Mémoire Jonathan Lejeune - Strate Collège

Signes d‘identité :
Sous les termes d’emballage ou de packaging se profilent des activités et des productions très diverses.
L’histoire du conditionnement moderne démarre avec les inventions de la boîte de conserve, du tube de
peinture souple, ou encore de la capsule à bouteille. En prenant son véritable essor, l’emballage n’a plus
pour but de simplement protéger, de faciliter le transport et le rangement. Il doit répondre aux besoins
et envies du consommateur. Claire Fayolle explique que nous sommes entrés dans l’ère de « l’emballageservice,
jetable, facile à utiliser, voire prêt à une consommation immédiate dans le domaine de l’alimentaire
comme les plats cuisinés, les sachets de riz prêts à la cuisson… des pratiques que seule une sophistication
technique remarquable bien qu’invisible des conditionnements rend possible ». Concevoir un emballage revient
à mettre en valeur un produit, à l’habiller. Certains produits ne sont plus simplement achetés pour leur
fonction mais pour leur packaging.
La miniaturisation :
C’est au cours des 20 dernières années, nous avons vécu une période de transformation sans précédent dans
l’univers de la miniaturisation. Toujours plus vite, toujours plus puissant et toujours plus petit. L’impact de
l’informatique et des télécommunications bouleverse nos repères et les distances. D’après Claire Fayolle, «
nous vivons le temps réel plus que l’espace réel ». Les mutations technologiques, offrant de nouveaux matériaux
totalement malléables offrent ainsi une liberté de forme sans précédent. Mais si les matériaux sont
devenus hyperplastiques, qu’en est-il de la relation entre des appareils si minuscules et leur fonction ? Quels
rapports pouvons-nous établir entre la fonction et leur forme ? Donner forme au minuscule, imaginer de
nouvelles applications technologiques aux objets de notre quotidien, voici ce que sont les perspectives du
XXIème pour beaucoup de spécialistes.
L’objet numérique :
La simulation informatique constitue sans doute un des apports les plus marquants de l’introduction de
l’ordinateur à l’étape de la conception de l’objet de design industriel. Cette technologie permet de visualiser
une idée en la transposant directement en modèle virtuel tridimensionnel représenté à l’écran par
l’intermédiaire de systèmes de calcul puissants de type filaires, surfaciques ou volumiques. Les modèles
créés restituent toutes les caractéristiques d’un objet en devenir : forme, agencement des composantes,
textures, effets de matières, couleurs et ils peuvent facilement être modifier de façon à reproduire rapidement
une multitude de versions à partir d’une proposition de base. Ces modèles numériques permettent
aux concepteurs de développer des assemblages ou des détails complexes de façon plus précise que s’ils
travaillaient uniquement à partir de leur mémoire individuelle assistée par des dessins techniques traditionnels.
La conception assistée par ordinateur facilite ainsi l’élaboration des formes sculpturales complexes ou
organiques qui étaient auparavant difficiles à dessiner, à dimensionner, et donc à produire industriellement.
L’entreprise Sony a, pour ces raisons, beaucoup investi dans le développement de systèmes informatisés permettant
de manipuler, en toute liberté, des surfaces complexes capables d’envelopper de près les organes
internes de ses produits. La firme Monsieur Faltazi exploite, quant à elle, une facette de cette nouvelle façon
de concevoir. Proposant une conception mono matériau, elle se libère de toutes contraintes formelles avec
l’imprimante 3D. Il ne manque plus que la création multi-matériaux pour que le design prenne un nouvel essor
définitif !
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