CRIMES SCOLAIRES DU QUÉBEC - Accueil

manque d’éthique qu’elle trouve sans fondements, malgré les prétextes bouffons à
l’appui des jeux de toges.
Bon, c’est sûr que la même population demeure dans un total immobilisme et que
sa saine réaction aux pressions de la magistrature pour que la juge récalcitrante
démissionne se traduit par un aboiement sans morsure, de même essence d’ailleurs
que les puissantes, mais infructueuses palpitations éthiques qui ont suivi les premières
projections du film d’Arcand.
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Canis sine dentibus vehementius latrat
(«Chien qui aboie ne mord pas»)
Mêmes puissantes et infructueuses palpitations éthiques que celles qu’a également
provoquées ce chef-d’œuvre de l’homéostasie quand il nous rappelle le fameux «Un
Québec fou de ses enfants», vague soubresaut social face au sacrifice cumulatif
inaltéré de nos jeunes.
Il semble que le Québec politique et administratif contemporain, à l’instar de maintes
sociétés modernes, ait adopté un processus d’équilibration qui lui permet de croire et
de faire croire que dire ou écrire les choses revient à les faire.
Dans un tel contexte, l’éthique se satisfait du discours et vit très bien avec des
gestes contradictoires ou pas de gestes du tout. Elle «s’autotricote» une version
pragmatique, complètement dissolue, où assujettir le droit aux contingences
administratives est une vertu de haut mérite et ne pas le faire un crime déontologique !
Cela permet, dans les écoles, de gérer des plans d’intervention individualisés sans
procéder aux évaluations expertes, sans spécifier les diagnostics même scolaires, ni