Thése finale - Université Mentouri de Constantine
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(Enterobacterial Repetitive intergenic consensus). Ces séquences aux fonctions<br />
inconnues, peuvent être utilisées comme sites <strong>de</strong> liaison aux amorces dans la<br />
réaction PCR (REP-PCR ou ERIC-PCR) pour produire <strong>de</strong>s profils différents<br />
(Noah et al., 2001).<br />
2.6.1.2. PCR-ribotypage<br />
Cette technique utilise <strong>de</strong>s amorces codant pour les ARN 16 S et 23 S.<br />
Elle permet <strong>de</strong> détecter le polymorphisme dans les régions intergéniques 16 S<br />
et 23 S.<br />
2.6.2. Amplification au hasard ou arbitrarily primed PCR (AP-PCR) ou<br />
Random Amplification of polymorphic DNA (RAPD) :<br />
Elle consiste à amplifier par PCR <strong>de</strong>s fragments du génome en utilisant comme<br />
amorce <strong>de</strong>s séquences choisies au hasard. Les amorces choisies, d’une dizaine <strong>de</strong> bases et<br />
d’un % G+C > 40, se répartissent sur le génome bactérien. Lorsque les <strong>de</strong>ux amorces ont<br />
trouvé <strong>de</strong>s homologies le fragment d’ADN qui les sépare est amplifié par PCR. Les<br />
produits d’amplification sont alors directement analysés par électrophorèse (Brise et<br />
Verhoef, 2001; D'Agata et al., 2001) .<br />
Cette technique a <strong>de</strong> nombreux avantages :<br />
- Elle ne nécessite pas d’informations sur la séquence cible.<br />
- Elle est discriminante et a <strong>de</strong> nombreuses applications.<br />
- Elle ne nécessite pas d’enzyme <strong>de</strong> restriction et <strong>de</strong> ce fait un coût moindre que<br />
beaucoup d’autres techniques.<br />
Le typage <strong>de</strong>s souches renseigne sur l’ampleur <strong>de</strong> la dissémination d’une souche<br />
clonale, le nombre <strong>de</strong> souches clonales, l’origine <strong>de</strong>s contaminations et les vecteurs <strong>de</strong><br />
transmission, ainsi que les facteurs <strong>de</strong> risque d’infection et <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>s souches<br />
nosocomiales.<br />
Conclusion :<br />
Au total, les techniques bactériologiques actuelles permettent avec un grand pouvoir<br />
discriminant <strong>de</strong> comparer entre elles les souches appartenant à la même espèce et <strong>de</strong><br />
confirmer ou d’écarter l’hypothèse <strong>de</strong> la diffusion épidémique d’une même souche. Mais ce<br />
n’est qu’une étape <strong>de</strong>scriptive en soi, elle est sans efficacité, si elle n’est pas suivie par<br />
l’établissement et l’observance <strong>de</strong> mesures préventives <strong>de</strong> la diffusion <strong>de</strong>s infections<br />
nosocomiales.<br />
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