CRIMES SCOLAIRES DU QUÉBEC - Accueil

Je veux remercier tous ceux des partenaires hors réseau que j’ai rencontrés et qui
bataillent, dans leur domaine, de similaires aberrations et les contradictions fondamentales qui
en sont la cause. J’ai souvent eu le sentiment de bénéficier de plus d’écoute et
d’accompagnement de leur part que de bien des collègues si complaisamment
autoanesthésiés. Pour elles et eux, je formule l’espoir que l’anesthésie ne soit pas
contagieuse…
J’applaudis celles et ceux que je n’ai pas connus et qui s’emploient, au meilleur d’eux-
mêmes, pour les clientèles qu’elles et ils ont à servir.
Je souhaite un cœur et une âme aux autres. Il n’y a, dit ma mère, «pas pire aveugle que
celui qui ne veut pas voir.» Je pourrais considérer la puissance de ma révolte comme une
réaction à leur cécité volontaire et les remercier pour leur contribution à la force de mon combat.
Mais, je me targue d’être un guerrier pacifique et je n’ai nul plaisir dans des luttes que je
voudrais inutiles.
Je me dois aussi de considérer l’héritage de corruption que je partage avec eux : j’ai
régulièrement emprunté la ligne gauche à défaut de la droite, bien moins souvent néanmoins
que ne l’ont véhiculé (pour se persuader qu’ils bougeaient) les faiseurs d’immobilisme. Mais, je
l’ai empruntée et je sais intimement que la délinquance est, le plus souvent, le produit
institutionnalisé de l’idéologie dominante corrompue.
Et puis, malgré mon opiniâtreté, je n’ai réussi à changer le système dont je vais vous
entretenir ici que de façon transitoire. C’est un phœnix hélas perverti!
Au moins, ai-je essayé de toutes mes forces et je continue : le lecteur en jugera par lui-
même. Puisse-t-il me pardonner mes irrévérences !
Patrick JJ Daganaud
III
Je l’en remercie d’avance.