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Détente
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Fondation CDG
Dounia Oualit, un hommage
Après feux Mohamed
Kacimi et Miloud
Labied, la Fondation
CDG a tenu cette
année à rendre
hommage, du 27 juin
au 28 septembre, à une
femme artiste qui a
œuvré de son vivant au
développement de l’art
et à l’enrichissement
du patrimoine
artistique national.
Par ses recherches, la Fondation
CDG a identifié
une artiste peu connue au
Maroc, mais dont l’apport artistique
a rayonné en Europe et plus
particulièrement en Allemagne
où elle avait animé les plus prestigieuses
galeries d’art.
Mais qui de nous connaît ou a
entendu parler de Dounia Oualit
décédée en 2009 ? Qui de nous
a apprécié le travail et l’œuvre de
cette artiste chevronnée qui nous a
quittés en silence sans qu’on lui ait
consacré un événement à la hauteur
de son talent ?
Peu d’entre nous la connaissent et
le grand public ne sait pas grandchose
sur elle d’autant plus que l’artiste
défunte a peu exposé au Maroc
«TU SERAS TOUJOURS DANS MON CŒUR»
«Dés son plus jeune âge, elle a toujours
manifesté un intérêt spécial
pour l’art sous toutes ses formes :
peinture, musique, danse, théâtre et
poésie, avec une prédilection, toutefois,
pour les arts plastiques lesquels
vont occuper une place de premier
plan dans sa carrière artistique.
Elle évoquait souvent les souvenirs
d’enfance avec beaucoup de nostalgie.
Son entourage favorable à une éducation
artistique ne lui suffisait pas, son
caractère d’artiste révoltée l’a amenée
à s’épanouir à l’étranger, toujours à la
recherche de la perfection.
Malgré tout le désaccord qu’elle
éprouvait et les obstacles qu’elle a
affrontés de la part de la société marocaine,
elle est restée fidèle à sa
citoyenneté dont elle était toujours
Feue Dounia Oualit.
fière refusant de prétendre à toute
autre nationalité, pourtant mère de
deux adolescents allemands.
À l’étranger, après une formation
universitaire supérieure d’art plastique
spécialité sculpteur, elle a choisi
de séjourner là ou il lui semblait pouvoir
perfectionner son style. Elle a
exposé avec les plus grands artistes
contemporains (Serra, Chillida,
Rainer, Ufan, Ryman….) à Berlin
Paris New York et a contracté deux
des plus grandes galeries (M-Bochum,
Ditmar) au même titre que
ces artistes. Durant vingt-quatre ans
de carrière en Europe, elle compte
une centaine d’exposition dans les
galeries et musées publics dans une
vingtaine de villes. La majeure partie
de son œuvre qui compte environ
Samedi 23 juin, en fin d’après-midi,
Benjamin Castaldi (42 ans) a été victime
d’un accident de moto tandis
qu’il se rendait à l’enregistrement de l’émission
«Secret Story». Alors qu’il était de retour
depuis presque deux semaines après avoir été
successivement remplacé par la Voix puis
par Nikos Aliagas pour le direct, Benjamin
Castaldi rencontre quelques complications
et doit se faire opérer d’urgence... En effet,
comme l’annonce le site Télé 2 Semaines, l’animateur vedette de TF1 va devoir
se faire opérer de la clavicule. Il devrait encore présenter «Secret Story» jusqu’à
l’hebdo de vendredi soir. Purepeople.com a eu la confirmation de cette nouvelle,
Benji souffrirait beaucoup et serrerait les dents afin d’assurer l’émission pour
le plus grand plaisir des fans. Ce week-end, il passera la main à la Voix jusqu’à
mercredi 18 juillet, voire jeudi 19 juillet.
Celle-là, on ne nous l’avait jamais
faite : Elie Semoun a tenu à
confirmer en personne l’annonce
de son décès, faite par un petit
plaisantin quelques heures auparavant.
C’est la grande mode en ce moment chez
les p’tits jeunes désœuvrés qui tweetent :
annoncer un faux décès de People et
regarder la nouvelle se propager sur les
réseaux sociaux.
Une sorte de pyromanie numérique
même pas drôle. Bernard Montiel, le chanteur Gotye, Paul McCartney et
Philipe Manœuvre en ont déjà fait les frais. Il y a plusieurs façon de répondre :
le démenti (outré) via l’attaché de presse, le dédain, le dépôt de plainte ou,
plus original, le LOL.
trois centaines de tableaux est actuellement
à la Fondation Dounia Oualit
à Leinsteinstein dont les bénéficiaires
sont ses enfants.
Dounia Oualit donne et n’attend
rien en échange, n’avait pas vraiment
d’idoles auxquelles elle pouvait
s’identifier, seulement imprégnée de
convictions artistiques et séduite par
le génie des grands comme Beethoven,
Chopin, Mozart, etc. Pour elle, tous
les moyens d’expression sont bons de
la musique à la cuisine. Cependant, la
satisfaction de contempler une œuvre
terminée est toujours précédée d’une
grande souffrance seulement Dounia
ne s’est pas coupée une oreille ! Telle
est la vie d’une grande artiste !
Ta sœur Mounia
qui t’aimera toujours.»
Sa séparation vient à peine d’être officialisée avec Johnny
Depp et déjà Vanessa Paradis redémarre son activité musicale
sur les chapeaux de roue. Son absence du monde
de la musique peinait ses fans dont le voeu vient enfin d’être
exaucé !
Un nouvel opus musical est en préparation
et devrait être disponible
dans les bacs vers mars 2013.
Pendant ce temps, la chanteuse,
également actrice,
assure la promotion pour
son nouveau film «Je me
suis fait tout petit» de
Cécile Rouaud (sorti ce
mercredi).
L’héroïne de «L’arnacoeur»
a confié au
magazine «Version
Fémina» : «Je fais mon
disque. J’ai écrit des
textes et il y a aussi
des chansons magnifiques
de différents
auteu r s e t
compositeurs.
Je viens
de
commencerl’enregistrement
et
je suis
ravie.»
LE MATIN
Samedi-dimanche 14-15 juillet 2012
Dounia Oualit interroge ce qui est au
fondement de la sculpture : le matériau.
Et son interrogation est d’abord factuelle.
L’artiste explore, en effet, les différentes
possibilités plastiques que peuvent offrir
les matériaux. Chaque matériau recèle ses
propres qualités et potentialités. Le rôle
de l’artiste est alors de savoir les solliciter
pour en manifester les qualités plastiques
et susciter l’ouverture du spectateur à leur
fertilité artistique.
L’artiste cherche à épouser les lois intrinsèques qui régissent différents
matériaux pour mieux communiquer intimement avec eux, pour mieux
comprendre et révéler comment ils réagissent à ses sollicitations à travers
maintes procédures techniques. Les matériaux subissent des transformations
de diverses natures. Ils sont martelés, tordus, brûlés, oxydés,
découpés, pliés, cintrés… jusqu’à générer les effets plastiques désirés ou
surprendre par des révélations insoupçonnées. L’artiste cultive ainsi les
conditions de surgissement de l’étonnement face aux miracles de la matière.
Avec une rare maîtrise technique, l’éventail de la variété des possibilités
plastiques et suggestions esthétiques des matériaux se déploie
en jeu de contrastes à plusieurs niveaux : transparence/opacité, rigidité/
fragilité, dureté/souplesse, régularité/irrégularité, fluidité/solidité, organique/synthétique,
ouverture/fermeture, équilibre/déséquilibre, tension/
flexibilité, creux/plein…, sans oublier le rôle important que jouent dans
les réalisations de l’artiste les liens subtils entre couleurs, matières et
lumières… Toutefois, le maîtrisé ne vit avec intensité que s’il sait accorder
une part à l’œuvre du hasard. La force aléatoire est génératrice des
richesses inattendues, à condition de savoir les solliciter et recueillir à sa
juste mesure la puissance qu’elles recèlent. Dans son activité créatrice,
l’artiste guette ainsi les moments intenses où, dans le concret même de
la matière, s’opèrent de véritables révélations : l’avènement des forces qui
pointent la vivacité de l’inconnu… S’alliant aux feuilles de PVC transformées
au chalumeau en forces mouvantes entre horizontalité et verticalité,
le plomb s’anime et se voit traversé par un rythme ondoyant qui fait que
sa lourdeur s’allège et, par endroits, semble sans poids en esquissant un
mouvement d’aspiration à l’envol qui défie la pesanteur. Après différentes
interventions, le caractère statique du matériau se révèle ainsi énergie
dynamique qui métamorphose l’espace de son évolution en lieu du déploiement
du vivant et non d’exposition d’objets inertes.
Pour Dounia Oualit, investir un espace, c’est y susciter une fertilité poétique
capable d’y générer des présences… Et en effet, l’artiste n’articule
nullement ses œuvres à l’instar d’une phrase écrite qui énonce un sens.
Elle instaure des présences dans l’immédiateté, ici et maintenant, du lieu.
Présences qui, si elles ne visent pas la transmission d’un message précis,
ne sont pas sans perspective suggestive, sans ouverture sur la subtilité
sémantique.
C’est dire que par-delà la présence concrète et l’aspect spécifiquement
plastique, se devine une dimension secrète capable de nous ouvrir vers
des ramifications symboliques. N’est-ce pas là le lien ancestral qui lie les
investigations de la physique et de la chimie aux prospections mystiques
de l’alchimie ? Le concret n’est pas sans ouverture sur l’abstrait, le réel
sur le spirituel… Et il y a assurément une véritable démarche mystique
dans le processus créatif de Dounia Oualit. Pour elle, l’artiste est celui
qui sait se loger dans l’intimité physique de la matière pour y vivre son
activité poétique en quête permanente des révélations foudroyantes qui
galvanisent nos sens et nous enchantent.»
Mohamed Rachdi
«Interférences»
Références marocaines de l’art contemporain-Éditions Le Rare 12.2005
News People
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Indisposition
Benjamin Castaldi, accidenté,
à travers de brèves apparitions dans
des expositions collectives lors de
«Sculpture plurielle» en 2003 à l’Espace
Société Générale par exemple
ou à Assilah en 2008.
Dounia Oualit a rendu l’âme à
l’âge de 50 ans au moment même
où l’art contemporain au Maroc
commença à donner des signes
d’éclosion caractérisés par l’ouverture
d’un grand nombre de galeries
et de centres d’art dans lesquels l’art
doit être opéré à nouveau et sera absent
Drôle
Elie Semoun confirme son décès
sur Twitter
de Dounia n’a pas eu, à notre grand
dam, l’opportunité d’être valorisé
et mis en lumière. Et pourtant,
Dounia Oualit méritait qu’on lui
prête attention, car, bien avant son
décès, elle figurait déjà parmi les artistes-plasticiens
marocains les plus
prometteurs et pour preuve ce livre
édité en mai 1999 par les Éditions
de la Revue noire : «Suites Marocaines,
la jeune création au Maroc»,
paru à l’occasion de l’exposition
«Paris-Casa Suites marocaines»,
au Couvent des Cordeliers à Paris.
On y découvre réunis de grands
noms de la création marocaine et
des plus en vue aujourd’hui sur la
scène artistique nationale. Qu’on
en juge : Mounir Fatmi, Khalil el
Ghrib, Abderrahim Yamou, Najia
Mehadji, Ikram Kabbaj, Meryem
El Alj, Mohamed El Baz, Hicham
Benohoud, Ahmed el Mourabet,
Abdelkrim Ouazzani, et parmi eux:
Dounia Oualit.
Il n’est pas un artiste de cette génération
parmi ceux-ci, mais aussi
parmi les plus jeunes, et souvent des
femmes, Amina Benbouchta, Safâa
Erruas ou Jamila Lamrani, pour ne
pas dire, sitôt son nom prononcé,
l’estime qu’il voue à son travail, à ce
qu’elle a apporté à la jeune création
marocaine, mais aussi à quel point
Projet
Vanessa Paradis en studio
pour un nouvel album
l’œuvre de Dounia Oualit a compté
dans leur propre parcours. Pas un
qui ne veuille lui rendre hommage,
qui ne souhaite réaliser une œuvre
à son intention, en témoignage de
leur admiration.
De même, tous les acteurs de
l’art contemporain marocain aujourd’hui
sont unanimes à son
sujet.
Certes, ses galeristes en Allemagne
lui ont permis de se faire connaître
des collectionneurs et ils continuent
de défendre son travail, encore très
récemment lors de l’importante
exposition «Aufbuch» qui a lieu
jusqu’en juillet 2012 à l’Académie
des beaux-arts de Berlin puis dans
quatre autres musées d’Allemagne
et où Dounia Oualit côtoie les plus
grands artistes internationaux, mais
force est de constater qu’elle n’est
pas reconnue à sa juste mesure au
Maroc où son décès prématuré l’a
empêchée de se faire connaître,
mais est-ce une raison pour la
passer sous silence ?
Et c’est pour ces raisons et dans
l’esprit de faire connaître les artistes
marocains d’ailleurs que la
Fondation CDG a pris l’initiative
de contacter les proches de feue
Dounia Oualit et de leur proposer
ses projets d’exposition et de livre à
la mémoire de la défunte. Ces derniers
n’ont pas hésité une seconde
à accepter et appuyer cette action
qui fera sortir de l’ombre Dounia
Oualit et la mettra au grand jour,
au grand souhait des passionnés de
l’art. Par l’exposition qu’elle organise
dans la galerie d’art du Groupe
CDG «Espace Expressions CDG»
du 27 juin à fin septembre 2012,
la Fondation CDG souhaite partager
avec le grand public l’œuvre
de Dounia Oualit, diverse, foisonnante
et étonnante, mais surtout
vivante.
Et par l’édition d’un ouvrage à la
mémoire de la défunte, elle vise à
éclairer le public sur cette œuvre,
mais également à reconstituer,
certes pas de manière exhaustive, le
parcours artistique de cette grande
artiste.n
Dina Naciri, directrice
générale de la Fondation CDG
«Dounia Oualit,
subtiliser matériaux et lieux»
Adoption
La rappeuse Queen Latifah
veut devenir maman !
La rappeuse Queen Latifah
(42 ans) projette d’avoir un
enfant. Elle essaie d’adopter.
Devenue actrice ces dernières années,
Dana Owens, de son vrai nom, a
toujours refusé de commenter les rumeurs
concernant son homosexualité.
«J’essaie de devenir maman. Je tente
d’adopter.» Hier mercredi 11 juillet,
au cours d’une interview dans l’émission
«The View», la vedette du film
«Chicago» a affirmé qu’elle songeait à
l’adoption. La star américaine a laissé entendre qu’elle avait déjà commencé
le long processus d’adoption. Lorsqu’une des cinq coprésentatrices, Barbara
Walters, lui a demandé si elle était sérieuse, Queen Latifah a répondu :
«Je suis en fait en train de travailler dessus.»
Carnet rose
Eva Longoria cherche à reconquérir Tony
Un amoureux de perdu, dix de
retrouvés pour Eva. Mais seul
l’un d’entre eux a désormais
grâce à ses yeux : Tony, son ex. On se
croirait à Wisteria Lane… «Eva et lui
ont rompu définitivement», nous a fait
savoir l’attaché de presse d’Eduardo
Cruz. Et par un mouvement de balancier
qui donne le vertige, Eva aurait déjà
tourné casaque. Outre qu’elle flirterait
avec un candidat de son émission de
télé-réalité «Ready for Love», la voici
qui, de source proche, ne peut s’empêcher
de harceler son ex-mari. Parce qu’au fond, son Tony, elle le connaît
par… cœur. De quoi inquiéter Axelle, la fiancée du meneur des Spurs,
qui avait prévu d’emménager avec lui.