actuels du Syndicat à tous les paliers 

prendront leur retraite dans les quelques années à venir. Nous devons planifier pour l’avenir. Les 

jeunes membres, les membres des unités de négociation du secteur privé et les membres des groupes 

revendiquant l’équité représentent un élément important de notre avenir. 

La composition démographique de notre syndicat évolue sur le plan de l’âge et de la diversité. Plus 

nous syndiquerons d’autres travailleurs et travailleuses dans des unités externes à Postes Canada, 

plus le Syndicat et les besoins des membres changeront. 

Le Syndicat doit écouter les nouveaux membres et les membres provenant de diverses origines 

ethniques ou culturelles, et ce, même si ce qu’ils pensent met nos politiques et nos stratégies à 

l’épreuve ou semble en contradiction avec l’orientation que nous avons définie. 

Le STTP est leur syndicat. Ensemble, ils vont définir l’orientation du Syndicat comme l’ont fait ceux 

qui l’ont bâti dans les années 1960, et comme ceux d’entre nous qui sommes devenus actifs dans les 

années 1970 et 1980 avons continué à le faire. 

Ils ont le droit de parler et de faire entendre leur voix. 

Nous devons respecter la diversité, nous y ouvrir et modifier nos comportements et pratiques pour 

que ces membres se sentent les bienvenus dans leur syndicat et prennent leur place à titre de 

dirigeantes et dirigeants. 

Les membres à la retraite ont eux aussi un rôle à jouer à l’avenir. Leurs années d’expérience, de 

leadership et de militantisme ne peuvent être mises de côté. Les militantes et militants de longue date 

doivent pouvoir demeurer actifs dans des organisations comme l’Association des syndicalistes 

retraités du Canada (ASRC) et le Regroupement des syndicalistes à la retraite (RSR) ou dans les 

groupes de retraités locaux ou régionaux du STTP. Les membres à la retraite peuvent aussi guider 

les nouveaux militants et militantes, mais il faut reconnaître que leur expérience ne leur donne pas 

réponse à tout. 

Nos façons traditionnelles de faire les choses ne sont pas les seules façons de faire. Les nouveaux 

membres et les membres des groupes revendiquant l’équité offrent une perspective nouvelle au 

Syndicat et nous devons souscrire à ces nouvelles idées.


Conclusion 

Bien entendu, aucun aspect du travail décrit dans ce rapport n’a été accompli par moi seule. Notre 

personnel en recherche et en communications nous procure un soutien quotidien énorme. Le confrère 

Hoogers, qui prendra sa retraite après le congrès, a été un merveilleux conseiller et une ressource 

précieuse. Et nous ne pourrions pas accomplir le travail que nous faisons sans l’aide de notre 

personnel administratif et de traduction compétent et dévoué. 

La consœur Jacqueline Hélie, l’adjointe administrative qui a travaillé avec tous les présidents 

nationaux depuis le confrère Joe Davidson prendra sa retraite après le congrès national. Je tiens à la 

remercier pour ses nombreuses années de service dévoué au STTP et à lui souhaiter une longue et 

belle retraite. 

Comme toujours, ce fut pour moi un plaisir et un privilège que de travailler au nom des membres du 

Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes. Je trouve très agréable de travailler avec autant 

d’excellents militants, militantes, dirigeantes et dirigeants syndicaux aux paliers local, régional et 

national. Si les déléguées et délégués me font l’honneur de me réélire présidente nationale, je serai 

heureuse de poursuivre ce travail au nom des membres. 

Solidarité, 

Deborah Bourque 

/mp scfp 1979 

dn sepb 225


Introduction..................................................................................................................................... 1 

Comité national mixte des droits de la personne Annexe « HH » .................................................. 1 

Projets de levée et de livraison du courrier – Annexe « AA »........................................................ 3 

Pourquoi l’annexe « AA »? ............................................................................................ 3 

Projets en cours de l’annexe « AA »............................................................................... 4 

Projets pilotes de médecine douce – annexe « GG »...................................................................... 5 

Acupuncture et douleurs lombaires ................................................................................ 5 

Stress et anxiété .............................................................................................................. 6 

Tendinite du sus-épineux (douleur à l’épaule) ............................................................... 7 

Prévention des maladies cardiovasculaires..................................................................... 8 

Impact sur les négociations............................................................................................. 8 

La promotion de l’égalité................................................................................................................ 8 

Groupe de travail chargé d’étudier la surcharge créée par les envois sans adresse........................ 9 

La gestion...................................................................................................................................... 11 

Organisme « Training for Change » ............................................................................................. 12 

Le service postal : de la collaboration à la concurrence ............................................................... 12 

Pas seulement pour les riches ....................................................................................... 12 

Menaces visant le service postal public........................................................................ 13 

Internationale des compétences et des services ............................................................................ 15 

La lutte contre les fermetures........................................................................................................ 16 

Nos défis et nos possibilités.......................................................................................................... 17 

Si nous parvenons à échapper à notre ennemi… .......................................................................... 19 

Conclusion .................................................................................................................................... 21

Introduction 

Un des défis associés au poste de première vice-présidence nationale est la grande variété de tâches 

et d’activités qui relève de sa responsabilité. Ce poste m’a mis en contact avec la diversité et la 

sagesse d’un grand nombre de consœurs et de confrères de tous les paliers du Syndicat, et je tiens à 

vous remercier de m’avoir donné cette chance. 

Le rapport que je soumets au congrès de 2008 porte sur le travail que j’ai effectué au cours des trois 

dernières années. J’y exprime aussi mes pensées sur les défis que nous avons relevés ou qui nous 

attendent, et sur les possibilités qui s’offrent au Syndicat. 

Comité national mixte des droits de la personne 

Annexe « HH » 

Je fais partie du Comité national mixte des droits de la personne tout comme le confrère Denis 

Lemelin et la consœur Caroline Lee de la section locale de Québec. Ce comité a été négocié, en 

2003, aux termes de l’annexe « HH » de la convention collective de l’unité postale urbaine. La demijournée 

de formation sur les droits de la personne et les conflits en milieu de travail offerte aux 

nouveaux employés et employées relève de ce comité, qui s’occupe aussi du harcèlement, de l’équité 

en matière d’emploi et d’autres questions relatives aux droits de la personne. 

À ce jour, près de 10 000 membres du STTP, embauchés par Postes Canada depuis le 30 septembre 

2003, ont suivi la formation sur les droits de la personne offerte en milieu de travail. Dans la région 

des Prairies, Postes Canada a accepté d’offrir la formation à tous les employés et employées. 

Malheureusement, cette mesure n’a pas été étendue à la grandeur du pays. 

Le comité mixte de l’annexe « HH » a aussi élaboré des modules de formation de deux heures sur le 

harcèlement sexuel, le racisme et l’homophobie. Ces modules sont offerts à l’ensemble des 

employées et employés des lieux de travail où la nécessité d’une telle formation est établie. Le 

prochain module que préparera le comité mixte portera sur des questions relatives à la capacité et 

aux mesures d’adaptation. 

Le STTP se doit de remercier ses animatrices et animateurs dévoués qui ont offert la formation dans 

les lieux de travail. 

Au cours des trois dernières années, le comité mixte de l’annexe « HH » a discuté de nombreuses 

questions, dont les suivantes :

1 re vice-présidente nationale - 2 - congrès national de 2008 

Livraison d’articles de courrier qui pourraient contrevenir aux droits de la personne : 

Cette question a été soulevée à la suite d’un incident survenu à Vancouver où des factrices et 

facteurs de la succursale « F » ont refusé de livrer un dépliant qui, selon eux, contenaient des 

propos homophobes et haineux. Les lois, comme la Loi sur la Société canadienne des postes, le 

Code criminel et la Loi canadienne sur les droits de la personne, n’abordent pas cette question 

de manière satisfaisante parce qu’elles n’ont pas évolué au même rythme que les protections 

relatives aux droits de la personne. L’homophobie est interdite par la Loi canadienne sur les 

droits de la personne, mais le courrier « haineux » est défini au cas par cas par les tribunaux. 

En ce moment, les tribunaux sont saisis d’un cas qui pourrait établir une certaine jurisprudence 

dans ce domaine. Postes Canada a refusé de livrer un envoi du Sex Party, parce qu’elle estimait 

que son contenu était explicitement sexuel et pornographique. Le Sex Party a décidé de porter 

l’affaire devant les tribunaux. Si Postes Canada obtient gain de cause, la décision pourrait aider à 

déterminer les envois jugés contraires aux droits de la personne. 

Mesures d’adaptation pour les travailleuses enceintes : À Montréal, une plainte relative aux 

droits de la personne a fait l’objet d’une médiation auprès de la Commission canadienne des 

droits de la personne. Postes Canada a par la suite adopté une nouvelle politique sur les mesures 

d’adaptation à l’endroit des employées enceintes. Cette politique offre des protections 

supérieures à celles prévues à la clause 33.20 de la convention collective de l’unité urbaine. 

Enquête adéquate sur les plaintes en matière des droits de la personne : Postes Canada 

travaille de concert avec la Commission canadienne des droits de la personne en vue d’offrir de 

la formation à ses représentantes et représentants qui font enquête sur les plaintes relatives aux 

droits de la personne. Un cours a été mis à l’essai, mais des modifications doivent y être 

apportées. Quand le cours sera terminé, le STTP pourra utiliser certaines de ses composantes 

pour former ses propres représentantes et représentants. 

Vidéo et dépliant au sujet des employées et employés sourds ou malentendants : Postes 

Canada achève la production d’une vidéo qui présente des conseils sur les façons de 

communiquer avec les employées et employés sourds ou malentendants. De la même manière, 

elle prépare un dépliant que nos membres sourds pourront remettre aux clients dans leurs lieux 

de travail. 

Affiche interdisant le harcèlement : L’affiche, qui en est aux derniers stades de préparation, 

sera apposée dans 7 000 lieux de travail de Postes Canada, tant en milieu urbain que rural. 

Mesures spéciales pour l’embauche de travailleuses et travailleurs autochtones : Les 

consœurs Cindi Foreman et Cathy Kennedy sont les représentantes du STTP au sein du souscomité 

chargé de favoriser l’embauche de travailleuses et travailleurs autochtones. Ce projet sera 

d’abord mis en œuvre à Regina et à Saskatoon. 

Langage non sexiste : Le refus de Postes Canada d’utiliser une terminologie qui respecte à la 

fois les femmes et les hommes, surtout en français, est un problème qui perdure. Il faut modifier 

cette pratique, car elle nuit à notre lutte pour l’égalité.


Projets de levée et de livraison du courrier – Annexe « AA » 

Le confrère Lafleur et moi faisons partie du comité directeur de l’annexe « AA ». Ce comité a été 

créé dans le cadre de la convention collective de l’unité urbaine de 2000 en réponse aux 

revendications des deux parties sur les méthodes de travail et les problèmes relatifs à la levée et à la 

livraison du courrier. L’annexe « AA » n’est pas un processus de consultation. Aucun projet pilote 

ne peut être mis sur pied et aucune étude ne peut être effectuée sans l’accord des deux parties. 

Les succès remportés et les connaissances acquises dans le cadre de l’annexe « AA » ne peuvent 

qu’être attribués aux membres dévoués, actuels et passé, du comité de travail national et des comités 

de travail locaux. Le succès ne se mesure pas toujours à la réussite d’un projet. Il consiste parfois à 

faire la preuve qu’une méthode de travail est vouée à l’échec. 

Pourquoi l’annexe « AA »? 

Postes Canada prévoyait une baisse draconienne du courrier de première classe et elle ne croyait pas 

que la perte de revenus serait compensée par une augmentation des envois de la médiaposte avec ou 

sans adresse. Postes Canada croyait également que si les factrices et facteurs pouvaient accomplir 

leur journée de travail en huit heures, c’était la preuve qu’elle pouvait augmenter leur charge de 

travail. 

Le Syndicat était très préoccupé par le taux d’accidents du travail chez les membres externes et, 

selon lui, la situation était attribuable aux méthodes et à la charge de travail. 

Notre principal objectif était de récupérer à l’interne la livraison des colis. Contrairement aux 

menaces qui pesaient sur les autres types d’envois, les prévisions indiquaient que les achats dans 

l’Internet feraient augmenter le nombre de colis à livrer (ce qui s’est produit). Nous voulions que 

Postes Canada assure sa présence sur ce marché et que les membres du STTP livrent les colis. Nous 

avons atteint cet objectif dans le cadre des négociations de 2003 de la convention collective de 

l’unité urbaine. 

Un autre grand objectif des comités de l’annexe « AA » était d’inciter Postes Canada à faire preuve 

de créativité dans ses tentatives de diversification du travail. Même si nous n’étions pas 

nécessairement d’accord avec ses sombres prédictions au sujet du déclin du courrier de première 

classe, nous savions, d’après ce que nous constations dans le reste du monde, qu’il pouvait y avoir 

un impact négatif. Nous prenions aussi connaissance des effets de la nouvelle technologie utilisée 

dans d’autres pays, et en particulier les machines de tri séquentiel du courrier. Nous savions très bien 

qu’il est impossible de livrer du courrier pendant six à huit heures par jour. Nous voulions 

commencer à nous préparer, pour être mieux placés à défendre nos emplois, si l’employeur décidait 

de recourir à ces machines.


Au cours du premier mandat, le comité a consacré beaucoup de temps à examiner d’autres tâches, 

dont la livraison, le ramassage et la vente de nouveaux produits. Nous voulions mettre en place des 

projets intéressants et rentables qui amélioreraient le service au public. 

Maintenant que Moya Greene a annoncé son projet de « modernisation », nous devons obliger 

l’employeur à examiner de nouveau nos projets, car ceux-ci pourraient être un moyen de compenser 

les effets défavorables de la nouvelle technologie. 

En plus du travail accompli, les projets pilotes ont eu des retombées importantes qu’il convient de 

mentionner. Au fil des ans, de nombreux membres qualifiés et dynamiques ont travaillé à ces projets 

aux paliers national ou local. Le travail qu’ils ont accompli, même s’il était exigeant, a aiguisé leur 

esprit d’analyse, approfondi leurs connaissances des systèmes de mesure du travail et augmenté leur 

capacité à décortiquer les analyses de coût soumises par l’employeur. Ces compétences seront très 

utiles lorsque nous contesterons les modifications à nos méthodes de travail que Postes Canada 

prévoit mettre en place. 

Projets en cours de l’annexe « AA » 

Quatre projets ont été mis en œuvre (pour une description plus détaillée des projets, voir le rapport 

du 4 e vice-président national) au cours de conventions collectives précédentes ou de celle de 2007 : 

Médiaposte sans adresse; 

Chariot de factrice ou facteur; 

Valeurs de temps pour les casiers A-62; 

Analyse statistique des facteurs d’accidents du travail chez les factrices et facteurs (liens entre 

l’équipement, l’heure du jour, etc., et les accidents du travail). 

J’aimerais remercier les membres actuels du comité de travail national : Pierrette Morin, de la 

section locale de Montréal, Rob Cook, de la section locale d’Orillia et Jim Crowell, de la section 

locale d’Edmonton. Le confrère Terry Macdonald, de la section locale d’Ottawa, a aussi travaillé 

étroitement avec le comité à un certain nombre de projets. Il est maintenant le chef d’équipe de 

l’étude sur le chariot. Je remercie également toutes les sections locales qui ont participé aux projets, 

et en particulier les sections locales de Montréal et de Scarborough pour leur collaboration aux 

projets pilotes sur la médiaposte.


Projets pilotes de médecine douce – annexe « GG » 

Il devient de plus en plus difficile de négocier des améliorations à nos régimes de soins de santé, à 

cause principalement des profits faramineux qu’exigent les sociétés pharmaceutiques. De plus, il ne 

se passe pas une semaine ou presque sans qu’un scandale n’éclate dans les journaux au sujet de tel 

ou tel médicament qui a peu ou pas d’effets positifs, quand il n’empire pas carrément l’état de santé. 

L’annexe « GG », d’abord négociée en 2003 dans la convention collective de l’unité urbaine, est 

vraiment novatrice. Le STTP l’a négociée en réponse aux demandes toujours plus nombreuses des 

membres en faveur de médecines douces. Le STTP était aussi d’avis que l’employeur devait trouver 

des solutions aux coûts croissants des médicaments au lieu de seulement exiger la réduction des 

avantages. Le confrère Denis Lemelin, la consœur Jamie Kass et moi avons été nommés au sein du 

comité mixte prévu à l’annexe « GG ». Trois projets pilotes ont été mis en œuvre, et nous nous 

apprêtons à en lancer un quatrième. 

Il était important de confier les projets pilotes à une tierce partie crédible qui serait en mesure 

d’établir des protocoles rigoureux. Nous avons retenu le Canadian College of Naturopathic Medicine 

(CCNM – collège canadien de naturopathie), un établissement d’enseignement agréé à but non 

lucratif, affilié à l’université McMaster. 

Compte tenu de l’expérience des membres avec Postes Canada, il était extrêmement important que 

les participantes et participants aux projets pilotes obtiennent des garanties en matière de 

confidentialité. 

Grâce au succès du premier projet pilote et compte tenu de la confiance que les membres ont 

témoignée à l’endroit des naturopathes, nous avons maintenu notre collaboration avec le CCNM. Les 

deux naturopathes, Orest Szczurko et Kieran Cooley, font preuve de beaucoup de compassion et 

d’intérêt pour la santé de nos membres. 

Les trois projets pilotes ont été menés à Toronto, et ce, principalement parce que le collège est situé 

à cet endroit. Des outils largement reconnus ont été utilisés pour mesurer l’incapacité, la douleur et 

la qualité de vie. Des statisticiens de l’université McMaster ont validé les résultats finaux. 

Acupuncture et douleurs lombaires 

Soixante-quatorze participantes et participants se sont inscrits à ce premier projet pilote et 68 d’entre 

eux ont terminé le programme de 12 semaines. Les traitements étaient gratuits. Au début du projet, 

tous ont eu un premier rendez-vous d’une heure avec le naturopathe durant les heures de travail. Les 

autres rendez-vous d’une demi-heure devaient être pris en dehors des heures de travail. Les 

naturopathes ont été coopératifs puisque, dans la mesure du possible, ils ont tenté de fixer les rendezvous 

immédiatement avant ou après un quart de travail. 

Les participantes et participants ont été répartis en deux groupes : le groupe actif et le groupe témoin.


Groupe actif : 

traitement d’acupuncture deux fois par semaine effectué par un naturopathe; 

exercices de respirations diaphragmatiques; 

conseils sur les habitudes de vie et la nutrition. 

Groupe témoin : 

rendez-vous aux deux semaines avec un naturopathe qui encourage la poursuite d’exercices 

bien précis d’étirement et de renforcement du dos; 

exercices de relaxation; 

conseils sur les habitudes de vie et la nutrition. 

Pour inciter les participantes et participants du groupe témoin à terminer le programme de 

12 semaines, le projet pilote leur offrait à la fin du projet pilote un traitement d’acupuncture de 

quatre semaines. 

Les résultats ont révélé l’efficacité de l’acupuncture dans le traitement des douleurs lombaires, et ce, 

sans presque aucun effet secondaire. Les membres du groupe actif (acupuncture) ont aussi perdu de 

trois à quatre livres au cours de l’étude, tandis qu’aucune perte de poids n’a été constatée du côté du 

groupe témoin. 

Stress et anxiété 

Selon les statistiques relatives à l’invalidité, la santé mentale est un problème de plus en plus 

préoccupant (voir le rapport du 2 e vice-président national). Nous n’étions pas certains, cependant, si 

les membres seraient prêts à identifier le stress et l’anxiété comme des sujets de préoccupation. 

Lorsque nous avons posé la question aux déléguées et délégués syndicaux et aux membres du comité 

exécutif de la section locale de Toronto, ils nous ont répondu par un « oui » retentissant. « Beaucoup 

de nos membres éprouvent des difficultés à cause du stress et de l’anxiété, mais personne ne peut en 

parler », a déclaré un délégué syndical, tandis que tous les autres autour de lui approuvaient en 

hochant de la tête. 

Ce deuxième projet pilote voulait vérifier si la naturopathie était plus efficace que les consultations 

dans le traitement du stress et de l’anxiété. Nous avons dû obtenir l’approbation de Santé Canada 

parce que le projet utilisait un produit à base de plantes médicinales.


Les deux groupes ont reçu : 

des conseils sur l’alimentation et les habitudes de vie; 

des exercices de relaxation; 

un massage utilisant l’acupressure. 

Le groupe en naturopathie devait prendre un produit à base de plantes médicinales appelé Withania 

somnifera (ashwagandha) et des vitamines. Le groupe en psychothérapie prenait un placebo. 

Le projet pilote a évalué les niveaux de stress, d’anxiété et de fatigue et la qualité de vie générale des 

participantes et participants, avant et durant l’étude. Les deux groupes ont constaté une importante 

amélioration de leurs niveaux de stress et d’anxiété, mais les améliorations ont été plus marquées 

dans le groupe en naturopathie. Ce dernier a fait état de niveaux d’énergie et de motivation plus 

élevés, d’une meilleure qualité de vie en général, d’une plus grande concentration, d’une perte de 

poids et d’un meilleur sommeil. 

Tendinite du sus-épineux (douleur à l’épaule) 

Ce troisième projet pilote visait à comparer le traitement de physiothérapie au traitement de 

naturopathie. 

Le groupe en naturopathie a reçu : 

des conseils et un enseignement incitant les participantes et participants à modifier leur 

alimentation dans le but de réduire l’inflammation; 

des comprimés d’enzyme protéolytique anti-inflammatoires; 

des séances d’acupuncture pour traiter les douleurs à l’épaule et la tendinite du sus-épineux. 

Le groupe en physiothérapie a reçu : 

des exercices de physiothérapie; 

de la thérapie passive, active-assistée et active sollicitant de nombreux muscles et 

articulations; 

des séances de thérapie appliquée visant à réduire les douleurs musculaires et articulaires de 

l’épaule; 

un placebo. 

Le traitement en naturopathie s’est traduit par une amélioration de 37 % de la douleur et de 

l’incapacité à l’épaule, tandis que le traitement en physiothérapie indiquait une amélioration de 

20 %. Les mesures physiques de tests orthopédiques et d’une série de mouvements indiquent des 

résultats plus élevés dans le groupe de naturopathie.


Prévention des maladies cardiovasculaires 

Ce quatrième projet pilote relève de la convention collective de 2007 de l’unité urbaine et il est le 

plus ambitieux. Il se déroulera sur une période d’un an, au lieu de 12 semaines, et sera mené à trois 

endroits : Toronto, Vancouver et Edmonton, c’est-à-dire dans des provinces où la pratique de la 

naturopathie est réglementée. 

Nous avons décidé de mettre l’accent sur la santé cardiovasculaire, étant donné que les trois premiers 

projets pilotes avaient révélé un taux élevé de LDL/ dyslipidémie (cholestérol). Les données globales 

sur les médicaments d’ordonnance confirment qu’il s’agit bel et bien d’un problème chez nos 

membres. 

Impact sur les négociations 

Le succès des deux premiers projets pilotes a eu un impact positif sur les négociations. Après la 

présentation du Syndicat sur l’annexe « GG », l’employeur a accepté notre revendication visant une 

augmentation de notre protection pour des soins de naturopathie et d’acupuncture. 

Nous tenons à remercier les consœurs et confrères de Toronto qui ont eu le courage de participer aux 

projets pilotes. Les résultats sont non seulement utiles à notre Syndicat, mais ils le sont aussi à 

d’autres. Nous continuons de recevoir des demandes d’information de la part d’autres syndicats au 

sujet de nos projets pilotes. 

La promotion de l’égalité 

Notre Syndicat participe activement à la promotion de l’égalité depuis de nombreuses années. Nous 

tentons de faire avancer la question en soumettant des revendications dans le cadre de nos 

négociations collectives. Nous le faisons à l’interne en apportant des modifications à nos statuts 

nationaux, en formant des comités et en offrant de la formation syndicale. Nous le faisons dans la 

collectivité en créant des alliances et parfois en appuyant financièrement les organisations qui 

cherchent à abolir les obstacles politiques et sociaux à l’égalité. Nous avons réalisé d’importants 

gains, mais nous avons aussi subi des reculs dans certains domaines (voir le rapport du Conseil 

exécutif national). 

Il est déconcertant de constater que l’écart salarial entre les hommes et les femmes est toujours aussi 

élevé que 30 %. En fait, rien pour réjouir nos sœurs, nos filles, nos mères ou nos conjointes, surtout 

si elles occupent un emploi non syndiqué. Tout aussi étonnant est la façon dont nous avons gagné 

quelques points depuis les années 1970. La moitié du gain est attribuable à la perte d’emplois 

rémunérateurs chez les hommes. Ce n’est pas l’égalité à laquelle nous aspirons.


Le STTP a joué un rôle très actif dans la coalition qui a été formée pour dénoncer les attaques du 

gouvernement conservateur à l’endroit des femmes : annulation des ententes sur les services de 

garde d’enfants conclues avec les provinces; refus d’adopter une loi fédérale sur l’équité salariale; 

annulation du programme de contestation judiciaire; et modifications au mandat de Condition 

féminine Canada. Nous avons travaillé avec la coalition à la production d’un livre de recettes sur 

l’égalité, nous avons présenté des vidéos dénonçant les compressions et publié des communiqués de 

presse. Les consœurs Jamie Kass et Sarah Ryan, membres de notre personnel, la consœur Cindi 

Foreman et moi avons coordonné la réponse du syndicat à ces attaques. La consœur Foreman a aussi 

créé un blogue intitulé « F-email Fightback » (riposte des femmes). Il constitue une source 

impressionnante d’information sur les campagnes et les recherches en cours. Le Conseil exécutif 

national a activement appuyé ce travail et nous avons eu de nombreuses discussions sur les autres 

mesures à prendre pour faire avancer l’égalité. 

Je fais partie du Comité national des droits de la personne, du Comité national des femmes et du 

Comité Fierté et Solidarité du Congrès du travail du Canada. 

Groupe de travail chargé d’étudier la surcharge 

créée par les envois sans adresse 

Le nombre d’envois sans adresse augmente constamment dans bon nombre de sections locales. Bien 

que dans la dernière convention collective, nous soyons parvenus à améliorer les valeurs de temps et 

les paiements à la pièce, nous savions que ces gains ne suffiraient pas à régler le problème. (Selon 

moi, il est impossible de régler le problème de surcharge tant et aussi longtemps que nous cherchons 

à maintenir le paiement à la pièce et les valeurs de temps. Toutefois, je sais qu’il s’agit d’une 

discussion politique de longue date au sein du syndicat. ) 

Entre-temps, que se passe-t-il dans les endroits où les volumes d’envois sans adresse sont élevés? Un 

système qui prend appui sur des paiements à la pièce et des valeurs de temps partielles est de moins 

en moins précis à mesure que les volumes augmentent. En 2007, le Conseil exécutif national a confié 

au confrère Jim Crowell et à moi-même la tâche de discuter de ce problème avec l’employeur. 

Nous avons cerné trois installations de factrices et facteurs où les volumes d’envois sans adresse 

comptent parmi les plus élevés au pays : le poste de facteurs n o 74 à Vancouver, la succursale « B » à 

Toronto et l’installation West Beaver Creek à Scarborough. Nous nous sommes rendus dans ces 

installations où nous nous sommes entretenus avec les membres et le comité exécutif local. 

Les factrices et facteurs ont relevé plusieurs problèmes, dont certains s’appliquent aux trois 

installations, tandis que d’autres sont propres à un seul lieu de travail. Ces problèmes existent 

probablement dans bon nombre d’autres installations, mais les volumes très élevés d’envois sans 

adresse les amplifient. Voici quelques-uns des problèmes en question :


Formulaires 038 qui ne sont pas à jour; parfois à cause de problèmes causés par le système de 

gestion des adresses, parfois parce que les superviseurs ne savent pas comment faire les mises à 

jour requises. 

Le délai de livraison des envois sans adresse est régulièrement comprimé. 

Inscription incorrecte du poids des envois. Certains relevés indiquent « 0 » pour le poids. Outre 

le fait d’occasionner des pertes de revenus à Postes Canada, le client qui ment au sujet du poids 

d’un envoi sans adresse se trouve aussi à enlever des valeurs de temps aux factrices et facteurs, 

étant donné que certaines valeurs de temps sont maintenant fixées en fonction du poids. 

Incapacité à corriger des erreurs relatives aux envois sans adresse. Les adjointes et adjoints et les 

superviseurs qui travaillent dans des installations de factrices et facteurs peuvent parfois passer 

des heures au téléphone à tenter de joindre le centre d’appel pour y faire corriger une erreur. 

Les dispositions du paragraphe 3 de l’annexe « D » indiquent que les consultations locales 

doivent avoir lieu avant que les envois sans adresse n’arrivent à l’installation postale et pourtant 

ni les délégués syndicaux ni les superviseurs ne savent quels envois sans adresse ils recevront et 

leur nombre. 

L’employeur a accepté de modifier le système SAP pour y enlever le délai comprimé « dès 

réception » des envois sans adresse. Il est d’avis que cette modification corrigera près de 80 % des 

problèmes liés aux « délais comprimés ». Les corrections au SAP ont pris beaucoup plus de temps 

que prévu. En décembre, toutefois, l’employeur a envoyé aux directions locales des instructions qui 

ont permis de contourner le problème de façon manuelle. 

Postes Canada a accepté de régler un certain nombre d’autres problèmes. Lorsque nous sommes 

retournés dans deux des sections locales, on nous a dit qu’un certain nombre de problèmes avaient 

été réglés, mais que bon nombre d’autres ne l’avaient pas été. 

Les caractéristiques socioéconomiques du poste de factrices et facteurs n o 74 créent un marché quasi 

parfait pour Postes Canada. Il n’y a presque pas de concurrence pour la publicité imprimée, car 84 % 

des points de remise sont des appartements. Bon nombre sont des ménages bien nantis. 

Les factrices et facteurs du poste n o 74 sont tenus de livrer d’énormes volumes d’envois sans 

adresse, compte tenu du nombre élevé d’ensembles à livrer que reçoit l’installation et du nombre 

élevé de points de remise situés dans des immeubles à appartements. Le système d’armoires de relais 

est régulièrement débordé. 

L’employeur, après discussion avec la section locale, a fait appel à douze factrices et facteurs à 

temps partiel pour qu’ils « assemblent » les divers ensembles d’envois sans adresse en un seul 

paquet par point de remise. En général, les factrices et facteurs apprécient cette aide, mais elle ne 

règle pas les problèmes de surcharge liés au poids et à la livraison une fois qu’ils sont sur leur 

itinéraire. L’assemblage des envois sans adresse pose aussi un certain nombre de problèmes de santé 

et de sécurité aux travailleuses et travailleurs affectés à cette tâche.


L’employeur a indiqué que, dans le cadre de son plan de modernisation, il envisageait maintenant 

l’acquisition de machines à assembler pour le poste de factrices et facteurs n o 74. 

Le Syndicat a cerné un certain nombre de solutions à long terme, dont les suivantes : 

Organiser les itinéraires de façon à ce que le pourcentage de points de remise desservis 

corresponde à 100 % une fois que le nombre d’envois sans adresse atteint un certain niveau. 

Allouer du temps d’attente supplémentaire aux ascenseurs pour les déplacements additionnels 

requis pour le transport des envois sans adresse. 

Améliorer le système de façon à aviser l’installation à l’avance de l’arrivée d’envois sans 

adresse. Ainsi la section locale et la direction locale pourront appliquer les dispositions des 

paragraphes 3 et 5 de l’annexe « D ». 

Améliorer la formation offerte aux nouveaux employés et employées. 

Fournir un plus grand nombre d’armoires de relais. 

Mettre fin au harcèlement des factrices et facteurs qui demandent le paiement des heures 

supplémentaires travaillées pour préparer les envois sans adresse. 

Prévoir de manière régulière des heures supplémentaires « avant le début du quart de travail » 

quand les volumes d’envois sans adresse atteignent un certain niveau. 

Les discussions avec l’employeur se poursuivent. 

La gestion 

Comme je l’ai déjà mentionné dans des rapports précédents, la gestion est le travail invisible dont on 

saisit peu la portée au moment où on est élu, et c’est peut-être aussi la tâche pour laquelle on a le 

moins de formation. J’estime que ce travail est important, parce que le personnel – et le personnel du 

STTP est fantastique – mérite de travailler dans un lieu de travail agréable, et les membres méritent 

que leur argent soit dépensé à bon escient. Au cours du dernier mandat, nous avons élaboré des 

politiques qui s’appliquent au personnel, tout comme nous l’avons fait pour le Conseil exécutif 

national, dans le but d’assurer une interprétation uniforme et juste des conventions collectives. 

La consœur Jamie Kass et le confrère John Macdonald ont travaillé avec le confrère Kuehnbaum et 

moi à l’élaboration de deux politiques, l’une portant sur le harcèlement et l’autre sur les conflits 

d’intérêts. Ces politiques ont été adoptées par le Conseil exécutif national et ont reçu l’appui des 

unités du SCFP et du SEPB.


Nous avons aussi fait appel au confrère Kai Lai des Métallurgistes unis d’Amérique pour qu’il anime 

trois demi-journées de formation sur le harcèlement à l’intention du personnel, des permanentes et 

permanents syndicaux et des dirigeantes et dirigeants qui étaient en mesure d’y participer. Les 

évaluations ont été très positives et je recommande que cette formation soit à nouveau offerte au 

cours de la prochaine année à l’intention des nouveaux membres du personnel et des permanentes et 

permanents syndicaux et des dirigeantes et dirigeants nouvellement élus. 

Organisme « Training for Change » 

Je fais partie du conseil d’administration de « Training for Change », un organisme de formation de 

militantes et militants établie à Philadelphie. La philosophie de cet organisme a beaucoup influencé 

notre programme de formation syndicale et a servi à améliorer les compétences d’un grand nombre 

de nos animatrices et animateurs. 

Le confrère George Lakey, qui en a été le directeur pendant de nombreuses années, a quitté son 

poste. J’ai été inspirée par la façon dont cet organisme a pris les décisions relatives à son avenir. 

L’angoisse suscitée par le départ de ce fondateur extraordinaire et l’incertitude quant à l’avenir de 

l’organisme se sont muées a été transformée en une démarche positive. En effet, l’organisme a mis 

en pratique ce qu’il prêchait. Les gens ont pris le temps de souligner l’importante contribution de 

George et sont demeurés ouverts aux idées des uns et des autres, y compris celle de mettre la clé 

sous la porte. Nous avons laissé les idées faire leur chemin. Résultat : loin d’être en déclin, 

l’organisme se porte aujourd’hui très bien. 

Cette démarche représente une façon positive de faire face au changement. 

Le service postal : de la collaboration à la concurrence 

Le service postal est un des rares exemples d’une mondialisation qui sert les intérêts des citoyennes 

et citoyens du monde entier et de leur gouvernement en leur offrant un excellent service de 

communication et d’échanges commerciaux. Le service postal public relie non seulement les 

collectivités de ce pays, mais celles du monde entier. 

Pas seulement pour les riches 

Lorsque, vers le milieu du XIX e siècle, la Grande-Bretagne a instauré un système de bas tarifs fondés 

sur le poids au lieu de la distance, les volumes de courrier ont augmenté de 120 % en l’espace de 

quelques mois seulement. En 1874, la World Postal Union (aujourd’hui l’Union postale universelle) 

a appliqué un tarif international uniforme. La poste est devenue un service fiable et abordable, 

accessible aux travailleuses et travailleurs de presque partout dans le monde. Les communications et 

les échanges commerciaux internationaux entre citoyens et entre pays ont beaucoup augmenté grâce 

à la poste.


Le service universel est devenu possible, puisque l’acheminement du courrier sur de courtes 

distances et aux régions densément peuplées compensait les coûts plus élevés de l’acheminement du 

courrier sur de longues distances et aux régions à faible densité de population. Avant que les pays 

n’acceptent de collaborer, seuls les riches avaient accès au service postal. 

Menaces visant le service postal public 

Le service postal, le service universel et les travailleuses et travailleurs qui acheminent le courrier 

subissent, depuis plus de 20 ans maintenant, des attaques qui ne cessent de s’intensifier (voir le 

rapport du Conseil exécutif national). Les menaces sont vastes et ne visent pas que notre relation 

avec Postes Canada ou d’autres employeurs. C’est pourquoi notre participation à des organisations 

syndicales mondiales est de plus en plus essentielle à notre survie. Comment ces menaces sont-elles 

apparues? 1 

Dans les années 1980, les pressions se font de plus en plus fortes en faveur du désengagement de 

l’État de l’économie et de l’ouverture des services (eau, électricité, service postal, etc.) au 

marché. Il s’agit d’une solution attrayante pour les entreprises privées maintenant que les 

infrastructures sont en place et que leur coût élevé a été payé par les contribuables. Ce 

programme (appelé néolibéralisme) est mis de l’avant par les multinationales et appuyé par 

l’Union européenne, l’Organisation mondiale du commerce, la Banque mondiale, le Fonds 

monétaire international et d’autres. 

Dans les années 1970, la déréglementation du secteur des transports favorise l’essor des 

entreprises concurrentes privées. Un petit nombre d’entre elles – FedEx, DHL, UPS et TNT – 

prennent le contrôle de la quasi-totalité du marché mondial de livraison par exprès. Les quatre 

entreprises, trois américaines et une australienne, s’installent au Canada et en Europe et 

deviennent une force politique très influente. Les millions de dollars qu’elles dépensent pour 

faire pression sur les gouvernements en faveur de la déréglementation des monopoles postaux 

donnent des résultats. 

L’administration Reagan accepte unilatéralement le droit des entreprises de livraison par exprès 

de fournir des services de repostage international. Étant donné que les volumes de courrier 

international les plus importants proviennent des États-Unis, les administrations postales 

européennes commencent à se faire concurrence pour ce type de courrier. 

1 « Les stratégies de développement international et de réseaux des multinationales du secteur poste, express et 

logistique » par Dieter Plehwe, 2 e conférence mondiale d’UNI Poste Syndicat Mondial, avril 2007.


Certaines administrations postales, dont Postes Canada, se regroupent (et forment EMS 

International Postal Corporation) pour défendre leur marché et affronter la concurrence des 

quatre géants. Cette mesure porte un autre coup à la coopération entre les administrations 

postales. 

Les expéditeurs d’envois en nombre, un autre groupe de pression influent, viennent enlever au 

service postal public des revenus qui ont contribué à payer la partie la plus chère du système 

postal – le « dernier kilomètre ». 

La perte de revenus attribuables aux entreprises concurrentes ou à la substitution électronique du 

courrier augmente les pressions politiques en faveur de la réorganisation du service postal dans 

certains pays. Sans un certain volume de courrier, il est impossible de maintenir les bas tarifs. 

Bon nombre de syndicats des postes croient que la proposition de déréglementation complète des 

services postaux en Europe d’ici 2011 augmentera considérablement les pressions en faveur de la 

libéralisation dans leur pays. 

La Commission européenne accorde une grande priorité à la déréglementation mondiale des 

services postaux aux termes de l’Accord général sur le commerce des service (AGCS). 

La nouvelle technologie entraîne souvent des pertes d’emplois. 

Dans de nombreux secteurs, les emplois syndiqués sont remplacés par des emplois précaires mal 

rémunérés, affaiblissant du coup la contribution des syndicats au débat public sur le genre de 

société que nous voulons. 

Revenons-nous en arrière?, comme le demande Dieter Phlewe. Est-ce que le seul service (le service 

postal) qui bénéficie à l’ensemble des citoyens et citoyennes du monde entier sera sacrifié pour offrir 

de « meilleurs » services à un nombre restreint de clients? Nul doute que la vision de M me Greene du 

service postal s’articule autour des 200 principaux clients de Postes Canada. 

L’objectif du STTP de protéger un service universel fiable assuré par un système postal public n’a 

pas changé. Notre objectif d’améliorer les salaires et les conditions de travail n’a pas non plus 

changé. Toutefois, les forces autour de nous s’alignent différemment et nous devons tenir compte de 

la structure du capital à l’échelle internationale lorsque nous élaborons des stratégies et des tactiques 

destinées à mettre nos adversaires en échec et à lutter pour la protection de nos emplois. Du pouvoir, 

nous en avons, ce qui nous a valu de surmonter des obstacles incroyables dans le passé, mais chose 

certaine, ce n’est pas en sous-estimant nos adversaires que nous pourrons bâtir notre force.


Internationale des compétences et des services 

Le STTP, tout comme 1 000 autres syndicats, est affilié à l’Internationale des compétences et des 

services (UNI). UNI croit que les syndicats doivent avoir une perspective et des objectifs mondiaux 

s’ils veulent faire échec au programme des multinationales. Il ne fait aucun doute, comme le 

démontre la liste ci-dessus, que bon nombre des pressions qui s’exercent sur nos emplois 

proviennent de l’étranger. Le capitalisme est un système qui ne connaît pas de frontières, et pourtant, 

les syndicats sont souvent restreints dans leur action par des lois du travail nationales ou 

provinciales. Nous devons remédier à la situation en reconnaissant nos objectifs communs. Nous 

devons nous mobiliser à l’échelle mondiale pour faire face au déclin de l’influence et du pouvoir des 

syndicats. 

La majeure partie du travail que j’accomplis auprès d’UNI touche le secteur Poste et Logistique. En 

2004, j’ai été élue présidente du comité Poste et Logistique d’UNI Amériques, puis le comité m’a 

nommé membre du Comité mondial de Poste et Logistique. Ces deux comités se réunissent une fois 

l’an. 

Le plan d’action adopté à la 2 e conférence postale mondiale d’UNI, qui s’est tenue à Athènes en 

2007, comprenait les points suivants : 

S’opposer à la campagne en faveur de la libéralisation des marchés et la commercialisation des 

services postaux. Défendre le service universel et dénoncer la pratique de la Banque mondiale 

qui consiste à exiger la déréglementation et la privatisation des services postaux aux pays à qui 

elle prête de l’argent. 

Défendre les emplois et les conditions de travail. Comptant un total de 5,5 millions d’employés, 

les administrations postales font souvent partie des employeurs les plus importants d’un pays. 

Depuis le début des années 1990, ce sont 700 000 emplois qui ont disparu, principalement dans 

les pays industrialisés. Étant donné que les coûts de main-d’œuvre des administrations postales 

comptent habituellement pour plus de la moitié du budget d’exploitation, d’énormes pressions à 

la baisse s’exercent sur les salaires. Dans de nombreux pays, il y a eu augmentation du travail à 

temps partiel et du travail occasionnel. 

Renforcer la syndicalisation. Le taux de syndicalisation dans le secteur postal demeure un des 

plus élevés, mais il importe de mettre fin aux reculs si l’on veut protéger nos salaires et nos 

avantages sociaux. Puisque la mondialisation a des répercussions sur le secteur postal, comme la 

création d’un nombre toujours plus grand d’emplois dans les entreprises privées, il faut 

syndiquer les travailleurs et travailleuses des entreprises concurrentes. La première campagne 

mondiale visera les travailleuses et travailleurs de DHL.


UNI veut jouer un rôle plus actif dans l’Union postale universelle (UPU). L’UPU est une agence 

intergouvernementale des Nations Unies. Son mandat consiste à établir une réglementation postale 

mondiale, à favoriser la coopération internationale entre les administrations postales et à assurer 

l’universalité du service. Par exemple, l’UPU limite les possibilités de repostage. Les négociations 

de l’AGCS, si elles aboutissent, vont affaiblir le rôle de l’UPU et renforcer l’influence des 

entreprises privées. Un projet de l’UPU, appuyé par UNI, a permis la mise en place d’un nouveau 

système de mandat-poste international afin de donner aux travailleuses et travailleurs migrants la 

chance d’avoir un accès fiable et abordable à un mode de transferts de fonds vers leur pays d’origine. 

UNI commande des rapports et rassemble des données sur l’évolution du secteur postal qu’elle 

partage ensuite avec ses affiliés. Le confrère Geoff Bickerton et moi avons été invités à Bangkok 

pour faire une présentation à une réunion des syndicats des postes d’Asie et du Pacifique Sud. La 

consœur Kathie Steinhoff, spécialiste en recherche du STTP, aide UNI en lui faisant parvenir 

l’information qu’elle recueille sur les accords commerciaux, en particulier, sur l’Organisation 

mondiale du commerce. 

La lutte contre les fermetures 

L’annonce de la fermeture du centre de tri de Québec n’était, selon nous, que le début de 

nombreuses autres fermetures et nous avons entrepris une mobilisation sur plusieurs fronts. Il y a eu 

entre autres une campagne d’envoi de lettres aux hommes et aux femmes politiques de tous les partis 

et de tous les paliers, municipal, provincial et fédéral, suivies de réunions avec ces mêmes 

personnes. Notre campagne publique auprès des municipalités a été couronnée de succès, tout 

comme l’ont été les pétitions que nous avons fait signer par les membres et la population et notre 

campagne « Opération transparence ». Il était très important d’avoir une diversité de tactiques, car 

chacune d’elle est venue appuyer l’objectif principal et a joint un public différent qui, par la suite, 

était plus susceptible de suivre notre lutte. 

La campagne « Opération transparence » a été mise sur pied à la suite de l’annonce de la fermeture 

du centre de tri de Québec. Je dirais que cette campagne du STTP a été innovatrice et audacieuse. 

L’Opération transparence a mis l’accent sur le droit de la population et de nos membres à participer 

au débat sur l’avenir du service postal. 

L’employeur a été placé devant un dilemme. S’il acceptait de dire qu’il avait d’autres plans, il devait 

alors les divulguer, comme nous le lui demandions. Notre demande était raisonnable et rappelait aux 

citoyennes et citoyens que Postes Canada est une société d’État qui leur appartient. Si l’employeur 

indiquait qu’il n’avait pas d’autres plans, sa crédibilité risquait alors d’être fortement entachée aux 

yeux du public dans le cas où il annoncerait soudainement des modifications d’envergure à Postes 

Canada. Sa crédibilité avait déjà été lourdement mise à l’épreuve quand il avait tenté de faire croire 

que sa décision de fermer le centre de tri de Québec avait été prise à la dernière minute.


Bon nombre des activités menées avant la « fouille » finale ont fait appel à l’humour. Nous avons 

entendu de nombreux commentaires positifs de la part de membres de sections locales qui ont 

participé à ces activités. La toute dernière manifestation a été touchante pour bon nombre des 

participantes et participants. Elle était un rappel de la puissance de l’action non violente. La non- 

violence enseigne le pouvoir de la discipline et l’importance de maintenir le cap sur ses objectifs et 

de ne pas laisser libre cours à sa frustration en utilisant des paroles et des gestes chargés de colère 

qui détournent l’attention de notre objectif. 

Malgré le fait que nous n’avons pas réussi à empêcher la fermeture du centre de tri de Québec, je 

suis d’avis que la campagne multidimensionnelle menée par le Syndicat a permis d’éviter bon 

nombre d’autres fermetures. Nous avons continué d’accroître la visibilité obtenue dans le cadre de 

ces campagnes en la mettant à profit dans notre lutte contre les compressions du service en milieu 

rural. 

Nos défis et nos possibilités 

Il y a toujours eu un lien entre la croissance des syndicats et les mouvements plus larges de 

changement social 2 . Les années 1960 et 1970 ont été marquées par l’expansion des programmes 

sociaux, la croissance des syndicats, surtout dans le secteur public, et la montée du militantisme dans 

les lieux de travail favorisée par le mouvement anti-guerre chez nos voisins du Sud et la nouvelle 

explosion de mouvements sociaux en faveur de l’égalité raciale et de l’égalité hommes-femmes. Plus 

le taux de syndicalisation augmentait, plus les syndicats gagnaient en force sur la scène politique et 

dans les lieux de travail. 

Tel que je l’ai indiqué un peu plus tôt dans ce rapport et comme le mentionne aussi le rapport du 

Conseil exécutif national, de nombreux changements internes et externes façonnent le pouvoir et 

l’influence des syndicats. 

2 Robertson et Bill Murninghan. 2005, « Union Resistance and Union Renewal in the CAW ». Paths to Union Renewal.


Depuis les trente dernières années, les caractéristiques socioéconomiques ont changé. Récemment, 

un dirigeant d’une section locale me rappelait qu’à l’époque, nos lieux de travail étaient remplis de 

jeunes membres, souvent sans hypothèque élevée à rembourser ou sans responsabilités familiales, 

qui, au travail, faisaient face à des superviseurs plus âgés provenant du monde militaire. Les 

membres travaillaient côte-à-côte dans les établissements à trier le courrier. Ils n’étaient pas isolés 

les uns des autres par la nouvelle technologie, comme c’est souvent le cas aujourd’hui. La croissance 

du courrier semblait alors sans fin. La lutte semblait se dérouler entre l’administration postale – qui 

n’était pas encore une société d’État – et nous, les travailleurs et travailleuses des postes. 

En 1981, le taux de syndicalisation au Canada était de 37,6 %. Il est aujourd’hui de 29,7 %. 

On se plaint souvent que les valeurs de la société se déplacent beaucoup plus vers l’individualisme 

que vers le bien collectif. 

Je fais mention de ces changements parce que les relations de pouvoir sont complexes et les attitudes 

du public se modifient. Il est important de toujours savoir quelles sont nos forces et nos faiblesses 

pour pouvoir avancer en minimisant nos faiblesses et en tirant parti de nos forces. 

La lutte entre nous (travailleurs et travailleuses) et les employeurs , ou entre nous (mouvement 

social) et les détenteurs du pouvoir, est comme une partie d’échec. Lorsque nous jouons un bon 

coup, notre adversaire tente de nous déjouer. Puis, nous analysons le terrain avant de faire un autre 

déplacement. La partie adverse fait la même chose. 

Notre force peut obliger un adversaire à abandonner une stratégie, mais la lutte se poursuit 

continuellement. Le changement de tactiques est une indication de quelque chose que l’on associe 

peu à nos propres actions : il indique que nous avons du pouvoir. Notre pouvoir vient d’actions 

audacieuses, mais plus encore du travail que nous accomplissons tous les jours et qui est essentiel à 

tout mouvement, quel qu’il soit. Par exemple, aider un membre en mauvaise posture; appuyer la 

ligne de piquetage d’un allié; préparer un dossier d’arbitrage, participer à des réunions, planifier une 

action, faire des appels téléphoniques; écrire des lettres et renseigner les membres de sa famille ou 

ses voisins au sujet d’un enjeu.


Si nous parvenons à échapper à notre ennemi… 

Bill Moyer, qui a beaucoup écrit sur les mouvements sociaux, fait état d’un comportement d’auto- 

destruction dans les mouvements. Je compte de nombreuses années d’engagement au sein du STTP 

et du mouvement des femmes, et si je me reporte dans le passé, je reconnais certains de ces 

symptômes en moi et, à mon avis, dans notre organisation. Il s’agit d’un comportement très 

semblable à celui qui découle de l’oppression intériorisée. Il est important que l’on s’y arrête parce 

que le sentiment d’impuissance peut saper nos énergies ou nous inciter, parce que nous sommes 

frustrés, à adopter des comportements ou des tactiques inefficaces. 

Nous mettons l’accent sur les problèmes, mais nous avons de la difficulté à reconnaître nos succès à 

court terme et à souligner la réalisation d’objectifs qui ont déjà été importants. Nous consacrons 

beaucoup de temps et d’efforts à une lutte, puis nous faisons comme si « de rien n’était » ou comme 

si tout avait été facile. Si la victoire n’est pas totale, on se dénigre les uns les autres. Par exemple : 

UPS-ALÉNA – Aux côtés de partenaires de coalition, le STTP s’est attaqué au gouvernement des 

États-Unis et à une grande multinationale ayant d’énormes ressources financières. Le 

gouvernement canadien aurait autrefois réglé ce genre de plainte. Si UPS avait obtenu gain de 

cause, une grande partie de notre travail aurait été menacé. Parce que nous avons fait preuve de 

vigilance, le gouvernement canadien n’a pas offert de règlement. La lutte est-elle terminée pour 

autant? Bien sûr que non. UPS se tournera vers d’autres tribunes (abandonnera une stratégie pour 

une autre) pour tenter de parvenir à son objectif et nous devrons neutraliser ses prochains coups. 

Projet de loi C-14 – Le gouvernement Harper croyait que l’adoption de ce projet de loi serait 

facile et qu’il ferait des heureux chez les entreprises de repostage. Nous étions nombreux dans le 

Syndicat à croire que notre lutte était vouée à l’échec, mais nous savions que nous devions la 

mener, même si ce n’était que pour sensibiliser la population et les hommes et femmes politiques 

à l’impact du projet de loi sur le service universel. Grâce au travail du STTP, les députées et 

députés sont aujourd’hui plus nombreux à connaître les vastes répercussions du projet de loi. 

Jusqu’ici le gouvernement a mis de côté le projet de loi. 

Fermeture de bureaux de poste – (Voir la partie du présent rapport intitulée « La lutte contre les 

fermetures ») Bien entendu, il y avait des membres qui croyaient que cette lutte ne les concernait 

pas. Nous avons réussi à obtenir l’attention des médias, des collectivités et des hommes et 

femmes politiques. Et notre travail a préparé nos membres à la lutte à venir.


Colis – La livraison des colis était un objectif que nous visions depuis 1989 et nous avons réussi 

ce que peu de syndicats des postes sont parvenus à faire au cours de bon nombre d’années. En 

fait, les syndicats des postes perdaient du travail. Ils ne s’en réjouissaient pas, mais ils se 

contentaient de discuter de la question. Nos revers, je les ai tellement bien intériorisés que 

lorsqu’est venu le temps de faire le point sur nos négociations à une réunion d’UNI, je me suis 

assurée de donner une description détaillée de tout ce que nous n’avions pas obtenu et j’ai mis 

l’accent sur la perte de l’indemnité de départ. J’ai fini par parler de la syndicalisation des FFRS 

et il y a eu des applaudissements parce que bon nombre des participantes et participants avaient 

envoyé des lettres d’appui à notre lutte. Quand j’ai mentionné que nous avions récupéré la 

livraison des colis à l’interne, tous sont restés bouche bée. Ils se fichaient bien de mes « oui 

mais », ils ont reconnu l’importance de ces gains pour notre avenir. 

Les militantes et militants à tous les paliers sont débordés de travail. Toutefois, ce n’est pas le fait 

d’avoir beaucoup à faire qui « brûle » les militantes et militants. 

J’ai vu des militantes et militants locaux engagés être l’objet de critiques virulentes parce qu’ils ne 

parvenaient pas à régler entièrement tous les problèmes. Le fait de tolérer un comportement agressif 

déguisé sous les traits de la passion mène au cynisme ou à la dépression ou, comme le dit Bill 

Moyer, à « des stratégies et tactiques désastreuses découlant du désespoir ». 

Notre travail ne se traduit habituellement pas par des résultats immédiats. Le travail accompli dans 

les années 1970 au sein du mouvement des femmes n’a pas modifié du jour au lendemain les lois, les 

conventions collectives, l’opinion publique et, plus important encore, les comportements. 

Imaginez combien la force du STTP aurait diminué si nous n’avions pas doublé nos effectifs en 

1989. Tous ceux et celle qui jouaient un rôle actif dans le Syndicat à ce moment se souviendront des 

relations tumultueuses de la période d’intégration. Et nous n’étions pas séparés par d’importants 

écarts dans nos salaires et avantages sociaux. Ce fut une période difficile, mais sans la fusion nous 

aurions été beaucoup plus vulnérables. 

Nous constatons aujourd’hui les effets de la syndicalisation des factrices et facteurs ruraux et 

suburbains. Ce groupe connaît une croissance beaucoup plus rapide que toute autre unité de 

négociation, y compris l’unité urbaine. Le nombre de points de remise des factrices et facteurs 

ruraux et suburbains a augmenté de près de 16 %. 

Les FFRS ont renforcé notre influence politique. Notre accès aux hommes et aux femmes politiques 

et aux médias est beaucoup plus grand grâce à l’importance du service rural. La consœur Bourque 

est très compétente pour parler aux médias et aux hommes et femmes politiques, mais pour le faire, 

il faut avoir un pied dans la porte et, depuis que nous représentons les FFRS, cela se produit de 

manière régulière.


Notre Syndicat a aujourd’hui des racines plus profondes dans le syndicalisme social qu’il n’en avait 

dans les années 1960 et 1970, et cela constitue une force. Si nous limitons notre lutte aux seules 

améliorations à nos conventions collectives, nous n’obtiendrons pas de véritables changements, car 

nous ne pourrons pas préserver nos gains si le reste de la société ne change pas. 

L’annonce du plan de « modernisation » est l’occasion de mobiliser nos membres. Ce plan fait peser 

des menaces réelles sur nos emplois et il exposera publiquement le genre de société que crée la 

mondialisation des entreprises. Depuis un certain nombre d’années, nous avons renforcé notre 

crédibilité dans nos collectivités. Nous avons parlé du service postal, nous avons appuyé nos alliés et 

nous avons fait connaître notre vision de la société. 

Conclusion 

Le congrès est l’occasion d’écouter, d’établir des stratégies et de faire avancer notre vision à long 

terme. J’ai hâte de participer aux débats pour approfondir, et parfois corriger, mon point de vue sur 

les différentes questions que nous aborderons. 

Je remercie le personnel du SEPB et du SCFP pour son dévouement envers le STTP et, en 

particulier, Dani Nadeau, l’adjointe administrative qui n’a pas abandonné l’idée de faire de moi une 

personne mieux organisée. 

Enfin, je veux remercier ma famille qui m’aide à garder les deux pieds sur terre. 

Solidarité, 

Lynn Bue 

« La principale préoccupation des mouvements sociaux est la lutte 

entre le mouvement et les détenteurs du pouvoir pour gagner le 

cœur (la sympathie), l’esprit (l’opinion publique) et l’appui actif 

de la grande majorité de la population, car c’est elle qui, en bout 

de ligne, détient le pouvoir de maintenir le statu quo ou d’effectuer 

des changements. » 

Bill Moyer, auteur et militant 

ab/scfp 1979 // dn cope 225

Confrères et consœurs, 

Voici le rapport que je soumets au 23 e congrès triennal du Syndicat des travailleurs et travailleuses 

des postes. Il s’agit de mon quatrième rapport à titre de secrétaire-trésorier national, et il me semble 

que chaque nouveau rapport est plus difficile à rédiger que le précédent. Les défis que nous avons eu 

à relever au cours des trois dernières années ont été nombreux et exigeants. J’espère que le présent 

rapport vous permettra de vous en faire une idée. 

Le rapport du secrétaire-trésorier national présente habituellement une analyse de la situation 

financière du Syndicat et comprend des recommandations de modification de la politique budgétaire 

pour les années à venir. Toutefois, en préparant le plan de mon rapport, je me suis rendu compte que 

vous tous et toutes, qui avez participé aux conseils régionaux, avez reçu un document de 33 pages 

décrivant notre situation financière en détail. Ce document de travail financier comprenait une 

analyse comparative des revenus et dépenses des six derniers exercices. Il contenait aussi des notes 

explicatives devant à vous aider à mieux comprendre la situation financière du Syndicat. 

Donc, au lieu de répéter de l’information que vous avez déjà reçue, j’ai décidé, dans le présent 

rapport, de mettre l’accent sur quelques-uns des problèmes les plus importants des services relevant 

de ma responsabilité. Je ferai aussi le point sur un certain nombre de questions soulevées dans le 

rapport que j’ai soumis au congrès national de 2005. Pour ceux et celles qui cherchent dans ce 

document une description comptable de la santé financière du STTP, je les invite à consulter en 

annexe les états de recettes et de dépenses du fonds général, du fonds de réserve et du fonds de 

défense. Vous y trouverez aussi un court résumé du solde des fonds du mandat de 2005-2008. 

TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET SYSTÈMES INFORMATIQUES 

La technologie de l’information (TI) et les systèmes informatiques (SI) sont essentiels au 

fonctionnement efficace du Syndicat, qui est un organisme complexe aux multiples facettes. Dans le 

rapport que j’ai présenté au congrès de 2002, je termine la partie sur la TI en disant que le prochain 

Conseil exécutif national devra déterminer comment gérer les questions de la TI et des SI, en plus 

d’élaborer une stratégie pour réduire notre recours aux consultants. Dans mon rapport au congrès de 

2005, je décris les mesures prises en ce sens, y compris la création du poste de directeur de la 

technologie de l’information et des systèmes informatiques. Nous avons confié à Rick Martel, 

embauché à ce poste, la tâche de nous aider à récupérer à l’interne tout le travail de la TI et des SI. 

Au cours des trois dernières années, nous n’avons fait que cela. Le service de la TI et des SI compte 

maintenant six personnes qui sont toutes des employées et employés directs du STTP. Le service de 

la technologie de l’information et des systèmes informatiques est formé de deux grandes entités 

distinctes. La première est celle du réseau et des logiciels informatiques utilisés au STTP, tandis que 

l’autre est formée du système ORACLE, qui sert à la gestion des données se rapportant aux finances, 

aux services aux membres et aux griefs.

George Kuehnbaum 

Secrétaire-trésorier national 

Congrès national de 2008 2 

À l’heure actuelle, nous n’utilisons pas les services de consultants pour notre travail lié à la TI et aux 

SI, mais nous savons que nous pourrions avoir à le faire dans le cadre de projets à venir. Pour le 

moment, nous pouvons compter sur une équipe qualifiée pleinement en mesure de répondre à nos 

besoins. 

Le Syndicat a investi des montants considérables dans le matériel et les logiciels informatiques. 

C’est pourquoi nos vérificateurs ont recommandé un examen de nos applications et processus liés à 

la technologie de l’information. Selon eux, l’examen des politiques, procédures et mesures de 

contrôle en vigueur nous aiderait à protéger les investissements faits dans les ressources et 

infrastructures informatiques. Un tel examen nous permettrait aussi de mieux comprendre notre 

exposition aux risques informatiques et de cerner les possibilités d’amélioration des mesures de 

contrôle et des processus déjà en place. 

Nous avons fait appel à M. Mel Bower, vérificateur d’expérience en matière de la TI, pour mener un 

tel examen. En septembre 2007, M. Bower a fait part de ses recommandations au Conseil exécutif 

national, et j’ai travaillé avec le service de la TI et des SI à la mise en œuvre des recommandations 

retenues par le Conseil. 

BUREAU NATIONAL SITUÉ AU 377, RUE BANK 

Dans mon dernier rapport au congrès, je faisais un examen détaillé de la situation relative aux 

rénovations et à l’agrandissement du bureau national. Au moment du congrès, nous occupions des 

bureaux loués en attendant la fin des travaux au 377, rue Bank. En septembre 2005, nous avons 

emménagé dans notre « nouvel » immeuble. 

Le « nouvel » immeuble offre un milieu de travail de beaucoup supérieur à celui que avions 

auparavant. Nous avons été en mesure de mieux organiser nos différents services et d’éliminer bien 

des encombrements inutiles. Nous constatons un déroulement plus efficace du travail et une 

meilleure utilisation des ressources. 

L’immeuble compte maintenant deux salles de réunion, toutes deux équipées du matériel 

d’interprétation simultanée. Nous pouvons ainsi réduire nos frais de location de salles de réunion 

dans des hôtels quand plus d’une réunion a lieu en même temps au bureau national. De même, la 

salle de réunion principale, qui se trouve au 5 e étage, permet la tenue de téléconférences avec service 

d’interprétation simultanée. Nous espérons que cette technologie nous aidera, dans certains cas, à 

réduire nos frais de déplacement et, dans d’autres, à obtenir le quorum quand une ou plusieurs 

personnes ne peuvent venir à Ottawa pour participer à une réunion. 

Pour éviter les problèmes causés par un entretien insuffisant, comme ce fut le cas dans le passé, nous 

retenons maintenant les services d’un entrepreneur en mécanique qui règle les problèmes liés à 

l’immeuble dès qu’ils surviennent.




ACHAT DE CONDOS : THE CURRENTS 

Au printemps de 2006, le Conseil exécutif national a demandé au secrétaire-trésorier national 

d’étudier la possibilité d’acheter des logements pour les membres qui sont affectés à des projets de 

longue durée à Ottawa. Déjà, nous avions versé des centaines de milliers de dollars à des 

propriétaires d’immeubles ou d’hôtels pour la location de suites meublées ou de chambres d’hôtel. 

J’ai travaillé avec l’entreprise GVA Devencore Worldwide pour évaluer nos besoins, examiner le 

marché immobilier à Ottawa et, de là, déterminer s’il était possible de réaliser des économies en 

achetant des logements en copropriété à l’intention des membres qui viennent à Ottawa travailler en 

notre nom. 

Devencore a remis une « demande de proposition » à cinq promoteurs immobiliers dignes de 

confiance susceptibles de répondre à nos besoins. En fonction des propositions reçues, nous avons 

comparé les coûts de l’achat de logements aux frais mensuels que nous payons en location. 

L’analyse a démontré des économies mensuelles d’au moins 8 000 $ si nous achetions cinq 

condominiums pour y loger les membres du Comité de transition des FFRS et deux des membres 

affectés aux projets de l’annexe « AA ». 

Le Conseil exécutif national a autorisé l’achat de cinq unités de logement en copropriété dans un 

nouvel ensemble résidentiel appelé « The Currents » à un coût de 1,6 million $. 

The Currents est un immeuble qui a obtenu la cote « or » du programme LEED (Leadership in 

Environmental Education and Design ou conception de pointe sur les plan énergétique et 

environnemental). La cote « or » se situe tout juste sous la cote platine, la plus élevée du programme 

LEED. The Currents compte parmi les immeubles à utilisation mixte les plus verts du Canada. Il 

innove entre autres dans la gestion de l’eau, de l’air, de l’énergie et des déchets, tout en combinant 

des technologies de construction saines. 

Non seulement l’achat de ces unités permet de réduire nos dépenses mensuelles, mais il représente 

aussi un excellent investissement. La valeur des unités a considérablement augmenté depuis que 

nous en avons fait l’acquisition. L’achat prévoyait aussi une remise de 12 000 $ à 13 000 $ par unité 

pour les meubles et la décoration. Le promoteur Windmill Developments a récemment remis 

l’immeuble à une association de copropriétaires nouvellement formée. J’ai été élu au conseil 

d’administration de l’association par les propriétaires des unités et les membres du conseil 

d’administration m’ont à leur tour désigné trésorier. Le Syndicat a donc un mot à dire dans la gestion 

de l’immeuble, ce qui lui permet de protéger son investissement.




ANNEXE « T » 

En tant que membre du comité directeur de l’annexe « T », le secrétaire-trésorier national participe 

aux réunions du comité et aide à diriger le travail des deux membres du personnel affectés à plein 

temps au comité de travail de l’annexe « T ». Les trois dernières années ont été très frustrantes en ce 

qui concerne le travail de l’annexe « T ». 

L’annexe « T » a connu son « âge d’or » durant les années de la convention collective qui est venue 

à échéance le 31 janvier 2003. Au cours de cette période, les activités et les projets de l’annexe « T » 

ont été si nombreux que les dépenses engagées ont dépassé de deux fois le montant de la 

contribution de l’employeur versé dans le fonds de l’annexe « T ». Puis, les années de la convention 

collective de 2003 à 2007 ont été caractérisées par la léthargie de l’employeur et son indifférence à 

l’égard de l’annexe « T ». Selon l’évaluation que je fais de ces années, le refus de l’employeur 

d’entreprendre tout nouveau projet de l’annexe « T » était en fait une stratégie pour amortir 

l’excédent de dépenses engagées. L’employeur avait aussi en tête d’éliminer l’annexe « T » au cours 

de la ronde de négociations de 2007. 

Il est vrai que nous avons réussi à maintenir l’annexe « T » au cours des négociations collectives de 

2007, et même à l’améliorer, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a eu un certain nombre de 

reculs durant les années 2003 à 2007. Le plus important a été la décision de Postes Canada de 

confier au secteur privé la réparation des monoteneurs. La réparation des monoteneurs était un projet 

qui fonctionnait bien et qui avait été intégré aux activités régulières de Postes Canada. Un 

changement à la tête de la direction a amené Postes Canada à ne pas tenir compte du succès du projet 

et à sous-traiter le travail. 

Le Syndicat a donc soumis une nouvelle proposition prévoyant la récupération à l’interne de la 

réparation des monoteneurs, financée par l’annexe « T ». Le Syndicat a réussi à convaincre le 

président indépendant du comité directeur du bien-fondé du projet. Postes Canada a été stupéfaite de 

constater que le Syndicat, de concert avec le président indépendant, pouvait avoir l’autorité de 

l’obliger à mettre en œuvre une proposition à laquelle elle était carrément opposée. 

Non seulement Postes Canada a refusé de donner suite au projet, refus que nous avons soumis à un 

arbitre, mais elle a aussi informé le président indépendant, qui occupait ce poste depuis la création de 

l’annexe « T », qu’il n’avait plus sa confiance et devrait par conséquent démissionner du poste. Nous 

nous sommes entendus dernièrement sur la nomination d’un nouveau président, ainsi que sur la 

réalisation de nouveaux projets, dont un qui prévoit la réparation des monoteneurs. 

Un autre défi de l’annexe « T » consiste à assurer le succès du programme de formation des 

apprentis. Ce programme utilise la moitié du fonds de l’annexe « T ». La volonté de l’employeur de 

réduire le niveau de formation offert a créé des frictions inutiles à l’intérieur des groupes 3 et 4. Le 

temps et l’énergie dépensés à régler ces problèmes auraient pu être utilisés de manière plus efficace 

ailleurs.




CONSEIL CONSULTATIF DES PENSIONS 

Le secrétaire-trésorier national est l’une des quatre personnes du STTP nommées au Conseil 

consultatif des pensions (CCP) du régime de retraite de Postes Canada. Le CCP tient au moins trois 

réunions par année d’une journée et demie chacune. La demi-journée est consacrée à de la formation 

sur des questions relatives aux pensions, tandis que la journée entière est réservée aux affaires du 

CCP. Les représentantes et représentants des unités de négociation utilisent l’autre demi-journée 

pour discuter de sujets de préoccupation communs et décider des positions et consensus qui seront 

présentés à la réunion du CCP. 

Postes Canada a l’entière responsabilité de tous les aspects du régime de retraite. Lorsque le régime 

a été mis sur pied, en octobre 2001, Postes Canada a confié au Comité de placements la tâche 

d’investir plus de quatre milliards $. Le mandat du CCP consiste à faire des recommandations au 

Comité des pensions sur des questions de communication, d’information, de services aux membres 

et de placements. 

En 2005, le Comité des pensions, qui est un sous-comité du conseil d’administration de Postes 

Canada, a réduit le mandat du Comité de placements en le confinant exclusivement à un rôle 

consultatif. Il mettait ainsi fin à sa participation active à la gestion directe des placements et des 

gestionnaires de fonds. 

Le Comité des pensions a aussi réduit le mandat du CCP. Plusieurs décisions importantes ayant un 

impact sur le régime de retraite n’ont été communiquées au CCP que quelques heures ou une journée 

avant qu’elles ne soient transmises aux membres du régime. Le CCP n’a donc pas pu remplir son 

rôle d’organisme consultatif. Le premier exemple est la décision de Postes Canada d’établir un 

régime de retraite à contribution fixe à l’intention des employées et employés d’Innovapost quand 

l’entité a été dissoute et que son personnel, tous des cadres non syndiqués, a été intégré à Postes 

Canada. L’employeur leur donnait l’option de joindre le régime de retraite de Postes Canada ou de 

continuer à bénéficier du régime collectif de REER qui était en place à Innovapost. Ce même choix 

est maintenant offert à tous les nouveaux gestionnaires exclus qui obtiennent un emploi à Postes 

Canada. Le CCP n’a pas eu l’occasion de conseiller le Comité des pensions sur cette question avant 

que la décision ne soit mise en œuvre. 

Un autre exemple frappant est la décision de Postes Canada d’annuler les ateliers de planification de 

la retraite en raison des coûts associés à cette activité. Encore une fois, le CCP n’a pas eu l’occasion 

de discuter de cette question qui relève directement de son mandat. Heureusement, les ateliers de 

planification de la retraite ont été remis au programme, mais Postes Canada continue d’être aussi 

arrogante en ne tenant pas compte du CCP.




LA GESTION DE NOS FINANCES 

Au cours du mandat 2002-2005, le Conseil exécutif national a adopté une démarche novatrice pour 

prendre en main la situation financière et mettre en place un plan pour l’avenir. Le Conseil a travaillé 

de concert avec la directrice des finances et de l’administration du STTP et un facilitateur 

d’expérience pour que tous les membres du Conseil parviennent à une compréhension commune de 

la situation financière et sachent où nous en étions avec le solde de nos fonds, nos budgets, nos 

revenus et nos dépenses. 

Les membres du Conseil ont collectivement élaboré pour l’avenir un plan financier comportant 

quatre grandes composantes : 

1. l’établissement du budget et le processus d’approbation; 

2. l’approbation et le suivi des dépenses et des achats; 

3. la surveillance du budget par le Conseil et le processus décisionnel; 

4. des idées d’économies propres à différents programmes. 

Les déléguées et délégués au congrès de 2005 ont aidé le Conseil à mettre son plan d’ensemble en 

œuvre en acceptant que le fonds de réserve finance la syndicalisation externe. 

N’ayant plus à supporter de dépenses, le fonds de défense a pu croître grâce aux intérêts et aux 

excédents transférés du fonds général. Nous avons évité des déficits dans le fonds général grâce à 

une meilleure gestion de nos dépenses et à l’application de mesures d’économies dans certains 

domaines. 

Au cours du dernier mandat, le Conseil a continué, en tant que groupe, à assumer la responsabilité 

des budgets mis en place et à s’efforcer de les respecter. Le seul domaine où nous n’avons pas réussi 

à mieux gérer nos coûts est celui de l’arbitrage des griefs et les frais juridiques qui y sont associés. Il 

ne semble pas y avoir eu beaucoup d’efforts de la part du dirigeant responsable pour mettre en œuvre 

les mesures d’économies proposées. La discipline exigée de tous ceux et celles qui travaillent dans 

ce secteur d’activité du Syndicat pour qu’ils maintiennent les coûts, et peut-être même les réduire, 

n’a pas été imposée. Il s’agit d’un secteur où nous pouvons et où nous devons faire mieux si nous 

voulons maintenir le plan élaboré en 2002-2005. 

Notre dépendance à l’égard des avocats pour l’arbitrage et les appels relatifs à des indemnisations 

d’accidents du travail peut être remplacée par le recours à des représentantes et représentants élus et 

à des plaideurs et plaideuses. Nous pouvons aussi négocier de meilleures ententes d’honoraires avec 

les avocats avec qui nous choisissons de continuer à travailler. Ces possibilités, nous les avions, mais 

elles n’ont pas été mises en œuvre.




Malgré ce qui précède, nous pouvons attribuer à notre plan d’ensemble un certain nombre de succès. 

Pour la première fois depuis de nombreux congrès, les déléguées et délégués n’auront pas à 

approuver le remboursement d’un déficit du fonds général à l’aide du fonds de défense. En fait, les 

surplus du fonds général ont été transférés au fonds de défense et nous prévoyons transférer plus de 

600 000 dollars au fonds de défense à la fin de l’exercice 2007-2008. 

26.06 – CONGÉ POUR FONCTIONS SYNDICALES 

Vous constaterez, à la lecture du rapport du Conseil national des syndics, que le palier national du 

Syndicat a une dette de plus de 1,2 million de dollars, et ce sont les sections locales qui lui doivent 

ce montant. La somme de 1,2 million de dollars représente ce qui reste des quelque 2,5 millions de 

dollars que Postes Canada a retenus des ristournes qu’elle verse au STTP, en raison de factures 

impayées de congés pour fonctions syndicales accumulées avant avril 2000. 

Quand Postes Canada a commencé à retenir les premiers montants, des avis ont été envoyés aux 

sections locales leur demandant des détails relatifs aux périodes de congé visées. Quelques sections 

locales ont répondu à nos demandes d’information et nous ont aidé à faire face aux mesures de 

l’employeur, mais la plupart ne l’ont pas fait. Au bureau national, nous avons examiné l’information 

fournie par l’employeur et par les quelques sections locales ayant répondu à notre appel en vue de 

déterminer les montants qui, dans les faits, incombaient au palier national. Nous avons ainsi été en 

mesure d’expliquer près de 1,3 million de dollars de la facture. 

La « dette » est restée en plan, car d’autres priorités exigeaient notre attention ailleurs. L’employée 

de bureau que nous avons embauchée dans le cadre d’un projet pour nous aider à récupérer les 

montants dus par les sections locales s’est retrouvée à consacrer tout son temps à tenter de régler des 

problèmes immédiats liés à la clause 26.06 au lieu de tirer au clair ceux du passé. 

Je dois dire que ce dossier représente l’échec le plus important de mon mandat à titre de secrétairetrésorier 

national. 

Mon bureau continue d’envoyer aux sections locales visées des avis leur indiquant le montant 

qu’elles doivent en lien avec ces factures impayées. Le palier national a l’intention de recouvrer ces 

sommes et il travaillera avec les sections locales pour veiller à que le processus de paiement qui sera 

mis en place ne coûte pas trop cher. 

LE SYNDICAT EN TANT QU’EMPLOYEUR 

Au cours du dernier mandat, j’ai participé à des négociations collectives avec le SEPB 225 et le 

SCFP 1979. L’unité du SEPB 225 représente notre personnel de soutien administratif et de bureau 

dans les régions et au bureau national. Le SCFP 1979 représente les spécialistes en recherche et en 

communications, les traductrices et traducteurs, les spécialistes de la technologie de l’information et 

le personnel d’entretien ménager et de travaux légers, travaillant tous au bureau national.




Les membres de ces unités de négociation fournissent de précieux services au STTP et ils ont, à 

maintes reprises, démontré un engagement envers cette organisation de beaucoup supérieur à ce qui 

est normalement attendu des employées et employés. 

Dans le cadre de nos négociations avec ces unités, nous avons réussi à suivre notre plan de contrôle 

des coûts et, lorsque possible, à réaliser des économies, tout en répondant de manière positive à 

d’importantes revendications qu’elles nous avaient soumises au nom de leurs membres. 

Ces unités de négociations changent au fur et à mesure que les membres ayant le plus d’années de 

service prennent leur retraite et que de nouvelles personnes les remplacent. Cette tendance va 

certainement s’accentuer au cours des prochaines années. Bien qu’il soit toujours difficile de dire au 

revoir à des consœurs et confrères de travail de longue date, l’énergie et l’enthousiasme qu’apportent 

les nouvelles « recrues » tempèrent notre tristesse. 

Utiliser ce rapport pour remercier ceux et celles qui m’ont aidé dans mon travail me semble toujours 

tellement insuffisant, mais je trouve important de reconnaître publiquement l’excellent travail fait en 

votre nom. 

Je réserve mes premiers remerciements à notre ancienne directrice des finances et de 

l’administration, M me Josée Lyrette. Elle a quitté le STTP à la fin de 2007 pour relever de nouveaux 

défis auprès de la Fédération canadienne des municipalités, où elle gère des fonds fédéraux destinés 

à des initiatives vertes. Au cours des six années et demie qu’elle a passée avec nous, elle a utilisé ses 

compétences spécialisées pour nous aider à améliorer notre situation financière. 

J’aimerais ensuite remercier notre directeur de la technologie de l’information, M. Rick Martel, qui, 

comme je l’ai mentionné un peu plus tôt, nous a aidés à ne plus dépendre de consultants externes 

pour nos services de la technologie de l’information. Lui et la directrice d’ORACLE , M me Deborah 

Hunt, ont bâti une équipe de la technologie de l’information et des systèmes informatiques qui 

satisfait à nos exigences dans ces domaines. 

Les secrétaires-trésorières et les secrétaires-trésoriers des sections locales qui appellent au bureau 

national pour discuter d’un problème relatif aux cotisations syndicales ou aux ristournes savent 

qu’ils peuvent se fier à Veronica Malette et à Maggie Bérubé-Collins pour obtenir l’information dont 

ils ont besoin ou trouver une solution à un problème. Dans notre section des services aux membres, 

les sections locales peuvent compter sur l’aide de Lyse Brunet et de Dalia Jenkinson. Denise 

Lefebvre, qui travaillait jusqu’à tout récemment dans ce service, a pris sa retraite. Shirley Lemieux a 

elle aussi pris sa retraite un peu plus tôt dans le mandat.




Notre service de la comptabilité s’est agrandi au cours du mandat avec l’arrivée de Line Denis. Elle 

et Carole Blais veillent à ce que nos fournisseurs soient payés avec rapidité et exactitude. Le 

traitement efficace des rapports de dépenses leur vaut la reconnaissance de l’ensemble des 

dirigeantes et dirigeants et des permanentes et permanents syndicaux. Nicky Gaffney traite les 

paiements et fait le suivi des sommes du Fonds d’éducation, du Fonds de garde d’enfants et du 

compte en fiducie CUPW Holdings. 

Les sections locales qui ont des problèmes avec la facturation du congé prévu à la clause 26.06 ou 

qui doivent obtenir du palier national le remboursement d’un congé pour fonctions syndicales 

autorisé savent qu’ils doivent s’en remettre à Johanne Toner. 

Sylvie Houle est notre aide-comptable principale. Ses compétences professionnelles représentent un 

grand avantage pour le STTP, et elles seront aussi appréciées, j’en suis certain, de notre nouveau 

directeur des finances et de l’administration, M. Sylvain Beaudry. Le service de la comptabilité 

comprend aussi notre commis à la paie, Mario Cloutier, qui veille à ce que, toutes les deux semaines, 

tout le monde reçoive la reconnaissance de sa contribution au STTP. 

Comme toujours, une mention particulière va à Claire Gravelle et à Angèle Morin, les adjointes 

administratives qui travaillent avec le secrétaire-trésorier national. Qu’il s’agisse des affaires 

courantes des services qui relèvent de ma responsabilité ou de l’organisation de notre congrès 

national, Claire et Angèle mettent à profit leur expertise professionnelle et font preuve d’un 

dévouement absolu pour le STTP et ses membres. Si j’ai réussi de bons coups, c’est à elle que je les 

dois; les manquements sont les miens. Je m’estime privilégié de travailler avec elles. 

Au nom de tous les membres du STTP, je remercie l’ensemble des membres de notre personnel pour 

leur travail exceptionnel. 

En terminant, je désire remercier les membres de m’avoir donné une fois de plus la chance 

d’occuper le poste de secrétaire-trésorier national. 

Solidarité, 

George Kuehnbaum, 


GK/jh 

sepb 225 

ab/scfp 1979

RAPPORT DU DIRIGEANT NATIONAL DES GRIEFS 

À titre de dirigeant national des griefs, j’ai essayé pendant les trois dernières années de m’acquitter le 

mieux possible de mes responsabilités à défendre les membres selon le mandat reçu lors du congrès de 

2005. J’ai toujours agi dans le sens qui, selon moi, protégeait le mieux les intérêts des membres, ce qui 

m’a malheureusement entraîné des conséquences négatives. 

Malgré tout, j’ai décidé de me présenter de nouveau au poste de dirigeant national des griefs. 

Cependant, ma décision n’a pas été facile face à l’attaque fulgurante et au boycott de certains à mon 

endroit. Ma décision repose essentiellement sur les nombreux témoignages de solidarité des membres 

qui m’ont demandé de résister à cette pression et de demeurer en poste. À ce propos, je tiens à 

remercier toutes les consœurs et tous les confrères qui m’ont appuyé au cours des trois dernières 

années et, en particulier, au cours des derniers mois. 

L’atmosphère s’est alourdie lors de la campagne sur la ratification de la convention collective de 2007. 

J’ai exprimé mon désaccord sur la façon dont l’entente avec l’employeur avait été conclue. Il y a eu 

trop de pourparlers opaques entre la présidente nationale et les représentants de l’employeur. En dépit 

du fait que j’étais membre du Comité de négociation, la présidente nationale m’a même demandé de 

quitter la chambre d’hôtel suite à un appel téléphonique de l’employeur, afin d’être seule pour discuter 

avec son interlocuteur. Durant les négociations, il m’est apparu clair que l’objectif de la présidente 

nationale était de conclure une convention collective à tout prix même si ce n’était pas dans le meilleur 

intérêt des membres et malgré la mise en garde qu’elle avait reçue des membres du Conseil exécutif 

national. 

L’insertion de la prime de rendement d’équipe (PRÉ) dans une entente de principe imparfaite, le refus 

de recourir aux deux médiateurs d’expérience qui venaient d’être nommés pour une période de deux 

mois et qui auraient sûrement pu aider les parties sont les raisons pour lesquelles j’ai exprimé mon 

désaccord à l’endroit de la ratification de la convention collective. Ce sont aussi les raisons pour 

lesquelles plusieurs autres dirigeantes et dirigeants nationaux ont aussi exprimé leur désaccord à 

l’endroit de la ratification de la convention collective. 

Mon point ici n’est pas de reprendre la discussion sur les bons ou les mauvais résultats obtenus en 

négociation étant donné que les membres ont de toute façon ratifié la convention collective et que cela 

est maintenant du passé. Le point important est que des dirigeantes et des dirigeants et des permanentes 

et des permanents ont ouvertement campé leur position à mon endroit à partir de ce moment. 

Il faut que les déléguées et délégués envoient un message très clair qu’un dirigeant national peut 

exprimer son opinion et être en désaccord avec le négociateur en chef ou la présidente nationale sans 

être victime de boycottage.

Philippe Arbour 

Dirigeant national des griefs 

Congrès national du STTP de 2008 2 

L’enveloppe brune 

C’est maintenant bien connu dans tout le Syndicat que, en 2000, j’ai postulé à la SCP. J’ai été sollicité 

et j’ai envoyé une demande d’emploi avec un curriculum vitae en utilisant les formules d’usage dans 

ce genre de demande. C’était une grave erreur que je n’aurais pas commise si j’avais été en pleine 

possession de mes moyens. C’était quand même une erreur que je reconnais et regrette. 

Mais cela s’est passé en 2000. Par la suite, j’ai retrouvé le goût et la force de foncer de nouveau et j’ai 

réussi à me réinvestir dans le Syndicat, mais non sans peine. J’ai fait un travail de délégué puis j’ai été 

président de ma section locale. Je me suis engagé aussi au niveau régional. Pendant toutes ces années, 

j’ai défendu les intérêts des membres au meilleur de mes connaissances et de mon expérience et je 

présente un excellent dossier. La vie syndicale a repris dans ma section locale, les membres ont été 

mieux défendus et mieux protégés, les délégués ont été choisis en grand nombre alors qu’il n’y en 

avait qu’un seul à mon arrivée. J’ai gagné plusieurs batailles dont celle de garder les postes de travail 

excédentaires du côté québécois, suite à la fermeture du centre de tri du courrier de Hull au profit de 

celui Ottawa et plusieurs griefs contre l’employeur. J’ai réussi, avec l’aide du comité exécutif local, à 

créer des emplois pour nos membres. Personne ne pouvait sérieusement ou honnêtement contester mon 

engagement et ma fidélité envers les membres. 

Quand je me suis présenté au poste de dirigeant national des griefs en 2005, mon bilan syndical était 

bien connu et les délégués et déléguées au Congrès ont eu entièrement raison de me faire confiance. 

Cependant, cela n’a pas plu à certains dirigeants et dirigeantes et permanentes et permanents nationaux 

qui appuyaient un autre candidat. 

J’ai rapidement senti que certaines personnes ne respectaient pas la décision des délégués et on m’a 

souvent rendu la vie difficile au bureau national après le congrès de 2005. Cela ne m’a pas empêché de 

défendre les intérêts des membres. 

Et puis, au mois d’août 2007, une « enveloppe brune » est arrivée au bureau de la présidente nationale. 

Il est clair que cette enveloppe brune venait de l’employeur et j’espère qu’un jour on pourra savoir 

exactement ce qui s’est passé dans cette affaire. S’agissait-il d’une manœuvre par l’employeur pour se 

débarrasser d’un dirigeant syndical encombrant et dérangeant? Qui a parlé de cette affaire à qui? Qui 

avait intérêt à me déstabiliser? Ce sont toutes des questions qui se posent et qu’on devrait se poser 

parce qu’il y a clairement ingérence par l’employeur dans les affaires du Syndicat. 

Quand l’affaire de l’enveloppe brune a été soulevée au Conseil, j’ai donné les explications nécessaires. 

Et je n’avais rien à cacher. Malgré le fait que cette histoire remontait à plus de sept ans, malgré le fait 

que j’avais fait plus que mes preuves comme militant syndical depuis 2000, on s’est servi de cette 

enveloppe brune pour tenter de me démolir et de me faire partir.




La présidente nationale et ses partisans ont proposé, lors d’une réunion du Conseil, que je sois forcé de 

démissionner à cause de cette erreur, commise pendant une période où je souffrais de dépression. La 

majorité des membres du Conseil n’ont pas été d’accord avec la position de la présidente nationale. On 

a jugé avec raison qu’il s’agissait là d’un incident malheureux, mais que, compte tenu que je n’ai 

jamais travaillé pour l’employeur et compte tenu surtout que personne ne pouvait mettre en doute ma 

fidélité envers le Syndicat. 

On a tenté par la suite de faire renverser la décision du Conseil, mais sans succès. 

Au lieu de respecter la règle démocratique et de mettre de côté l’incident, la présidente nationale et des 

membres du Comité exécutif national et quelques permanentes et permanents nationaux ont alors 

décidé de mener une campagne de salissage et de boycottage contre moi, contrairement à la décision 

du Conseil, ce qui est tout à fait inacceptable sur le plan démocratique. Quand le Conseil prend une 

décision, les dirigeantes et les dirigeants et les permanentes et les permanents doivent respecter cette 

décision. Ce n’est pas ce qu’on a fait dans mon cas. 

La présidente a manqué à ses devoirs comme présidente nationale en ne prenant pas les mesures 

nécessaires pour faire respecter la décision du Conseil. Au contraire, elle a encouragé celles et ceux qui 

avaient décidé de se faire justice à eux-mêmes et elle les a laissés faire. 

C’est inacceptable que des permanentes et des permanents, avec la complicité de certains dirigeants et 

dirigeantes nationaux, refusent de travailler avec le dirigeant national des griefs surtout pour des 

raisons qui remontent à sept ans. 

Le boycottage de la section des griefs 

Après l’affaire de « l’enveloppe brune », la majorité des permanentes et des permanents de la section 

des griefs ont décidé de boycotter mon travail et refusé de travailler avec moi. 

Le rôle des permanentes et des permanents nationaux n’est pas de perdre leur temps dans des querelles 

politiques, mais bien de suivre les dossiers des membres. 

Au mois d’octobre 2007, pendant que j’étais en vacances, cinq permanentes et permanents nationaux 

ont envoyé au Conseil exécutif national une lettre remplie de faussetés pour demander que le Conseil 

nomme quelqu’un à ma place pour superviser la section des griefs. Il est clair que tout cela a été 

manigancé par les permanentes et les permanents et certains membres du Conseil, dont la présidente en 

tête.




Cette façon de faire est non seulement contraire aux statuts nationaux, mais elle est tout à fait 

inacceptable du simple point de vue démocratique. Toujours en mon absence, la présidente nationale a 

décidé de diriger la section des griefs. La vérité est bien simple : la section des griefs a commencé à 

mal fonctionner à partir du moment où les permanentes et les permanents nationaux ont refusé de 

travailler avec moi parce que je refusais de démissionner. Au lieu de rappeler les permanentes et les 

permanents à l’ordre et de leur expliquer que leur devoir était de travailler avec le dirigeant national 

des griefs, la présidente nationale a de toute évidence encouragé les permanentes et les permanents 

dans leur contestation et cela a nuit considérablement à mon travail. 

Aucune organisation ne peut accepter ce genre de situations. On ne peut pas permettre à des 

permanentes et à des permanents de prendre l’autorité dans leurs mains tout simplement parce qu’ils 

pensent qu’un dirigeant élu par les délégués devrait démissionner. En plus, ils ont agi de façon 

contraire à la décision du Conseil. 

J’espère que les déléguées et délégués au Congrès de 2008 enverront un message clair que ces 

agissements ne peuvent être tolérés par le Syndicat. 

Ces circonstances m’empêchent de présenter un rapport complet et détaillé. 

Je milite dans le Syndicat depuis 35 ans. J’ai exercé plusieurs fonctions, dont celle de délégué, 

permanent national, président de ma section locale et dirigeant national des griefs. J’ai été négociateur 

en chef. J’ai consacré beaucoup d’énergie dans l’intérêt des membres. Je me suis toujours battu pour 

les membres et non pas pour ma carrière politique personnelle. J’ai toujours été fidèle aux orientations 

du Syndicat. Aucune campagne de salissage ne réussira à changer cela. En terminant, je voudrais 

remercier la consœur Bossenberry et le confrère Girard d’avoir placé en priorité l’intérêt des membres 

plutôt que de s’être livrés à des jeux politiques ainsi que pour leur travail. Il en est de même pour les 

membres du Comité de transition, les confrères Bénard et Pleasants et la consœur Wilkinson, ainsi que 

les permanents à l’éducation, les confrères Hénault et Bleakney. Je voudrais aussi remercier les 

membres du Conseil exécutif national qui m’ont permis de continuer à siéger au Conseil malgré la 

résolution me demandant de démissionner, incluant la résolution de reconsidération. 

Syndicalement, 



/jl sepb 225




Annexes 

Négociations 

Le premier but du Syndicat est d’obtenir des salaires et des conditions de travail qui répondent aux 

besoins des membres. Par conséquent, la lutte que livrent les membres, les comités et les dirigeantes et 

dirigeants par les négociations avec les employeurs occupe une place de toute première importance 

dans le Syndicat. La force, les capacités, le moral et les ressources du Syndicat n’ont pas de but plus 

important que l’obtention, par la négociation, des meilleurs résultats possibles pour les membres. 

Trois périodes de négociations majeures ont marqué le mandat 2005-2008, soit la négociation du 

groupe de l’exploitation urbaine et deux réouvertures de la convention collective des FFRS. Au 

moment de rédiger le présent rapport, la négociation de la convention collective des FFRS est rompue 

et le Syndicat se prépare en vue de l’arbitrage de différend, tel que prévu à l’article 36 de la convention 

collective visant les FFRS. 

Le quantum sur l’année de référence ainsi que le litige sur les aides ergonomiques ont eu pour effet de 

priver le Syndicat d’une somme substantielle du plafond financier. Cependant, jusqu’à ce que ces 

litiges soient réglés, des points importants seront soumis à l’arbitrage. L’arbitre peut demeurer saisi des 

revendications pécuniaires jusqu’à ce que les griefs liés au plafond financier soient tranchés. 

Nous savons que l’arbitre peut rendre une décision intérimaire sur les revendications d’ordre 

normative, p.ex. les changements technologiques (avis et protection), la sous-traitance, la clause 14.01, 

les droits syndicaux, les droits des membres, le SGI, etc. 

En collaboration avec le 4 e vice-président national, nous devons veiller à ce que le Syndicat se 

positionne de sorte à obtenir le maximum de nos revendications. 

Il va sans dire que ces trois dossiers ont pris une place importante dans les fonctions du dirigeant 

national des griefs durant le mandat 2005-2008. 

En regard de la négociation de l’unité urbaine, je suis d’avis que nous nous sommes éloignés du but 

énoncé au premier paragraphe ci-dessus. 

Changements technologiques 

Nous ferons face à un grand bouleversement dans le traitement du courrier, qui se traduira, selon 

l’employeur, par un grand nombre de pertes d’emplois.




Le rapport du Conseil exécutif national en traite abondamment. Je n’en traiterai donc pas ici. 

Cependant, la fermeture du bureau de poste de Québec, projet pilote de la poste moderne, nous a donné 

un avant-goût de ce qui pourrait se produire à l’avenir. L’expérience nous indique que la mobilisation 

de masse de nos membres sera non seulement un atout, mais une nécessité, et nous devons nous 

affairer à créer ces conditions gagnantes dès maintenant et à maintenir les membres en alerte continue. 

Fermeture du bureau de poste de Québec 

Dès que le Syndicat a été avisé de la fermeture du bureau de poste de Québec, il a déposé un grief 

national assorti d’une demande d’ordonnance intérimaire de cesser et de ne pas faire de la nature d’une 

injonction interlocutoire. 

L’arbitre a émis une ordonnance intérimaire de cesser de faire qui, malheureusement, n’a pas été aussi 

loin que le Syndicat aurait souhaité. 

Par contre, l’arbitre a ordonné à l’employeur de soumettre un nouvel avis tenant compte des 

renseignements que le Syndicat désirait obtenir pour pouvoir entamer la négociation aux termes de 

l’article 29 et, à défaut d’entente, recourir à l’arbitrage de différend prévu à la clause 29.07. 

Depuis cette décision arbitrale, l’employeur doit tenir compte, dans l’avis, des répercussions sur les 

employées et employés temporaires. Ces derniers ne sont pas visés par les protections de l’article 29, 

mais ils font désormais partie de l’équation dans la négociation liée aux changements technologiques. 

L’entente liée à la fermeture du bureau de poste de Québec prévoit une protection du lien d’emploi des 

employées et employés temporaires avec la SCP pour une période accrue, ajoutant ainsi à la clause 

44.11 de la convention collective. 

Accumulation des griefs en instance d’arbitrage (AGIA), regroupement des opérations de 

traitement du courrier et indemnité de départ 

Lors de la négociation de la convention collective, le Syndicat a demandé qu’on négocie un règlement 

pécuniaire pour conclure les dossiers touchant l’accumulation des griefs en instance d’arbitrage 

(environ 2000 griefs), le regroupement des opérations de traitement et l’indemnité de départ.




L’employeur a refusé de donner suite à notre revendication durant la négociation, mais a convenu de 

tenir des consultations au cours des six mois suivant la signature de la convention collective dans le but 

de résoudre l’AGIA. L’employeur a inclus le dossier du regroupement des opérations de traitement 

dans le règlement global qui se chiffre à 10,5 M$, Le groupe de griefs le plus volumineux porte sur la 

phase 1 du regroupement, un changement technologique mis en place en 1990-1991. Ce groupe de 

griefs compte 1 556 griefs et recevra la majeure partie des sommes négociées. Déjà les membres ont 

commencé à recevoir des redressements pécuniaires. Malheureusement, le dossier de l’indemnité de 

départ n’a pas été inclus dans les discussions. Nous devrons retourner devant l’arbitre quant au 

quantum concernant les heures travaillées à titre d’employées et d’employés temporaires, à moins de 

convenir de la marche à suivre avec l’employeur. 

Présentement, l’employeur serait disposé à aménager une entente concernant les griefs d’après août 

1992 et des discussions informelles ont lieu à cet égard. 

Indemnité de départ 

Le 5 mars 2004, le Syndicat a déposé le grief N 00 03 00006 alléguant que l’employeur avait enfreint 

l’article 28 de la convention collective en calculant la prime de départ qui revient aux employées et 

employés occasionnels et temporaires en se fondant sur les heures prévues au lieu des heures 

travaillées. L’employeur a contesté cette prétention en alléguant qu’en vertu de l’article 28 traitant de 

la prime de départ, le calcul de la prime de départ qui revient aux employées et employés pour les 

périodes de service à temps partiel et de service temporaire devait se fonder sur les heures prévues. 

Le point en litige était l’application de la clause 28.04 de l’ancienne convention collective (2000) aux 

emplois à temps partiel ainsi qu’aux emplois occasionnels ou aux emplois temporaires, ou les deux, 

lorsqu’il s’agit de calculer la prime de départ prévue à l’article 28 de la convention collective signée en 

2003. 

Après étude des prétentions des parties visant à déterminer si, oui ou non, la clause 28.02 traitant du 

montant de l’indemnité était suffisamment ambiguë pour permettre l’admission d’une preuve 

extrinsèque, l’arbitre a conclu que la clause 28.02 était au moins implicitement ambiguë. 

Les parties ont présenté une preuve extrinsèque relative tant à la négociation qu’à la pratique passée 

sous l’empire de la clause 28.04 de la convention antérieure à celle de 2003, qui est incorporée par le 

biais d’un renvoi à la clause 28.02 de la convention sous étude lors de l’arbitrage. 

La pratique passée démontre que le calcul des primes de départ pour les employées et employés 

réguliers à temps partiel était établi en fonction des heures prévues et non, comme le Syndicat le 

prétendait, en fonction des heures travaillées. À ce sujet, l’arbitre note qu’aucune preuve n’a été faite 

voulant qu’un employé ait déjà reçu une prime de départ relative au travail à temps partiel en se 

fondant sur les heures travaillées.




Concernant le calcul de la prime de départ en ce qui a trait au travail occasionnel ou temporaire, 

l’arbitre conclut que les dispositions du troisième alinéa de la clause 28.02 exigent qu’un rajustement 

des heures réelles de travail temporaire ou occasionnel soit fait de façon à refléter un nombre 

équivalent d’années de service continu à plein temps. 

Le Syndicat a tenté de régler ce dossier en négociation, mais l’employeur n’était pas intéressé. Le plus 

difficile reste à faire, soit établir le quantum pour tous les employés et employées concernés. 

Plafond financier 

Le grief N 00 03 R00009, déposé le 7 juillet 2005, a disposé du litige opposant les parties sur la 

question de l’année de référence. Le Syndicat a soutenu que le montant au-delà duquel les parties avait 

convenu qu’une somme additionnelle de 29 M$ serait dépensée désignait les dépenses que l’employeur 

aurait faites en 2004 si ces employées et employés étaient demeurés des entrepreneurs. Selon le 

Syndicat, le montant de 29 M$ qui avait été négocié était de « l’argent neuf » qui allait être versé en 

2004 parce qu’il s’ajoutait aux sommes que la SCP s’était déjà engagée à verser aux entrepreneurs en 

2004. Le Syndicat avait renoncé à 30 M$ environ en indemnités de départ à la table principale de 

négociation (exploitation urbaine) pour obtenir le règlement intervenu dans la convention collective 

des FFRS. 

L’arbitre a retenu l’interprétation du Syndicat voulant que l’employeur ait atteint son objectif de 

s’assurer des coûts, car il a limité son obligation à 29 M$ de plus que ce qu’il aurait autrement dépensé 

en 2004. Le Syndicat a donc eu raison de soutenir qu’en vertu de l’alinéa 35.01 b) de la convention des 

FFRS, le calcul du plafond financier devait être fondé sur les paiements que les entrepreneurs auraient 

reçus en 2004. 

Durant la présente négociation (2e réouverture), les parties ont discuté d’un règlement à l’égard de la 

somme due. Une entente imminente a échoué parce que l’employeur avait lié le règlement à la 

conclusion d’une entente globale sur les revendications à la table de négociation. La somme négociée 

permettait d’injecter 24 M$ au plafond financier. 

Droits de refus – FFRS 

L’exercice du droit de refus par les FFRS a eu des répercussions sérieuses sur le plafond financier et 

est actuellement un facteur important dans notre capacité à négocier des avantages pécuniaires pour les 

membres. Ce litige, visé par les griefs N 00 03 R00010 et R00011, a aussi fait l’objet de discussions 

durant la présente négociation afin de récupérer l’argent que la SCP a subtilisé au plafond financier 

pour payer les salaires des aides ergonomiques. Mais, comme dans le dossier de l’année de référence, 

l’employeur a lié les discussions à la conclusion d’une entente globale sur les revendications à la table 

de négociation.




Lors de la rupture de la négociation, nous avons remis les dossiers de griefs en question à l’horaire des 

audiences d’arbitrage. 

Manuvie 

Le Syndicat a déposé le grief N 00 03 00016 à l’encontre des formulaires médicaux et du « Programme 

amélioré de gestion des invalidités » mis sur pied par l’employeur et sous-traité à Medisys. Le 1 er 

juillet 2007, le système de gestion des absences, qui était jusqu’alors administré par Medisys, a été 

confié à Manuvie. Au lieu de déposer un autre grief, le Syndicat a joint le litige lié à Manuvie au grief 

en cours relativement au fournisseur de service Medisys. 

Manuvie a pour mandat de vérifier la justification des absences en maladie de longue durée; elle 

intervient lorsqu’une demande a été faite pour des mesures d’adaptation et elle s’occupe également des 

retours au travail après un accident de travail ou une absence pour cause de maladie. Des centaines de 

membres ont été victimes de la gestion de Manuvie en étant harcelés par les représentants de la 

Financière, soit par l’exigence d’examens médicaux ou d’informations médicales non nécessaires, soit 

par des appels incessants à leur domicile, etc. Les membres savent pertinemment que les formulaires 

utilisés par la Financière sont susceptibles de porter atteinte à leurs droits fondamentaux, mais, devant 

la menace de représailles sous forme de coupures de salaire, du refus de mesures d’adaptation, de 

congés refusés et de mesures disciplinaires, ils décident de remplir et signer les formulaires. 

Reconnaissant ce fait, le Syndicat a avisé les membres qui seraient tentés de donner suite aux 

demandes de la Financière d’indiquer sur les formulaires la mention « Sous toute réserve » et de 

contester par voie de griefs. 

Le 22 février dernier, le Syndicat a envoyé un questionnaire aux membres de l’unité de l’exploitation 

postale urbaine afin d’obtenir de ces derniers des renseignements sur l’expérience des membres et le 

traitement qui leur est réservé dans le cadre de leur réintégration au travail après une maladie ou un 

accident du travail. Le questionnaire en question doit être retourné au plus tard le 11 avril 2008. Dès le 

début du mois de mars, plus d’une centaine de questionnaires nous avaient été retournés, et, au 

moment d’écrire ces quelques lignes (mi-mars), nous en avions reçu 368, et ce, à un mois de la date 

butoir. De façon préliminaire, nous constatons beaucoup de frustration et de colère chez les 

répondants. Nous espérons pouvoir effectuer une analyse partielle des résultats avant le début du 

congrès. 

La Financière Manuvie doit travailler dans le cadre de la convention collective. Elle est la 

représentante de l’employeur et est soumise aux dispositions de la convention collective. Les membres 

ont droit aux mêmes protections contractuelles lorsqu’on les appelle chez eux. La clause 10.04, par 

exemple, s’applique intégralement. 

Les audiences dans cette affaire se poursuivront le 21 mai et les 3 et 5 juin 2008.




Comité de transition 

Répercussions de la Poste moderne sur les FFRS 

Le projet de Poste Moderne de Postes Canada aura d’importantes répercussions sur le travail des 

FFRS. La convention collective des FFRS ne comporte pas de dispositions sur les changements 

technologiques, mais celles du Code canadien du travail s’appliquent. Cependant, si l’employeur 

informe le Syndicat, durant la négociation, de ses intentions d’introduire un changement technologique 

et que le Syndicat choisit de ne pas négocier de protections pour ses membres ou de ne pas négocier un 

mécanisme pour gérer les changements technologiques, il ne pourra par la suite demander au CCRI la 

permission de rouvrir la convention collective. Nous savons maintenant que le tri séquentiel aura fort 

probablement des répercussions défavorables sur nos membres FFRS. 

Les itinéraires de FFRS à Winnipeg (Manitoba) seront les premiers touchés. Les difficultés seront 

grandes étant donné que certains itinéraires utilisent le tri géographique, tandis que d’autres utilisent le 

tri selon les adresses municipales. L’organisation des itinéraires des FFRS est également une source de 

préoccupation, étant donné qu’il n’y a pas de processus pour planifier la croissance. Bien que l’on ne 

saisisse pas encore toute l’ampleur des changements, nous croyons qu’il y aura une réduction des 

heures quotidiennes de ces itinéraires. 

Intégration des FFRS au sein du STTP 

En 2004 et 2005, certaines sections locales ont eu des difficultés à s’occuper des questions relatives 

aux FFRS (ancienneté, réorganisation des itinéraires, remplacements, etc.). Des FFRS occupent 

maintenant des postes au sein des comités exécutifs d’un grand nombre de sections locales et ils 

participent aux comités locaux. Le temps et l’expérience démontrent que les FFRS sont des membres 

actifs qui participent aux processus démocratiques qui gouvernent le STTP. 

Représentation 

Le Comité de transition (CT) du STTP a un mandat précis qui lui est confié par le Conseil exécutif 

national (CEN) et la convention collective. Le mandat du CT porte sur les questions suivantes : 

modifications aux itinéraires, ancienneté, rémunération, employés de relève sur appel (ERSA), 

Système de gestion des itinéraires (SGI), et d’autres dossiers que lui confie le CEN. 

En fait, le CT est l’équivalent d’un comité de négociation sous la férule du CEN. Il a pour mandat de 

faire des recommandations aux parties sur les améliorations aux salaires, avantages sociaux et 

conditions de travail des FFRS, sous réserve du plafond financier. Le CT et le comité de négociation 

ont, pendant la durée de la convention collective, le mandat de mettre en place les composantes 

nécessaires à la ronde de négociation de 2011, c’est-à-dire faire en sorte que les conditions de travail 

puissent se rapprocher le plus possible de la convention collective du groupe urbain. 

Pour ce qui est de l’interprétation et l’application de la convention collective des FFRS, ce sont les 

bureaux régionaux et le bureau national du STTP qui en assurent le bon fonctionnement et le suivi.




Organisation des itinéraires 

En janvier 2004, il y avait 6 289 postes FFRS, dont 583 comptaient plus de huit heures SGI. Puis, en 

novembre 2007, il y avait 6 529 postes FFRS, dont 686 comptaient plus de huit heures SGI. Par 

rapport à 2004, il y avait 103 itinéraires de plus qui comptaient plus de huit heures SGI. 

En décembre 2007, le Système de gestion des itinéraires FFRS prévu à l’annexe « C » a été mis en 

application, et, depuis, le nombre des itinéraires de plus de huit heures par jour s’est élevé à 1 347. Ce 

sont 661 itinéraires FFRS de plus qui ont augmenté à plus de 8 heures SGI. Le CT mène une étude en 

vue d’élaborer un processus qui permettra de réduire les itinéraires qui comptent plus de huit heures 

SGI. Les itinéraires visés par l’étude n’ont subi aucun changement structurel et comptaient moins de 

huit heures SGI par jour avant la tenue de l’étude. 

Étant donné l’énorme augmentation des heures et de la croissance, le CT fera à l’avenir beaucoup plus 

de réorganisations au palier local. La participation des sections locales dès le début facilite la mise en 

œuvre du processus. En 2007, le CT a effectué des ajustements dans 388 installations postales et a 

modifié en tout 568 itinéraires dans l’ensemble du pays. 

Nouveaux 

itinéraires 

Changement 

de 20 % 

Itinéraires 

fusionnés 

Ajustements 

34.03 c) 

85 173 11 197 568 

Nombre 

d’itinéraires 

modifiés 

Région Nombre d’installations 

Atlantique 27 

Québec 88 

Montréal métropolitain 6 

Centre 48 

Ontario 66 

Toronto métropolitain 26 

Prairies 94 

Pacifique 33 

National 388 

En janvier 2004, la structure moyenne d’un itinéraire FFRS comprenait 507 points de remise, 

59,7 kilomètres et 5,28 heures quotidiennes SGI. En février 2008, la structure moyenne d’un itinéraire 

FFRS compte 563 points de remise, 60,6 kilomètres et 6,25 heures quotidiennes SGI. Les points de 

remise ont en moyenne augmenté de 11 %.




Volume 

Le SGI ne tient pas compte des volumes et bon nombre de FFRS travaillent plus de 40 heures par 

semaine en raison des volumes élevés de courrier et parce que le temps passé à livrer le courrier sur ces 

itinéraires ne correspond pas à la réalité. Entre janvier 2006 et décembre 2007, il y a eu un ajustement 

du nombre total d’envois sans adresse, d’envois à remettre en main propre et de changements de 

serrure. Les envois sans adresse ont diminué la moyenne hebdomadaire de -0,75 %, les envois à 

remettre en main propre ont augmenté de 10,65 % par semaine et les changements de serrure ont 

augmenté de 2,76 %. 

Postes vacants 

Le CT a envoyé à tous les bureaux régionaux un rapport indiquant le nombre de postes vacants dans 

chacune des installations postales relevant de leur région. Nous allons continuer de leur remettre ce 

genre de rapport tous les mois afin de les tenir à jour. 

Bilan national Postes vacants de 

moins de 8 heures / 

SGI 

Postes vacants des ERSA 

Au 25 janvier 2008 480 173 

Postes vacants (plus de 

60 jours) 

Postes vacants (plus de 

12 mois) 

347 173 

85 Total des postes vacants 

653 

Le Syndicat a demandé à toutes les sections locales de tenir régulièrement des réunions de consultation 

syndicale-patronale aux termes de l’article 7 de la convention collective des FFRS. Lorsqu’elles 

demandent la tenue de telles réunions selon la clause 7.03, elles doivent inscrire à l’ordre du jour la 

situation des postes vacants sous leur responsabilité. Durant ces réunions, elles doivent demander à la 

direction locale de leur faire un rapport des démarches entreprises en vue de pourvoir à ces postes 

vacants. Si elles constatent que la direction met trop de temps à pourvoir à ces postes vacants, elles 

doivent en demander les raisons et voir à ce que les procès-verbaux décrits à la clause 7.04 soient 

conformes aux discussions et aux positions des parties. Advenant des divergences, elles doivent faire 

corriger ces procès-verbaux. Quoiqu’il en soit, elles doivent prendre de bonnes notes, car elles valent 

autant que le compte rendu préparé par l’employeur. 

Dotation des itinéraires vacants 

Lors des discussions, il faut s’inspirer des dispositions de la convention collective des FFRS, et 

particulièrement de l’article 12, qui prévoit les définitions et la procédure à suivre en vue de pourvoir à 

ces postes vacants. Plus précisément, la clause 12.02 indique ce qui suit : « Avant de combler un 

itinéraire vacant, la Société examine la possibilité de regrouper en tout ou en partie l’itinéraire 

vacant avec un ou plusieurs autres itinéraires […]. » Si les sections locales éprouvent des difficultés 

dans leurs démarches en vue d’inciter la SCP à pourvoir à ces postes vacants, elles doivent demander 

l’assistance des personnes du bureau régional et déposer un grief. Il importe aussi d’en informer les 

membres actuels du Comité de négociation et du Comité de transition.




Taux horaire national 

Élaborer un taux horaire national a été un enjeu important de la présente ronde de négociations. Un 

projet a été proposé dans deux régions pour évaluer la faisabilité d’un taux horaire. Il est important 

d’établir un taux horaire parce que nous devons éliminer la disparité injuste qui existe entre la 

rémunération et la charge de travail. Au Comité de transition, quand nous nous occupons de 

réorganisations d’itinéraires, nous voyons les disparités entre les itinéraires d’une même installation. 

En ce moment, la rémunération des FFRS comporte trois catégories : le salaire de base, les variables et 

l’indemnité d’utilisation d’un véhicule. Nous devons comprendre quel serait l’impact de la conversion 

des variables en valeurs de temps. L’injustice ne sera corrigée que lorsque les FFRS auront obtenu un 

taux horaire. 

Employés de relève sur appel (ERSA) 

Le Syndicat considère comme une importante victoire le fait d’avoir réussi à négocier l’inclusion des 

ERSA. Le principal rôle des ERSA est de remplacer les titulaires d’itinéraire qui prennent des 

vacances ou qui bénéficient d’un autre type de congé, sans que ces derniers ne soient tenus de trouver 

une personne pour les remplacer. 

Les représentantes et représentants syndicaux ont signalé de nombreuses difficultés dans l’application 

de ce processus au palier local. L’employeur, par exemple, ajoute des périodes d’interdiction au 

calendrier de vacances; il impose des restrictions aux exigences de véhicule, contourne le processus 

d’embauche et refuse que les ERSA remplacent des congés autres que les vacances. 

L’obtention des ERSA est un important droit pour les FFRS et nous ne pouvons plus accepter l’attitude 

de l’employeur envers les FFRS et son refus de recourir à des ERSA pour suppléer à toutes les 

absences. Le Syndicat a demandé aux sections locales de tenir régulièrement des réunions de 

consultation aux termes de l’article 7 de la convention collective des FFRS. Lorsque les sections 

locales demandent la tenue de telles réunions selon la clause 7.03, elles doivent inscrire à l’ordre du 

jour la question des ERSA. Durant ces réunions, il importe d’exiger de la direction locale qu’elle 

fournisse de l’information sur l’embauche d’ERSA dans la section locale. Il faut lui dire que le 

Syndicat n’accepte pas les périodes d’interdiction et faire valoir que les ERSA peuvent suppléer aux 

absences autres que les congés annuels.




Calcul de l’ancienneté 

La définition de l’ancienneté a été modifiée afin d’ajouter à l’ancienneté reconnue la durée du service 

compris entre la première date d’embauche auprès du ministère des postes ou de la SCP pour effectuer 

du travail de l’unité de négociation et la date à laquelle l’employée ou l’employé a obtenu le statut 

d’employé régulier, le tout sous certaines réserves. En fait, le Syndicat a mis en œuvre la résolution 

adoptée au congrès de 2005. 

La SCP a fait parvenir à l’ensemble des employées et employés réguliers de l’unité urbaine du STTP 

un total de 39 720 envois indiquant la nouvelle date d’ancienneté en fonction des critères 

susmentionnés, avec un formulaire de demande de révision. De ce nombre, 190 envois n’avaient pas la 

bonne adresse en raison d’un changement d’adresse, ce qui a occasionné des recherches afin de 

retracer les personnes visées. 

En juillet 2007, le Syndicat faisait connaître à l’employeur son inquiétude et son insatisfaction du fait 

que ce dernier n’avait pas tenu compte, dans l’établissement de la nouvelle date d’ancienneté, de 

l’unité de négociation dans laquelle certains membres ont cumulé du service continu.* Aussi, bon 

nombre de membres, soit au total 2 457, ont reçu le formulaire en relation avec leur nouvelle date 

d’ancienneté en dehors des délais prescrits dans la convention collective en raison de leur statut 

d’employé inactif dans le système SAP. 

* (Grief N 00 07 00003) 

Comités de travail 

Huit comités de travail ont été constitués correspondant aux régions du STTP. Ces comités bipartites 

avaient le mandat de réviser les demandes de correction reçues des membres. La cueillette des 

renseignements nécessaires à l’établissement des nouvelles dates d’ancienneté émises par l’employeur 

provenaient de la banque de données du système SAP. Au total, 4 162 demandes de révision ont été 

reçues et traitées. 

Comité de directeur 

Le mandat du comité directeur bipartite consistait à réviser les demandes des membres qui en 

appelaient de la décision prise par les comités de travail. Le comité directeur a traité 651 appels entre 

la fin du mois de novembre 2007 et le 8 février dernier.




Numéro aléatoire 

Suite à l’affichage des listes d’ancienneté, au mois de décembre 2007, plusieurs membres ont contesté 

le rang qui leur a été attribué sur la liste d’ancienneté. Puisque l’ancienneté est établie en fonction de la 

première date d’embauche, les membres qui ont été embauchés à titre d’employés temporaires 

réclamaient, à juste titre, le même rang établi lors de l’embauche, soit le numéro aléatoire d’origine. Si 

la question s’était limitée à cette situation, le tout aurait pu être solutionné assez rapidement, mais plus 

le CEN se questionnait sur la solution à apporter, plus d’autres problèmes émergeaient. À titre 

illustratif, une région changeait de numéro aléatoire chaque fois qu’un membre changeait de classe 

d’emplois; dans une autre région, l’employeur avait ajouté des chiffres au nombre aléatoire pour 

identifier les classes d’emplois. Bref, un vrai capharnaüm. Au moment d’écrire ces lignes, nous 

sommes en discussion avec l’employeur pour essayer de retourner aux numéros aléatoires d’origine et, 

à défaut, effectuer une révision manuelle des listes d’ancienneté à partir des anciennes listes, cette 

révision se ferait à partir du niveau local sous les auspices des bureaux régionaux. 

À compter du 7 décembre 2007, les employées et employés temporaires garderont leur numéro 

aléatoire lorsqu’ils deviendront des employés réguliers, reste à corriger le passé. 

Période des fêtes 

Dans le cas d’une employée ou d’un employé qui a travaillé comme aide occasionnel de Noël ou 

comme employée ou employé temporaire de la période de Noël et qui, à la fin de cette période, a 

travaillé à d’autres tâches dans l’unité de négociation au cours d’une période ne dépassant pas neuf 

mois et demi (9,5) après la fin de la période de Noël, l’ancienneté dans l’unité de négociation est 

réputée être rétroactive à la date à laquelle la personne a été embauchée pour la dernière fois comme 

aide occasionnel ou comme employé temporaire de la période de Noël.




Consultation 

Depuis le dernier congrès national tenu en avril 2005 et la nomination de Moya Greene au poste de 

présidente-directrice générale de Postes Canada le 16 mai 2005, le nombre de questions traitées dans le 

cadre des réunions de consultation nationale a augmenté de façon importante. 

Au moment de la rédaction du présent rapport, 51 réunions de consultation nationale ont eu lieu pour 

discuter de 1 647 sujets découlant de la convention collective de l’unité urbaine, et 17 réunions pour 

discuter d’environ 85 sujets découlant de la convention collective des factrices et facteurs ruraux et 

suburbains (FFRS). 

Outre les réunions de consultation nationale régulières, 13 réunions ont eu lieu afin de promouvoir des 

initiatives d’embauche de travailleuses et travailleurs autochtones à Postes Canada. Par conséquent, 

l’embauche de ces travailleuses et travailleurs est maintenant visée par l’annexe « HH » de la 

convention collective de 2007. Trente-huit (38) réunions extraordinaires ont été tenues pour discuter 

d’autres questions d’importance pour le STTP, dont du nouveau matériel de rue, de nouveaux 

terminaux de données portatifs (TDP) et le projet d’automatisation de la vente au détail. 

En réponse à cette grande augmentation d’activité, le Syndicat a tenu plus d’une centaine de réunions 

internes pour effectuer des analyses critiques des renseignements de la SCP et mettre au point des 

réponses stratégiques. 

Au cours du présent mandat, le STTP n’a pas cessé de surveiller le MERX, le site Web IntraPost de la 

Société et les médias pour faciliter ses analyses et rehausser ses stratégies en vue de protéger les droits 

et les intérêts de ses membres. 

Changements technologiques 

En 2005, peu après la nomination de Moya Greene, la SCP a annoncé qu’elle entendait mener une 

étude de tous ses établissements mécanisés, en commençant par le centre de tri de Québec. L’étude 

s’est soldée par la fermeture de l’établissement de Québec. Le Syndicat a réagi prestement en déposant 

une demande de « cesser ou de ne pas faire » de la nature d’une injonction interlocutoire en regard de 

la piètre information remise au Syndicat. Le Syndicat demandait que l’employeur mette un terme à sa 

décision jusqu’à ce que ce dernier se soit conformé aux dispositions de l’article 29 de la convention 

collective en matière de préavis. Le Syndicat a eu gain de cause dans ce dossier, mais n’a pas réussi à 

stopper la fermeture du bureau de poste de Québec. Cependant, le Syndicat a convaincu l’arbitre que la 

Société devait tenir compte des membres temporaires dans l’avis envoyé au syndicat. Précisons que 

l’article 29 vise la négociation dans le cas d’un changement technologique et non, comme certains 

semblent le croire, empêcher l’introduction d’un tel changement.




Pendant 2006 et 2007, le Syndicat a reçu 81 avis de changements technologiques. Il a demandé à la 

Société d’en réviser 13 parce qu’ils ne répondaient pas aux critères énoncés dans l’article 29. Lors des 

réunions de consultation nationale, le Syndicat s’est efforcé de faire participer les membres des paliers 

local et régional aux discussions tenues sur chaque changement technologique, et ce, par le truchement 

de conférences téléphoniques. 

Finalement, en octobre 2007, la SCP a annoncé son initiative de « poste moderne », qui représentera le 

changement technologique le plus vaste apporté au service postal depuis les quelques dernières 

décennies. L’initiative de modernisation des postes se poursuivra jusqu’en 2012. 

Vente au détail 

L’élimination de certains services de vente au détail, la fermeture de comptoirs postaux et la remise du 

nombre sans précédent de 300 avis d’ouverture de bureaux franchisés – dont certains se situent à 

moins de 1 kilomètre d’un bureau de la Société – ont nécessité la tenue de réunions de consultation 

extraordinaires pour traiter des enjeux dans ce domaine. 

Le Syndicat a fait parvenir aux sections locales et régions une copie de chaque avis d’ouverture de 

bureau franchisé, accompagnée de renseignements pertinents et de suggestions d’actions politiques 

pouvant être prises à l’échelle locale pour contrer l’ouverture de ces bureaux. Les sections locales ont 

été nombreuses à répondre à l’appel et à se mobiliser dans leurs collectivités. 

Sous-traitance du travail du STTP 

En janvier 2005, la SCP a sous-traité le travail de réparation de ses monoteneurs, une mesure de 

conséquence pour nos membres des groupes 3 et 4. La Société a aussi sous-traité le travail de 

réparation du matériel de manutention motorisé (MMM) dans certaines villes. Cette atteinte portée au 

travail des membres des groupes 3 et 4 a fait l’objet de nombreuses réunions de consultation nationale 

et a figuré largement dans toutes les discussions tenues au palier national sur les changements 

technologiques. 

En août 2006, Postes Canada a sous-traité le traitement du courrier électronique en nombre et, en août 

2007, celui de la Poste-publications non distribuable. Au cours des quatre prochaines années, le 

Syndicat devra demeurer vigilant afin d’empêcher toute autre sous-traitance du travail des unités de 

négociation du STTP. 

« L’engagement des employées et employés » 

Postes Canada a de plus en plus mis l’accent sur « l’engagement des employées et employés ». Le 

Syndicat a constaté que la Société recourt davantage aux groupes de discussion, aux sondages, aux 

rencontres individuelles et aux incitations au travail d’équipe pour tenter de contourner le Syndicat et 

ainsi traiter directement avec les travailleuses et travailleurs.




De plus, ses techniques de gestion au plus juste, telles que ses initiatives de « cadence et de 

productivité » et l’établissement de niveaux minimums de dotation en personnel, ont aggravé les 

niveaux de stress et fait multiplier les cas de harcèlement chez tous les groupes. 

Ces initiatives sont conçues, appliquées et promues par la direction afin de préparer les travailleuses et 

travailleurs à la réorganisation draconienne à venir. 

Conclusions 

Les quatre prochaines années amèneront une transformation révolutionnaire du travail postal à la SCP. 

Il est donc extrêmement important d’analyser ses projets et de les contrer stratégiquement pour faire en 

sorte que tous les travailleurs et travailleuses des postes bénéficient de tout projet de modernisation 

entrepris à Postes Canada. Il faudra bien sûr mobiliser les membres pour que tous participent 

activement.




Santé et sécurité 

Formation prévue à l’annexe « DD » : 

Formation destinée aux membres des comités locaux mixtes de santé et de sécurité (CLMSS) 

Après de longues démarches ardues auprès de Postes Canada, la formation destinée aux membres des 

CLMSS a finalement été donnée. Suite à une directive émise par Ressources humaines et 

Développement social Canada (RHDSC), l’employeur a finalement été contraint de donner cette 

formation. Le mandat des CLMSS a été défini, puis envoyé à toutes les sections locales et inclus dans 

la formation. Postes Canada ne voulait pas inclure dans la formation les droits fondamentaux des 

travailleurs et travailleuses, par exemple le droit au refus, le droit à la participation et le droit à 

l’information. L’employeur voulait plutôt faire de cette formation une séance de flatteries, où il aurait 

été question, entre autres, du blâme à faire porter aux travailleurs et travailleuses et des changements à 

apporter au comportement des travailleurs et travailleuses. La plupart des régions ont terminé la 

formation des membres des CLMSS établis selon la structure actuelle ou sont sur le point de la 

terminer. Elles commenceront d’ici peu à former les membres de ces comités établis selon la nouvelle 

structure. 

Formation destinée aux membres en milieu de travail 

La formation sur la santé et la sécurité destinée aux travailleurs et travailleuses et donnée par des 

membres du STTP a finalement été mise en branle. Des centaines de membres du STTP ont déjà suivi 

la formation. Le matériel destiné aux travailleurs et travailleuses de la maintenance et de la vente au 

détail a finalement fait l’objet d’une entente et est maintenant terminé. 

Trieuse de codes à barres 

Après des années de lutte, on apporte enfin des changements à la trieuse de codes à barres. Ces 

changements découlent des recommandations formulées dans l’étude indépendante que le CNMSS 

avait commandée aux termes de l’annexe « DD ». Pour le Syndicat, il s’agit d’une dure leçon. En effet, 

nous avons appris qu’il était important d’examiner de A à Z tout nouvel équipement avant son 

installation en milieu de travail. 

Étude de l’université McMaster 

La deuxième phase de l’étude, qui traite de l’incivilité en milieu de travail, est maintenant terminée. 

L’étude révèle que des membres ont été l’objet de harcèlement sexuel pendant plus de six mois. Le 

Comité national de santé et de sécurité a vivement recommandé la présentation, au congrès national, 

d’une résolution visant à corriger la situation quant au signalement de tout incident de cette nature et à 

la tenue d’une enquête cohérente. Cette étude aidera le Syndicat à trouver des solutions aux autres 

champs de préoccupation relativement à la santé et à la sécurité des membres.




Questions visant les FFRS 

De nombreux membres FFRS ont exercé leur droit de refus. Suite à son enquête sur ces refus, 

Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) a émis des directives et a rendu des 

décisions. Dans certains cas, aucun danger n’a été détecté, et dans d’autres, Postes Canada a reçu une 

directive pour résoudre le problème relevé. Nous portons en appel les décisions qui concluent à 

l’absence de danger. Postes Canada porte en appel toutes les directives que RHDSC lui a données et 

qui concernent la circulation et l’ergonomie. 

De nombreux dossiers sont en attente d’un règlement et l’agent d’appel nous a demandé de porter les 

décisions en appel « par phase ». La première phase a commencé en janvier 2007 et vise les villes 

suivantes : Newmarket (On), Abbottsford (CB), Maple Ridge (CB) et Fredericton (NB). Des auditions 

ont déjà eu lieu à Newmarket et en Colombie-Britannique. Chaque cas repose sur son bien-fondé. De 

plus, chaque décision ne s’applique qu’au cas individuel ou au refus dont il est question. Ces cas 

risquent de se retrouver en cour fédérale, comme dans l’affaire de Brampton, qui est actuellement 

devant cette institution. 

Au 31 janvier 2008, on comptait environ 1 413 refus de travailler ou plaintes formulés par des 

membres FFRS au sujet de la sécurité relié à leur travail. 

560 plaintes relatives à la circulation 

853 plaintes relatives à l’ergonomie 

Environ 800 aides ergonomiques ont été dépêchés unilatéralement par l’employeur à titre de solution 

au problème. À l’heure actuelle, la circulation et l’ergonomie sont deux domaines des plus 

préoccupants. Des problèmes ont d’abord été signalés à Fredericton et à Dorion-Vaudreuil. Postes 

Canada se réjouissait alors avec avidité des économies qu’elle allait pouvoir réaliser. Elle nous a 

affirmé qu’à ces deux endroits, le courrier destiné aux boîtes aux lettres rurales serait dorénavant livré 

à des boîtes postales communautaires ou ferait l’objet d’une livraison générale dans des bureaux de 

poste représentés par l’ACMPA. 

L’employeur prévoyait que dans la seule ville de Fredericton, chaque membre FFRS verrait son salaire 

annuel amputé de 4 000 $ en moyenne et que quatre itinéraires de FFRS seraient supprimés. Nous 

avons vivement contesté cette position de Postes Canada et avons tenté de la convaincre que 

l’imposition d’une solution globale n’était pas indiquée. Le Syndicat a plutôt suggéré d’examiner 

d’autres solutions, telles que :




• Déplacer la boîte aux lettres à un autre endroit; 

• Entrer dans l’allée sécuritairement et s’il n’est pas nécessaire de faire marche arrière pour 

en sortir; 

• Placer dans des rues secondaires les boîtes aux lettres situées au bord d’une voie à 

circulation dense; 

• Regrouper les boîtes aux lettres d’un certain nombre de voisins pour éliminer les dangers; 

• Dans certains cas, demander au membre FFRS de sortir de son véhicule pour aller livrer le 

courrier dans la boîte aux lettres; 

• Faire pression sur les instances municipales et provinciales pour réduire la vitesse permise 

sur la route; 

• Étudier la faisabilité de doter les véhicules d’un système à double conduite; 

• Examiner la possibilité d’utiliser des véhicules avec conduite à droite; 

• Enfin, s’il le faut, déplacer le point de remise vers une boîte postale communautaire. 

Malgré nos suggestions, l’employeur n’a pas changé d’avis, il a plutôt sollicité les services d’agents de 

mesure des itinéraires à la retraite, il a embauché des gens de l’extérieur pour évaluer les itinéraires de 

FFRS et a commencé à apporter des changements unilatéralement. 

Grâce à l’immense travail des membres FFRS et des représentantes et représentants syndicaux 

régionaux et locaux, nous avons réussi à faire changer la position que l’employeur avait adoptée. Le 

gouvernement fédéral a donné à Postes Canada la directive de rétablir et de maintenir la livraison du 

courrier en milieu rural. Nous envoyons actuellement des avis au public au sujet d’un moratoire à 

l’encontre de l’arrêt de la livraison du courrier aux boîtes aux lettres rurales. 

La circulation 

Nous tentons depuis juillet 2007 de conclure une entente avec l’employeur visant la formation de 

représentantes et représentants syndicaux régionaux et locaux qui permettrait au Syndicat de passer en 

revue le travail effectué et de régler tout problème qui pourrait survenir. Mais l’employeur poursuit, 

comme si le Syndicat n’existait pas, l’examen des boîtes aux lettres rurales, sans la participation du 

public, ce qui représente un véritable problème. Il déplace des boîtes aux lettres, raccourcit des 

itinéraires, suscite la grogne du public et rejette carrément le blâme sur les membres. Nous avons porté 

plainte auprès de RHDSC et nous avons également déposé un grief. 

L’ergonomie 

L’employeur a décidé encore une fois de façon unilatérale de résoudre les problèmes d’ergonomie en 

fournissant les services « d’aides ergonomiques aux membres FFRS », en pigeant à même le plafond 

financier pour leur rémunération. Nous avons pris connaissance pour la première fois du montant que 

Postes Canada facturait au plafond financier en cour fédérale, au moment où l’employeur affirmait 

verser environ 200 000 $ par mois aux aides ergonomiques. Depuis, le nombre d’aides ergonomiques 

rémunérés s’est accru de façon considérable.




Ces deux questions font l’objet d’un grief national. 

Il semble parfois y avoir de la confusion dans les sections locales, où l’on croit que la décision rendue 

donne le droit d’avoir des aides ergonomiques et que le Syndicat accepte les dispositions visant le 

recours aux services des aides ergonomiques. Le Syndicat n’a jamais consenti à pareille entente et il 

n’y a eu aucune ordonnance ou décision selon laquelle les services d’aides ergonomiques doivent être 

fournis. Il s’agit tout simplement de la solution adoptée par l’employeur, celle qui coûte le plus cher, 

au problème d’ergonomie. 

Étude ergonomique visant les FFRS 

L’entreprise « Human Factors North » (HFN) a terminé l’étude ergonomique. Le taux de réponse de la 

part des membres FFRS a été exceptionnel. L’étude est très volumineuse et les auteurs y formulent des 

recommandations à court et à long terme pour tenter de régler les problèmes d’ergonomie que pose la 

livraison du courrier aux boîtes aux lettres rurales. L’étude révèle que les risques de blessures 

musculosquelettiques sont très élevés, et précise que le recours aux services d’aides ergonomiques 

n’est pas une solution viable puisque cette façon de faire ne fait que transférer les risques de blessures 

d’une personne à une autre. 

Les principaux problèmes causés par la livraison du courrier à des boîtes aux lettres rurales sont 

attribuables aux nombreuses différences que présentent ces boîtes, car elles n’ont pas toutes la même 

hauteur; leur modèle varie, et même leur couvercle est différent. De plus, les véhicules ne sont pas 

adaptés. 

Nous entamons la phase suivante de l’étude, qui porte sur l’examen des solutions possibles, par 

exemple sortir du véhicule pour livrer le courrier et utiliser les véhicules avec conduite à droite dont se 

servent les membres de l’unité urbaine. L’employeur a acheté douze véhicules avec conduite à droite à 

des fins d’essai. Le Comité national mixte de santé et de sécurité poursuivra sa quête de solutions. 

Structure des CLMSS 

Structure actuelle Nouvelle structure 

CLMSS « A » – 51 CLMSS « A » – 60 

CLMSS « B » – 164 CLMSS « B » – 360 

Déléguées et délégués – 0 Déléguées et délégués – 3 817 

Augmentation : 

392 membres de plus siègent aux CLMSS « B » 

27 membres de plus siègent aux CLMSS « A » 

3 817 déléguées et délégués de plus. 

Augmentation totale : 4 236 personnes 

(Remarque : À l’heure actuelle, il y en a environ 600)




Les changements apportés à la structure des CLMSS et au nombre de déléguées et délégués en santé et 

en sécurité représentent un défi à relever. Les sections locales ont dû fournir le nom des membres qui 

pourraient agir en tant que représentants syndicaux. Il s’agissait d’une tâche ardue et colossale mais 

d’une grande importance, car en cas d’échec, l’employeur aurait alors pu choisir nos représentants et 

représentantes. Pour l’instant, la structure des CLMSS demeure la même, RHDSC donne aux parties 

jusqu’au 5 mai prochain pour terminer le tout. La plupart des régions ont fini de dresser leur liste de 

noms ou sont sur le point de la terminer. Nous avons aussi fourni le nom de membres pouvant devenir 

délégués en santé et en sécurité dans les bureaux de poste qui relèvent de l’ACMPA. Si cette dernière 

remet elle aussi une liste de noms pour un bureau donné, il faudra alors y tenir une élection pour 

déterminer qui sera délégué en santé et sécurité. Au palier régional, on élabore des plans de formation 

à l’intention des nouveaux comités. Postes Canada a accepté de former un membre suppléant par 

CLMSS. Les parties discutent actuellement de la formation des déléguées et délégués en santé et en 

sécurité. 

Tout changement apporté doit faire l’objet d’une entente au palier national, puis être approuvé par 

RHDSC au palier national. Des sections locales ont connu des ennuis parce que l’employeur avait 

tenté de démanteler le CLMSS en place et de choisir lui-même qui allait représenter le Syndicat. 

Taux d’accidents du travail : 

Les chiffres reproduits ci-dessous ne représentent que les accidents pour lesquels une demande 

d’indemnisation a été déposée auprès d’une commission des accidents du travail et que cette dernière a 

acceptée la demande. Ces données ne tiennent pas compte des demandes d’indemnisation que 

l’employeur a contestées ni de celles que la commission des accidents du travail a refusées. Ces 

données ne tiennent pas compte non plus des accidents qui n’ont pas été signalés par les membres, ni 

des accidents qui ont été signalés dans le livre de premiers soins. 

2004 – 7 752 2005 – 9 924 

2006 – 9 609 2007 – (Non disponible avant avril) 

Les travailleuses et travailleurs se sont battus énergiquement depuis fort longtemps pour obtenir des 

droits en matière de santé et de sécurité et des protections en milieu de travail, ces droits ont été 

obtenus à la suite de luttes, de négociations et de conflits difficiles. Nous avons encore un long chemin 

à parcourir parce que l’employeur a choisi de ne pas respecter nos droits et/ou les lois qui sont 

essentiels au bien-être des membres. Le message destiné à la SCP et à tous les employeurs doit être 

clair et puissant, les travailleurs et travailleuses ont le droit de demeurer en santé et de prendre leur 

retraite en santé. 

Grâce à tout le travail qu’effectuent les sections locales et les bureaux régionaux, nous sommes en train 

de porter la question de la santé et de la sécurité à un nouvel échelon, et ensemble, nous allons 

continuer sur cette voie. L’objectif qui consiste à rendre les lieux de travail plus sains et plus 

sécuritaires nécessite l’énergie et l’ingéniosité de tous et de toutes au sein du Syndicat mais surtout 

votre participation. Ainsi, nous pourrons, au fil du temps, atteindre cet objectif.




Griefs, décisions arbitrales et résumés 

Il y a près de six ans, le Syndicat a entrepris d’afficher en ligne toutes les décisions arbitrales relatives 

au STTP, ainsi que les résumés de ces décisions. Ce projet représentait une entreprise colossale, car 

des milliers de décisions et de résumés, dont certains remontent aux années 1980, devaient être 

numérisés, puis affichés sur le site intranet de jurisprudence du STTP. 

En ce moment, la base de données compte près de 3 435 décisions. Dès réception d’une nouvelle 

décision, celle-ci est affichée dans la langue qu’elle a été rendue. La traduction dans l’autre langue est 

affichée dès qu’elle est disponible. De plus, un résumé de chaque décision est rédigé, traduit, puis 

affiché sur le site Web. 

Au cours de l’été 2007, nous avons été en mesure d’effectuer une analyse des documents affichés sur 

le site Web en vue de déterminer s’il y avait des décisions ou résumés manquants ou en double. Dans 

le cadre de cette analyse, nous avons constaté qu’un certain nombre de dossiers n’étaient pas identifiés 

correctement, que certains figuraient en double, qu’il manquait environ 250 résumés de décisions 

antérieures, et qu’il y avait à peu près 500 décisions sans traduction ni résumé. 

Puisque le site intranet de jurisprudence est une ressource importante pour les représentantes et 

représentants syndicaux, les plaideuses et plaideurs, les déléguées et délégués syndicaux et les avocats, 

nous avons décidé d’accorder la priorité à sa mise à jour. 

Jusqu’à maintenant, la plupart des décisions ou résumés en double ont été supprimés et tous les 

résumés accumulés ont été affichés. Nous estimons qu’il existe environ 200 décisions pour lesquelles il 

n’y a ni résumé ni traduction. Les décisions et résumés sont affichés dès leur réception. 

Nous espérons que tout le travail en souffrance sera terminé d’ici cet été. 

La section du grief et de l’arbitrage est ni plus ni moins le cœur même de l’administration des 

conventions collectives et une source d’information importante pour les négociations. C’est un secteur 

névralgique et baromètre des activités de la SCP. 

Nous avons deux conventions collectives nationales majeures, l’exploitation urbaine et rurale, et 15 

conventions collectives en provenance du secteur privé. L’aspect de la négociation collective prend de 

plus en plus d’expansion et devient une nouvelle réalité qui impose une nouvelle charge de travail, que 

ce soit au niveau régional ou national.




Le nombre de griefs renvoyés à la procédure d’arbitrage est en croissance et nous notons une 

augmentation du nombre de congédiements. Le nombre de congédiements est passé de 172 en 2000, à 

287 en 2007, soit une augmentation de 66,9 % pour le groupe de l’exploitation urbaine, tandis que 

pour le groupe FFRS, le nombre de congédiements est passé de 8 à 20 durant la même période, soit 

une augmentation de 150 %. 

Nous devons être plus agressifs à l’arbitrage. Par exemple, peu de dossiers ont été plaidés relativement 

aux postes vacants du groupe FFRS. Pourtant, il y avait 85 postes vacants depuis plus d’un an et, dans 

certains cas, depuis plus de trois ans. Il y a 480 postes vacants de moins de huit heures SGI et 173 

postes vacants d’ERSA, pour un total de 653 postes vacants. 

Le prochain mandat sera celui de la mobilisation des membres parce qu’ils sont le Syndicat et nous 

nous en sommes les représentantes et représentants. Sans l’apport des membres, nous serons voués à 

l’échec. Ce n’est pas un grand secret, c’est la base même de l’existence d’un Syndicat. L’employeur 

est passé à l’offensive en voulant imposer son programme pour les années à venir, et il semble que 

nous ne soyons pas inscrits à ce programme comme étant une entité incontournable. À nous 

maintenant de nous dresser devant lui et de parler d’une seule voix. Protégeons nos emplois, nos 

conditions de travail et nos avantages sociaux, préparons l’unité dans l’action. 

Au 27 mars, je n’avais toujours pas reçu les statistiques concernant l’ensemble des griefs qui ont été 

renvoyés à l’arbitrage et leur statut. J’espère pouvoir les obtenir et vous en remettre une copie avant le 

début du congrès. Cependant, le 28 mars au matin, j’ai reçu les données complètes concernant les 

congédiements. 

Puisque nous avons jusqu’au 28 mars pour remettre nos rapports à l’atelier d’imprimerie, les données 

ci-jointes n’ont malheureusement pas pu être vérifiées et commentées.




Rapport concernant les congédiements 

Période de la convention collection 2003 

au 31 mars 2008 

Atlantique 

Renvoi Non renvoi 

Urbain FFRS Urbain FFRS 

10.10 Absentéisme excessif 47 

Incapacité de travail 4 

10.01 Comportement grossier 4 

Voies de fait - autre membre 1 

Voies de fait - superviseur 1 1 

Absence sans permission 4 

Manquement aux conditions 4 

Fraude 5 

Manipulation du courrier 3 

Non livraison – retard du courrier 6 

Défaut de fournir un certificat médical 

en bonne et due forme 

3 

Consommation d’alcool ou de 

stupéfiants 

1 

Insubordination 1 

Harcèlement sexuel 1 1 

Vol 7 2 

Rendement au travail 3 

44.11 10 2 

TOTAL 103 2 4 2 

Québec 



10.10 Absentéisme excessif 10 


10.01 Absence de l’aire de travail 1 


Utilisation abusive des congés 3 

Absence sans permission 3 

Manquement aux conditions 1 3 

Retard du courrier – manipulation 

illégale du courrier 

5 

Fraude 2 

Certificat médical inapproprié – défaut 

de fournir 

4 


stupéfiants 

2 


Non livraison 11 2 

Règle de l’établissement 3 2 

Vol 4 


Manipulation illégale du courrier 3 

Rendement au travail 6 2 

Autre 1 1 

Démission 3 

44.11 9 

TOTAL 86 11




Centre 



10.10 Absentéisme excessif 24 3 


10.01 Comportement abusif 6 1 


Absence de l’aire de travail 1 1 1 


Voies de fait - autre 1 

Absent sans permission 11 1 


Retard du courrier, etc. 15 3 1 

Défaut de fournir renseignements 

médicaux 

4 

Fraude 5 1 



stupéfiants 

1 

Dommage matériel 1 

Refus - affectation à des tâches 

légères 

1 

- fournir renseignements 

médicaux 

1 

Vol 1 

Guichets 1 


Retards 1 

44.11 14 3 

TOTAL 106 6 11 

Ontario 




Incapacité de travail 5 3 

10.01 Comportement grossier 4 1 


Voies de fait - autre 2 

Absence sans permission 30 8 

Comportement perturbateur 1 

Défaut de fournir certificat ou 

renseignements médicaux 

5 

Fraude 12 1 


Voies de fait - superviseur 1 


Non livraison – retard du courrier 40 2 10 

Période d’essai 1 

Refus de tâches légères 4 3 

Rendement au travail 12 2 1 

Autre 3 1 

44.11 12 11 

TOTAL 186 4 45




Toronto 





10.01 Absence sans permission 17 15 

Fraude 6 5 1 

Vol 1 3 


Absence de l’aire de travail 7 9 

Retards 1 


Insubordination 2 1 

Non-livraison – retard du courrier… 12 4 1 

Voies de fait – autre 4 1 

Voies de fait – superviseur 2 

Voies de fait – autre membres 2 

Comportement grossier 3 


Manipulation du courrier 6 3 1 


stupéfiants 

4 



Défaut de fournir certificat ou 

renseignements médicaux 

1 

44.11 15 3 

TOTAL 140 66 3 

Prairies 

Renvoi 

Urbain FFRS 

Non renvoi 

Urbain FFRS 



10.01 Absence sans permission 15 8 2 



Fraude 2 

Non-livraison – retard du courrier… 19 1 4 

Insubordination 1 1 



Règle de l’établissement 1 

Refus de fournir renseignements 

médicaux 

3 

Retards 1 

Vol 2 1 


Démission présumée 1 

44.11 16 8 

TOTAL 97 2 26 4




Pacifique 





10.01 Abus – accident 1 

Comportement grossier 2 

Voies de fait - superviseur 2 

Voies de fait - autres 1 

Absent sans permission 11 11 1 


Comportement perturbateur 1 

Fraude 12 

Retard du courrier, etc. 22 1 



stupéfiants 

1 


Vol 1 


médicaux 

1 


TOTAL 150 21 2 

Montréal 

Renvoi 

Urbain FFRS 

Non renvoi 

Urbain FFRS 



10.01 Absence de l’aire de travail 8 3 

Utilisation abusive des congés 2 1 

Accident 1 


Voies de fait - superviseur 3 2 

Voies de fait - autres 1 

Absent sans permission 8 2 

Comportement perturbateur/grossier 4 4 


Retard du courrier 3 1 

Fraude 8 1 


Retards 1 

Non-livraison 12 


médicaux 

5 


Règle de l’établissement 1 

Démission présumée 1 2 

Harcèlement sexuel 1 

Vol 3 1 

Manipulation du courrier 9 

Work performance 10 2 

44.11 Rendement au travail 43 9 

TOTAL 154 38 

TOTAL INCLUANT 

TOUTES LES RÉGIONS 

1022 25 211 11




Liste sommaire des griefs 

Conventions collectives de l’exploitation urbaine 

de 1992, 1995, 2000, 2003 et 2007 

Région de l’Atlantique Nombre de 

griefs 

Sections locales 

003 Cumberland 5 

006 Annapolis Valley 22 

009 Antigonish 1 

012 Bathurst 7 

018 Bridgewater 4 

021 Campbellton 14 

024 Carbonear 1 

027 Channel-Port-Aux-Basques 1 

030 Charlottetown 40 

036 Clarenville 10 

039 Corner Brook 15 

045 Deer Lake 2 

050 Edmundston 4 

054 Fredericton-Oromocto 16 

057 Gander-Lewisporte 7 

066 Exploits Valley 5 

069 Goose Bay 25 

072 Labrador City-Wabush 58 

078 Moncton 282 

084 Miramichi 3 

087 New Glasgow 8 

093 North Sydney Terminal 2 

096 Nova 517 

099 Pictou 1 

102 Port Hawkesbury 4 

105 Fundy 92 

114 Stephenville 5 

117 Breton 28 

126 St. John’s 384 

128 St. Stephen 1 

129 Summerside 3 

132 Truro 9 

135 Woodstock 2 

138 Yarmouth 11 

Région de l’Atlantique 3 

TOTAL POUR L’ATLANTIQUE 1 592




Région du Québec Nombre de 

griefs 


207 Chibougamau 11 

212 Côte-Nord 11 

220 Drummondville 122 

255 Dorion-Vaudreuil 30 

260 Bois-Francs 6 

265 Farnham 60 

270 Gaspé 3 

275 Granby 101 

277 Haut-du-Lac 89 

280 Hautes-Laurentides 196 

285 Baie-Comeau 36 

290 Joliette 81 

305 La Sarre 9 

330 Matane 34 

335 Mont-Joli 15 

360 Outaouais-Québécois 560 

370 Québec 750 

375 Rimouski 8 

380 Rivière-du-Loup 2 

385 Rouyn-Noranda 25 

390 Saguenay-Lac-St-Jean 161 

405 Sherbrooke 369 

408 Sorel 23 

420 St-Hyacinthe 46 

425 St-Jean 142 

428 St-Jérôme 98 

440 Ste-Thérèse-de-Blainville 286 

445 Thetford Mines 4 

450 La Mauricie 97 

455 Val D’Or 29 

460 Valleyfield 54 

Région du Québec 88 

TOTAL POUR LA RÉGION DU QUÉBEC 3 546 

Région du Montréal métropolitain 

Section locale 

Nombre de 

griefs 

350 Montréal 2 793 

Région du Montréal métropolitain 5 

TOTAL POUR LA RÉGION DU MONTRÉAL 

MÉTROPOLITAIN 

2 798




Région du Centre Nombre de 

griefs 


502 Belleville 32 

503 Barrie 61 

506 Bracebridge 12 

509 Brockville-Prescott 21 

518 Cobourg 1 

521 Collingwood 12 

522 Cornwall 36 

524 Deep River 2 

528 Dryden 3 

531 Englehart/New Liskeard 3 

532 Elliott Lake-Blind River 2 

544 Gravenhurst 6 

549 Alexandria/Hawkesbury 22 

550 Hearst 1 

554 Kenora 2 

556 Kingston 43 

558 Kirkland Lake 1 

564 Lindsay 1 

567 Midland 4 

570 Napanee 3 

573 Newmarket 122 

576 North Bay 26 

578 Orillia 18 

580 Ottawa 673 

586 Parry Sound 1 

588 Pembroke 7 

590 Peterborough 40 

594 Arnprior-Renfrew 14 

600 Sault Ste Marie 4 

606 Sioux Lookout 2 

612 Sudbury 156 

620 Thunder Bay 118 

624 Timmins 26 

627 Tri-Town 3 

Région du Centre 4 

TOTAL POUR LA RÉGION DU CENTRE 1 482




Région de l’Ontario Nombre de 

griefs 


500 Amherstburg 28 

508 Brantford 140 

514 Chatham 29 

526 Delhi 6 

536 Fort Erie 9 

542 Georgetown-Acton 16 

546 Guelph 47 

548 Hamilton 1 557 

560 Kitchener-Waterloo 241 

566 London 1 882 

568 Milton 16 

574 Niagara Falls 64 

577 Orangeville 2 

579 Oshawa 141 

582 Owen Sound 13 

592 Port Hope 1 

598 Sarnia 52 

602 Scarborough 1 345 

605 Simcoe 15 

608 Stratford 14 

609 Strathroy 2 

610 St. Thomas 9 

614 St. Catharines 141 

622 Tillsonburg 11 

628 Welland 22 

630 Windsor 370 

632 Wingham 15 


Région de l’Ontario 17 

TOTAL POUR LA RÉGION DE L’ONTARIO 6 231 

Région du Toronto métropolitain 


Nombre de 

griefs 

626 Toronto 2 516 

Région du Toronto métropolitain 2 

TOTAL POUR LA RÉGION DU TORONTO 


2 518




Région des Prairies Nombre 

des griefs 


704 Banff 6 

706 Battleford 12 

708 Brandon 23 

710 Calgary 1 190 

722 Dauphin-Swan River 6 

726 Drayton Valley 2 

730 Edmonton 929 

732 Estevan 13 

734 Flin Flon 12 

736 Fort McMurray 23 

744 Grande Prairie 18 

748 Hay River 6 

752 Hinton-Jasper 6 

756 Inuvik 3 

770 Lethbridge 52 

771 Lloydminster 16 

776 Medicine Hat 178 

780 Melville 2 

781 Moose Jaw 44 

788 Neepawa 1 

802 Portage La Prairie 13 

810 Prince Albert 14 

818 Red Deer 90 

820 Regina 47 

824 Saskatoon 166 

832 Swift Current 4 

838 The Pas 3 

839 Thompson 15 

853 Weyburn 40 

856 Winnipeg 957 

858 Yellowknife 19 

860 Yorkton 28 

Région des Prairies 3 

TOTAL POUR LA RÉGION DES PRAIRIES 3 941




Région du Pacifique Nombre de 

griefs 


712 Campbell River 32 

716 Castlegar 4 

718 Courtenay 18 

720 Creston 1 

724 Dawson Creek 1 

728 Cranbrook 9 

729 Elk Valley 7 

737 Fort Nelson 3 

738 Fort St. John 11 

739 Fraser Valley West 51 

740 Royal City 110 

741 Upper Valley 12 

742 Golden 4 

746 Grand Forks 4 

758 Kamloops 41 

760 Kelowna 33 

762 Kimberley 8 

764 Kitimat 2 

768 Langley 2 

786 Nanaimo 84 

790 Nelson 6 

796 Penticton 59 

804 Port Alberni 2 

808 Powell River 3 

812 Prince George 46 

814 Prince Rupert 32 

816 Quesnel 37 

822 Revelstoke 1 

823 Salmon Arm 2 

828 Smithers 3 

836 Terrace 13 

837 Squamish 2 

842 Trail 9 

846 Vancouver 888 

848 Vernon 10 

850 Victoria 124 

852 Whitehorse 19 

854 Williams Lake 36 

Région du Pacifique 21 

TOTAL POUR LA RÉGION DU PACIFIQUE 1 750 

Total des griefs pour les conventions collectives de l’exploitation urbaine : 23 885.




Liste sommaire des griefs 

Convention collective des FFRS 

Région de l’Atlantique Nombre de 

griefs 


006 Annapolis Valley 3 

009 Antigonish 1 

012 Bathurst 2 

018 Bridgewater 1 

030 Charlottetown 8 

054 Fredericton-Oromocto 7 

057 Gander-Lewisporte 1 

078 Moncton 3 

084 Miramichi 1 

087 New Glasgow 3 

096 Nova 11 

102 Port Hawkesbury 3 

105 Fundy 17 

128 St. Stephen 3 

132 Truro 2 


TOTAL POUR LA RÉGION DE L’ATLANTIQUE 68 

Région du Québec Nombre de 

griefs 


212 Côte-Nord 2 

220 Drummondville 12 

255 Dorion-Vaudreuil 1 

265 Farnham 15 

270 Gaspé 2 

275 Granby 18 

277 Haut-du-Lac 5 

280 Hautes-Laurentides 13 

290 Joliette 34 

330 Matane 8 

335 Mont-Joli 1 

360 Outaouais-Québécois 76 

370 Québec 64 

375 Rimouski 5 

385 Rouyn-Noranda 1 

390 Saguenay-Lac-St-Jean 25 

405 Sherbrooke 13 

408 Sorel 1 

425 St-Jean 162 

428 St-Jérôme 29 

440 Ste-Thérèse-de-Blainville 18 

445 Thethford Mines 9 

450 La Mauricie 23 

460 Valleyfield 2 

TOTAL POUR LA RÉGION DU QUÉBEC 539




Région du Montréal métropolitain 


Nombre de 

griefs 

350 Montréal 45 

TOTAL POUR LA RÉGION DU MONTRÉAL 


45 

Région du Centre Nombre de 

griefs 

Section locales 

502 Belleville 10 

503 Barrie 11 

506 Bracebridge 8 

509 Brockville-Prescott 1 

518 Cobourg 2 

521 Collingwood 8 

531 Englehart/New Liskeard 1 

549 Alexandria/Hawkesbury 5 

554 Kenora 9 

556 Kingston 2 

558 Kirkland Lake 4 

564 Lindsay 1 

567 Midland 2 

573 Newmarket 23 

576 North Bay 3 

578 Orillia 1 

580 Ottawa 36 

590 Peterborough 1 

594 Arnprior-Renfrew 14 

612 Sudbury 5 

620 Thunder Bay 11 

627 Tri-Town 3 

TOTAL POUR LA RÉGION DU CENTRE 161




Région de l’Ontario Nombre de 

griefs 


500 Amherstburg 8 

508 Brantford 5 

514 Chatham 2 

526 Delhi 1 

536 Fort Erie 3 

546 Guelph 3 

548 Hamilton 37 

560 Kitchener-Waterloo 11 

566 London 20 

568 Milton 1 

574 Niagara Falls 2 

577 Orangeville 3 

579 Oshawa 26 

582 Owen Sound 8 

598 Sarnia 7 

602 Scarborough 106 

605 Simcoe 3 

608 Stratford 4 

609 Strathroy 3 

610 St. Thomas 4 

614 St. Catharines 68 

630 Windsor 2 

632 Wingham 6 

Région de l’Ontario 1 

TOTAL POUR LA RÉGION DE L’ONTARIO 334 

Région du Toronto métropolitain 


Nombre de 

griefs 

626 Toronto 40 

TOTAL POUR LA RÉGION DU TORONTO 


40




Région des Prairies Nombre de 

griefs 


704 Banff 6 

706 Battleford 2 

708 Brandon 2 

710 Calgary 127 

714 Canora 1 

722 Dauphin-Swan River 4 

730 Edmonton 57 

736 Fort McMurray 4 

744 Grande Prairie 1 

748 Hay River 1 

752 Hinton-Jasper 6 

770 Lethbridge 6 

771 Lloydminster 2 

776 Medicine Hat 18 

780 Melville 1 

781 Moose Jaw 1 

810 Prince Albert 1 

818 Red Deer 36 

820 Regina 4 

824 Saskatoon 36 

853 Weyburn 1 

856 Winnipeg 27 

858 Yellowknife 2 

860 Yorkton 1 

TOTAL POUR LA RÉGION DES PRAIRIES 347 

Région du Pacifique Nombre de 

griefs 


712 Campbell River 2 

718 Courtenay 21 

738 Fort St. John 2 

739 Fraser Valley West 7 

740 Royal City 10 

741 Upper Valley 5 

758 Kamloops 4 

760 Kelowna 4 

786 Nanaimo 15 

790 Nelson 1 

804 Port Alberni 1 

808 Powell River 3 

812 Prince George 6 

823 Salmon Arm 3 

840 Sunshine Coast 9 

848 Vernon 1 

850 Victoria 2 

852 Whitehorse 2 

854 Williams Lake 3 

Région du Pacifique 1 

TOTAL POUR LA RÉGION DU PACIFIQUE 102 

Total des griefs pour la convention collective des FFRS : 1 644 

*Total des griefs pour les conventions collectives de l’exploitation urbaine et la convention 

collective des FFRS : 25 529. 

/jl sepb 225

Rapport du 2 e vice-président national - 2 - Congrès national de 2008 

RAPPORT DU 2 E VICE-PRÉSIDENT NATIONAL 

Voici mon rapport au congrès 2008. En tant que 2 e vice-président national, mes tâches sont décrites 

aux paragraphes 4.65 à 4.70 de nos statuts nationaux. En plus du travail de direction à titre de 

membre du Conseil exécutif national (CEN), mes responsabilités touchent particulièrement trois 

domaines de travail : l’éducation, les droits de la personne et le fonds de garde d’enfants. 

De plus, je participe directement aux dossiers suivants touchant la mise en application de la 

convention collective urbaine : la convention collective en langue des signes, (art. 39.04), la 

formation en santé et en sécurité au travail (annexe « DD »), le Comité national mixte des droits de 

la personne (annexe « HH »), le Comité consultatif sur les avantages sociaux (annexe « M »), les 

projets sur les avantages sociaux (annexe « GG ») et le programme de prévention des risques pour la 

santé (annexe « FF »). Et je suis responsable du Comité sur la formulation claire (annexe « JJ »). Et 

cela autant en ce qui concerne les consultations avec l’employeur que la mise en œuvre des projets et 

activités, s’il y a lieu. 

Les dossiers dans lesquels je suis impliqué exigent un travail d’équipe, un effort collectif. Ce rapport 

est en même temps celui de toutes les personnes qui ont été impliquées dans les différents dossiers, 

tant au niveau local, régional que national. Et je les en remercie. 

Vous lirez certainement ce rapport en tenant compte du fait que je me présente à la présidence de 

notre Syndicat. Je suis convaincu que dans le contexte politique actuel, je suis la personne désignée 

pour rassembler les membres et diriger le Syndicat tout au long du prochain mandat. Lorsque je me 

suis présenté pour la première fois à un poste électif, il y a près de 20 ans, j’ai dit aux membres 

présents : « Je me présente parce que je crois au syndicalisme de combat, à un syndicalisme qui met 

de l’avant les intérêts des travailleuses et des travailleurs avant ceux des employeurs. Je crois que 

l’amélioration de nos conditions de travail et de nos salaires repose avant tout sur la mobilisation des 

membres et sur un rapport de force efficace ». Je crois toujours à cet engagement. Et c’est dans cet 

esprit que je vais vous demander de voter pour moi au congrès. Notre devise, « La lutte continue », 

est plus que jamais d’actualité. 

Vous retrouverez donc dans ce rapport les chapitres suivants : 

Un programme d’éducation au service des membres 

Premier volet : Programme annuel de base 

Deuxième volet : Projets spéciaux 

Factrices et facteurs ruraux et suburbains 

Unités du secteur privé 

Mise à jour des cours et matériel de soutien 

Développement significatif à notre approche éducative


Dossiers à terminer 

Quelques idées à partager 

Droits de la personne et recherche de l’égalité 

Garde d’enfants 

Autres dossiers 

Mot de la fin 

UN PROGRAMME D’ÉDUCATION 

AU SERVICE DES MEMBRES 

À chacun de mes rapports, j’ai toujours commencé par réaffirmer ma conception du rôle de 

responsable du programme d’éducation du Syndicat. Pour moi, l’éducation sert à soutenir le travail 

syndical dans toutes ses facettes. Quand le Syndicat prend une décision, que ce soit au congrès ou au 

Conseil exécutif national, l’éducation est là pour appuyer cette décision, lui donner du contenu et la 

transformer en action. C’est ce que nous avons fait durant ce mandat. Nous avons offert des cours 

d’arbitrage régulier, de plaideurs et plaideuses dans les régions, de formatrices et formateurs, des 

cours sur les droits de la personne aux dirigeantes et aux dirigeants et nous avons développé des 

cours pour soutenir les décisions du Conseil exécutif national. 

Actuellement, notre programme d’éducation syndicale est formé de deux grands volets : le 

programme annuel de base et les projets spéciaux. 

Premier volet : Programme annuel de base 

Vous avez certainement pu constater qu’au cours des années, les sommes consacrées à l’éducation 

n’ont pas augmenté et que nous avons dû faire des choix difficiles ainsi que plusieurs ajustements. 

Le programme annuel offert à l’ensemble des membres est maintenant le suivant : 

• Programme de formation syndicale (PFS) : une fois par année (40 participantes et participants) 

• Deux sessions de trois jours : quatre cours dont un au choix du Conseil exécutif national 

• Deux sessions de cinq jours : cours au choix des régions 

Ce qui donne la possibilité d’environ 1 500 places disponibles par année pour la participation à notre 

programme d’éducation.


Nous avons aussi conservé la combinaison entre cours obligatoires pour toutes les régions et cours 

laissés au choix des régions. Cette manière de faire est conforme à notre orientation syndicale. D’une 

part, elle respecte la volonté du Syndicat d’offrir une formation uniforme à tous les membres et, 

d’autre part, elle permet aux régions de répondre à leur plan de développement régional. 

Le programme annuel de base est payé par les deux fonds d’éducation syndicaux (annexe « U » de la 

convention collective de l’unité urbaine et annexe « D » de la convention collective rurale). Pour le 

moment, le fonds suffit à couvrir les frais liés à ce programme parce qu’il reste encore de l’argent 

accumulé durant les premières années du fonds d’éducation. 

• Programme de formation syndicale (PFS) 

Durant le dernier mandat, nous avons fait une mise à jour importante de notre Programme de 

formation syndicale (PFS). En effet, nous avons mis l’accent sur le renforcement de la conscience de 

classe des participantes et des participants. Nous avons aussi ajouté des exercices qui permettent de 

mieux comprendre l’importance de lutter pour les questions d’équité. Et nous avons accordé une 

attention particulière à la préparation des consœurs et des confrères lors de leur retour en milieu de 

travail afin de les aider à partager leurs expériences et les connaissances acquises avec leurs 

consœurs et confrères. 

Cette mise à jour a aussi été faite en tenant compte des nouvelles techniques d’animation qui sont 

proposées par l’approche éducative transformationnelle (voir la partie intitulée « Un développement 

significatif à notre approche éducative »). 

• Cours de cinq jours 

Les cours de cinq jours servent au « perfectionnement des compétences». Afin de respecter cet 

engagement, nous avons offert à quelques reprises le cours sur l’arbitrage régulier et nous avons 

expérimenté une nouvelle version du cours avancé destiné aux déléguées et délégués syndicaux. Le 

cours sur le leadership a aussi été en forte demande. 

• Cours de trois jours 

Les cours de fin de semaine constituent un volet important de notre programme d’éducation. Ils 

permettent aux participantes et participants de mieux comprendre les rouages de la vie syndicale et 

du travail de représentation, le contexte politico-économique dans lequel nous vivons, notre 

orientation syndicale, etc. Ils constituent l’épine dorsale de notre programme d’éducation. Durant le 

mandat, nous avons soutenu le travail du Syndicat en élaborant un cours sur les avantages sociaux, 

un autre sur la préparation de la négociation, et nous avons mis à jour les cours sur les conventions 

collectives aussitôt que les négociations urbaines et rurales se sont terminées.


Tout au long du mandat, nous avons offert des cours qui outillent les membres mais aussi des cours 

qui leur permettent de mieux comprendre ce qui se passent dans le monde et qui donnent des moyens 

d’intervenir. Par exemple, nous avons remis à jour les cours sur la mondialisation et la désobéissance 

civile. 

• Séance plénière 

Lors de chaque session de formation de trois jours, nous tenons une séance plénière, au cours de 

laquelle nous discutons d’un sujet particulier touchant l’ensemble des membres. Cette activité 

permet aux participantes et participants de mieux se connaître et de tisser des liens de solidarité. 

Durant le dernier mandat, nous avons proposé plusieurs séances plénières différentes aux 

participantes et participants aux sessions de trois jours. Par exemple, nous avons élaboré des séances 

plénières sur les sujets suivants : les accommodements raisonnables, la qualité de vie au travail 

(QVT), notre vision du service postal et la question des alliés quand il s’agit des droits de la 

personne. 

Deuxième volet : Projets spéciaux 

Le Conseil exécutif national a prévu, au cours des trois dernières années, un montant maximal de 

300 000 $ destinés au Budget général – Éducation du Syndicat afin de financer des projets nationaux 

et régionaux. Ces projets répondent à des besoins précis. Ils sont, entre autres, identifiés et proposés 

par la directrice et les directeurs nationaux afin de répondre à des réalités particulières. 

Chaque année, le Conseil exécutif national, en préparant le budget, détermine les montants 

nécessaires aux projets spéciaux. Cela a donc permis de favoriser l’équilibre de notre budget général 

tel que demandé depuis plusieurs années par les membres lors des congrès nationaux. 

Projets nationaux 

Deux projets d’envergure nationale ont été menés en collaboration avec les responsables du dossier de 

la syndicalisation externe et de celui de la santé et de la sécurité au travail. Ces projets ont fait appel à 

l’expertise, à la fois de militantes et militants locaux, de permanentes et permanents syndicaux ainsi 

que de dirigeantes et dirigeants ayant beaucoup d’expérience dans ces domaines de travail. 

• Syndicalisation externe 

Au congrès de 2005, les personnes déléguées ont donné clairement au Syndicat un mandat de 

syndiquer les travailleuses et les travailleurs non syndiqués œuvrant dans le secteur de la livraison du 

courrier le même jour. Nous avons donc mis à jour le cours « Organisatrices et organisateurs 

syndicaux », et nous l’avons offert à plus de 50 consœurs et confrères partout au pays. Nous avons 

actuellement recours à leurs services dans le cadre des campagnes de syndicalisation que nous 

menons.


Pour compléter le tout, nous avons aussi offert un cours intitulé « Accréditation au Conseil canadien 

des relations industrielles (CCRI) » afin de permettre aux personnes responsables de la 

syndicalisation de déposer des demandes d’accréditation sans recourir à des services juridiques. Le 

cours a été élaboré à partir des expériences vécues dans chacune des régions. Plus d’une vingtaine de 

personnes ont suivi ce cours jusqu’à maintenant. Nous avons donc mis en place une structure pour 

répondre aux besoins de syndicalisation externe de notre Syndicat. Nous sommes maintenant prêts à 

faire face à toute campagne de syndicalisation. 

• Santé et sécurité au travail 

La santé et la sécurité au travail est d’une importance capitale pour notre Syndicat. La signature, en 

2003, de l’annexe « DD » de la convention collective a donné lieu à plusieurs initiatives : cours pour 

les membres des comités mixtes de santé et sécurité au travail, cours de deux jours pour les 

formatrices et formateurs, organisation de sessions de formation dans toutes les régions du pays. 

Durant les deux dernières années, nous avons mis l’accent sur le soutien à la formation en milieu de 

travail. Nous avons mis sur pied une session de formation de deux jours qui permet à des consœurs 

et confrères qui connaissent bien le domaine de la santé et de la sécurité au travail de devenir des 

formatrices et formateurs dans le domaine. Plus de 120 personnes ont été formées et elles donnent 

actuellement de la formation à leurs consœurs et confrères en milieu de travail. Voilà un exemple de 

ce que nous appelons l’éducation de masse. 

Afin de soutenir ce travail, nous avons, entre autres, collaboré avec la section de la santé et de la 

sécurité au travail pour bâtir les cours suivants : « Se donner les bons outils : l’inspection des lieux 

de travail » (une journée); « Introduction à l’indemnisation des accidents du travail » (2 jours) et 

« La Loi C-45 » (une journée). Ces différents cours ont été pilotés et développés dans les différentes 

régions du pays. 

Projets régionaux 

Le Programme national d’éducation permet une uniformisation du travail syndical en offrant, après 

chaque congrès, un cours sur l’arbitrage régulier et un cours destiné aux animatrices et animateurs. 

Ce qui a été encore le cas, cette fois-ci. 

Des projets ont aussi été réalisés conjointement avec les régions. Des cours régionaux ont fait l’objet 

de recommandations de la part du Conseil exécutif national. Ces cours sont les suivants : le cours 

destiné aux plaideurs et plaideuses et qui vise à la fois la région du Pacifique et celle des Prairies; le 

cours sur le SMIFF destiné à la région du Québec; le cours destiné aux observatrices et observateurs 

(nouvelles technologies) pour la région du Montréal métropolitain.


Le programme permet aussi à chacune des régions de répondre à ses besoins particuliers. Les régions 

ont mis en place des initiatives intéressantes qui renforcent notre travail auprès des sections locales 

et des membres. En voici quelques exemples : Atlantique – cours sur le leadership donné en français; 

Québec – cours sur la retraite en sous-régions (1 jour); Montréal – cours pour les employées et 

employés temporaires (1 jour); Centre – cours sur la procédure de griefs à l’intention des sections 

locales (1 jour); Toronto – cours de base à l’intention des déléguées et délégués syndicaux; Ontario – 

samedis thématiques sur différents sujets; Prairies – cours à l’intention des membres des comités 

exécutifs des unités du secteur privé; Pacifique – fins de semaine d’éducation pour les familles et 

cours de mise à jour pour les plaideuses et plaideurs. 

Factrices et les facteurs ruraux et suburbains 

En général, les factrices et les facteurs ruraux et suburbains (FFRS) ont accès à tous les cours offerts 

par le Syndicat. Par exemple, trois consœurs ont participé au Programme de formation syndicale 

(PFS) à l’automne 2007. Suite à la signature de la convention collective à l’hiver 2006, nous avons 

aussi élaboré un cours sur la convention collective qui a été offert dans plusieurs régions du pays. 

Nous avons aussi un cours de base pour les déléguées et déléguées en milieu de travail. 

Ces cours ont été conçus en collaboration avec les membres du Comité de transition qui se sont 

proposés pour les animer dans les régions du Centre, du Montréal métropolitain et du Québec. 

Il nous faut maintenant nous attarder à élaborer un cours sur le système de gestion des itinéraires. 

Unités du secteur privé 

Dans les dernières années, nous avons appris à travailler avec nos consœurs et confrères membres 

des unités du secteur privé. La région des Prairies a commencé à offrir des cours uniquement pour 

les membres des unités du secteur privé. Et cela a donné de bons résultats. De sorte qu’avec la 

création d’une section locale dans la région de Montréal, nous avons conçu un cours qui s’adresse 

spécifiquement aux membres des comités exécutifs des sections locales du secteur privé et qui 

s’intitule « Administration d’une section locale ». 

Comme nous disons si bien au STTP, la lutte pour l’amélioration des conditions de travail repose à 

la fois sur la convention collective et sur la lutte pour la protection de notre santé et de notre sécurité 

au travail. À l’automne 2007, nous avons construit un cours de base sur la santé et la sécurité au 

travail qui s’appuie sur les différents codes du travail. Ce cours d’une journée a été offert aux 

participantes et participantes à la réunion des unités du secteur privé, qui a eu lieu les 8 et 9 mars 

derniers.


Mise à jour des cours et matériel de soutien 

La section de l’éducation met à jour et conçoit régulièrement des cours afin de soutenir le travail du 

Syndicat. Durant le dernier mandat, nous avons remis à jour la majorité de nos cours. Par exemple, 

nous avons mis à jour le cours « Action directe non-violente » et élaboré le cours « Soutien à la 

négociation collective » afin de multiplier le travail syndical. Nous avons aussi développé une version 

d’une journée du « Système de mesure des itinéraires de factrices et de facteurs (SMIFF) » que nous 

avons envoyée dans toutes les sections locales afin de préparer les membres lors des échantillonnages. 

Nous maintenons à jour notre banque de cours en les remaniant continuellement. Par exemple, nous 

avons mis à jour les cours suivants : Harcèlement – Droits de la personne (3 jours) -Leadership 

(cours de 5 jours) – Cours avancé à l’intention des déléguées et délégués syndicaux (5 jours) – 

Mondialisation (3 jours) – Secrétaire-trésorier (3 jours) – Administration d’une section locale (3 

jours), déléguée et délégué syndical (3 jours), etc. Vous retrouverez à la fin de ce rapport une liste à 

jour de tous les cours qui sont offerts par le Syndicat. 

Durant le dernier mandat, nous avons aussi mis à jour les deux documents de soutien qui ont été 

produits pour soutenir notre travail public lors des négociations : « L’Organisation fait la force » et 

« La communication et les médias ». 

Comme vous le savez, notre histoire est riche de luttes. Chaque fois que nous avons été en grève ou 

encore que nous avons mené une campagne importante, nous avons produit des vidéos, par exemple 

«Le SPC tient bon » ou encore « Notre ligne d’action » et plusieurs autres. Ces vidéos existent en 

VHF, et, afin de les conserver, nous les avons transférés sur DVD. De plus, nous avons regroupé six 

de ces DVD que nous offrons dans un coffret. 

Développement significatif à notre approche éducative 

Depuis plusieurs années, nous construisons nos cours en tenant compte des principes d’éducation 

populaire et des adultes. Nous essayons toujours de partir de l’expérience de nos membres, d’aller du 

connu vers l’inconnu, de transformer les nouvelles connaissances en action et de trouver des moyens 

de partager notre connaissance avec les consœurs et confrères en milieu de travail. Nous parlons 

d’une approche expérientielle. Nous l’appelons l’approche basée sur la « spirale ». 

Durant les deux dernières années, nous avons ajouté une nouvelle façon de faire. De plus en plus, 

nous nous inspirons de l’approche transformationnelle. Cette approche permet, à l’aide de techniques 

et d’exercices particuliers de provoquer des changements chez les participantes et participants. Le 

groupe « Training for change », avec qui nous entretenons des liens depuis plusieurs années, nous a 

aidés à ajouter cette dimension. À notre demande, George Lakey a écrit le document intitulé 

«Comment les gens changent » pour nous permettre de comprendre comment créer de nouveaux 

exercices à partir de l’expérience des participantes et participants et nous avons trouvé de nouvelles 

mises en situation et façons de faire.


En combinant les deux approches, nous avons remis à jour notre programme de formation pour les 

animatrices et animateurs. Le cours est maintenant constitué de trois phases distinctes. Et durant le 

mandat, nous avons expérimenté chacune d’entre elles. Avec comme résultat que nous avons 

maintenant une vingtaine d’animatrices et animateurs qui peuvent utiliser ces nouvelles techniques. 

• Collaboration avec les régions, les animatrices et les animateurs 

Durant les trois dernières années, nous avons assisté à un autre changement important dans nos 

façons de faire. De plus en plus de membres du Syndicat collaborent directement à la mise à jour où 

à la production de nouveaux cours. Ce qui permet de multiplier notre travail. En plus de collaborer 

avec les différentes sections du Syndicat, des animatrices et animateurs ont participé directement à la 

création de nouveaux cours, soit en tant que concepteurs ou à titre de personnes-ressources pour le 

contenu et l’approche éducative. En voici quelques exemples : cours de leadership pour les femmes, 

cours pour les jeunes, cours sur la Loi C-45, cours de base sur la santé et la sécurité. 

Ce qui a permis aux deux permanents de travailler directement avec des animatrices et animateurs. 

La suite logique de cela est la nécessité de piloter les cours avant de les finaliser. Ce que nous avons 

fait à de multiples occasions. 

DOSSIERS À TERMINER 

Malgré tout ce travail, nous n’avons pu tout faire et des dossiers que nous avons commencés durant 

le mandat n’ont pu être terminés et devront l’être dans les prochains mois. En voici quelques-uns : 

Histoire du STTP 

Nous avons comme projet de mettre à jour le cours sur l’histoire du STTP. Nous avons préparé un 

cours de deux heures permettant de retracer les dates importantes de notre histoire. Cela permettra 

aux nouveaux membres de se familiariser rapidement avec notre histoire. Mais il nous faut mettre à 

jour le cours de trois jours qui ne couvre pas les 15 dernières années de notre histoire. 

Leadership pour les femmes 

Le cours a été offert régulièrement durant la dernière année. Mais il en existe plusieurs versions. 

Nous avons mis en place ce qu’il faut afin d’en faire une version nationale. 

Enquête sur les plaintes de harcèlement 

Nous avons remis à jour notre cours sur le harcèlement, qui met l’accent sur la prise de conscience 

du harcèlement dans les milieux de travail. Mais nous devons aller plus loin et mettre sur pied un 

cours qui propose une procédure d’enquête.


Résolution de conflits 

En ce qui concerne la résolution de conflits, nous n’avons pas encore de cours national. La région du 

Pacifique en a conçu un qu’elle a offert l’automne dernier et il en existe quelques-uns, entre autres 

celui qu’a préparé la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Nous avons en 

mains actuellement suffisamment de matériel pour être en mesure d’en produire un assez 

rapidement. Cependant, c’est un cours qui devra être expérimenté à quelques reprises avant de 

pouvoir être généralisé et probablement qu’il faudra accorder une attentions aux personnes qui vont 

en faire l’animation. Il faudra probablement leur donner une formation particulière. 

QUELQUES IDÉES À PARTAGER 

Dans un rapport, il est aussi important d’identifier certaines réalités et de faire des suggestions pour 

l’avenir, C’est ce que je vais tenter de faire dans cette partie. 

Plan de travail 

Depuis que je suis en poste, j’ai toujours fait la promotion des plans de travail. En lisant ce rapport, 

vous avez pu constater que les régions ont maintenant des plans de travail en ce qui concerne 

l’éducation ainsi que certaines sections locales. Mais il faut aller encore plus loin. Avec l’arrivée 

massive de nouvelles personnes à Postes Canada, les sections locales doivent aussi développer des 

plans de travail. 

Financement 

À chaque congrès, les questions financières occupent une partie importante de notre temps. Et la 

question du financement de notre programme d’éducation refait toujours surface. Les besoins en 

formation augmentent, le Programme se développe, l’éducation de masse est nécessaire. 

Malheureusement, l’annexe « U » de la convention collective n’a pas augmenté depuis que nous 

l’avons négociée en 1992. Les coûts, eux, ont fait des bonds astronomiques! Le coût d’une session 

de cinq jours pour 20 personnes a augmenté de 40 % en 10 ans. Et notre coussin financier est 

maintenant réduit à presque rien. Il nous faudra prendre des décisions dans les prochains mois. 

Alors, que faire? Je pense qu’il faut continuer l’approche que nous avons eue au cours des dernières 

années, c’est-à-dire payer les cours prévus dans nos statuts nationaux avec les fonds de l’annexe 

« U » et augmenter graduellement les montants venant du Fonds général – éducation. Il faut évaluer 

les possibilités de passer de 300 000 $ à 400 000 $, etc. Il nous faudra aussi probablement penser à 

revenir à une formule de cours chevauchant les fins de semaines, par exemple, commençant le 

samedi et se terminant le mercredi pour les cours de 5 jours, etc. Et mettre l’augmentation des fonds 

d’éducation à l’ordre du jour de la négociation lors de la réouverture prévue en 2010-2011 pour 

l’unité rurale, et en 2011 pour l’unité urbaine.


Éducation de masse 

Dans les dernières années, l’idée de l’éducation de masse a fait son chemin dans notre Syndicat, et 

cela, de deux façons. D’abord, nous avons négocié des clauses de convention collective qui forcent 

Postes Canada à former nos consœurs et confrères en milieu de travail. Plus d’une dizaines de 

milliers de nos consœurs et confrères en ont profité pour se former sur les droits de la personne ou 

sur la santé et la sécurité au travail. 

Ensuite, nous avons construit nos cours sous forme de modules. Ce qui permet à des régions et aux 

sections locales de les utiliser et de les adapter à leurs réalités particulières, par exemple, notre cours 

sur CD qui traite de l’échantillonnage. Nous devons accélérer ce processus si nous voulons que les 

nouveaux membres soient équipés pour faire face à l’employeur. 

Nouvelles technologies 

Une des avenues que nous avons commencées à explorer pour populariser notre travail d’éducation 

consiste à utiliser les nouvelles technologies telles que la formation en ligne. Quelques syndicats, 

dont les TUAC (Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce), ont choisi cette façon de faire. 

Suite à deux visites au Centre de formation des TUAC et à des discussions au Comité d’éducation du 

CTC (Congrès du travail du Canada), certaines questions se posent. Il doit donc y avoir un débat 

dans notre Syndicat avant d’aller plus loin. Les deux principales questions sont les suivantes : les 

coûts, puisqu’il faut produire les cours sur support informatique, et le soutien technique nécessaire. Il 

s’agit d’une formation individuelle, puisque la personne est seule face à son ordinateur. Il n’y a 

aucune interaction avec des consœurs ou confrères. Étant donné que nous vivons dans une société 

qui encourage l’individualisme, la réflexion doit donc se poursuivre. 

DROITS DE LA PERSONNE ET 

RECHERCHE DE L’ÉGALITÉ 

Depuis que je travaille avec le Comité national des droits de la personne, je poursuis un objectif 

double : faire en sorte d’intégrer les droits de la personne à l’ensemble de notre vie syndicale et 

donner de la visibilité à ce travail. 

Si je fais le bilan des trois dernières années du Comité national des droits de la personne, je peux 

affirmer sans craindre de me tromper que le dernier mandat, comme le précédent, a été placé sous le 

signe de l’action. Les membres du Comité ont tout mis en œuvre pour que chacune de leurs 

recommandations se transforme en action. Ils se sont toujours souciés de donner de la visibilité à 

leur travail, tout en se préoccupant sans cesse de la façon d’y parvenir. Comment s’y prendre pour 

que l’information parvienne aux membres, comment arriver à sensibiliser les membres aux questions 

des droits de la personne, comment les amener à participer aux activités, etc.


Nous avons alors écrit des communiqués pour signaler les dates importantes dans le domaine des 

droits de la personne, et avons produit des affiches et des documents d’information. Nous avons 

communiqué le plus rapidement possible les dates des activités se déroulant dans le mouvement 

syndical et les collectivités pour permettre aux plus grand nombre possible de membres d’y 

participer. Et ils ont été nombreux à prendre part aux conférences et autres activités du Congrès du 

travail du Canada et à celles des fédérations du travail. Dans l’ensemble, je pense que l’ensemble du 

Syndicat a été interpellé par les activités suggérées par le Comité national des droits de la personne. 

Annexe « HH » de la convention collective de l’unité urbaine 

Durant le dernier mandat, nous avons continué la formation prévue à l’annexe « HH » de la 

convention collective de l’unité urbaine. Afin de soutenir ce travail, nous avons formé des 

animatrices et animateurs qui sont membres des groupes revendiquant l’équité. Toutes les régions 

poursuivent régulièrement ce travail, qui s’est élargi quelque peu puisque la région des Prairies a mis 

en place les cours pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs des différents lieux de travail. 

Pour ce qui est de la « formation ciblée » prévue à l’annexe « HH », une formation a été donnée à 

l’ensemble des animatrices et animateurs pour qu’ils soient en mesure d’animer des sessions de 

deux heures portant sur des thèmes comme le racisme, l’orientation sexuelle et le harcèlement sexuel. Ces 

interventions ciblées seront faites dans les lieux de travail où des problèmes particuliers seront relevés. 

Formation particulière pour les membres du Comité national des droits de la personne 

En octobre 2006, les membres du Comité national des droits de la personne ont participé à une 

session de formation de trois jours afin de partager leurs différentes expériences, de rencontrer la 

Commission canadienne des droits de la personne et de faire le point sur l’application des articles 33, 

54 et 56 de la convention collective. Ce cours a permis de constater qu’il était possible de travailler 

conjointement avec la Commission canadiennes des droits de la personne pour faire avancer nos 

idées à Postes Canada. 

Équité en matière d’emploi 

À chaque négociation avec Postes Canada, nous insistons pour que l’employeur applique des règles 

qui favorisent l’embauche de personnes membres des groupes qui revendiquent l’équité. Durant le 

mandat 2005-2008, nous avons assisté à un changement significatif dans ce travail. En collaboration 

avec la section des consultations, nous avons mis sur pied un comité de travail qui a discuté un plan 

de travail pour favoriser l’embauche de personnes autochtones à Postes Canada. Cette démarche a eu 

pour résultat la mise en place de projets pilotes locaux. Nous avons signé un mémoire d’entente avec 

Postes Canada qui favorise l’embauche de personnes autochtones tout en respectant la convention 

collective. Nous avons développé un modèle qui, s’il donne des résultats concrets, pourra être utilisé 

pour les autres groupes qui revendiquent l’équité.


Comité mixte 

Les consœurs Lynn Bue et Caroline Lee sont aussi membres du Comité national mixte des droits de 

la personne. Durant ce mandat, en plus d’accorder une attention particulière à l’annexe « HH » de la 

convention collective urbaine, nous avons travaillé les dossiers suivants : le courrier haineux, la 

formation des personnes qui enquêtent lors de plaintes de harcèlement et de discrimination en milieu 

de travail et l’embauche de personnes sourdes ou malentendantes. 

Quelques idées pour l’avenir 

Étant donné que j’ai participé directement au travail quotidien touchant les droits de la personne, je 

pense que je peux me permettre de faire quelques suggestions pour l’avenir : 

• Les sections locales doivent accorder une attention particulière à la mise sur pied de comités 

locaux des droits de la personne. Pour moi, le comité local ne doit pas se composer des seules 

personnes faisant partie des groupes d’équité, mais de toutes celles qui s’intéressent aux droits de 

la personne. Et les droits de la personne, ce ne sont pas seulement les questions qui touchent les 

groupes qui revendiquent l’équité, mais c’est toute situation d’injustice qui sévit dans le monde 

et qui nous amène à intervenir. 

• Nous devons continuer de favoriser la participation des membres des groupes qui revendiquent 

l’équité aux différentes délégations que notre Syndicat envoie un peu partout dans le monde. Une 

première se réalise actuellement puisque la délégation qui se rend à Cuba à la fin février sera 

composée majoritairement de membres des groupes qui revendiquent l’équité. 

En terminant cette partie de mon rapport, je tiens à remercier les membres du Comité et le confrère 

Evert Hoogers pour leur collaboration et leur détermination à placer les droits de la personne au 

centre des priorités syndicales. Je vous invite également à lire le rapport du Comité national des 

droits de la personne et à donner suite à ses suggestions et à ses recommandations. 

GARDE D’ENFANTS 

Au cours de ce mandat, notre travail en matière de garde d’enfants a connu de nouveaux 

développements et a donné lieu à un certain nombre de projets novateurs. Dans la présente partie, il 

sera question des éléments suivants : examen de nos programmes, négociations collectives et 

pressions financières, reconnaissance de nos réalisations et mise en place d’un climat propice au 

militantisme.


Examen de nos programmes 

Nous comptons actuellement quinze programmes financés par le fonds de garde d’enfants répartis 

dans les huit régions du Syndicat. Nous continuons de coordonner le fonds de garde d’enfants pour 

le SEPC-AFPC. Cette année, nous avons procédé à une évaluation des besoins des membres du 

SEPC-AFPC d’Ottawa qui travaillent au siège social de Postes Canada et au Contact Centre. De 

plus, nous évaluons actuellement nos programmes pour déterminer la pérennité et la viabilité du 

fonds de garde d’enfants. 

Nos programmes continuent d’être subventionnés par le fonds de garde d’enfants et d’offrir les 

services suivants : 

• Services de garde dans des garderies à but non lucratif dont les heures d’ouverture conviennent 

aux horaires de travail irréguliers; 

• Services de garde supervisée en milieu familial à l’intention des membres qui commencent à 

travailler très tôt le matin ou qui travaillent de soir ou de nuit; 

• Services de garde d’urgence de courte durée pour les membres qui, soudainement, n’ont plus 

accès à leurs arrangements de garde habituels; 

• Services de garde après l’école et durant l’été pour les enfants d’âge scolaire, y compris des 

camps d’été; 

• Information, services d’aiguillage et ressources en matière de garde d’enfants; 

• Un programme offert à la grandeur du Canada et du Québec aux parents de jeunes enfants et 

d’enfants adultes ayant des besoins spéciaux. 

Dix ans déjà! 

Au cours des trois dernières années, bon nombre de nos programmes ont célébré leur dixième 

anniversaire. Notre programme de Winnipeg est le plus « ancien », puisqu’il en est à sa douzième 

année d’existence, suivi de près par notre programme de London. Le programme de Calgary et celui 

de Windsor comptent eux aussi dix ans d’existence. Il y a de quoi être fier! 

En 2006, je suis allé à St. John’s pour participer aux festivités soulignant le dixième anniversaire de 

notre programme dans cette ville, qui a ouvert la voie à la réglementation des services de garde en 

milieu familial à Terre-Neuve-et-Labrador. Les membres du comité exécutif de la section locale de 

St. John’s, ainsi que des représentants et représentantes du gouvernement et de la collectivité, ont 

aussi pris part à ces festivités. L’événement a aussi donné lieu au lancement du site Web du Centre 

de ressources familiales et d’une vidéo de 10 minutes du Syndicat où l’on présente le Centre.


Nous avons aussi souligné le dixième anniversaire de notre programme Besoins spéciaux. Ce 

programme a permis à un grand nombre de travailleurs et travailleuses des postes et leur famille de 

travailler tout en s’occupant d’un enfant ayant des besoins spéciaux. En 2007, le programme 

comptait 475 membres et 570 enfants. Ces membres représentent 84 sections locales réparties dans 

l’ensemble des huit régions du Syndicat. À l’hiver 2007-2008, nous avons publié un numéro spécial 

anniversaire d’Échanges : entre nous présentant de nombreuses entrevues réalisées auprès de 

membres qui participent au programme depuis ses débuts, de conseillers et conseillères du 

programme, de membres du personnel du programme et de gens qui ont contribué à concrétiser la 

vision du programme. 

Un programme en pleine expansion 

À la fin du mandat précédent, nous avons lancé le programme Aller de l’avant pour soutenir les 

membres qui ont des enfants adultes ayant des besoins spéciaux. Ce programme a été élaboré dans le 

but de reconnaître les besoins exceptionnels et différents des enfants adultes de certains de nos 

membres. L’aide financière a commencé à être versée en janvier 2006, et, à la fin de 2007, 

66 membres et 68 jeunes adultes en bénéficiaient. 

Solutions mises de l’avant au Québec 

Au Québec, la principale difficulté que rencontrent nos membres consiste à trouver des services de 

garde pour leurs enfants d’âge scolaire durant l’été, les journées pédagogiques et les congés 

scolaires. Nous avons décidé de travailler avec l’Association des services de garde en milieu scolaire 

du Québec (ASGEMSQ) pour mettre en place un programme visant à répondre à ces besoins. Nous 

avons lancé un programme de garde d’enfants à Longueuil, à Laval et à Saguenay sous le nom de 

SAGA (Services adaptés à la garde atypique). 

Le programme SAGA-Longueuil a été lancé à l’été 2006. Le camp d’été, qui offre des heures 

prolongées, a été une première à l’école Jean-de-Lalande. À l’été 2007, nous avons étendu le 

programme à Montréal pour y inclure le programme SAGA-Laval. En collaboration avec 

l’Association des résidents de Champfleury (ARC), nous avons versé une aide financière aux 

membres du programme pour que leurs enfants puissent participer à un camp d’été inclusif. 

Dans la région du Québec, nous avons mis sur pied un programme à Saguenay. SAGA-Chicoutimi a 

été lancé en mars 2007 pour fournir des services de garde aux membres ayant des enfants d’âge 

scolaire lors des journées pédagogiques et les congés scolaires. L’école Antoine-de-St-Exupéry 

assure 25 jours de soutien. Elle est située près de l’installation postale et ouvre ses portes à 6 h 30.


Services de garde en milieu rural 

À la fin du mandat précédent, le Syndicat avait négocié un montant de 200 000 $ pour que les 

membres FFRS puissent être visés par le fonds de garde d’enfants. Nous avons ouvert tous nos 

programmes aux membres FFRS, dont environ 35 participent actuellement aux programmes Besoins 

spéciaux et Aller de l’avant. 

Pour tenter d’apporter une solution aux défis particuliers que pose la garde d’enfants en milieu rural, 

nous avons entrepris des démarches auprès de l’organisme Rural Voices, qui est un réseau de 

particuliers et de groupes qui se dévouent à soutenir l’expansion des services de garde au sein des 

collectivités situées en milieu rural, éloigné, nordique ou autochtone. Le Syndicat a d’abord aidé 

l’organisme à produire une affiche, un CD et un document d’information intitulé We’re Worth It. 

Au début de 2006, le Syndicat a formé un groupe de réflexion avec l’organisme Rural Voices. Les 

gens qui ont participé à ce groupe de réflexion étaient issus d’organisations nationales et régionales 

du milieu agricole et rural, de différents secteurs du gouvernement fédéral et des gouvernements 

municipaux, de groupes de femmes, d’organismes de recherche et d’organismes de garde d’enfants 

et du STTP. Il nous est apparu évident qu’il nous fallait une solution plus vaste pour relever les défis 

qui nous attendaient. 

À Rocky Mountain House, une localité de l’Alberta qui compte des membres de la section locale de 

Red Deer, le Syndicat a chapeauté une initiative de développement rural afin de réunir un large 

éventail de partenaires communautaires pour s’attaquer au manque de services de garde de qualité et 

établir des liens entre les services offerts dans la collectivité. Une initiative intergénérationnelle est 

en marche afin de construire un centre communautaire où l’on trouvera des services de garde de 

qualité à horaire flexible, une cuisine communautaire, un gymnase, un programme récréatif à 

l’intention des enfants et des jeunes, un centre de jour pour les personnes âgées ainsi que de 

nombreux autres services communautaires. Le gouvernement municipal, des organismes 

autochtones, des organismes d’alphabétisation et des groupes de personnes âgées collaborent avec le 

STTP. Une nouvelle garderie à but non lucratif de 60 places a ouvert ses portes. Elle sera relocalisée 

dans le centre dès que sa construction sera terminée. La garderie propose des places à plein temps, à 

temps partiel et ponctuelles et déploie beaucoup d’efforts pour répondre aux besoins des parents et 

de la collectivité. La garderie connaît un énorme succès et nous avons pris part à une grande fête à 

l’occasion de son ouverture, en février. 

Négociations collectives et pressions financières 

Lors de la dernière ronde de négociations de l’unité urbaine, nous avons obtenu une légère 

augmentation du fonds de garde d’enfants (annexe « L ») pour contrer l’inflation. En revanche, 

aucun montant additionnel n’a été alloué pour les FFRS lors des deux dernières réouvertures de leur 

convention collective.


Le fonds de garde d’enfants subit donc des pressions de plus en plus grandes. Jusqu’à l’an passé, 

nous pouvions compter, chaque année, sur l’accroissement du fonds grâce aux profits de Postes 

Canada. Cependant, les profits de la société d’État étant moindres, les montants versés au fonds de 

garde sont moins élevés qu’auparavant. En revanche, nos programmes ont pris de l’expansion. En 

effet, chaque année, les membres qui y participent sont de plus en plus nombreux. Le Syndicat 

compte de jeunes membres qui ont des enfants en bas âge. Les dépenses annuelles du fonds 

dépassent les montants qui y sont versés. 

Dans un proche avenir, nous devrons passer en revue tous nos programmes pour déterminer s’ils 

répondent toujours à nos objectifs. Nous devrons déterminer les domaines prioritaires du fonds, 

notamment en ce qui concerne notre engagement à fournir un soutien aux personnes ayant des 

limitations fonctionnelles tel que ce soutien est assuré à l’heure actuelle par nos deux programmes 

nationaux. Nous devrons nous pencher sur les répercussions de nos décisions sur nos membres et nos 

partenaires communautaires avec qui nous avons noué des liens solides. En tant que Syndicat, nous 

devons parler à nos membres du fonds de garde d’enfants et déterminer si nous négocierons une 

augmentation substantielle du fonds lors de la prochaine ronde de négociations. 

Reconnaissance de nos réalisations 

Nous jouons un rôle actif pour faire reconnaître notre travail par les autres syndicats, les groupes de 

politique sociale, les décideurs et les médias. Grâce à ses réalisations, le Syndicat s’est hissé au rang 

de chef de file, ce qui lui a valu une visibilité et un respect accrus, respect qui s’étend à l’ensemble 

des travailleurs et travailleuses des postes. 

Nos programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant demeurent les plus visibles. L’an passé, nous 

avons mis sur pied un site Web consacré à ces deux programmes afin que les membres puissent 

obtenir les renseignements les plus récents à leur sujet. En mai prochain, nous prendrons part à une 

consultation menée par un organisme des États-Unis auprès d’universitaires, de décideurs et 

d’employeurs sur les moyens utilisés pour soutenir, en milieu de travail, les parents qui ont des 

enfants ayant des limitations fonctionnelles. En 2007, une délégation internationale du Venezuela a 

manifesté son intérêt à recevoir de l’information sur notre travail. En 2005, nous avons participé à 

une consultation gouvernementale tenue à l’échelle nationale sur la prestation de soins. 

Nous avons conçu de nouveaux outils d’information. Nous avons bien failli ne pas avoir assez des 

10 000 exemplaires de notre ouvrage intitulé Un défi de taille, qui traite du programme Besoins 

spéciaux. En 2007, nous avons produit un DVD dans lequel nous présentons trois membres 

remarquables du Syndicat qui nous ont fait confiance pour raconter leur histoire. Le DVD, intitulé 

Franchir les barrières, est accompagné d’un court dépliant décrivant nos deux programmes. Le 

Syndicat a déjà conçu une affiche en couleur destinée aux lieux de travail des membres. Ces outils 

d’information ont été envoyés à l’ensemble des sections locales et des bureaux régionaux.


Mise en place d’un climat propice au militantisme 

Au printemps 2006, nous avons offert, à Port Elgin, le cours de cinq jours intitulé La garde 

d’enfants, ça presse! Plus de 45 membres y ont participé, dont certains confrères et consœurs du 

SEPC et des éducateurs et éducatrices de nos différents programmes. Beaucoup de jeunes membres 

y ont pris part, dont bon nombre parmi eux ont joint les rangs du Syndicat après 2000. Nous avons 

aussi offert la version de trois jours de ce cours dans la région du Pacifique et dans celle du Toronto 

métropolitain. 

Nous tentons continuellement d’intégrer notre travail à celui du Syndicat. Accroître notre visibilité 

devrait demeurer une priorité. Le site Web du Syndicat compte maintenant une section complète sur 

la garde d’enfants où sont présentées toutes nos ressources ainsi que la liste de tous les liens vers des 

organismes communautaires et groupes de défense. Nous devons en outre poursuivre notre travail de 

mobilisation auprès des membres sur l’état de la garde d’enfants au Canada et au Québec. Avec nos 

partenaires du mouvement syndical et des collectivités, nous devons continuer de mener la 

campagne Code Bleu. Nous devons souligner l’importance de la garde d’enfants dans le cadre de la 

campagne sur l’égalité économique des femmes lancée par le Congrès du travail du Canada. Le 

Syndicat sait que ce qui se passe dans l’arène politique aura des répercussions majeures sur le droit 

des parents à l’accès à des services de garde abordables et de qualité et sur sa propre capacité, en tant 

qu’organisation syndicale, de mettre sur pied des services de qualité adaptés aux besoins des 

membres. 

AUTRES DOSSIERS 

En tant que dirigeant politique, on se voit confier des mandats ou des responsabilités particulières. Je 

me suis occupé de plusieurs autres dossiers issus du congrès ou encore des négociations collectives. 

Un des traits communs de ces dossiers, c’est le temps énorme qu’ils exigent en termes de préparation 

et de suivi. J’ai participé activement aux différents comités et groupes de travail prévus à la 

convention collective. 

Je participe directement aux consultations avec l’employeur en ce qui concerne les dossiers suivants 

de la convention collective urbaine : 

• Convention collective de l’unité urbaine en langue des signes (art. 39.04); 

• Formation sur la santé et la sécurité au travail (annexe « DD »); 

• Comité mixte des droits de la personne (annexe « HH »); 

• Comité consultatif sur les avantages sociaux (annexe « M »); 

• Projets sur les avantages sociaux (annexe « GG »); 

• Programme de prévention des risques pour la santé (annexe « FF »); 

• Comité mixte sur la formulation claire (annexe « JJ »).


Je vais dire quelques mots concernant chacun des dossiers qui n’ont pas fait l’objet d’une 

présentation ailleurs dans ce rapport. 

Convention collective de l’unité urbaine en langue des signes (article 39.04) 

La convention collective de l’unité urbaine en langue des signes sera probablement prête pour le 

congrès. Nous avons travaillé avec le même groupe que lors des négociations de 2000, c’est-à-dire le 

groupe Mike Falvey Communications. Nous aurons la convention collective en langue des signes 

ASL (American Sign Language) et en LSQ (langue des signes québécoise). Ce qui permettra une 

meilleure intégration de nos consœurs et confrères sourds et malentendants. 

Comité consultatif sur les avantages sociaux (annexe « M ») 

Les consœurs Lynn Bue et Cathy Kennedy ainsi que moi-même représentons le Syndicat au Comité 

consultatif sur les avantages sociaux. Il y a aussi deux autres représentants qui viennent de 

l’Association canadienne des maîtres de poste et adjoints (ACMPA) et du Syndicat des employés des 

postes et communications (SEPC). J’assume la coprésidence de ce comité, qui se réunit de deux à 

trois fois par année pour discuter des régimes de protection énoncés à l’article 30 de la convention 

collective. 

Actuellement, nous pouvons dire que nos régimes de protection sont « sous contrôle » sauf celui qui 

touche l’assurance-invalidité. Durant le mandat, nous avons réussi à régler l’épineux dossier de la 

coordination des avantages sociaux couverts par le Régime des soins médicaux complémentaires 

(RSMC). L’employeur a accepté les arguments syndicaux et la coordination se fera de la même 

façon pour tous les régimes. 

De plus, par le biais d’un sous-comité prévu à la convention collective, nous avons aussi suivi de très 

près la transition en ce qui concerne le nouveau régime d’assurance-médicaments à un seul niveau 

(80 %), qui est entré en vigueur en janvier 2008. 

Comme il est indiqué plus haut, le seul régime qui n’est pas « sous contrôle » est le régime 

d’assurance-invalidité. Comme vous le savez, le nombre de prestataires d’assurance-invalidité 

augmente régulièrement et dépasse actuellement les 2 300 personnes, ce qui a donné lieu à une 

augmentation des primes de l’ordre de 15 % en 2007. Il faudra y accorder une attention particulière 

en 2008.


Projets sur les avantages sociaux (annexe « GG ») 

Les consœurs Lynn Bue et Jamie Kass ainsi que moi-même participons activement au Comité mixte 

prévu à l’annexe « GG » de la convention collective. Depuis 2003, en collaboration avec le Canadian 

College of Naturopathic Medicine (collège canadien de naturopathie), nous avons réalisé, à Toronto, 

trois projets basés sur différents traitements de médecine parallèle et sur la prise en charge de sa 

propre santé. Nous élaborons actuellement un projet de grande envergure sur le taux de cholestérol et 

la santé cardiaque. Ce projet se déroulera dans trois grandes sections locales, soit Toronto, 

Edmonton et Vancouver, et comptera plus de 300 participantes et participants. 

Programme de prévention des risques pour la santé (annexe « FF ») 

En ce qui concerne le Programme de prévention des risques pour la santé (annexe « FF »), nous n’en 

sommes qu’au début. Nous ne savons pas encore la forme qu’il prendra dans les prochains mois. 

Mais comme nous l’avons fait pour tous les autres projets négociés avec Postes Canada, l’objectif est 

de résoudre des problèmes concrets vécus en milieu de travail et de faire en sorte que nos consœurs 

et confrères ne perdent pas leur vie à la gagner. 

Comité mixte sur la formulation claire (annexe « JJ ») 

Depuis plusieurs années, le Syndicat met l’accent sur la nécessité de clarifier la convention 

collective et de la rendre plus accessible à l’ensemble des membres. C’est pourquoi nous avons fait 

des projets sur les habiletés de base, le langage clair et la communication. Nous avons aussi conçu 

des cours accessibles aux membres du Syndicat. Lors de la dernière négociation, nous avons négocié 

une nouvelle annexe (« JJ »), dont l’objectif est de réviser « les textes de la convention collective et 

de proposer une rédaction qui soit plus conviviale et plus facilement compréhensible sans en 

modifier le sens et la portée ». Je suis responsable de ce comité. Nous avons commencé le travail 

depuis le mois de novembre dernier. Deux membres de notre Syndicat sont libérés à plein temps 

pour assumer ce travail. Dans un premier temps, les membres du Comité ont suivi des formations en 

langage clair et en informatique. Le Comité de travail est formé de quatre personnes dont deux du 

Syndicat. Par la suite, le Comité a discuté de son mode de fonctionnement et il travaille activement 

depuis quelques mois.


MOT DE LA FIN 

Voilà donc, tracé à grands traits, le travail réalisé au cours des trois dernières années. Ici, je voudrais 

remercier particulièrement les deux permanents à l’éducation, Dave Bleakney et Yves Hénault, ainsi 

que les spécialistes Wendy Iler et Jamie Kass, qui ont été, pour moi, une source d’inspiration et de 

motivation par leur implication quotidienne dans le travail. Sans oublier Suzanne Ness et Béatrice 

Thébault, nos deux adjointes administratives, ainsi que Nicky Gaffney, responsable de la tenue de 

livres, qui nous ont secondés sans relâche. 

En terminant, je voudrais dire merci aux membres qui m’ont donné la possibilité de travailler pour 

eux. Pour moi, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes est vraiment un lieu où je me 

sens bien, un lieu où je suis à l’aise de dire ce que je pense et ce que je vois pour 

l’avenir : l’épanouissement de l’individuel dans le collectif. 

Denis Lemelin 

2 e vice-président national 

scfp 1979 / sepb 225 

LA LUTTE CONTINUE


ANNEXE 1 

Liste des cours du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes 

SESSIONS DE 2 HEURES 

La violence en milieu de travail 

L’auto-détermination du Québec 

Le harcèlement sexuel : ça va faire! 

Séance sur l’anti-racisme 

Les personnes ayant une limitation fonctionnelle 

Le langage clair 

Les accommodements raisonnables 

Les femmes bénéficient-elles de l’égalité au sein du STTP ? 

SESSIONS D’UN JOUR 

Histoire et orientation du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes 

Prendre en main sa retraite 

Pour bâtir la solidarité 

À quoi servent mes cotisations syndicales? 

Apprivoiser le syndicalisme 

Se donner les bons outils – Un guide local du STTP pour les inspections de santé et 

sécurité 

SMIFF – Système de mesure des itinéraires de factrices et facteurs 

Loi C-45 (Tenir les employeurs responsables de leurs crimes envers les travailleurs et 

travailleuses et la sécurité au travail) 

SESSIONS DE 2 OU 3 JOURS 

Qualité de vie au travail – Réagissons 

Les mesures raisonnables d’adaptation 

Prendre en main sa retraite 

Cours de base du STTP sur la santé et la sécurité 

Introduction à la Commission de la Santé et Sécurité au travail 

Cours de base à l’intention des déléguées et délégués d’atelier 

Cours de base à l’intention des déléguées et délégués syndicaux des facteurs et 

factrices ruraux et suburbains 

Cours de base à l’intention des déléguées et délégués syndicaux – secteur privé 

Instaurer une culture de résistance 

Administration d’une section locale 

SMIFF (Système de mesure des itinéraires de facteur et factrice) 

SOSTCSP 

Les employées et les employés temporaires et « leurs droits » 

Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) et la convention collective


SESSIONS DE 2 OU 3 JOURS 

Initiation à la vie syndicale 

Les organisateurs et les organisatrices 

Le STTP, le service postal et la société 

Force et pouvoir 

Les avantages sociaux : je connais ça 

Comprendre la mondialisation 

La garde d’enfants, ça presse! 

Rôle et responsabilité de la secrétaire-trésorière ou du secrétaire-trésorier 

Droits de la personne 

Les jeunes du STTP 

Cours de sensibilisation au harcèlement et à la violence 

Action directe non-violente 

Demande d’accréditation - CCRI 

Soutien à la négociation collective: l’organisation fait la force 

Cours du STTP sur la santé et la sécurité destiné aux animateurs et animatrices 

Cours de base du STTP en matière de santé et de sécurité à l’intention des unités de 

négociation du secteur privé 

Cours sur la convention collective de l’unité de l’exploitation postale urbaine 

SESSIONS DE 5 JOURS 

Cours du STTP sur l’histoire du mouvement ouvrier 

Cours sur la négociation de la convention collective 

La garde d’enfants, ça presse! 

Droits de la personne 

Formation des femmes au leadership 

Formation sur la santé-sécurité au travail 

Cours avancé à l’intention des déléguées et délégués d’atelier 

Cours sur l’arbitrage régulier 

Cours sur l’arbitrage formel 

Formation au leadership : Communication et organisation 

SMICSP 

SMIFF Système de mesure des itinéraires de facteurs et factrices 

Déléguées sociales et délégués sociaux 

Cours de formation à l’intention des organisatrices et organisateurs syndicaux 

Formation des animatrices et animateurs : phase 1 



sepb 225


Introduction ......................................................................................................................................................................1 

Syndicalisation.................................................................................................................................................................1 

Entreprises de messageries le jour même ................................................................................................................3 

Services urbains fusionnés ...........................................................................................................................................4 

Services de gestion du courrier...................................................................................................................................5 

Employés et employées de l’entretien ménager.....................................................................................................5 

Centres de préparation du courrier.............................................................................................................................6 

Stratégie de syndicalisation pour les dix prochaines années..............................................................................6 

Unités de négociation du secteur privé.....................................................................................................................9 

Communications ...........................................................................................................................................................10 

Coalitions et mouvement syndical...........................................................................................................................13 

Travail communautaire ...............................................................................................................................................14 

Internationale des compétences et des services (UNI) Fédération internationale des ouvriers du 

transport (ITF)................................................................................................................................................................15 

Recrutement des travailleuses et travailleurs visés par la formule Rand.....................................................17 

Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) ..............................................................................................18 

Campagnes......................................................................................................................................................................19 

Recrutement des déléguées et délégués syndicaux .............................................................................................20 

Conclusion ......................................................................................................................................................................22

Introduction 

Le mandat qui se termine a eu son lot de défis, de controverses, d’annonces majeures et de 

bouleversements. Grâce à tous les rapports et à toutes les résolutions présentés au congrès, les 

délégués et déléguées ont la possibilité de commenter le travail que le Syndicat a effectué au cours 

des trois dernières années, d’analyser ce travail, d’en débattre, d’en souligner les réalisations, de le 

critiquer, de le disséquer, d’en faire une deuxième lecture ou de mettre de côté certains de ses 

aspects. 

Les délégués et déléguées doivent aussi prendre des décisions relatives à l’avenir du Syndicat, et ce, 

à une époque où le secteur postal, ainsi que toute l’économie, risque fort de connaître des 

changements importants. Nous aurons alors la responsabilité de prendre des décisions relativement à 

la façon dont changera le Syndicat, à la façon dont nous nous occuperons des nouveaux membres qui 

se joignent à nos unités de négociation et de ceux qui forment nos nouvelles unités de négociation et 

la façon dont nous travaillons avec nos alliés du mouvement syndical et de l’extérieur. 

Conformément au paragraphe 3.04 des statuts nationaux, je soumets le présent rapport au congrès. 

Dans ce rapport, je traite d’une partie du travail qu’a accompli le Syndicat au cours des trois 

dernières années et je formule quelques idées quant au travail qui nous attend. 

Syndicalisation 

Les déléguées et délégués au congrès national de 2005 ont adopté la proposition suivante : 

Accroître le nombre de membres de la base et notre force de négociation en formant de nouvelles 

unités de négociation, principalement dans le secteur des communications et du transport. 

Concentrer nos efforts de syndicalisation sur les travailleurs et travailleuses des Services urbains 

fusionnés (SUF), des entreprises de messageries, des entreprises ayant un contrat avec Postes 

Canada, des filiales de Postes Canada et des entreprises dans lesquelles Postes Canada a des 

intérêts financiers. 

Veiller à ce que chaque travailleur et travailleuse qui traite ou livre le courrier au nom de Postes 

Canada soit membre du Syndicat. 

De plus, selon les dispositions du sous-paragraphe 1.02 a) des statuts nationaux, le Syndicat doit unir 

tous les travailleurs et travailleuses du système postal du Canada, des communications et des 

services connexes et tous les travailleurs et travailleuses en général.


Le congrès national de 2005 a donné lieu à un changement de titulaire du poste de permanente ou 

permanent syndical responsable de la syndicalisation, car la personne qui occupait le poste lors du 

mandat précédent avait choisi de ne pas se représenter pour des raisons de santé. Syndiquer les 

travailleurs et travailleuses du secteur postal et accroître notre influence dans ce secteur sont deux 

objectifs qui prennent de plus en plus d’importance, car les entreprises de livraison de messageries et 

de livraison par exprès, qu’elles soient locales, régionales, nationales ou internationales, veulent 

accaparer une part accrue du marché occupé depuis longtemps par le service postal public. Au cours 

du mandat qui se termine, Purolator Courier, filiale de Postes Canada, a continué d’appliquer avec 

vigueur son plan d’expansion sur le marché des colis au détriment du travail et des emplois de nos 

membres. 

Le Syndicat s’est préparé en vue de la première réouverture de la convention collective des FFRS, et, 

à cette fin, le Conseil exécutif national m’a nommé négociateur en chef. Tel que je l’ai indiqué dans 

mon rapport au congrès national de 2005, le dossier des FFRS est très complexe et exige beaucoup 

de temps. Cependant, grâce au soutien du confrère Valère Tremblay, permanent syndical national, et 

à celui des membres du Comité de transition et des autres militantes et militants élus ou nommés, le 

travail de syndicalisation a progressé. 

L’examen des efforts déployés en matière de syndicalisation a révélé que certains secteurs 

présentaient des défis énormes à relever pour convaincre les travailleurs et travailleuses d’adhérer au 

Syndicat. Le secteur des centres d’appel s’est avéré particulièrement difficile en raison du fort taux 

de roulement et de l’attitude extrêmement antisyndicale des propriétaires d’entreprise. Nos efforts 

déployés pour syndiquer les travailleurs et travailleuses des Services urbains fusionnés (SUF) nous 

ont permis de réussir nos campagnes de syndicalisation et de conclure des conventions collectives. 

Toutefois, dans certains cas, Postes Canada nous a coupé l’herbe sous le pied en changeant 

d’entrepreneur. Résultat : nous avons perdu notre droit de négocier au nom de ces travailleurs et 

travailleuses. En outre, il était très clair que la capacité de négocier des propriétaires d’entreprise 

était limitée en raison du contrôle qu’exerce Postes Canada sur les fonds disponibles pour apporter 

des améliorations.


Entreprises de messageries le jour même 

Les entreprises de messageries le jour même ont continué d’accroître leur part de marché du secteur 

postal. Afin de soutenir nos unités actuelles et d’augmenter notre présence dans de nouveaux 

secteurs, le Syndicat a poursuivi ses efforts de syndicalisation dans certains endroits. À Montréal, le 

Syndicat a lancé une vaste campagne avec l’aide de l’Association des messagers à bicyclette de cette 

ville. Bien que nous ayons réussi à obtenir des accréditations et à négocier des conventions 

collectives, nos efforts ont été mis en échec par un certain nombre d’entreprises qui ont accepté de 

reconnaître volontairement les Teamsters en tant qu’agent négociateur et de négocier une convention 

collective avec ces derniers. Malheureusement, dans de nombreux cas, aucune démarche n’a été faite 

auprès des travailleurs et travailleuses en matière de représentation syndicale ni de revendications. 

Finalement, il en a résulté au moins six révocations d’accréditation syndicale au profit des 

Teamsters. 

Malgré cette collusion, le Syndicat a augmenté le nombre de ses unités de négociation et créé une 

nouvelle section locale pour les messagers et messagères de la région du Montréal métropolitain. 

Notre prochain défi à relever sera au début de 2009, date à laquelle nous négocierons une nouvelle 

convention collective pour tous nos membres. Les travailleurs et travailleuses des autres entreprises 

de messageries le jour même auront alors la possibilité de décider si le STTP représente un meilleur 

choix pour leur avenir. 

À Winnipeg et à Saskatoon, nous avons réussi à accroître la taille de nos unités de négociation grâce 

à l’inclusion des travailleurs et travailleuses des entreprises Alpine Courier, de Winnipeg, et RBD 

Courier, de Saskatoon. Dans le cadre de notre plan de syndicalisation, il est essentiel de déployer nos 

efforts dans les endroits qui comptent déjà des unités de négociation, parce que les entreprises non 

syndiquées viennent contrecarrer nos efforts à négocier des améliorations significatives pour nos 

membres de ce secteur. 

D’autres villes se sont révélées difficiles, et ce, pour un certain nombre de raisons. Deux campagnes 

ont été menées auprès des travailleurs et travailleuses de Quick Messenger, à Ottawa. Bien qu’un 

grand nombre de messagers et messagères aient signé une carte d’adhésion les deux fois, le taux de 

roulement élevé dans cette entreprise a joué en notre défaveur.


Suite à une réunion tenue à Toronto à laquelle ont assisté plus de 70 messagers et messagères à vélo 

ou en automobile, nous avons lancé une campagne de syndicalisation. Malgré l’intérêt manifesté, 

nous n’avons pas été en mesure d’atteindre une masse critique qui nous aurait permis de déposer une 

demande d’accréditation. Dans le cadre du suivi de notre projet de recherche sur le secteur des 

messageries amorcé en 2004 à Winnipeg, le Conseil exécutif national a récemment approuvé une 

étude sur les messagers et messagères à vélo ou en automobile de la région du Toronto 

métropolitain. Durant une période de trois mois, nous examinerons ce secteur en détail, nous 

discuterons avec ses travailleurs et travailleuses et rédigerons un rapport qui, souhaitons-le, 

débouchera sur des campagnes de syndicalisation fructueuses. 

Services urbains fusionnés 

Nous avons poursuivi nos efforts de syndicalisation auprès des travailleurs et travailleuses des 

Services urbains fusionnés (SUF) et avons obtenu un certificat d’accréditation dans les villes 

suivantes : Québec (Lévis), Saguenay-Lac-St-Jean (Jonquière), Hamilton, Owen Sound et Oshawa. 

La convention collective des SUF de notre unité de négociation accréditée de Fredericton regroupait 

officiellement trois entreprises. Lors des audiences du CCRI, Super Express, le propriétaire actuel, a 

accepté de reconnaître le STTP en tant qu’agent négociateur et a signé la convention collective. 

Lors d’une deuxième campagne, nous avons également obtenu la reconnaissance à titre d’agent 

négociateur et nous avons conclu une première convention collective au nom des travailleurs et 

travailleuses des SUF de l’entreprise RMS Pope, de la région de l’Atlantique. Notre certificat 

d’accréditation vise tous les travailleurs et travailleuses des SUF ainsi que les conducteurs et 

conductrices des services routiers dans trois des quatre provinces de l’Atlantique. En Nouvelle- 

Écosse, nous représentons actuellement des travailleurs et travailleuses à Halifax, à Sydney, à New 

Glasgow-Stellarton et à Antigonish. Au Nouveau-Brunswick, nous représentons des travailleurs et 

travailleuses à Bathurst, à Moncton et à Campbellton. Nous avons perdu nos droits de représentation 

à Miramichi, à Edmunston et à Summerside lorsque Postes Canada a changé d’entrepreneurs. 

Nous avons connu d’autres reculs dans le secteur des SUF lorsque nous avons perdu nos unités de 

négociation en raison d’un changement d’entrepreneurs de la part de Postes Canada dans la région 

du Pacifique (Sundance Courier, à Nanaimo) et dans la région du Montréal métropolitain (Pavalex, à 

St-Eustache). À Trois-Rivières, nous avons perdu un vote ordonné par le CCRI à la suite d’un 

différend relatif à la liste des employés et employées. 

En raison du contrôle que Postes Canada exerce sur les entrepreneurs et les travailleurs et 

travailleuses des SUF, nous avons connu, au fil des ans, des expériences aux résultats partagés. Le 

temps, l’énergie et les ressources nécessaires pour syndiquer tous les travailleurs et travailleuses des 

entreprises ayant un contrat avec Postes Canada dans ce domaine du secteur postal sont énormes. La 

négociation d’une première convention collective et de celles qui suivent exige des représentantes et 

représentants syndicaux locaux, régionaux et nationaux qu’ils y consacrent un temps énorme.


Étant donné la situation, le Syndicat a lancé, en 2007, une campagne nationale pour syndiquer tous 

les conducteurs et conductrices des Services urbains fusionnés (SUF), des services routiers (SR), des 

services de navette (SN) et de la livraison des messageries prioritaires (LMP) en vue de les 

représenter au sein d’une seule unité nationale, celle des conducteurs et conductrices du service des 

transports. Notre objectif consiste à établir des normes nationales en matière de salaire, d’avantages 

sociaux et de conditions de travail au moyen de la négociation avec Postes Canada, véritable 

employeur de ces travailleurs et travailleuses, et le STTP, leur agent négociateur. Bien des 

travailleurs et travailleuses ont signé une carte d’adhésion et le Syndicat a déposé une demande 

d’accréditation auprès du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Ce processus sera 

difficile, car Postes Canada s’y opposera et aura recours à toutes les tactiques juridiques possibles 

pour maintenir en place son système actuel de contrôle. Pour le Syndicat et ces travailleurs et 

travailleuses, il est essentiel d’agir de manière à mener une campagne qui sera couronnée de succès. 

Je remercie nos huit coordonnateurs et coordonnatrices et les quelque 50 organisateurs et 

organisatrices qui ont pris part à cette campagne. 

Services de gestion du courrier 

En octobre 2005, le Syndicat a déposé une demande d’accréditation au nom des travailleurs et 

travailleuses qui traitent les colis d’arrivée du régime international et qui sont embauchés par les 

Services de gestion du courrier, une division de Postes Canada. Les Services de gestion du courrier 

ont passé un contrat avec Adecco, une agence internationale de travail temporaire, pour qu’elle leur 

fournisse des travailleurs et travailleuses à Montréal, à Toronto et à Vancouver. Le Syndicat a 

déposé une demande de déclaration d’employeur unique et une demande d’accréditation afin 

d’obtenir le droit de représenter ces travailleurs et travailleuses. Nous avons eu quelques jours 

d’audience devant le CCRI et nous attendons à présent une décision qui pourrait modifier 

fondamentalement le statut des employés et employées et de l’employeur. 

Employés et employées de l’entretien ménager 

Au cours du mandat qui prend fin, nos unités de négociation de l’entretien ménager ont fait l’objet 

de démarches déjà employées. En effet, Postes Canada a changé d’entrepreneurs dans les quatre 

lieux de travail, en Ontario et dans la région du Toronto métropolitain, où nous comptions ces unités. 

À Kitchener, à Hamilton et à Windsor, nous avons réussi à convaincre OMNI, le nouvel 

entrepreneur, de reconnaître le Syndicat en tant qu’agent négociateur et nous avons réussi à négocier 

de meilleures conventions collectives. Le quatrième lieu de travail, soit l’établissement Centre-Sud 

de Toronto, s’est révélé plus difficile que nous l’avions cru au départ. L’entreprise Distinction a 

obtenu le contrat et a soutenu avoir conclu une entente de reconnaissance avec l’Union internationale 

des journaliers d’Amérique du Nord (UIJAN). Le Syndicat a de nouveau fait signer une carte 

d’adhésion aux travailleurs et travailleuses de cette entreprise et déposé une demande 

d’accréditation. Nous avons eu quelques jours d’audience devant la Commission des relations de 

travail de l’Ontario, dont nous attendons toujours la décision.


Centres de préparation du courrier 

Au cours du mandat qui se termine, notre unité de négociation de l’entreprise G3 Worldwide, à 

Windsor, a appris que l’entreprise avait été vendue à Pitney Bowes et qu’elle fermerait ses portes. En 

dépit des efforts déployés par le bureau régional du Syndicat et la section locale pour protéger les 

emplois, les nouveaux propriétaires ont mis leur menace à exécution. Le Syndicat assure le suivi de 

ce dossier et a déposé une plainte auprès du Conseil canadien des relations industrielles. 

Bien qu’elles relèvent de notre mandat de syndicalisation, les campagnes en cours constituent des 

nouveautés et des défis à relever. S’ils sont couronnés de succès, ces efforts pourraient donner lieu à 

une présence accrue du Syndicat dans le secteur postal. 

Stratégie de syndicalisation pour les dix prochaines années 

Nous syndiquons des travailleurs et travailleuses depuis de nombreuses années déjà, et jusqu’à 

récemment, l’impact des nouveaux membres ne touchait que très peu de sections locales, soit 

environ 10 % ou 12 %. Après l’inclusion des 6 000 membres FFRS, en 2004, presque toutes les 

sections locales ont dû faire face au défi qui consiste à offrir des services à ces nouveaux membres, à 

les représenter et à les intégrer à la vie syndicale. Certaines sections locales, ainsi que certains 

militants et militantes, ont connu des difficultés. Certains ont dit qu’en tant que syndicat, nous 

n’étions pas capables d’accomplir ce travail. Pourtant les délégués et déléguées au congrès de 2005 

ont fortement appuyé notre mandat de syndicalisation. 

Dans ce contexte, le Syndicat a réalisé une série de présentations et de documents ayant pour thème 

le secteur postal. Les réunions tenues à ce sujet ont permis de discuter du travail du Syndicat et des 

pressions qui s’exercent sur les dirigeantes et dirigeants des sections locales. 

Au début de 2006, le confrère Valère Tremblay et moi avons fait une présentation intitulée 

Aujourd’hui pour demain devant plus de 40 comités exécutifs locaux de toutes les régions. La 

présentation traitait de la situation actuelle du secteur postal à l’échelle nationale et internationale, du 

courrier par exprès et de la logistique, de nos unités de négociation du secteur privé et du travail des 

militantes et militants au palier local.


À l’automne 2006, dans le cadre des séances d’éducation de trois jours, nous avons offert une 

version accrue de la présentation Aujourd’hui pour demain. Les objectifs de cette présentation 

étaient les suivants : 

Sensibiliser les gens aux défis auxquels font face le service postal, le secteur des messageries et 

le marché de la livraison des colis au Canada et au Québec. 

Veiller à ce que les membres du Syndicat comprennent et appuient nos efforts de syndicalisation. 

Établir nos priorités en matière de syndicalisation et adopter un plan de travail. 

La présentation Aujourd’hui pour demain comprenait les éléments suivants : 

L’examen du mandat reçu lors du congrès de 2005; 

Le secteur postal; 

Le secteur des messageries; 

La Fédération internationale des ouvriers du transport; 

Nos unités de négociation du secteur privé; 

Le rôle des sections locales; 

Le plan de travail. 

Par la suite, nous avons présenté le document S’unir pour l’avenir à l’ensemble des délégués et 

déléguées aux conseils régionaux, qui ont eu lieu à l’automne 2007. En voici le contenu : 

La déréglementation et la privatisation dans d’autres pays et les menaces qui pèsent sur le 

Canada et le Québec; 

Les examens, passés et à venir, du mandat de Postes Canada; 

Le mandat reçu lors du congrès de 2005; 

Notre stratégie de syndicalisation et les liens que nous entretenons avec les syndicats et les 

travailleurs et travailleuses;


L’intégration des nouveaux membres dans le Syndicat; 

Les changements à apporter pour répondre à nos besoins. 

Enfin, en mai 2007, un document intitulé Stratégie de syndicalisation pour les dix prochaines années 

a été présenté au Conseil exécutif national à titre d’ébauche pour notre futur travail de 

syndicalisation dans le secteur postal. 

En voici le contenu : 

La situation actuelle du secteur postal, les avantages de la syndicalisation et notre stratégie pour 

l’avenir; 

Le réseau des comptoirs postaux franchisés de Postes Canada, les Services urbains fusionnés, les 

services routiers, l’entretien ménager, Postel, Innovaposte et Progistix ; 

Les autres syndicats du secteur postal; 

Le secteur des messageries le jour même; 

Les entreprises internationales de messageries, les entreprises de logistique, les centres de 

préparation du courrier; 

La structure du Syndicat au palier national, régional et local en ce qui concerne le traitement des 

dossiers, les services aux membres, la représentation et la négociation des conventions 

collectives. 

Quelques-unes des suggestions de ce document exigeraient des changements aux statuts nationaux, 

mais le Conseil exécutif national pourrait adopter bon nombre de ces changements en modifiant les 

politiques ou les processus. Pour que le STTP soit réellement le syndicat du secteur postal, nous 

devons être prêts à accepter un certain nombre de changements dans la façon dont nous percevons 

l’arrivée de nouveaux membres dans nos rangs. Nous devons les intégrer à la vie syndicale, les 

représenter, leur fournir des services, et ce, au quotidien, et continuer d’améliorer leurs conditions de 

travail.


Le document Stratégie de syndicalisation pour les dix prochaines années se conclut ainsi : « La 

syndicalisation des travailleuses et travailleurs des entreprises concurrentes est la meilleure façon 

d’améliorer les conditions des travailleurs et travailleuses et d’éviter que la concurrence ne se fasse 

en ayant recours à une “main-d’œuvre bon marché”. À cette fin, le Syndicat doit procéder à des 

changements institutionnels, structurels et culturels pour être en mesure d’accueillir les nouveaux 

membres et de faire face à l’arrivée d’un nombre important d’employées et employés du secteur 

privé. » 

Unités de négociation du secteur privé 

À l’heure actuelle, le Syndicat représente 25 unités de négociation du secteur privé qui regroupent en 

tout près de 800 membres. Voici les trois secteurs qui comptent le plus grand nombre de ces 

membres : 

Livraison de messageries le jour même, qui regroupe environ 440 membres répartis dans 

10 unités de négociation; 

Traitement des colis internationaux, qui regroupe 110 membres; 

Services urbains fusionnés, qui regroupent 96 membres répartis dans huit unités de négociation. 

Depuis le congrès de 2005, nous avons obtenu 20 certificats d’accréditation visant 539 membres. 

Nous avons négocié sept nouvelles conventions collectives visant 271 travailleurs et travailleuses, et 

nous avons renouvelé quatre conventions collectives. Pour la première fois, toutes les régions du 

Syndicat comptent des membres des unités du secteur privé. 

Les 8 et 9 mars derniers, le Syndicat a tenu, à Toronto, une conférence destinée aux membres des 

unités du secteur privé à laquelle ont pris part 29 membres. En compagnie de quatre représentantes 

et représentants du bureau national, et d’un animateur et d’une animatrice le deuxième jour, les 

membres ont discuté de la participation, de la représentation et des services aux membres. Dans les 

groupes sectoriels, les membres ont cerné les problèmes qui se posent en milieu de travail, ils ont 

formulé des solutions possibles à ces problèmes et ont partagé leur expérience de travail au 

quotidien. Le deuxième jour a surtout fait place à une formation en matière de santé et de sécurité 

basée sur un nouvel atelier conçu par la section de l’éducation du Syndicat. Les membres en ont fait 

une évaluation positive et la plupart d’entre eux nous ont dit qu’il faudrait organiser plus de réunions 

à l’échelle régionale et nationale, surtout pour les membres d’un même secteur.


Communications 

Transmettre notre message aux membres, leur fournir des renseignements et partager nos luttes et 

nos victoires sont des éléments importants de notre travail de communication. Nous nous efforçons 

d’améliorer nos différentes formes de communication, et la technologie, qui évolue à un rythme 

constant, nous offre des possibilités qui peuvent ou non offrir de nouvelles options aux membres. 

Parmi toutes ces nouveautés, nous continuons d’utiliser les formes de communication les plus 

traditionnelles, par exemple notre journal Perspective, envoyé au domicile de tous les membres, 

ainsi que nos bulletins hebdomadaires, envoyés aux sections locales. Les envois hebdomadaires 

comprennent aussi de nombreux documents et lettres traitant d’un certain nombre de dossiers 

provenant de toutes les sections de travail du Syndicat. 

Nous continuons de publier le Bulletin d’action, Notre santé, Notre sécurité, ainsi que La rose, qui 

est postée au domicile de toutes les consœurs du Syndicat. Le Bulletin d’action est posté au domicile 

de chaque déléguée et délégué syndical; Notre santé, Notre sécurité et d’autres documents sur le 

sujet sont postés au domicile de tous les militants et militantes en santé et en sécurité. 

Lors des négociations collectives nationales, nous avons dressé la liste d’adresses électroniques des 

sections locales pour veiller à ce que l’information soit communiquée aussi vite que possible. Les 

numéros de télécopieur ont fait l’objet d’une mise à jour. Malheureusement, certaines sections 

locales n’ont ni adresse électronique ni télécopieur. Nous devrons tenter de résoudre cette situation. 

Récemment, nous avons lancé notre publication électronique intitulée Somm@ire, à laquelle peut 

s’abonner toute personne qui s’y inscrit électroniquement. Tous les vendredis, un résumé des 

bulletins de la semaine et d’autres renseignements sont envoyés aux abonnés. De plus, nous avons 

ajouté au site Internet du Syndicat la section Bloc-notes, le blogue de la présidente nationale du 

Syndicat, qui comprend des renseignements sur le travail du Syndicat et d’autres dossiers qui 

n’exigent peut-être pas la publication d’un bulletin, mais qui sont néanmoins dignes d’intérêt. 

Nous avons redessiné le logo du Syndicat, qui permet aux gens de nous reconnaître rapidement. Ce 

nouveau logo ne remplace pas le globe terrestre que nous avons utilisé pendant des années comme 

en-tête. Nous continuons de l’utiliser, ainsi que la devise La lutte continue, sur notre papeterie, de 

même que sur différents documents et autre matériel que nous produisons.


Voici la liste de nos nouvelles publications et de celles que nous avons mises à jour : 

Livret sur le régime de soins dentaires destiné aux membres FFRS 

Guide du STTP – unité de l’exploitation urbaine 

Livret sur les droits parentaux portant sur le nouveau régime québécois d’assurance parentale 

Guide sur le régime de soins de la vue et de l’ouïe destiné aux membres FFRS 

Info STTP, un bulletin destiné aux membres des unités de négociation du secteur privé 

Notre vision du service postal public, un document publié par le Syndicat 

Notre site Internet a été redessiné, mais cette démarche a donné lieu à certaines difficultés. Nous 

continuons d’en améliorer l’accès et d’en accroître la convivialité. Nous lui avons ajouté des minisites 

et des sections sur les dossiers suivants : 

La campagne contre la fermeture du centre de tri de Québec 

La campagne Votre service public livre la marchandise 

Le Centre canadien de politiques alternatives 

Le document Notre vision du service postal public 

La livraison sécuritaire du courrier en milieu rural 

La campagne Code bleu pour les services de garde 

La campagne Meilleur choix 

L’Opération transparence 

Nous avons poursuivi la publication d’affiches, de macarons, de bannières et autres dans un certain 

nombre de secteurs : 

Affiches pour la Journée nationale de deuil, la Journée internationale de la femme, la Journée 

nationale des Autochtones et la Journée de la fierté. 

Macarons pour la Journée internationale de la femme et la Journée de la fierté.


Macarons, autocollants et feuilles de renseignements pour la campagne sur le service postal 

public. 

Dépliants sur la syndicalisation et la solidarité internationale. 

Bannière et affiche d’Opération transparence. 

Cartes sur le droit de refus 

Tee-shirts pour les déléguées et délégués syndicaux; macarons et tee-shirts pour les militantes et 

militants en santé et en sécurité et tee-shirts de style polo pour les animateurs et animatrices. 

Bannière pour la Fête du travail. 

Nouveau logo, bulletin et DVD pour le programme Besoins spéciaux. 

Affiche « Aucune utilisation de véhicules personnels » parue dans Perspective et dans le Bulletin 

d’action. 

Dépliant et livret Notre vision du service postal. 

Sacs, chapeaux, tee-shirts, stylos et porte-clés du STTP conçus expressément pour les campagnes 

de syndicalisation. 

Nous avons accru le nombre d’envois expédiés directement au domicile des membres, y compris 

deux envois aux membres FFRS au sujet de la présente ronde de négociations ainsi qu’un DVD sur 

les droits fondamentaux. Tous les membres ont reçu un DVD comprenant deux films sur la 

production au plus juste et sur les programmes de qualité de vie au travail (QVT). 

Bien que l’ensemble de notre travail de communication soit important, il ne remplace pas le contact 

établi en personne avec les membres. À tous les paliers du Syndicat, les membres qui occupent un 

poste électif ont assisté aux réunions sur le terrain et ont discuté avec les membres. Cette forme de 

communication est essentielle à notre travail et doit se poursuivre si nous souhaitons défendre avec 

succès les intérêts des travailleurs et travailleuses. Écouter ce que les membres ont à nous dire au 

sujet de leurs préoccupations et en discuter est une démarche qui nous est profitable à tous.


Coalitions et mouvement syndical 

Depuis toujours, le STTP appuie les organisations du mouvement syndical et les organisations 

militantes et de défense de la justice sociale. Ce soutien peut se mesurer de multiples façons, 

notamment par la participation directe, la mobilisation des membres, la reconnaissance publique et 

les ressources financières. Nous encourageons les sections locales et les membres à appuyer les 

activités et manifestations publiques dans le cadre de campagnes particulières et d’activités annuelles 

comme la Journée internationale de la femme, les festivités de la fierté, la Journée de lutte contre le 

racisme, la Journée nationale des Autochtones et la Journée nationale de deuil. 

Au cours du mandat qui se termine, le palier national du Syndicat a fourni un soutien constant à un 

certain nombre d’organismes, par exemple le Comité canadien de défense de Leonard Peltier 

(CCDLP), le réseau de solidarité des maquilladoras, l’Association des actionnaires pour la recherche 

et l’éducation (SHARE), Common Frontiers, Rabble et le Centre canadien de politiques alternatives 

(CCPA). De plus, nous soutenons de nombreux organismes relativement à des projets précis ou 

généraux. Ces organismes comptent l’institut Polaris, le réseau de solidarité Canada-Cuba, le 

mouvement pour la représentation équitable au Canada (Fair Vote Canada), l’enquête sur l’affaire 

Maher Arar, l’Organisation nationale anti-pauvreté, Straight Goods, l’Alliance canadienne pour la 

paix, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, l’Alliance canadienne des victimes 

d’accidents et de maladies du travail, le Centre pour la justice sociale, la Journée internationale 

contre l’homophobie, la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles et le Comité 

consultatif sur la garde d’enfants. 

Notre soutien vise aussi des publications progressistes et se traduit par l’achat de publicités et 

l’octroi de dons en réponse aux demandes ponctuelles de financement. Parmi ces publications, on 

compte Workers’ Voice in Newfoundland and Labrador, Canadian Dimension, Rabble, Our Times, 

Our Schools Our Selves et Briarpatch. 

Au sein du mouvement syndical, les représentantes et représentants du STTP continuent de 

participer activement aux différents conseils du travail, aux fédérations provinciales du travail, au 

Congrès du travail du Canada et à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. Des 

membres du STTP siègent au comité exécutif de la plupart des fédérations du travail ainsi qu’à 

d’autres comités.


Bien que nous comptions un certain nombre de membres actifs au sein du mouvement syndical, nous 

n’avons pas mis en place un meilleur réseau de communication entre les militants et militantes des 

différents paliers du Syndicat. Nous avons regroupé les résolutions pour que les sections locales 

puissent les examiner afin de les présenter aux congrès des fédérations du travail ainsi qu’à 

l’assemblée statutaire du Congrès du travail du Canada (CTC). En compagnie d’autres 

représentantes et représentants nationaux du Syndicat, j’ai assisté à un certain nombre de congrès de 

fédérations du travail. En ce qui concerne la prochaine assemblée statutaire du CTC, qui aura lieu à 

la fin du mois de mai prochain, le bureau national y a directement soumis 13 résolutions, qu’il a fait 

parvenir à toutes les sections locales pour qu’elles en prennent connaissance. Malheureusement, les 

échéances étaient serrées et les sections locales n’ont peut-être pas pu adopter les résolutions lors 

d’assemblées locales. 

Au cours du prochain mandat, nous devrons en faire davantage pour améliorer notre réseau de 

communication entre les différents militants et militantes, et inciter les membres à participer encore 

plus au mouvement syndical, en particulier aux conseils du travail. Nous devrons solliciter la 

participation des nouveaux membres du STTP à cet important travail et établir des résolutions pour 

les sections locales et les militants et militantes. 

Dans tout le mouvement syndical, le mécontentement s’accroît en raison du manque de vision et 

d’action à la tête du Congrès du travail du Canada. De nombreux syndicats tentent d’apporter des 

changements à la façon dont on traite les problèmes pour qu’elle reflète la perspective des 

travailleurs et travailleuses. Le STTP doit continuer de se montrer actif parmi les acteurs 

progressistes du mouvement syndical afin d’établir et de mettre en œuvre des stratégies qui profitent 

aux membres et à nos alliés. 

Une partie importante de la stratégie s’appuie sur des conseils du travail solides dans toutes les 

régions. Des décisions prises récemment par le CTC semblent se diriger dans la voie opposée. 

Certains conseils du travail ont été fermés ou ont vu leurs activités réduites par suite d’une 

diminution du soutien de la part des dirigeantes et dirigeants du CTC. L’assemblée statutaire du 

Congrès du travail du Canada offrira la possibilité d’inverser cette tendance. 

Travail communautaire 

Le Syndicat continue de soutenir le Centre de ressources syndicales de Winnipeg. Mis sur pied en 

1998 à titre de centre communautaire de défense et d’organisation syndicale, le Centre suit le mandat 

qu’avait alors adopté le Conseil exécutif national. Voici les objectifs du Centre : 

Faciliter la mise sur pied et le maintien d’organismes communautaires qui défendent les droits 

des membres de la collectivité;


Promouvoir, au nom des travailleuses et travailleurs non syndiqués, la protection de leurs droits 

en milieu de travail et à l’extérieur du travail; 

Syndiquer les travailleuses et travailleurs non-syndiqués; 

Plus de 30 organismes se réunissent au centre de façon régulière ou occasionnelle. L’an passé, le 

Centre a répondu à plus de 300 demandes de renseignement présentées par des travailleurs et 

travailleuses. Il a aussi répondu à des appels et à des visites de gens tentant d’obtenir de l’aide en 

raison de problèmes vécus au travail ou d’un congédiement injuste dont eux ou d’autres avaient fait 

l’objet. Que ce soit pour utiliser ses services d’aiguillage ou y obtenir un soutien direct, le Centre de 

ressources syndicales occupe une place importante à Winnipeg. 

Dans le but de faire du STTP le syndicat par excellence du secteur des messageries à Montréal, le 

Conseil exécutif national a autorisé un appui financier et une participation au Centre des 

travailleuses et travailleurs immigrants de Montréal. Compte tenu du nombre croissant de 

travailleuses et travailleurs immigrants dans ce secteur, le Centre leur permet d’avoir une meilleure 

compréhension des obstacles à la syndicalisation des travailleuses et travailleurs immigrants. 

Depuis avril 2007, un membre de la section locale des messagères et messagers de Montréal travaille 

au moins une journée par mois au Centre en compagnie de militantes et militants et assiste à 

différentes réunions que ce dernier organise. Une campagne de publicité communautaire a été lancée 

dans le but de recruter des messagères et messagers au sein du STTP. Au moment de rédiger le 

présent rapport, le Conseil exécutif national envisageait le renouvellement d’un an de cette initiative. 

Internationale des compétences et des services (UNI) 

Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) 

Dans le cadre du mouvement syndical international, nous avons continué de participer aux 

différentes réunions et conférences organisées par l’Internationale des compétences et des services 

(UNI). Il s’agit d’une fédération mondiale de syndicats qui représentent 15,5 millions de 

syndicalistes provenant de 900 syndicats répartis dans plus de 140 pays. Au cours du mandat qui 

prend fin, le Syndicat a participé à un certain nombre d’activités, notamment la 2 e conférence 

régionale d’UNI-Amériques, le comité postal d’UNI-Amériques, la 2 e conférence postale mondiale 

d’UNI, la conférence et le comité des femmes d’UNI-Amériques et le comité exécutif régional des 

Amériques.


Compte tenu des changements survenus dans le secteur postal mondial, une décision a été prise lors 

de la conférence postale mondiale d’UNI pour changer le nom « secteur postal d’UNI » pour « poste 

et logistique d’UNI ». Dans de nombreuses régions du monde, les différences marquées qui 

existaient entre les administrations postales publiques et les entreprises privées de messageries sont 

maintenant devenues floues ou ont disparues. Le nouveau nom du secteur postal d’UNI reflète à 

présent un secteur qui, de plus en plus, représente un nouvel élément des services postaux. 

L’une des initiatives d’UNI qui s’inscrit dans la démarche du STTP fait appel à des discussions avec 

les agences internationales de travail temporaire au sujet des accords cadres mondiaux, lesquels 

comprennent la reconnaissance syndicale et le droit à la négociation collective pour les travailleurs et 

travailleuses. À l’échelle mondiale, Adecco est l’une des « cinq grandes agences ». Nous participons 

actuellement à une demande de déclaration d’employeur unique et à une demande d’accréditation 

déposées auprès du CCRI mettant en cause Postes Canada et Adecco. Dernièrement, Postes Canada 

a eu recours aux services d’Adecco en tant qu’agence d’embauche pour recruter des employées et 

employés FFRS. Compte tenu de la relation croissante entre Postes Canada et Adecco, notre travail 

avec UNI pourra nous offrir de plus amples possibilités de syndicalisation. 

En 2005, UNI a mis sur pied un comité de travail appelé Réseau des intégrateurs, qui s’est joint à 

une autre fédération syndicale internationale, la Fédération internationale des ouvriers du transport 

(ITF), afin de coordonner les efforts de syndicalisation dans le secteur mondial des messageries, de 

la poste par exprès et de la logistique. Étant donné que les organisations affiliées à la Fédération 

internationale des ouvriers du transport comptent parmi elles des syndicats représentant des 

travailleurs et travailleuses du secteur des messageries, le Conseil exécutif national a autorisé une 

délégation composée du confrère Valère Tremblay, de la consœur Cindy Poirier et moi à participer, 

en tant qu’invités, au 41 e congrès de la Fédération internationale des ouvriers du transport, qui s’est 

déroulé en août 2006, à Durban, en Afrique du Sud. Un rapport sur notre participation à ce congrès a 

été remis au Conseil exécutif national. 

Par la suite, le Conseil exécutif national a décidé de s’affilier à la Fédération internationale des 

ouvriers du transport (section travailleurs et travailleuses du transport routier) étant donné les 

quelque 10 000 membres motorisés que compte le Syndicat. En juin 2007, le confrère Tremblay et 

moi avons participé à la réunion annuelle du Réseau des intégrateurs. Cette réunion a rassemblé 

environ 35 déléguées et délégués de syndicats qui représentent, à l’échelle mondiale, des travailleurs 

et travailleuses du secteur des colis, des messageries et de la poste. La réunion a surtout porté sur la 

situation actuelle des principales entreprises internationales de messageries et leurs acquisitions, 

partout dans le monde, d’entreprises régionales de distribution et de leur expansion sur le marché de 

la logistique.


Au Canada et au Québec, les entreprises d’intégration sont généralement syndiquées, à l’exception 

de FedEx. Cependant, toutes ces entreprises augmentent actuellement leurs activités de messageries 

et de logistique grâce à la mise sur pied de nouvelles entreprises ou à l’acquisition d’entreprises 

existantes. Il existe des possibilités de syndicalisation et, grâce au Réseau des intégrateurs, nos 

capacités de syndicalisation s’en trouvent rehaussées. 

Recrutement des travailleuses 

et travailleurs visés par la formule Rand 

Bien que les dispositions de la convention collective de l’unité de l’exploitation urbaine et de celle 

des FFRS rendent l’adhésion syndicale obligatoire, de nombreux travailleurs et travailleuses n’ont 

pas signé de carte d’adhésion et ne sont pas membres en règle. Le Conseil national des syndics 

expose régulièrement dans ses rapports le nombre de membres en règle, le nombre de membres et le 

nombre de travailleuses et travailleurs visés par la formule Rand. En général, les travailleuses et 

travailleurs visés par la formule Rand représentent entre 7 % et 7,5 % du total des cotisations 

syndicales perçues. 

Lorsque les membres ne sont pas en règle, le Syndicat est perdant. Plus important encore, ces 

membres ne sont pas admissibles aux activités syndicales et ne peuvent pas non plus occuper un 

poste au sein du Syndicat. En outre, la plupart d’entre eux ne reçoivent pas les envois destinés aux 

membres. Les sections locales sont perdantes, car le nombre de membres en règle détermine la 

composition des délégations aux conseils régionaux, aux conférences régionales et au congrès 

national. 

En juin 2007, toutes les sections locales ont reçu une liste des membres visés par la formule Rand. 

Nous leur avons demandé de faire signer une carte d’adhésion à ces membres, sauf à ceux qui 

avaient perdu leur statut de membre en règle à la suite d’une décision rendue aux termes de 

l’article 8 des statuts nationaux. Nous avons demandé aux sections locales de nous indiquer qui de 

ces travailleuses et travailleurs étaient visés par la formule Rand et qui étaient nouveaux au sein de 

l’unité de négociation. Malheureusement, très peu de sections locales ont répondu à notre demande. 

Néanmoins, entre avril et septembre, le nombre de travailleuses et travailleurs visés par la formule 

Rand a diminué de 26 %, principalement dans l’unité de l’exploitation urbaine. 

Au cours du prochain mandat, le Syndicat devra continuer de déployer des efforts afin de veiller à ce 

que tous les membres de nos unités de négociation soient membres en règle. Ainsi, ils auront le droit 

de participer à la vie syndicale et les sections locales bénéficieront d’une représentation maximale 

lors des activités syndicales. Les sections locales doivent utiliser la consultation et la procédure de 

règlement des griefs pour obliger la direction de Postes Canada à respecter les dispositions de la 

convention collective. Si des problèmes persistent, le bureau national et les bureaux régionaux 

doivent alors les aider.


Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) 

Après le congrès national de 2005, j’ai continué d’assumer la responsabilité du dossier des FFRS. De 

plus, le Conseil exécutif national m’a nommé négociateur en chef pour la première réouverture de 

leur convention collective. J’aimerais d’abord remercier les membres FFRS qui ont formé le comité 

de négociation (les consœurs Cheryl Coughlin et Huguette Raymond et les confrères Mike 

Kryshewsky et George Pratt) ainsi que les confrères Ken Bird et Philippe Arbour pour leur excellent 

travail et l’engagement dont ils ont fait preuve à l’endroit des membres lors des moments difficiles 

auxquels nous avons fait face. La direction n’était pas intéressée, et ne l’est pas plus aujourd’hui, à 

se pencher sur les véritables problèmes que rencontrent au quotidien les membres FFRS. Bien que 

nous ayons réussi à conclure une convention collective négociée, un certain nombre de dossiers 

n’ont pas été réglés. À ce sujet, la rémunération de toutes les heures travaillées demeure une priorité 

de la deuxième réouverture. Un système de mesure du travail qui soit adéquat et équitable permettra 

d’éliminer efficacement les injustices dont est l’objet la vaste majorité des membres FFRS. 

Toutefois, il est clair que la direction n’est pas prête à s’engager dans cette voie. Notre défi demeure 

l’amélioration des conditions de travail des membres conformément aux dispositions de l’actuelle 

convention collective, puis la préparation d’un programme de mobilisation et de militantisme pour 

soutenir de véritables négociations assorties du droit de grève à l’échéance de la convention 

collective, à la fin de 2011. 

Vers le milieu du mandat qui se termine, il est devenu évident que la consultation nationale, 

l’application de la convention collective et le rôle du Comité de transition faisaient partie intégrante 

de la section des griefs. Cela dit, le dirigeant national des griefs a été désigné dirigeant responsable 

de ce dossier. J’ai continué de contribuer à ce dossier pour apporter mon aide là où je le pouvais et 

poursuivre le travail relatif à un certain nombre de problèmes auxquels font face les membres et le 

Syndicat. J’aimerais exprimer ma gratitude à l’endroit des confrères Chris Pleasants et Francis 

Bénard ainsi qu’aux consœurs Jacqueline Wilkinson et Heather Manuel pour leur dévouement, en 

tant que membres du Comité de transition, à accomplir un travail difficile, parfois mal compris. 

En 2004, le Syndicat a signé une convention collective qui comprenait une reconnaissance volontaire 

de la part de Postes Canada. Cette convention collective prévoyait trois réouvertures avant son 

échéance, à la fin de 2011. Quatre articles n’ont pas fait partie de ces réouvertures : Article 1 (Objet 

de la convention collective), Article 3 (Reconnaissance syndicale), Article 35 (Plafond financier) et 

Article 36 (Durée et révision de la convention collective). À ce moment, nous avons déterminé qu’au 

cours de la convention collective, nous tenterions d’obtenir un certificat d’accréditation auprès du 

CCRI. Nous ne voulions pas nous retrouver, en 2011, en pleine négociations et devoir négocier la 

clause de reconnaissance syndicale.


En décembre dernier, nous avons déposé cette demande auprès du CCRI. Ce dernier a traité notre 

demande comme une demande courante et a suivi le même processus qui a été appliqué aux autres 

demandes. Nous lui avons remis toutes les cartes d’adhésion signées. Quant à Postes Canada, elle a 

dû nous remettre la liste de tous les employés et employées ainsi que l’organigramme de sa 

direction, et elle a dû afficher un avis dans plus de 2 300 lieux de travail répartis dans toutes les 

régions. Jusqu’à maintenant, Postes Canada ne s’est pas opposée aux demandes et n’a pas non plus 

demandé la tenue d’une audience. Nous devrions recevoir d’ici peu la décision du CCRI 

accompagnée du certificat d’accréditation. 

Campagnes 

Au cours du mandat qui se termine, le Syndicat a mené un certain nombre de campagnes ou y a pris 

part. Voici la liste de ces campagnes : 

Votre service postal public livre la marchandise. Campagne visant à mettre un terme aux 

fermetures, à la privatisation et à la déréglementation du service postal public 

Campagne contre la fermeture du centre de tri de Québec 

Opération transparence : notre droit à l’information 

Campagnes visant à contrer la fermeture de bureaux de poste bien précis 

Campagne d’opposition au projet de loi C-14, qui vise la déréglementation de Postes Canada 

Campagne visant la défense des services publics et la démocratie 

Campagne visant la livraison sécuritaire du courrier en milieu rural 

Négociations avec Postes Canada 

Campagne visant la défense des soins de santé publics 

Coalition spéciale pour l’égalité des femmes 

Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP) 

Poursuite d’UPS contre le gouvernement du Canada en vertu de l’ALÉNA 

Campagne Code bleu pour les services de garde 

Campagne en faveur d’une loi anti-briseurs de grève 

Campagne du CTC intitulée Meilleur choix 

Campagne en faveur d’un régime national d’assurance-médicaments


Campagne du CTC sur l’égalité économique des femmes 

Campagne sur les certificats de sécurité 

Diverses campagnes en faveur de la paix 

Recrutement des déléguées et délégués syndicaux 

J’ai sans doute oublié quelques campagnes, mais il est clair que le Syndicat prend part à un grand 

nombre de dossiers, cette participation relevant de décisions prises au congrès, des politiques du 

Syndicat et des événements qui se produisent sans cesse. Les trois premières campagnes de la liste 

ont accaparé une part énorme de nos ressources. 

L’intensité de notre engagement et son succès dépendent très souvent du travail des militantes et 

militants et des déléguées et délégués syndicaux en milieu de travail. Les déléguées et délégués 

syndicaux représentent le lien direct entre le Syndicat et les membres. Il est essentiel de soutenir les 

déléguées et délégués syndicaux et d’en accroître le nombre dans tous les lieux de travail et toutes 

les unités de négociation. Pour susciter la mobilisation des membres et obtenir leur soutien au travail 

du Syndicat, nous devons leur fournir les outils et la formation nécessaires pour relever les défis 

auxquels nous faisons face au travail et au sein de la collectivité, ici même au Canada, et à 

l’étranger. 

Au cours du mandat qui prend fin, nous avons poursuivi la mise à jour de notre liste de déléguées et 

délégués syndicaux et nous leur avons fait parvenir directement à leur domicile le Bulletin d’action 

ainsi que d’autres documents. Nous faisons parvenir aux sections des trousses d’information, sur 

demande, et elles sont remises aux membres dans le cadre du Programme de formation syndicale 

(PFS). Le Guide du STTP à l’intention des membres de l’unité de l’exploitation urbaine explique 

l’importance du rôle des déléguées et délégués syndicaux et a été mis à jour à deux reprises. Des 

articles sur les déléguées et délégués syndicaux paraissent régulièrement dans Perspective. Des tee- 

shirts à leur intention ont été envoyés aux sections locales.


Le Syndicat doit relever deux autres défis : accroître le nombre de déléguées et délégués syndicaux 

et veiller à ce qu’ils soient présents dans tous les lieux de travail. Il n’existe aucune formule ni 

potion magique pour atteindre ces objectifs. En 2004, nous avons publié un sondage destiné aux 

déléguées et délégués syndicaux dans lequel nous leur demandions de nous faire part de leurs 

suggestions pour surmonter les obstacles lorsqu’on souhaite devenir déléguée ou délégué syndical. 

Bien que la situation se soit améliorée, nous n’avons malheureusement pas été en mesure de 

poursuivre notre travail de recrutement au moyen d’initiatives telles que la mise sur pied de groupes 

de discussion composés de déléguées et délégués syndicaux. Cette initiative doit être une priorité du 

prochain mandat et doit faire l’objet d’efforts concertés de la part de toutes les sections de travail du 

Syndicat, et ce, à tous les paliers. 

Le plan de modernisation de Postes Canada et les propositions de changements technologiques 

entraîneront des changements fondamentaux quant aux méthodes de traitement et de livraison de 

tous les types de courrier. Aucune classe d’emplois de l’unité de l’exploitation urbaine ni de l’unité 

des FFRS ne sera épargnée. 

Le Syndicat a mis sur pied des comités qui regroupent des représentantes et représentants des paliers 

national, régional et local pour voir à la première phase du plan de Postes Canada, soit le 

déménagement de l’établissement de traitement du courrier de Winnipeg. Des réunions syndicales et 

syndicales-patronales ont lieu toutes les semaines. Outre l’élimination des effets indésirables que 

nous prévoyons relativement à l’article 29 de la convention collective de l’unité de l’exploitation 

urbaine, nous nous occupons d’autres aspects. En effet, nous négocions actuellement ce qui devrait 

résulter d’une automatisation accrue, c’est-à-dire de meilleures conditions de travail, des emplois 

pour l’avenir et la préservation du service postal public. 

Pour atteindre ces objectifs, chaque région doit pouvoir compter sur une équipe solide de déléguées 

et délégués syndicaux bien informés. 

Au cours du prochain mandat, nous devrons nous préparer en vue du renouvellement de la 

convention collective de l’unité de l’exploitation urbaine, qui arrivera à échéance le 31 janvier 2011, 

et celle de l’unité des FFRS, dont l’échéance est le 31 décembre 2011. Il ne fait aucun doute que ces 

négociations seront difficiles compte tenu des changements internes importants quant au traitement 

et à la livraison du courrier et des menaces de déréglementation et de privatisation dont le service 

postal public fait l’objet.


La conclusion des conventions collectives avant leur échéance demeure un objectif que nous nous 

efforçons d’atteindre. À cette fin, nous devons mobiliser les membres à l’aide de campagnes sur les 

problèmes qui se posent en milieu de travail, notamment les salaires, les avantages sociaux et la 

sécurité d’emploi qui seront consentis dans l’avenir. La préparation des membres à exercer 

d’éventuels moyens de pressions, si jamais nous ne réussissons pas à conclure une convention 

collective, fera partie intégrante de notre travail tout au long du prochain mandat. Une démarche 

collective nous donnera la force nécessaire de protéger les intérêts des membres et du Syndicat. 

En ce qui concerne les unités de négociation du secteur privé, les mêmes principes s’appliquent. En 

syndiquant un nombre accru de travailleurs et travailleuses au sein du STTP, notre force nous 

permettra de négocier de meilleures conventions collectives et de rehausser les conditions de travail 

dans le secteur postal. 

Conclusion 

Travailler au nom des membres est un honneur, et ce, à tous les paliers, peu importe le poste occupé. 

J’ai aimé ce travail, malgré ses difficultés à certains moments, et j’ai tenté de m’acquitter de mes 

responsabilités dans le respect des statuts nationaux, du Conseil exécutif national et des décisions 

que les membres ont prises au congrès national. Au cours du mandat qui se termine, quelques 

incidents ont causé des tracas et créé des divisions. Les déléguées et délégués au congrès, et 

ultimement les membres, détermineront le travail que le Syndicat devra accomplir. 

Bien entendu, l’ensemble du travail du Syndicat est le fruit d’un travail d’équipe. Les problèmes et 

les défis auxquels nous faisons face ne seront pas résolus par suite d’initiatives individuelles, mais 

plutôt grâce à un plan stratégique coordonné qui servira les intérêts des membres et du Syndicat pour 

les années à venir. Je pose à nouveau ma candidature au poste de 3 e vice-président national et 

j’espère compter parmi les dirigeantes et dirigeants du Syndicat qui poursuivront la lutte et qui en 

feront LE syndicat du secteur postal.


Accomplir un travail d’équipe signifie aussi reconnaître l’apport de chacun de ses membres. Un 

groupe extraordinaire travaille au nom des membres. Je remercie les dirigeantes et dirigeants, 

permanentes et permanents et déléguées et délégués syndicaux de tous les paliers du Syndicat, de 

même que les adjointes administratives, le personnel de l’atelier d’imprimerie, les traducteurs et 

traductrices, le personnel de l’entretien ménager, l’équipe de la technologie de l’information ainsi 

que toutes les autres personnes qui travaillent au bureau national. Le mandat qui se termine m’a 

également permis de mieux apprécier l’apport des spécialistes de la recherche et des 

communications, avec qui je travaille au quotidien, de même que les difficultés auxquelles ils font 

face. Kathie, Bonnie, Jeremy, Richard, Sarah et Geoff forment une équipe précieuse et, comme bien 

d’autres, fournissent un soutien immense au travail du Syndicat. 

Je remercie particulièrement le confrère Valère Tremblay, permanent syndical à la syndicalisation, 

de même que Dani Nadeau, mon adjointe administrative. 

En terminant, je remercie une fois de plus les militantes et militants et les membres du STTP de leur 

soutien, de leur esprit combatif et de leurs critiques. Vous avez toute ma gratitude! 

Solidarité, 

George Floresco 

3 e vice-président national 

dn cope 225 / map scfp 1979 

La lutte continue

Donald Lafleur 

4 e Vice-président national 

Congrès national de 2008 

TABLE DES MATIERES 

Effectifs..................................................................................................................................................1 

Groupe 1..............................................................................................................................................3 

Annexe « P ».................................................................................................................................3 

Clause 14.29..................................................................................................................................4 

Points de vente au détail ...............................................................................................................5 

Groupe 2..............................................................................................................................................6 

Formulaire 075..............................................................................................................................6 

Rapports de redressement .............................................................................................................7 

Système de mesure des itinéraires de factrices et facteurs (SMIFF) ............................................8 

Indice du volume de courrier ..................................................................................................9 

Le manuel du SMIFF et les tables de valeurs.........................................................................9 

Envois sans adresse...............................................................................................................10 

Véhicules personnels ............................................................................................................11 

Livraison à domicile .............................................................................................................11 

Annexe « AA » ...........................................................................................................................12 

Étude sur l’utilisation de chariots pour factrices et facteurs.................................................12 

Étude statistique de santé et de sécurité................................................................................12 

Projet relatif aux envois sans adresse....................................................................................13 

Système d’organisation de la somme de travail des courriers des services postaux (SOSTCSP) ....13 

Modèle de livraison des colis................................................................................................14 

Profil des effectifs CSP – Rapports relatifs au formulaire 111.............................................15 

Graphiques à colonnes ................................................................................................................15 

Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS)............................................................................17 

Comité de Transition...................................................................................................................17 

Annexe « C » ..............................................................................................................................17 

Les groupes 3 et 4 .............................................................................................................................18 

Comité National de la Mesure du Travail............................................................................................19 

Arbitrage ..............................................................................................................................................19 

Consultations........................................................................................................................................20 

Éducation .............................................................................................................................................20 

- SMIFF.............................................................................................................................................20 

- SOSTCSP .......................................................................................................................................20 

- Effectifs internes.............................................................................................................................21 

- Graphiques à colonnes....................................................................................................................21 

- Écoles secondaires et Universités...................................................................................................21 

- Centre de formation syndicale........................................................................................................21 

Changements technologiques...............................................................................................................21 

Négociations ........................................................................................................................................24 

Unité urbaines ...................................................................................................................................24 

Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS)............................................................................25 

Syndicalisation et organisation ............................................................................................................26 

Comité Consultatif des Pensions .........................................................................................................26 

Environnement.....................................................................................................................................28 

Ateliers de misère ................................................................................................................................28 

Solidarité internationale.......................................................................................................................29 

Membres à la retraite et jeunes membres.............................................................................................29 

Conclusion ...........................................................................................................................................29




Consœur, 

Confrère, 

Tout comme dans le mandat précédent, les rondes de négociation tenues au nom des unités de 

négociation rurale, urbaine et privée ont posé au Syndicat des choix difficiles. Nous avons remporté 

des victoires importantes et, à mon avis, nous nous rendrons compte, avec le temps, que nos choix 

ont été judicieux. 

Ainsi, je soumets respectueusement le présent rapport aux déléguées et délégués au congrès national, 

conformément au paragraphe 3.04 des statuts nationaux du STTP. 

EFFECTIFS 

Le Syndicat veille depuis des années à ce que les renseignements que nous recevons de la Société au 

sujet des effectifs soient mis à la disposition de tous les paliers de notre organisation. Nous 

sauvegardons ces renseignements sur le lecteur « I » du réseau informatique du Syndicat, qui est 

accessible aux paliers national et régional. Ces renseignements comprennent les rapports basés sur 

les données du formulaire 075 (factrices et facteurs), les rapports de ratio d’effectifs internes établis 

aux termes de l’annexe « P », les rapports établis selon les données du formulaire 111 (courriers des 

services postaux), les rapports exigés aux termes de la clause 14.29 de la convention collective au 

sujet des heures travaillées, les effectifs de FFRS par province et les effectifs des groupes 3 et 4 

(annexe « T »). Les rapports à fournir aux termes de la clause 14.29 comprennent maintenant des 

renseignements sur les groupes 3 et 4, un gain acquis lors de la plus récente ronde de négociation. 

Tous ces renseignements sont mis à jour aux fins de leur présentation à chaque réunion du Conseil 

exécutif national, et les rapports sommaires produits par la section des effectifs du palier national 

sont transmis aux sections locales. 

À titre d’exemple, vous trouverez ci-dessous une liste de documents sauvegardés sur CD-ROM à 

l’intention des membres du Comité national de la mesure du travail, aux fins de leur réunion de 

décembre 2007. Ces renseignements ont aussi été distribués lors des réunions du Conseil exécutif 

national et des comités exécutifs régionaux et celles des présidents et présidentes de section locale. 

1. L’ordre du jour 

Comité National de la Mesure du Travail 

Réunion – les 1 et 2 décembre 2007 

Sommaire du disque compact 

2. Lettre au CNMT 

Réponse aux recommandations du Comité national de la mesure du travail – juin 2007 

3. 075 Rapport sommaire national – septembre 2007 

4. 075 Rapport sommaire national – 2003-2007




5. Lettre aux présidentes et présidents de section locale 

Indice du volume de courrier (IVC) 

6. Lettre aux présidents et présidents de section locale 

Saisie des données sur les colis de façon sélective dans les centres de colis 

7. Bulletin n o 2005-2008/329 

SPOCK : Une fonction illogique 

8. Lettre de Mark MacDonell, SCP 

Réinvestissement et modernisation de l’administration postale 

9. Annexe « LL » (Gestion de l’aide en heures supplémentaires sur son propre itinéraire) 

10. Lettre à Ken Sears, Lethbridge 

Heures supplémentaires obligatoires 

11. Lettre aux présidentes et présidents de section locale + Lettre de Meacham en 1999 

Envois sans adresse et heures supplémentaires – Réexpédition de la lettre envoyée par Meacham 

en 1999 

12. Gestion des heures supplémentaires : Le guide « Comment procéder » - Facteurs (Groupe 2) 

13. Grief n o 87-1-6-362 

Date de la décision : le 12 octobre 1988 

14. Grief n os L-15-87-204, 252, 280 

Date de la décision : le 11 novembre 1991 

15. Grief n o 730-95-01643 

Date de la décision : mai 1999 

16. Lettre aux présidentes et présidents de section locale + Protocole d’entente 

Mise en place de casiers A-62 additionnels 

17. Lettre aux présidentes et présidents de section locale + Grief n o 860-03-00001 – Date de la 

décision : le 27 janvier 2006 

Graphiques à colonnes – calcul des absences de moins d’une journée 

18. Lettre aux présidentes et présidents de section locale 

Application des nouvelles valeurs de temps relatives aux envois sans adresse comprises dans la 

convention collective de 2007 

19. Rapport sur l’exposition postale 2007 à Barcelone 

20. Bulletins sur les négociations des FFRS 

21. Emplacements du projet pilote de réorganisation des itinéraires de 2007 

22. Présentation de la Société canadienne des postes sur le projet d’optimisation d’itinéraires 

23. Demande de vérification de l’itinéraire (article 50) 

24. 075 – septembre 2007 

25. 14.29 – de janvier à septembre 2007 

26. 111 – mars, juin, septembre 2007 

27. Annexe « P » – de janvier à septembre 2007 

28. SIMI version 2.2.0 

29. Rapports du 4 e vice-président national au CEN – juin, août, septembre et octobre 2007 

Ainsi que je l’ai mentionné dans le rapport que j’ai présenté au dernier congrès national, le Syndicat 

devrait négocier, aux fins de leur intégration dans les conventions collectives de toutes les unités du 

secteur privé, des dispositions obligeant les employeurs à envoyer au bureau national du Syndicat 

des rapports semblables sur les effectifs.




Ainsi, le Syndicat pourrait se faire une meilleure idée des lieux de travail où il pourrait chercher à 

créer des emplois. En trouvant les installations dans lesquelles on travaille un nombre élevé d'heures 

supplémentaires ou prolongées ou dans lesquelles le nombre d’heures travaillées par les effectifs 

temporaires est élevé, le Syndicat pourrait concentrer ses efforts sur la création d'emplois à plein 

temps. 

Au palier national, nous avons aussi décidé de tenir des réunions mensuelles de la section des 

effectifs. Y participent notamment les membres de comité de l’annexe « AA », du Comité de 

transition, des comités du projet du modèle de livraison des colis, de l’annexe « T », ainsi que des 

permanentes et permanents syndicaux nationaux des sections de la consultation et des griefs. 

ANNEXE « P » 

GroupE 1 

Les données relatives aux ratios d’effectifs à l’échelle nationale ont également été portées à 

l’attention de tous les paliers du Syndicat. Dans un rapport présenté au Conseil exécutif national en 

novembre 2005, il a été recommandé que les sections locales documentent les cas d’effectifs 

insuffisants, qu’elles soulèvent ces cas dans le cadre des réunions de consultation syndicale- 

patronale et qu’elles en fassent l’objet de griefs. 

Jusqu’en septembre 2006, la Société avait toujours maintenu le ratio à 78 %, soit à un niveau plus 

élevé qu’elle n’était obligée de le faire aux termes de la convention collective. Ce fait a été signalé 

au Conseil exécutif national et à toutes les sections locales en octobre 2006. Dans le rapport que j’ai 

présenté au Conseil exécutif national en décembre 2006, j’ai relevé le besoin d’obtenir des rapports 

locaux sur les effectifs et de déposer des griefs. De plus, le Comité de négociation avait envoyé un 

questionnaire sur les effectifs internes. Des griefs ont été déposés, des emplois ont été créés ou des 

postes à temps partiel reclassés postes à plein temps. Mais nous devons en faire davantage. Les 

trois paliers du Syndicat devraient se concerter. Le processus de consultation prévu à l’annexe « P » 

obligera la Société à créer des emplois. MAIS N’OUBLIONS JAMAIS CECI : AUCUNE 

DISPOSITION DE LA CONVENTION COLLECTIVE, AUCUN GRIEF NI AUCUNE GRÈVE 

N’OBLIGERONT L'EMPLOYEUR À CRÉER D’AUTRES EMPLOIS À MOINS QUE NOUS NE 

LUI PROUVIONS QUE NOUS EN AVONS BESOIN DANS NOS LIEUX DE TRAVAIL. 

Il en va de même pour tous les groupes. 

Vous trouverez ci-dessous le tableau de toutes les heures travaillées qui ont été communiquées au 

Syndicat de 1999 à 2007, conformément à l’annexe « P ».




Année 1999-2000 2000-2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 

TEMPS PLEIN 

Heures 

régulières 

25,673,537 28,098,783 27,500,824 27,314,095 27,381,914 26,813,113 25,850,985 25,395,556 

Heures suppl. 

X1.5 

587,091 687,693 483,595 395,301 563,885 463,453 549,364 496,640 

Heures suppl. 

X2 

230,391 431,167 349,917 478,395 531,817 490,389 615,859 543,042 

Total 26,491,017 29,217,643 28,334,336 28,187,790 28,477,616 27,766,956 27,016,208 26,435,238 

TEMPS PARTIEL 

Heures 

régulières 

4,989,189 4,975,189 4,362,626 4,586,626 4,988,167 5,064,808 5,201,944 5,363,122 

Heures suppl. 

X1.5 

28,959 32,516 25,684 14,536 41,375 50,260 64,765 61,804 

Heures suppl. 

X2 

19,929 17,389 13,790 31,372 25,820 40,913 57,777 52,254 

Total 5,038,802 5,025,093 4,402,100 4,632,534 5,055,363 5,155,980 5,324,486 5,477,180 

TEMPORAIRE 

Heures 

régulières 

3,292,934 2,930,728 1,940,295 1,418,270 1,069,537 1,608,587 2,229,870 2,108,566 

Heures suppl. 

X1.5 

16,027 19,301 11,421 3,294 12,920 15,320 29,202 24,204 

Heures suppl. 

X2 

2,759 5,639 4,375 9,485 5,379 7,800 16,100 13,870 

Total 3,311,714 2,955,668 1,956,091 1,431,049 1,087,835 1,631,707 2,275,172 2,146,640 

Grand Total 34,841,534 37,198,404 34,692,527 34,251,385 34,620,814 34,554,643 34,615,867 34,059,057 

Rapport 74.6 78.5 81.35 81.98 81.88 79.30 77.05 82.31 

La répartition des heures travaillées par installation indique que, dans certaines sections locales, les 

membres travaillent des heures supplémentaires pendant les périodes de pointe, et que dans certains 

cas, les effectifs temporaires ont travaillé très peu d’heures supplémentaires, ou pas du tout. Dans 

d’autres sections locales, le nombre d’heures supplémentaires travaillées est très élevé, tout comme 

celles travaillées par les effectifs temporaires. 

CLAUSE 14.29 

Le Syndicat a fait parvenir régulièrement aux sections locales et aux régions les sommaires de ratios 

d’effectifs à plein temps par bureau, provenant des données de la clause 14.29. Ces sommaires 

révèlent les endroits où ce ratio est bas. Nous avons reçu des renseignements de quelques sections 

locales et nous avons amorcé le processus de consultation nationale prévu à l’annexe « P ». Il faut 

absolument déposer des griefs chaque fois que nous pouvons prouver que les effectifs sont 

insuffisants et en informer tous les paliers du Syndicat. 

Vous trouverez ci-dessous un exemple du sommaire produit à partir des informations de la clause 

14.29, préparé par notre adjointe administrative, Lise King.




Le Syndicat a de plus communiqué les décisions arbitrales où les sections locales et obtenu gain de 

cause en faveur de la création de postes à l’interne. 

Si nous voulons créer des postes dans le groupe 1 et freiner les pertes d’emplois, nous devrions 

poursuivre nos efforts en vue de syndiquer les travailleuses et travailleurs des bureaux franchisés et 

des maisons de tri privé, ce qui obligerait la Société à récupérer ce travail à l’interne. 

POINTS DE VENTE AU DÉTAIL 

Le Syndicat a soulevé l’enjeu des niveaux d’effectifs tout au cours de ce mandat, dans le cadre des 

réunions de consultation nationale. Les renseignements que nous demandons ou recevons aux 

termes des clauses 6.05, 12.02 b) iii) et 39.02 c), de l’alinéa 3 de l’annexe « I » et du sous-alinéa 2 d) 

i) de l’annexe « P » sont mis à la disposition de tous les paliers du Syndicat. Nous devrions valider 

ces renseignements et veiller à ce que l'employeur respecte la convention collective. 

Vous trouverez ci-dessous un exemple du genre de renseignements que le Syndicat a reçus par voie 

de consultation nationale et qui l’ont amené à déposer le grief national N00-07-00004.




Ainsi qu’il est indiqué dans les rapports d’effectifs présentés aux Conseil exécutif national en janvier 

et mars 2007, tous les paliers du Syndicat ont participé aux manifestations tenues contre les 

réductions d’effectifs et les fermetures de bureaux à St-Jérôme et à Rouyn-Noranda. 

FORMULAIRE 075 

GroupE 2 

Les rapports sommaires établis selon les données du formulaire 075 illustrent très bien l’évolution 

des niveaux d’effectifs chez les factrices et facteurs. Vous trouverez ci-dessous un tableau 

comparatif de ces effectifs, tels qu’ils étaient en 2001, 2004 et 2007. À noter que ces sommaires ne 

tiennent pas compte des postes de relève découlant des graphiques à colonnes. 

Septembre Septembre Septembre 

2002 2004 2007 

Points De Remise 8,510,852 8,647,213 8,907,343 

Relève Plein Temps 2,353 2,378 2,434 

Relève Temps Partiel 13 13 15 

Routes Plein Temps 9,929 9,994 9,547 

Routes Temps Partiel 794 674 510 

Routes Motorisées Plein Temps 3,738 3,911 3,333 

Routes Motorisées Temps Partiel 527 576 537 

Routes Véhicule Privé Plein Temps 1,262 1,229 1,467 

Routes Véhicule Privé Temps Partiel 33 28 27 

Achemineurs Plein Temps 13 13 10 

Achemineurs Temps Partiel 92 60 21 

Réexpédition Plein Temps 58 108 137 

Réexpédition Temps Partiel 35 46 46 

Assistant et Assistantes Plein Temps 405 446 484 

Assistant et Assistantes Temps Partiel 369 318 311 

Moyenne des Points de Remises par Routes Plein Temps 543 543 549 

Moyenne des Points de Remises par Routes Temps Partiel 286 276 286 

Allocations Envois Sans Adresse 

45,990 95,421 161,908 

minutes minutes minutes




Je me suis aussi servi de ces sommaires pour sensibiliser les sections locales à cette question en leur 

envoyant des renseignements sur les itinéraires surévalués et les véhicules personnels. Tous les trois 

mois, les sommaires nationaux étaient compris dans les rapports soumis au Conseil exécutif national. 

RAPPORTS DE REDRESSEMENT 

Notre adjointe administrative a aussi intégré aux rapports présentés au Conseil exécutif national des 

sommaires des rapports de réorganisation que la Société nous remet conformément aux clauses 

47.07 et 47.24 de la convention collective de l’unité urbaine. 

Vous trouverez ci-dessous un exemple des rapports que nous recevons : 

SOMMAIRE NATIONAL DES 

RÉORGANISATIONS D’itinéraireS DE 

FACTEURS ET FACTRICES PAR ANNÉE – 

1 

de 2004 à 2007 

Sommaire national des réorganisations d'itinéraires de facteurs et factrices par 

année - Letter Carrier Route Restructure National Roll-Up By Year – 2004-2007 

Nombre / Number 

40 

20 

0 

-20 

-40 

-60 

-80 

40 

30 25 

-73 

-28 

-52 

2 

-59 

-7 

National - 2004 



National - 2007




Nombre / Number 

SOMMAIRE NATIONAL DES 

RÉORGANISATIONS D’itinéraireS DE 

FACTEURS ET FACTRICES PAR region – 

DE 2004 à 2007 

Sommaire national des réorganisations d'itinéraires de facteurs et factrices par région 

Letter Carrier Route Restructure National Roll-Up by Region – 2004-2007 

60 

40 

20 

0 

-20 

-40 

-60 

3 

-1 

-2 -4 

-8 

-15 

-12 

-32 

49 

Atlantique - Atlantic 3 -8 

Québec -1 -12 

Montréal -2 -4 

Centre - Central -32 -5 

Toronto 49 -43 

Ontario 18 -28 

Prairie -15 -21 

Pacifique - Pacific 2 -25 

18 

2 

Plein temps/Full Time Temps partiel/Part Time 

Ce tableau indique qu’il y a eu, dans l’ensemble, une augmentation du nombre d’emplois jusque vers 

la fin de 2006, suivi d’une perte d’emplois en 2007. Selon la SCP, ces pertes sont attribuables à une 

diminution des volumes de courrier, à la mise en œuvre des valeurs 4S (quatre services simplifiés) et 

à la diminution de la norme de livraison aux panneaux. Quitte à me répéter, LES 

RÉORGANISATIONS D’ITINÉRAIRES SONT EXTRÊMEMENT IMPORTANTES. MAIS, SI 

L’ON PENSE QU’IL SUFFIT DE NOUS CONFORMER AUX NORMES PENDANT LA 

PÉRIODE DE RÉORGANISATION ET DE NOUS REMETTRE PAR LA SUITE À EXÉCUTER 

NOS ITINÉRAIRES EN TOUTE HÂTE DANS L’ESPOIR QUE LA SOCIÉTÉ PLIERA TOUT 

SIMPLEMENT L’ÉCHINE, ON SE TROMPE. La Société ne cessera pas d’éliminer des emplois 

pour essayer d’augmenter sa productivité tant qu’elle croira que cette démarche ne portera pas 

atteinte à sa viabilité financière. Et cette démarche demeurera financièrement viable tant et aussi 

longtemps que les conséquences de la suppression d’emplois lui coûteront moins cher que les heures 

supplémentaires de travail qui en découlent. 

CE PRINCIPE VAUT POUR TOUS LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS. 

SYSTÈME DE MESURE DES ITINÉRAIRES DE FACTRICES ET FACTEURS (SMIFF) 

-5 

-43 

-28 

-21 

-25




INDICE DU VOLUME DE COURRIER 

Nous avons réussi à obliger la SCP à adopter un indice de volume fondé sur 120 points de remise. 

Dans ce contexte, je me suis rendu dans les lieux de travail à Orléans et à la succursale « E » de 

Toronto, ainsi qu’il est indiqué dans le rapport que j’ai présenté au Conseil exécutif national en 

juillet 2005. 

Le nouvel indice de volume du courrier a aussi été mis à l’essai au poste de facteurs et factrices n o 2 

de Calgary. Dès octobre 2006, le nouveau processus était utilisé pour toutes les mesures de volumes 

du courrier. Le Syndicat continue à traiter des questions relatives à l’IVC dans le cadre des réunions 

de consultation syndicale-patronale tenues au palier national. 

En novembre 2006, le Syndicat a fait parvenir aux sections locales une copie du chapitre 2 révisé du 

manuel du SMIFF et les directives connexes. Conformément à la suggestion des membres du 

Comité national de la mesure du travail (CNMT), le Syndicat a envoyé ces documents une seconde 

fois aux sections locales. Le Syndicat estime que c’est grâce au processus de l’IVC qu’il a été 

possible de maintenir plus d’une centaine d’itinéraires à Montréal. 

Nous sommes donc passés d’un système IVC entièrement régi par la direction à un système tout à 

fait transparent. Néanmoins, il est crucial que nous suivions de très près le déroulement du 

processus dès le premier jour de la saisie des données sur les volumes reçus aux 120 points de 

remise. Nous devrions aussi garder des copies des formulaires de saisie des données originaux et ne 

pas oublier que nous avons droit aux rapports trimestriels prévus à la clause 47.23. 

De plus, au début de chaque réorganisation, nous devrions obtenir l’information établie lors de la 

dernière mesure de volume. Il faut connaître ces volumes par itinéraire, ainsi que les totaux, les 

poids et toute autre information possible. Espérons que le Syndicat a conservé ces renseignements, 

qui nous permettront de contester l’IVC s’il est élevé ou de le justifier s’il est bas. Par exemple, si 

l’indice de volume du courrier surdimensionné se chiffre à 150 % et que les résultats des dernières 

mesures de volume sont plus élevés que ceux des mesures les plus récentes, nous saurons alors qu’il 

y a anguille sous roche. Ce n’est qu’un exemple, mais il sert néanmoins à démontrer qu’il est, et 

qu’il a toujours été, d’une importance primordiale de conserver tous les documents produits lors des 

mesures de volumes. Ces documents se révéleront utiles au moment où il nous faudra justifier nos 

heures supplémentaires ou envisager une demande de vérification aux termes de l’article 50. 

LE MANUEL DU SMIFF ET LES TABLES DE VALEURS 

Les changements apportés au manuel du SMIFF au cours de ce mandat ont été peu nombreux et sans 

conséquence, grâce surtout à l’ajout de l’annexe « CC » à la convention collective et à l’excellente 

décision rendue par l’arbitre Dulude dans le grief N00-03-00002 déposé sur l’interprétation de la 

clause 4 de la Partie I de l’annexe « CC ». 

Nous avons assisté à la mise en œuvre des normes définitives pour les envois 4-S, à la réduction de 

la norme de livraison aux panneaux, à l’augmentation de la norme relative aux portes, des normes de




réexpédition décentralisée et de la norme d’arrêt de la livreuse automobile. La direction a déposé un 

grief parce qu’elle désire réduire les valeurs de livraison aux réceptacles. Elle veut que l’évaluation 

des factrices et facteurs soit fondée sur une méthode qui obligerait les factrices et facteurs à lire les 

adresses du courrier en marchant. 

Le Système intégré de mesure des itinéraires (SIMI) a fait l’objet de nombreuses mises à jour, mais 

aucun changement n’a été apporté au SMIFF. Or, nous avons appris que cela va bientôt changer. La 

direction met présentement en œuvre Georoute, un logiciel d’optimisation de la géographie des 

itinéraires, qui représente la nouvelle génération de logiciels de réorganisation d’itinéraires. 

Georoute avait été précédé du logiciel Post Cards, lui-même précédé du logiciel Casacada. La 

Société compte s’en servir pour augmenter la productivité en optimisant l’efficacité de la 

réorganisation des itinéraires. Le compte rendu présenté en octobre 2007 au sujet de l’Exposition 

postale tenue la même année indique que Giro, la société conceptrice de ces logiciels, est une société 

internationale dont le siège social est situé à Montréal et dont 80 % des recettes proviennent de 

l’extérieur du Canada et du Québec. La Société a aussi mis en place le Système de gestion des 

adresses, qui informatisera davantage la production des relevés d’itinéraires de factrices et facteurs 

(formulaire 038). La direction peut maintenant préparer les réorganisations d’itinéraires et mettre à 

jour les relevés d’itinéraires électroniquement. Au nombre de ces tâches figurent la mise à jour des 

caractéristiques physiques telles quelles de l’itinéraire au moyen d’un ordinateur de poche, le 

téléchargement des informations sur un ordinateur portatif, la transmission électronique de 

l’information aux agents de mesure d’itinéraires et, finalement, le téléchargement de l’information 

sur les formulaires 038. 

Le Syndicat se tient au courant des modifications apportées aux divers systèmes de mesure en 

participant aux séances de formation offertes à tous les paliers du Syndicat et en soulevant 

régulièrement cette question dans le cadre des réunions de consultation nationale. Par exemple, en 

2007, nous avons organisé deux présentations pour les membres du Comité national de la mesure du 

travail : l’une en juin, sur le logiciel d’optimisation, et l’autre en décembre, sur les AMI. Nous 

avons aussi intégré, dans nos programmes de formation syndicale, du matériel relatif au SIMI. Le 

palier national du Syndicat a acheté des ordinateurs de poche à des fins éducatives. 

ENVOIS SANS ADRESSE 

Conformément au chapitre 6 du manuel du SMIFF, les allocations pour la livraison des envois sans 

adresse sont réévaluées tous les six mois, soit en avril et en octobre. Grâce aux allocations 

additionnelles que le Syndicat a négociées lors de la dernière ronde de négociation menée au nom de 

l’unité urbaine, nous avons acquis pour 35 963 minutes de temps évalué, soit l’équivalent de plus 

d’une centaine d’emplois. 

Le Syndicat a dû prendre des décisions difficiles et controversées au sujet des envois 

surdimensionnés. Les membres doivent composer avec un employeur qui recourt à l’intimidation 

pour les contraindre à travailler des heures supplémentaires et qui réorganise les itinéraires de façon 

à éliminer des emplois. Nous sommes obligés de livrer un produit – les envois sans adresse – qui




n’est pris en compte dans l’évaluation de nos tâches externes, y compris sur le plan du pourcentage 

de points de remise desservis. 

Le Syndicat a toujours revendiqué pour les factrices et facteurs urbains et ruraux une rémunération 

fondée sur le temps, et non pas une rémunération à la pièce. Un mode de rémunération fondé sur le 

temps assure des emplois plus sécuritaires et favorise la création d’emplois. 

VÉHICULES PERSONNELS 

Le Syndicat tient mordicus à l’engagement qu’il a pris de persuader les membres de ne pas utiliser 

leurs véhicules personnels pour le travail. 

Les conséquences qu’entraîne l’utilisation de nos véhicules personnels sur la perception du public 

sont exposées dans deux décisions rendues dans le cadre de la procédure d’arbitrage formelle sur 

deux griefs, l’un de Montréal et l’autre d’Ottawa. Je signale en particulier la décision intéressante 

rendue au sujet du grief 580-03-00817 déposé dans l’affaire Charrette. Dans sa décision, l’arbitre 

Picher critique la Société pour avoir permis aux employées et employés de transporter le courrier 

dans leurs autos. Le Syndicat a mis en valeur ces deux décisions dans le cadre de la consultation 

nationale. J’ai d’ailleurs rédigé un bulletin au sujet de la décision relative au grief d’Ottawa. 

Notons que des multinationales comme UPS et Fed Ex comprennent bien l’importance de l’image de 

marque, car elles ne demandent pas à leurs employées et employés d’utiliser leurs véhicules 

personnels au travail. 

Néanmoins, la SCP veut augmenter l’utilisation de véhicules personnels, fait qui a de nouveau été 

mis au jour lors des négociations. Elle organise les itinéraires de relais pour faire en sorte que les 

factrices et facteurs doivent attendre l’arrivée de leurs liasses de relais. Elle offre un service de taxi 

médiocre. Elle nous intimide pour avoir travaillé des heures supplémentaires. Elle cherche à nous 

manipuler pour nous faire accomplir notre travail en toute hâte. 

Or, nous devons justement faire le contraire. Il faut travailler dans le souci de notre sécurité et 

insister qu’on nous rémunère les heures de travail supplémentaires, s’il y a lieu. Il faut de plus 

obliger l'employeur à créer des itinéraires dont l’évaluation tient compte de la livraison tardive des 

liasses de relais, tel qu’il est prévu à la clause 48.10. 

L’UTILISATION DE NOS VÉHICULES PERSONNELS EST UNE MENACE DES PLUS 

SÉRIEUSES À LA SÉCURITÉ DE NOS EMPLOIS! 

LIVRAISON A DOMICILE 

La livraison centralisée pose elle aussi une menace sérieuse à notre sécurité d’emploi. Nous avons 

vu la Société profiter de notre droit de refus pour réduire le service de livraison aux régions rurales. 

Elle a aussi retiré le service de livraison à domicile aux résidents du 3415, promenade Uplands, à




Ottawa, et ce, en dépit de la campagne de signature de pétitions menée porte-à-porte par des 

représentantes et représentants syndicaux locaux et nationaux. Le Syndicat a même assisté à 

l’assemblée générale annuelle de l’association des résidants de ces condominiums. 

Nous avons aussi pris contact avec leur député fédéral et nous avons déposé un grief. Les résidants 

de cette propriété ont eu droit à un service de livraison à domicile pendant plus de 30 ans! Il nous 

faut contrer ces attaques sur notre avenir en faisant étendre le service de livraison à domicile. 

Compte tenu de tous les coûts qu’entraîne l’utilisation des boîtes postales communautaires 

(véhicules, déneigement, assurance, responsabilité civile, changements de cadenas, installation, 

environnement), la solution réside dans l’amélioration du service que nous rendons. L’embauche de 

travailleuses et travailleurs qui devaient auparavant dépendre d’un salaire minimum ou de 

prestations d’aide sociale ou d’assurance-emploi ne peut qu’être bénéfique pour toute la société. 

ANNEXE « AA » 

Les projets menés aux termes de l’annexe « AA » nous ont valu une expérience positive. Les trois 

paliers du Syndicat poursuivent leur collaboration. Nous nous rendons dans les lieux de travail pour 

recueillir les commentaires des membres. Les questions discutées dépassent de loin les enjeux posés 

par l’annexe « AA ». Ces visites offrent une expérience enrichissante tant aux dirigeantes et 

dirigeants du Syndicat qu’aux membres eux-mêmes. 

ÉTUDE SUR L’UTILISATION DE CHARIOTS POUR FACTRICES ET FACTEURS 

Le 27 novembre 2007, le Comité de l’annexe « AA » s’est réuni avec des représentantes et 

représentants de la Société. Il s’agissait de la toute première réunion tenue dans le cadre de l’étude 

sur l’utilisation de chariots pour factrices et facteurs, étude qui avait été reportée pour diverses 

raisons. 

Lors de cette réunion, le Syndicat a clairement indiqué à l'employeur que son objectif était d’obtenir 

que les factrices et facteurs puissent utiliser des chariots afin de prévenir les blessures. Il a invoqué à 

ce sujet le grief national n o N00-95-00035. 

De plus, le Comité devrait noter attentivement les attributs du ou des chariots jugés les plus 

adéquats. Pour ce faire, le Comité discutera du processus pour veiller à ce qu’il comprenne 

l’observation du travail effectué à l’aide du chariot actuel (C-46) et l’examen des modèles de 

chariots présentement disponibles sur le marché. Nous garderons aussi à l’esprit la possibilité de 

concevoir et de mettre au point notre propre version du ou des chariots. 

Le Syndicat dresse actuellement une liste nationale de factrices et facteurs qui ont exprimé le désir 

de participer à l’étude. 

ÉTUDE STATISTIQUE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ




Pour ce projet, le système de Postes Canada comporte déjà beaucoup de renseignements et de 

données que nous pouvons compiler afin de les inclure dans cette étude. Cependant, certaines 

données essentielles ne sont pas répertoriées. 

Par exemple, quels sont les équipements (casiers, chariots et sacs de facteurs, etc.) qu’une factrice ou 

qu’un facteur donné utilise pour la préparation et la livraison de son itinéraire? À cette fin, nous 

avons préparé un sondage pour recenser l’équipement utilisé par les factrices et facteurs. 

PROJET RELATIF AUX ENVOIS SANS ADRESSE 

Projet pilote 

Des facteurs et factrices de la succursale d'Youville à Montréal et de la succursale de Malvern à 

Toronto parcourent des itinéraires qui comportent les valeurs de temps préliminaires pour les envois 

sans adresse. Ces valeurs ont eu pour résultat un gain de deux itinéraires à Malvern et de quatre 

itinéraires à Montréal. 

Sondage 

Cinq sondages ont été mené auprès des facteurs et factrices et des factrices et facteurs adjoints, dont 

un avant le projet, trois durant le projet, et un dernier au terme du projet. 

Échantillonnage 

On a effectué un échantillonnage (enregistrement sur bande vidéo) des tâches internes et externes 

liées aux envois sans adresse. L'enregistrement avait pour objectif : 

a) d'élaborer de meilleures méthodes de travail en ce qui concerne les envois sans 

adresse; 

b) d'établir les fréquences et normes de temps appropriées pour les tâches liées aux 

envois sans adresse. 

Je tiens à remercier les membres du Comité de l’annexe « AA » : les consœurs Lynn Bue, Pierrette 

Morin, Mary Hasselgren et Jackie Morris, ainsi que les confrères Jim Crowell, Rob Cook et Terry 

MacDonald. La consœur Hasselgren ayant pris sa retraite, je profite de l’occasion pour la remercier 

de son dévouement et de son travail acharné, et pour lui offrir tous nos souhaits les meilleurs à 

l’occasion de sa retraite. On peut bien prendre sa retraite du service postal, mais on n’abandonne pas 

la lutte ! 

SYSTEME D’ORGANISATION DE LA SOMME DE TRAVAIL DES COURRIERS DES 

SERVICES POSTAUX (SOSTCSP)




MODÈLE DE LIVRAISON DES COLIS 

Dans le cadre de la ronde de négociation de 2003, le Syndicat a négocié l’insertion de l’annexe « S » 

dans la convention collective de l’unité urbaine. 

Ce fut une des plus grandes victoires de cette ronde. Dans l’annexe « S », l'employeur s’engage à 

récupérer à l’interne tout le travail de livraison des colis par voie des services Xpresspost et Colis 

accélérés effectué dans les grands centres urbains, d’un bout à l’autre du pays. 

En 2004, la mise en œuvre du modèle de livraison des colis a débuté à Toronto et à Scarborough et, 

en 2005, s’est poursuivie dans les villes suivantes : Montréal, Vancouver, Regina, Saskatoon, 

Hamilton et Halifax. En 2006, elle s’est poursuivie dans les villes suivantes : Victoria, Edmonton, 

Calgary, Winnipeg, Windsor, London, Kitchener et Moncton. Elle s’est terminée en février 2007 

lors de la réorganisation qui a eu lieu à Québec. 

Les résultats de la mise en œuvre du modèle ont différé d'un endroit à l'autre, principalement parce 

que le travail de livraison des colis Xpresspost et des Colis accélérés avait déjà été récupéré à 

l’interne à Moncton, à Halifax, à Québec, à Montréal, à Kitchener, à Hamilton et à Saskatoon. 

Vous trouverez ci-dessous la répartition des changements d’effectifs qui ont résulté de la mise en 

œuvre du modèle : 

CHANGEMENTS AUX EFFECTIFS DÉCOULANT DU PROJET DE LIVRAISON DES COLIS 

CSP PT FF PT PO4 PT PO5 PT GR 3 et 4 CSP TP FF TP PO4 TP 

TORONTO 32 36 40 0 -4 -244 70 41 

SCARBORO 78 72 36 0 5 -146 30 34 

MONTREAL -26 6 -16 21 0 -48 8 12 

HALIFAX 0 -1 2 0 0 -15 1 0 

HAMILTON 18 2 6 -4 0 -34 -13 5 

SASKATOON 1 12 0 0 0 -15 -2 0 

REGINA 2 9 2 0 0 -15 0 6 

VANCOUVER -4 35 0 0 0 -22 -5 22 

MONCTON -1 0 0 0 0 -9 0 0 

OTTAWA 11 49 18 0 0 -52 -2 7 

QUEBEC -11 11 1 8 0 0 -16 0 

KITCHENER 4 5 0 0 0 -12 0 0 

LONDON 5 17 12 0 0 -6 -12 0 

WINDSOR 9 2 4 1 0 -21 4 0 

WINNIPEG 3 3 0 0 0 -4 1 0 

EDMONTON -17 49 4 0 0 -12 2 17 

CALGARY -4 74 50 0 0 -31 -18 -8 

VICTORIA -3 9 0 0 0 -8 -10 1 

TOTAUX 97 390 159 26 1 -694 38 137 

TOTAL 

PT 673 

TOTAL 

TP -519 

Depuis la mise en œuvre du modèle, le profil de ces effectifs a changé. Il y a eu tantôt des 

augmentations, tantôt des diminutions.




Nous devons le succès de la mise en œuvre du modèle de livraison des colis en grande partie aux 

comités de travail locaux, qui ont travaillé fort et avec dévouement dans chaque ville, ainsi qu’aux 

bureaux régionaux et aux comités exécutifs de chaque section locale qui nous ont aidés et appuyés. 

Finalement, il n’aurait pas été possible d’accomplir ce travail sans le dévouement et les efforts des 

membres du STTP qui ont siégé au Comité de travail national : la consœur Louise Jarret (Montréal) 

et les confrères Dean Duncan (Winnipeg) et Doug Hacking (Toronto). C’est grâce à eux aussi que 

nous devons le succès de la mise en œuvre du modèle de livraison des colis. 

PROFIL DES EFFECTIFS CSP – RAPPORTS RELATIFS AU FORMULAIRE 111 

Vous trouverez ci-dessous le profil des effectifs de CSP dressé à partir des formulaires 111 de 

septembre 2007. 

VILLE 

PROFIL DES EFFECTIFS DE CSP -- FORMULAIRES 111 DE SEPTEMBRE 2007 

ITINÉRAIRE 

PT 

RELÈVE PT VEH. LOURD PT ITINÉRAIRE TP RELÈVE TP 

Victoria 27 7 0 16 2 

Vancouver 103 26 19 97 17 

Calgary 86 27 3 50 27 

Edmonton 74 31 0 32 7 

Regina 17 4 0 9 1 

Saskatoon 24 5 0 7 1 

Winnipeg 58 20 0 19 2 

Hamilton 31 11 0 5 0 

Kitchener 19 3 0 5 0 

London 31 10 0 5 0 

Windsor 16 5 0 7 0 

Scarborough (YDC) 134 36 0 34 2 

Toronto 186 34 45 180 28 

Ottawa 82 24 0 22 1 

Montreal 219 38 11 145 9 

Quebec 39 0 0 21 0 

Moncton 14 4 0 3 1 

Halifax 28 9 0 9 3 

Goose Bay 1 0 0 1 0 

TOTAUX 1189 294 78 667 101 

Note --- À certains endroits, les formulaires 111 comprennent les graphiques à colonnes pour les effectifs de 

relève, à d'autres, non. 

Note --- Les effectifs de relève de Québec ne figurent pas sur les formulaires 111. 

GRAPHIQUES À COLONNES 

Nous avons rappelé aux sections locales le besoin de travailler aux graphiques à colonnes chaque 

été. Nous en avons parlé dans les rapports présentés au Conseil exécutif national et nous en avons 

fait l’objet de divers bulletins. De plus, le confrère Mackenzie a préparé les sommaires d’heures 

supplémentaires et d’heures de travail effectuées par les effectifs temporaires remis conformément à




la clause 14.29. Nous avons aussi renvoyé un grief à la procédure d’arbitrage régulière afin 

d’obliger la Société à inclure dans les graphiques à colonnes les absences du personnel de relève. 

Or, l’arbitre a rejeté notre grief, estimant que la question était trop compliquée pour être traitée dans 

le cadre de la procédure d’arbitrage régulière. 

Le Syndicat a connu un certain succès dans les sections locales d'Edmonton et de Montréal, où il a 

obligé Postes Canada à créer plus de 100 postes de factrices et facteurs de relève, en plus de ceux 

exigés selon les graphiques à colonnes. Si nous avons connu ce succès, c’est parce que tous les 

paliers du Syndicat se sont consultés, ont déposé des griefs et ONT MIS LES BOUCHÉES 

DOUBLES pendant des années pour y parvenir. 

Vous trouverez ci-dessous une comparaison annuelle des sommaires remis aux termes de la clause 

14.29. 

Ces renseignements ont aidé tous les paliers du Syndicat dans les efforts que ceux-ci ont déployés 

pour obliger la SCP à créer des postes de relève additionnels.




Factrices et facteurs ruraux et suburbains 

COMITÉ DE TRANSITION 

(FFRS) 

Le Comité de transition a accompli un excellent travail. Depuis que je travaille directement avec ce 

comité, je communique régulièrement ses progrès au Conseil exécutif national, y compris par le biais 

de copies des rapports et des protocoles d’entente du Comité. Par exemple, les membres du Conseil 

exécutif national ont reçu en juin 2007 une copie de la version intégrale du rapport que le Comité de 

transition avait produit sur diverses questions, dont l’ancienneté, les postes vacants, le travail de 

relève, les valeurs de temps, la formation, l’optimisation des itinéraires, les véhicules avec conduite à 

droite, l’annexe « A » et les envois à remettre en main propre. 

ANNEXE « C » 

Dans le cadre des préparatifs entrepris pour établir les valeurs dans le cadre de l’étude menée aux 

termes de l’annexe « C », nous nous sommes rendus au bureau de poste de Barrhaven, où nous avons 

effectué en voiture le trajet d’un itinéraire relevant de ce bureau de poste. Le Syndicat a effectué des 

observations dans les régions d’Ottawa, de Gatineau et de Toronto. Il a maintenant conclu un 

protocole d’entente qui introduit de meilleures valeurs de temps aux fins de l’évaluation de nos 

itinéraires. De plus, la somme de 4,1 millions de dollars a finalement été distribuée. 

Vous trouverez ci-dessous un tableau illustrant le nombre de postes de FFRS, répartis par province. 

RAPPORT DES EFFECTIFS DES FFRS PAR PROVINCE 

Date 21-Dec-06 Vacant Date 20-Dec-07 Vacant 

C.-B. 550 13 C.-B. 570 21 

Alb. 722 126 Alb. 813 221 

Sask. 127 4 Sask. 131 7 

Man. 159 9 Man. 165 6 

Ont. 2326 129 Ont. 2430 144 

Qc 1590 62 Qc 1634 75 

N.-B. 287 6 N.-B. 291 8 

N.-É. 378 11 N.-É. 378 18 

T.-N.-L. 125 2 T.-N.-L. 126 3 

Î.-P.-É. 72 5 Î.-P.-É. 73 1 

Yn 10 0 Yn 10 0 

T.N.-O. 10 3 T.N.-O. 11 3




Total 6356 370 Total 6632 507 

les GroupEs 3 et 4 

Le Syndicat continue à exercer des pressions pour récupérer à l’interne tout le travail de 

maintenance. Il poursuit ce travail dans plusieurs tribunes, y compris les réunions de consultation 

syndicale-patronale, le processus prévu à l’annexe « T », les négociations et, plus récemment, dans 

le cadre des discussions sur les changements technologiques. 

Nous visons à récupérer à l’interne tout le travail de maintenance (entretien, rénovations, nettoyage 

des bâtiments, propriétés et véhicules, entretien des ordinateurs) effectué dans les nouvelles 

installations de Winnipeg et de Vancouver, voire dans toutes les autres installations. 

Le Syndicat a aussi négocié avec la Société pour que celle-ci nous communique toutes les heures 

travaillées par les employées et employés des groupes 3 et 4 aux termes de la clause 14.29. Toujours 

soucieux de favoriser la création d’emplois, nous examinons de près les données pour y déceler toute 

situation où le nombre d’heures supplémentaires travaillées serait élevé. 

Vous trouverez ci-dessous le tableau de tous les postes des groupes 3 et 4 relevant de notre unité de 

négociation.




COMITÉ NATIONAL DE LA MESURE DU TRAVAIL 

Le Comité national de la mesure du travail (CNMT) se compose des membres suivants : 

Ont également siégé au CNMT, au cours du présent mandat, les consœurs et confrères suivants : 

Membre Région Local 

Jacques Provencher Québec Ste-Thérèse 

Marlène Mallais Québec Saguenay Lac-St-Jean 

Donna Hardy 

(remplacement) 

Ontario Oshawa 

Les rapports que j’ai soumis au Conseil exécutif national au cours du présent mandat contiennent 

toutes les recommandations et tous les rapports du CNMT. 

Je voudrais remercier tous les membres du CNMT. Nous avons bien travaillé ensemble. Les 

discussions que nous avons tenues et les recommandations que nous avons faites au Conseil exécutif 

national ont contribuées et continueront à contribuer aux progrès que le Syndicat accomplit dans 

plusieurs domaines : effectifs, mesure du travail, formation syndicale, questions sociales et structure 

du Syndicat. 

Membre Région Local 

Debra Hollis Atlantique Cumberland 

Jim Gallant Atlantique Nova 

Diane Paquette Québec Sherbrooke 

Normand Leblanc Québec St-Jean 

Pierrette Morin Montréal Métropolitain Montréal 

Louis Langlois Montréal Métropolitain Montréal 

Susan Kierstead Centre Ottawa 

Rob Cook Centre Newmarket 

Roxann Bonelli Toronto Métropolitain Toronto 

Doug Hacking Toronto Métropolitain Toronto 

Tobi Vandermoer Ontario London 

Joe Kotska Ontario Hamilton 

Roberta Mitchell Prairies Winnipeg 

Greg McMaster Prairies Edmonton 

Lara Plummer Pacifique Kamloops 

Hugh Englouen Pacifique Royal City 

Colin MacKenzie Permanent Syndical National Bureau National 

Donald Lafleur 4 e Vice-président National Bureau National 

ARBITRAge 

Les rapports présentés au Conseil exécutif national ont compris des mises à jour et ont fait état des 

décisions rendues dans le cadre de la procédure d’arbitrage formelle et régulière sur de nombreuses 

questions, dont les effectifs, l’utilisation de véhicules personnels, la livraison du courrier à domicile, 

les heures supplémentaires travaillées par les FFRS et les congédiements.




CONSULTATIONs 

Les réunions de consultation syndicale-patronale sont devenues un élément clé du processus de 

communication interne du Syndicat. Nous avons tiré parti de ces réunions pour exercer des 

pressions sur la Société, et ce, d’une manière implacable sur certaines questions, comme les effectifs 

internes, l’indice du volume de courrier, les heures supplémentaires obligatoires, l’environnement, 

les heures supplémentaires travaillées par les FFRS, la vente au détail, les envois sans adresse, la 

détérioration des services attribuable à une mauvaise gestion, et j’en passe. Nous avons tenu des 

conférences téléphoniques mettant à contribution tous les paliers du Syndicat, ce qui témoigne de 

notre solidarité et pèse énormément sur la direction. Dans certains cas, nous avons fait participer à 

ces conférences des représentantes et représentants locaux et régionaux du Syndicat. 

La consœur Foreman fait du travail remarquable. Dans ce dossier, le Syndicat a pu aussi compter 

sur le soutien important que nous ont assuré le confrère MacKenzie et la consœur Kennedy. 

Enfin, je me rallie à la suggestion formulée dans le document de travail présenté aux conseils 

régionaux, qui recommande que le dossier de la consultation relève entièrement du 4 e vice-président 

national. 

ÉDUCATION 

smiff 

Au cours de ce mandat, le Syndicat m’a sollicité pour coanimer le cours du SMIFF dans la plupart 

des régions. J’en ai souvent profité pour visiter des lieux de travail dans les collectivités où je me 

rendais pour animer ces cours. 

Le CNMT a recommandé au Conseil exécutif national que le Syndicat fasse traduire les parties non 

encore traduites du matériel de formation informatique utilisé pour le cours sur le SMIFF donné à 

Montréal. Le Syndicat a commencé à fournir cette formation dans les années 1990 dans la région du 

Québec, et, plus récemment dans la région du Montréal métropolitain. 

Le Syndicat a fait parvenir à toutes les sections locales un mini-cours sur le SMIFF à l’intention des 

membres de la base. Les sections locales pourront s’en servir aux fins de toute réorganisation 

d’itinéraires qui planerait à l’horizon. 

SOSTCSP




Le Syndicat a animé des cours tout au long de la mise en œuvre du modèle de livraison des colis. Il 

nous faut maintenant élaborer du matériel de formation qui répondra aux autres besoins courants du 

Syndicat en prévision de futures réorganisations. 

EFFECTIFS INTERNES 

Le Syndicat a mis à la disposition de toutes les régions et de toutes les sections locales un cours sur 

les effectifs internes auquel ont collaboré les confrères Bleakney et MacKenzie. 

Le Syndicat devrait intégrer à tous ses cours de base et à tous ses cours avancés de délégué syndical 

du matériel éducatif sur les effectifs à l’intention particulière de toutes les unités de négociation. 

GRAPHIQUES À colonnes 

Le confrère MacKenzie a préparé à ce sujet un cours d’une journée qui a été envoyé à toutes les 

sections locales et à toutes les régions. Le cours met l’accent sur l’importance de créer des emplois, 

de mobiliser les membres et de tirer parti de notre force collective afin d’atteindre nos objectifs de 

création d’emplois. 

ÉCOLES SECONDAIRES ET UNIVERSITÉS 

Tout le long de ce mandat, le confrère Yves Hénault, la consœur Pierrette Morin et moi-même avons 

coanimé des initiatives de formation syndicale destinées aux élèves d’écoles secondaires. Le 

mouvement syndical doit relever son profil dans ce milieu et sensibiliser les jeunes au rôle important 

que les syndicats ont joué au cours de l’histoire. 

Par l’entremise du confrère John Macdonald et de sa conjointe, la professeure Rushmi Luther, le 

confrère Hénault et moi-même avons à deux reprises donné un exposé PowerPoint sur les 

maquiladoras à des étudiantes et étudiantes de l’université Carleton, à Ottawa. 

CENTRE DE FORMATION SYNDICALE 

Le STTP et le mouvement syndical devraient continuer à examiner la possibilité d’ouvrir un centre 

de formation syndicale dans la région d’Ottawa. Le mouvement syndical pourrait ainsi bénéficier 

d’installations de formation accessibles et utiliser ses ressources financières à meilleur escient. 

CHANGEMENTS TECHNOLOGIQUES




Dans les années à venir, le STTP fera face à l’un des plus grands défis de son histoire. Dans la 

foulée du coup inacceptable porté contre nos membres par la fermeture du centre de traitement du 

courrier à Québec, voilà que les factrices et facteurs doivent maintenant composer avec 

l’introduction du tri séquentiel du courrier et les interclasseuses d’envois sans adresse – toutes deux 

des initiatives visant à augmenter la productivité à la SCP. 

À mon avis, l’Opération transparence a eu de profondes incidences sur le processus décisionnel de la 

Société. Il est regrettable que nous n’ayons pu arrêter la fermeture à Québec, mais je crois que cette 

fermeture s’inscrivait dans son projet pas atteint, de regrouper davantage ses opérations. De plus, 

cette campagne a fait clairement comprendre à la Société que le STTP ne démordrait pas et qu’il 

lutterait contre toute tentative visant à supprimer des emplois et à réduire les services postaux offerts 

à la population. 

Jetons maintenant un regard sur l’avis de changement technologique. L'employeur nous a dit qu’il 

n’y aurait plus de fermetures et que les nouveaux établissements postaux amélioreraient nos milieux 

de travail. Quant au tri séquentiel, je soupçonne qu’il lui faudra réimplanter ses opérations de 

traitement du courrier interne à Québec, car les itinéraires de factrices et facteurs doivent se trouver à 

moins de deux heures des machines de traitement séquentiel. La Société aurait dû prévoir des boîtes 

doubles au moment où nous les avions proposées. 

Les machines de traitement séquentiel pourront suivre automatiquement tous les jours le vrai 

pourcentage de points de remise desservis. Adieu la formule de calcul du pourcentage qui nous 

désavantage depuis des décennies! 

Le Syndicat estime aussi que la Société devra récupérer à l’interne tout le travail lié au tri préalable 

du courrier puisqu’il serait illogique d’avoir deux flots de courrier différents. L’ensemble de la 

poste-lettre doit être mise en séquence en même temps. Pour compenser toute perte d’emplois 

éventuelle, nous devrons obliger la Société à créer des emplois en étendant la livraison à domicile, y 

compris sur les itinéraires suburbains, à doter tous les guichets de membres du STTP et à confier 

toute la maintenance des bâtiments et des véhicules à nos membres. 

La Société entend ÉCOLOGISER SES ACTIVITÉS en augmentant de façon importante le nombre 

de courriers motorisés et en leur fournissant des véhicules hybrides. LES HEURES DE L’OPTION 

D’UTILISER DES VÉHICULES PERSONNELS SONT COMPTÉES. 

Un jour, j’ai lu l’anecdote suivante dans une brochure des TCA : 

Il y a longtemps, le président des TUA s’est rendu dans une usine de fabrication d’autos aux États- 

Unis. C’était à l’époque où une multitude de changements technologiques donnaient lieu au 

remplacement des travailleuses et travailleurs par des machines. Un superviseur a déclaré au 

président du syndicat : « Ces machines-là ne paient pas de cotisations ». Le président lui a 

répondu : « Et elles n’achètent pas de Ford non plus! »



Congrès national de 2008 23




NégocIATIONS 

unitÉ URBAINE 

Lors de la dernière ronde de négociations, le STTP a réalisé des gains importants. Nous bénéficions 

maintenant de droits pour lesquels nous avons lutté pendant des décennies. 

Les exemples de gains sont nombreux : reconnaissance du service continu dans le calcul de 

l’ancienneté, allocations pour la livraison des envois sans adresse, consultation sur les effectifs 

internes, augmentation à 80 % du taux de remboursement du prix des médicaments, traitement des 

yeux au laser, améliorations en matière de garde d’enfants, mesures d’adaptation pour les 

travailleuses et travailleurs blessés, utilisation de chariots, diminution des heures supplémentaires 

obligatoires, bonification du processus de vérification aux termes de l’article 50, projets obligatoires 

aux termes de l’annexe « T », rapports trimestriels des incidents de harcèlement. 

À mon avis, l’enjeu le plus important consistait à faire reconnaître le service continu dans le calcul 

de l’ancienneté. Ce gain renforce la solidarité. Il prouve que les injustices commises contre les 

travailleuses et travailleurs par les employeurs peuvent à la longue être redressées. Mais nous avons 

encore du travail à faire dans ce domaine. Il faut maintenant faire reconnaître le service continu 

comme ouvrant droit à pension. 

Comme dans chaque ronde de négociations, nous avons dû accepter quelques-unes des 

revendications patronales. J’estime néanmoins que nos gains l’emportent de loin sur la prime de 

rendement d’équipe (PRÉ) formulée par l'employeur. Il faut penser à l’avenir, ce que nous avons 

essayé de faire lors de la prise des décisions. La PRÉ finira-t-elle par être versée? Changera-t-elle la 

façon dont les membres perçoivent le Syndicat et l'employeur? Vaut-il la peine de faire la grève et 

de mettre en péril nos acquis et notre avenir? Une grève nous rapporterait-elle davantage? Personne 

ne peut répondre à ces questions avec certitude. Ce que je me demande, c’est pourquoi nous 

voudrions miser tout ça pour la PRÉ de l'employeur! Qu’est-ce que ça représenterait aux yeux des 

membres et aux yeux du grand public? Il faut peser toutes ces considérations. Il nous serait 

beaucoup plus facile de donner suite à un mandat de grève et de laisser une tierce partie décider de 

notre avenir. 

Il faut aller de l’avant. La PRÉ sera peut-être versée à la fin de chaque année. Alors mobilisonsnous 

et organisons-nous en conséquence. Demandons aux membres de partager cet argent avec 

leurs consœurs et confrères suspendus ou congédiés injustement. Servons-nous d’une partie de la 

PRÉ pour organiser des activités sociales ou partageons-la avec nos consœurs et confrères FFRS, 

SUF ou membres des unités du secteur privé. Mettons cet argent à profit pour aider les gens moins 

fortunés.




Quant aux effectifs internes, nous continuerons à nous prévaloir du processus de consultation et de la 

procédure de règlement des griefs. Certaines sections locales ont contraint la Société à créer d’autres 

postes. Mais je tiens à faire remarquer que les partisans du recours aux dispositions de la convention 

collective et aux grèves pour résoudre tous nos problèmes insufflent un faux sentiment de sécurité à 

nos membres. LES DISPOSITIONS DE LA CONVENTION COLLECTIVE, LES GRÈVES ET 

LES GRIEFS SONT TRÈS IMPORTANTS, MAIS AUCUN ARBITRE DE GRIEFS OU DE 

DIFFÉRENDS N’OBLIGERA LA SOCIÉTÉ À CRÉER DES EMPLOIS À MOINS QUE NOUS 

NE LUI PROUVIONS QU’IL Y A ENCORE D’AUTRE TRAVAIL À FAIRE. Il en va de même 

pour tous les groupes. Si l'employeur élimine des postes et que nous y réagissons en essayant 

d’achever durant nos heures normales de travail toute la charge de travail supplémentaire qui en 

résulte ou que nous ne réclamons pas nos heures supplémentaires de travail, nous sommes foutus! 

J’aimerais remercier pour leur excellent travail les membres du Comité de négociation : les consœurs 

Lori Karas, Marie Lou Woodfield et Caroline Lee, puis les confrères Pat Bertrand, Sylvain Lapointe, 

Steve Gale et Geoff Bickerton. Je les félicite, car c’est grâce à leur ténacité et à leur détermination 

devant l’adversité que le Syndicat a pu négocier et ratifier UNE BONNE CONVENTION 

COLLECTIVE. 

factrices et facteurs ruraux et suburbains 

(FFRS) 

Pour ma part, il ne fait aucun doute que la syndicalisation des factrices et facteurs ruraux et 

suburbains (FFRS) est la réalisation la plus importante à laquelle j’aie participé en tant que militant 

syndical. C’est pour moi un honneur d’avoir été nommé négociateur en chef pour cette unité. 

Les prise de positions et les stratégies de la Société ne sont ni nouvelles ni surprenantes. Ce qui me 

dépasse, c’est l’attitude qu’elle adopte à l’égard de ses employées et employés FFRS, qu’elle traite 

comme si elle avait parfaitement le droit d’agir ainsi. La direction refuse de reconnaître et 

d’accepter qu’elle abuse de ces travailleuses et travailleurs depuis des décennies et qu’elle doit 

corriger ces injustices. 

Le Syndicat lui a présenté une série de revendications raisonnables, dont bon nombre lui en 

coûteraient peu, sinon rien du tout. La Société a maintenu qu’il ne restait plus d’argent à tirer du 

plafond financier; qu’elle voulait des taux de salaires régionaux et qu’elle ne voulait pas de 

dispositions lourdes dans la convention collective. 

Les FFRS veulent se faire payer les heures qu’ils travaillent. Ils réclament des protections 

syndicales ainsi que les droits et avantages qui sont accordés à tous les autres travailleuses et 

travailleurs de Postes Canada. Ils veulent obtenir la garantie que les changements technologiques 

annoncés ne seront pas mis en œuvre avant la prochaine réouverture de la convention collective.




Au moment de la rédaction du présent rapport, le Syndicat préparait sa cause pour l’arbitrage de 

différend. Il a fait parvenir à la Société une description détaillée des litiges en instance entre les 

parties, ainsi qu’une liste d’arbitres. 

L’an 2011 n’est pas si loin qu’on le pense. Il faut faire en sorte que tous nos confrères et consœurs 

soient prêts à affronter la Société. Équité, maintien d’un service postal public, expansion et 

amélioration des services postaux, élimination des effets néfastes de l’introduction des changements 

technologiques, y compris toute éventuelle perte d’emplois : voilà ce que nous voulons. 

Je remercie les membres du Comité de négociation : les consœurs Kathy Zimmer, Nancy 

Beauchamp et Cheryl Coughlin, ainsi que les confrères George Pratt, Ken Bird et Richard McGrath. 

J’admire votre courage dans la lutte que nous menons, une lutte que nous finirons par remporter. 

syndicalisation ET ORGANISATION 

Notre travail de syndicalisation est sur la bonne voie. Ce travail est essentiel à la survie du STTP 

ainsi qu’à la sauvegarde et au renforcement de nos droits. Le plan de syndicalisation proposé fera en 

sorte que nos membres actuels et futurs puissent être fiers de leur Syndicat. 

Pour le travail d’organisation interne, il nous faut aussi gagner le cœur et l’esprit de nos membres. 

Nos dirigeantes et dirigeants syndicaux à plein temps doivent se faire plus visibles. Nous devons 

continuer à sensibiliser nos membres à ce travail. IL FAUT AUSSI MULTIPLIER LES 

ACTIVITÉS SOCIALES ORGANISÉES POUR NOS MEMBRES. Outre les rencontres qu’elles 

favorisent, les activités sociales nous offrent un moyen de poursuivre notre travail d’organisation 

interne. 

L’ORGANISATION INTERNE ET LA SYNDICALISATION DOIVENT ETRE NOS PRIORITES 

LORS DU PROCHAIN MANDAT. 

Nous devrions aussi solliciter la participation des membres à la retraite ainsi que des jeunes. 

Il faudrait de plus améliorer notre réseau de DÉLÉGUÉES ET DÉLÉGUÉS SOCIAUX. S’il faut 

pour ce faire participer à un projet mixte dans le cadre du PAE, soit. C’est ainsi que procédait 

l’UFC, qui avait des déléguées et délégués sociaux dans chacune de ses régions. 

Il serait aussi utile de ranimer le Programme de vigilance des factrices et facteurs. 

COMITÉ CONSULTATIF DES PENSIONS 

Les rapports remis au Conseil exécutif national comprenaient un compte rendu de toute réunion du 

Comité consultatif des pensions (CCP) ainsi que plusieurs autres sortes de documents : ordres du 

jour, procès-verbaux, communications et sessions de formation planifiées, rendement des




investissements, rapports de la Division des placements, élection de membres du Conseil consultatif 

des pensions, actions et lignes directrices sur le vote par procuration. 

La Société continue à investir dans UPS et FedEx, ainsi que chez les pires pollueurs, les pires 

fabricants d’armes et les pires ateliers de misère du monde, et j’en passe. 

Les unités de négociation (STTP, SEPC et ACMPA) continuent à soulever leurs préoccupations au 

sujet de ces placements. Le Syndicat offre des solutions de rechange et distribue des copies 

d’articles tirés des médias, comme celui qui décrit la décision du gouvernement de la Norvège de 

retirer ses placements de fonds de pension publics aux magasins Wal-Mart et à la société minière 

Freeport. Suite aux instances des syndicats, la Société a accepté que les membres du CCP 

participent à une séance de sensibilisation sur les placements éthiques. 

Vous trouverez ci-dessous un extrait du rapport que j’ai remis au Conseil exécutif national en mars 

2007. Il indique clairement là où nos fonds de pension contribuent à la détérioration de notre 

planète. 

ARMES NUCLÉAIRES 

Northorp Grumman (États-Unis) Développe des armes nucléaires et en assure 

l’entretien 

Lockheed Martin (États-Unis) Fabrique des armes en grappe et des munitions 

recouvertes d’uranium appauvri, un produit radioactif 

et toxique. 

BAE Systems PLC (Royaume-Uni ) Participe à une coentreprise qui fabrique des missiles 

nucléaires. 

DROITS DE LA PERSONNES 

Ivanhoe Mines Ltd. (Canada) Participe à une coentreprise (50-50) avec une société 

détenue par le gouvernement voyou de la Birmanie. 

Glamis Gold (Canada) L’an dernier, l’opposition de la population locale à 

l’exploitation d’une mine, au Guatemala, a entraîné 

des fusillades et des attentats à la voiture piégée. 

FABRICANTS DE TABAC 

Altria Group (États-Unis) 

Rothmans Inc. (Canada) 

British American Tobacco Plc. 

(Royaume-Uni) 

Japan Tobacco Inc. (Japon) 

Lowes Corp. (États-Unis) 

ENTREPRISES AMÉRICAINES CONTRIBUANT LE PLUS À LA POLLUTION DE 

L’AIR 

Exxon-Mobil (États-Unis) 

General Electric (États-Unis) 

Du 1 er au 3 novembre 2007, des membres du CCP ont participé à la troisième Conférence du 

Congrès du travail du Canada (CTC) sur les pensions. Un rapport complet à ce sujet figure parmi les 

documents remis au Conseil exécutif national pour sa réunion de janvier 2008. L’organisme




SHARE, auquel le STTP est affilié, a lui aussi participé à l’organisation de cette conférence. Cet 

organisme offre au mouvement syndical une formation en matière de pension. 

ENVIRONNEMENT 

Au printemps 2005, j’ai été nommé au Comité de l’environnement du CTC pour un troisième 

mandat. Tous les ordres du jour, procès-verbaux et autres documents et renseignements pertinents 

ont été annexés aux rapports que j’ai remis au Conseil exécutif national. 

Les questions traitées concernaient des enjeux divers, tels que la sécurité alimentaire, les droits des 

travailleuses et travailleurs agricoles, la pollution, les pesticides, la prévention du cancer, le groupe 

de travail du CTC sur la production d’électricité, les changements climatiques, le recyclage, la 

fermeture du dépotoir de Carp, etc. 

Toutes les initiatives environnementales du STTP ont fait l’objet de discussion avec les membres du 

CNSS. De plus, des membres du Comité national de santé et de sécurité (CMSS) ont participé à une 

conférence sur le rôle à jouer par le mouvement syndical dans la lutte contre les changements 

climatiques. 

J’ai aussi accordé beaucoup d’attention aux effets de la privatisation sur notre capacité d’influencer 

la prise de décisions au sujet de l’environnement. Plus nos ressources naturelles, nos réseaux de 

transport et nos routes, etc., sont privatisées, sous-traitées et déréglementées, moins nos élus 

politiques ont de prise directe sur ces biens et services. LES NOMS DES PDG D’ENTREPRISES 

NE FIGURENT PAS SUR NOS BULLETINS DE VOTE. 

Le STTP doit poursuivre son rôle dans l’amélioration de notre environnement par voie de 

consultation, de négociation et d’autres formes de participation, car il en va de l’avenir de notre 

planète. Les manifestations du 8 décembre 2007 sur les changements climatiques se sont révélé un 

succès. À Ottawa, le STTP a beaucoup fait sentir sa présence et a réussi à faire passer son message. 

Nos gestes en faveur de l’environnement offrent un moyen par excellence de montrer à la population 

et à la jeunesse que le mouvement syndical s’engage activement vis-à-vis d’enjeux importants pour 

le bien-être de toute la société. 

Avant de terminer sur cette question, je voudrais remercier Cindi Portelance and Abel Granados de 

leur préoccupation pour l’environnement, à preuve les initiatives qu’ils entreprennent pour faire du 

bureau national du Syndicat un lieu de travail plus écologique. 

ATELIERS DE MISÈRE




J’ai aussi annexé aux rapports que j’ai remis au Conseil exécutif national des documents tels que le 

Bulletin du réseau de solidarité des maquiladoras, le livret Les jouets ne devraient pas faire mal...à 

ceux et celles qui les fabriquent produit par le CTC, et la publication du CTC intitulée Combattons 

l’exploitation. 

J’ai aussi rendu compte de ma participation à toutes les conférences auxquelles j’ai assisté, telle la 

conférence qu’ETAG (groupe d’action sur le commerce conforme à l’éthique) a tenue à Toronto, au 

printemps 2006. 

Pour vous renseigner davantage sur les ateliers de misère, je vous invite à visiter le site Web 

sweatshop@clc-ctc.ca. 

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE 

Il nous faut absolument poursuivre notre travail international, une activité extrêmement importante. 

À cette fin, j’ai participé à diverses conférences de solidarité internationale. J’ai remis aux membres 

du Conseil exécutif national une copie des comptes rendus de ma participation à ces conférences et 

ces comptes rendus ont parfois été affichés sur le site Web du Syndicat. 

Les renseignements que nous avons recueillis au cours de ces réunions et de ces conférences ont 

servi dans le cadre des consultations, des négociations et du travail interne du Syndicat. 

membres à la retraite et jeunes membres 

Les rapports que j’ai remis au Conseil exécutif national comprenaient aussi des exemplaires du 

bulletin de nouvelles que publie l’Association des syndicalistes retraités du Canada (ASRC), auquel 

le STTP est maintenant affilié. 

Contribuons à guérir notre monde en encourageant nos membres à la retraite à demeurer actifs dans 

le Syndicat et dans notre société. Il serait aussi utile de prévoir des occasions de rencontre entre nos 

anciens et les jeunes membres. 

Le STTP a aussi bénéficié des échanges qu’il a eus avec eux lors de la conférence du CTC sur les 

pensions. Soit dit en passant, le Québec a lui aussi une association de membres à la retraite. 

Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez visiter les sites Web curc@clc-ctc.ca 

ou c.parent@xittel.ca ou composer le 514-387-3666. 

CONCLUSION




J’ai encore aujourd’hui l’honneur et le plaisir de représenter les membres de plus en plus nombreux 

du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes. 

Pour le soutien qu’ils m’ont témoigné au cours des trois dernières années, je tiens à remercier tous 

les membres du Comité exécutif national, la directrice et les directeurs nationaux, les dirigeantes et 

dirigeants régionaux, les permanentes et permanents syndicaux nationaux et régionaux ainsi que les 

comités exécutifs et les militantes et militants des sections locales. Ce mandat a été productif, mais 

je n’aurais jamais pu le compléter sans votre militantisme. 

Je n’aurais pas non plus été capable d’accomplir ce travail sans les efforts acharnés de notre 

personnel, et ce, à tous les paliers du Syndicat. Je remercie tout particulièrement le confrère 

Colin MacKenzie; notre ancienne adjointe administrative la consoeur Irene Mathewson, qui a pris sa 

retraite l’an passé et, finalement, nos adjointes actuelles, Lise King et Isabelle Dumoulin, pour tout 

l’ouvrage incroyable qu’elles accomplissent et qui fait toute la différence dans notre travail. 

DL/lk/id-cope 225 

cd/scfp 1979 

LA LUTTE CONTINUE 

EN RAISON DE LA CUPIDITÉ 

DE LA CLASSE DIRIGEANTE 

Solidarité, 


4 e vice-président national

Ce document est disponible en format PDF - Syndicat des ...

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