vampire kisses T2 Ce.. - Index of

portefeuille.
— Merci, monsieur Madison, mais j’ai ce qu’il faut, répondit Alexander.
— J’aime votre style, dit mon père en rangeant le billet dans son portefeuille.
— Merci quand même, lançai-je. On se voit plus tard.
Comme Alexander et moi défilions devant les stands, clients et forains nous dévisageaient comme
si nous donnions un spectacle de rue.
— Eh ! Raven ! m’accueillit une Becky enthousiaste lorsque je la trouvai en train de vendre des
tartes sur le stand de son père. Papa a dû retourner à la maison ; nous n’avons plus de pommes d’amour,
et il ne nous reste que deux tartes.
— C’est génial, la complimentai-je. Dommage, j’en voulais justement…
— Je vous en réserverai deux dès qu’elles arriveront, promit Matt en servant du crumble à un
client.
— On dirait que tu as trouvé ta voie, lui dis-je.
Nous laissâmes Becky et Matt se débrouiller seuls avec leur trop nombreuse clientèle.
Sur le chemin des manèges, je repérai Ruby, qui se tenait entre deux stands.
— Bonsoir Ruby, vous êtes venue avec Janice ?
— Oh ! salut, Raven ! (Elle me serra amicalement dans ses bras.) Non, je suis venue avec un ami,
ajouta-t-elle en m’adressant un clin d’œil.
Apparut alors Jameson, sans son uniforme de majordome mais avec un costume foncé et une cravate
noire, une barbe à papa bleue à la main.
— Bonsoir, mademoiselle Raven, commença-t-il poliment en offrant la barbe à papa à Ruby.
Heureux de constater qu’Alexander est entre de bonnes mains, car j’ai quartier libre ce soir.
Mon amoureux gratifia l’Affreux d’un sourire.
— Et moi je suis heureuse que Jameson et toi soyez de retour en ville, dit Ruby à Alexander.
— Moi aussi, répondit-il en serrant ma main. Jameson vous traite-t-il correctement ? Je sais qu’il a
parfois tendance à se laisser emporter, plaisanta-t-il.
— Il s’est comporté en parfait gentleman, lui assura-t-elle. Mais j’espère bien qu’il va se dérider
au cours de la soirée !
Alexander et moi éclatâmes de rire.
— Bon, les enfants, reprit Alexander, nous allons vous laisser avec vos friandises. J’ai promis à
Raven de faire un tour de grande roue.
Nous dépassâmes les stands de nourriture et nous dirigeâmes vers les attractions.
— Eh ! Raven !
Nous nous retournâmes pour voir mon frère courir dans notre direction, un sac en plastique
contenant un poisson affolé à la main. Il était suivi de près par Henry, qui brandissait lui aussi le prix à
nageoires qu’il venait de remporter.
— Regarde ce qu’on vient de gagner !
— Cool ! fit Alexander.
— Il est mignon, dis-je en tapotant le sac. Fais quand même attention de ne pas le montrer à
Cauchemar. Elle est encore petite, mais ça ne va pas durer.
— Pas d’inquiétude, je vais fabriquer un toit de protection pour leurs bocaux, annonça fièrement
Henry.
— Ça ne m’étonne pas de toi, lançai-je au copain de mon frère.
— On n’a plus de tickets, geignit Billy Boy. Tu as vu papa quelque part ?
— Tiens, lui dit Alexander en sortant un peu d’argent de la poche de son jean.