CRIMES SCOLAIRES DU QUÉBEC - Accueil

«Crimes scolaires du Québec»
Introduction
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Qui nescit dissimulare, nescit regnare
Qui ne sait dissimuler ne sait régner…
Et qui règne, corrompt et se corrompt ! (Ajout essentiel : Pjjd)
Si je tente de percuter l’imaginaire du lecteur par un titre apparemment si
provocateur, c’est parce que ce qui se passe dans ce système scolaire vicié à la moelle
est effectivement inimaginable. Je parle de «crimes scolaires» parce que je vais
démontrer dans ces pages que le ministère de l’Éducation est le premier responsable
de l’échec scolaire de milliers de ses jeunes, de la détérioration lente, mais assurée de
la maîtrise des savoirs essentiels et pire encore, de la compromission définitive du
développement optimal des plus fragiles. Cela signifie qu’il pourrait et devrait être
poursuivi devant les tribunaux de la jeunesse !
La vie est une maladie mortelle et la jeunesse a le temps devant elle : plusieurs
adultes sensés l’élever l’ont compris depuis belle lurette, si bien que tenter l’hypothèse
de la survie des plus forts est devenue, malgré tout dire, le modus operandi de
L’Éducation, avec un grand L et un grand É, comme dans «Lamentable Échec».
En comparaison des efforts (de moins en moins) raisonnablement consentis pour
garantir la pérennité optimale du corps humain, il est remarquablement navrant de
constater combien la conscience professionnelle se dissout au moment de protéger et
promouvoir le développement et la croissance de l’esprit humain. Sans doute la bombe
à retardement que représente l’éducation gâchée de milliers de jeunes ne représente-t-
elle une menace ni suffisamment immédiate ni suffisamment puissante pour susciter